Fermeture définitive de Influenza ! How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.

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Wyatt E. Wooding
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Wyatt E. Wooding
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MessageSujet: How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.   How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. EmptyJeu 19 Avr - 16:51


How dare you try to take these things, because they are mine!
Décembre 2010 | Wy-li.
Il n’a aucune idée de combien de barbe il va lui rester lorsqu’il aura atteint son appartement. Parce que depuis la frontière mexicaine, il a roulé à tombeau ouvert une main sur le volant ( jointures blanchies, ça change du sang, les poignets crispés et seules les crampes l’ont forcé à desserrer la manière dont il tient le volant ) et l’autre frottant sa barbe, ses joues, tirant sur les poils de nervosité mal contenue. Forcément, l’entrée de la ville est engorgée de voitures abandonnées, de voitures qui tentent de passer, de ceux qui filent, de ceux qui paniquent, et il doit abandonner la casse volée au gang pour progresser à pieds. Il y a 24h, il était une taupe, un flic sous couverture dans un gang. Il y a 48 h, il luttait contre Ryan pour sa vie. Mais tout ça n’avait plus grand-chose d’importance face à l’apocalypse. Wyatt avance vite, malgré la façon dont son cœur tambourine à sa poitrine et les regards inquiets qu’il lance autour de lui à chaque carrefour, le pas léger, Bullet sur ses talons et un sac à battant son cul à chaque pas. Il a l’avantage sur les civils, qu’il a une arme à feu, un couteau, un entraînement et un pitbull plus silencieux qu’un chat. Il a l’avantage sur les militaires qu’il n’aura absolument aucune hésitation à les utiliser, y compris sur les vivants s’il le faut. Wyatt n’est actuellement mû que par un seul objectif et s’interposer entre lui et sa famille d’adoption, la seule qu’il a, celle pour laquelle il a dû se battre rien que pour l’obtenir ? C’est une très mauvaise idée.

S’il avait eu son badge, il leur aurait fourré sous le nez sans la moindre honte. Garder l’ordre, être le dernier rempart de l’humanité, être un sauveur, il n’en a rien à foutre. Il aurait menti aux survivants pour s’enfoncer plus vite dans la ville. Il n’a pas son badge, mais il peut brandir son arme et montrer les dents – la menace claire, casse-toi où je te brise les dents. Il devrait être à la maison. Il devrait être auprès de sa sœur, il devrait être auprès de l’homme qu’il aime et pas en train de gaspiller son temps et sa vie à s’infiltrer dans un monde pourrit jusqu’à la moelle, qui lui file la gerbe, pour canaliser des trafics qui n’auront jamais  de fin. A partir du moment où les news ont pété les plombs, et où son contact n’a pas donné des coordonnées pour l’exfiltrer alors que sa couverture était foirée, et le flic en danger de mort les priorités se sont mieux agencées dans son esprit, les idées claires, pragmatiques, presque monomaniaques.  Il n’a pas son badge, il n’a même pas son arme réglementaire, son uniforme ou un truc qui ressemble à une conscience à la mine. La barbe d’une dizaine de jours, bien plus longue qu’il ne porte en service, et les yeux caves, vitreux, cernés et ceux d’un dément. La chemise blanche et la veste noire, tâchés au coude droit ( un nez brisé, vivant qui voulait son arme ) et au poignet gauche ( un mort, qu’il a mis du temps à mettre à poignarder en plein crâne. Il n’a pas encore le coup ) et la rolex acquise avec l’argent sale. La chemise blanche sous la veste noire est largement ouverte, qui dévoile le début de ses tatouages, la fin des auréoles de sueur de sa traversée de fin du monde, les pendentifs de saints de sa mère biologique.

Il a été entraîné pour garder son sang-froid, mais en arrière-fond ses pensées grésillent de ce qui a pu arriver aux siens. Il est passé chez Vladimir, qui habitait en banlieue, et il n’a trouvé personne, que dale, pas une trace à part l’horreur d’un appartement déserté en zone de guerre. Se rendre chez lui est un calvaire, mais c’est logique, Eli ou Vladimir, peut-être les deux, peuvent y être. Ils doivent parce que si Wyatt les perd il ne répond de rien.  Déjà que dans le couloir de son étage, il étripe son voisin, salement. Son dos heurte un mur tandis qu’il se défend contre le zombie à qui, un soir, il avait confié Bullet et seule son haleine n’a pas changé quand le cadavre retombe inerte à ses pieds. Wyatt s’appuie contre le mur et avale une goulée d’air, pour reprendre pieds dans la réalité, pour réaliser qu’il vient de littéralement tuer un de ses voisins de paliers et qu’il a juste envie de se laisser glisser dans la mare de sang pour faire une sieste. La froid des pendentifs autour de son cou, qu’il effleure machinalement le ramène un peu à la vie. « - Faites qu’Eli soit saine et sauve, s’il vous plaît. » Ses lèvres balbutie tandis qu’il se décolle du mur un peu comme un ivrogne, la main qui ne tient pas un couteau esquissant un signe de croix atrophié. Il lutte pour ouvrir la porte de son propre appartement, alors qu’il a les clefs, mais la fatigue et l’épuisement nerveux d’une apocalypse toute neuve le fond galérer et lorsqu’il ouvre la porte… Wyatt se jette en arrière, son instinct hurlant « flingue » avant qu’il ait eu le temps de penser à quelque chose d’autre.  « - Jésus ! » Il jure, surpris, et l’exclamation de surprise meurt dans sa gorge, meurt dans son grand sourire. Surpris, attaqué, soulagé, stupide, tout se confond tandis que Bullet fonce à l’intérieur de l’appartement comme un boulet de canon fou de joie et que Wyatt appuie un instant les mains sur ses genoux, secouant la tête. "- Eli ?" appelle-t-il à l'intérieur, espérant.

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MessageSujet: Re: How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.   How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. EmptyDim 6 Mai - 19:45



❝even the apocalypse cannot keep us apart❞
WYLI
Day one  

La porte du bureau claque et elle se rue à l'extérieur pour contempler la panique générale qui s'installe en ville. Des cris à chaque coins de rues, Eli a d'abord du mal à comprendre pourquoi jusqu'à ce qu'elle voie un flic tirer plusieurs fois sur un civil sans succès. Il continue de marcher, la mâchoire pendante, les yeux vitreux, assoiffé de sang. C'est pas vrai, t'es entrain d'halluciner, tu vas te réveiller. Elle ferme un coup les yeux et on la bouscule de plein fouet. Elle décide de se mettre à courir à son tour et elle se rue tout droit vers l'immeuble de son frère. Elle sait qu'il est en mission d'infiltration mais peut être qu'avec un peu de chance il sera revenu après avoir vu les nouvelles à la télé. Elle passe le portail en trombe sans se préoccuper du reste autour d'elle. Elle monte les marches quatre à quatre, la peur sur le visage et quand elle arrive devant la porte elle tambourine sans se retenir. Elle couine devant la porte qui reste close, elle commence même à s'imaginer le pire. Et si il était là mais infecté par ce virus inconnu? Qu'est qu'elle allait faire contre lui? Elle s'adosse quelques secondes à la porte pour reprendre son souffle et réfléchir. Le double des clés est déjà entre ses mains, elle hésite juste à l'utiliser. Elle jette un regard par la fenêtre de la cage d'escaliers et c'est le décor effrayant et tout droit sortie d'un début de film apocalyptique qui lui fait prendre la décision de pénétrer à l'intérieur. "Wyatt?!" Elle referme à double tour derrière elle, elle attrape le parapluie dans l'entrée (l'arme ultime n'est ce pas) et commence à regarder dans toutes les pièces de l'appartement. Personne. Elle est seule et démunie. Elle ne sait pas ce qu'elle doit faire.

Day ten

La tête à l'intérieur du frigo, elle lâche un long soupire devant le désert alimentaire qui s'étend sous ses yeux. Elle se doutait que le frigo ne serait pas plein à craquer mais de là à ne trouver que des bières, de la moutarde et des yaourts qu'elle a déjà avalé ces dix derniers jours sans penser à se rationner. Elle pensait qu'il lui restait encore quelques trucs malgré tout, raté. Game over le frigo. Elle le referme doucement et commence à s'attaquer au placard. "Bon il est temps que je m'organise moi." Elle ignore combien de temps elle va rester cloîtrer dans l'appartement de son frère, elle espère encore le voir franchir la porte d'une minute à l'autre pour venir la récupérer. Elle sort toutes les conserves, les bouteilles d'eau et la nourriture qu'elle trouve et elle les aligne sur le meuble dans le salon. Les réserves ne sont pas grandioses et elle va vite manquer de quoi se nourrir. Elle jette un œil au fusil à pompe qu'elle a sorti du coffre de son frère mais elle se ravise et attrape un grand couteau de cuisine. Sur le pas de la porte, elle prend soin de bien refermer la porte à clef et elle prend quelques minutes pour se donner un peu de courage. Elle a barricadé les fenêtres pour cacher la lumière le soir mais elle entend toujours des bruits qui ne la rassure pas le moins du monde et elle ignore ce qu'elle va trouver dehors. Son objectif? La petite épicerie juste à coté. Elle espère trouver quelques trucs à emporter. Le rue est calme et elle se faufile discrètement jusqu'au magasin. Les vitres sont brisés et elle entend des râles à l'intérieur. Elle ne s'aventure pas plus loin et elle se contente d'attraper à bout de bras ce qu'elle trouve sur les étagères déjà bien dévalisé avant de retourner rapidement s'enfermer dans l'appartement.

Day eighteen

Elle poussa la porte du vestibule de l'entrée, bien décidé à retourner chercher d'autres provisions même si depuis elle a réussi à se faire un stock plutôt correct pour pouvoir tenir. Elle en veut plus, elle veut être sûr de pouvoir survivre assez longtemps pour attendre son frère. A peine le pied dehors, une silhouette lui bascule dessus, la bouche grande ouverte et ensanglanté, un râle qu'elle ne connait que trop bien. Elle titube en arrière, lâche son couteau dans la panique et place ses mains sous le cou du rôdeur pour l'empêcher de l'atteindre. Ça y'est c'est la fin. Elle ferme les yeux. Une lame transperce le crâne du rôdeur et tâche les vêtements d'Eli. "Vas t'en, dépêche toi !" Une voix inconnue, elle le regarde quelques secondes droit dans les yeux, terrifiée avant de ramasser sa lame et de s'engouffrer dans le vestibule pour remonter. Elle se stoppe net quand elle entend un cri de douleur en bas qui lui glace le sang . Elle sait ce que ça signifie. Elle se plaque la main sur la bouche et s'enferme dans l'appartement.

Day twenty-one

Eli n'est plus ressorti depuis. Elle les entend grogner parfois le soir dans la cage d'escalier et elle met son casque sur les oreilles pour étouffer ce bruit. Ses habits sont toujours immaculé de sang, elle ressasse sans cesse ce qu'il s'est passé. Si elle n'était pas sorti ce jour là, cet homme n'aurait pas eu besoin de venir à son secours. Le fusil à pompe ne la quitte plus, elle l'emmène partout avec elle, vérifie toutes les cinq minutes qu'il est bien chargé et opérationnel. Elle somnole pendant quelques secondes, juste un peu et c'est le bruit d'une porte qu'on tente de forcer qui la réveille en sursaut. Ni une ni deux, elle saute en dehors du canapé, se positionne face à la porte, arme en main et quand la porte s'ouvre enfin elle s'empresse de charger le fusil et de le pointer sur l’intrus. "BOUGEZ PLUS OU J'TIRE" La pénombre la dissimule mais le ton de sa voix tente de se montrer convaincant. Elle se ravise aussitôt quand un chien s'engouffre à l'intérieur, elle le reconnait immédiatement et son coeur s'emballe, un poids s'envole, ses yeux se relèvent quand elle entend son nom. "Wyatt" qu'elle murmure au début comme pour s'assurer que tout ceci est bien réel tandis que Bullet commence à lui faire la fête. Une larme roule sur sa joue, une main caresse la tête du chien et elle s'avance finalement vers son frère. "Wyatt !" Ce coup ci elle le dit avec plus de convictions et elle lui saute littéralement au cou. Les larmes coulent le long de ses joues et elle serre son frère aussi fort qu'elle le peut. "J'étais sûr que tu viendrais me chercher." Elle reste encore quelques secondes contre lui et quand elle se recule, elle le dévisage de haut en bas. "Tu n'as rien? Ces choses ont réussi à entrer dans l'immeuble.. j'ai pas réussi à.. je savais pas comment faire."  


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Wyatt E. Wooding
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MessageSujet: Re: How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.   How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. EmptyMer 20 Juin - 20:59


How dare you try to take these things, because they are mine!
Décembre 2010 | Wy-li.

Il n’a aucune confiance dans son ouïe, il n’a aucune confiance dans cette voix qui résonne dans son appartement. Il n’a même pas confiance dans la silhouette qui s’encadre au beau milieu de son salon, dans ce qu’il voit. Cela fait des mois qu’il n’a pas vu Eli, et des heures qu’il n’a rien mangé ni bu, des jours qu’il n’a pas dormi. Peut-être que toute cette horreur qui maintient ses nerfs à vifs et ses sens exacerbés, la temporalité accélérée par la panique quotidienne, tout cette merde, peut-être que c’est juste sa propre hallucination, à force de boire les alcools forts et merdiques des mains de criminels patentés, et qu’à force de bouger de la drogue peut-être qu’il en a dans le système, peut-être qu’il est en train de crever dans une ruelle, les tripes à l’air et Bullet qui geint à côté de lui, et Eli, Thomas et Vladimir ne sauront jamais ce qui lui est vraiment arrivé. Peut-être bien qu’il imagine la silhouette de sa petite sœur et l’arme qu’elle a en main, et peut-être que le sang qu’il voit n’est qu’un résidu de son propre road trip et qu’il confond une tâche qui danse devant ses yeux avec ce qu’il veut voir.

Il a confiance en Bullet qui fait la fête et dont l’aboiement signifie famille et non danger. Les rôdeurs ne disent pas votre nom. Les jambes de Wyatt se dégrippent enfin et il avance mécaniquement, les foulées trop longues mais il ne court pas. Il est raide. Et l’embrassade entre les deux est presque un choc. Rien à foutre. Il récupère Eli contre lui et la serre dans ses bras avec assez de force pour pulvériser la crainte de tenir un fantôme dans ses bras. Il l’enveloppe dans ses bras pour l’y faire disparaître et la protéger du monde entier. Un rôdeur surviendrait, il n’aurait pas de prise sur la jeune femme, seulement sur son grand frère dont le cœur bat assez vite pour exploser. Qui renifle dans son cou et qui ferme les yeux, fort, pour ne pas pleurer comme un con. Il n’a pas le droit de sangloter sur l’épaule de sa petite sœur, pas avec les semaines de retard qu’il a pris pour venir la récupérer ici. « -Eli… Eli…Eli… » Il murmure à son oreille son prénom, encore et encore. Wyatt a dû mal à lâcher, il se rend compte trop tard à quel point il a eu peur. A quel point le pire l’aurait brisé en tout petits morceaux. A quel point le monde est devenu grand et laid, et à quel point le meilleur ami de l’homme ne lui aurait pas suffi pour garder toute sa tête. Tu n’as pas le droit de pleurer de soulagement et de joie quand l’apocalypse toque à ta fenêtre, si ?

« - Bien sûr que je suis venu te chercher. Je suis juste foutrement en retard. Les bouchons. » il excuse, le rire revenu dans sa voix même si Wyatt se frotte les yeux pour chasser les larmes qui étincellent au coin de ses yeux. Il lui rend son regard de haut en bas. Yeah, elle est crade, amaigrie, un peu, couverte de sang, et elle a l’air d’avoir vu des fantômes, d’avoir des nuits de sommeil en retard, déchet pas mieux que lui, mais elle sourit et ça suffit à Wyatt pour l’instant ; Il verra après ses devoirs de grand frère après.  Il laisse ses mains glisser le long des bras d’Eli tandis qu’il la regarde, les sourcils froncés. « - Je vais bien… » Incroyable ! Des morts dévorent les humains au beau milieu de la rue, il y a du sang sur son palier et sur sa sœur, et sa vie s’est drastiquement améliorée depuis qu’il y a presque deux mois Ryan jurait qu’il aurait sa peau dans une ruelle glauque ! Il frotte un peu la tâche de sang qui a séché sur sa sœur, comme un parent essayerait de débarbouiller un gamin « - C’est le tien ? » Il ne regarde même pas l’appartement, rien de plus que le vague regard en arrière pour s’assurer qu’aucun grognement suspect ne vient du couloir. L’appartement, il n’avait jamais réussi à en faire un foyer, il ne lui manquerait pas. Si Eli et Bullet étaient tout ce qui lui restaient, tant pis. Wyatt murmure tout en passant ses doigts dans les cheveux de la brune, y déposant un peu de sang plus frais à son tour.   « - On doit y aller, t’as pris mes armes ? »

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MessageSujet: Re: How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.   How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. EmptyMar 24 Juil - 15:07



❝even the apocalypse cannot keep us apart❞
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L'étreinte de son frère est comme un ouragan de soulagement. Elle verse une larme puis deux tandis qu'elle se blottit un peu plus contre lui. Un sentiment de sécurité règne désormais tout autour d'elle. Elle l'a ressenti à la seconde où elle a compris que c'était son frère qui venait de franchir la porte. Elle sait qu'elle peut compter sur lui, elle n'en a jamais douté une seule seconde et qu'il fera tout pour la protéger. Ils se protégeront mutuellement. Il est en vie et ça lui ôte un énorme poids puisqu'elle n'avait aucune nouvelles de personnes, ni de lui ni de ses parents ni de ses amis depuis 3 semaines. Trois semaines de chaos à vivre dans la solitude la plus totale avec ce sentiment d’insécurité constant entourée de ces morts vivants. Elle n'est qu'une jeune assistante de rédaction tout juste diplômée, elle n'avait aucune chance de s'en sortir seule. Sans Wyatt. C'est lui qui lui apprend toujours tout, c'est lui qui sait garder son sang froid quand une situation dérape et qui trouve une solution. Elle, c'est qu'une gamine encore, elle n'y connait rien à la vie et à ses atrocités alors une apocalypse zombie.. Wyatt lui a bien appris à manier une arme à feu depuis un moment mais les flingues ça n'a jamais été son délire et étrangement elle est persuadée que ça ne suffirait pas face à ces monstres à l'extérieur. Elle a eu le temps de les observer par la fenêtre, il se repère au bruit et clairement, un coup de feu c'est loin d'être très discret. En plus, sur le coup de la panique elle est certaine de manquer sa cible à tout les coups. En bref, elle aurait été bien dans la merde si Wyatt ne s'était pas pointé. Même Bullet est là, Eli a du mal à réaliser. Eli lâche un rire à sa remarque et lui donne un petit coup sur l'épaule. Wyatt va bien et Eli ne peut s'empêcher de lâcher un soupire de soulagement avant de secouer négativement la tête. "Celui d'une de ces choses.. je suis sortie deux fois ces 3 dernières semaines pour aller à l'épicerie du coin.. j'ai failli me faire choper y'a 3 jours mais un type m'a sauvé.." Elle se stoppe en fermant les yeux, elle entend encore ses cris. "..avant de se faire dévorer." Elle déglutit en regardant ses vêtements tâchés de sang. Elle n'a pas le temps d'y repenser plus longtemps, son frère lui indique qu'il faut bouger. Elle relève la tête, soudainement prise de panique. "Quoi? mais pour aller où? T'as vu comment c'est dehors..? je vais jamais y arriver.. " Pourtant au fond elle sait qu'ils ne peuvent pas rester à l'appartement. Les provisions ne sont bientôt plus et les rôdeurs envahissent de jour en jour la cage d'escalier. "Ok.. ok on doit partir" qu'elle murmure finalement pour elle même. Elle referme les yeux pour essayer de se calmer et d'être raisonnée. "J'ai tout sorti oui, au cas où." Elle désigne d'un signe de tête les armes de Wyatt dans le fond du salon, qu'elle a disposé les unes à côté des autres. "Je n'ai utilisé aucune munitions, je crois que le bruit les attirent de toute façon.." Elle reste encore un moment sans bouger avant de se diriger vers le plan de travail de la cuisine. "J'ai sorti aussi les armes blanches, un pied de biche, ta batte de baseball.." Elle ne veut rien oublier, se donner le plus de chances possibles. "Euh.. je crois qu'il faudrait prendre aussi de quoi se soigner et des provisions bien sûr.. et.." Elle tourne sa tête dans tout les sens et elle s'avance d'un coup vers le salon attrapant un cadre photo et extirpant son contenu. Une photo d'elle, Wyatt et leurs parents. Le plus important à emporter. Elle se retourne vers Wyatt, le cœur lourd sachant pertinemment la réponse mais elle se doit de demander. "Papa? Maman..?.. Vlad?" Elle espère vraiment qu'il pourra lui donner une réponse positive mais si il les avait croisé ils seraient probablement venus avec lui..


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MessageSujet: Re: How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li.   How dare you try to take these things, because they are mine! I have a duty! | Sauvez Wy-li. EmptyJeu 4 Oct - 21:24


How dare you try to take these things, because they are mine!
Décembre 2010 | Wy-li.
La pression se relâche lentement, son sang cesse de bouillir et cesse de bourdonner à ses tempes. Sentir sa petite sœur contre lui, dans ses bras alors que dehors, c’est le carnage et le charnier qui s’entassent au milieu du trafic encombré à mort. Wyatt ne se rendait pas compte à quel point sa vie dépendait de ce qu’il trouverait dans l’appartement dévasté. Il n’avait pas pensé à la trouver vivante, il n’avait pas non plus penser à son cadavre sur son canapé. Maintenant enfin, la capacité à respirer lui revient, son sang-froid aussi. Méthodique, le flic ( l’ancien flic ? ) repousse une mèche de cheveux de Eli, tenant son visage en coupe tandis qu’elle lève des yeux alarmés vers lui. « - On va y arriver. Tu es avec moi. » Et moi avec toi. Wyatt doit assumer le rôle du grand frère ( et il manie les armes et fait de la boxe, bon sang, si quelqu’un a une longueur d’avance dans ce bordel… ), et il ne doit pas lui dire qu’il compte sur elle autant qu’elle sur lui, qu’il a besoin d’elle. Mais c’était le cas. « - Ce sang, tout ce sang… » Il murmure d’une voix absente, alors que ses yeux préoccupés observent Eli. Les flaques de sang il en a l’habitude. Il sait très bien comment en ôter les tâches, même sur les chemises blanches. Mais là voir elle, maculée de sang… cela fait un choc. Cela l’ancre dans leur nouveau présent. C’était ça la réalité avec laquelle ils devaient faire avec.   « - Tu as toujours du change ici ? Je ne sais pas quand on pourra prendre une douche et se changer, tu devrais en profiter. » Plus tard, il aura l’habitude de voir la jeune femme se salir les mains, mais il préfèrerait ne pas avoir à fixer ça déjà.

Wyatt connaît encore bien les lieux, après les avoir laissés inoccupés tous ces mois d’absence « pour la bonne cause » et saisit deux sacs à dos qu’il dépose sur la table, commençant à y mettre quelques armes à feux, des munitions, et surtout les couteaux. « - Va chercher la trousse à pharmacie. » Enjoint-il à Eli tandis qu’il fait le tour, rapidement. Il a un peu plus que du paracétamol au moins dedans – de quoi se recoudre, de quoi survivre à une blessure par balles, soigner un chien. Wyatt a récupéré ses holsters qu’il passe sur ses épaules – il reprend son arme de service dans un geste possessif et la glisse sous son aisselle. Il compte mourir comme un flic, pas comme un pourrit, quoiqu’en dise Ryan. « - On ne peut pas rester ici, c’est un cul de sac. » Continue Wyatt tandis qu’il continue à arpenter l’appartement pour préparer les sacs. Sacs de couchage. Nourriture. Il transfère sa peluche de tigre du sac trimbalé avec lui au sac qu’il prépare. Il n’y a que des fenêtres pour sortir de l’appartement, et Wyatt ne tient pas à parier sur ce qui les attendrait en bas, si les … bêtes les acculait à l’intérieur.

Le retour d’Eli prêt de lui et la photo qu’elle tient en main l’immobilise. Le regard de Wyatt reste figé un long moment sur la photo avant de remonter les yeux vers elle. Il essaie de sourire, mais ses lèvres ont la tremblote sous sa barbe. Il secoue la tête, réduit au silence. Il reste silencieux un moment, les mains posées sur la fermeture éclair avant d’articuler. « - L’appartement de Vladimir était vide. » Wyatt touche la poche de sa fesse/ Le briquet de Vladimir y est toujours, depuis six mois. « - La route pour Thomas et Meghan était bouclée. Des morts partout, qui se dévorent entre…...Je ne pouvais pas y aller. » Il avait pensé y retourner, s’il n’avait pas retrouvé Eli : vérifier pour Eli et Vlad, avant de risquer sa peau à forcer le barrage. Maintenant qu’il l’a dans les pattes, c’est hors de question et il doit lui ôter cette idée de la tête. Ils doivent partir.

Pour aller où. La boule remonte dans sa gorge et s’y noue. Il n’a pas la moindre idée de vers qui se tourner, vers où – le retour de l’orphelin balloté de foyers en foyers, qui n’a pas de place, toujours en errance, jamais en paix. Il s’essuie le visage et s’écarte de la table. Méthodiquement, fuyant son propre deuil, Wyatt décroche du mur la photo de l’équipe d’intervention, prise après le succès de leur première mission ensembles avec Vladimir. Il tient le grand serbe par l’épaule et le fait rire, Bullet à ses pieds. Il fourre la photo dans sa poche et se retourne vers Eli pour l’embrasser sur le front. « - Tu as fait ce qu’il fallait. Et maintenant il faut qu’on quitte la ville, ils sont attirés par la nourriture. »


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