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MessageSujet: this can't be real - fawkes family   this can't be real - fawkes family EmptyDim 12 Aoû - 21:35


Wyatt Thomas Eli
« this can't be real»
La tension est palpable au ranch, notamment depuis l'incendie et l’exécution de cette cavalière de la main d'Abel devant tout le monde. Le pire, c'est surement au sein de la sécurité du ranch. Eli ne s'y sent étrangement pas à sa place depuis quelques semaines, tout le monde se regarde un peu de travers, les soupçons vont bon train et Wyatt a du resserrer les rangs et rappeler ses gardes à l'ordre. Tout le monde est censé marcher droit et ces derniers jours ça fonctionne plutôt bien sauf pour Eli. Elle espérait qu'elle pourrait esquiver quelques tours de gardes pour vaquer à ses occupations mais son frère est partout et elle a l'intime conviction que cette fois ci il ne la laissera pas filer. Il doit montrer l'exemple, ce qu'elle comprend tout à fait et donc éviter de faire des fleurs à sa petite sœur mais elle, ça ne lui plait pas d'être cloîtrer au ranch à longueur de journées. Il n'y a même plus autant de raid qu'avant ces derniers jours, même ça elle ne peut plus l'utiliser comme excuse. Ça ne l'étouffe pas autant d'habitude mais les derniers événements font qu'elle a besoin de s'éloigner du groupe, de passer du temps à l'extérieur, de croiser Nino même avec un peu de chances, de partir à la chasse aux objets comme elle adore le faire. Respirer. Elle a tout simplement besoin d'un bol d'oxygène, loin de tout ce bordel. Loin des gens, loin des histoires, loin des tueries, loin des disputes et des cris. Et puis il y a ces cauchemars qui reviennent la hantée chaque nuit depuis trois semaines. Elle revoit ces trois hommes qu'elle a tué, ce sang sur ses mains et quand elle se réveille elle reste assise de longues minutes sur son lit à se demander si elle serait prête à tuer à nouveau pour sa survie ou pour celle de son frère. La réponse est claire comme de l'eau de roche, elle n'hésiterai pas à ôter une vie pour en sauver une autre. Elle s'effraie à penser comme ça, elle se sent rattraper par ce que l'apocalypse inflige à l'humanité mais elle sait qu'elle n'y échappera pas. Elle sombre, lentement et elle laisse faire. Elle a besoin de s'isoler.Besoin de faire le vide dans sa tête. Juste une journée.

Alors aujourd'hui, elle décide de déserter, elle ne laisse pas son poste vide loin de là, elle s'arrange avec une autre cavalière pour qu'elle prenne sa place en échange d'un truc cool qu'elle pourrait ramener en rentrant. Elle accepte sans trop de mal et Eli la remercie sincèrement avant de filer. Elle est même plutôt fière d'elle, personne ne l'a appréhendé pour lui poser des questions, elle n'a pas vu son frère roder dans le coin, elle se croit tranquille lorsqu'elle s'éloigne enfin du ranch. Elle prend une direction qu'elle n'a jamais prise, on lui a toujours dit d'éviter ce coin, que ça ne valait pas le coup, mais elle s'y aventure la jeune. Elle marche pendant un bon moment, elle ne saurait même pas dire combien de temps, elle sait juste qu'elle ne reconnait pas les environs. Elle esquive les rôdeurs sur son chemin en se cachant derrière les voitures abandonnées ou derrière les arbres de la lisière de la forêt. Elle s'en sort pas trop ma pour l'instant et elle continue de s'enfoncer dans les plaines, la végétation est beaucoup plus dense alors elle garde une main sur la hanse de son arme juste au cas où. Sa randonnée aurait pu continuer encore longtemps si le cliquetis d'un piège qu'on déclenche quand son pied touche une corde ne l'avait pas figé sur place. Elle n'a pas le temps de réagir ni de voir d'où ça vient qu'un énorme filet rempli de pierres la frappe sur le flanc et la renverse un peu plus loin. Elle s'échoue un peu plus loin sous la force de l'impact et reste un moment allongée par terre, une grimace sur son visage, les cheveux couverts de feuilles, le souffle coupé. Sa cheville lui fait mal, son bras gauche aussi et elle sent que son arcade saigne tandis qu'elle tourne la tête vers la droite dés qu'elle entend un bruit. Elle reconnaît immédiatement cette accoutrement et ses yeux se lèvent un peu plus haut pour croiser le regard de son frère. Elle se fait toute petite là tout de suite et malgré la douleur, elle feinte un petit sourire en se tenant le bras. "Salut frangin.."   Elle va l'entendre ce coup ci elle n'y échappera pas même si la tout de suite ses sens sont en alerte. Quelqu'un a posé des pièges. Ce n'est sûrement pas le seul et ça signifie qu'il y a potentiellement quelqu'un de dangereux qui vit dans le coin.

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Wyatt E. Wooding
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MessageSujet: Re: this can't be real - fawkes family   this can't be real - fawkes family EmptyMar 14 Aoû - 22:03


This can't be real
Août 2018 | Fawkes.
L’atmosphère au ranch est électrique et Wyatt sent les heures poisseuses lui coller à la peau. Les champs étaient des marécages de sécheresse et de trahison, on ne peut pouvait pas échapper à la paranoïa ou aux ordres secs du maître des lieux, ni au regard de son chef de la sécurité. Il n’avait pas envie d’être le mauvais flic, il était le pire flic. Impossible de s’isoler sous peine de suspicion. Depuis la dernière étreinte échangée avec Vladimir (et le tue-l’amour glacial d’Abel ), Wyatt n’avait pas eu une minute à lui, pas une minute de vie. Le mieux qu’il pouvait faire c’était fumer sur un toit, Remington en travers des cuisses, en gardant les grappes de cavaliers en ligne de mire, épiant.  Son humour qui s’était raréfié, mordant, presque aussi agressif qu’un chien acculé est un symptôme gravissime de son état mental.
Il suivait Eli autant pour lui faire la leçon que pour faire une promenade à Bullet, honnêtement. Passé les barrières qui protégeaient les cavaliers, le bruit du vent et le soleil oppressant devenaient omniprésents. Wyatt maintenait un rythme régulier, gardant ses distances quand il se glissait dans les herbes hautes et entre les arbres. Bullet collait contre son mollet ne faisant pas plus de bruit que lui. Il connaissait sa petite sœur comme sa poche, ne pas se laisser perdre n’était pas si dur que ça.

La voir voler, prise comme une bleue par un piège, Wyatt accuse le choc par contre. Il réagit un temps trop tard. Il se sent mourir dix fois dans le temps que ça lui prend pour courir les cinquante mètres qui le sépare de toute la famille qui lui reste. Il a l’infarctus du myocarde au bord des lèvres. Le barbu ralentit pourtant en la voyant se redresser, amochée mais bien en vie. Il esquive le balancier du filet de pierre et s’approche pour s’arrêter presque au-dessus d’elle. Il pourrait la tuer quand elle est à terre. Et cela le pousse à sortir lentement son revolver pour le pointer sur la prunelle de ses yeux. Wyatt fait la moue, faussement hésitant, réellement déçu. « - Qu’est-ce que tu fais maintenant ? » Il compte jusqu’à trois avant de rengainer l’arme et poser le genoux à terre. Pas le temps de niaiser. « - T’essaies vraiment de faire de moi un orphelin, hein ? » souffle le dit orphelin à mi-voix. Il examiner rapidement les côtes de sa petite sœur, avant d’appuyer sur sa cheville, la regardant d’un air interrogatif.
Wyatt passe le bras d’Eli par-dessus ses épaules, la relevant du sol sans douceur ni tarder. Ils n’avaient pas de temps à perdre, et l’oscillation du piège près de leurs têtes ne se laisse pas facilement oublier. Ils ne sont pas les bienvenus ici et Wyatt lance un coup d’œil à Bullet qui renifle le sol, en alerte. « - Foutons le camp d’ici. Tu me dis si je te porte. » Il murmure dans sa barbe, fouillant les broussailles du regard. En sac à patates, en travers de sa nuque serait encore le moyen le plus facile d’évacuer Eli – et la douce vengeance pour les avoir mis dans les emmerdes, mais pour l’instant il préfère pouvoir réagir à toute attaque, d’où qu’elle vienne. Wyatt vérifie de sa main libre que le couteau à sa ceinture coulisse bien, et comme un rituel, il vérifie la présence de l’arme tout juste rengainée. Il compte ses armes, il vérifie, maniaque comme peut l’être un flic. Comme peut l’être un type dont la vie et celle de sa seule famille dépend de si peu. Il porte à moitié Eli à travers les bois, sans courir mais sans finasser non plus. Il ne reconnaît pas cette partie des bois, il est avant tout préoccupé par le besoin de foutre le camp sans déclencher un nouveau piège. Il soulève délicatement Eli par la taille par-dessus un fil dans les épines de pin tombées au sol des hiver auparavant.

Les lèvres trop charnues articulent un merde parfaitement silencieux lorsque une cabane se dresse soudainement devant eux. Trop bien dissimulée pour être peuplée de rôdeurs. Wyatt échange un regard avec la brune et la laisse se glisser les deux pieds au sol, pour dégainer son couteau et lui faire signe. Les deux frères et sœurs ont l’habitude de raid ensemble et surtout de se comprendre en quelques signes.  Contourner la menace, garder ses distances et surtout ne pas déclencher une querelle de voisinage. Ils ne font pas équipe par hasard, liés par plus profond que le sang.

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MessageSujet: Re: this can't be real - fawkes family   this can't be real - fawkes family EmptyVen 17 Aoû - 23:27


Il n’a jamais aimé sortir et être aussi loin de chez lui.
Il trouve qu'être sur ses gardes est assez fatiguant, surtout pour quelqu’un de parano comme il l’est. Malheureusement il a quand même besoin de faire cela, surtout pour se ravitailler. Thom n’a pas envie d’être totalement en pleine pénurie de viande, il sait que les légumes, les fruits et les féculents ne suffiront pas. Il le faisait en avance d’ailleurs, alors qu’il avait déjà un petit stock chez lui, mais il préfère largement chasser le ventre plein que le ventre vide. C’est plus simple de cette manière. Enfin, il lui fallait trouver des animaux qui n’étaient pas contaminés ou encore des boites de conserve dans une petite supérette, ce n’est pas toujours gagné. Mais il se rappellera toujours de la fois où il avait trouvé trois boites de conserves, contenant des raviolis au boeuf, c’était tellement bon que sa mâchoire s’était tellement crispée. Enfin bref, ce n’est pas le moment de penser à ces raviolis qu’il ne mangera probablement plus jamais. Mais à comment cuisiner ce lapin et le conserver assez longtemps… Tout en restant sur ses gardes. Enfin, il était dans son terrain, il n’a pas rencontré qui ce que ce soit ici depuis des mois et c’est tant mieux ainsi. Thomas n’a jamais aimé quand quelqu’un s’est retrouvé près de chez lui et il s’est toujours débrouillé pour faire dégager la personne sans qu’elle découvre le chalet. Bon c’est arrivé quelques fois malheureusement, mais elles ne sont pas revenues depuis, parce qu’il leur avait clairement bien fait comprendre qu’ils n’étaient pas les bienvenues. En même temps, comment comprendre autrement avec tous ces pièges qu’il a attentivement installé. Il était plutôt content du résultat et d’avoir bien choisis les bons emplacements. Enfin bref, penser nourriture, le plat du soir. C’est ce qui fait qu’il s’est levé tôt le matin pour pouvoir rentrer plus vite chez lui par la suite. Il avait son sac sur les épaules, contenant ce qu’il a récupéré dans une maison bien cachée et abandonnée, à trois jours de marche. Il espère quand même qu’il n’ait pas de nettoyage à faire, de corps trainants à éliminer. Thomas ne pensait pas il y a dix ans que ça en ferait son quotidien. Il se sentait toujours désolé pour les personnes décédées et mordues. Il ne restait pas totalement indifférent. Enfin bref, c’est quand même un coup dur de la journée et tout ce qu’il aimerait, c’est de ne pas avoir un corps à ramasser et le piège à remettre en place.

Thomas soupire d’aise en voyant enfin les bois qui lui était assez familiers, il reconnaissait son environnement et il était juste à même pas deux minutes de marche de chez lui. Il détournait les pièges dont il connaissait les emplacements. «  Ok… Deux arbres qui sont comme une porte, à contourner, puis deux pas à droite… Et après tout droit pendant au moins dix pas. Je reconnaîtrais le sol… » marmonna-t-il tout seul, maintenant qu’il était près de chez lui, il pouvait enfin parler et racler un peu sa gorge. Il n’avait pas trop osé en dehors de peur de se faire repérer par les rôdeurs ou encore les petits groupes aux mauvaises intentions voire même Liam s’il est toujours dans les parages. À force de rester silencieux pendant quelques jours, il perdait l’habitude de parler et des fois, il marmonnait, c’était mieux. Enfin bref, pour repérer les pièges, Thomas a dû devenir visuel et c’est parce qu’il n’a pas le choix car il s’était pris son propre piège une fois et c’était très douloureux. Les côtes cassées et il avait juste à espérer qu’il ne s’était pas fait perforer un poumon. Vivre seul ça a ses avantages, mais c’est aussi dangereux car il n’a personne autour de lui pour lui sauver la peau des fesses s’il était au bord de la mort.

Enfin bref, ce n’est peut-être plus le moment de penser à cela maintenant qu’il voit deux silhouettes et à cette vision-là… Le visage de Thomas se décompose et l’envie de vouloir prendre son fusil était très forte, mais le revolver était le plus accessible. Il ne voulait pas tuer les personnes, mais il pouvait toujours les blesser. Alors bon… Assez silencieusement, il le sortit et ne l’activa pas encore. Il s’en fiche que si tirer attirerait les rôdeurs, les pièges étaient là pour les arrêter et il n’y en avait pas beaucoup dans ce coin. Ça fait des années qu’il est là, alors bon, il n’a jamais autant de rôdeurs dans le coin, qu’une horde qu’il avait aperçu plus loin. Le plus étrange quand même, c’est qu’à force d’observer caché par les feuilles, il a cette sensation de déjà-vu avec ces silhouettes, comme la fois quand il marchait pour une balade avec sa femme, les enfants étaient tout en premier parce qu’ils voulaient arriver plus vite pour avoir la place qu’ils préfèrent au restaurant de la famille… Il chassa cette drôle de sensation, à la fois mélancolique et dérangeante parce que ce n’est pas le bon moment pour ça. Le pire, c’est qu’il n’avait pas vu le chien arriver et il s’attendait presque à ce que cette bête l’attaque, mais non. Tout ce que ce chien avait fait, c’était de vouloir lui renifler la main et il sortit des buissons assez rapidement pour rejoindre son maître qui avançait vers son chalet. Balayant cette drôle de sensation de déjà connaître ce chien, mais ça fait huit ans qu’il n’avait plus vu cet animal. Thomas se dit que ce n’était pas possible et qu’il devait sûrement halluciner. Il sortit des buissons à son tour et arma son revolver pour tirer sur le sol, près de leurs pieds afin de leur dire de cette manière de ne plus bouger et qu’il était surtout au taquet. Thom a fait exprès de faire ce bruit pour leur signaler qu’il était armé et prêt à tirer s’il le faut. Il ne tue pas, mais il blesse. Il reste sur ses gardes, mais il a cet énorme doute qui le fait hésiter et ça, il sait que l’hésitation allait le tuer. «  Lâchez vos armes. » fit-il tout en pointant tour à tout l’arme sur les dos de ces deux personnes. Il y avait encore quelques pièges devant eux et surtout s’ils avaient le malheur d’ouvrir la porte… Alors d’une part, Thomas venait de leur sauver la vie, parce qu’ils sont sacrément imprudent à vouloir tenter d’y entrer malgré les pièges qu’il avait installé. Pourtant il hésitait parce que ces silhouettes mais surtout le chien lui avait mis le doute. «  Retournez vous. » fit-il comme un ordre alors que la gorge lui faisait mal à force de ne pas avoir beaucoup parlé le temps d’être dehors. «  Je n’aime pas répéter. » avertit-il alors qu’il voyait qu’ils ne s’étaient pas retournés. Il était assez énervé dans le fond d’avoir cet espoir de pouvoir les revoir alors qu’il avait presque perdu espoir après toutes ces années à les chercher sans grand succès. Ce qui l’a terriblement énervé. Il n’a pas été capable de protéger sa femme, encore moins de trouver leurs enfants… Alors s’il était face à eux… «  Eli. Wyatt. » fit-il pas trop sûr que ce soit une bonne idée, mais peut-être est-ce une bonne raison de les faire se retourner. Si c’était vraiment eux. Leurs silhouettes sont terriblement ressemblantes que ça pouvait faire mal. Ça ne pouvait pas ne pas être eux.

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MessageSujet: Re: this can't be real - fawkes family   this can't be real - fawkes family EmptySam 29 Sep - 17:16


Wyatt Thomas Eli
« this can't be real»
Au fond elle le sait que c’est une mauvaise idée de s’aventurer dans des coins inconnus, ce n’est pas la première fois qu’elle se fait des frayeurs et ça ne sera surement pas la dernière mais elle ne peut pas s’en empêcher. Elle a ce besoin de partir loin des clôtures du ranch, de respirer l’air frais malgré ce monde qui tombe en ruine un peu plus chaque jour. Elle est parfaitement consciente que le danger est partout, qu’elle peut mourir à chaque fois qu’elle sort. Dans ce monde, face à la folie des hommes, face aux rôdeurs, face à la mort celui qui mérite de vivre et celui qui vivra sont deux choses bien différentes. Il n’y a aucune loi, aucune justice, juste de la survie peu importe qu’ils soient méritant ou non. Eli ne se considère pas, ou du moins plus, comme quelqu’un de bien, plus depuis qu’elle a ôté la vie à trois hommes. Elle essaye de vivre avec mais ça la ronge, elle n’oubliera jamais leurs visages notamment celui du premier. Elle vit avec ce fardeau et cette culpabilité chaque jour et il n’y a pas de retour en arrière possible.  Elle redoute le jour où elle va définitivement basculer du mauvais côté, elle est persuadée que ça arrivera. Quand on est entouré d’horreur et d’atrocité on finit inévitablement par en devenir une. Mais pour l’instant elle se retrouve juste au sol avec des douleurs parcourant son corps tandis que son grand frère arrive à ses côtés. Elle s’indigne, ça se lit sur son visage, quand son frère sort son revolver pour le pointer sur elle. Elle soupire, elle a bien compris le message et elle se sent con face à lui. Elle gémit doucement quand il appuie sur sa cheville, là où ça fait mal. « ça va Wyatt, je suis en un morceau. Je.. » Pas le temps de finir sa phrase que son frère la soulève déjà sans traîner, un petit cri de surprise et de douleur s’échappe de sa bouche tandis qu’elle fronce les sourcils en regardant son frère. « Ok je l’ai bien cherché mais quand même t’aurai pu prévenir » Elle ronchonne en roulant des yeux avant de secouer la tête. Elle peut marcher, avec du mal mais ça ira. Ils avancent prudemment à travers la forêt, à l’affût du moindre piège et ils évitent d’en déclencher d’autres. « Putain mais c’est quoi ce bordel, c’est un vrai champ de mine ici.. » Elle murmure comme pour éviter qu’on les entende. Quelqu’un vit forcément dans le coin, l’endroit est bien trop protégé. Sa bouche s’entrouvre à nouveau mais ils s’arrêtent net devant la cabane qui se dessine sous leurs yeux. Un signe de tête et là voilà à terre, arme en main, chacun d’un côté de la cabane, avançant prudemment.

Eli ne remarque pas Bullet qui s’éloigne sans un bruit, s’il y avait du danger il aurait déjà aboyé. Une détonation juste derrière eux, Eli sursaute et ressert son étreinte sur sa machette mais déjà l’homme derrière eux leur ordonne de lâcher leurs armes. Ils se sont fait prendre par derrière, Eli lève les mains en l’air, sans lâcher son arme, jetant un regard à son frère à ses côtés. Eli finit par laisser tomber son arme à terre, elle en a d’autres sur elle au besoin et ça permettra à l’homme de baisser sa garde. Elle réfléchit à toute vitesse, échanges des regards avec son frère. Elle écoute à peine l’homme quand il leur dit de se retourner même la seconde fois. Eli est prête à attaquer, esquiver, sauver leurs peaux, un dernier regard à Wyatt pour être sûr mais c’est finalement ses sourcils qui se froncent quand elle entend son nom et celui de son frère. L’incompréhension et la surprise se lisent sur son visage tandis qu’elle se retourne enfin pour faire face à l’inconnu. Son cœur manque un battement, ses yeux clignent plusieurs fois pour être sur qu’elle ne rêve pas. Instinctivement elle tourne la tête vers Wyatt et au vue de la tête qu’il tire lui aussi elle sait que l’homme en face d’elle est bien réel, qu’elle n’est pas entrain d’halluciner. Elle titube de quelques pas en arrière, fermant les yeux, sa tête se secouant doucement de droite à gauche. Elle refuse d’y croire, elle a tellement espéré ce moment ces huit dernières années et maintenant qu’il se produit elle n’y croit pas. Comment est ce seulement possible que son père soit en vie et si proche d’eux depuis tout ce temps ? Les a-t-il seulement cherchés ? Où est sa mère ? Depuis combien de temps vit-il ici ? Tellement de questions se bousculent dans sa tête et les premières larmes roulent le long de ses joues. Elle reste comme ça sans bouger plusieurs secondes, accusant le choc, faisant abstraction de tout autour d’elle et finalement quand elle se sent prête elle s’avance vers son père. Des pas timides, comme si elle ne le connaissait plus, elle plonge son regard humide dans le sien et quand elle est assez proche elle tend le bras pour venir toucher la main de son paternel. « T’es vivant.. t’es bel et bien là, je rêve pas. » Elle tourne à nouveau la tête vers son frère, la voix tremblante, comme pour qu’il confirme ses dires et enfin, elle fait un dernier pas pour se jeter dans les bras de son père.

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MessageSujet: Re: this can't be real - fawkes family   this can't be real - fawkes family EmptyJeu 4 Oct - 21:26


This can't be real
Août 2018 | Fawkes.


Quelqu’un vivait ici. Quelqu’un qui n’avait pas survécu par hasard. La tension roidit progressivement les muscles de Wyatt tandis qu’ils progressent, presque insensiblement, évitant les pièges au mieux. Il y en a partout et Wyatt échange un regard ( un peu trop appréciateur ) avec sa soeur. Elle raison : c’est un champ de mine.  Pourtant ils arrivent en vue de la cabane sans faire demi-tour. Il y a forcément des choses utiles pour leur champ et Wyatt crispent ses mâchoires à imaginer ce qui se trouve là. Il tique en remarquant que Bullet s’est fait la malle, quelque part dans les bois. Il ne quitterait jamais son côté sans une bonne raison - et il n’entend ni grognement, ni cri de douleur. “ - Bullet ! “ Wyatt souffle, murmure furieux presque inaudible, son regard parcourant la frondaison des arbres, sans apercevoir l’habituelle queue brun sombre s’agiter. Il siffle, très bas. “- Bullet ! Où est-ce que tu es ? Me dis pas que t’es en train de manger une feuille morte ! Bullet !”

Puis son dos et ses genoux se bloquent, jusqu’à atteindre l’immobilité totale. Il n’aime pas le frisson qu’il a dans le dos, qu’il contient de tous ses muscles. Il est hors de question qu’il lâche son arme, et son regard s’assombrit, fixé sur la putain de baraque de Hansel et Gretel. Il ne voit pas l’homme derrière eux et lève lentement ses mains. Eli et lui vont se faire engraisser et jeter dans le four, car ils se sont faits prendre la main dans le sac de bonbons par le psychopathe qui vivait au fond des bois. L'air s'est bloqué dans la poitrine du grand frère et son air mauvais pourrait faire peur à n'importe qui ( sauf Eli, qui sait bien que c'est sa tête des mauvais jours, sa tête quand il réfléchit, et sauf l'homme derrière lui, à qui pourtant cette moue est adressée. Son père qui l'a vu au 36e dessous. Et parce que, après tout il ne voit pas son expression. Le temps est suspendu dans les bois. Wyatt a l'impression de ne plus pouvoir penser, de ne plus pouvoir entendre, qu'il n'y a qu'un bruit de fond, un bruit blanc au centre duquel il entend la voix de son père adoptif. Il entend la voix de son père. On dit que ce n'est pas une chose qu'on n'oublie, mais Wyatt a oublié le son de la voix de sa mère,  le son de la voix de son père. Il a oublié leurs visages, ce qui n'a pas oublié c'est la voix de Thomas et de sa femme qui l’appellent  pour manger, ou Eli qui va pour la première fois à l'école.
C'est une voix d'outre-tombe. C'est la voix d'un fantôme qu'il ne pensait d'entendre plus que dans ses cauchemars.

Wyatt est tellement sur ses gardes que son cœur lui donne l'impression de bondir entre ses dents. Il n'obéit pas tout de suite, il n'a pas envie de se retourner, il n'a pas envie de voir un inconnu qui le fixe de l'autre côté du canon de son arme point il n'a pas envie de savoir qu'il a juste confondu qu'il a oublié
On finit par se retourner Wyatt et statufier il doit ressembler au petit garçon qu'on a déposé à l'orphelinat pour la première fois virgule une peluche de tigre toute douce en plein les bras. Il doit ressembler à l'adolescent malheureux et torturé qui tient encore entre les doigts une peluche qui s'effiloche, à l'ado méfiant que les Fawkes  ont récupéré un beau jour.  Le quarantenaire est perdu et a besoin de son papa.

Wyatt fixe Thomas  bouche bée. “- Thomas ?” Il ne l’a jamais appelé papa, certes, mais là, c'est un ignoble gargouillis qui se coince dans sa gorge. Wyatt ne se remet en mouvement que lorsque Eli va pour se jeter dans les bras de son père. “- Non !” Il s’entend crier, et ses réflexes réagissent pour lui : il se projette en avant, attrape le poignet d’Eli et la tire vers lui jusqu’à ce qu’elle soit derrière lui, les doigts crispés autour de sa peau. Il s'interpose de tout son corps.  non répète plus doucement il ne lâche pas Thomas du regard ses yeux clairs sont tendu et de la et le chef de la sécurité du ranch semble rajeuni de 10 ans ou plus mais il ne lâche rien, il joue au chien de garde entre les deux seuls membres de sa famille qui lui restent.

“- Même si c'est lui.” Son menton tremble légèrement et Wyatt se reprend la voix rauque, qui se veut ferme, féroce. ” - On ne sait pas ce qui s'est passé.” C'est peut-être le père d’Eli et le meilleur homme qu’il avait rencontré, mais…Il a envie de faire comme sa soeur ; se précipiter auprès de Thomas, se jeter à son cou et le serrer et l'étreindre contre lui, comme un gamin pour se persuader que leur père est bien de retour parmi les vivants. “- Les gens changent avec l’Influenza.” Cette fois, il s’adresse directement à lui. Wyatt ne veut pas croire que Thomas puisse être de ce qui change mais il n'a pas pu survivre aussi longtemps sans avoir de sang sur les mains. Il se rappelle de l'homme patient et toujours calme avec lui, l'homme qui avait qui lui a offert une famille et une place, un foyer, l'homme qui n'approuvait pas certaines méthodes de Wyatt pour lutter contre le mal par le mal. Il se refuse à croire que Thomas serait capable d'être un danger pour eux, d'avoir changé au point de plus reconnaître sa famille, mais ces derniers mois il a appris à se méfier de tout. Qu'il soit damné s'il ne protège pas sa petite sœur.

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