A bitch with a taste for alcohol, violence and shiny things.

Avant, c'était avant
(x)  Son père était diplomate, ambassadeur du Botswana aux USA, sa mère la fille d’un propriétaire d’une mine de diamant qui, entre sa filiation et son mariage n’a jamais travaillé un jour de sa vie. Almaze a grandi aux Etats-Unis, et n’a jamais mis les pieds en Afrique. Plutôt ballottée entre les palaces, et les riches hommes blancs influents dégoulinants de sexisme aux femmes dégoulinantes de parures.  Elle a passé son enfance à jouer sous les tables des dîners mondains – jouant à chaparder les verres de vin et de spiritueux hors de prix. Puis à défier les autres gamins de voler les bijoux des parents.  Un leitmotiv qui perdurerait. (x) Elle a très rapidement compris qu’entre son visage de chérubine et sa classe sociale, elle pourrait longtemps échapper à toute règle. Elle a grandi sans cadre, heureuse de faire n’importe quoi, d’être l’enfant adoré et unique.  (x) Lorsqu’elle s’est fait choper pour la première fois à voler un bijou ( un collier au pendentif serti de rubis, qu’elle porte toujours au creux de sa gorge ), elle avait 10 ans. Loin d’être son premier vol, mais cette fois, le diplomate d’Amérique du Sud l’avait prise la main dans le sac. Sa mère avait failli déclencher une crise diplomatique – l’homme avait eu un commentaire raciste, sur les sales arrivistes de noirs qui leur volaient tout… dans le scandale, la morgue de sa mère, sa propre fierté, elle n’a jamais été punie et garde le pendentif, comme une revanche. Et puis, il est joli. Il brille.  (x) Enfant, elle se toquait toujours pour un sujet et s’y intéressait de façon obsessionnelle. Ce qui lui a donné une connaissance intense de sujets…. Hétéroclites. ( cf. ses capacités donc ). L’une d’entre elles fut les pierres précieuses. Elles l’ont toujours fasciné, et un jour une dame dont elle avait observé amoureusement les bijoux durant toute une soirée lui fit parvenir un ouvrage de géologie. Elle a depuis, assimilé tous ceux existants avec une frénésie fanatique. (x)  Elle fit ainsi des études de géologie ( spécialité minéralogie ) doublées d’un deuxième diplôme dans le génie civil. Par bonheur, l’alcool n’a pas encore détruit l’intégralité de ses neurones et elle est extrêmement intelligente, finissant diplômée avec les félicitations du jury.

(x) A la fac, Almaze est tombée ( presque ) amoureux et ( totalement ) alcoolique. Les deux étaient en lien. Elle n’était pas vraiment amoureuse – ne l’a jamais été. Elle ne sait pas si elle serait capable de l’être, s’en fiche. Elle n’a jamais compris l’intérêt, se regarder dans les yeux l’ennui, les yeux de merlan frits la font vomir. Elle a des choses à faire, pas le temps pour se tenir la main, aucun désir de niaiserie, elle insupporte le couple. Mais dans un étrange coin de son esprit, elle s’était mise à romancer ce garçon. Se faire des films, s’imaginer en couple, broder autour de la vérité. Dans son esprit, c’était aussi éblouissant qu’un joyau, créant un besoin irrépressible de l’avoir. Un poète, un artiste, qui bossait à la fac de littérature et donnait souvent un coup de main lors des animations de la fac, des soirées. Un gentil garçon – l’une des personnes les plus douces et gentilles qu’elle ait jamais connu. Diamétralement opposé à elle. Impossible à avoir, pas avec son tempérament. (x) Il apprit son nom le jour où elle lui vomit dessus. Ivre mort, au bord du malaise et dans un état assez inquiétant, lors d’une soirée où ils s’étaient trouvé tous les deux. Oh, elle avait déjà l’habitude de boire, beaucoup. Dans les fêtes uniquement à l’époque, mais beaucoup. Et elle avait exagéré cette fois-là, parce qu’elle voulait briller, rire fort, avoir chaud, attirer son attention. Il est resté à son chevet toute la nuit, la ramenant chez lui pour s’occuper d’elle. D’une étrange logique, avoir des problèmes d’alcoolismes était le meilleur moyen pour qu’il se prenne pour un chevalier servant et tombe amoureux d’elle, pour la sauver. Almaze sombra progressivement durant l’année qui suivit dans l’alcoolisme. Jusqu’au jour où singer la princesse en détresse finit par user ses nerfs.

(x) Almaze … a beaucoup de réactions à l’alcool. Le plus souvent, elle devient dépressive, gisant sur son lit, incapable de se lever, les humeurs noires. Il lui arrive aussi d’être joyeuse.. ; ou violente. Tommy fut ainsi un jour envoyé à l’hopital, le nez cassé et des éclats de verre dans le bras. Leur rupture était officielle et mutuelle. (x) Après ça, Almaze vécu pour son boulot ( enchaînant les stages, puis les boulots, sur des chantiers principalement ) et pour l’alcool. Elle adorait ça, les deux. Excellente dans son job, elle cumulait les expériences différentes, forcenée de travail, adorant son univers, et capable de parler plus vulgaire qu’un mineur, de les tenir en respect. Le seul défaut de sa carrière était sa tendance aux alcools forts, ses retards répétés le matin, ses yeux dans le vague, son manque de concentration.

(x) Elle fut employée comme géologue à la carrière d’Hamilton de 2006 à 2007 : elle finit virée pour avoir été surprise à boire de la gnôle en pleine matinée, lors d’une entreprise délicate. (x) Parallèlement à tout cela, Almaze n’a jamais vraiment cessé de voler. Mais les soirées étudiantes ne sont pas vraiment un bon tremplin vers la richesse. Il lui prit soudainement de soudoyer un petit camarade porter sur le hacking pour inspecter les casiers et dossiers de différents établissements pénitentiaires. Une série de cambrioleurs et de gros bras eurent, le jour de leur sortie de prison, la surprise de trouver Almaze qui les attendait avec une voiture et un plan. (x) Elle réunit progressivement une équipe d’acolytes et opéra une série de casses de bijouteries et musées dans tous les Etats-Unis. Sans se faire prendre. Elle brillait de joie. (x) Le dernier casse eu lieu en 2008 : ce fut la maison ( manoir, palace, hôtel particulier, choisissez votre terme ) de son époux. Il était un collectionneur, voyez-vous. Ils furent néanmoins surpris en pleine opération. Prise au piège, Almaze utilisa ses réparties… bien senties et son charme. Tous ses petits camarades finirent en prison, et elle, une bague au doigt valant une vie de salaire d’un ouvrier. (x) L’argent n’achète ni l’amour, ni la liberté. Si son époux lui offrait chaque joyau ou bijou sur lequel elle posait les yeux, il finit par s’inquiéter de la vitesse avec laquelle son bar de flacons de cristal diminuait ( ne plus avoir de porto après le bridge, c’est terrible ).

(x) Elle a un furet d’alcoolique – on lui avait proposé un chien lorsqu’on l’avait mis en cure. Soutien émotionnel, aide à la stabilité émotionnel, à se sentir aimé, vous saisit le poignet lorsque vous tentez d’attraper de l’alcool, aboie si vous tombez dans le coma. « - Je veux pas d’un chien à la con » ( c’est faux, elle adore les chiens, mais elle possède un esprit de contradiction vraiment contre-productif ). Elle a donc écopé d’un furet, par un enchaînement de circonstances où elle était trop ivre pour y prêter attention. Elle l’appelle Whisky, mais comme ce n’est pas le nom que lui ont donné ces dresseurs ( Chavroux ) il s’en fiche complètement. D’une manière générale il se fiche de tout. C’est un squelette recouvert de poil, malingre, volant pour se nourrir. Volant par goût aussi : il a une série de cachettes où on peut retrouver tout ce que les habitants de la mine ont égaré depuis le paléolithique.
(x) Fin 2010 … elle était en désintox. En cure pour soigner sa dépendance. Même si officiellement c’était une « retraite spirituelle pour prendre soin d’elle et retrouver sa déesse intérieure ». Les bourges, j’vous jure. Deux informations à retenir ici : les actualités n’étaient pas communiquées au malade ( une apocalypse de rôdeurs, oui ça pousse à reprendre la binouze ) et il est difficile de garder enfermé quelqu’un qui sait crocheter toutes les serrures et escalader murs et toits.

Brave new world
(x) C'est un blanc, un voile gris sur sa mémoire. Elle avait du voler de l'alcool, être ivre, s'évader par les toits. Profiter du fait que les gardiens et infirmiers avaient autre chose à faire que veiller sur eux. La liberté, avec presque rien comme possession, une gueule de bois de malade, pour arme son précieux couteau et ses crochets de cambrioleuse. Lorsque Almaze tombe nez à nez à son premier rôdeur, elle ignore que le monde est tombé depuis. Ca fait plutôt un choc, mais elle parvient à se faire la malle. Une fois, deux fois. L’effroi perd de sa nouveauté et est remplacé par des insultes blasées. (x) Elle met longtemps avant de tuer son premier rôdeur, plusieurs mois – le crâne réduit en bouillie à force d’être frappé avec un dictionnaire de latin, alors qu’elle cogne comme une sourde avec un furet braillant sa rage sur son épaule. (x) Le furet chasse sa propre pitance, et Almaze jure beaucoup, son crâne sous l’étau du dégrisement forcé, puis de l’ivresse lorsqu’elle tombe sur une bouteille.

(x) Almaze survit, Almaze comprend la merde en réunissant les bouts d’infos sur lesquelles elle tombe. Elle n’apprend tout qu’en juin 2011, lorsqu’elle tombe sur Elias Ferguson – le grand blond lui sauve la vie alors qu’un rôdeur s’est accroché à son blouson, cherchant à dévorer son bras, sa main rentrée à l’intérieur de la manche. Merci mari pour le blouson en cuir véritable extrêmement épais. Merci Elias d’avoir poignarder la bête en plein cerveau, accordant un répit à Almaze. Elle a sévèrement pleuré sur son torse, comme une petite madeleine terrorisée, qui n’a qu’un intérêt passager envers les hommes, mais qui voit parfaitement où barbe et muscles peuvent la mener dans le contexte présent. Comme la richesse, l’esprit tordu et l’élégance de son époux l’avaient aidé par le passé. (x) Ils errent quelques temps ensembles, rejoignant parfois des groupes pour arriver en 2013 à la mine – d’autres croisés en route parlaient de ce nouveau groupe… et la mine d’Hamilton réveille des souvenirs chez la jeune femme qui s’y incruste sans façon. De toute façon les nouveaux occupants n’ont qu’une connaissance limitée des lieux et ses couloirs n’ont aucun secrets pour elle. Elle devient la géologue du campement, et s’occuper de vérifier la stabilité des habitations… ou d’en exploser des bouts si besoin est.  

(x) Yeah. D'après toi pourquoi je suis par terre ? Levée, tombée, JE VAIS PAS SORTIR DU CON. Tellement d’entrevues avec Almaze ont tourné ainsi ces dernières années. Elle est de mauvais poil continuellement mais elle fait bien son job ( quand on arrive à la sortir de son alcôve ) et multi-taske en diable. Entre l’ivresse et la pénurie, ses maux de têtes et sautes d’humeur sont tenaces et parfois il est de bon ton de trouver quelque chose pour s’occuper loin de là où elle loge. Entre ça, et le furet qui pique tout ce qu’il trouve dans les recoins de la mine, ça donne une certaine ambiance. (x) Elle râle, elle est insupportable, mais elle s’accroche – lorsque la mine a été inondée, elle a mis les bouchées doubles pour aider à réparer les dégâts – et espérer que cela ne se reproduise plus. Cela a eu le mérite de lui occuper l’esprit. (x) Elle est sortie prendre l’air pour aider à désamorcer les pièges de jackals, début septembre. Pourtant, elle ressemble plus aux vaincus qu’elle ne ressemble aux miners, habitat souterrain mis à part. (x) Un ouragan ? Quel ouragan ? Almaze a dormi tout du long sur son matelas. (x) La séparation mine-carrière la fait diablement chier, déjà qu’elle n’a ni amour, ni loyauté particulière pour la mine. Elle est une femme d’opportunité ( et corruptible ) et pour l’instant, ce qu’elle voit c’est qu’il lui ait plus compliqué de faire perdurer son partenariat avec le caveau et de distiller de l’alcool ( il vaut mieux ignorer distillé à partir de quoi ) en douce.  

T'as de la chance que ton mari a fait une fiche courte, ça compense. Almaze a vraiment un caractère haut en couleur, hâte de la voir en jeu avec son furet, son alcoolisme et ses deux mains. Tu feras gaffe par contre, t'as fait une coquille dans ton histoire, la mine n'est pas habitée depuis dix ans mais cinq donc tu seras mignonne de me corriger ça vite fait bien fait. Bon jeu !

Et te voilà officiellement validé/e ! Pour commencer, il te faut remplir ton profil, afin que les membres en sachent plus sur toi et ce, d'un simple coup d'oeil. On t'invite ensuite à revendiquer ton titre tes responsabilités, si tu en as. Et, si ce n'est pas déjà fait, pense à t'inviter dans le flood ou sur la chatbox, question d'intégration.

Pour bien démarrer, tu peux poster une fiche de liens (en pensant bien à la tenir à jour) et en demander aux autres, créer un scénario si tu as des besoins précis ou un pré-lien s'ils le sont moins. On rappelle qu'il faut impérativement poster un sujet d'activité et que les Wanderers doivent intégrer un groupe dans le mois qui suit leur validation.

Tu peux maintenant gambader librement sur le forum et surtout RP.