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 it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)

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Billie Trager
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MessageSujet: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptySam 10 Sep - 18:47

noah schuyler & billie trager
flashback : janvier 2014

(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) La mine n'aurait sans doute pas été son premier choix. Il y avait quelque chose de peu rassurant à vivre sous terre. Elle s'y sent trop oppressée, trop surveillée et ses crises d'angoisse l'étouffent, menacent de la tuer. Elle n'aurait pas choisi la mine. Jamais. C'est son père qu'elle avait choisi. La seule famille qui lui restait, le seul pilier de sa vie encore debout. Il tenait de ses mains usées la maison imaginaire qui lui servait d'esprit. Tous ceux qu'elle avait connue dans cette vie, ou presque, étaient morts et enterrés. Ou presque.  Question de temps. Tout le monde fini par mourir. Elle l'avait bien compris. Ça ne voulait pas dire qu'elle l'acceptait. Elle ne pouvait pas. Pas cette fois. Si lui aussi l'abandonnait alors à quoi bon toute cette peine ? Elle étouffait dans ces tunnels, avait désespérément besoin d'air, de regarder le soleil en face, de sentir sa chaleur sur sa peau. Elle ne pouvait plus le regarder s'éteindre doucement devant elle, attendre la mort durant des mois. On lui répétait toujours de ne pas sortir seule, qu'aller au-delà des limites du territoire de la mine était une très mauvaise idée. Et alors ? Têtue, elle n'en faisait qu'à sa tête. Déjà enfant, elle enfreignait les quelques lois dictaient par ses parents, trouvait amusant de passer de l'autre côté de la ligne. Rien d'irréversible, jamais rien d'extrême. Fille de shérif, elle avait ses limites, les a encore. Femme d'armes, marine dans l'âme et le cœur, elle ne franchissait pas la ligne. Jamais.

Elle avait depuis longtemps quitté le territoire soit disant sécurisé de la mine. Seule. Avec la mort comme seule compagne. Même la peur l'avait quitté. Consciente du danger qu'il y avait à ne plus avoir peur, elle préférait se lancer dans ces expéditions seule. Personne ne la suivait jamais. On connaissait Billie et ses sauts d'humeur. Billie et ses crises. C'était mieux comme ça. Corbeau noir apportant de mauvaises nouvelles, elle se serait presque cru maudite. Si on croit à ces choses là. Maudite non. Malchanceuse peut-être. Quelle importance ? Elle préférait ne mêler personne aux tourments qui bouillonnaient en elle et la rendait folle. Un grognement sur le côté lui fait lever son arme. Réflexe, instinct primitif. Elle ne tire pas. Elle évalue la situation. Un rôdeur isolé. Un rôdeur isolé au corps démembré. Personne n'avait juger bon de le tirer de sa misère, de lui ôter la vie une fois pour toute. Avec un soupir elle s'approche du corps purulent, sort son couteau et n'hésite pas à l'enfoncer dans le crâne dégarnit de la créature qui avait été humaine. Elle la regarde, l'observe, l'examine d'un œil attentif comme si elle allait pouvoir y déceler une réponse quelconque. Mais il n'y a rien. Rien que du vide. Elle ne ressent plus rien. Chaque rôdeur tué ne lui fait plus rien ressentir. Vide d'émotions, elle se relève, entent un cliquetis bien trop familier derrière elle, esquisse un mouvement vers sa propre arme à feu. « Ce ne serait pas raisonnable. » Stoppée net dans son geste, elle ne bouge plus, consciente qu'il a l'avantage. Consciente de l'effet qu'à cette voix sur son corps. Un frisson la parcoure. Elle ferme les yeux, refuse d'y croire. « Retournez-vous. Lentement. Et gardez les mains en l'air. » Son cœur s'emballe. Combien de fois avait-elle cru entendre cette voix seulement pour se réveiller dans son lit ? Elle devait forcément rêver encore. Il ne pouvait pas être ici. Pas après tout ce merdier. Alors elle se retourne, ouvre les yeux et laisse le doute s'envoler. Oh elle aimerait avoir quelque chose à dire. N'importe quoi. Mais sa voix meurt dans sa gorge, la laisse stupidement debout face à lui, le corps tremblant, l'esprit flottant. Elle avait renoncé à lui. S'était persuadé qu'il était mort depuis longtemps. C'était mieux comme ça. Son père ne lui avait jamais dit qu'il était dans le coin. Peut-être ne le savait-il même pas. Peut-être. Elle baisse les bras, les yeux brûlants, son corps menaçant à tout moment de la lâcher. Elle a envie d'hurler, de courir à lui, de se réfugier dans ses bras comme elle le faisait toujours dès que quelque chose n'allait pas. Elle voulait l'entendre lui dire que tout irait bien. Que le cauchemar prenait enfin fin. Elle voulait se réveiller. ]« Noah. » Murmure à peine perceptible, elle essaie de se convaincre elle-même qu'il ne s'agit que d'une illusion. Comment pouvait-il être ici ? Impossible. Son esprit fatigué lui jouait des tours. Elle inventait. Tout ça se passait dans sa tête. « C'est bien toi, pas vrai ? » Il fallait que ce soit lui. Elle en était sûre, si sûre. Même après toutes ces années elle était sûre de le reconnaître.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyLun 12 Sep - 11:23


Assis sur le fautueil qui était la pièce centrale du salon, Noah était en pleine réflexion. Sur quoi ? Non, pas sur ce que son ami venait de lui avouer un peu plus tôt dans la semaine. Il réflechissait seulement sur ce qu'il allait manger. Le choix était vite vu : des tomates sans vinaigrette ou une conserve d'haricots rouges. Ses soeurs n'étaient pas présentes pour lui préparer un bon repas, d'ailleurs il se posait des questions sur ce qu'elles faisaient. Elles étaient parties bien tôt ce matin, réveillant par la même occasion leur grand frère avec le vacarme qu'elles avaient fait. Décidé, il prit une tomate et la coupa délicatement en petit morceaux puis il mangea un à un les petits carrés de tomates parfaitement coupés. Maintenant, il pouvait se permettre de penser aux derniers événements qui rythmaient sa vie. Son ami et Cirilla. Son ami lui avait avoué vouloir quitter Olympia, qu'il n'en pouvait plus de rester dans une ville qui faisait comme si rien ne se passait à l'extérieur. C'était un ami proche, et c'était ma responsabilité de tout faire pour qu'il reste parmi nous. Puis, Cirilla, il ne l'avait toujours pas retrouvé et ses inquiétudes augmentaient de jour en jour. Etait-elle toujours en vie ? Allait-elle bien ? Où était-elle ? Noah préférait rester optimiste sur la question, ses soeurs étaient tout ce qui lui restait de bon.

Après avoir bien réfléchi sur sa situation, Noah se décida de sortir un peu de la ville. Alors que la majorité des habitant préférait rester dans la ville, Noah faisait parti de la minorité qui aimait sortir dans les alentours d'Olympia. Dans cette minorité, il y avait ceux qui pouvaient sortir librement et ceux qui ne pouvaient pas sortir comme il le souhaitait. Etant chef de la sécurité, Noah avait donc la possibilité de sortir librement. Ses pas l'amènerent jusque dans une ville desaffectée, la même ville où il allait revoir sa petite soeur Cirilla deux ans plus tard. Il tenait son arme à la main, sachant très bien que c'était un endroit infecté de marcheurs. Au final, ce fut tout autre ce qu'il trouva. Une femme, de dos. Noah vit que sa main se dirigeait sur son arme qu'elle portait au niveau de sa ceinture.

« Ce ne serait pas raisonnable. Retournez-vous. Lentement. Et gardez les mains en l'air. »

Sa voix se voulait autoritaire, ne sachant pas qui pouvait être cette femme. Elle pouvait être une psycopathe, Noah préférait ne pas tuer des femmes mais parfois... des choix devaient être faits. Elle se retournait, Noah la fixait et il ne pouvait pas en croire ses yeux. Le choc qu'il eu fit tomber son arme au sol. Heureusement, il n'avait pas encore enlevé la sécurité du revolver. Un silence s'installa alors qu'il repensait à tout ces moments passés avec cette femme qui lui faisait face. Mais, ce dont il se rappelait le plus, c'était le jour de son départ. Le jour où tout ses malheurs ont commencé. Il ne savait plus comment réagir, il ne savait pas quel était même son état d'esprit actuel. Heureux de la revoir après toutes ces années ? En colère parce qu'elle est partie sans un mot, sans un au revoir ? Triste parce que la revoir lui refait penser à l'accident et à la fin de sa vie ?

« Je... Billie.  »

Les mots ne sortaient pas, d'un coup, il sentait qu'il avait gorge sèche. Pourquoi maintenant ? Il n'avait pas besoin de la voir, il ne voulait pas la voir.

« C'est mieux que je m'en aille. »

Il était clair qu'il ne pouvait rester là. Doucement, il ramassa son arme et commença à reculer sans pour autant lâcher des yeux la femme qui lui faisait face. Avant de partir, il préférait enregistrer le visage de son tout premier amour. La revoir lui faisait trop de mal.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptySam 17 Sep - 20:11



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Comme dans un rêve, elle n'en croit pas ses yeux, ne fait pas confiance à ses oreilles bourdonnantes. La tête lui tourne, elle sent ses jambes trembler sous son poids, prise de vertiges, elle aimerait s'allonger. Se réveiller peut-être. Ou dormir encore et ne jamais sortir de ce rêve. Elle se berce d'illusions, doux mensonges moqueurs qui lui éclatent à la figure. La douleur dans son corps ne laisse pas de place pour le doute. Elle ne rêve pas. Définitivement réveillée, bien ancrée dans cette triste réalité, elle regarde en face la vérité, le visage de celui qu'elle pensait ne plus jamais revoir. Ce visage qui l'a si souvent hanté, en bien comme en mal. Ce visage qu'elle avait essayé d'oublier, d'effacer de sa mémoire. En vain. Peine perdue que de vouloir oublier une personne comme Noah Schuyler. Rien n'y faisait. Ni l'alcool, ni la distance, ni le temps. Et toutes ces belles formules qui disent que le temps apaise la peine ! Foutaises. Sa peine venait de la poignarder un grand coup dans le cœur, laissant une blessure béante, saignante. Une blessure qui n'avait jamais vraiment cicatrisé. Et voilà qu'il était là devant elle, une arme braquée droit sur sa tête. Il avait toutes les raisons du monde de tirer. Elle ne lui en tiendrait même pas rigueur. Elle aurait tiré à sa place. Pour se sentir un peu mieux. Pour apaiser le mal qui la rongeait. Parce qu'elle avait tout foutu en l'air et qu'elle méritait son sort. Il ne tira pas. Au lieu de ça, il baissa son arme et fit mine de reculer, broyant un peu plus son cœur avec ses mains invisibles qui l'avait atteinte. « Non, reste ! » Comme une prière, elle n'avait pas pu retenir sa voix. Il fallait qu'il reste. Il fallait qu'ils parlent. Il pouvait lui hurler dessus, la détester, la laisser là sans armes, la laisser à la mort. Peu importe. Elle avait besoin de le voir encore, d'enregistrer son visage dans sa mémoire. Il pouvait disparaître à tout moment. L'abandonner. Ironie du sort, retournement de situation. Elle ne serait plus le monstre dans cette histoire.

Combien de temps depuis leur dernière discussion ? Dernière dispute serait plus juste. Dix ans. Dix longues années sans qu'elle ne donne signe de vie. Pourtant, elle lui avait écrit. Combien de lettres ? Des centaines. Plus sans doute. Une par jour au minimum. Certaines sans intérêts. D'autres plus graves, plus importantes. Elle lui racontait tout. Ses journées ennuyantes, celles plus actives. Ses états d'âme, ses regrets. Elle lui disait qu'elle l'aimait. A chaque fois. Et jamais elle n'en n'avait envoyé une. Pas une seule. Elle les gardaient dans un tiroir, les empilaient, ne les relisaient jamais. Elle n'avait pas pu toutes les prendre quand l'apocalypse s'était abattue sur sa base. Dix ans de lettres disparu en une fraction de secondes. Et il avait fallu cette fin du monde pour qu'ils se retrouvent ici. Dans ce désert sec qui les avaient vu grandir, devenir des adultes, s'aimer et se déchirer. Quelle ironie ! « Parle moi Noah. » Parce qu'elle n'en avait pas la force, ne savait pas quoi dire. Elle ne s'était jamais sentie aussi stupide de toute sa vie. Comme si chacun de ses mots sonnaient de travers. Comme si un de ces rôdeurs avait fini par grignoter son cerveau. « Pardonne moi. » Son cerveau avait définitivement cessé de fonctionner.

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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyMar 20 Sep - 16:09

Il ne pouvait pas y croire, il n'avait pas envie d'y croire surtout. Comment le destin pouvait-il lui jouer des tours comme celui-ci ? Comment le destin pouvait-il le blesser à nouveau après toutes les épreuves qu'il avait dû endurer ? Se moquait-il de lui ? Billie Trager. Elle était à la fois la première et la dernière personne qu'il aurait souhaité voir. A la fois un bonheur et un malheur. Elle était tout, mais elle n'était rien. Les souvenirs assaillaient le garçon, il préférait fuir que de l'affronter. Fuir pour ne pas revivre un passé douloureux, fuir pour ne pas être blessé comme il l'a été. Il lui disait qu'il devait s'en aller, cela vaudrait mieux pour elle, mais surtout pour lui. Elle l'en a empêché, elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Elle lui a demandé de rester, mais devait-il rester ? Noah avait beau crié à son départ de rester, elle était tout de même partie. Rien que de penser à cela, l'ancien coach avait une mine plus que triste. Il aurait tant voulu avoir la possibilité de supprimer ses souvenirs. Cependant, Noah resta à la demande Billie. Il ne bougeait plus, son regard était fixé sur le corps de la femme qui l'avait abandonné il y a déjà dix ans de cela.

Un silence pesant s'était installé maintenant, Noah ne savait pas ce qu'il pouvait dire. Il n'avait jamais été du genre silencieux et aimait bavarder, mais là... Tout semblait différent, le monde avait changé, Noah aussi. L'ancien sportif restait planté là, tel un poteau. Discrètement, il tenta de sécher des larmes qui commençaient à perler sur sa joue. Il n'avait pas pleuré à son départ, mais la revoir le faisait craquer après tout ces événements apocalyptiques. Être un homme, c'était aussi être sensible, après tout. Et, il la détestait quand elle demanda à ce qu'il lui pardonne. Mais, il l'aimait pour ce qu'elle était.

« Était-ce vraiment dur de venir me voir et me dire de vive voix que tu t'en allais ? »

Lâcha-t-il, la voix cassée. Et encore une fois, le souvenir de son départ le crucifiait. La suite n'avait été que des déboires pour le toxicomane. Billie ne savait rien de ce qu'il avait vécu après son départ, Noah ne savait rien non plus de ce qu'elle avait pu vivre... Il n'était pas sûr de vouloir, apprendre qu'elle ait rencontré quelqu'un ou il ne savait quoi d'autre.

« Je t'ai tellement détesté... »

Il lâchait cette phrase dans un murmure à peine audible, et il n'était pas sûr que la brune l'ait entendue. Si c'était le cas ? Il s'en fichait, elle devait le savoir que cela ne serait pas facile d'être pardonnée. Elle était le mal incarné.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptySam 24 Sep - 16:15



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Droite comme un piquet, le dos brûlant, ankylosé par une douleur fantôme, elle le dévisageait, le regardait se débattre avec des sentiments contradictoires. Rien de ce qu’elle dirait ne changerait quoique ce soit. Il la détestait probablement. Elle se détestait. Consciente que ses mots n’arrangeraient rien, elle parlait malgré tout, tentait quelque chose, n’importe quoi, pourvu qu’il reste. Pourvu qu’elle puisse encore poser ses yeux sur son visage et y déceler un brin de sentiment humain. A supposer que l’être humain existait encore. A supposer que l’on était encore capable de ressentir quelque chose. Elle en doutait parfois. Elle ne croyait plus vraiment en l’humanité, l’avait trop souvent vu sous un mauvais jour. Elle avait vu ce qu’il y a de pire chez l’Homme et n’était plus certaine d’avoir encore foi en eux. Elle-même n’avait rien d’un modèle de vertu. L’enfer lui avait dédié un endroit tout spécial et elle s’y retrouverait sans doute prochainement. Quoique ce monde pourri s’apparentait de plus en plus à l’idée qu’elle se faisait de l’enfer.

Le souffle coupé, le cœur battant à toute allure, elle baisse les yeux, coupable, humiliée, enfant prise en faute. Elle avait imaginé ces retrouvailles des millions de fois. Jamais, dans aucun de ses fantasmes, Noah ne se montrait aussi froid qu’en cet instant. Et il en avait le droit. « Je ne serais jamais partie. Je n’aurais pas pu. » Elle ne se défendait pas. En fait, ce qu’elle disait n’avait pas de sens. Il n’y avait rien à faire. Peu importait ce qu’elle dirait, peu importait les excuses, les larmes qui couleraient sur son visage. Il la détestait et rien ne changerait jamais ça. Elle avait été assez idiote pour croire le contraire. Ca n’avait pas duré. Sa bulle avait explosé et ses illusions s’étaient envolées. « Tu m’en aurais empêché. Il n’y avait que toi pour me retenir. Je ne pouvais pas rester. » Elle insistait, se justifiait en vain, comme si tout allait finalement s’arranger. Comme si il comprendrait, acquiescerait d’un mouvement de tête et la pardonnerait, tout simplement. Non. Au lieu de ça il la détestait et le lui faisait savoir dans un murmure qu’elle perçu à peine. Ses yeux rencontrèrent les siens et mille lames acérées pénétrèrent son cœur. Elle avait face à elle un homme brisé. Brisé par sa faute. Elle n’avait jamais vu Noah pleurait. Ou alors ne s’en souvenait pas. Elle se mordait l’intérieur de la bouche sans même s’en apercevoir, jusqu’à ce que le goût familier du sang ne se répandent sur ses papilles. « Je ne voulais pas ça. » Elle n’avait pas voulu le faire souffrir. Inconsciente, trop égoïste, elle avait pensé à elle, à son avenir quasi inexistant si elle restait au Texas. Elle s’était répété comme une litanie qu’il n’y avait rien de bon pour elle dans cette contrée. C’était vrai. Elle ne deviendrait personne. Éternelle fille du sheriff, elle serait peut-être devenue flic à son tour. Ou institutrice. Mais rien de plus. Jamais. Et aujourd’hui elle revenait au point de départ. N’était rien ni personne. Rien que la fille du sheriff revenue d’on ne sait où. Un fantôme du passé. Une ombre.


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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyVen 30 Sep - 11:22

Noah se demandait comment il pouvait resté là face à elle, alors qu'il y a dix ans, elle était partie sans un mot. Devait-il faire pareil pour se venger ? Les circonstances auraient pu le rendre heureux de la voir peut-être, mais il la détestait autant qu'il l'aimait. Billie avait été son premier amour, un véritable amour fait de bons et mauvais moments. Il s'était marié après son départ, mais il ne s'agissait pas du même amour et d'ailleurs avait-il réellement sa désormais ex-épouse ? Ce n'était pas possible d'aimer deux personnes à la fois, Noah avait tout tenté pour oublier cette partie de sa vie, pour oublier Billie. En vain. Ce n'était pas possible d'oublier ce qu'on appelait le premier amour, surtout si des sentiments étaient toujours présent même si enfouis. Pour en être sur, Noah lui demanda alors si c'était dur pour elle de venir le voir et lui parler de son départ. La réponse qu'elle lui donna ne donnait aucune satisfaction au trentenaire. Apparement, il aurait empêché le départ de sa tender et bien aîmée... enfin, c'était juste. Noah n'aurait jamais accepté son départ.

« Tu n'as pas pensé que j'aurai pu partir avec toi ? »

Lâchait-il dans le vent. Cela aurait pu être une possibilité, mais pas vraiment. Noah, à l'époque, était destiné à un avenir brillant dans le football américain. Pour autant, l'amour était fort, très fort et il aurait pu être capable de tout abandonner pour suivre celle dont il était fou amoureux. Ou alors, il y avait les relations à distance. Noah n'y croyait pas spécialement, mais entamer une relation comme cela avec elle aurait été mieux que rien. Invraisemblablement, il avait cette curieuse envie de la prendre dans ses bras et de l'embrasser pourtant il se retint de faire une telle chose. Noah était décidé à lui montrer le mal qu'elle avait pu lui causer. Il s'approcha finalement, montrant ainsi qu'il boitait. Il ressentit une douleur et il tenta de ne rien laisser transparaître, mais son visage se tordit discrètement. Normalement, il ne devait rien ressentir mais il s'agissait des effets secondaires des médicaments.

« Je ne t'ai jamais oublié. Je n'ai jamais oublié le mal que tu m'as fait en partant. Je n'oublierai jamais ce qui m'est arrivé les années qui ont suivi ton départ. »

Il faisait référence à énormément de chose, mais évidemment à l'accident juste après son départ. L'arrêt de sa carrière sportive.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyMar 4 Oct - 15:28



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Ce ne sont plus ses jambes endoloris qui la font souffrir, ni son dos courbaturé, encore moins ses pieds qui ont marché durant des kilomètres. Rien de tout ça ne lui fait mal. La seule douleur qu’elle ressent, qui la matraque, c’est celle de son cœur qui saigne, se fissure à chaque nouveau mot qu’il prononce. Elle n’arrive plus à respirer, étouffe dans son propre corps, sensation désagréable de perdre son identité, ses repères. Elle n’est plus rien. Il n’y a que la douleur et des images floues du passé qui la mettent à terre. Ses yeux douloureux commencent à piquer, sa gorge se serre et elle devient silencieuse. Honteuse, le regard fixait sur lui, elle ferme les yeux et déjà coule sur son visage les larmes de sa culpabilité. Oh si elle y avait pensé. Elle avait imaginé mille façons de lui demander de tout quitter pour elle. Ils s’étaient disputé dans sa tête et finissaient toujours par trouver un terrain d’entente. Mais la plupart du temps ses scénarios, les vrais, finissaient mal. L’un ou l’autre souffrait. Ils finissaient par se détester, rongés par des regrets, dévorés par un avenir jamais atteint. Elle ne pouvait pas lui demander ça. Elle n’en n’avait pas le droit. Il abandonnerait sa carrière pour elle, ses rêves, d’un battement de cœur si elle le lui demandait. Et il la détesterait. Pas tout de suite. Mais après quelques années oui. Ils se seraient séparés. Alors oui, elle avait décidé seule. Elle était partie en sachant qu’il serait parti lui aussi tôt ou tard. Aucun homme ne mérite de mener une vie de solitude tandis que sa femme poursuit ses envies, côtoie la mort quotidiennement dans des guerres que personne ne comprends et dont tout le monde se fout. Elle n’avait pas eu la force de lui demander, ni l’envie de lui faire subir cette vie. Elle était partie. Simplement. Et c’était mieux comme ça. « Pourquoi ? Qu’est-ce que ça aurait changé ? »

Elle s’était persuadé qu’avec le temps elle finirait pas l’oublier. On lui avait dit que ça arriverait. Elle y avait cru un temps. Et puis les années avaient passé et Noah hantait toujours ses rêves. Même ses quelques conquêtes, ses quelques compagnons de route, n’avaient pas réussi à effacer son image de sa tête. Noah demeurait son seul véritable amour. Elle n’avait jamais aimé personne d’autre. Et elle restait persuadée qu’elle ne pouvait plus aimer. C’était comme ça. Elle avait rencontré son âme sœur et avait tout fichu en l’air. Des secondes chances on en a rarement dans cette vie. Elle n’en voulait même pas. Les sourcils froncés, le visage salé de larmes, elle regarde cet homme tant aimé s’avancer vers elle, le pas claudiquant. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Un silence qui lui oppresse le cœur, elle se fait violence, ordonne à ses jambes de ne pas se précipiter vers lui. Et tandis que le désir de le serrer dans ses bras grandit, elle reste statique, statue de marbre incapable de ressentir quoique ce soit. « Noah qu’est-ce que… » Coupée dans son élan par sa voix grave, elle attend, elle écoute et elle s’en veut.



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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyVen 7 Oct - 15:41

Pourquoi s'était-il avancé vers elle ? Pourquoi avait-il cette envie de l'embrasser ? Elle lui avant tant manqué, mais il l'avait tant détesté de l'avoir abandonné. Il s'était fait lâche comme une pauvre chose dont on souhaitait se débarrasser. Pas même un adieu, une lettre. Non, il n'avait eu droit à rien. Comment s'était-elle sentie ? Sûrement, avait-elle oublié l'homme qu'elle avait aimé. Après tout, elle défendait notre pays. Malheureusement, son cœur à lui n'avait pas été protéger. Son corps aussi d'ailleurs n'avait pas vraiment suivi. Ce qui aurait changé ? Tellement de choses. Peut-être aujourd'hui auraient-ils pu être encore ensemble ? Mariés avec des enfants ? C'était une possibilité. Des militaires avaient bien réussi à fonder une famille, pourquoi cela n'aurait pas été le cas pour eux ? Il l'avait ignoré, préférant ne pas continuer sur ce sujet assez épineux. Noah aurait pu sortir mille et une raisons pour prouver que leur couple était fiable, qu'il aurait pu tenir la route. Mais, à quoi bon ? Le mal était désormais fait.

L'homme s'était approché, il boitait et ressentait une douleur. Les médicaments ne faisaient plus effet, la douleur était en réalité purement mentale. Lui, il croyait encore qu'il s'agissait d'une douleur physique. Billie avait tout de suite remarqué, la remarque de Noah l'avait également mise sur la voie. Elle lui demandait ce qu'il s'était passé. Devait-il la blesser comme elle l'avait fait avec lui ? Lui dire que tout ses malheurs étaient entièrement de sa faute ? Il baissa la tête, n'osant pas la regarder dans les yeux. Il se sentait mal à l'aise en sa présence, maintenant.

« J'ai eu un accident. Peu de temps après que tu sois partie. »

Lâcha-t-il dans le silence qui les entourait. L'environnement n'avait plus d'importance maintenant, un milliers de rôdeurs aurait pu arriver mais Noah n'avait pas la force de bouger. Il finit par relever le visage, plongeant son regard clair dans celui de Billie. Elle devait savoir la vérité.

« Je n'ai jamais fait carrière, j'ai fini coach. Je ne pouvais plus me servir de ma jambe. En l'espace de dix minutes, j'ai perdu les deux choses les plus importantes de ma vie. »

Elle et le sport.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyMar 11 Oct - 16:41



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Le cœur battant la chamade, elle espère vaguement un quelque chose qui n’arrivera pas. Elle n’a pas le droit d’attendre quelque chose de lui. Il y a longtemps qu’elle s’est privé toute seule de ses étreintes et de sa chaleur, de ses mots rassurants, de son sourire et de son regard bienveillant. Une autre qu’elle avait pu, peut-être, gagner ces privilèges. Elle n’avait jamais réellement envisagé Noah avec une autre femme. Trop douloureux. Elle espérait cependant qu’il ait trouvé quelqu’un. Il le méritait. Pas elle. Et c’était avec cette pensée qu’elle avait continué sa route. Seule. Parce qu’elle ne méritait pas qu’on l’aime. Elle avait la fâcheuse tendance de tout détruire, ouragan destructeur qui brise les cœurs d’hommes bien. N’était-ce pas ce que Cirilla lui reprochait ? Au fond, la grande blonde n’avait peut-être pas tord. Alors Billie s’enfermait dans son donjon, demeurait seule, regardait de loin le monde tourner, les gens heureux. Elle ne vivait plus que pour son métier, s’enterrait un peu plus chaque jour dans le trou de la solitude sans s’apercevoir qu’elle se détruisait. On lui avait diagnostiqué un syndrome post-traumatique quelques mois avant le début de l’épidémie. Le début de ses ennuis. Au moins avait-elle épargné ce spectacle à Noah.

« Qu’est-ce que ça aurait changé ? » Insiste-t-elle, haussant la voix, les nerfs à vifs. C’est à peine si elle se rend compte de la portée de sa voix, du fait que le monde tourne encore et qu’on peut sans doute l’entendre de loin, par résonnance. N’importe qui, ou n’importe quoi, pourrait débarquer. Elle ne remarquerait rien. Trop prise par le moment, les yeux fixés sur cet homme qu’elle a aimé, bon dieu qu’elle aime encore ! Elle le regarde baisser la tête, l’écoute ne pas répondre à sa question mais lui offrir un coup de plus dans le cœur. Abasourdie, elle fronce les sourcils. Et il continue, la regarde droit dans les yeux. Elle avait tellement eu besoin de voir ces yeux, ce regard brillant, ces deux petites lumières dans ses ténèbres. Des yeux qui, aujourd’hui, étaient presque éteints. La bouche à demie ouverte, Billie ne sait plus quoi dire. Elle se tient là, incapable de bouger, les mots de Noah tournant en boucle dans sa tête. Dix minutes. Les deux choses les plus importantes de sa vie. Non ! La culpabilité s’insinuer dans sa tête, venait lentement ronger son cerveau. Oh elle aurait tout le temps de penser à ses erreurs. La mort n’allait certainement pas lui offrir une sortie maintenant. « Je suis désolée. » Et ses yeux ne mentaient pas. Sa voix tremblait certes, mais son regard transpirait la vérité. « Sincèrement. » ajoute-t-elle dans un souffle. Billie savait combien sa carrière sportive comptait. Ils avaient pour habitude de s’entrainer ensemble, allant parfois courir dans les bois, se taquinant sur celui qui finirait le parcours le plus rapidement. Elle savait combien il avait rêvé de cette belle carrière. Elle l’avait toujours soutenu. Fan absolue, fan numéro un, Billie avait été là depuis le début, à ses côtés. Fière de son Noah, elle avait toujours cru qu’il avait réussi. Trop lâche pour demander des nouvelles ou en prendre d’elle-même. Elle avait préféré y croire sans le voir, trop certaine qu’il avait réussi, qu’il était devenu celui qu’il voulait être. « Alors c’est pour ça que tu me déteste autant ? Que Cirilla a essayé de me tuer ? » Elle n’avait pas voulu l’accuser ainsi avec ce ton à demi autoritaire. Elle n’avait pas voulu mêler sa sœur à toute cette histoire mais les mots étaient sortis, juste comme ça. Elle s’approchait maintenant, un pas, puis un autre. Elle s’approchait avec l’envie et le besoin d’être entre ses bras. Elle s’approchait sans prendre la mesure de ce qu’elle venait de dire.


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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyMer 12 Oct - 23:18

Devait-il réellement répondre à cette question ? Tant de chose aurait changé si Billie avait décidé de faire les choses autrement. Ils auraient pu être heureux ensemble, voilà la première des choses. La plus importante, à vrai dire. Auparavant, il s'était déjà imaginé vivre avec Billie, fonder une famille et être tout simplement heureux. Il avait toujours souhaité faire sa vie toute entière avec elle, c'était un rêve et il avait été bien vite éphémère. Un rêve qui s'était terminé en cauchemar, l'amour était traître. Un sentiment qui pouvait apporter à la fois bonheur et malheur, c'était tellement destructeur. Elle lui redemandait, elle insistait pour savoir. Elle devrait elle-même en être consciente, Noah n'avait pas à lui dire ce genre de chose. Et pourtant... Et pourtant, il était difficile d'en vouloir à la personne dont on était encore amoureux. Noah s'en rendait compte maintenant qu'il était face à elle. L'homme était si faible en face de la femme.

« Tout, Billie, tout. On aurait pu être heureux, fonder une famille. Je t'aurai suivi jusqu'au bout du monde, peu m'importe de passer à côte de mon rêve. Mon rêve avait toujours été d'être à tes côtés. »

Il murmurait, il avait malgré tout du mal à assumer ce genre de chose en face. Il n'avait jamais été facile pour lui d'avouer ces sentiments. Les je t'aime se faisaient rares pendant qu'ils étaient encore en couple. Elle avait vu qu'il boitait, qu'il avait mal, elle lui demanda ce qu'il s'était passé. A contrecœur, ou pas, il lui expliqua. Elle était désolée ? Mais, cela ne changeait rien. Plus rien, désormais. Ils étaient proches maintenant, trop proche, selon lui. La détester pour cela ? Cirilla qui avait tenté de la tuer ? Il n'était pas au courant de ça. Non, non, pas du tout. Il ne savait pas même que Cirilla et Billie s'étaient croisées durant ces dernières années. Il avait besoin d'en savoir plus.

« Comment ça Cirilla a tenté de tuer ? Explique-moi. »

Lâcha-t-il froidement, bien qu'il ne voulait pas paraître méchant. Sa sœur... C'était trop compliqué. Après tant de temps sans elle, ils s'étaient retrouvés pour se crêper le chignon. Il préférait ne pas penser à elle.

« Je te déteste de m'avoir abandonné. »

C'était lâché, il avait dit ce qu'il pensait en gros. Il l'aimait, mais son abandon était encore trop présent dans le cœur du chef de la sécurité d'Olympia. Noah regardait Billie, une courte distance les séparait maintenant. Il ne comptait plus s'approcher d'elle, allait-elle s'approcher pour sa part ? Il la dévisagea, ne sachant que faire d'autre.
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyJeu 13 Oct - 15:07



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Si la situation n’avait pas été aussi dramatique et le monde aussi pourri, elle aurait rit. Elle aurait rit à s’en faire mal au ventre, à sentir ses joues devenir douloureuses. Rit jusqu’aux larmes. Mais elle ne riait pas. Elle ne riait plus. Elle gardait son sérieux, le visage fermé, impassible, essayant de repousser l’assaut de son chagrin qui menaçait de la faire couler. Ses jambes la soutenaient encore. Un miracle en soit. Elle sentait son corps tremblait, incertaine mais certaine qu’elle ne tiendrait plus longtemps à ce rythme. L’envie de courir, de s’échapper, d’hurler l’oppressait de plus en plus. Et elle la repoussait. Parce qu’elle ne pouvait tout simplement pas faire ça. Pas ici, pas maintenant. Elle ne prendrait pas la fuite. Pas encore. Elle esquisse un sourire à peine perceptible, presque invisible. « Peut-être. » murmure-t-elle, presque absente, la tête ailleurs, ses pensées voyageant vers un passé plus doux. Il n’avait pas tord. Ils auraient pu fonctionner ensemble. C’était le cas. Ils l’avaient prouvé tout au long de leur relation. Et plus elle le regardait, plus elle pensait qu’effectivement les choses auraient pu être différentes. Peut-être. Consciente qu’il devait mener un combat intérieur acharné pour oser lui dire tout ça, elle se détestait de se montrer aussi froide. Noah n’était pas du genre à étaler ses sentiments sur la voie publique. Même lorsqu’ils étaient seuls, perdus dans les bras l’un de l’autre, dans une intimité complète, les mots ne venaient pas facilement. Elle n’avait jamais eu besoin de l’entendre. Elle savait. Et leur relation fonctionnait. Au fond, peut-être que Billie avait eu besoin de ces mots. Elle avait souvent douté, apeurée par ses propres sentiments parfois trop forts. « On ne saura jamais si ce rêve aurait fonctionné. » Un fait, une fatalité depuis longtemps acquise. Ses illusions avaient depuis longtemps explosé, n’avaient laissé que des traces invisibles, des brûlures sur son cœur. « Je te déteste de m'avoir abandonné. » Et voilà. Il suffisait d’un rien pour l’achever.

Elle reste bien droite, les pieds enfonçaient dans le sol, le regard désormais fuyant, incapable de soutenir celui de Noah. Elle hoche la tête, refoule les sanglots qui menacent de la submerger, respire un grand coup. Elle sait qu’en ouvrant la bouche dans les prochaines secondes, aucun mot n’en sortira. La gorge trop nouée, elle ne pourrait rien dire. Elle sangloterait minablement avant de franchement pleurer. Et elle se défendait catégoriquement de faire ça. La Billie fragile d’antan était morte. Elle l’avait enterré au plus profond de ses entrailles. Cette Billie n’aurait pas survécue à la guerre, encore moins à ce nouveau monde. « Longue histoire. » finit-elle par articuler péniblement. Elle refoule encore sa peine, la lui cache pour d’obscures raisons. « On a fait un bout de chemin ensemble. Avant qu’elle ne décide que j’étais gênante. » Ce qui n’était pas entièrement faux. Billie était un danger, une bombe à retardement dont il valait mieux s’éloigner. Du jour au lendemain, elle s’était retrouvée complètement seule. Et avait bien failli y passer. La nuit-même du putsch, des rôdeurs auraient pu l’avoir. Cirilla avait bien joué son coup, elle devait bien le reconnaître. La laisser dans ce fossé, à la merci des morts qui rôder tout autour de leur camp. Cette Billie là aussi avait disparu. Pas le choix. Peut-être devrait-elle remercier Cirilla un de ces jours si leur chemin se croisait à nouveau. Au fond, elle l’avait aidé à changer et à se méfier des gens. Désormais, Billie n’avait plus confiance en personne. « Si tu la croise, tu pourras la remercier. Et lui dire que je m'en sors très bien. »



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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyJeu 20 Oct - 9:36

Ils ne le sauraient jamais, parce que Billie n'avait pas pensé à cette solution. Elle avait été égoïste, à l'image de sa petite sœur qui les avait également abandonnés. Contrairement à cette dernière, Billie regrettait. Mais, la situation actuelle ne permettait pas réellement des retrouvailles chaleureuses. S'il n'y avait pas cette apocalypse, Noah aurait sûrement été moins tendu. Moins méchant et critique envers le comportement qu'elle avait eu. Ou pas. Il préférait ne pas s’avancer sur des hypothèses qui désormais s’avérer totalement inutiles et futiles. Elle lui parla de Cirilla, il savait qu’elle connaissait sa sœur, c’était logique. Après tout, ils étaient sortis assez longtemps ensemble pour que Billie rencontre sa famille entière. La famille Schuyler avait même parlé de mariage et enfants, ce qui mettait souvent mal à l’aise le pauvre Noah. Il soupira en ayant ces quelques pensées et lui demanda ce qu’il s’était passé pour que Cirilla veuille la tuer. Billie ne souhaitait pas lui en parler du peu de ce qu’elle aoua, ainsi il décida de ne pas insister. Autant demander directement à l’autre personne concernée pour savoir ce qu’il voulait. C’était gênant qu’elle ne lui cache ce genre de choses. Billie lui demanda alors de lui dire qu’elle se portait bien, s’il venait à la voir. Il haussa les épaules.

« Si je la vois. »

A vrai dire, leur dernière rencontre ne s’était pas vraiment passée au mieux. Noah n’avait aucune idée si cela pouvait être arranger ou non, il n’avait pas vraiment envie de se brouiller à nouveau avec sa petite sœur. Le regard de Noah s’était posé sur Billie, il ne savait plus quoi faire. A vrai dire, il avait vidé un peu son sac et il s’était imaginé tant de fois leurs retrouvailles. Tant de fois, il s’était imaginé quoi dire, quoi lui balancer. Là, il se retrouvait complètement sans voix. Au final, Noah s’approcha de Billie pour la prendre dans ses bras. Ses lèvres près de son oreille, il murmura.

« Malgré tout ça, je t’aime. C’est pour ça que je te déteste aussi. »

Comment oublier son premier amour ? C’était définitivement impossible, bien qu’il avait essayé tant de fois. Aimer et détester une personne à la fois, c’était donc possible ça et il s’en rendait compte maintenant qu’il avait Billie sous les yeux. Ses bras avaient entouré le corps de Billie, il ne voulait plus la lâcher. Non, il souhaitait rester comme ça le plus longtemps, il avait peur qu’elle ne parte à nouveau. Peur qu’elle ne le fuit.

« Ne pars plus… »

Le désespoir de la perdre à nouveau…
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MessageSujet: Re: it hurt like hell the last time i lost you. (noallie)   it hurt like hell the last time i lost you. (noallie) EmptyLun 24 Oct - 12:09



(would you mind if i hurt you ? understand that i need to. wish that i had other choices than to harm the one i love.) Le pénible et douloureux souvenir de ces instants passés, non seulement avec Cirilla qu’elle n’avait jamais porté dans son cœur, mais aussi avec Jenna, l’amie de confiance qui s’était révélée traitresse, lui revenait en pleine figure comme un boomerang. Ce n’était pas tant Cirilla qui l’avait fait changé. Elle n’attendait rien d’elle. Mais Jenna ? C’était bien la tumultueuse Rhodes qui lui avait fait regarder le monde d’un œil différent. L’amie secrète de longue date, la confidente, celle avec qui elle avait tout vécue ou presque. C’était la lame froide de son poignard qu’elle sentait encore s’enfonçait dans son âme. Billie avait alors su qu’elle ne pouvait compter sur personne, surtout pas sur les fantômes de son passé. Elle devait avancer, seule, regarder en avant en s’efforçant de croire que les siens n’étaient plus. Naïve petite Billie. Elle se croyait  plus forte, libérée de ses chaînes invisibles. Mensonges. Son passé revenait inlassablement la hanter, la nuit, dans des rêves douloureux. Et chaque matin elle se réveillait, nauséeuse, avec ce besoin d’avancer, de prouver qu’elle existait encore. La tâche, devenue trop difficile, la faisait lentement basculer vers le néant. Et elle ne s’en rendait même pas compte. Le regard voilé par des larmes qui ne coulaient pas, son esprit lui échappait. Elle ne reprit connaissance qu’en sentant le souffle chaud de Noah contre son oreille, son corps pressait contre le sien, ses bras l’enserrant avec force et douceur. Alors les larmes coulèrent sur ses joues encrassaient de sable. « Noah… » Murmure-t-elle, faible, avec l’envie de lui dire ces petits mots qui changent tout. Il ne lui en laisse pas l’occasion, poursuit, lui dit ces choses qu’elle aurait voulu entendre dix ans plus tôt. Elle serait restée. Elle en avait maintenant la certitude. Elle ne serait jamais monté dans le pick up de son père, n’aurait jamais versé de larmes amères, n’aurait pas regardé sa silhouette disparaitre dans le rétroviseur. Ne se serait jamais détesté. N’aurait aucun regret. « Il est trop tard. » Trop faible pour se détacher de lui, elle reste, immobile, les yeux clos, le visage enfouie dans son torse. Et pourtant elle sait que ça ne peut pas durer, qu’elle doit rentrer, s’éloigner, le laisser et ne pas se retourner.

« Non. Il le faut. » C’est une tempête de sentiments qui s’abat sur elle, la secoue, lui fait presque perdre pieds. Elle se détache, lentement, le regarde sans prendre la peine d’essuyer son beau visage ruisselant. Et tout à coup le monde reprend son cours. Elle entend, aussi distinctement qu’avant, le vent qui souffle doucement, le sable qui roule sous leurs pieds et le gargouillement des morts alentour, encore suffisamment loin pour qu’ils s’en aillent, chacun de leur côté. « C’est la Billie de 21 ans que tu aimes. La jeune et naïve Billie, celle qui avait des rêves et un sourire plaquait sur le visage. Pas cette Billie maltraitée par la vie, à moitié détruite. J’ai changé Noah. » Elle rompt le contact physique, s’efforce de mettre une barrière entre eux. « Et toi aussi. » Elle rajuste sa prise sur son arme, recule, un pas puis deux. « Je crois qu’il faut que tu apprennes à connaitre mon nouveau moi. » Les yeux clos avec l’espoir de se réveiller d’un rêve plus ou moins agréable. Mais non. Quand ses yeux s’ouvrent à nouveau, il est bien là à la regarder s’éloigner encore. « On n’y peut rien. » Lâche-t-elle fatidiquement, comme battue par la vie.




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