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 Un air de déjà vu | Billie [HOT]

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MessageSujet: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyJeu 8 Déc - 14:59


Il vivait ici depuis un mois, c’était ainsi. Cela ne le dérangeait absolument pas. Il avait compris avec le temps qu’il fallait s’intégrer pour survivre. Lui qui était contre les groupes, maintenant il y était pleinement. Un mois et demi qu’il était ici. Il vivait dans une petite maison de fortune faite de carton, de taule et c’était tout. C’était sommaire, mais c’était mieux que dormir dehors. Il avait appris à faire du troc et à se montrer impitoyable. Clayton vivait seul et cela avait des conséquences. Certains individus de la carrière n’avaient pas manqué de le charrier et de se montrer brusques. L’homme d’âge mûr ne s’était pas gêné pour montrer que du haut de ses cinquante-cinq ans, il s’en sortait très bien. Depuis, on lui fichait la paix, il n’irait pas dire qu’on le respectait, mais à ce stade, il s’en fichait bien. Il vivait sa vie, tout simplement. Sous le couvert de ce groupe, il faisait des connaissances et apprenait le sens des alliances. Il pensait à des gens qu’il avait croisés avant d’être ici, des gens qu’il avait compris, étaient dans d’autres groupes. Il ne savait pas ce qui se passerait quand il les croiserait, il s’en fichait, d’une certaine manière. Clayton rentrait d’une période de chasse et se glissa dans sa tente. Il broncha à peine en voyant une gamine affalée sur sa couverture de fortune qui lisait. « Je t’ai déjà dit de ne pas rester là. » Il ne savait pas pourquoi, certains individus particulièrement jeunes s’attachaient à lui.

Lui l’homme si bourru qui grognait. Clayton s’assit dans son logement de fortune, ouvrit son sac et regarda ses dernières provisions. Il avait même réussi à attraper un écureuil mangeable. Il sentit la jeune fille bouger derrière lui. Elle lui rappelait Immy, mais en différente et nettement plus jeune. Il avait appris à se méfier des jeunes gens et encore plus des filles qu’il trouvait parfois trop manipulatrices. Cette fille haute comme trois pommes avait tenté de le charmer avant qu’il ne dévoile son subterfuge et l’humilie. Depuis, elle se contentait de venir lire ici et de ne rien dire. Il ne savait pas ce qu’elle fuyait, mais de toute manière il n’y avait rien à voler ici sauf sa couverture et elle ne s’y risquait pas. Clayton était fatigué, mais avait dans l’idée d’aller au marché. Peut-être pourrait troquer certaines affaires qu’il avait trouvées contre d’autres choses, au marché. Il comptait garder l’écureuil pour lui. L’homme se redressa. « Dégage de chez moi. » Et sur ses mots forts sympathiques, il sortit de son logement de fortune. C’était plus une manière de dire au revoir, qu’une réelle méchanceté.

Le marché était à côté et il s’y glissa tout naturellement, très calmement. Il parcourut les rares étals présents malgré qu’on ne fût pas le premier lundi du mois. Il pouvait sentir l’odeur de la nourriture du restaurant de fortune non loin. L’homme s’approcha d’un vendeur et exposa ses trouvailles. Des produits d’hygiène féminine, des produits de soins et bien encore. A la base, Clayton laissait les produits d’hygiène féminine, mais il s’était rendu compte de leur valeur ici. Les femmes continuaient d’être femmes, alors il y avait de la demande et parfois, quand il en trouvait, il apportait l’offre. Les négociations durèrent un moment avec l’acheteur qui selon Clayton, voulait le rouler dans la farine. Finalement, le motard ne vendit pas tout, mais obtint une boîte de haricots rouges et garda le reste. Il délaissa le vendeur contrarié et se mit à marcher entre les étals. Chacun avait ses humeurs et troquait quand il voulait. Clayton savait à qui s’adresser quand il n’arrivait pas à échanger telle ou telle marchandise. Dans ses pensées, le motard percuta quelqu’un. Automatiquement, sa main retint la silhouette. « Regarde où tu vas. » Il grogna ses mots. Il restait bourru et franchement peu sympathique. Pourtant, quand son regard clair croisa un autre regard clair, il se figea.

Il connaissait ce regard. Il ne l’avait plus vue depuis longtemps et pourtant, il la reconnut aussitôt. Billie, elle l’avait laissé quand il avait tenté de le réconforter, lui avait dit à bientôt, mais jamais ils ne s’étaient croisés. Il l’avait crue morte et l’avait acceptée, même si pour une raison étrange, cela l’avait peiné. L’homme retira sa main de l’épaule de la jeune femme. « Billie. » Un salut à sa manière. II ne bougeait pas, sans voix. Il se sentait gauche, maladroit et pourtant il y avait ce désir, ce désir qu’il avait toujours ressenti, dès le premier instant avec elle. Clayton avait changé, semblait en meilleure forme et moins en rogne. Il buvait toujours autant, mais dormait mieux. Il se méfiait des autres, c’était un loup solitaire qui mordait. « Que fais-tu ici ? » Une simple question car il ne savait pas quoi dire d’autre tant il était surpris. Que faisait-elle ici, cette belle femme ? Oui il était vraiment sans voix et timide. Même si sa timidité était de plus en plus repoussée par son désir. Il avait envie de cette femme.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyLun 12 Déc - 15:38


un air de déjà vu
clayton & billie

well, i followed you home tonight in shadows, hidin' in silence watching you walk inside. radiance swallowed in light but i know, it ain't right. but for now... it's all i've got.

Elle déteste se balader dans la Carrière sans but précis. En fait, elle n’y descend pas très souvent, trouvant les lieux trop hostiles, craignant de tomber sur des personnages peu recommandables et avec qui elle ne manquerait pas d’engager un combat acharné. Verbal ou physique. Elle sait également qu’Aaren Diggs, le roi de ce bas lieu, n’apprécie guère ses va-et-vient. Non pas qu’elle se soucie de ce que ce vieux chien pense. Depuis halloween et les problèmes à Olympia, elle préfère tout simplement éviter de le croiser. En revanche, elle persiste à essayer de communique avec son fils, le jeune Archer, seul membre de la famille pour qui son cœur bat un peu. Le jeune homme demeure introuvable, même au chenil, son refuge. Elle ne s’attendait pas réellement à le trouver. Espérait simplement qu’il daignerait la voir, lui parler. Même pour l’insulter. C’était toujours ça. Rien. Le garçon reste introuvable et elle fini par abandonner, vaincue. Et la voilà qui déambule sans but dans les bas fonds de la carrière, pénètre dans leur marché, se fait héler pour des échanges. Elle n’a rien à donner. Et de toute façon, il n’y a rien dont elle a besoin. Elle erre seule, âme en peine, âme torturée, le corps endoloris, les sens endormis. Elle manque de sommeil, ne parvient plus à se reposer comme avant. Elle se pose mille questions, se laisse à nouveau envahir par ses cauchemars, spectres maudits du passé. Rien ne parvient à la ramener sur terre. Personne ne sait. Et c’est mieux comme ça. Recroquevillée dans son cocon de solitude, elle se ferme, ne laisse personne voir. Fière, forte, toujours droite. Fragile, au bord du gouffre, en équilibre précaire. Illusion bien rôdée, elle trompe son monde. Jusqu’à ce que sa bulle explose.

Elle pense trop fort, ne fait plus attention à rien. Percutée de plein fouet, elle perd l’équilibre, se retient de toutes ses forces à cette main tendue qui se pose sur son épaule. Déjà prête à incendier le responsable, elle ouvre la bouche. Et la referme aussitôt sans qu’aucun son n’en sorte. Elle reste bouche bée, son regard à moitié éteint plongé dans le sien. Des yeux qui la transperce, qui voit au-delà de son apparence de simple mortel. Elle déteste ça. Percée à jour, vulnérable, il retire sa main, l’autorise à respirer de nouveau, à se remettre les idées en place. « Je vis ici ! » Sur la défensive, elle arque un sourcil. C’est à elle de poser cette question. Il est sur son territoire. Enfin pas vraiment, la carrière ce n’est pas chez elle et ça ne le sera jamais. « Enfin pas ici. Dans la mine. » Phrase peu constructive, à croire qu’elle avait perdu l’usage de la parole. Troublée par son regard et sa présence, elle essaie de se reprendre, se passe une main nerveuse dans ses longs cheveux emmêlés. Elle ne lui retourne pas la question. Inutile. Elle a compris, elle sait que personne ne se balade impunément dans le coin. S’il est ici c’est qu’il y vit désormais et cette information la trouble. « Depuis quand es-tu habitant de la Carrière ? » Un poil trop suspicieuse, une voix un peu trop autoritaire, c’est la Billie de la Mine qui transpire dans ses mots. Pas celle qu’il a croisé au hasard dans la forêt quelques temps plus tôt. Rien à voir.

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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyMer 14 Déc - 16:14

Clayton ne s’était pas attendu à revoir Billie de sitôt, mais cela le rendait étrangement de bonne humeur. Leur première rencontre avait été particulière, mais en ce moment, il avait l’impression de gêner. Il n’était pas vraiment flatté par son attitude, mais décida de rester silencieux. Il n’avait pas envie de la brusquer. Clay ne savait même pas ce qu’il avait envie quand il voyait la brunette. Quand elle affirma vivre ici, il ne s’étonna même pas. Par contre, elle était sacrément sur la défensive. Il avait pensé que la situation allait entre eux. Visiblement il s’était lourdement trompé. Ils étaient de vulgaires inconnus qui s’apprivoisaient à peine. Il n’appréciait pas son attitude alors que la dernière fois ils s’étaient quittés en bon terme. Il ne l’avait jamais vue dans la carrière, son interrogation dut se voir car elle expliqua qu’elle vivait dans la mine. Il la toisa différemment. La mine était un peu comme un Eldorado, pas grand monde n’y accédait. On racontait bien des choses sur ce lieu non loin de la carrière. « Je vois, tu es importante. » Aucune accusation, juste des faits. Il la regarda, capable lui aussi d’être comme elle, sur la défensive, même si Clay était plus dans l’attaque. Il ne la dorlotait pas, ne prenait pas des pincettes. Cette femme semblait profondément instable même si elle le fascinait, maudite soit-elle.

Il la regarda toucher ses cheveux. Il pourrait se contenter de se taire, d’en rester là, de la contempler durant des heures. Mais Billie brisa la magie. L’homme la regarda avec un calme évident, même si son ton suspicieux commençait à le gonfler. Il détestait les gens autoritaires. Ce n’était pas la femme de la forêt, c’était une emmerdeuse et il ne tolérait pas les emmerdeuses. « Je ne sais pas. » Il était décidé à l’emmerder car elle réveillait des choses en lui. « Et toi ? » Demanda-t-il avec un naturel feint. Il continuait de la titiller, de voir ses limites. Clayton fit un pas en avant et plongea son regard clair dans le sien. Il reconnaissait les yeux de la femme, son regard qui en disait long, le même que le sien. Il l’avait vue pleurer pour une raison qu’il ne comprenait pas encore aujourd’hui et ensuite, elle avait fui. Normal, on ne se montrait pas vulnérable avec n’importe qui. « J’ai du chocolat. » Qu’essayait-il de faire ? De la charmer, de la détourner de sa méfiance ? Oui clairement. Il avait visiblement affaire à une emmerdeuse, mais Clayton restait encore calme. Mais si elle le poussait à bout, il risquait de montrer les crocs. Le brun se trouvait suffisamment sympathique, ce serait donc à elle d’éviter de le brusquer inutilement. L’homme sortit une toute petite plaque de chocolat. Quand il l’avait vue, il n’avait pas manqué de négocier. C’était du chocolat au lait et très peu, mais quand il l’avait vue, il avait pensé à Billie.

Clay s’en prit un carré et tendit la plaque à la brune. Elle était suffisamment envoûtante pour qu’il tente d’oublier le ton avec lequel elle lui parlait. « Tu sembles nerveuse. » Il croqua dans son chocolat tout en la détaillant sans se gêner. Il se permettait une certaine proximité avec elle. Soit elle acceptait, soit elle se rebellerait, il se demandait bien ce qu’elle allait choisir. Il ne savait pas ce qu’il voulait réellement. Il s’en fichait des gens autour d’eux, des bruits, des odeurs. Il n’y avait qu’elle et l’envie sauvage de goûter ses lèvres. Comptait-il sincèrement l’amadouer avec du chocolat périmé ? Tout à fait. Néanmoins, Clayton n’était pas le genre d’homme qui se laissait marcher sur la tête et si elle se mettait à le faire, il ne se gênerait pas pour la remettre à sa place.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyVen 16 Déc - 14:49


un air de déjà vu
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well, i followed you home tonight in shadows, hidin' in silence watching you walk inside. radiance swallowed in light but i know, it ain't right. but for now... it's all i've got.

Clairement sur la défensive, pas détendue pour un sous elle le détaille du regard sans trop savoir ce qu’elle cherche. Suspicieuse, les derniers événements en date l’ont amené à tout remettre en question, la rende paranoïaque au possible. Elle n’a jamais eu une grande confiance envers les autres. Aujourd’hui, cette confiance a presque complètement disparu. Ils s’étaient rencontré quasi jour pour jour un mois plus tôt. Elle s’était montrée vulnérable, avait percé sa carapace sans honte. Désormais, sa coquille de protection s’était renouvelée, elle ne baisserait plus la garde, même si sa présence dans la Carrière lui donnait une raison de lui faire confiance. Elle ne peut pas. Son ton cassant, son regard profond, perturbant, ne lui donne aucune raison d’être cette fragile chose qu’il a rencontré par le passé. Elle fronce les sourcils, croise les bras, le toise sans rien répondre. Voilà pourquoi elle déteste bavarder avec les gens de la carrière. Elle se sent agressée, prise au piège. Araignée géante dans une toile, reine des abeilles dans sa ruche, elle n’a pas honte de qui elle est, ni du peu de pouvoir qu’elle détient. Elle n’a pas à se justifier, sait d’où elle vient. « J’ai mené ma barque. » La tête haute, obligée de donner une réponse, de prouver qui elle est. Fierté maladive, besoin de reconnaissance, de se sentir utile. Elle n’a pas de compte à rendre, surtout pas à lui.

Étrangement mal à l’aise, le ventre tordu par une sensation presque oubliée, elle se mordille la lèvre inférieure, pur réflexe. Elle ne sent pas à l’aise, trop exposée aux regards interrogateurs, aux colporteurs de rumeurs. Le marché grouille de vie. Trop de monde, elle se sent toute petite, oppressée. Sa respiration s’accélère sans qu’elle ne puisse la contrôler, son cœur s’emballe. Elle entend la voix de Clayton, vague, lointaine. Elle essaie de se concentrer sur lui, ses traits, son regard perçant, sa main qui lui tend une plaquette de chocolat. Son visage se détend, un fin sourire s’y dessine, reflet d’une reconnaissance non dissimulée. Elle accepte, casse un carré avant de lui rendre. « Merci. » Apaisée pour un bref instant, elle se concentre sur la sensation du chocolat dans sa bouche, grimace en reconnaissant le goût trop familier qui l’envahit. Le chocolat périmé elle en l’habitude, malheureusement. Ca n’en demeure pas moins mauvais. Et ce n’est pas ce qu’il y a de pire. « On s’habitue à tout, même au chocolat périmé ! » Une plaisanterie qu’elle veut amusante, tentative désespérée de détendre l’atmosphère. Il n’est pas dupe, la détaille, la gêne presque. Elle détourne le regard, gêné par son regard inquisiteur. Personne ne la regarde plus comme ça. Sauf Noah. Mais c’était bel et bien terminé. A nouveau percé à jour, comme si il pouvait lire dans ses pensées, elle relève la tête. « Je ne suis pas vraiment à l’aise dans une foule. » Vérité qui la dévoile un peu plus, montre son mal être, pointe ses problèmes. Elle n’est pas en état de crise. Pas encore. Plus que la foule, c’est la proximité de Clayton qui la trouble, cette façon qu’il a de la regarder, de lui parler. Cette sensation étrange qu’il la connait déjà par cœur.

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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyJeu 22 Déc - 18:50

Elle avait du caractère la Billie, mais il l’avait déjà deviné. Quand on voyait son regard, sa posture du corps, c’était une femme de caractère. Ce n’était pas le genre de femme qui s’écrasait. Il la vit croiser les bras et lui affirmer fièrement qu’elle avait mené sa barque. Au lieu d’être agacé, comme d’habitude, Clayton se montra étrangement fier et la regarda. Elle était terriblement combattive, comme prête à le mordre. Etrangement, il ne serait pas contre l’idée de se faire mordre par elle. Il sut comment la détendre et sortit du chocolat périmé de sa poche. Clayton n’était pas sûr de ce qu’il voyait, mais il était quasi sûr qu’il avait vu sa respiration s’accélérer. Il l’avait vue se mordiller la lèvre inférieure et lui avait trouvé quelque chose de mignon. Pas sûr qu’elle apprécierait s’il lui sortait ce compliment. Alors il garda le silence, muet comme une carpe. Il la vit sourire quand il lui tendit le chocolat et se dit que c’était un bon geste. Il la découvrait à peine, mais des petites choses semblaient la détendre rapidement. Il hocha la tête quand elle le remercia et l’atmosphère semblait se détendre, du moins dans le cas de Clayton. C’était vrai que le chocolat périmé avait vite fait de les détendre. Un sourire traversa son visage quand Billie parla. Il avait encore un sourire rouillé de la personne qui n’avait plus l’habitude d’en faire. « Je ne te le fais pas dire. »

Il rangea la plaque qu’elle lui avait rendu. Il la détaillait intensément et se demanda s’il la gênait quand il la vit détourner le regard. Peut-être ne devrait-il pas la fixer ainsi, mais cela avait été vraiment plus fort que lui. Il se demandait quand elle allait disparaître de son champ de vision. On aurait dit un immense prédateur prêt à fuir et cela fascinait Clayton. Cette femme lui plaisait, clairement. Elle était comme lui, il n’en doutait absolument pas. Ce qu’elle dégageait était tout simplement fascinant. Malgré tout, l’homme avait ses limites et risquait bien de se lasser de Billie si rien ne pimentait la chose. Quand elle avoua ne pas être à l’aise dans la foule, il la détailla comme s’il la découvrait. Elle semblait si forte et pourtant, elle dégageait une sensibilité évidente. « Marchons. » Il n’osait imaginer ce que cela lui avait coûté d’avouer sa faiblesse. Si elle était comme lui, ce qu’il avait l’impression, avouer une faiblesse n’était pas facile. Il se demandait bien où ils pourraient aller, mais il s’en fichait, se contentant de marcher l’air de rien et lui jeta un regard par-dessus son épaule. Il se demanda si elle allait le suivre où se rebiffer. Cette femme était si imprévisible que Clayton n’allait pas se risquer à se reposer sur ses acquis, bien au contraire. Il se retenait de sourire, clairement. Le visage sérieux, il avait l’air du gars prêt à vous donner un coup dans la tronche.

Les gens évitaient son regard et pour ceux qui se sentaient d’humeur intrépides, ils s’amusaient à le défier du regard pour voir comment il allait réagir. Clayton ne s’amusa même pas à cela avec la jeunesse et tourna la tête vers Billie. « On sort ? » Peut-être que parler dehors serait mieux. Il n’avait pas envie de l’inviter dans sa tente miteuse et elle avait dit ne pas supporter la foule. Alors ils pouvaient s’isoler. Le regard de Clay se posa un instant sur les lèvres de la brune. Il avait bien envie d’y goûter. Il leva son regard clair sur elle et se demanda si elle voyait son envie, son désir furieux et sauvage. Il n’était pas ce genre de gentil gars qui s’aplatissait comme une crêpe. Non plutôt le genre de bad boy qui vendait du rêve et du danger. Quoi qu’on puisse bien dire qu’il s’était calmé depuis l’apocalypse. Déjà qu’il ne draguait pas des masses avant les femmes, mais alors là, non merci. C’était une source d’emmerdes non négligeable qu’il supportait difficilement. Clayton avait bien envie de lui proposer un verre. « Je dois aller chercher un truc avant. » Il se dirigea vers son habitation miteuse. Ses bottes de biker claquaient au sol. Il s’approcha de sa cabane de fortune, se glissa dedans et attrapa une bouteille miteuse à moitié pleine qu’il glissa dans son sac. Il ressortit. « En route. » Et tant pis si elle refusait de boire un verre avec lui. Il en boirait très bien seul.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptySam 24 Déc - 12:39


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well, i followed you home tonight in shadows, hidin' in silence watching you walk inside. radiance swallowed in light but i know, it ain't right. but for now... it's all i've got.

Elle ne se laissait jamais troublé de la sorte. La tête sur les épaules, ses rêves balayaient d’un revers de la main, Billie sait que la vie n’a rien d’un conte de fées. Elle a laissé ses illusions derrière elle, ne se laisse plus amadouer par de douces paroles et un regard de feu. Elle ne peut plus. Fragilisée, mortellement touchée en plein cœur, elle laisse le froid l’envahir. Elle ne sait pas ce qui la pousse à lui parler, à être un peu plus elle-même. Peut-être la fatigue a-t-elle finalement raison d’elle. Peut-être a-t-elle décidé de cesser le combat. Poussée par une entité invisible à baisser la garde, elle ouvre les yeux sur le monde, croise son regard clair et perçant, se sent frissonner. L’apocalypse n’a finalement rien changé à sa nature de femme. Logique. Elle a toujours les mêmes besoins, les mêmes envies pressantes. Elle a appris à les ignorer, à les refouler. Aujourd’hui pourtant, elle ne veut plus de ces barrières, de ces freins qu’elle s’impose. Elle veut fondre devant ce sourire, se perdre dans son regard, se réchauffer dans ses bras. Elle veut vivre et ne plus survivre. Elle veut exister, sentir quelque chose, n’importe quoi. Ne plus marcher sans but, ne plus laisser la mort la frôler sans raison. Elle sent son cœur battre presque pour la première fois, l’entend distinctement dans sa poitrine. Mélange d’excitation et de peur. Elle le suit, avec un décalage certain d’une bonne minute. Assez de temps pour que son esprit divague. Elle le suit en silence, en ignorant les regards pesant sur elle. Oh elle déteste la Carrière ! Elle prie secrètement pour que la Mine soit viable à nouveau très prochainement. Elle ne supporte plus de vivre comme une paria, petite princesse déchue de son nid douillet. Pourtant, elle a l’habitude des nuits froides, du sol dur et des conditions difficiles. C’est tout ce qu’elle a toujours connu. Mais ici, à la Carrière, elle se sent menacée. « Allons-y. J’étouffe. » Elle ne supporte plus cet environnement malsain, ces regards désapprobateurs et cette tension permanente. Tôt ou tard, les choses allaient mal tourner. Un pressentiment. Et avec la fin du monde qui nous pend au nez, autant s’amuser un peu. Vivre.

Elle s’arrête à bonne distance, acquiesce d’un signe de tête et attends qu’il émerge de sous son taudis. Encore une fois elle maltraite ses lèvres de ses dents, le regard valsant à gauche et à droite. Elle comprend le désir des gens vivant ici de s’élever vers la Mine. Et elle comprend aussi qu’Anita refuse l’entrée. Leur petit paradis pouvait virer au cauchemar à tout moment. Et c’était sans doute d’autant plus vrai aujourd’hui. Pas le temps de s’attarder, de préparer un plan ou un beau discours pour Anita. Clayton ressort et elle arque un sourcil, à la recherche de ce qu’il a pu récupérer. Ils s’en vont, laisse la Mine et la Carrière derrière. Elle ne rend pas le salut qu’un chef de zone lui offre, n’a pas envie de jouer à ce jeu minable. Enfin, la foule est loin, les habitations un souvenir douloureux. Les portes sous les yeux, elle respire un peu mieux. « Je préfère quitter complètement cet endroit si ça te va ? » Elle connait les environs par cœur, sait qu’il n’y a pas grand-chose à risquer. Les quelques morts qui subsistent ici ne sont pas une menace sérieuse. Elle est certaine que les éclaireurs n’ont remarqué aucune activité suspecte autour du camp. La mine n’est plus l’endroit stratégique qu’elle était autrefois. Tout fout le camp. Alors elle décide de lâcher prise, de ne plus penser. Il est temps de vivre.

Elle l'entraine hors du camp, ne suit plus mais devance d'un pas assuré. Elle laisse derrière de mauvais souvenirs, un environnement qu'elle se surprend à détester. Besoin d'isolement, besoin pressant d'être une femme. « Alors, qu’est-ce que tu as récupéré de si précieux ? »

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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyLun 2 Jan - 11:41

Billie avait toujours l’air d’étouffer, de vouloir courir. Clayton comprenait ce sentiment. Le monde d’avant avait souvent provoqué cette envie de fuir au plus vite. Aujourd’hui c’était différent, il était un peu dans son élément. Elle avait avoué étouffer et le brun la mena vers son habitation de fortune avec l’idée d’arrêter d’étouffer bientôt. Cette femme lui donnait le vertige et réveillait de vieux instincts presque morts. L’homme attrapa sa bouteille entamée, la glissa dans son sac loin des regards curieux et rejoignit la femme. Il vit son sourcil s’arquer et il se contenta de la fixer d’un air faussement innocent. C’était difficile de croire que c’était un homme innocent, mais avec de l’imagination, on y arrivait aisément. « Allons-y alors. » Sortir d’ici ne le dérangeait absolument pas. Il avait la nette impression de traîner avec une princesse, il sentait des regards sur eux, mais surtout sur Billie. Clayton avait toujours un problème évident avec la hiérarchie, c’était pour cela qu’il ne se renseignait pas qui était son chef. Il la/le rencontrerait peut-être bien un jour, mais il s’en fichait comme de sa première masturbation. L’homme marchait avec l’allure d’un gars plus sur une moto qu’à pieds. Les jambes légèrement arquées, les mains calleuses, on voyait clairement qu’il avait bien profité de la vie. D’une manière peut être douteuse, mais on s’en fichait bien.

Clayton regarda discrètement Billie, se demandant bien quand il lui avait suffisamment plu pour qu’elle le suive. Non car il lui plaisait, n’est-ce pas ? En tout cas clairement, elle lui plaisait. Et ce n’était pas à cause de l’apocalypse qu’il avait envie de jouer au docteur avec elle. Oh non, elle dégageait quelque chose qui l’attirait. Elle semblait un peu trop droite dans ses bottes, mais elle lui rappelait lui, d’une certaine manière. Même si clairement, on n’aurait pas dit le genre de femmes de bikers qu’il avait pu croiser un jour. Il s’en fichait de toute manière. Le brun se demandait pourquoi avant qu’ils ne sortent, un chef de zone avait salué Billie. Il devait être vraiment avec la reine des lieux. Mais cette reine-là semblait vouloir goûter au danger. L’homme ne souriait pas à cette pensée. Il n’était pas ce genre de pervers qui souriait pour rien. Ils étaient dehors et il la suivait, elle semblait connaître mieux la zone que lui. Clayton la regarda alors qu’elle l’interrogea sur ce qu’il avait pris. « Curieuse, hein ? » Clairement, il l’embêtait et il avait toujours aimé cela avec elle, dès leur première rencontre. Il avisa un petit coin isolé, encadré de pierres massives et où reposait un tronc d’arbre mort. « Asseyons-nous là. » La vue était dégagée, ils pourraient se défendre au cas où des rôdeurs se pointaient.

L’homme s’assit calmement, déposa sa hache à ses côtés pour être à l’aise. Il déposa son sac et en sortit sa bouteille bien entamée. Il la déboucha et celle-ci produisit un bruit qu’il adorait. « Ce sont toujours les meilleures qui gémissent ainsi. » Il renifla le goulot et tendit la bouteille en premier à Billie. Il savait être gentleman quand il le voulait. « Je l’ai trouvé lors d’un petit raid. Elle était bien seule. Le crétin qui l’a laissé devait être préoccupé par la bouffe. » Une connerie selon lui, mais il ne le précisa pas. Clayton faisait toujours en sorte de bien boire avant de dormir, une habitude qu’il avait acquise depuis l’apocalypse comme pour défier la faucheuse. Le pire, il était toujours en vie après tout ce temps. Alors sa formule marchait bien et il emmerdait le reste des vivants. L’homme n’avait pas parlé de joli discours pour embobiner Billie, il n’était pas bavard. Enfumer les gens sous des paroles douteuses, très peu pour lui sincèrement. Il préférait les silences, cela dévoilait bien plus les gens. Les gens avaient peur du silence. Ils se sentaient souvent obligé de le combler. Savait-on jamais ! Ne pas parler créerait peut-être la fin du monde, ah non il y était déjà.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyMar 3 Jan - 15:05


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On pourrait croire à un caprice de gamine gâtée. Enfant choyé qui ne veut pas se mélanger à la population. Rien à voir en vérité. Fille unique oui, mais élevé avec respect. La solitude lui est venue naturellement, amie bienveillante qui guide parfois ses pas. Elle a appris à se méfier des autres, à se tenir à l’écart, à observer et écouter. Pas toujours facile quand on a le sang chaud. Elle fait des efforts, tente de se contenir. Pas le choix. Par les temps qui courent, elle préfère tenir sa langue, serrer les poings et attendre. Patiente, elle sait que tôt ou tard son attente prendra fin et sera récompensé. Elle le suit en silence, l’observe du coin de l’œil. Elle ne sait pas vraiment ce qui la pousse à le suivre sans poser de questions, sans même réfléchir vraiment. Certain parle d’instinct, d’autre de cœur. Elle ne sait pas. Il y a bien cette petite voix qui lui dit qu’elle a raison, cet instinct qu’elle pensait perdu. Elle passe son chemin, accélère sans s’en rendre compte, trop pressée de laisser le complexe de la mine derrière elle. Et toujours ces pairs d’yeux suspicieux qui les regarde passer. Elle ne veut plus y penser, ne peut pas constamment regarder par-dessus son épaule. Fatiguée de tout, elle veut seulement oublier. Mais le peut-on vraiment ? Elle en doute sérieusement. Rester à la Mine après le décès de son père avait peut-être été une erreur. Une erreur qu’elle commençait à payer. Note trop salée à son goût. Elle ne visualise plus son futur, n’est même pas certaine de survivre à cette journée. Plus sûre de rien, elle avance à l’aveugle et décide qu’il est peut-être temps de vivre. Plus de règles à suivre, plus de bien ni de mal. Plus rien.

Elle arque un sourcil sans rien répondre. Curieuse de nature, gamine qui veut toujours tout savoir, soif d’apprendre, soif de connaître. Elle avait mis sa curiosité de côté avec l’armée. Pas le temps de poser des questions. Elle avance, parfois à l’aveugle, toujours sans connaitre toute l’équation. Elle lui offre un petit bout de confiance sans pour autant la lui donner entièrement. Personne ne l’a plus. Elle l’observe s’asseoir, fait le tour des lieux de son regard aiguisé. Elle écoute sans rien n’entendre d’autre que le vent et la bouteille qu’il débouche, qui capte son attention. L’endroit est idéal. Un poste parfait pour voir l’ennemi arriver. Un endroit trop à découvert aussi, parfait pour une embuscade. Elle s’agite, pose la main sur son couteau coincé dans sa ceinture. Réflexe. Elle laisse un sourire déformer délicieusement son visage, croise les bras, n’accepte pas son offre. « Tu crois vraiment que je vais boire sans savoir si c’est sans danger ? » Prudence, paranoïa, appelez ça comme vous voulez. Elle avait encore un peu de bon sens ! Confiante oui, mais pas folle. Elle le regarde boire une gorgée, attends quelques secondes avant d’accepter finalement son offre et de boire à son tour. Le liquide ambré, chaud, la fait grimacer. Elle en a perdu l’habitude. « Pas mauvais. Mais bon, rien à voir avec le moonshine qu’on fabriquait ici. » Elle ne cherche pas à étaler sa science ou à l’impressionner. Elle se dévoile l’air de rien, se confie. Elle regrette le temps passé où elle piquait des pots de moonshine, se cachait derrière la grange pour en boire et s’amuser. Nostalgique, une étincelle d’espoir illumine ses yeux. « Je donnerais cher pour en trouver encore rien qu’un pot. » Mission impossible. Elle est certaine qu’il n’en reste plus. Tout a déjà été pillé mille fois. Bientôt, cette région ne sera qu’un désert perdu. Un désert de cadavres ambulant. Mais pour l’instant elle respire et elle s’assoit enfin près de lui, baissant sa garde, acceptant de n’être rien qu’une femme. Elle expire bruyamment, fatiguée de toujours réfléchir. Elle savoure ce silence qui, pour d'autre, serait gênant. Elle l'apprécie, lui trouve quelque chose de reposant, de sécurisant. Peut-être parce que Clayton possède ce quelque chose qui la rassure. Comme un être miroir, elle parvient à s'ouvrir, à être un peu plus naturelle. Tandis qu'elle lui redonne la bouteille, leurs mains se touchent. Électricité dans l'air, frisson de bien être.


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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyMer 11 Jan - 10:49


Elle était méfiante, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Prête à courir dès que le danger se montrerait. Oui il la voyait courir et non pas se battre. Elle avait une allure de guerrière, mais tout de même. Peut-être que Clayton réagirait différemment s’ils se battaient à mains nues, mais là c’était tout autre chose.  Alors qu’il tendit la bouteille, il la vit sourire et se dit qu’il avait merdé, mais il ne trouva pas où. Clay comprit dès qu’elle affirma qu’elle ne boirait pas sans savoir si c’était sans danger, bien évidemment. Il aurait dû s’en douter. Il ne sut pas pourquoi, mais cela l’agaça profondément. Malgré tout, il but une longue rasade de son alcool et s’essuya la bouche. Il avait autre chose à faire que droguer une femme pour la violer, mais il ne le précisa pas. Lui aussi aurait été aussi méfiant et aurait trouvé un moyen de tester l’alcool avant de boire. On ne se refaisait pas, on était méfiant ou on ne l’était pas, tout simplement. Il la regarda boire, grimacer et un léger sourire flotta sur sa bouche tordue. Il était franchement amusé même s’il ne le dit pas. Il se contenta de fixer le sol sec et d’écouter les bruits dans l’air. Il était d’un calme olympien même si la rage bouillonnait toujours en surface. Il ne faisait rien pour la faire parler, se livrer ou encore avoir confiance. Il se contentait d’être lui-même sans réfléchir plus loin. Elle n’aurait pas de surprise ainsi.

Elle voyait réellement qui il était au fond de lui ainsi. Clayton la regarda d’un œil neuf quand elle parla de sa moonshine. Il ne s’y attendait pas à celle-là tiens ! « Tu en fabriquais ? » Il ne s’y attendait pas, vous parlez d’une surprise ! Il en restait quelque peu sans voix. Cela était terriblement amusant au fond de savoir qu’elle avait fabriqué de l’alcool de contrebande. Elle n’avait vraiment pas la gueule de l’emploi même s’il ignorait dans quel genre d’emploi elle pourrait bien pu être. Mystère et boule de gomme à dire vrai. Cela ne l’intéressait même pas. Il n’y avait plus vraiment de boulot aujourd’hui, plutôt des tâches que tout le monde effectuait, voilà tout. « Elles ont toutes été volées ? » Forcément, Clayton avait été le genre de gars qui avait cherché l’alcool avant la bouffe. Il pouvait tenir des jours sans manger, mais sans alcool ? Cela le rendrait vraiment ronchon. Il l’écouta expirer et se demanda ce qui se passait, mais là encore il ne formula rien. Clayton la laissait clairement venir à son rythme, il était patient. Il attendait une chose précise d’elle, sans pour autant le formuler à voix haute. Elle lui rendit sa bouteille et leurs mains se touchèrent. Le brun croisa le regard de la jolie femme. S’il l’embrassait maintenant, il n’était pas sûr qu’elle le prendrait bien.

Il décida de ne pas tenter le diable et reprit une gorgée d’alcool. L’alcool ne le faisait plus grimacer, réchauffait sa vieille âme. Il l’avait bien vue toucher son couteau, au tout début, elle ne devait pas apprécier ce lieu, mais il n’avait pas mieux. Il se massa la nuque et lui tendit la bouteille. Son regard se posait délibérément sur les lèvres de Billy. Il avait envie de les goûter, de les mordre. Depuis le premier jour qu’il l’avait croisée, elle le fascinait. Elle exerçait un pouvoir étrange sur lui alors qu’il n’avait rien demandé. Clayton appréciait moyennement de sentir une femme avoir autant d’emprise sur lui alors qu’ils n’avaient même pas couché ensemble. Il se faisait ses réflexions, se murant dans son silence habituel. Il n’avait pas envie de passer pour un goujat et de l’embrasser facilement. Il avait envie d’attendre, même si cela devait être l’affaire de trente secondes d’attente ou une minute, il s’en fichait. Peut-être attendait-il un signe de sa part, une invitation. La situation pouvait être considérée comme cocasse dans ce monde où on vivait au jour le jour et où on risquait de mourir demain. Clayton se souciait encore de ne pas paraître pour un gros con. Mais ce n’était que pour Billie, pour une autre, il n’aurait pas calculé. Clayton ne se sentait pas amoureux, juste très attiré par cette femme.

La timidité ne l’étouffait pas encore, bien au contraire. Il était d’un calme franchement olympien. Mais il se sentait étrangement gauche. Cela avait été plus facile dans les bars, les filles qui venaient, lui qui repoussait et parfois cédait. Clayton n’avait aucune stabilité pour les femmes, même si dans ce monde ci, cela changeait. Il se demanda ce qu’il avait à perdre à l’embrasser et à part se faire incendier, il ne trouva pas. Alors l’homme se décida, il lui effleura la main, doucement, comme si elle était prête à le frapper. Il remonta sa main le long de son bras, passa une mèche brune de cheveux derrière l’oreille de Billie et se lança. Ses lèvres se posèrent sur les siennes dans un effleurement qu’on aurait pu rêver. Il la testait, toujours, si elle se montrait prenante, il se lancerait.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyLun 23 Jan - 15:17


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Depuis qu’elle s’était retrouvée seule sur les routes, confrontée à la réalité, elle n’avait plus confiance en personne. On lui avait toujours dit de se méfier, de ne pas s’ouvrir complètement. Il y a toujours eu en elle un pourcentage non négligeable de méfiance. Un petit quelque chose qui l’empêche de faire confiance. Le travail en équipe, l’armée, l’avait forcé à oublier cette méfiance, à la faire taire et à l’enfermer derrière une porte blindée de son esprit. La confiance était à la base de tout durant ses années de service. Elle avait mis sa vie entre les mains d’hommes avec qui, en d’autres circonstances, elle n’aurait jamais eu aucun atome crochu. Drôle de vie. Après l’armée, après que la base ne soit tombée et que tous ses camarades l’aient abandonnée, Billie n’a plus vraiment eu le choix. Sa méfiance retrouvée, elle n’aurait plus confiance en personne. C’est la vie. Ceux trop faibles pour encore croire en l’humanité ne sont plus là pour en parler. C’est mieux comme ça. Son père était, malgré toutes ses forces, un faible. Il croyait trop en l’homme. Et Dieu avait fini par le punir en le foudroyant d’un foutu cancer à la con. Parler d’alcool, de ce bon vieux moonshine, la ramenait des années en arrière. Plongée dans des souvenirs morts, elle sourit, mélancolique, nostalgique. « Mon grand-père. » Souffle-t-elle, comme si les souvenirs enfouis dans sa mémoire allaient surgir tout à coup de derrière un arbre. « J’avais l’habitude d’en piquer en douce. Je suppose que quelqu’un a dû tout rafler depuis le temps. » Elle soupire, autorise son regard à quitter le sol pour l’étudier lui. Son visage fermé, dur. Un visage pas épargné par les années. Et des yeux qui l’observent, la mettent presque mal à l’aise. Elle y décèle trop de perspicacité, pourrait perdre tous ses moyens à force d’y plonger. Et c’est bien ce qui l’effraie. Cette capacité à perdre pieds, à se laisser aller. Vulnérable, elle n’est pas certaine de la suite, déteste ne rien contrôler. Elle laisse faire, frissonne en sentant sa main qui remonte le long de son corps. Pas insensible à ses gestes, le cœur qui bat anormalement vite, la respiration difficile, presque coupée. Elle laisse faire, ferme les yeux tandis que ses lèvres testent les siennes, y goûtent sans oser y plonger. Pleine d’une confiance imbécile, ses barrières invisibles s’écroulent sans un bruit. Elle le laisse entrer, presse ses lèvres contre les siennes, passe une main contre sa peau rêche tandis que leur baiser s'intensifie. Elle en a besoin, réclame sa chaleur, ses mains sur son corps. Elle en demande plus, accroche son regard tandis qu'elle bouge son corps pour prendre position sur les genoux de Clayton. Elle prend l'initiative de l'embrasser à nouveau. Le cerveau déconnecté, elle respire à nouveau. Les narines emplis d'un mélange d'alcool et de cigarettes. Si c'est une bêtise, elle ne s'en rendra compte qu'après. Pour l'instant, c'est un moment d'extase qu'elle n'est pas prête à lâcher.


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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyMar 7 Fév - 17:45

Il écoutait la voix de Billie, les mots qui sortaient de sa bouche. Depuis le début Clayton avait ressenti une forte attirance pour elle. Une envie sauvage de l’embrasser, de l’écouter. Il se dit que oui, depuis le temps l’alcool avait été tout raflé. Il était aussi le premier à en piquer s’il en trouvait. Pourquoi se gêner après tout ? Lui ne se gênait pas. Il décida de s’approcher d’elle et de l’embrasser. Soit elle le frapperait, soit elle accepterait. C’était franchement quitte ou double. A son étonnement, elle accepta son baiser. Mieux encore, elle y répondit. Il sentit sa main contre sa peau et un tressaillement de bien-être le traversa. Clay se sentit soudainement vivant. Comme s’il réapprenait soudainement à respirer après une longue absence, une très longue absence. Ses mains massives se posèrent sur le corps de Billy. Il la toucha sans aucune retenue, avec une envie manifeste d’explorer plus. Il ouvrit les yeux pour la voir se positionner sur ses genoux. Le baiser reprit et le mécano grogna à travers celui-ci. Ses mains empoignèrent les hanches de la femme, fermement. C’était une possessivité manifeste qui s’affichait. Plus quelque chose d’animal qu’une réelle possessivité comme on l’entendait dans un couple. Après tout ils n’étaient pas ensemble, ils étaient juste là, en ce moment, ensemble. Une de ses mains monta jusqu’à la nuque de la femme qu’il serra légèrement. Il approfondit le baiser.

Il avait bien envie de la croquer plus, de la goûter. Un simple baiser ne suffirait pas, difficile quand il avait une telle femme sur les genoux, cela rendait bien trop fou. Malgré tout, Clayton ne comptait pas aller trop vite. Il avait clairement envie de prendre son temps, mais pas trop. Un peu difficile à gérer, n’est-ce pas ? Avait-il peur de se faire surprendre ? Absolument pas, il s’en fichait complètement. Malgré le froid qui pouvait mordre le corps, il était complètement réchauffé. L’homme rompit le baiser, le souffle court, il posa son regard clair sur la femme sur ses genoux, se demandant comment ils en étaient arrivés là, mais pas le temps de trop réfléchir. Il posa ses lèvres sur le cou de Billie, humant son parfum si particulier et si féminin, son odeur de peau. Il mordilla la chair tendre, la cherchant d’une certaine manière. Clayton avait-il peur de se faire surprendre ? Absolument pas. Ils étaient éloignés du campement. Et même si quelqu’un se pointait, il chasserait vite la personne. Ses mains rugueuses savaient où toucher un corps féminin. L’homme glissa ses mains sous la veste de Billie, caressant avec douceur ses formes. Le désir vibrait en lui, grondant comme un ouragan sauvage.

Son désir devenait visible, mais il ne montrait aucune impatience. La forêt n’allait pas brûler après tout. Ils pouvaient prendre leur temps, même si une forme d’impatience commençait à apparaître chez Clayton. Sa bouche se riva sur celle de Billie, l’embrassant avec profondeur, titillant sa langue de la sienne. Avec ses mains, il la colla contre lui. Il voulait sentir la moindre courbe de son corps contre le sien.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyVen 10 Fév - 14:57


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C’était inconsidéré, mal pensé et sans aucun doute dangereux. Mais qu’est-ce que c’était bon ! Elle ne pense plus Billie, elle laisse les problèmes s’entasser loin dans un coin de sa tête, derrière une porte blindée qu’elle ferme. Plus de colère, plus d’inquiétude, plus de tristesse. Elle prend le temps de vivre, d’apprécier ces petites joies autrefois si simple. Elle ose se laisser aller, ose laisser ses instincts primaires dominer et ses sentiments éclater. Sans retenue d’aucune sorte, elle redevient une femme avec des besoins primaires, simples. Et Clayton sait visiblement comment charmer et contenter. Elle laisse ses propres mains se balader, parcourir son corps, se poser dans ses cheveux. Déjà à bout de souffle, elle ne veut pas attendre, ne peut pas. Il la torture de ses baisers, de ses caresses enivrante et elle en demande plus. Leurs regards se croisent, quelques secondes de répit, un accord taciturne, l’acceptation. Elle sent Clayton la désirer, son excitation grandissante et son membre s’exprimant sous elle. Il n’a pas l’air pressé, prend le temps de posséder chaque parcelle de son corps, fait sa bouche sienne à nouveau. A l’aveugle, ses mains trouvent le chemin de sa ceinture qu’elle entreprend de déboucler. Il rompt leur baiser, braque son regard clair dans le sien, lui ferait presque perdre tous ses moyens. Elle se mordille la lèvre tandis que ses mains finissent leur œuvre, lui dégage un passage pour la suite. Elle hésite l’espace d’une seconde. Et puis sa main droite vient caresser son membre déjà durci d’excitation. Elle ne quitte plus son visage des yeux, ne perd rien de ses réactions.

Leur petit jeu ne peut pas durer éternellement, elle ne le permet pas, ne tient plus. Chacun débarrassé de ses vêtements gênants, ils s’abandonnent au plaisir ultime. D’abord avec appréhension, Billie n’a pas été aussi intime avec un homme depuis longtemps. Et puis le plaisir remplace toute forme de peur. Elle se laisse aller, s’offre toute entière, lui octroie quelques cris maitrisés, pur plaisir qu’elle ne peut contrôler. Elle l’embrasse, tantôt avec la fougue du moment, tantôt avec une douceur propre. Et toujours ce regard mêlé au sien, ses mains qui agrippent sa peau, ses cheveux. Elle se mord la lèvre inférieure jusqu’au sang, s’acharne à ne pas laisser ses émotions la submerger tandis qu’elle entre en extase. Leurs corps à l’unisson, ils ne font qu’un.

Extenuée, le souffle court, elle repose son corps contre le sien. Quelques instants de silence où seules leurs respirations se fait entendre. Un bref instant de calme dans un monde en fin de vie. Elle quitte sa chaleur rassurante pour rassembler ses esprits et ses vêtements, pour redevenir une survivante, les sens à nouveau en alerte.

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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyMar 28 Fév - 22:08

Il la regardait, ne la lâchait pas du regard comme ayant la crainte qu’elle s’évapore. Il sentait une réelle connexion avec elle, mais n’était pas ce genre d’homme qui en parlait, bien au contraire. C’était un dur à cuir qui n’ouvrait jamais sa grande gueule. Alors qu’il caressait Billie, l’homme se montrait de plus en plus impatient. Il avait envie d’elle, terriblement. Clayton affrontait son regard sans flancher. La proximité et l’intensité de leurs regards ne le gênaient pas, étrangement. Un sifflement rauque lui échappa quand il la vit baisser sa braguette. Il crut un instant qu’elle ne le toucherait jamais. Clayton ne lui demanda rien, fier comme un paon malgré son âge. Il plissa les yeux de plaisir en sentant ses doigts féminins autour de son sexe. Il pouvait voir encore ses yeux, plongea son regard dans le sien. Un grognement lui échappa alors qu’il raffermit sa prise sur les hanches de la jeune femme. Il n’avait plus senti des doigts sur lui depuis longtemps. La dernière fois remontait à bien trop longtemps. La situation l’enivrait, menaçait de la rendre fou. Malgré tout, il ne voulait pas se laisser aller avant de partager plus avec elle. Elle semblait penser de même car bientôt, ils ne firent qu’un. La sensation était encore plus délicieuse que dans le passé. Il n’avait qu’une sensation, Billie sur lui et ses mouvements de hanches.

L’homme logea sa tête dans le cou de la femme, l’écoutant crier discrètement et un sourire arrogant peignit un instant son visage. Mais ce sourire disparut alors qu’il était plus occupé à partager cet instant. Ses hanches bougeaient d’elles-mêmes et il se sentait bien, tout simplement. Rien d’autre ne pulsait dans son être. De temps en temps son regard croisait celui de Billie. Et la délivrance vint, le prenant presque par surprise et il grogna son plaisir. Clayton avait le souffle rauque, clairement ce genre d’exercice n’était plus de son âge. Il sentit la femme descendre de ses genoux et la regarda se remettre en place l’air de rien. L’homme remonta son caleçon et son pantalon, la regardant. Il passa une main dans ses cheveux, le corps encore tremblant et croyant à peine à ce qu’il venait de se passer. Ce n’était pas un homme romantique par définition et il se demandait bien ce qu’il devait faire. Lui taper la discussion ? Dire quoi ? Clayton se redressa. Mauvaise idée, son corps était fatigué et il avait bien envie de dormir. Il se racla la gorge. « Tu veux qu’on boive un coup ? » Que faisait un bon gars dans ce genre de situation ? Diantre lui n’en savait rien !

Clayton ajusta sa veste sur ses épaules, continuant d’observer cette nymphe sortit d’un autre temps. Elle semblait particulière et elle semblait alerte, comme avant. Avant qu’ils ne mélangent leurs salives et leurs corps. Il peinait à croire que cela avait eu lieu, mais il avait encore son odeur dans le nez, son goût dans sa bouche et entre ses jambes, un souvenir délicieux. Il se demandait s’il devait faire comme si elle était sa copine ou faire l’air de rien. Clayton n’avait jamais été doué là-dedans. Il était un vrai rustre maladroit qui ne savait pas manier ce genre de choses. Il se sentait con, ce n’était rien de le dire. L’homme s’approcha de la guerrière, clairement ça en était une. Pourtant, il fut incapable de la toucher, il se contenta de la regarder. Pauvre imbécile. Il venait de tirer son coup et même pas un merci. Non mais pourquoi dire merci ? Ils s’étaient rendus service mutuellement ! Etonnement, le regard de Billie, son allure, tout ceci résonnait encore en lui et l’attirait. Elle n’avait aucunement perdu de son charme, c’était presque pire. Et mer**, peut-être bien, un petit peu, infiniment peu, qu’elle lui plaisait cette fille.
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MessageSujet: Re: Un air de déjà vu | Billie [HOT]   Un air de déjà vu | Billie [HOT] EmptyVen 10 Mar - 10:17


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Elle apprécie le silence environnant, respire à pleins poumons tandis que la chaleur dans son corps diminue jusqu’à disparaitre complètement. Elle prend le temps de se rhabiller, tourne le dos à l’homme avec qui elle vient tout juste de partager un moment d’intimité extrême. Elle passe une main dans ses cheveux pour en défaire les quelques nœuds qui s’y sont glissés. Elle regarde vers le camp, replace ses armes sur elle, vigilante aux mouvements des alentours. Le moment d’extase est passé et elle reprend son rôle dans la société. Si on peut encore parler de société. Elle a cette drôle de capacité à changer en quelques instants. Elle n’oublie pas pour autant les instants charnels partagés et un demi-sourire plane encore sur son visage. Ca ne lui ressemble pas d’être aussi directe. Elle n’a jamais couché à droite à gauche avec des inconnus. Elle a connu l’amour, le vrai certains diront. Elle a connu des hommes de passage, mais toujours des amis ou des collègues. Jusqu’à maintenant, elle ne s’était jamais perdue dans les bras d’un homme qu’elle connaissait à peine. Elle ne sait pas ce que Clayton a de plus ou de moins. Elle ne s’explique pas son geste ni ce besoin soudain de le sentir en elle. Un bref moment d’égarement qu’elle se promet de ne pas réitérer. Encore une grande inspiration et elle se retourne pour l’entendre parler, le voir se rapprocher, pas trop près mais assez. Elle laisse échapper un petit rire ironique avant de lui prendre des mains sa flasque bien entamée. Elle en boit une brève gorgée avant de la lui rendre en la lui plaquant sur le torse. « Merci. »

Elle n’a plus de mots, pas certaine de la conduite à adapter après un tel moment. Ils ne sont rien l’un pour l’autre. Rien de plus que deux êtres animés par une passion commune et un besoin irrépressible. Elle n’attend rien de lui, ne viendra pas le trouver ce soir quand le froid de sa couchette l’enveloppera. Elle n’a besoin de personne. Elle se berce de cette douce illusion, certaine que c’est mieux ainsi. Certaine que rien de bon ne peut sortir de tout ça. Brave Billie, courageuse en toutes circonstances. Trouillarde, menteuse. Elle ne voit pas ce qui crève les yeux alors que son regard se perd dans le sien. Il n’y a plus rien à dire. Elle préfère prendre la fuite avant qu’il n’ouvre encore la bouche, ne la retienne d’une façon ou d’une autre. Il n’y a rien de plus à faire. Elle ne va pas se blottir dans ses bras et murmurer des conneries d’amoureuse transit. Alors elle se contente de se détourner. « A bientôt je suppose. » Elle ne sait pas pourquoi son cœur bat si fort, ni pourquoi elle ne prend pas ses jambes à  son cou dans la seconde. Au lieu de ça, elle s’attarde et retourne près de lui pour déposer un baiser léger, furtif sur ses lèvres. « Je sais où tu vis maintenant. » Et sans attendre, elle s’éloigne, ne jette pas un seul regard en arrière. Elle force sa respiration à se calmer tandis que sa marche l’éloigne un peu plus de cette bulle de bien être qu’ils ont partagé.



THE END
Dédicace à Abel:
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