mini intrigue #2 : olympians & jackals

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Lorsque je l'aperçu enfin, ce que je vis en premier, c'est qu'elle était visiblement blessée. Riley s'était alors adressée à moi, et je lui répondis directement : « Affirmatif ; règle d'engagement libre, si quelqu'un semble hostile, tue le. Vise bien ; on aura besoin du peu de munitions dont on dispose. Je vais avoir besoin de toi pour aller sécuriser l'armurerie ; c'est notre plus grande priorité. Une fois armés, on organisera l'évacuation des civils vers l'infirmerie pour les blessés, et l'armurerie pour les autres » Je m'étais déjà rapproché d'Arte, et je m'accroupissais en face d'elle pour examiner sa blessure. Sans hésiter, je soulevai son t-shirt, et écartait sa main qui faisait une compression. Je regardai rapidement la plaie, et je plaquai mon doigt sur sa bouche quand elle s'apprêtait à râler, pour ensuite donner de nouvelles directive : « Elanor, amène ce qu'il faut pour traiter la plaie correctement, comme on t'a appris à le faire, et fais le ! Arte, guide la mais ne bouge pas » Je me relevai, et regardait quelques instants la médecin droit dans les yeux, avant de me retourner vers l'entrée où Riley montait la garde. Au passage, je retirai le chargeur de mon arme pour regarder combien de munitions il me restait. Plus de trois visiblement ; mais vu le poids, moins de dix. Une fois au niveau de Riley, je m'adressai à elle une nouvelle fois : « J'ai vraiment besoin de toi pour... »
à ce moment là, à l'extérieur, un groupe important s'approcha, et s'arrêta brusquement. Je levai mon arme et je reconnaissais Peyton, accompagnée d'un groupe d'enfants, s'approchant en courant de l'infirmerie. Mais ils furent stoppés, quand trois personnes armées, probablement des jackals surgirent, l'un d'entre eux saisissant au passage un enfant pour le menacer de ce qui devait être un couteau. J'ordonnais simplement à la raider : « Prend celui de droite », avant de lever mon arme, prendre une inspiration en visant celui qui était à gauche et tenait le gosse, et appuyer sur la détente.

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Elle ne se souvenait plus vraiment. Ses paupières se soulevaient à nouveau tandis que l’odeur du feu s’emparait de ses narines. Une table lui cachait la vision tandis que ses côtes lui faisaient un mal de chien. Izie, elle perdait toute notion du temps. Soulevant légèrement sa tête dans un gémissement sourd, le feu l’éblouissait dans un premier temps avant de voir que le camp ennemis venait de lancer les hostilités. Un soupire avant de se laisser tomber à terre à nouveau. Une seconde pour reprendre son souffle, pour revenir à cette réalité. Elle le cherchait du regard, Reese. L’affolement, la douleur qui grandissait, elle ne le voyait plus. Son souffle court, elle se redressait pour aller voir du côté du stand en face. Personne. Panique. Izie, elle reconnaissait finalement Rory qui se tenait bien trop près d’une arme braquée sur elle. La gamine réfléchissait un instant, s’interposer et donner sa vie à une fille qui ne l’appréciait guère ou dépérir ici. Son choix devenait bien plus facile de la sorte. Ils cherchaient les réserves. Maintenant ses côtes avec ses faibles mains, elle se dirigeait vers Rory avec le peu de force qu’il lui restait. Elle jurait intérieurement. Les paroles de la jeune femme l’amusait malgré le contexte, toujours à tenir tête. La blonde prenait le mauvais chemin et devrait certainement feinter plus tard. Izie, elle la rejoignait, s’interposant entre l’arme et Rory l’espace d’un instant. « Si elle se fait descendre, je veux être au première loge. » Sourire ironique, marchant difficilement. La seule excuse qu’elle avait trouvé ou simple envie. Elle préférait cela que d’être seule, perdue. Quitte à mourir, autant que ce soit pour une bonne cause même si elle ne les pensait pas capable.

survit depuis le : 04/11/2016

Le monde bouge trop vite, lui donne le vertige. Elle ne veut pas garder les yeux ouverts, ne supporte pas la vue de ce chaos ambiant qui déchire sa petite ville, ses habitants. Respirer lui brûle les poumons, l’angoisse presque autant que la situation. Elle se force à se mettre debout, tremble de tous ses membres. Elle jette un regard à Bass, allongé dans un lit, blessé, impuissant. Son roc, son appuie. Il lui sourit et elle essaie de faire de même, d’être la Elanor dont on a besoin, soleil brillant dans l’obscurité, astre brillant des nuits sombres. Il l’encourage et elle voudrait se blottir contre lui, pleurer un peu peut-être. Pas le temps. Elle n’en a pas le droit. Prise dans les flots virulents de l’océan, elle se reprend en main, se concentre sur sa respiration haletante, essaie d’oublier les cris dehors, le bruit des flammes qui embrasent sa ville. Elle entend avec un discernement parfait les ordres qui fusent. « D’accord. » Et elle fonce, n’attends plus qu’on la guide. Elle fouille les placards, prend des compresses, des bandages, prend la vasque d’habitude pleine d’eau, aujourd’hui remplie à peine à la moitié. Aiguille, fil, une bouteille d’alcool dont il ne reste pas grand-chose. La voilà déjà auprès d’Arte. « Je nettoie et je te recouds… Aussi vite que possible. » Elle n’y croit pas en ce qu’elle dit. Les mains tremblantes, elle s’attaque à la vilaine plaie, arrête l’hémorragie. « Ca va. Ce n’est pas si terrible. » Elle est à nouveau là Elanor, vraiment là. Sa voix douce, ses mains tremblotantes, pas sûre d’elle, son regard concentré. Elle fait ce pour quoi elle est venue. Elle sursaute en entendant les nouveaux coups de feu, manque de faire des dégâts supplémentaires sur le corps d'Arte.

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Sous l’œillade appuyée de sa camarade, Archie ramassa la fameuse batte abandonnée au sol, coinçant au passage le pied de biche dans l'attache qui lui était destinée afin de pouvoir garder au moins une main libre. Rien n'avait l'air de vouloir lui torcher ce sourire crétin de sa tronche, pas même la réaction légitimement outrée de Rory face à sa présence ici. Ils avaient à peine commencé à bouger qu'une rouquine (Izzie) se greffa au petit groupe. Il posa sur elle un œil vaguement perplexe, elle était pas censée prendre le parti de Blondie la nouvelle venue ? « Ou alors on te descend aussi. Ça t'paraît bien comment, comme idée ? Moi j'trouve ça sympa. Tu veux essayer ? » Il désigna le joujou d'Immy, qu'il arborait dans la main droite. Sûr que les clous, ça devait chatouiller un peu...
Préoccupé par la rouquine Archie ne remarqua pas tout de suite que Rory ne les emmenait pas du tout dans la direction demandée. S'éloigner un peu du vif des combats sembla cependant lui mettre la puce à l'oreille et il s'arrêta d'avancer tout net tandis qu'il réalisait le chemin. « Eho, stop là. Tu s'rais pas en train de nous prendre un peu pour des jambons des fois ? »

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hello darkness my old friend
La jeune femme écouta avec attention les ordres de son chef de raid. « Compris, » signifia-t-elle finalement avec un hochement de tête. Se saisissant de son arme, elle laissa Arte entre les mains expertes de Nathan ainsi que d'Elanor, et se mit en position. Aucun mouvement humain n’attira son regard, mais elle frémit devant le spectacle de désolation qui se déroulait non loin. De la fumée. Des flammes. Sans oublier les nombreux cris provenant d’un peu partout. Appartenaient-ils à des Jackals ou à des Olympiens ? A nouveau, Riley se demanda où pouvaient bien être ses proches et sentit sa gorge se nouer. Elle ne pouvait s’empêcher de croire qu’il était arrivé quelque chose à Sarah car dans le cas contraire, la doctoresse serait déjà en train de soigner les blessés.
La voix de Nathan la sortit de ses sombres pensées, mais il n’eut pas l’occasion de finir sa phrase. A quelques mètres de leur safe-zone, elle vit trois Jackals encercler l’une de leurs comparses. Elle reconnut Peyton, toutefois cette dernière n’était pas seule. « Merde, les enfants sont avec elle ! Il faut qu’on les sorte de ce pétrin ! » Nate ne mit pas plus d’une poignée de secondes à évaluer la situation et lui donner ses directives : Lee visa et tous deux tirèrent presque en même temps. Leurs ennemis s’effondrèrent. Peyton profita de la surprise pour s’occuper elle-même du troisième Jackal, sans doute consciente qu’il risquait très vite de menacer l’un des enfants pour sauver sa peau. « Je vais les chercher, » annonça Riley. « On ne sait jamais. » Elle sortit de l’infirmerie et rejoignit le petit groupe. Elle ramassa sans traîner les armes des trois Jackals morts et assura les arrières de Peyton jusqu’à ce que les gamins soient en sécurité. De retour à l’intérieur, Riley déposa ses trouvailles et se tourna vers la shérif. « Je me doute que tu vas y retourner, toi aussi. L’armurerie aurait bien besoin de nous, » proposa-t-elle en vérifiant ses munitions. Elle était prête à se battre. Jusqu’au bout.

Spoiler:

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Tout en me relevant d’un corps inerte, je passai le revers de ma manche contre mon front pour y essuyer le sang et la sueur qui y coulaient. Une blessure plutôt superficielle même si la tête me tournait un peu. La nuit était tombée depuis longtemps, pourtant le feu qui jaillissait des maisons donnait une impression étrange de clarté, formant des ombres dansantes et menaçantes partout en ville. Entre deux bâtiments, je me rapprochai de la route pour voir si la voie était libre. J’évaluai que je pouvais passer par derrière le petit cabanon puis me faufiler dans la maison au toit bleu pour ensuite me rendre jusqu’à l’infirmerie. Même si je n’en voyais pas l’entrée d’où j’étais, cela semblait être le meilleur plan pour arriver à mon but sans risquer d’être trop exposé. Emilia n’était pas à la chapelle, aucun enfant n’y était d’ailleurs. J’espérais les retrouver à l’infirmerie où beaucoup avait forcément été se réfugier. Après une grande inspiration, je me lançai. Toutefois, je ne me rendis pas bien loin et m’arrêtai sur le bord de la maison avant même de la traverser, surpris par deux coups de feu quasiment simultanés. Accroupis par réflexe, je me relevai pour distinguer d'où partait les coups et aussi qui est-ce qu'ils avaient bien pu atteindre. J'eu à peine le temps de distinguer Peyton Yates avec une dizaine d’enfants qu'une autre femme apparaissait pour ramasser les armes de trois morts, probablement des jackals. Je ne la reconnu que lorsqu'elle se détourna pour faire signer au petit groupe de la suivre. Riley. Je m'assurai que personne d'autre ne les suivait avant de me rendre jusqu'au petit bâtiment, le coeur battant à l'idée que la petite rousse aux grands yeux verts que j'aimais tant ne soit pas parmi le petit groupe d'enfant. Je cognai contre la porte à deux reprises et m'annonçai. « Riley, c'est moi ! » Armé d'un simple couteau de chasse, je ne ferais pas bien long à découvert.

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♔ st james ballroom, alice francis

«clochette contre-attaque

Elle eut un mouvement de recul. Devant, un corps solide, un fleuve rouge sortant des narines et pourtant aucune faille dans son langage corporel : il n'était en rien impressionné, et même la colère n'habitait pas son cerveau. Non, Gabriel semblait jouer, une hyène mimant de perdre contre un cygne qu'il ne tarderait pas à dévorer. Alors elle ne prit pas de chance ; Ree lui envoya un autre coup, puis un autre, puis cinq autres rien que pour le forcer à rester au sol. L'éclair de peur qui lui avait traversé ses grands yeux bleus avait disparu, remplacé par le terne stoïque d'un flegme désespéré. Elle se souvint qui elle était, et peut-être sans royaume elle avait été d'un rang semblable aux Rosario qui lui faisaient face. La couronne s'était brisée, par sa faute, mais elle ne perdait pas le sang bleu dès qu'elle se cachait parmi les habitants ordinaires. À sa droite, elle vit une jeune fille de son passé, qui s'appelait Ariadne et qui n'était en fait pas si morte qu'elle le croyait.

Elle était une Skenandore, après tout.

Ses doigts s'enfoncèrent autour de l'oesophage de Gabriel comme Robbie lui avait montré. Elle serra, tenta de tracer un cercle parfait de ses doigts fragiles ; mais elle était bien moins forte que le jeune homme, et encore moins que le Caligula.

Elle devint l'oeil de la tempête. Autour d'elle, les mouvement frénétiques semblèrent se ralentir et, prête à recevoir le coup, elle décortiqua chaque séquence et vecteur en se préparant à se servir des forces motrices à son avantage. Ce qu'elle n'avait pas vu venir, c'était cet autre Jackal qui colla un pistolet sur sa tempe.

Qu'elle retourna contre lui d'un mouvement calculé.

Alors qu'il tira.

Mais la fenêtre pour Gabe était ouverte et son dos retourné.

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Le monde tangue un peu, mais Arte s'efforce de garder les pieds sur terre. Oui, elle a mal. Non, c'est pas beau à voir. Mais elle n'a pas le temps de perdre connaissance alors il va falloir faire avec. Les gens vont et viennent : elle n'y fait plus trop attention, seulement concentrée sur la plaie qui déchire son ventre. Elle hoche la tête en signe de reconnaissance quand Riley lui tend la bande élastique qui va empêcher ses intestins de se répandre sur le sol. Mais Nathan arrive bien vite. D'abord un soupir de soulagement se glisse hors de ses lèvres scellées. Puis elle frémit, quand il passe ses doigts sous son t-shirt. Elle fronce les sourcils quand il écarte sa main, mais n'a pas la force d'aller contre le soldat. "Ne-" L'homme la coupe aussitôt, son index contre sa bouche. Arte serre les dents, entre agonie, frustration et agacement. Elle lui lance d'ailleurs un regard noir alors qu'Elanor le remplace. Ah, cette brave Elanor...

Toujours froissée de l'affront que lui a fait Nathan, la jeune médecin ne dit rien quand la blondinette étale à ses côtés de quoi la soigner. Elle observe juste silencieusement ses gestes et se retient de gémir quand l'alcool nettoie la plaie, quand l'aiguille pique sa peau, quand le fil entre et ressort. C'est insoutenable, en fait ; tant pis. Mais quand l'infirmière fait sa première bourde, un cri étouffé lui échappe : "Putain !" grogne Arte sans la moindre compassion. Elle se reprend de justesse. Parce que ça n'a rien de personnel. "Concentre-toi sur ce que tu es en train de faire. Y'a personne autour. Ok ?" Elle soupire, porte sa main tremblante et poisseuse à son front. "Finis ça tranquillement," elle pointe la plaie comme si de rien n'était, "et trouve-moi de quoi niquer la douleur. Y'a pas de raison que tu t'occupes des autres toute seule." Elle désigne le groupe qui vient d'entrer dans l'infirmerie. "Des blessés ?" demande Arte depuis son lit, déjà prête à s'échapper de ses draps blancs alors qu'Elanor finit tout juste de la recoudre.

Spoiler:

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Ta respiration est saccadée. Tu tentes d'inspirer une seule fois avant d'entrer dans ce bâtiment en feu mais ta tête te tourne un peu trop vite. Tu transpires comme jamais. Des gouttes perlent sur ton front, tes lèvres sont sèches et ta gorge commence à être irritée. La fumée, la chaleur et le manque d'eau. Mais tu tiens bon. Tu ne peux pas te laisser aller, t'asseoir et attendre. Tout risque de s'effondrer, et dire adieu à cette nourriture. C'est ce qui vous maintient en vie. C'est ce qui te maintient debout. Tu continues à faire tes allers retours dans l'espoir que d'autres personnes viennent t'aider. Ta cape toujours autour de ton nez et de ta bouche, tu soulèves avec difficulté un sac rempli de provision. A ce rythme là, tu ne vas pas pouvoir sauver grand chose. Tu regardes autour de toi et vois une sorte de civière prête à l'emploi. Sans attendre tu te jettes dessus et commences à la remplir. D'un seul coup tu entends des paroles, sursautes et te retournes, prête à te battre. Mais non...Ce n'est que lui. Noah. Pendant quelques secondes tu restes statique, sentant tes yeux s'imbiber de larmes. Il lui ressemble comme deux gouttes d'eau...Tu fuis dans tes pensées jusqu'à ce que tu entendes une poutre craquer. Tu reviens à la réalité et te précipites pour continuer ton travail. La civière remplie, tu te positionnes prête à la soulever mais en vain...Tu ne perds pas espoir et tentes à nouveau le coup...puis tu comprends que tu n'arriveras pas bien loin. Alors tu attrapes le bras de Noah et lui montres l'outil rempli. Tu ne peux pas réellement parler, ta gorge te fait trop souffrir. Il s'approche de la civière et la soulève avec facilité avant de sortir à l'extérieur. Toi tu te dépêches de faire des tas un peu partout pour qu'il puisse les prendre.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini Intrigue 2,
Olympians & Jackals
Keep calm and be badass

contexte

Plusieurs olympiens ont fui l'enceinte de la petite ville en feu avec rien d'autre que ce qu'ils étaient en mesure de porter. Si les jackals ont joué au tir au pigeon avec leurs silhouettes, les volutes les ont fait renoncer à les poursuivre. Par conséquent : les olympiens restants sont moins nombreux que les jackals. En plus, des hommes, des femmes et des enfants sont pris en otage aux quatre coins d'Olympia et l'arsenal de l'armurerie est entièrement tombé entre les mains des jackals.

Le feu se propage moins vite.
La nuit s'allonge infiniment.
Il est environ 1h du matin.

infirmerie : Nathan, Elanor, Arte, Bass, Riley, Peyton, Jackson
La nouvelle d'une safe-zone se répand dans Olympia. Si c'est le cas pour les compatriotes des retranchés, c'est aussi le cas pour les jackals, Rhys à leur tête. Lourdement armés mais tenus à distance par les armes que possèdent aussi les olympiens à l'intérieur, ils organisent un siège.

réserve de vivres : Olivia, Noah
Les jackals ne s'intéressent pas à la nourriture. L'ennemi, c'est le feu.

abords de l'armurerie : Guss, Erin, Irina
Erin n'a aucun mal à maitriser Guss qui ne pense ni à se défendre ni à attaquer. En revanche, Irina allait vers l'armurerie et les surprend.

cimetière : Immy, Rory, Archibald, Reese, Isabel
Loin des combats à présent, otages et geôliers suspendent leur avancée. Ils sont entièrement seuls et hors de portée de voix.

près des stands : Marisa, Ree, Gabriel, Mina
C'est l'épicentre des conflits, et les jackals convergent pour protéger leur leader : Marisa. Armés de leur propre arsenal et de celui qu'ils ont pillé à l'armurerie, ils rassemblent les Olympiens sur la grande place.

Comment RP ?

Vous devez prendre en compte l'intervention du MJ. Une réponse ne doit pas dépasser 350 mots et doit être postée à la suite de ce message. Elle compte comme un véritable rp dans l'activité du forum.

Précisez où se trouve votre personnage :

Code:: <nf1>[size=14]lieu[/size]</nf1> :

Si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondante :

Code:: <oly>Olympians</oly>
<jac>Stonebriar's Jackals</jac>

Vous n'avez pas besoin de répondre dans un ordre précis. Nous vous rappelons que la rapidité est le plus intéressant. Le staff interviendra régulièrement avec le compte PNJ pour pimenter l'action.
(si un personnage ou un détail a été oublié, mp Gabriel.)

Et surtout... bon jeu !

INFLUENZA

Invité

près des stands :
Tout se précipite et, néanmoins, chaque détail, chaque mouvement, est d'une lenteur à chialer. Gabriel tremble sur ses positions, et il ne distingue pas, dans ce foutoir, ce qui tient de la peur (ou de l'instinct) de ce qui tient de la haine (ou de l'orgueil). La colère et le plaisir giclent ensemble, tandis que les coups pleuvent, Ree mettant de la volonté à le faire plier, tomber, mourir. Mais, Gabe, il sait que son salut est dans l'attente. Il gagne toujours. Ils gagnent toujours. Il peut pratiquement sentir Marisa qui trace le chemin le plus pur entre Bass et... Mina ? Probablement. Le bruit que ça fait. Ce sera bientôt son tour, s'il est assez patient pour l'attendre et le voir se dessiner. Puis le saisir. Pris à la gorge, Gabriel ne sait pas quel jackal venait à lui, et il est mort maintenant. Et sa vision périphérique balaie trois, six, douze autres silhouettes dont les bras sont chargés de flingues et les mains pleines des nuques d'olympiens qui n'ont pas su fuir. Ils accourent à Marisa, Gabriel le sait bien. Et c'est le moment : Ree lui tourne le dos et il n'a que quelques secondes pour reprendre pleinement l'air qui quittait ses poumons. C'est un réflexe qui le fait se jeter sur elle et lui envoyer un retour de phalanges trop leste. « À mon tour, il siffle entre ses dents. » Gabriel se contente de la savoir au sol quand il se jette sur ses jambes et qu'il lui assène un coup de pied. Puis deux. Et il tape si frénétiquement que ses os grincent sous la peau et qu'un halo de douleur se forme dans la cheville. Ça lui prend immédiatement dans la poitrine, la moitié d'un rire rageur et la moitié d'un souffle manqué. « Alors, quoi ? C'est tout ! »

survit depuis le : 28/09/2016

infirmerie.
Presque simultanément, deux des trois jackals s’effondrent au sol. Le troisième surpris, n’a guère le temps de réaliser ce qui se déroule sous son nez que déjà, la dague de l’olympienne vient lui entailler profondément la gorge. Il s’écroule, comme les deux autres, avant qu’elle ne vienne l’achever définitivement, lui perforant la tempe. Pas besoin d’un mort de plus à gérer. Le temps de récupérer Mila dans ses bras, Riley est déjà en train de fouiller les corps sans vie de leurs assaillants. « On y va. » Le ton se veut confiant et rassurant, bien qu’elle ne discerne que trop bien la peur et l’angoisse dans le regard de ces enfants. Elle aimerait pouvoir les préserver de tout ça, du monde cruel dans lequel ils vivent, malheureusement c’est tout bonnement impossible, la réalité refait toujours surface à un moment ou un autre. Ils se remettent en route rapidement, Peyton à l’avant, Riley assurant leurs arrières, parcourant les quelques mètres les séparant de l’infirmerie. « Asseyez-vous au fond et restez ensemble. » Ils s’exécutent sans piper mot, tandis qu’elle scrute l’endroit du regard. Son cœur se serre, Willa n’est pas là. « Parait que la réserve est en mauvais état, je vais y faire un tour, y sauver ce que je peux, tandis que vous irez à l’armurerie, je vous rejoindrai plus tard » Elle n’attend pas vraiment de réponse en retour et se dirige vers la sortie d’un pas décidé. Elle se stoppe nette face à la vision d’effroi s’offrant à elle et referme illico la porte. « Personne n’ira nulle part. » Les regards troublés et inquiets de ses compagnons d’infortune se tournent vers elle à l’unisson. « On est encerclé. » Elle a du mal à encaisser ses propres propos, la chance tourne et ce, certainement pas en leur faveur. « Qu’est-ce qu’il nous reste niveau armes et munitions ? » Elle s’efforce de rester calme et sereine, en réalité, elle bouillonne intérieurement.

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survit depuis le : 04/11/2016

infirmerie.
Elle se concentre, fronce les sourcils, un movement après l’autre, lentement. Elle grimace en entendant Arte jurer si fort, se mord la lèvre inférieure, murmure un vague « Désolée. » avant de reprendre sa tâche avec une attention décuplée. Elle lui adresse un acquiescement, pas très sûre de pouvoir faire abstraction de toute cette agitation qui règne à l’extérieur mais aussi dans leur petit refuge. Le sang lui réchauffe les mains, la réveille brutalement, prise de conscience douloureuse. Ce n’est pas un cauchemar, elle ne va pas se réveiller dans son lit, en sécurité. Elle ne se réveillera jamais. Elle termine enfin sa besogne et s’empresse de chercher de quoi soulager la blessée, ne prenant pas le temps de se laver les mains, s’essuyant grossièrement à son jean déjà bien tâché. « On a de l’aspirine et… Ca. » Une bouteille de scotch qu’ils utilisent d’habitude pour les plaies ouvertes. Son attention est détournée par un petit groupe d’enfants et Peyton Yates qui débite des paroles qu’elle n’entend pas vraiment. Les enfants. Tous ne sont pas là, elle en est presque certaine. Mais c’est déjà ça. Elle laisse Arte la délester des aspirines et de la bouteille, ne réagit plus. Elle a clairement entendu les paroles de la jolie rouquine. Encerclés. Le mot résonne dans sa tête, la panique complètement. Elle reste debout au milieu de la pièce, tremblante, la respiration courte. Un cauchemar. Elle jette un œil paniqué vers les enfants, comprends leur peur et, d’instinct, se dirige vers eux, s’agenouille devant les petits corps sans défense. « Tout va bien se passer. » Elle n’y croit pas vraiment, ne sait pas d’où sort cet élan de compassion, presque de zenitude. « Pas vrai ? » demande-t-elle de sa petite voix apeurée. Elle regarde vers les adultes, ces gens supposés les protéger, ces quelques personnes fortes.

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près des stands :
Toujours au sol, l’attention de Mina est attirée par un groupe de Jackals qui accourent vers eux, certainement dans l’espoir de donner un coup de main à leurs patrons. Elle voit Ree se débattre avec un type armé, laissant Gabriel se relever. Elle aimerait aider Ree mais Marisa a toujours son arme pointée sur elle, même si son regard s’est détourné d’elle. Putain, autant crever en se battant plutôt qu’aux pieds de cette chienne. Mina se dit qu’elle doit saisir sa chance. Maintenant. Elle remue avec difficulté mais parvient à faucher les chevilles de Marisa, la faisant tomber au sol. Un deuxième coup de pieds fait voler l’arme qu’elle tient dans la main plusieurs mètres plus loin. La jeune femme se relève plus ou moins rapidement, en grimaçant de douleur. Elle ne doit pas laisser le temps à Marisa de réagir, elle doit se débarrasser du frangin maléfique avant tout. Le sang qui dégouline sur sa bouche et son menton, son nez cassé et son visage enflé et douloureux – tout ça la gêne, l’empêche de respirer correctement mais elle est guidée par un mélange de colère et de désespoir. Elle réunit le peu de forces qui lui reste puis se jette sur le dos de Gabriel, enroule ses jambes autour de sa taille et ses bras qui viennent enserrer la gorge du Jackal. Merci au type – elle a oublié son nom – qui lui a appris comment étrangler quelqu’un. Elle serre fort. « Crèves, putain ! » Elle ne relâche pas sa prise et jette un regard à Ree qui a l’air aussi amochée qu’elle - elle semble consciente. « Lèves-toi ! Vite ! » Elle ne sait pas comment, mais il faut vraiment qu’elles se cassent d’ici. Elle n'arrivera pas à tenir très longtemps, déjà ses bras fatiguent.

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près des stands
La situation devient de plus en plus confuse. Tout autour d’eux, Olympia semble s’écrouler. La petite conne (Mina) éclate de rire, et Marisa répond par un doux sourire à l’insulte. Le rire pue la défaite, et pour seule preuve, Mina ne tente pas un mouvement pour se redresser, ou fuir. Elle reste sur le sol, et comme hypnotisée, la reine des Jackals suit des yeux les sillons que le sang trace sur le visage poupin. C’est le bruit et l’agitation qui lui font lever le regard et lâcher son attention un instant. Les siens arrivent, le sourire fier et les bras chargés d’armes et d’une douzaine d’Olympiens de tout âge, complètement terrorisés. Le sentiment que ça lui procure … Il n’y a pas de mot pour le décrire. Elle le ressent physiquement, la joie, le bonheur. C’est de courte durée, pourtant. Lourdement, elle chute au sol. Mina, cette petite pute, ne semble pas avoir tout à fait compris la situation. Ni quand elle la désarme. Ni quand elle se jette sur Gabriel comme une furie.

Le coup de feu retentit brutalement et le corps s’effondre sur le sol. L’un des jackals vient de s’attirer l’attention de tous en butant sans sourciller son otage, vengeant sa reine. Péniblement, Marisa se relève, une bordée de jurons sur le bord des lèvres. A la place, un sombre grognement se fait entendre quand elle récupère son arme qui a volé un peu plus loin. Lentement, elle réintègre le petit cercle et déambule calmement. Elle mange sa colère, sa rage et mâche son désir de coller une balle dans le crane de la fille (Mina). Elle ne se retient que parce qu’elle risque de toucher son frère. A la place, elle s’approche d’une autre otage qui tremble dans les bras de l’homme qui la retient. « A genoux, elle ordonne d’une voix froide. ». La gamine obéit. La main douce de Marisa lui dégage le visage des quelques cheveux qui lui mange le visage. Le geste est doux, presque maternel. « Ca ira, elle lui chuchote, doucement. Shhh, elle la rassure. » Son autre main, cependant, promène le canon de l’arme le long du corps de la fille. Qui s’effondre lourdement au sol, le visage explosé par le tir à bout portant. Couverte de sang, de boue et de terre. « A chaque pas, j’en bute un. » C’est pour Mina et Ree.

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Infirmerie :
Notre situation ne faisait que s'empirer ; et je commençais à réellement m'inquiéter quand à nos chances de survie. Bloqués dans l'infirmerie, la route de notre seul espoir, l'armurerie, nous étais bloqué. Alors que tout le monde était rentré, et la porte fermée, je sortais encore une fois le chargeur de mon arme pour vérifier le nombre de munitions qui me restait. J'en comptais alors cinq avant de voir le ressort du magasin ; plus la balle déjà chambrée, il m'en restait six en tout.
Je parcourrai rapidement la salle du regard, puis je bougeai sans un mot de la porte à la fenêtre alors que Peyton, annonçant aller aux réserves, s'approchait de la porte. J'écartai de mes doigts les stores en jetant un œil dehors, tout en prêtant attention à ce qui se disait derrière moi. Les incendies éclairaient la rue d'une lueur rougeâtre, tandis que des ombres se mouvaient de partout. J'approuvai silencieusement la remarque de Peyton sur le fait qu'on était encerclé.
Avant de lui répondre, je m'adressai d'abord à Elanor en parlant à voix basse d'une voix calme et posée : « Oui, tout va bien se passer, ne t'inquiète pas. Occupe toi d'Arte, puis de Bass » je me tournai ensuite vers Peyton, mais m'adressai à tout le monde : « Il ne me reste que six cartouches ; mais c'est déjà potentiellement six morts. Parlez à voix basse, le moins possible, et pour ne dire que des informations utiles. Il va falloir éteindre les lumières, et faire profil bas. Postez-vous à une fenêtre, restez discrets et annoncez tout mouvement. Tant qu'on reste dans l'ombre, ils ne nous verront pas. S'ils approchent, je les aligne. On va attendre les renforts ou une bonne occasion »
Le militaire en moi c'était réveillé, et j'avais donné ses instructions d'instinct, avant de me poster à l'une des fenêtres qui donnait sur l'avant du bâtiment, en m'improvisant un poste de tir, prêt à tirer sur le malheureux hostile qui s'approcherait de trop près de notre bâtiment.

Invité

Réserve de nourriture :
C'est là qu'il se demandait s'il servait vraiment à quelque chose ici, à sauver de la nourriture. A quoi bon manger s'il n'y avait plus personne ? Ne devrait-il pas s'occuper des défenses de la ville ? C'était son métier ici après tout, et lui il se contentait de sauver de la bouffe. Vraiment, n'importe quoi. Il croisa Olivia, ils se regardèrent un instant et Noah ne comprit pas le regard perdu qu'elle eut. Le chef de la sécurité avait déjà été en contact avec elle, mais il semblait qu'elle l'évitait. Enfin, Noah n'avait pas le temps à se poser des questions aussi peu importantes pour lui et il sentit la pression de la main d'Olviia sur son bras. Se tournant vers elle, il comprit qu'elle avait besoin de son aide. Elle lui montrait la civière rempli de nourriture, Noah se décida à porter le paquet et l'amenait en sûreté dehors. Comme ça, il fit deux allers-retours de civières remplis de nourriture par Olvia. Lorsqu'il revint pour la troisième fois, il fit un signe d'arrêter. Ne pouvant parler à cause de la fumée, qui commençait réellement à lui brûler les yeux et la gorge, Noah fit signe à la jeune femme de sortir du bâtiment. Il n'allait pas tarder à s'écrouler, une fois dehors, il se mit à tousser et s'éclaircit la voix avant de parler. On doit venir en aide aux habitants ! Lança-t-il, sortant alors son arme qu'il avait rangé pour transporter la nourriture stockée.

Invité

Réserve de nourriture
Tu continues à faire des tas par ci par là, ne sachant réellement dans combien de temps la pièce va s'écrouler. Chaque seconde qui passe tu te demandes ce que tu fabriques ici. Tu sais te battre, tes amis sont en danger...Et pourtant, tu t'actives à la tâche sans t'arrêter. Tes mains, tes habits, ta peau sont noirs de suies. Tu as beau frotter, rien ne s'en va. La fumée continue de piquer tes yeux et ta gorge. Tu as mal, horriblement mal. Ta salive ressemble à des morceaux de verres pilés quand tu avales. Des larmes coulent le long de tes joues à force de les garder ouverts avec le feu autour de toi. Tu as du mal à respirer mais tu persévères. Tu vois Noah faire des allers-retours avec les tas que tu construis jusqu'à ce qu'il te fasse signe d'arrêter et de le suivre à l'extérieur. Tes yeux s'arrondissent mais tu obéis, il doit avoir une bonne raison. Tu retires ta cape de petit chaperon rouge autour de ta bouche pour tenter de parler avec lui. Tu l'écoutes et baisses les yeux vers le sol. Il a raison. Totalement raison. Au pire, ils feront des raids pour aller chercher de la nourriture. Tu toussotes légèrement grimaçant au passage pour éclaircir ta voix à ton tour. « Tu as raison...Vas-y je vais chercher une arme on se rejoint !» Tu sais que c'est faux. Tu sais que vous ne pourriez jamais vous rejoindre. Avec tout ce fracas c'est impossible. Alors lorsque tu le vois prêt à partir, tu le retiens par la main et te précipites pour l'enlacer dans tes bras. Tu fermes quelques instants les yeux, laissant des flashbacks de ton ex-mari envahir ton esprit. « Sois prudent...» Tu le lâches et recules en dessinant un petit sourire en coin. Puis tu te retournes et commences à t'avancer vers la réserve d'armes pour en prendre plusieurs et aller aider les Olympiens.

Invité

près des stands

Bientôt, Ree ne bouge plus. Elle est plus résistante que cela, alors Gabriel suspend ses assauts sans toutefois se raviser... Il n'est pas le genre d'homme qui prend son temps et tourmente, inlassable, sa victime. Elle ne peut pas mourir si simplement, et pas tout de suite, c'est tout. Aussi se penche-t-il pour lui saisir la nuque quand une force soudaine le renverse par l'arrière. Il entend Mina dans son tympan, et ce sont ses bras qui lui sanglent la gorge. Le manque d'air se répand affreusement, et contracte ses poumons. Elle n'a pas exactement de force, mais elle s'y prend avec férocité et un désir palpable de tuer. À chaque fois qu'il rue, l'étau se resserre. Il entend à peine la détonation. Il se doute très bien, en revanche, de ce qu'il se passe et un doute attrape son bourreau. Plutôt que de tenter de la désarçonner, Gabriel s'immobilise. Imperceptiblement, il attrape deux ou trois goulées d'oxygène, et sa vision retrouve immédiatement de sa clarté. Il voit la fille morte, et définitivement morte. Le crâne explosé. Marisa est debout, tout près du cadavre. Un sourire impatient mange le visage de son frère, un faux sourire, qui ne s'amuse pas du tout. « Lâche-moi. » Il ordonne ou il prévient Mina, peu importe.

Invité

près des stands :
Elle continue à serrer, espérant que Gabriel finira par succomber le premier. C’était sans compter cette salope de Marisa. Elle voit les ombres qui commencent à les entourer, un mélange de Chacals victorieux et d’Olympiens menacés. Le coup de feu la prend au dépourvu, la fait tressaillir mais elle ne détourne pas son attention. Si le chef tombe, ça foutra suffisamment le bordel, non ? Il a beau se débattre, ruer comme un cheval, elle ne lâche rien. Jusqu’à ce qu’elle voit la reine des connards s’avancer avec une fille à peine plus vieille qu’elle. Son visage ne lui dit vaguement quelque chose mais elle ne connaît pas son nom. Elle la voit tomber à genoux sous l’impulsion de Marisa. Mina pense qu’elle va négocier l’otage contre son frère. Mina est parfois un peu trop naïve. Un nouveau coup de feu éclate. Cette fois, elle voit parfaitement la scène qui se déroule sous ses yeux horrifiés. Elle ne la connaissait pas. Mais elle faisait partie des siens. Elle était une Olympienne, comme elle. Elle était innocente. Et elle venait de se faire buter comme un chien. « A chaque pas, j’en bute un. » Mina ne peut détacher son regard du cadavre de la fille, sentant la peur se rependre dans ses veines comme un poison. Elle ne veut pas que d’autres meurent à cause d’elle. Mais elle ne veut pas être une victime. Elle veut se battre. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû s’attacher à ces gens. Le type sous elle finit par s’immobiliser, comme s’il avait compris. « Lâche-moi. » Elle obéit, se laisse glisser de son dos pour finir à genoux à ses pieds. Elle garde pourtant la tête haute, malgré son visage tuméfié. Elle crache un peu de sang en direction de Marisa, comme une dernière tentative de rébellion. Elle serre les dents pour retenir un flot d’insultes. Enfin, elle espère que quelqu'un viendra enfin à leur secours avant qu'ils ne finissent tous par crever.

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survit depuis le : 15/04/2016

Mini Intrigue 2,
Olympians & Jackals
Everybody's fine

contexte

Olympia est occupée. La moitié des Jackals a quitté le camp après que les pillages et les viols les aient contentés. Sur ordre de Marisa Rosario, les autres, les plus loyaux, se sont installés dans Olympia pour punir la résistance que les habitants leur ont opposé.

L'occupation dure deux jours, de la nuit du 31 octobre (début de l'event) au 2 novembre. Tout ce temps, on éteint l'incendie, on amasse les vivres et les armes restantes, et on passe au "tribunal" les plus récalcitrants des Olympiens (qui se sont battus, ou ont tué des Jackals).
Note : n'hésitez pas à le mettre en scène.

Comment RP ?

Une réponse ne doit pas dépasser 350 mots et doit être postée à la suite de ce message. Elle compte comme un véritable rp dans l'activité. On vous conseille fortement de poster pour définir les conséquences de cet event sur vos personnages et vous permettre d'ouvrir des RP post event.
Note : les Jackals quittent Olympia le 2 novembre lorsque la rumeur leur parvient que les Crimson Riders et les Hamilton's Miners s'allient pour porter secours à Olympia. À ce moment-là, Olympia redevient libre mais saccagée et largement privée de ses réserves pour l'hiver.

Précisez le lieu et le moment de votre rp :

Code:: <nf1>[size=14]lieu et moment[/size]</nf1> :

Si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondante :

Code:: <oly>Olympians</oly>
<jac>Stonebriar's Jackals</jac>

Vous n'avez pas besoin de répondre dans un ordre précis. Nous vous rappelons que la rapidité est le plus intéressant. Le staff interviendra régulièrement avec le compte PNJ pour pimenter l'action.
(si vous voulez convenir de conséquences pour votre perso, mp Gabriel.)

Et surtout... bon jeu !

INFLUENZA

Invité

Devant l'infirmerie, fin de la nuit du 31 :
Réticent à s'agenouiller devant ceux à qui il venait de se rendre, Nathan reçut un premier coup dans le ventre, puis un second, par derrière et visant sa jambe, qui le fit tomber à genoux. Encerclés, sans renfort, ils avaient perdus, et Nathan le savait. Il avait donc demandé à ses concitoyens de se rendre, sans faire d'histoire afin d'éviter les pertes inutiles.
Quand les jackals demandèrent des comptes, il fit un choix, celui de se sacrifier. Il chercha du regard le fusil qu'il avait déposé au sol ; mais trop tard, on l'écartait déjà de lui. Il déglutit, puis il prit une inspiration, une bouffée d'air, avant de lever la tête. Il jeta un coup d’œil aux autres olympiens réunis là, en un regard lourd de sens ; surtout pour Arte. Il lâcha un dernier sourire à Rosa, puis, tourna la tête, et annonça : « C'est moi ; je les ai buté, ceux là et d'autres. C'était ma responsabilité de les protéger, et je... » un coup de pied, puis un uppercut, puis un autre coup, et un autre, et il s'effondra, inconscient.
Prison, lors de la journée du 1er... :
Suspendu par les mains à quelques centimètres au-dessus du sol, Nathan ne bougeait plus. C'était maintenant un homme non pas brisé, mais résigné. Et ça même s'il n'était plus conscient des réalités qui l'entouraient, ni même de la douleur qui semblait pourtant être devenue la seule sensation qu'il ressentait.
Le temps passait, mais il en avait complètement perdu la notion. Il avait l'impression d'avoir été là depuis une éternité. Des bruits de pas résonnèrent ; il les entendit mais ne releva pas la tête. Était-ce l'heure du véritable châtiment, qu'on lui avait promis ? Ou d'un autre « interrogatoire » ? Ne l'avaient-ils pas déjà assez torturé ? Il ne savait pas, et, à vrai dire, il s'en fichait. Il gardait les yeux fermés, et la tête baissée, et il se contentait d'attendre, résigné, son destin qui n'était alors plus entre ses mains.

Invité

Armurerie fin nuit 31.
Tu n'as pas vraiment le temps d'arriver à l'armurerie que tu sens un coup venir se déposer violemment sur ton crâne. Le trou noir refait surface et tu te laisses tomber au sol sans retenue. Tes yeux sont clos, tes paupières bougent mais tu n'arrives pas à te relever. La douleur fracassante t'empoigne l'estomac. Tu te sens être attrapée par les chevilles avant que l'on te traine comme un mannequin désarticulé. Durant le trajet, ton esprit revient à la réalité et tes yeux s'ouvrent. Ton minois change radicalement d'expression. Tu tentes de redresser la tête, de te débattre mais un nouveau coup vient atterrir sur ton visage, en plein sur ton nez. Tu sens le goût amer et métallique du sang. Tu es fichue.
Grande place, près des stands, journée du 1er.
Agenouillée sur le sol, la tête baissée, tu implores les cieux que l'on vienne vous aider. Mais en vain. Tu relèves les yeux et restes figée face à la scène qui est en train de se dérouler. Plusieurs Olympiens sont autour de toi, sur la grande place. Les Jackals font leurs chois et toi tu les maudis. Tu sens tout à coup un bras venir empoigné ta chevelure de feu. « Lâchez-moi ! » Tu hurles, tu grimaces et tentes de te débattre en envoyant des coups. Mais ton espoir est mince, voir inexistant. Alors lorsqu'on te lâche, tu t'écroules au sol ayant pour vision deux pieds devant toi maculés de sang séchés mais aussi de sang neuf. Tu comprends rapidement que tu es face à un Jackals.

survit depuis le : 28/09/2016

prison - premier novembre.
Désorientée, elle reprend difficilement conscience alertée par un grincement de porte qu’elle ne connait que trop bien. Les souvenirs pour le moins troubles, elle peine à se remémorer les derniers instants à l’infirmerie la nuit dernière. Un mal lancinant lui vrille la tête comme unique rappel de cette fin de soirée… morbide. Ses premières pensées vont à Willa, sa sœur, et tandis qu’elle s’agite une forte douleur lui taraude l’abdomen. Elle lâche une plainte presque indistincte. Machinalement, elle soulève sa blouse, en déduit rapidement, vu les hématomes apparents, qu’on a certainement dû s’amuser avec sa carcasse inconsciente la veille. Elle frémit à cette idée, ne sachant pas s’il est préférable d’avoir complètement zappé cet évènement ou non. Lorsqu’elle porte enfin son attention sur les alentours familiers, elle perçoit très nettement la silhouette de Nathan, attaché dans une posture pour le moins délicate, et s’étonne de sa propre " relative " liberté, si on en oublie la cellule dans laquelle elle se trouve. « Nathan ? Qu’est-ce qu’il s’est passé hier soir ? » lâche-t-elle sur un ton à peine audible. Elle tressaille tandis que la pensée d’un massacre s’immisce en elle. Et si, ils sont tous morts ? Elle n’a pas le temps de s’y attarder plus longtemps, ni même d’obtenir une réponse de la part de son voisin de cellule, que des pas retentissent. Elle se relève avec difficulté, sur le qui-vive, pas vraiment prête à encaisser la présence d’un jackal.

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Invité

Nuit du 31, près des stands :

Marisa n’a pas quitté les deux filles (Ree et Mina() du regard quand elle s’est approchée d’un autre otage. Un gamin tout juste sorti de l’enfance. Il a couiné quand elle l’a attrapé pour lui redresser la tête et qu’elle a promené le canon du flingue le long de sa tempe. Un sourire satisfait éclot finalement et mange ses lèvres tandis que Mina abdique. « Tu peux la remercier, elle susurre à l’oreille du garçon tandis qu’elle le relâche. Ta vie vaut plus que la sienne à ses yeux. » Elle désigne successivement le cadavre de la fille, puis Mina.

Grande place, près des stands, journée du 1er :
Vautrée dans le fauteuil, Marisa caresse lentement les cheveux fins de l’enfant assise sur ses genoux. Presque lasse, elle observe d’un œil morne la rangée d’Olympiens brisés et fatigués. C’est Gabe qui se charge de rendre le verdict la plupart du temps, et les quelques Jackals qui restent s’exécutent. Marisa, elle, contemple amoureusement ce frère qui sait faire son bonheur et la combler. Finalement, on traine un nouveau gars (Nathan), moribond, mais vivant. Marisa sent la gamine s’agiter sur ses genoux, mais une vive pression sur le bras la calme aussitôt. « Le héro d’Olympia...!, elle déclame à haute voix, déclenchant les rires gras des siens. Il parait que c’est toi qui a buté tous mes gars, près de ton repère ? C’est ce qu’on raconte, en tout cas… et toi, Rosaline. Tu veux bien raconter à tout le monde ce que tu m’as dit ? le ton se fait plus doux et maternel quand elle parle à la gamine. Tu veux bien dire à tous que Papa est un menteur ? C’est pas bien, de mentir, hein ? Et qu’est-ce qu’on fait aux menteurs, on les punit… ». Elle se redresse, impériale, et capte le regard du gars agenouillé devant elle. Elle espère. Oh, elle espère qu’il ne résistera pas. Et qu’elle pourra s’amuser un peu avec lui.

» mini intrigue #1 : jackals
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