Fermeture définitive de Influenza ! Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming

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MessageSujet: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 5 Oct - 23:57


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
feat ARCHIBALD FLANEGAN

De la flotte, partout, encore et toujours. Dans les chaussures, dans les cheveux, sur les vêtements. L'odeur si plaisante de la pluie que Meryl aimait tant avant tout ce bordel était devenue un supplice. C'était le signe d'une galère pendant une période indéterminée, et de complications une fois qu'elle cessait. Sauf que là, ça faisait déjà plusieurs heures que ça tombait. Meryl s'était planquée sous un abris de bus pendant deux heures, puis elle avait finalement décidé de bouger. Trop de rôdeurs aux alentours. En étant discrète et silencieuse, elle n'aurait eu aucun problème, mais elle était tellement fatiguée qu'elle était capable de s'endormir et ça, c'était pas une bonne idée. Elle avait quitté sa dernière cachette uniquement parce qu'elle commençait à manquer de provisions. Même pas pour Immy. Sa chère petite soeur...

Elle commençait à ne plus espérer. Pendant un an, elle s'était dit qu'elle allait la retrouver, qu'elle était quelque part, que si elle était morte elle l'aurait senti, mais peut-être s'était-elle trompée ? Peut-être qu'Immy était juste... Devenue... Autre chose. Finalement, ce n'était pas par peur de s'endormir que Meryl avait quitté l'abris de bus. C'était pour que la pluie dégoulinant sur son visage masque les larmes qui dévalaient sur ses joues. Elle était trempée, elle avait froid, son corps entier tremblait, son ventre criait famine à cause du maigre régime qu'elle s'imposait pour préserver ses denrées, mais la seule chose qui la faisait souffrir, c'était son coeur. Et pourtant elle continuait d'avancer, de errer sur cette terre de chaires pourries à la recherche de la petite tête blonde qui lui servait de frangine. Parce qu'elle l'aimait et qu'elle voulait la retrouver, lui dire à quel point elle l'aime et surtout s'excuser.

Mais pour ça il fallait qu'elle-même reste en vie, et vu la difficulté croissante à trouver de la bouffe, ça allait devenir compliqué. Surtout si ce putain de ciel s'obstinait à se déchirement sans fin. Si encore il n'y avait que la pluie, mais des orages commençaient à éclater dans le ciel et Meryl n'était pas rassurée à l'idée d'avoir des éclairs au dessus de la tête. Déjà, à cause du bruit qui pouvait rendre fou les rôdeurs, ensuite parce que ce même bruit cachait les grognements significatifs d'un danger imminent. De toute façon elle était restée trop longtemps sous l'abris de bus et devait trouver un abris pour la nuit. Elle arpenta quelques rues en longeant les murs dans le plus grand des calmes, comme si tout était absolument normal, et c'est sur une toute petite boutique d'assurances qu'elle jeta son dévolu.

Meryl tenta évidemment d'ouvrir la porte de devant mais elle était fermée. Elle passa alors dans la ruelle, prenant son couteau à la main au cas où elle ait besoin de dégager le passage, mais nul zombie ne traînait dans le coin. Elle tenta d'ouvrir la porte arrière mais elle était fermée aussi. Plus qu'une solution: la fenêtre du premier étage. Elle approcha de l'escalier de secours extérieur et, puisqu'elle était par chance déjà descendue, commença à grimper dessus. La fenêtre était juste à côté de l'échelle, mais sans plateforme en dessous. Elle atteint rapidement son niveau et pria pour que l'ouverture ne soit pas bloquée... Et non. Elle la souleva sans mal et passa à l'intérieur, la laissant doucement retomber. Enfin du silence. Le bruit de la pluie et le tonnerre était atténué et elle pouvait enfin s'entendre respirer. Mais il n'était pas temps de se reposer sur ses lauriers. Elle tira de nouveau son couteau et inspecta l'étage, mais il n'y avait rien. Un poids s'échappa alors de ses épaules et elle se permit de prendre quelques secondes pour tordre ses cheveux trempés par la pluie, créant une flaque d'eau sous ses pieds. Elle alla ensuite jusqu'à la rambarde qui était seule démarcation entre le rez-de-chaussée et l'étage, et là son coeur rata un bond.

Allongé par terre, un homme semblait dormir. Mais dormait-il au moins ? Dans d'autres circonstances, Meryl serait juste partie. Elle n'aurait pas pris le risque de se retrouver face à un zombie pour un simple abris. Mais là, c'était différent. Parce que près de l'homme traînait un sac à dos à moitié ouvert et elle y voyait distinctement des paquets de gâteaux à l'intérieur. Sa faim se réveilla aussitôt lorsqu'elle imagina le goût qu'ils pouvaient avoir et son ventre se mit à grogner légèrement. Elle posa instinctivement une main dessus puis décida de se lancer. Elle descendit les marches sur la pointe des pieds, le couteau bien serré dans la main, jusqu'à ce qu'elle arrive enfin sur la dernière marche. Ses yeux se posèrent sur l'homme et elle sentit un soulagement se propager en elle en voyant ce qui semblait être une respiration. Il n'était pas mort et il dormait. Peut-être n'y verrait-il que du feu si elle prenait juste un paquet ou deux ? Elle prit une profonde inspiration et se lança. Rangeant son couteau à sa ceinture, elle se glissa jusqu'au sac de l'inconnu pour attraper ce qui lui tombait sous la main, sans même faire attention à lui. Il dormait de toute façon, non ?

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyJeu 6 Oct - 22:03



Meryl & Archibald
« whatever you like

L'averse l'avait surprit alors qu'il traînait un peu trop loin de Stonebriar pour envisager de rentrer sous une pluie aussi drue. Après une maigre tentative, il s'était retrouvé trempé jusqu'aux os en même pas cinq minutes et puis impossible d'y voir à deux pas et là pour le coup, même lui était pas assez con pour ne pas savoir qu'une mauvaise visibilité en zone urbaine, c'était le risque de rentrer dans un rôdeur avant de se rendre compte de sa présence. Ça le faisait moyennement délirer d'imaginer la scène.
Archie avait donc cherché un abri, erré un peu, fini par escalader l'échelle d'un escalier de secours et s'était retrouvé à l'intérieur d'un petit bâtiment certes vétuste, mais qui avait au moins le charme appréciable d'être sec. Fenêtre refermée derrière lui, il avait exploré l'étage et le rez-de-chaussée afin de s'assurer de la non présence de créatures animées autres que lui. Même si les entrées donnant dans la rue étaient condamnées, cela n'empêchait pas un ou deux gus qu'auraient clamsé à l'intérieur de se balader encore ici. Bien lui en pris puisqu'il trouva effectivement un bonhomme, vieux truc complètement décharné à l'odeur susceptible de faire tourner de l’œil les moins accrochés. D'ailleurs, parlant d'accrocher quelque chose, ce fut le pied de biche qui s'ancra à la tête dans un joyeux swing digne d'un joueur de golf expérimenté. L'état de putréfaction était tellement avancé qu'il n'en fallut pas plus à la tête pour dégager le terrain. Ce rôdeur avait dû stagner ici depuis la nuit des temps, pris à son propre piège derrière les barricades des portes.
Archie était ensuite redescendu là où on respirait moins la pourriture, s'était déniché un matelas à peine moisi et s'y était aussi, grelottant encore et observant le carreau de la fenêtre comme ces gamins qui parient sur quelle goutte sera la plus rapide à atteindre le rebord. Un livre traînait, qu'il feuilleta sans passion afin de tromper l'ennui puis dont il déchira les pages pour tenter d'en faire des origamis. Il grignota aussi deux biscuits durs comme des galets, reliques issues d'un paquet qu'il avait trouvé en ouvrant un placard et laissa échapper un soupir à vous fendre l'âme. Il avait beau apprécier sa compagnie, là y avait vraiment rien à faire et à part espérer que la pluie se tarisse il se contentait de s'emmerder comme un rat mort.
Ce fut donc tout naturellement que le sommeil le cueillit dans sa vigilance de moins en moins prononcée.

Le bruit des battants grinçants le tira de ce somme léger mais il ne bougea pas d'un pet, se contentant simplement de soulever un cil lorsqu'il entendit les pas dans les escaliers, guettant la silhouette qui ne tarda pas à faire son apparition. Il avait la main gauche à proximité de son arme bien qu'il ne la touchait pas mais resta parfaitement immobile, conservant les apparence.
Sauf qu'elle commit l'irréparable.
« Wow wow WOW ! » Il s'écria en se redressant d'un coup, attrapant -littéralement- la jeune fille la main dans le sac. « Eh mignonne, tu t'es cru à la soupe populaire ou quoi ? » Il avait l'air bien éveillé très soudainement, aux antipodes du mec qui était limite à faire semblant de ronfler. « Y a pas écrit charité sur ma gueule là ! » Il se leva de sa couche trois étoiles sans lâcher le poignet de l'inconnue, l'air sans doute bien plus sévère que ce qu'il était réellement. En vrai, il était pas mécontent de cette compagnie imprévue qui lui promettait un peu de distraction. Il attrapa le paquet qu'elle avait réussi à chourraver et enfourna le premier biscuit venu dans sa bouche, à la manière d'un chien qu'aurait pas vraiment faim mais qui se jetterait sur ses croquettes pour que surtout personne d'autre n'y touche. « MA bouffe. » La bouche pleine, c'était d'une élégance incomparable. « Pas toucher. C'est chasse gardée ça. Non mais t'as vu tes manières ? Si t'en veux va falloir me convaincre. » Et Dieu seul savait ce qu'il entendait pas là, elle allait probablement se faire des films à propos du grand pervers sur lequel elle avait eu la malchance de tomber. Des clous !

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMar 11 Oct - 16:32


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
feat ARCHIBALD FLANEGAN

Pourquoi c'est toujours elle qui se tape les tarés de service ? Bizarrement, au fond d'elle Meryl était persuadée que sa petite soeur n'avait pas ce genre d'aventure complètement stupide et improbable. Elle avait la main dans le sac, littéralement, quand l'homme qu'elle pensait enfui dans un profond sommeil se mit à crier. Un cri qui la fit elle-même lâcher un espèce de "AAAH !" de surprise. Heureusement qu'ils étaient seuls dans la pièce sinon les zombies seraient déjà sur eux avec tout ce boucan. Avant qu'elle n'ait le temps de bouger, elle sentit une poigne ferme agripper son poignet et retirer son bras du sac à la vitesse de l'éclair. Comment cet homme avait-il pu se lever aussi vite ? Sérieusement ? Pour un paquet de gâteaux ? Elle aurait pu avoir peur s'il l'avait menacé ou s'il avait sortit une arme, ou même simplement s'il avait l'air plus sérieux que ça. Mais là... C'était carrément impossible. La junkee aurait pu en rire si la situation avait été autre. Mais elle restait en mauvaise position et malgré la difficulté évidente à prendre l'inconnu au sérieux, elle devait penser à toutes les probabilités d'y laisser sa peau. Et là ça devenait carrément dur de réfléchir.

Il avait la bouche pleine, et il parlait quand même. D'ailleurs c'était ridicule à voir le bout de gâteau dépassant de sa bouche, tellement il était gros. Meryl aurait bien croqué dedans juste pour lui foutre la rage, mais là elle pensait à une solution éventuellement meilleure : fuir. Avec son sac de préférence. Et les gâteaux ! Meryl n'avait rien de menaçant ou de dangereux du haut de son mètre soixante, et elle comptait bien jouer là dessus. Peu importe les idées perverses que pouvait avoir cet énergumène, elle allait lui couper toute envie de la narguer en bouffant les biscuits sous son nez ! L'une de ses mains étaient toujours bloquée par la poigne de l'homme, mais l'autre était parfaitement libre tandis que lui s'encombrait du paquet de gâteaux. Elle serra simplement le point et le frappa en plein dans les côtes. Oh, rien de grave hein, c'est pas avec la force qu'elle a qu'elle va pouvoir le clouer au sol, mais c'était juste un moyen de le surprendre quelques secondes. Elle profita de l'effet de surprise pour retirer fermement son bras et retira son couteau de sa cachette pour le menacer avec.

Elle n'avait pas vu l'arme de l'homme, qui était encore caché, et ne voyant rien sur lui elle s'était dit qu'il serait sans défense. Elle sembla alors soulagée, pensant avoir reprit le dessus sur cette affaire saugrenue, et souffla. Elle tendit sa main libre devant elle, sans trop la rapprocher du bouffeur de gâteaux tout de même, des fois qu'il ait l'idée stupide de lui faire une prise de kung-fu-biscuit. "Les gâteaux. S'il te plait." Une politesse qui masquait à peine son agacement. En vrai, elle avait mal de sa main qui avait servi à frapper. Soit il avait la peau coriace, soit il fallait vraiment qu'elle s'entraîne, mais dans tous les cas ça n'allait pas du tout. C'était la main qui tenait le couteau et elle bougeait légèrement les doigts sur son pommeau, comme pour détendre sa peau et faire partir la douleur. "Non mais t'as vu tes manières ? C'est pas comme ça qu'on traite une dame." ironisa-t-elle en répétant ce qu'il avait dit un peu plus tôt. Faut dire que le social, c'est pas trop son truc à Meryl.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyJeu 13 Oct - 21:25



Meryl & Archibald
« whatever you like

Sous la surprise du coup de poing, Archibald desserra complètement son emprise sur l'articulation de la jeunette, lui permettant ainsi d'instaurer une distance de sécurité entre eux deux. En deux temps trois mouvement, il se retrouva en tête à tête avec une jolie pointe de couteau et n'eut que le temps de se dire qu'il avait pas franchement l'envie de faire connaissance plus intimement avec lui avant qu'elle ne prenne la parole à son tour. « Euh. Non ? » Même avec un s'il te plaît aussi joliment dit, no way qu'il lui fourgue sa pitance, plutôt crever ! … enfin, maintenant que le sujet était abordé, pas jusque-là quand même. Guss pourrait pas survivre deux jours s'il ne l'honorait pas de sa présence. Il déglutit et acheva enfin d'avaler l'ultime bouchée rassie avant de reprendre : « Attends on va caler les choses entre toi et moi tu veux ? Primo, vu ta tronche de miséreuse affamée tu vaux autant une dame que la première rôdeuse venue et deuxio, j'traite pas sous la menace, ça me stresse, et quand j'suis tressé j'me pisse dessus. » Difficile de savoir s'il disait vrai ou se foutait allègrement de sa gueule mais une chose était sûre, il avait tout sauf l'air stressé. Contrarié en revanche, ça oui : il aimait pas trop qu'on touche à son stuff et surtout, surtout, il supportait pas qu'on essaye de lui voler ses affaires en loucedé. Alors qu'en plus elle se permette d'insister, la drôlesse, ça le fichait en rogne un peu.

Archie, cependant, se garda bien de faire le mariole en tentant d'attraper la lame qui le regardait droit dans les yeux. D'abord, il était pas bien sûr d'y arriver sans se blesser, même si son adversaire faisait pas trois pommes de haut et pesait certainement guère plus qu'un poids plume comparé à lui. Ensuite... bah, ensuite, il avait une autre idée en tête déjà, et elle lui paraissait beaucoup moins dangereuse.
« Bon écoute, franchement, si tu crois que j'vais te filer ma bouffe avec la bouche en cœur en te suppliant de pas m'planter ça quelque part, tu te fiche le doigt dans l'œil jusqu'à te gratter un rein avec l'ongle. Alors sois une grande fifille et arrête d'agiter ça dans le vide, tu brasses l'air pour rien. » Ce disant, il s'était laissé retombé sur sa couche de fortune comme si malgré tout la menace qu'elle pointait sur lui ne le rassurait pas trop et qu'il était désireux d'installer quelques décimètres de plus entre eux deux.
Ce qui, en passant, avait tout de même un fond de vérité : nul doute qu'un couteau dans le bide piquerait davantage que son poing de tout à l'heure. Il risquerait cette fois de n'avoir pas que le souffle de couper, mais aussi d'autres choses et ce d'une manière bien plus littérale.
Néanmoins, la position qu'il venait d'adopter visait surtout un but bien précis et alors que son corps lui cachait le fidèle pied de biche toujours abandonné par terre, sa main glissa nonchalamment du côté du matelas où l'outil se trouvait et si ses doigts avaient eu un visage, on aurait pu les voir sourire machiavéliquement tandis qu'ils se refermaient sur sa prise. Au lieu de ça ce fut le visage du chacal, bien plus apte à ce genre d'exercice, qui exprima le sentiment. Surprise !


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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyVen 14 Oct - 22:06


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
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Il a l'air con mais il comprend vite, c'est bien. Quand on a quelqu'un avec une arme dans la main en face de soi, on fait pas le malin. Et c'est enc... Ok, fausse joie. Meryl resta toute con devant l'homme qui persistait à vouloir garder ses gâteaux. Putain mais son sac était plein, qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre de lui laisser un paquet déjà à moitié entamé ?! Elle ouvrit légèrement la bouche, pour répondre et le menacer encore, mais n'eut pas le temps de prononcer un son qu'il surenchérit. Venait-il réellement d'insinuer qu'elle était aussi laide qu'un zombie ? On peut lui accorder qu'on est en pleine apocalypse et que le choix est limité, mais tout de même ! "Non mais tu t'es pris pour Zachary Levi ou quoi ? Tu t'es pas vu avec ta gueule mal rasée et ton gros nez !" lâcha-t-elle d'un air presque boudeur. Elle voulait bien admettre qu'avec ses fringues mal en point, la maigreur de ses joues et la pluie qui lui était tombée dessus aussi efficacement qu'une douche, elle devait pas avoir l'air d'un mannequin. Mais elle était quand même mieux foutue qu'un de ces tas de chaire en putréfaction. Un peu de dignité, merde ! Elle avait même presque envie de lui prouver. Tilt. Idée.

Elle le regarda écraser son postérieur sur sa couche et croisa lentement les bras, l'air blasé. Jusqu'à ce qu'il sorte un pied-de-biche de derrière le matelas. Et merde ! Elle l'avait pas vu venir celui-là. Elle recula d'un pas, pas rassurée de l'expression qu'il avait sur le visage. Sa prise se resserra sur son couteau, mais en voyant qu'il ne bougeait pas, elle se détendit doucement. Il était peut-être sur la défensive, mais c'est tout. Pour l'instant. Elle le toisa du regard un moment, puis le sac, la sortie, encore lui... Mauvaise idée. Elle n'irait sans doute pas assez vite. Il avait dormi, avait sûrement mangé, et elle soupçonnait ses grandes jambes de pouvoir la rattraper en moins de deux. Et pourtant elle courait vite. Elle décida donc de la jouer autrement et entra dans son petit jeu de débilité. "De toute façon, avec ou sans la bouche en coeur t'auras une gueule de con." Ca, c'est fait. Elle reposa les yeux sur la fenêtre. L'averse était encore pire dehors. Alors elle retira sa veste trempée, dévoilant un chemisier autrefois blanc complètement transparent à cause de la pluie et qui laissait clairement voir un soutien-gorge noir à petite dentelle. Que le jeu commence.

Un joli sous-vêtement comportant une paire de seins discrets mais joliment ronds et qui n'avaient sûrement pas été touchés depuis longtemps. Leur galbe mettait en valeur une taille élégante bien qu'amaigrie à cause de la faim, qui se jetait dans le jean d'un pantalon noir, lui aussi trempé. Mais qu'elle ne comptait visiblement pas enlever. "C'est dommage que je sois aussi laide qu'un zombie, on aurait pu marchander, tous les deux." Elle ne comptait pas ressortir tout de suite, elle ne comptait pas ranger son couteau, mais elle n'allait visiblement pas l'attaquer puisqu'elle recula doucement jusqu'au premier bureau que ses fesses rencontrèrent. Elle étala sa veste dans un coin, afin qu'elle sèche un maximum avant de devoir retourner dehors. Elle posa ses mains sur le bureau et se hissa dessus, croisant ses jambes pour un peu plus de confort. L'arrière de sa tête se reposa alors contre le mur, tandis qu'elle laissait échapper un petit soupire. Ca pourrait être un bon endroit dans lequel rester quelques jours... Si l'autre débile se décidait à partir, évidemment. Mais pour l'instant, le but était qu'il lui donne à bouffer. Elle gardait donc son regard d'un bleu hypnotisant sur lui, attendant une quelconque réaction. Si ça, ça marchait pas, elle n'avait plus qu'à pleurer sur son sort. Si on prend le facteur apocalypse et qu'on l'ajoute au facteur frustration sexuelle, qu'on en fait la probabilité de réussite, on arrive environ à 97,4% de chance qu'il craque. Les 2,8% restant, c'est s'il est gay. Après tout, à bien le regarder...

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptySam 22 Oct - 22:04



Meryl & Archibald
« whatever you like

La première réflexion qu'Archie se fit en la voyant retirer sa veste fut un truc du genre "bon sang les habits blanc existent encore, ou elle a trouvé le seul lave-linge encore fonctionnel du Texas ?" et puis après… après il fut soudain très obnubilé par la transparence de sa chemise trempée et tout ce qu'elle laissait percevoir, ne se gênant d'ailleurs pas pour mater ouvertement une donzelle qui le tenait pourtant sous le joug de son couteau même pas deux minutes plus tôt.
Déjà que le bonhomme n'avait jamais vraiment eu de manières à l'époque où ce monde faisait encore preuve d'un minimum de civilisation, mais alors là, il ne se tenait carrément plus du tout depuis quelques années.

Son regard remonta vers le visage de la minette tandis qu'elle reprenait la parole et il sembla la considérer pensivement pendant quelques instant avant d'ouvrir à nouveau la bouche et de lâcher : « Bon ok ça va, j'ai peut-être un peu exagéré. » Le bon grand crétin qu'il était fonçait droit dans le piège sans s'accorder le privilège d'une seconde de réflexion quant à ce revirement soudain de situation. Tellement en chien que, lorsqu'il n'était pas occupé à fomenter une connerie quelconque, il aurait tout plaqué sans hésitation pour une belle de cuisses prête à s'ouvrir sous son nez. « Enfin j'veux dire, honnêtement j'ai déjà baisé plus moche que toi. Avec le temps et un peu d'exercice, on apprend assez facilement à faire abstraction de la gueule, c'est pas le plus important après tout hein ? » Il lui fit un clin d'œil entendu, et continua sur sa lancée : « Au pire, un bon sac sur la tête et on en parle plus… » Le pire était qu'il avait l'air parfaitement sérieux en disant ça et que, pour ce qu'on en savait, il l'avait peut-être déjà fait par le passé. En tout cas, il en était capable, ça ne faisait pas de doute…

Toujours bien assis confortablement sur son matelas moisi, il n'avait pas bougé d'un pouce durant toute la petite comédie de son interlocutrice et jouait machinalement avec le pied de biche, tapotant la paume de sa main avec à défaut de pouvoir s'en servir pour frapper autre chose. Une des extrémité de l'outil était d'ailleurs encore crasseuse de la tête du rôdeur qu'il avait expédié tout à l'heure, il n'avait pas pris le temps de briquer son arme de fortune et s'était contenté de dégager les plus gros morceaux de cervelle qui y étaient restés accroché dessus. « Mais du coup », il reprit en pointant son joujou sur elle, bout crasseux vers l'avant à deux doigts d'étaler sa merde sur le pantalon de sa camarade. « Soyons sérieux deux minutes et clarifions un point. C'est aux biscuits que tu fais les yeux doux, là, ou à moi ? »

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyLun 24 Oct - 0:33


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
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Aaah, ben voilà, tout de même ! Un homme reste un homme. Encore plus en pleine apocalypse zombie où les trucs baisables courent pas les rues. Le problème, c'est qu'il ne savait visiblement pas la fermer... Vulgaire, méchant, fier. Mais après tout, tant pis hein ? Tout ce qu'elle voulait c'était les gâteaux. S'il suffisait de se faire insulter pour les avoir, ça ne posait pas de problème à Meryl qui n'avait rien avalé de la journée. Elle avait faim et était prête à beaucoup de choses pour sentir le goût rassi et trop sucré d'un de ces putains de biscuit. N'empêche que ce gars là, il lui manquait vraiment une case. Des tarés elle en avait rencontré dans sa vie, mais des comme lui jamais. Il alliait méchanceté, stupidité et folie dans un même corps, et c'était pas beau à voir. Enfin, à entendre surtout. Un sac sur la tête, sérieusement... Avait-il vraiment fait ça ? Pourquoi pas, après tout ? "Ouais... Heureusement qu'il n'y a pas que la gueule..." dit-elle en le dévisageant. Parce qu'il était pas non plus très beau à voir dans ces conditions.

Elle l'avait un peu oublié parce qu'elle avait faim, mais il existait beaucoup plus de psychopathes qu'en temps normal. Ce gars là était peut-être déjà un danger de la société avant que les gens se mettent à se bouffer entre eux ?Des questions par centaine se trimbalaient dans la tête de Meryl comme autant de petites bêtes vicieuses. La pire étant : à quel degrés de dangerosité je m'attaque là ? Est-ce que tout ça valait le coup ou est-ce qu'il valait mieux tracer sa route sans demander son reste et chercher de la bouffe ailleurs ? Cela faisait juste plusieurs jours qu'elle n'avait croisé personne et qu'elle n'avait rien trouvé à manger pour remplir son sac. Alors oui, ça valait le coup. Un léger grognement émanant de son estomac vide confirma ses pensées.

Au pire elle crevait ici en essayant de choper des gâteaux, au mieux il finissait par partager en échange de... Quelque chose, peu importe quoi. C'était ça où crever dans tous les cas, un ou deux jours plus tard, de faim. Ca serait con tout de même, après six ans de vagabondage et un an à chercher sa petite soeur. S'en suivit une question piège, à laquelle Meryl laissa échapper un sourire au coin de ses lèvres. "Aux deux ?" Elle remonta doucement sa main jusqu'au premier bouton tout en haut de sa chemise, le défaisant sans lâcher l'homme du regard. Rien à foutre du bout de ferraille crasseux pointé sur elle. C'était pas une arme à feu, s'il essayait de la frapper avec elle pourrait toujours essayer de se défendre. Le danger n'était pas inexistant, mais il n'était pas imprévisible. Le décolleté se fit un peu plus plongeant, tandis qu'elle se levait lentement de la table, pour lui faire face, bien qu'elle le dominait de toute sa hauteur pour le coup. Son regard se posa un instant sur la boîte de gâteaux, qu'elle commençait à convoiter au point de ne plus trop réfléchir à ce qu'elle faisait. Un quart de secondes, à peine, avant de reposer les yeux sur l'inconnu.

Elle n'avait clairement pas envie de se le taper, ni lui ni qui que ce soit d'autre. Pas en cette période. Pas comme ça. Elle se sentait sale de tenter de le séduire de la sorte, mais elle avait tellement faim qu'elle serait prête à n'importe quoi. "C'est mes yeux qui t'intéressent ou ce qu'il y a quelques centimètres plus bas ?" rétorqua-t-elle. "C'est aux biscuits que je fais les yeux doux, mais c'est toi qui les possède. Alors... Peut-être que si tu m'en donnais deux ou trois... Je pourrais éventuellement continuer de faire les yeux doux aux biscuits, mais te donner, à toi et rien qu'à toi, autre chose de plus intéressant ?" Sa main alla retirer le deuxième bouton de sa chemise, offrant une jolie vue qui laissait peu de place à l'imagination. Mais dans sa tête, Meryl visait le pied de biche. Si elle réussissait à lui subtiliser son arme, elle gagnait. Et pour l'instant elle avait trouvé le bon moyen de captiver son attention.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 26 Oct - 7:21



Meryl & Archibald
« whatever you like

Archie aurait pu avoir mis des œillères qu'il ne se serait pas trouvé plus aveugle face à ce qui se tramait autour de lui – et, principalement, autour de son paquet de gâteaux. Dans la sécurité relative de cet espace totalement fermé aux hostilités de l'extérieur (du moins si l'on exceptait la fenêtre, mais aucun rôdeur ne grimperait par-là), il semblait avoir parfaitement oublié que la petite drôlesse qui lui faisait fasse représentait un danger potentiel dont il ignorait toute l'étendue, pour ne pas avoir vraiment eu l'occasion de s'y frotter encore. Evidemment, lui qui se croyait au-dessus de tout la sous-estimait parce qu'elle était petite, et chétive,… et une femme.
Alors pour peu qu'elle commence à faire sauter un ou deux boutons et lui fasse les yeux de biche, c'en était fini de lui : pas de spider sense pour l'avertir qu'elle mijotait un mauvais coup à ses dépens.

« Ou alors… peut-être que tu me donne quelque chose d'intéressant en premier et j'avise ensuite ce que tu mérites ? » Ce-disant, l'homme s'était finalement soulevé de sa couche. Dressé devant elle, il avait inversé la tendance puisque c'était maintenant lui qui la dépassait d'une bonne tête.
Un mauvais sourire étirait les lèvres d'Archibald, le genre de sourire qui dévoile la trame des pensées de son propriétaire aussi bien qu'un livre ouvert. Et là, fallait dire que c'était pas joli-joli, mais on pouvait s'en douter vu la manière qu'il avait de contempler la dentelle noire. De la lingerie sur une vraie fille, il avait certainement plus vu ça depuis bon nombre d'années, les greluches prenaient plus trop le temps de se faire coquettes depuis que l'épidémie avait ravagé la Terre. Monde de merde…

Très proches, trop sans doute au goût de la jeunette – on n'aurait décemment pas pu lui reprocher une mimique de dégoût, vu l'odeur qu'il pouvait bien offrir à tout sens olfactif un minimum sensible –, il plaça une main sur son épaule et la repoussa vers le bureau d'où elle s'était levée quelques instants plus tôt à peine. Sa main droite, qui semblait greffée au pied de biche tellement sa poigne ne s'en était pas dessoudée, finit enfin par l'abandonner sur la surface place du meuble juste à côté de l'inconnue afin de laisser l'opportunité à ses doigts de voler vers son visage et d'en capturer le menton entre le pouce et l'index.




HRP : pas rgand chose pour faire avancer ce rp mais je me doutais bien que pour la suite, Meryl allait pas gentiment se laisser faire sans
a) balancer un coup dans les roubignolles
b) l'étourdir avec le pied de biche qu'il vient de lui offrir sur un plateau d'argent
c) don't tell me what to do Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming 2542821373
d) la réponse d

bisous Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming 182548059
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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyJeu 27 Oct - 0:50


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
feat ARCHIBALD FLANEGAN

L'odeur était mauvaise, mais Meryl aurait été bien orgueilleuse de juger l'homme sur son hygiène. C'est pas comme si le gel douche courait encore les rues. Elle même ne supportait plus ses cheveux sales et le manque crucial de dentifrices, mais elle avait pris l'habitude. De toute façon avec l'odeur de mort qui traîne dans la ville, ça devenait difficile de sentir sa propre odeur. Quoi qu'elle doutait tout de même de l'hygiène de base de ce type... Il avait l'air vachement détraqué quand même. Ca se lave les détraqués ? En tout cas, apocalypse ou pas les hommes ne perdent en rien de leurs priorités. Il tombait un véritable déluge dehors, des zombies passaient tout proches des vitres, ils étaient coincés ici, et pourtant il lorgnait sur son décolleté comme pas permis. Tant mieux pour elle. Son plan marchait à merveille. Son coeur rata tout de même un bond lorsqu'il se leva pour lui faire face, mais ce sentiment désagréable s'échappa rapidement. C'est possible d'être aussi grand, sérieux ? Elle se sentit toute petite. Impuissante... Et pourtant il venait de lui offrir une opportunité en or, le tout surmonté de diamants et saupoudré d'argent. Elle ne manqua pas de voir que la barre de fer était juste à côté d'elle, à portée de main. Quand à lui, il était bien trop occupé à s'imaginer ce qu'il allait lui faire pour prévoir ce qu'elle, elle allait faire. Et ça se déroula très rapidement.

Alors qu'elle le sentait tout proche, qu'il aurait pu l'obtenir d'un claquement de doigts si elle n'avait pas bougé, elle se mit en action. Sa jambe recula légèrement sous le bureau avant de remonter avec force et rapidement entre les jambes de l'inconnu, pour se fracasser contre ses bijoux de famille. Elle n'attendit pas qu'i réagisse, posant dans un même temps ses deux mains sur le torse du gaillard pour le pousser de toutes ses forces. Ce n'était pas bien compliqué, en soi, vu qu'elle venait de lui éclater les roubignoles. Elle récupéra le pied de biche qu'il avait laissé sur la table et lui balança un coup violent dans l'épaule, ainsi qu'un deuxième dans le ventre. "Sale porc, j'espère que t'as bien profité de la vue parce que t'es pas prêt de la revoir !" Elle lui balança un dernier coup de pied dans le ventre puis s'arrêta là. Elle avait tué pour moins que ça, mais jamais à mains nues... Enfin si, une fois. Mais c'était de la légitime défense et elle n'avait pas eu le choix. Là, elle l'avait, et si elle n'avait aucun problème à empoisonner quelqu'un c'était impensable qu'elle étale sciemment du sang, surtout celui de quelqu'un qui était à terre. Elle récupéra sa veste et s’apprêta à partir avant de se souvenir de la raison de tout ça. Elle fit demi-tour, prit les gâteaux dans le sac et se tira purement et simplement. C'était une bonne journée finalement : un pied de biche, un paquet de gâteaux, un pervers qui n'était pas prêt de vouloir la déshabiller de nouveau.

Dommage que la pluie continue de tomber aussi durement. Meryl inspecta rapidement la rue et se laissa glisser le long de l'échelle. Elle se mit à courir, slalomant entre les véhicules abandonnés et les zombies à la recherche d'un nouvel endroit dans lequel se planquer. Foutue pluie. Elle en avait marre de ce temps de merde. Ses mains agrippaient chaque poignée de porte qu'elles croisaient, tentant d'ouvrir ce qui lui passait sous la main. N'importe quoi, elle pourrait même nettoyer le lieu s'il le fallait c'était pas un soucis. C'est dans un magasin de fringues qu'elle trouva son bonheur. Elle entra sans demander son reste et referma la porte derrière elle. Pas besoin de la bloquer, c'était une poignée ronde et les zombies ne sauraient l'ouvrir, même par accident. Elle souffla et tapa quelques coups du pied de biche par terre, attendant quelques minutes. Pas de réponse, de grognements ou de coups de feu, parfait. Elle alla vérifier la porte de derrière, mais elle était bloquée. Encore mieux. Elle posa le pied de biche et son couteau sur le comptoir et retira sa veste, la posa à côté, après avoir laisser tomber son sac à dos au sol. Elle retira toutes ses fringues, se promenant quelques secondes à poil dans le magasin avant d'enfiler des vêtements secs. Des sous-vêtements propres et secs, les plus jolis qu'elle trouva tant qu'à faire, autant se faire plaisir, un jean foncé et une autre chemise, noire cette fois. Y en a marre de donner de quoi se rincer l'oeil à des pervers. D'ailleurs ce boulet devait s'être remis de son traumatisme...

Mais pas une seule seconde elle ne pensa qu'il pouvait éventuellement la chercher. Elle poussa ses fringues mouillées d'un côté de la pièce et alla prendre un gâteau dans le paquet. Le goût rassi et trop sucré eut le même effet que si on lui avait proposé du saumon sur lit de champagne. Juste délicieux. Elle enfourna le premier et l'avala presque sans mâcher, avant de faire pareil avec le second et de se rendre compte qu'il n'en restait plus qu'un dans la boîte. Elle soupira. Tant pis, elle aurait pas fait une journée avec ça de toute façon alors autant se faire plaisir. Elle glissa le dernier biscuit du paquet dans sa bouche et se déplaça jusqu'à un miroir sale. Elle se regarda un moment et croqua dans son biscuit, empêchant l'autre morceau de tomber en le prenant dans sa main. Elle avait l'impression d'être vraiment affreuse... Et elle voyait Immy à travers elle. Elle secoua rapidement la tête pour ne plus y penser, ne voulant pas prendre le risque de pleurer maintenant. Elle enfourna le dernier morceau de gâteau et attrapa ses cheveux pour les décoincer de son t-shirt. Elle les replaça correctement, comme si elle essayait de s'arranger un peu. Elle donnerait très cher pour une douche et un shampoing, sérieusement. Mais ses pensées furent vite coupées par le bruit de la porte. Son coeur rata un bond et elle se glissa derrière l'étendoir à vêtements le plus proche. Merde, c'était qui ? Ses yeux se posèrent sur le comptoir, où elle avait laissé son manteau, le pied de biche, son couteau et son sac. Et merde. Impossible de voir qui venait de rentrer en plus.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyJeu 27 Oct - 22:56



Meryl & Archibald
« whatever you like

En toute honnêteté, Archibald perdit le fil de la réalité après le tout premier coup, celui qui lui explosé les bijoux de famille en bonne et due forme. Le reste ne fut vécu qu'à travers l'épais brouillard de la douleur qui irradiait de son entre-jambe et en moins de temps qu'il n'en fallait pour l'écrire, la blondinette lui lamina la gueule sans qu'il n'ait ne serait-ce qu'une seule opportunité de se défendre.
Lorsqu'il commença à se sentir un peu plus maître de lui-même, le chacal laissa échapper une flopée de jurons qui, fort heureusement vu la teneur, ne tomba dans aucune autre oreille que les siennes. Adossé contre un mur, assis sur le sol où il s'était laissé glisser, il laissa son regard errer sur la pièce et pu ainsi constater que, non contente d'avoir filé à l'anglaise, cette puta avait tiré son pied de biche en plus des gâteaux. L'humiliation de la raclée qu'elle venait de lui infliger associée à celle d'être tombé dans un piège grossier achevèrent de le foutre en rogne pour de bon. Archie se remit sur ses guibolles tout en massant son épaule endolorie et, non sans quelques grimaces et grognements de douleurs, passa la fenêtre et retourna dans la fosse à rôdeurs sans son arme fétiche. L'averse ne tarda guère à le détremper jusqu'aux os mais c'était un mal pour un bien puisque cela voulait dire que la sale mioche n'avait sûrement pas tracé sa route à des milles de là. Du moins il l'espérait, parce qu'il comptait bien lui remettre la main dessus et lui faire passer l'envie de se foutre de sa gueule une bonne fois pour toute.
Mais en attendant, il avait tout intérêt à se faire discret afin de ne pas rameuter les quelques contaminés qui pouvaient bien errer dans le coin.
Archie, fort heureusement pour son affaire, connaissait plutôt bien les lieux puisqu'il était déjà venu traîner dans le coin quelques fois. Avec Guss, ils avaient déjà retournés bons nombres d'habitations et de magasins dans le coin et il avait donc une idée globale des endroits où elle était susceptible d'être partie se planquer, pour peu qu'elle soit encore dans le coin.
Pour le reste, il faudrait qu'il s'arme de patience et de logique et qu'il prie pour avoir de la chance : elle avait fui et, dans sa précipitation, n'avait pas spécialement pris la peine de faire ça proprement. Dans cette jungle urbaine aux routes défoncées, jonchées de détritus et où la nature commençait par endroit à reprendre quelques droits, les traces se discernaient bien mieux que sur un beau macadam tout lisse et propre. Il ne lui fut pas bien compliqué de s'aiguiller sur une direction globale.

BINGO, semblèrent crier à l'unisson les gonds de la porte du magasin tandis qu'elle s'ouvrait sur un intérieur autrement plus chaleureux que le déluge qui n'en finissait plus. Après moult tentatives infructueuses, celle-ci semblait bien plus prometteuse s'il en jugeait le sol dans l'entrée couvert des traces récentes d'une petite paire de grolles humides.
Le silence se réinstalla derrière lui en même temps que la porte et il resta immobile quelques instants, épiant le magasin dans l'espoir d'y croiser une silhouette familière. Rien, nada, niet… ou pas tout à fait ? Les objets sur le comptoir attirèrent immédiatement son attention lorsqu'ils  passèrent dans son champ de vision et Archibald ne put empêcher ses lèvres de se retrousser sur un sourire satisfait. Elle n'aurait pas abandonné si vite une arme qu'elle avait piqué à peine plus tôt, non ? En quelques grandes enjambées, l'homme se retrouva devant les maigres possessions de l'inconnue et put enfin récupérer son joujou (joujou dont il souffrait encore des coups imprimés sur sa peau, soit dit en passant, mais au moins il avait pu vérifier son efficacité comme ça). « Alors bichette, tu te planques ? » La voix claqua, nette et claire. A l'inverse d'elle, il n'avait pas pris la peine de vérifier qu'aucun hostile ne se trouvait dans le coin et se fichait bien de la potentielle cible qu'il formait en parlant si fort et en restant si visible. « Si tu te souviens bien, on avait pas fini de causer toi et moi avant que tu prennes la poudre d'escampette. J'ai encore deux-trois trucs dont j'aimerais bien te causer entre quatre yeux. » A l'écoute, le ton ne semblait pas si chargé de colère que ça, presque jovial plutôt. Comme s'il était content de retrouver une vieille copine qui lui aurait fait une petite crasse. Ouais, sauf qu'intérieurement il crevait d'envie de lui refaire le portrait histoire de remettre les scores à égalité. Enfin, ça ou autre chose, il n'avait pas encore trop bien planché sur sa vengeance. « T'avais pas si peur que ça tout à l'heure, qu'est-ce qu'il se passe, t'as perdu ton courage dans ta fuite ? » En attendant, il ne la voyait pas et si elle était réellement partie et qu'il parlait simplement à des rangées de manteaux, il se sentirait bien con.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyVen 28 Oct - 18:40


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
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Visibilité : 0 pointé. Elle avait choisi la pire cachette qui soit, mais au moins il ne la voyait pas non plus. Elle passa bien une bonne minute à se demander qui était entré, bien qu'elle ait sa petite idée. D'ailleurs la voix qui s'exprima confirma ses pensées, tandis que son coeur se serrait dans sa poitrine. Elle avait entendu dire qu'un coup dans les couilles était plus douloureux qu'un accouchement, alors comment avait-il fait pour se relever aussi vite ? Il n'avait pas l'air spécialement en colère, mais Meryl se méfiait des apparences, ça ne voulait rien dire. Ce type avait un sérieux problème et la botaniste n'avait pas envie de voir jusqu'où ça allait. Alors pour une fois, elle allait devoir se taire, faire profil bas, et s'enfuir sans demander son reste. C'était pas inhabituel en soi, c'était l'une de ces tactiques préférées la fuite. Y a rien de honteux à ça quand on risque de se faire bouffer par des zombies ou massacrer par des humains. Y en a qui ont eu plus "d'honneur" que ça et qui ne sont plus en vie depuis longtemps. Hors de question pour Meryl de claquer ici à cause d'un taré pervers, puant et complètement maniaco-gâteaux. Elle devait trouver une solution pour se tirer, et vite. Sa discussion entre quatre yeux, il pouvait se la foutre où elle pensait. Evidemment, qu'elle avait peur. Elle n'avait aucune arme sur elle et lui avait tout à portée de main. Il s'était éloigné de la porte donc sa seule chance de sortie était de foncer, mais pas bêtement. Le cerveau surdoué de Meryl se mit en route, organisé, pragmatique, précis.

Il fallait approximativement 4 secondes pour rejoindre la porte en courant. Si elle balançait quelque chose dans un coin, il perdrait environ 2 secondes d'attention, ce qui lui laissait le temps de détaler. Le temps qu'il réagisse, elle arriverait pile à sa hauteur, et là tout ce jouerait sur sa sortie. Tout était très mathématique, tout se jouait à la seconde près. Elle ne savait juste pas combien de temps ça prenait de tourner la poignée de porte. Elle promena son regard sur les environs et se déplaça à pas de loup entre les portiques de vêtements. Elle s'arrêta devant un présentoirs à bijoux en plastique et prit les colliers les plus gros. Elle revint à sa place initial, alors que l'autre continuait de parler tout seul. Ouais... Elle avait perdu son courage et elle allait le retrouver quand elle aurait remis les pieds dehors. Elle tassa les bijoux dans sa main, se concentra, et les lança le plus loin possible de la porte. Ils atterrirent dans le mur dans un cliquetis sonore. C'était le signal. Meryl se redressa d'un bond et couru aussi vite que possible vers la porte, passant à côté de son sac et de son couteau sans même prendre la peine de les choper. Elle en trouverait d'autres, c'est pas grave. Elle n'avait pas le temps. Elle passait trop près de l'inconnu. Beaucoup trop près à son goût. Quelques centimètres et elle le touchait. C'était risqué, mais la porte de derrière était fermée et elle ne pouvait se permettre de tenter de l'ouvrir et de dévoiler sa cachette, ce qui l'aurait coincée comme un rat au fond du magasin. Alors elle avait préféré cette alternative, beaucoup plus dangereuse mais au moins aussi sûre. Elle passa à côté du taré à toute vitesse et arriva à la porte, posant sa main sur la poignée. A deux doigts de la liberté.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyDim 30 Oct - 19:13



Meryl & Archibald
« whatever you like

A deux doigts de la liberté certes… pour encore quelques temps semblait-il. Archibald était peut-être bien con, mais aux dernières nouvelles il n'était pas encore sourd. Alors évidemment son attention fut attirée instantanément par le bruit des colliers balancés au loin, mais il ne tomba cette fois pas dans le piège au point de se précipiter vers la source du bruit. Indécis, il resta sur place comme s'il attendait un indice plus marqué, et ne put donc forcément pas manquer le bruit de course dans sa direction.
Il ne vit pas la jeunette tout de suite, en fait il réalisa même sa proximité au dernier moment, presque trop tard… mais c'était suffisant pour qu'il la cueille au vol. Avait-elle eut le temps de se croire tirée d'affaire avant qu'il ne se retourne vers elle Toute l'attention de cette dernière semblait focalisée sur la porte qu'il n'avait pas pris le temps de bloquer et qui était accessible à condition qu'elle passe à côté de lui, ainsi elle ne put pas réagir à temps face au bras qui se déplia soudainement et à la main qui s'agrippa au col de sa chemise avec la fermeté d'un chien bien décidé à ne pas laisser échapper son joujou.  « Bah alors, tu t'casses comme ça sans même me dire au revoir ? Sauvage ! » Il la tira vers lui avant de la balancer vers l'avant, l'éloignant ainsi de son sacro-saint objectif aka : la porte.
Elle s'était changée, eut-il le loisir de constater tandis qu'il pouvait prendre le temps de la contempler tout à son aise. Dommage pour lui et son rinçage d'œil m'enfin tant pis, il allait faire sans, il commençait à avoir salement l'habitude ces dernières années. « C'est pas très sympa de m'abandonner comme ça », il continua avec un faux ton de reproche dans la voix, un peu comme s'il réprimandait un gamin sans être réellement fâché.
Sauf que ses yeux indiquaient exactement l'inverse.

La colère le disputait à l'humiliation toujours bien cuisante dans le regard qu'il posait sur elle et il n'était pas trop compliqué de deviner qu'il n'avait nullement l'intention de s'en tenir à ça : maintenant qu'il avait réussi à reposer les griffes sur elle, il ne foncerait pas dans une de ses manigances la tête baissée. « Tu ferais mieux de réfléchir à une manière de te faire pardonner » reprit-il tandis que son visage se constituait un air songeur. « Quoique. J'aurais bien une idée… »

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyDim 30 Oct - 23:25


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
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Efficacité : 0 pointé. Non mais quel plan pourri ! Elle y était presque pourtant. Elle avait effleuré la poignée des doigts, avant qu'une main ne l'attrape par la chemise et ne la fasse reculer. Son coeur rata un bond tandis qu'il la rapprochait de lui et elle vint poser par réflexe ses mains sur le poignet qui ma maintenait fermement, prête à se défendre s'il essayait de lui porter un mauvais coup. "Mais lâche moi !" Mais rien, que dalle. Au grand soulagement de Meryl, il se contenta de la repousser. Elle recula de deux pas, histoire de mettre encore un peu de distance entre eux. Son cerveau carburait à plein régime, évaluant toutes les possibilités, toutes les sorties, tous les plans de A à Z et même de A' à Z'. Mais rien à faire. Elle était coincée, piégée comme un rat, et elle allait devoir ruser, encore une fois. Elle aurait adoré, vraiment, de tout son coeur que Livaï débarque à l'instant comme par hasard. Elle n'était pas certaine que son ami fasse le poids face à quelqu'un comme cet agresseur dont elle ne connaissait toujours pas le nom, mais à deux ils arriveraient forcément à prendre le dessus. Sauf que Livaï n'arriva pas comme par magie et Meryl devait se débrouiller seule. Elle en avait croisé, des enfoirés. Au masculin comme au féminin d'ailleurs. Mais elle ne s'était jamais retrouvée dans pareille situation, que ça soit avant ou pendant l'apocalypse. Et si il la tuait ? Et si elle ne revoyait jamais sa soeur ? Et si tout ce qu'elle avait fais pendant ces six longues dernières années allaient se voir réduit à néant aujourd'hui, en quelques minutes ? Il avait pourtant l'air d'avoir autre chose en tête que ça pure et simple execution, et Meryl n'avait pas envie de se lancer dans une nouvelle tentative de fuite.

Il était encore relativement patient, mais c'est pas quand elle se retrouvera avec un pied de biche planté dans le crâne qu'elle devra penser à l'éventualité d'arrêter de trop réfléchir. Arrêter de trop réfléchir... C'est ça. "Prends mon sac, mon couteau, prends toutes mes affaires si tu veux, mais laisse moi partir. J'ai rien d'autre à te donner, t'as bien vu que j'avais même rien à bouffer. Il doit me rester un peu d'eau et une corde, c'est tout. Prends tout..." Plus de marche arrière, plus d'attaque surprise, elle voulait juste s'en sortir vivante et vu l'animal, c'était mieux si elle faisait profil bas. Mais il semblait avoir quelque chose en tête et c'était pas spécialement rassurant pour la botaniste. Elle se voyait déjà devoir sauter dans un bain de zombies affamés, ou servir d'appât le temps que lui se tire tranquillement, ou quelque chose dans le genre. "Je sens que ça va pas me plaire et que je vais encore devoir te later les couilles." Elle ne pouvait pas s'en empêcher. L'insolence faisait partie d'elle et le jour où elle n'en aura plus l'usage, c'est qu'elle sera morte. En réalité, ce n'était rien d'autre qu'une façade pour masquer toute la peur qui montait progressivement en elle. Mais ses mains, elles, trahissaient son inquiétude par un tremblement constant. "Qu'est-ce que tu me veux ?" Toujours est-il qu'elle bougeait lentement, très lentement, longeant le mur pour se rapprocher de la porte. A ce rythme, peut-être que dans trois jours elle arriverait à l'atteindre ?

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 2 Nov - 21:01



Meryl & Archibald
« whatever you like

« J'm'en balek de tes affaires ! Qu'est-ce que tu veux que j'en fiches, t'as rien d'intéressant à me proposer même toi tu le dis. » Adorable, la greluche, à tenter de monnayer son droit à l'escapade. Comme s'il allait accepter gentiment, lui tapoter le crâne et se tirer après l'avoir pisté sous une pluie battante ! A cause d'elle, il allait sûrement marcher comme un cow-boy sur les prochains jours et elle s'attendait vraiment à ce que ce soit aussi simple ? Ben voyons !
La colère avait finalement percé à travers le masque de pacotille qu'Archie s'était constitué et il ne faisait rien pour tenter de la camoufler, surtout après l'allusion à ce malheureux incident que sa copine avait laissé échapper. Le dude appréciait pas plus que ça qu'on lui rappelle qu'il était con et qu'il s'était fait avoir comme un débutant, surtout quand comme ici les fait était encore relativement frais dans sa mémoire. Frais et douloureux.

Archibald s'avança de nouveau vers elle et l'attrapa pour la repousser vers l'intérieur du magasin. « Tu crois que si tu bouges moins vite j'vais pas te piger ? Tu me prends vraiment pour un con en fait, putain ! » Cette fois, il ne l'avait pas lâché et profitait de sa supériorité physique pour la forcer à avancer vers le comptoir où elle avait déposé ses affaires. Bon gré mal gré la porte s'éloigna d'eux – ou bien était-ce l'inverse ? Toujours est-il qu'à moins qu'elle ne réussisse à se libérer, la jeune femme était bonne pour prendre son mal en patience encore un peu. « J'ai une proposition pour toi. » Il avait cessé de la traîner et la regardait bien dans les yeux, mais à une distance convenable cette fois : il avait bien retenu sa leçon le brave petit chacal. « Vu que t'es visiblement prête à te prostituer pour trois biscuits. » Biscuits qu'elle avait engouffré sans rien donner en retour, soit dit en passant. « Tu vas venir avec moi, tu vas voir on va bien s'amuser. Enfin je dis proposition mais t'as pas vraiment le choix en fait. Ça t'paraît une bonne idée ? Moi je pense que c'est une bonne idée. » Il lui décocha un petit clin d’œil complice façon "tu vas voir ça va être giga teuf toi et moi on va bien s'entendre" puis sembla soudainement se rappeler un truc : « T'as dit que t'avais une corde, hm, c'est bien ça ? »

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 2 Nov - 21:58


Whatever you like

« And we can pop bottles all night. »
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Bon, ben c'était pas faute d'avoir essayé. C'est vrai qu'elle avait pas grand chose à offrir, mais fallait bien qu'elle essaye. Des connards et des tarés, voir les deux en même temps, elle en avait vu plein et c'était toujours délicat de les anticiper. Celui-ci avait bien tenté de dissimuler sa colère mais son véritable visage avait finit par faire surface et ce n'était pas pour rassurer la botaniste. Quoi que si elle le voyait tout de suite sur son vrai profil, ça simplifierait la suite. Mais quelle suite au juste ? A quoi pensait-elle donc ? En tout cas, il apprenait vite. C'était la première constatation à faire. Elle avait essayé d'être discrte et lente pour ne pas attirer les soupçons, mais son déplacement furtif vers la porte avait lamentablement foiré. Elle venait de se faire choper et cette fois il ne fit pas l'erreur de la lâcher. Elle ne dit rien cependant, elle le regardait à peine en fait. Ses yeux passaient surtout par les moindres recoins de la pièce tandis que son cerveau analysait toutes les informations susceptibles de lui venir en aide. Mais entre ça et le fait qu'elle soit un peu malmenée par la grande brute, Meryl avait du mal à réfléchir.

Elle finit par reposer les yeux sur lui lorsqu'il la rappela capable de se prostituer pour des gâteaux, et elle ne se gêna pas pour le remettre à sa place. "Ouais, et je me prostitue tellement bien que tes couilles s'en souviendront au moins jusqu'à la semaine prochaine, connard. Lâche moi !"" Elle avait vendu son corps deux ou trois fois déjà, pendant l'apocalypse, mais jamais pour elle-même, toujours pour Immy. Pour la protéger. Elle était encore une enfant quand le désastre s'était abattue sur terre et elle n'avait même pas réfléchi. Elle ne laisserait pas sa soeur entre les mains de parfaits enfoirés de crevards. Et lui en était un. Sauf que là il n'y avait plus sa soeur, donc plus de raison de s'offrir comme monnaie d'échange pour quoi que ce soit, et il allait vite s'en rendre compte. Mais pas de la façon dont Meryl l'espérait. "Hein ? T'es malade, c'est hors de question !" Elle tira un peu sur la partie que l'inconnu tenait pour la maintenir près du bar mais se stoppa net en l'entendant demander de confirmer qu'elle avait bien une corde.

Tilt, son cerveau avait percuté automatiquement. "Euh... J'ai menti ?" Bien sûr que non elle n'avait pas menti, elle était dans son sac la corde, mais elle n'aimait pas trop l'idée de pouvoir éventuellement finir en saucisson et être traînée dans toute la ville avec des rôdeurs partout autour d'elle sans pouvoir se défendre. D'ailleurs, et puisqu'il l'avait poussée vers le comptoir où elle avait posé ses affaires, elle en profita pour donner un coup dans le sac et le faire tomber de l'autre côté. Elle lui lança un regard significatif, qui aurait pu facilement être traduit par un "Oups, je me fous de ta gueule mais je fais genre je suis innocente". Y en a marre de ces conneries, et elle allait sortir de là coûte que coûte. Son couteau était toujours sur le comptoir et la blonde tendit rapidement le bras dans le but de l'attraper. L'autre énergumène avait lâché beaucoup de menace et abusait de sa grande taille pour tenter d'impressionner Meryl mais jusqu'à maintenant il ne lui avait strictement rien fait et la botaniste comptait bien profter de ce qui semblait être un avantage.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyVen 4 Nov - 1:36



Meryl & Archibald
« whatever you like

Archibald leva les yeux au ciel face à l'énième provocation de la drôlesse et laissa échapper un profond soupir devant son comportement tout bonnement incorrigible. Enfin au moins, il était à peu près sûr que non, elle n'avait bel et bien pas menti. Pourquoi mettre le sac momentanément hors de portée s'i n'y avait rien d'intéressant qu'i puisse utiliser contre elle ? « Bien ouéj microbe. T'as plus qu'à aller le ramasser maintenant. » Il se voyait pas aller le chercher lui-même, elle pourrait pas ne pas saisir l'occase et se carapater dans l'instant. Restait encore la solution de la mettre hors d'état de nuire et de s'occuper du reste ensuite, néanmoins le chacal avait envie que sa proie soit capable de se mouvoir sur ses pattes, non d'être obligé de la transporter comme un vulgaire sac à patates.
Déjà que rentrer au mall en se traînant un prisonnier ET en devant se coltiner les éventuels rôdeurs qui croiseraient sa route n'allait pas être de tout repos, mais si en plus il fallait qu'il se farcisse un poids mort... no way.

Blondinette se retrouva avec un couteau entre les mains avant qu'il ait le temps de réaliser sa manigance et il fronça les sourcils devant l'affront. « Tu veux vraiment jouer à ça avec moi ? T'es sûre ? » Il lui sortit un sourire qui n'avait franchement rien de très rassurant. Elle semblait bien sur le point de faire une belle connerie et il n'avait pas spécialement l'intention d'essayer de l'en dissuader en usant simplement de la parole cette fois. Faudrait bien qu'elle retienne la leçon un jour ou l'autre, non ? Alors autant attaquer les choses sérieuses. « Ok alors pas de souci », il reprit sur une voix aimable, qu'est-ce qu'il était sympa de lui concéder son droit à manipuler l'arme qui était la sienne. Il continua : « On essaye de voir qui a la plus grande portée d'attaque entre toi et moi ? Je commence. » Pas très galant, le mec. M'enfin il allait falloir s'y habituer à un moment ou à un autre, avec Archie les bonnes manières étaient tellement souvent refourguées au placard qu'elles y prenait sacrément la poussière.
Du coup, il illustra ses propos avec un joli mouvement circulaire de son pied de biche sans lui laisser le temps de donner la réplique, après tout elle méritait bien ça, elle-même ne s'était pas gênée pour le frapper avec son joujou tout à l'heure. Un prêté pour un rendu... Cette fois en tout cas, Archie ne comptait pas commettre l'erreur de la sous-estimer.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyVen 4 Nov - 23:37


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« And we can pop bottles all night. »
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C'était pas par pur plaisir que Meryl avait jeté le sac par terre, bien évidemment. C'était flagrant que quelque chose qu'elle ne voulait pas que l'inconnu utilise contre elle était dedans. Mais elle avait surtout en tête l'idée qu'il aille lui-même chercher le sac pour récupérer la corde. En fait, elle aurait très bien pu mentir et il était possible qu'une arme soit cachée à l'intérieur, du coup elle n'avait pas pensé une seule seconde qu'il soit assez con pour ne pas penser à ça et qu'il l'envoie lui même ramasser le sac. Elle avait beaucoup trop surestimé le gars, pour le coup. Si elle avait pu se taper la main contre le front, elle l'aurait volontiers fait. Il était censé aller vérifier le contenu du trésor pendant qu'elle en profiterait pour se faire la belle ou le prendre par surprise d'une quelconque manière. Bah là, c'était fichu. Réfléchis "con" Meryl, ce type n'a visiblement pas la lumière à tous les étages et penser comme quelqu'un de normal ne servira à rien. Tant pis. De toute façon elle avait son couteau à portée et il avait fait l'erreur de la lâcher. Elle en avait profité pour prendre ses distances et ce n'était visiblement pas du goût du BN ambulant. C'est fou ce qu'il est irritant, son putain de sourire de connard. La blonde ouvrit la bouche pour répondre mais avant qu'un son quelconque n'en sorte, elle vit le pied de biche se diriger à toute vitesse vers elle.

Elle se baissa par réflexe, mais alors que la logique aurait voulu qu'elle recule par peur ou par geste mécanique, elle fit tout l'inverse. Elle se jeta sur l'homme, plaquant son corps contre le sien pour le coller contre le comptoir derrière lui, lui rappelant ainsi les agréables formes féminines qu'elle avait. Cette position aurait pu être très dérangeante pour Meryl si elle n'en avait pas profité pour plaquer la lame de son couteau contre la gorge de son agresseur. "T'aurais pu me laisser commencer, c'est pas très galant tout ça. Pour la peine tu vas sauter ton prochain tour." dit-elle avec provocation. Elle remonta doucement sa lame près du visage de Mister Vannes Pourries, tandis que ses yeux d'un bleu paradoxalement pur comme de l'eau de roche se plantait dans les siens. "Je te suivrai nulle part..." Elle appuya doucement sa lame sur la joue qu'elle tenait comme otage, y traçant une ligne fine et sanguinolente qui laisserait sûrement une cicatrice. Pas une seule seconde la blonde ne pensa qu'il aurait les couilles de faire un geste, en fait. Du coup dans sa tête, c'était gagné pour elle. "Je veux que tu lâches ton arme, maintenant. Je vais partir, et tu ne m'en empêcheras pas, ou c'est ta gorge que je trancherai." menaça-t-elle. En réalité, et Archibald avait dû le sentir étant donner leur proximité très intime, le coeur de Meryl battait fort dans sa poitrine. Elle commençait à craindre les réactions de cet inconnu qui réagissait toujours de façon imprévisible. Et elle fit sa dernière erreur en reculant progressivement sa lame, persuadée qu'il allait la laisser filer.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyDim 6 Nov - 0:21



Meryl & Archibald
« whatever you like

A sa grande surprise, son arme ne battit que le vide et l'instant d'après, celle qui avait initialement été la cible de son attaque se retrouva plaquée contre lui. La lame du couteau, tout juste contre sa gorge, lui paraissait cette fois bien plus menaçante que tout à l'heure, lorsqu'elle s'était simplement contenté de la lui agiter juste sous le pif. D'ailleurs, les secondes qui suivirent lui prouvèrent que le fil en était pas trop mal affûté : un geste rapide plus tard, Archie se retrouva avec un estafilade sanguinolente qui lui barrait la joue.
Le trait de douleur détourna complètement sa concentration et il n'écouta pas un traître mot de ce que lui déclara alors son adversaire. Dans sa tête, la colère faisait rage : contre elle, bien sûr, mais surtout contre lui pour s'être laissé avoir une deuxième fois par une minette qui n'avait franchement rien d'intimidant. Menace ou pas, abandonner le morceau maintenant lui semblait tout bonnement impensable.
Archibald n'eut pas à ruminer longtemps : à peine la lame du couteau s'éloigna-t-elle de son précieux visage qu'il passa à l'action. Sa main gauche vola à l'encontre de la main armée et captura le poignet avec une force brute qui la força à desserrer les doigts du manche. Lui-même avait laissé tomber à terre son pied de biche et son poing droit se colla dans son ventre avec un entrain gonflé à bloc. « Salope ! », éructa-t-il dans le mouvement. « Putain, tu crois vraiment que tu peux gagner à ça ? T'en veux encore ? » Cette fois, il ne jouait plus du tout. Les bonnes blagues, ça allait bien dix minutes, mais elle avait dépassé les bornes en faisant couler le sang. Elle s'était bien foutu de sa gueule et là, il avait vraiment plus envie de rire Archie.

Le problème, quand il était pas content, c'est qu'il avait plus du tout envie d'essayer de se contrôler et la ptite blonde risquait de l'apprendre à ses dépends. Mine de rien, le bougre avait de la force même s'il était loin d'être une montagne de muscles. Face à elle, c'était suffisant : déjà, sa frappe lui avait coupé le souffle et il profita qu'elle s'était pliée en deux pour se pencher, récupérer son pied de biche et lui faucher les jambes avec. Il ne s'amusa pas à la provoquer dans le but de la faire réagir plus vite, il voulait juste qu'elle subisse et qu'elle comprenne qu'aujourd'hui c'était pas elle qui déciderait quoi que ce soit. Il lui balança un coup de pied, puis un second, puis un troi... non, la pensée impromptue qu'il fallait qu'elle soit en état de se mouvoir s'il voulait la ramener au mall le frappa sans crier gare et il s'arrêta net dans son élan. « Alors poupée, tu t'sens mieux maintenant ? » Il n'attendit pas de réponse et se glissa derrière le comptoir pour récupérer le sac à dos avant qu'elle n'ait le temps de se relever.
Le simple fait de parler lui avait fait mal, tirant sur la chair meurtrie, et il prenait conscience du sang qui avait coulé sur sa joue et imprégné son début de barbe maintenant qu'il n'était plus focalisé sur la simple idée de violence. Ses doigts tâtèrent précautionneusement la plaie tandis qu'il revenait s'accroupir aux côtés de la jeune femme avec le fameux sac. Mine de rien, elle l'avait pas loupé, la grognasse.
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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyDim 6 Nov - 15:35


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« And we can pop bottles all night. »
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Le souffle court, des petites tâches noires devant les yeux, et une putain de douleur dans le ventre. Meryl ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Elle venait pourtant de se prendre un méchant coup de poing dans le ventre et s'était pliée en deux sur le coup, après avoir lâché le couteau qu'elle tenait dans la main. Elle l'aurait bien planté dans la chaire en face d'elle mais une poigne ferme et insistante prit le dessus sur les mouvements de ses doigts et elle n'eut pas le choix que d'abandonner son arme. Elle entendit l'insulte qui lui était destiné, mais la moitié des mots de la prochaine phrase lui passèrent au dessus de la tête. L'esprit accaparé par la douleur, elle mit quelques secondes à se remettre, un temps qui lui parut une éternité. Elle aurait voulu se remettre les esprits en place pour faire quelque chose, n'importe quoi, mais une autre douleur lui arracha un cri de douleur tandis qu'elle s'écroulait au sol, une main pressée sur son ventre. Elle toussa une fois, reprenant à peine son souffle avant de se prendre un premier coup de pied. Elle avait l'impression que ses oreilles bourdonnaient, que son esprit s'évadaient. Elle aurait donné n'importe quoi pour que ça ne soit qu'un mauvais rêve et qu'elle se réveille en sursaut dans le lit de son petit appartement, aux côtés d'Immy. Mais que dalle. Et pourtant elle n'avait pas subi grand chose comparé à certaines personnes, mais c'était déjà trop pour son petit corps frêle et affamé.

Quand enfin les coups s'arrêtèrent pour la laisser en tête à tête avec sa douleur, la jeune femme se recroquevilla sur elle même, pressant sa main sur son ventre comme si ça allait atténuer la souffrance qu'elle ressentait. Elle avait l'impression d'étouffer et se rendit soudain compte qu'elle devait respirer. Elle ouvrit la bouche pour prendre une grande inspiration mais toussa brutalement à la suite, crachant un peu de sang par terre. Puisant sur des forces insoupçonnées, alors qu'elle aurait adoré rester simplement écroulée par terre, elle se redressa sur son coude. Elle réalisait seulement ce qui venait de se passer et comprenait dans quel merdier elle s'était fourré. Pourquoi avait-il fallut qu'il la suive jusqu'ici ? Le pire dans tout ça, c'est que si c'était à refaire, elle le referait. En mieux. Elle lui latterait les couilles, prendrait ses gâteaux, se barrerait avec, les boufferait même, mais pas dans cette boutique. Elle irait se percher sur un toit difficile d'accès. C'est ce qu'elle aurait dû faire. Elle avait cette facilité de fuir et elle aurait dû l'exploiter. Quelle stupidité ! La force dans son coude la quitta et elle s'allongea sur le côté, le temps que sa tête un peu tournante se remette en place. Ce n'était pas le moment de ressasser le passé, il fallait penser à sa prochaine fuite, à comment se sortir d'ici.

Sauf qu'à peine eut-elle pensé à l'ébauche d'un plan d'évasion que la brute revint, et Meryl eut un réflexe qu'elle ne se serait pas soupçonnée avoir dans d'autres circonstances. Son bras vint automatiquement devant son visage, comme s'il allait la frapper. Sauf que rien ne vint. Il fouillait simplement dans le sac à côté d'elle. La suite, elle la connaissait. Elle avait compris ce qu'il allait faire et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle aurait voulu lui demander pourquoi. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi ne la tuait-il pas ? Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Qu'est-ce qu'il attendait d'elle ? Mais elle n'eut pas le courage de lui demander. Voyant qu'il ne lui faisait rien et qu'il fouillait simplement dans le sac, elle en profita pour s'asseoir, sans geste brusque pour ne pas se prendre un autre coup, et recula de quelques centimètres, juste pour que son dos s'appuie sur le comptoir. Elle avait mal aux jambes mais ça allait rapidement passer, alors que son ventre allait sûrement garder des marques pendant plusieurs jours. Simple spectatrice de ce qui allait suivre, elle n'osait pas s'y opposer, n'ayant pas trop envie de se reprendre un coup pour l'instant. Plus tard peut-être qu'elle s'y risquerait, quand l'état de choc et la douleur seraient partis. Mais pour l'instant c'était silence radio et regard fermé. Seule consolation, le sang qui coulait sur la joue de son agresseur.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 9 Nov - 7:05



Meryl & Archibald
« whatever you like

Elle disait plus rien, la gonzesse, ça y est, elle avait fermé son grand clapet et se défendait plus. Archibald eut un sourire satisfait en constatant qu'il avait probablement enfin réussi à la mater. Il en avait fallu du temps, putain, pour qu'elle finisse par courber l'échine ! Malgré tout, une petite partie de lui se défiait encore et toujours d'elle, redoutant une énième ruse tandis qu'il sortait la corde lovée dans le sac.
Cependant rien n'arriva, et il eut tout le loisir de lui ligoter les mains dans le dos sans qu'elle n'ouvre la bouche pour laisser tomber ce qui aurait probablement été la crasse de trop. Il prit le soin de bien serrer et faire plusieurs tour en plaquant bien les avant bras l'un contre l'autre et fit ensuite deux tours autour de la taille pour les empêcher complètement de bouger : il ne souhaitant pas trop qu'elle parvienne à se détacher fourbement sur le trajet qu'ils avaient encore à parcourir puis ouvrit de nouveau la bouche. « Ok ma jolie alors j'te fais un topo vite fait maintenant : je connais bien le coin et j'vais nous faire sortir d'ici en évitant au maximum les zones les plus infestées de rôdeurs. J'te bâillonne pas parce que ça peut être utile de prévenir si tu vois un truc que j'ai pas capté mais tu hurles une fois, tu fais du bruit, n'importe quoi susceptible de nous coller un ou plusieurs infectés au cul, je t'abandonne au milieu de la mêlée. Capiche ? A toi de voir si tu tiens encore à la vie ou pas. »

Archie n'attendit pas de réponse positive de sa part et l'attrapa par le col de sa chemise avant de la remettre sur ses guibolles, qu'il lui avait laissé parfaitement libre de leurs mouvements. Il entreprit ensuite de ramasser ce qui, de leurs affaires combinées, valait le coup d'être emmené, c'est-à-dire : pas grand chose, fourra le couteau de la donzelle dans son sac, vérifia que le sien était toujours bien solidement attaché à sa ceinture et attrapa le morceau de corde qui allait lui servir de longe. « Prête pour l'aventure ? » Qu'elle le soit ou non n'avait pas vraiment d'importance, en soit : ce n'était pas comme si elle avait le choix. Pied de biche dans une main, corde dans l'autre, il la traîna jusqu'à la porte du magasin qu'elle avait tant cherché à attendre à peine quelques instants plus tôt. « Tu vas voir ça va être l'éclate, tire pas cette gueule j'te jure on va se marrer. Enfin toi peut-être pas remarque, mais tu pourras pas dire que tu l'as pas cherché. »





HRP sauf si tu as une idée pour pimenter le trajet, je te propose d'ellipser jusqu'à Stonebriar dans ta future rep, comme ça on pourra bientôt aller chercher Guss. Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming 3161970684
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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMer 9 Nov - 18:30


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« And we can pop bottles all night. »
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La voilà, la fameuse corde. Elle s'en était longuement servit et la voir se retourner contre elle comme ça lui faisait mal au ventre. A moins que ça soit les coups qu'elle venait de se prendre ? Rapidement, et de façon bien trop serrée à son goût, la corde s'enroula plusieurs fois autour de ses poignets, puis autour de sa taille. Elle se sentait vulnérable. Vulnérable et soumise. Deux sentiments qu'elle n'avait alors jamais expérimenté, et ce qu'elle ressentait aujourd'hui ne lui plaisait absolument pas. Elle leva un regard noir au debrief de celui dont elle ne connaissait toujours pas le nom -et à qui elle n'avait toujours pas donné le sien au passage- mais ne pipa mot. Elle était prise au piège et savoir qu'elle risquait de se prendre une baffe sans avoir l'occasion de la lui rendre la rendait presque malade. Non, pour l'instant elle devait juste se taire. Elle avait déjà donné bien plus qu'une corde et un couteau pour garder Immy en sécurité et s'en était toujours sortie, pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ? Cet abrutit allait finir par faire comme tout le monde. Relâcher sa vigilance, lui tourner le dos quand il ne le faudrait pas, et le regretter à vie. Elle avait déjà posé sa marque sur sa joue et elle n'était pas prête de disparaître. Alors elle hocha simplement la tête à ses consignes. Il était hors de question qu'elle tente quoi que ce soit alors qu'elle avait les mains attachées dans le dos et qu'elle ne connaissait pas les environs, ç'aurait été stupide. Pour l'instant, sa meilleure chance de survie était encore de se blottir entre les griffes du monstre qui la traînait par un bout de corde. Il n'allait cependant pas la traîner bien longtemps. Elle se sentait déjà assez humiliée comme ça pour avoir en plus l'impression d'être une chienne récalcitrante. Elle marcha donc à ses côtés une fois dehors, sage et concentrée sur les environs. S'agirait pas qu'elle se fasse bouffer par un bouffeur de chaire tout ça parce que l'autre mégalo n'avait rien vu venir.

Rien de tout ça n'arriva cependant. Il connaissait vraiment bien sa route et Meryl en fut même assez impressionnée. Alors il y avait autre chose que les mots "boobs" et "bouffe" dans son petit crâne de piaf ? Soit il était vraiment stupide et avait un instinct de survie très développé, soit il cachait bien son petit jeu l'enfoiré. Mais elle penchait plus sur la première solution... C'était quand même plus simple de lire "Frankenstein" que "Einstein" sur son front. Ou peut-être que ça l'arrangeait plus elle d'y lire ça... Peu importe. Après des minutes qui parurent une éternité à Meryl, ils arrivèrent devant un énorme centre commercial dans lequel elle n'aurait jamais eu l'idée de mettre les pieds. Ca devait pourrir de rôdeurs là dedans ! Alors c'était quoi le plan ? Un point de lumière attira l'attention de Meryl qui s'arrêta. La blonde leva les yeux vers la fenêtre d'où était venu le reflet et fronça les sourcils. Un fusil dépassait. Elle fut stoppée net dans ses pensées en sentant la corde tirer sur son corps et avança afin d'éviter de se rétamer par terre, suivant son geôlier. Mais une fois devant les grandes portes, elle pu sans mal voir les nombreux rôdeurs qui grognaient à l'intérieur. Son coeur se comprima dans sa poitrine et elle s'arrêta de nouveau, commençant à flipper. Il l'avait peut-être juste traîné ici pour la lâcher si son retour se passait mal ? Et maintenant qu'il n'avait plus besoin d'elle, il allait la filer à bouffer aux cannibales et monter rejoindre ses potes ? Par réflexe, elle commença à opposer de la résistance à l'avancement, reculant plus qu'elle n'avançait. "On est où là ?! Qu'est-ce qu'on fait ici ? Pourquoi y a autant de rôdeurs à l'intérieur ? Laisse moi partir !" Le côté rationnel du cerveau de Meryl tentait de hurler "pas de panique !" à son côté émotionnel, mais rien à faire. Pas de panique... Sérieusement ? Quel meilleur moment pour paniquer ?!

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyDim 13 Nov - 21:07



Meryl & Archibald
« whatever you like

Et voilà : après tout un trajet dans un silence relativement agréable, fallait que la rascasse commence à se braquer au moment où ils arrivaient devant le palace. « Alors déjà, tu vas te calmer tout de suite ! » Et il tira d'un coup sec sur la corde vers l'avant, sentant bien sa résistance et son envie subite de tourner les talons. « Tu t'souviens ce que je t'ai dis si tu me faisais chier ? Tu veux aller leur faire coucou de plus près ? On peut s'arranger hein, même si moi ça m'emmerderait bien de t'avoir traîné jusque là pour ça. » Il se planta bien face à elle, et sembla en proie à l'hésitation l'espace de quelques secondes affreusement longues. Elle ne pourrait absolument pas évoluer les mains liées pour la simple et bonne raison qu'il lui faudrait escalader les barricades qui barrait l'accès aux escaliers pour les rôdeurs... mais pouvait-il pour autant lui faire confiance et la laisser évoluer en liberté ? Bien sûr que non.
Une idée lui grimpa alors jusqu'au neurone et elle était un peu stupide évidemment, mais c'était mieux que rien et il ne tenait vraiment pas à la voir lui filer entre les doigts alors qu'ils arrivaient enfin à destination. Il s'approcha d'elle et passa l'autre extrémité de la corde, celle qu'il tenait jusque là, autour du cou de la petite blonde. Les doigts habitués eurent tôt fait de constituer un joli nœud coulant qu'il resserra au maximum sans pour autant qu'elle suffoque. Une fois que ce fut fait, et seulement après, il se glissa derrière elle pour la libérer du reste de ses entraves. « Ecoute-moi bien maintenant. » Encore derrière elle, il tenait pour l'instant ses poignets frêles captifs dans ses grandes pognes et il lui soufflait son haleine nauséabonde à l'oreille tandis qu'il causait. « J'vais te laisser libre de tes mains parce que tu auras besoin d'elles pour la suite du parcours. J'vais ouvrir le passage et toi tu resteras dans mon sillage, t'as rien à faire, tu m'colles au train et tu te laisses juste pas distancer, parce que si la corde se tend trop... enfin j'vais pas t'apprendre l'utilité d'un nœud coulant, hein ? Autre chose, vaut mieux pour ton ptit cul que t'essayes pas de l'enlever et de te tirer. J'ai été sympa, mais une fois, pas deux. J'espère que t'as bien imprimé ça dans ta caboche. » Et puis de toute façon, une fois qu'ils seraient là-bas elle serait plus en sécurité avec lui que toute seule dans la masse hostile et sans la moindre arme pour se défendre.

Archibald s'élança sur ces bonnes paroles, son fidèle allié de titane prêt à mouliner à droite et à gauche. L'idée, c'était de traverser le plus vite possible avant que les rôdeurs n'aient le temps de s'amasser autour des deux nouveaux arrivants. Mais comme il connaissait le chemin et savait exactement par où passer pour couper au plus court, c'était pas non plus mission impossible : combien de fois avait-il fait la course avec Guss, joué à colin-maillard-zombie ou simplement essayé de se faire passer pour un résidant du rez-de-chaussée en tentant de passer inaperçu le plus de minutes possibles ?  
La traversée de l'étendue devant le mall fut le plus aisé, en ce qu'ils pouvaient surtout se contenter de slalomer d'abri en abri : il n'attirèrent presque pas l'attention et de toute façon, ils étaient trop rapides pour d'éventuels poursuivants. A l'intérieur, c'était déjà une autre histoire, mais force était d'admettre qu'Archie connaissait bien son affaire – une fois n'est pas coutume.
Et, finalement, ils parvinrent au premier étage, plus ou moins sans encombre, mais au moins vivants et c'était toujours ça de gagné. Archi adorait le défi du rez-de-chaussée, bien plus que la possibilité de l'échelle de secours qui grimpait sur la façade extérieure. Sa prisonnière, elle, avait l'air un peu moins ravi. Il lui rattacha les poignets mais un peu plus sommairement cette fois – et sans lui ôter son collier de fortune –, parce qu'ils touchaient vraiment au but et que c'était surtout histoire de prévenir un coup de pute de dernière minute. « Bienvenue à la maison ! Sympa non ? » Il n'attendit pas qu'elle daigne lui répondre et l'entraîna le long d'une allée, passant devant des magasins tous plus pillés et dézingués les uns que les autres... jusqu'à s'arrêter devant un qui marquait un angle, assez éloigné de tout ce qui avait l'air d'être squatté sur le niveau. La porte s'effaça devant eux et il la coinça derrière leur passage de façon à ce qu'elle ne puisse pas la rouvrir pendant qu'il la plantait là. « Duuude ! » Il poussa la porte de l'arrière boutique, s'effaçant ainsi à la vue de la captive, pour retrouver Guss dans leur planque. « J'ai trouvé un ptit chiot aujourd'hui on peut le garder, dis, on peut ? »

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMar 15 Nov - 11:56


Je vous entends déjà chers lecteurs me demandez : mais guss qu’est-ce que tu faisais si loin de ton bro ? Alors sache déjà cher lecteur aguerri que je t’emmerde extrêmement cordialement. Sache ensuite que même si le bro et moi on est super proches, on a n’a pas besoin d’être à moins d’un mètre de l’autre pour le savoir. En plus, quand on se voit pas, on a le temps de se manquer. C’était comme si tu pensais qu’on baisait à côté en se tenant la main parce qu’on avait peur que l’autre disparaisse. On est pas dans une bromance avec des gays qui font des papouilles. Archibald et moi, on est à la vie à la mort unis dans les liens sacrés de l’amitié. Et crois-moi, petit coquinou, c’est clairement bien plus fort et bien plus important pour moi que le plus sacré des mariages. De toute façon, le mariage, c’est bien de la merde. J’en étais où déjà ? Ha oui, tu vois à force de me faire perdre le fil ! Donc pendant qu’Archi faisait mumuse avec dieu seul sait qui, dieu seul sait où et bah je me prélassais dans not’ piaule. Pourquoi ? Et bien, vous savez que je l’adore et la plupart du temps il me dérange pas. Mais j’admets que même si j’ai pas le nez de la reine d’Angleterre parfois il refoule tellement que ça fait bien plaisir quand il part faire la bringue. Ça sent moins le mâle en rut dans la pièce. Bon, il reste moi mais ça va, je suis habitué à me sentir alors je suis pas au courant. J’en profite, parfois même je lis un livre qui a pas d’images pour me rappeler que ça me fait chier et que je déteste ça. Après, je prends les feuilles et je fais des avions en papier avec. La routine quoi, j’aime bien m’ennuyer après ça me permet de trouver de nouvelles idées.

J’ai senti mon frère de cœur bien avant de l’entendre. J’ai donc redressé la tête, ait rongé honteusement le livre de lettres persanes que j’ai un peu lu, et ait repris mon air de beau gosse qui n’a rien à se reprocher. Mes oreilles se dressent alors que je réponds un salut.  « Un petit chiot ? » dis-je avec un air de gosse très probablement. «  t’es sérieux ? Je peux le voir ? On l’appelle comment ? » Je savais bien, et je pense qu’il le savait aussi que jamais je me serais opposée à cette acquisition. J’adorais les animaux. Je voulais trop voir à quoi il ressemblait. Je me suis redressée d’un coup en le cherchant des yeux. « Il est où ? Il est où ? » demandais-je en tournant la tête dans tous les sens. « On peut l’appeler Bob…. » et là je finis par l’apercevoir. J’avoue que ma bonne humeur retombe d’un coup alors que je fais la moue. « C’est pas chiot ça Archie. C’est une fille. » Je crois que j’ai dit le mot fille avec un air dégouté comme quand j’avais treize ans et que je ne savais pas à quel point les seins étaient la meilleure invention de l’univers. « Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir en faire ? » Je m’approche pour observer la nana. Une freluquette blonde qui a même pas de poitrine. En général, j’aime les nanas qui ont un peu de coffre si vous voyez ce que je veux dire. Elle a pas un visage repoussant malgré son air farouche. Je continue de l’observer. Soudain une idée me vient. « Heum,,, ça peut être la bonniche. » Je dois avoir l’air particulièrement concentré avec mon air soucieux. Mon visage expressif est terrible, je vous jure une fois je me suis vu en caméra et je me suis demandé c’était qui le con qui avait un faciès aussi stupide. Il s’est avéré que c’était moi. « Elle est toute pleine de poussière et elle fouette. » dis-je en secouant ma main devant mon visage. « Ce sera Cendrillon, ça te va bro ? » Je dois avouer que je faisais pas trop attention à la jeune femme pour l’instant. J’aurais bien le temps de savoir si elle pouvait remplacer le chiot que je m’étais imaginé avoir. Celui avec qui j’aurais couru fièrement à la poursuite des zombies. Celui a qui j’aurais jeté un bras et qui serait allé le chercher. Un meilleur ami à quatre pattes. Je ne peux m’empêcher d’imaginer la nana en face de moi à quatre pattes. Je finis par me dire, que ça pouvait être pas si mal. Sans doute mieux pour le véritable meilleur ami de l’homme, celui qui se situe vous avez où et qui sert à vous savez quoi. Oui, j’ai décidé qu’il fallait éviter la vulgarité sinon les moins de seize ans ne pourraient pas me lire, j’imagine que tu comprends lecteur. Je tourne mon regard vers la fille dont je finis par m’approcher. «  Souris un peu, t’es pas si moche chérie. » Je passe une main négligée sur le contour de sa joue.
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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptyMar 15 Nov - 14:15


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« And we can pop bottles all night. »
feat ARCHIBALD FLANEGAN

C'était dur de l'admettre, mais pour le coup la réaction vive de son kidnappeur rassura Meryl. Il venait une fois de plus de lui rappeler qu'elle devait fermer sa gueule, certes, mais il montra aussi une assurance non négligeable dans ce qui s'avérait être la traversée de l'année pour la petite blonde. Bien qu'elle rechigne à l'idée de le regarder en face -juste à cause de son haleine infecte, faut pas se leurrer- Meryl releva les yeux vers lui en écoutant ses menaces. Pas besoin d'analyser la situation pour savoir qu'elle était en mauvaise posture et qu'il valait mieux l'écouter pour l'instant. Elle ne rechigna donc pas à sa mise en garde et l'observa juste faire son noeud à la con autour de son cou. La botaniste n'était pas franchement une pro des noeuds, tout ce qu'elle savait faire c'était le minimum exigé pour ne pas que ça lâche et qu'elle se retrouve en bas plus vite que prévu. Mais ce qu'elle voyait là ne lui plaisait absolument pas. La prise se resserra tellement autour de son cou qu'elle se sentit obligée de relever la tête, comme si ça pouvait lui libérer quelques centimètres de liberté. Connerie. Elle tourna ensuite légèrement la tête sur le côté pour le suivre du regard tandis qu'il se plaçait derrière elle, s'attendant au pire. Peut-être devrait-elle arrêter de le craindre ? C'était la deuxième fois qu'elle paniquait intérieurement alors qu'il ne faisait rien de spécial. Il était sûrement calmé et elle allait pouvoir reprendre le contrôle de la situation d'une façon ou d'une autre. L'avantage, c'est que malgré qu'il soit un peu trop proche d'elle à son goût, elle était de dos, et elle n'avait plus l'odeur de rat mort qui s'échappait de la gueule de l'autre enflure en plein dans les naseaux. De toute façon, il pouvait bien raconter ce qu'il voulait, Meryl ne l'écoutait déjà plus. Toute son attention avait viré sur une seule et même chose : la libération de ses mains. A moitié du moins, puisque les mains de l'empaffé la tenaient toujours. Mais c'était moins brûlant et serré que les cordes. Elle le laissa terminer ses consignes, qu'elle n'avait absolument pas écouté mais qu'il ne fallait pas être voyante pour deviner. Le suivre, sans faire de conneries. De toute façon c'était lui qui avait la seule arme capable de frapper tout ce qui s'approcherait de trop près, alors pour quelle raison complètement absurde voudrait-elle s'éloigner ? L'odeur, à la limite. Mais honnêtement elle n'était pas sûre de sentir meilleur que lui.

Elle prit une seconde pour se masser les poignets rougis par la corde, et que la course commence. Se glissant derrière plusieurs obstacles qui servaient également de cachette sommaire, le duo se déplaça assez aisément dans le grand hall qui les séparait de la sécurité. Ou tout du moins c'était aisé pour Archi et ses longues jambes, mais Meryl dû plusieurs fois forcer ses petites jambes pour rattraper la distance qu'il mettait entre lui et elle. A de nombreuses reprises elle sentit la corde se resserrer autour de son cou, accélérant dans la crainte de manquer d'air. Il avait l'air de s'amuser comme un petit fou ce con, mais la jeune femme eut l'impression que la traversée n'en finissait pas. Mais si elle devait au moins laisser un mérite, et un seul, à son ravisseur, c'est qu'il savait ce qu'il faisait. Ils arrivèrent rapidement au premier étage et Meryl sentit un poids s'envoler de ses épaules avant que ses yeux ne happent le décors. Des gens. Partout... Armés, ricanants, la fixant comme si sa condition était normale, avec arrogance ou avec mépris. Ses mains se faisaient rattacher derrière son dos mais elle ne bronchait pas, trop occupé à assimiler l'univers dans lequel elle venait de mettre les pieds. Des frissons parcouraient son corps à tout va, alarmants, préventifs. Elle ne devait pas rester ici, ce n'était pas sa place, surtout que pour le coup tout le monde pouvait voir sa condition. La fuite allait être beaucoup plus difficile s'il s'avérait qu'il y ait un fond de solidarité masquée dans ce havre malsain. Mais d'un autre côté, tout cela pouvait aussi faire sa force. Tout se vend et tout s'achète en ce monde, et elle trouverait bien preneur pour la faire sortir d'ici, moyennant paiement. Murée dans le silence, la jeune femme ne tint pas compte des remarques sarcastiques d'Archi, le suivant dans le couloir en promenant son regard sur tout son entourage. Un vrai labyrinthe cet endroit. Il avait dû être facile d'accès avant toute l'horreur de l'apocalypse, mais maintenant avec tout ce bordel et ces zones pillés et détruites, c'était presque digne d'un parcours du combattant.

Ils arrivèrent enfin dans un endroit plus calme, à l'angle d'un couloir devant ce qui avait dû être une ancienne boutique, et Meryl suivit l'inconnu à l'intérieur. Elle fronça bien les sourcils en le voyant bloquer la porte mais comprit pourquoi il faisait ça : aussitôt fait, il lâcha la corde et s'échappa dans l'arrière boutique en... Appelant quelqu'un ? Parce qu'en plus de devoir le gérer lui, elle avait devoir supporter quelqu'un d'autre ? Peu importe. Pour la première fois depuis une bonne heure elle était hors de vue de son tortionnaire et elle comptait bien en profiter. Il n'avait pas serré les liens autour de ses poignets autant que la première fois et elle recula rapidement vers la poignée de porte. Elle la glissa entre deux morceau de corde et commença à bouger les bras, pour desserrer un peu plus les liens, mais n'eut pas le temps d'en venir à bout. En entendant les deux hommes revenir, elle fit un bond rapide pour revenir à sa place initial comme si elle n'avait pas bougé de sa place. Ses yeux se posèrent alors sur un type blond, plus petit environ d'une quinzaine de centimètres que son pote le pueur brun, et l'air complètement abrutit. Une impression qui se confirma quand il ouvrit la bouche. La bonniche ? Non mais il est sérieux là ? La bonniche de quoi ? La pièce était une boutique dégueulasse avec presque aucun objet personnel à l'intérieur. Mais elle ne dit rien pour l'instant, malgré la colère qui montait en elle à vitesse grand V. Des connards, elle en avait vu. Des pervers, des sadiques, des psychopathes, la liste est longue. Mais alors des comme eux, jamais. Et d'un certain côté, ça lui faisait peur. Néanmoins deux éléments essentiels étaient parvenus à l'oreille de Meryl.

Premièrement, son kidnappeur s'appelait Archie. Ou un truc du genre, et ça c'était juste une diminution. Mais dans tous les cas ça permettait à Meryl de donner une identité à cet inconnu qui la traînait au bout d'une corde depuis un petit moment. Deuxièmement, le blond l'avait appelé "bro", donc soit ils étaient vraiment frères mais étant donner le peu de ressemblance c'était peu probable, soit ils étaient plutôt proches. Et c'était une carte intéressante à jouer. Cendrillon ? Sérieusement ? Cétait vraiment possible d'y avoir autant d'insouciance dans un contexte pareil ? C'était pire qu'avec le brun. A peine deux minutes, et Meryl avait déjà envie de le frapper. Dommage pour lui, il fit LE geste qu'il ne fallait pas faire pour éviter ça. Il lui toucha la joue. Terminé le silence, et "Archie" était complètement sortit de sa tête. Elle était fatiguée et en colère. "Me touche pas, connard !" Elle aurait bien tapé dans les couilles, comme pour notre ami puant à l'haleine toxique, mais elle se souvenait encore de ce qu'elle avait payé pour cet affront et n'était pas tout à faire prête à recommencer. Meryl envoya un coup de pied brutal sur le côté d'un des tibias du petit blond puis recula pour s'éloigner de lui. Et puis soudain elle réalisa une chose. Elle réalisa que ce qu'elle venait de faire était complètement stupide puisqu'elle n'avait toujours pas réussi à libérer ses mains et qu'ils étaient deux, dans la pièce, à ne pas être de son côté. Sur trois, ça commence à donner une probabilité de chance de survie assez mauvaise.

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MessageSujet: Re: Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming   Whatever you like • Archibald Flanegan & Guss Fleming EmptySam 19 Nov - 23:01



Guss & Meryl & Archibald
« whatever you like

Bonniche, ouais. C'était plus ou moins ce à quoi il avait pensé en la traînant ici, un petit larbin prêt à faire les quatre volontés des deux bro, enfin quatre... ça, c'est l'expression qui le disait, mais dans la réalité ça donnait plutôt quelque chose comme "les trouzmille volontés/min" d'Archi ET/OU de Guss voire des deux en même temps. Ouais, ça faisait une bonne tartine de boulot. « Ptin mec j'aime trop quand on est raccord sur les idées toi et moi. » Guss s'approcha ensuite de son cadeau surprise et... et v'la-t'y pas que la saleté était, tout compte fait, pas encore tout à fait dressée ! Lui qui pensait l'avoir maté pour un petit bout de temps, force lui était d'admettre qu'encore une fois, il s'était bien lourdé. Qu'à cela ne tienne, l'erreur allait être réparée vite fait bien fait.
« Oh Cendrillon ! T'vas arrêter ça tout de suite et me ranger ces insultes au placard. » Archie, réagissant vivement après le coup de pied qu'elle avait fichu à son poté, s'était approché d'elle et, de sa main droite, avait attrapé la tignasse blonde pour la tirer à lui. « Tu touches pas à Guss comme ça, ou c'est comme si tu me frappais moi. Tu te rappelles ce que ça a fait la dernière fois que t'as essayé ? Ou t'as besoin d'une piqûre de rappel ? » Mais rien qu'à regarder l'expression qu'elle lui tirait, il était quasiment sûr que non, elle n'avait pas trop besoin. Ou pas tout de suite, en tout cas. Alors au lieu de lui ficher un coup supplémentaire, il entreprit plutôt de délier la corde qu'elle avait toujours autour du cou et des poignets. Ce faisant, il ne put s'empêcher de remarquer qu'ils étaient un peu plus lâches que dans son souvenirs. Immédiatement, ses yeux se relevèrent de la tâche pour se braquer sur ceux de la greluche. « T'aurais pas essayé de te libérer en loucedé des fois ? » Un sourire sardonique vint étirer largement ses lèvres alors qu'il achevait de faire tomber la corde, désormais inutile, au sol. « Tu sais pourquoi je te détache, maintenant ? » Evidemment que non, elle savait pas. Elle n'avait peut-être pas encore bien compris où est-ce qu'elle se trouvait exactement. Pas grave, il allait se faire un plaisir de l'éclairer un peu sur le sujet. « Tu sortiras pas d'ici toute seule. T'as pas d'arme et t'es une gonzesse, vu ton gabarit tu feras pas dix mètres avant de te retrouver dans une tournante. Moi j't'empêche pas hein... je préviens, juste. Aussi, j'ai pas spécialement envie de te choper à l'extérieur, pigé ? » Sur ces jolies paroles, il la balança avec rudesse vers Guss, limite droit dans ses bras façon "cadeau, et bon anniversaire, surtout profites bien". « Dude, j'suis vraiment désolé pour la déception mais promis si je trouve un clebs j'te le ramène, en attendant j'pense déjà qu'on peut rigoler un peu avec ça. » Ça  désignant bien sûr Cendrillon, quel que soit son véritable nom.
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