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Sujet: (III) and the wolf finally came + abel Mar 17 Jan - 17:13
♔ abel & peyton
« and the wolf finally came.
En ce début janvier d’elle ne sait plus exactement quelle année, Peyton est lasse, fatiguée. Force est de constater que l’aide des riders n’était certainement pas de trop en ces temps troubles. Olympia reprend forme après bientôt deux mois, ce n’est pas trop tôt. La ville est comme neuve, en apparence du moins, personne n’a rien oublié cependant, on n’efface pas la souffrance en un simple claquement de doigts. Ce serait trop facile bien sûr. Elle s’est contentée de tout refouler dans un coin de sa tête, tuant le temps en enchaînant raid sur raid. Comme aujourd’hui. Elle est utile, on peut lui reconnaître cette qualité, c’est déjà un bon point pour elle, contrairement à Elijah, elle se bouge un minimum pour les survivants bien que ces derniers ne soient pas tous emballés par cette nouvelle ère un peu moins… Souple, définitivement moins souple. Ils s’y feront, ils seront bien obligés de toute façon et puis, ce n’est pas comme si elle les retenait, ils peuvent prendre la porte s’ils le souhaitent. Lorsqu’elle pénètre dans le stock aux allures désormais un peu moins tristes et surtout moins vides que lors du départ des jackals, sa sœur est là, assise au fond de la pièce, s’évertuant probablement à faire l’inventaire. « Il est là depuis une heure. » Elle fronce les sourcils à cette remarque articulée d’un ton acide. Qui ? De quoi est-ce qu’elle lui parle au juste ? Elle déteste ce genre de propos évasifs. « De qui est-ce que tu parles ? » s’enquit-elle, laissant tomber à ses pieds son sac plein à craquer, tandis que deux personnes s’invitent également, les bras chargés de vivres et matériels en tous genres. Ils n’ont pas risqué leur vie pour rien, pas cette fois-ci. « Abel Rhodes. Aux dernières nouvelles, il martyrisait quelques survivants, nos survivants. » Elle exagère, Willa exagère toujours, enfin, elle l'espère. Première claque de la journée tout de même. Qu’est-ce qu’il peut bien foutre ici ? Merde. Est-ce que c’était prévu ? Est-ce qu’elle a simplement oublié ou est-ce qu’il s’est invité à son aise ? « Qu’est-ce que tu foutais, Pey ? » Willa est clairement en colère, ça peut se comprendre, enfin oui et non, ce n’est pas comme si elle se tournait les pouces depuis une heure. Elle ne répond pas, préférant éviter cette confrontation pour en gérer une autre tout aussi peu agréable.
Il ne lui faut pas longtemps pour retrouver la trace du rider posté au milieu de la rue, près des habitations, en compagnie d’Abey et de Carter, une recruteuse et un garde. Seules quelques bribes de conversation lui parviennent, elle est cependant encore trop loin pour en saisir le sens. En tout cas, étant donné la posture on ne peut plus tendue des deux Olympiens, ça ne doit pas être particulièrement réjouissant à entendre. « Abel. » intervient-elle subitement, tandis que trois paires d’yeux aux expressions pour le moins différentes se tournent vers elle. Elle devine rapidement celle de ses compères, le soulagement, celle du rider est plus difficilement déchiffrable. De toute façon, tout ce qu’elle souhaite n’est autre que d’éviter les pots cassés, ce qui signifie en somme : éloigner Abel des Olympiens. « J’ai à te parler. » Le ton est neutre parce que cette fois-ci, elle aimerait éventuellement empêcher les engueulades et les dérapages en tous genres. « En privé. » ajoute-t-elle, l’incitant ainsi à la suivre jusqu’à chez elle, à l’abri des regards curieux. Le trajet n’est pas long, comblé en à peine une minute. « On était supposé se voir ? » s’enquit-elle une fois la porte hâtivement refermée derrière elle. « Je veux dire, c’était prévu ? » Parce que si c’est le cas, soit elle devient folle, soit elle perd la notion du temps. Elle n’a pas pour intention de se montrer désagréable mais franchement, ce n’est pas le moment idéal, ou peut-être qu'elle n'aime tout simplement pas être prise au dépourvu.
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en retard pour la socialisation
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on a jamais dit que je devais trouver un titre bien
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Jeu 19 Jan - 0:35
♔ Peyton & Abel
« and the wolf finally came
Depuis qu'Olympia était passée sous sa coupe et qu'une partie de ses hommes y avait temporairement élu domicile, Abel avait quelque peu révisé son jugement sur la ville. Pas parce qu'il avait une meilleure opinion de ses habitants non, ce point n'avait pas vraiment changé, mais plutôt parce qu'elle était devenue beaucoup plus appréciable depuis qu'elle lui servait de vache à lait. Pouvoir soutirer aux Olympiens des produits qu'ils devaient d'habitude marchander à la carrière était tout de même un bonus non négligeable pour lui, même s'il avait fallu pour ça qu'il se sépare d'une sacrée partie de ses matières premières ; un stock qu'il avait cependant bon espoir de renflouer rapidement en envoyant ses cavaliers piller les fermes et autres ranchs désertés des régions voisines. En attendant, il n'avait pas fini de profiter de ses débiteurs et n'avait de toute façon pas la moindre intention de laisser filer les rênes quoi qu'il en soit. Sous attitude tendait à le prouver de manière assez flagrante : déjà qu'il avait la fâcheuse habitude de traiter les gens comme des sous-merdes (fait d'autant plus avéré lorsque les gens en question n'étaient pas des riders), il avait tendance à en rajouter une couche lorsque ça répliquait trop fort en face. Ce qui arrivait assez fréquemment à chaque fois qu'il posait les pieds ici puisque, de toute évidence, nombre des citoyens de la ville estimaient (légitimement) ne pas avoir à se soumettre à son autorité au sein d'Olympia de même que lui estimait (moins légitimement peut-être) ne pas avoir à leur rendre de comptes quant aux raisons qui l'amenaient ici.
L'interruption de Peyton dans la conversation houleuse mit fin à un débat qui menaçait salement de tourner au vinaigre. Sans mot dire, le rider la suivit jusqu'à la maison qu'elle occupait, abandonnant le bout de lard à ses deux interlocuteurs au profit du morceau autrement plus intéressant que représentait leur dirigeante. Son agacement pour son intrusion soudaine était cependant clairement visible bien qu'il n'en pipât mot, curieux de savoir ce dont elle pouvait bien vouloir lui parler. « Excuse-moi » rétorqua-t-il sans s'embarrasser de maquiller le sarcasme clairement détectable dans le ton de sa voix. « J'ignorais que ton agenda était si chargé qu'il faille prendre rendez-vous. » Abel s'adossa contre la porte et la dévisagea, il n'était clairement pas de bonne humeur aujourd'hui et cela se percevait rien qu'à son attitude et l'aura agressive qui émanait de lui. « Je ne suis pas venu ici pour te voir, je n'en avais pas l'intention d'ailleurs » lui concéda-t-il tout de même. « Mais j'ai eu des échos de problèmes entre mes hommes et les tiens. Et comme on ne peut pas dire que ce que j'ai perçu de votre précédent raid soit satisfaisant, je tenais simplement à m'assurer que ce problème ne se reproduise pas. »
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Peyton Yates
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Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Jeu 19 Jan - 18:48
♔ abel & peyton
« and the wolf finally came.
Etrangement, elle n’apprécie pas spécialement l’attitude d’Abel, qui l’aurait cru ? Il a déjà pris ses aises, oui déjà, et franchement ça l’agace, ça lui déplait complètement. Elle ne sait pas réellement pourquoi elle s’en étonne, il fallait s’y attendre, c’est on ne peut plus prévisible comme comportement. Deux mois seulement et elle le sent très nettement s’accaparer les lieux à sa guise, comme s’il en avait le droit, comme s’il était chez lui. Peut-être devrait-il se souvenir que son autorité n’est ni reconnue et ni légitime dans le coin… Peut-être mais ça ne risque pas d’arriver, pas spontanément en tout cas. Elle soupire, elle est fatiguée, elle n’a pas envie de se battre, pas maintenant. Elle vient de rentrer, de passer une nuit désastreuse hors du campement, un début de journée fatiguant, elle a des courbatures, des cernes sous ses cernes, du sang de rôdeur séché dans les cheveux, alors non, elle n’a pas envie de se confronter au rider dans l’immédiat et non, il n’a décidément pas choisi le bon moment bien qu’il s’en contrefiche. Elle prie mentalement pour qu’il décarre d’ici au plus vite, qu’elle puisse se débarbouiller tranquillement et enfin tenter de fermer l’œil ne serait-ce que dix minutes de suite. Si Dieu existe cependant, soit il est aux abonnés absents, soit il la déteste vraiment pour une raison obscure, deux options tout à fait envisageables et pas le moins du monde encourageantes.
Le cynisme et l’ironie envahissent l’endroit en l’espace d’uniquement quelques secondes, record battu. Elle l’écoute, un peu lasse mais cependant un minimum concernée tout de même, déblatérer ses fausses excuses et aborder les sujets fâcheux tels que la cohabitation houleuse et la maigre compensation de la fois dernière. Tout ce qu’elle n’a pas envie d’entendre pour l’instant réuni en seulement quelques phrases. Il fait fort aujourd’hui. Elle ne sait même pas par où commencer. Elle n’encaisse pas réellement bien ses accusations. Elle a déjà assez de problèmes à gérer sans qu’elle n’ait en plus l’impression de se sentir comme une véritable incapable à cause de lui. « Aussi étonnant que cela puisse paraitre je ne passe pas mes journées à attendre ta venue, non. » Et bien qu’il vienne de clamer qu’il n’avait pas l’envie ou même l’intention de venir à sa rencontre, elle s’en fiche, quand il ramène ses fesses à Olympia c’est en sa présence, certainement pas quand elle vagabonde à la recherche de vivres. Il pense sérieusement qu’elle a l’intention de le laisser seul avec les Olympiens ? Il se voile la face alors. Ils se jaugent un instant avant qu’elle ne détourne les talons, en quête d’un verre d’eau. En réalité, c’est plus une technique visant à gagner du temps qu’autre chose. Le temps de trouver comment régler la situation sans éclats de voix, ce qui ne serait franchement pas du luxe. Pas de scène, c’est probablement trop demander. « Des échos ? » s’enquit-elle, bouteille d’eau à la main, tout en s’appuyant contre le comptoir de la cuisine. Bien sûr, tout se propage un jour ou l’autre. Malgré sa diplomatie, ce n’est pas évident de gérer deux groupes opposés, encore moins quand l’un de ces groupes n’est pas sous son autorité et n’est pas non plus très accommodant. « Forcément, que l’entente n’est pas au beau fixe. On ne peut pas dire que nos groupes aient beaucoup de choses en commun. Le souci c’est que tes cavaliers ne sont pas vraiment… commodes. » Et le mot est faible, elle aurait pu trouver mieux. Mais bon, loin d’elle l’envie d’attiser la sale humeur apparente d’Abel. « Et que mes survivants n’apprécient que très peu cette cohabitation forcée, alors fatalement, il y a des échos négatifs et il y en aura encore, parce que je ne suis tout de même pas encore capable de gérer les moindres faits et gestes de chaque personne vivant ici. Alors, peut-être que tu devrais parler à tes riders plutôt qu’à mon groupe. » Parce que temps qu’il est là, autant qu’il se montre utile en allant discuter avec les siens plutôt qu’en s’évertuant à tanner son peuple. D’ailleurs, elle trouve toujours que cette cohabitation est une mauvaise idée, ça risque d’éclater tôt ou tard et ce jour-là, ce ne sera pas vraiment agréable. « Et pour le maigre butin de la dernière fois, pas d’inquiétude, ça ne se reproduira pas, j’y veille personnellement. » à tel point qu’elle n’en dort presque plus. Elle jongle entre les raids, les soucis quotidiens et les plaintes des survivants en tous genres. « D’ailleurs si tu veux te servir aujourd’hui, je t’en prie. » Elle parle, elle parle, sans lui laisser le temps de répondre, c’est volontaire bien sûr, parce que si elle ne lui balance pas tout maintenant, elle ne le fera jamais, ou elle risque d’en oublier la moitié.
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Sam 21 Jan - 23:29
♔ Peyton & Abel
« and the wolf finally came
« Tu as plutôt intérêt de t'en assurer oui, ça vaudrait mieux pour tout le monde. » Mais ses menaces avaient déjà été suffisamment claires la dernière fois que le sujet des difficultés de paiement avaient été abordées alors il leur épargna à tous les deux une récidive parce qu'il se doutait bien que ce détail ne s'était certainement pas noyé dans les longues heures de négociations qu'ils avaient passés enfermés dans son bureau et qu'elle s'en rappelait sans doute encore très bien. Abel ne sauta pas sur la proposition d'aller piocher dans les denrées fraîchement rapportées du dernier raid pour écourter l'entrevue, non, il ne comptait pas laisser passer tout ce qu'elle venait de déclarer sans réagir : cela ne faisait même pas cinq minutes qu'ils s'affrontaient et la tension avait déjà envahi l'atmosphère, ne laissant guère présager une entrevue sympathique. D'emblée, Peyton rejetait la faute sur ses homme et même si elle n'avait sans doute pas complètement tort, l'accusation le faisait tout de même grincer des dents. Certes, les riders étaient à l'image de leur leader : certains prenaient déjà bien trop leurs aises ici et, en tout honnêteté, Abel ne leur avait jamais rien reproché quant à ce comportement. « Tu dis ça comme si tu ne savais pas que ça allait arriver » attaqua-t-il dès lors qu'elle eut cessé de parler. « Je dois briefer les miens ? Eh bien, peut-être que tu devrais en faire de même avec les olympiens. Ils n'apprécient pas la cohabitation forcée avec mes hommes ? Grand bien leur fasse. Il faudrait tout de même qu'ils n'oublient pas que c'est grâce à eux si votre précieuse ville se tient encore debout et vivable aujourd'hui, alors ils leur doivent bien ça, c'est la moindre des choses. Moins ils feront d'efforts et plus la situation se prolongera, tu devrais te carrer ça dans la tête et le leur signaler aussi, peut-être. » Bon, ce n'était pas tout à fait exact puisqu'il n'avait pas vraiment l'intention de remédier à ladite situation un jour ou l'autre mais balancer ça comme ça de but en blanc ne semblait pas vraiment approprié vu les circonstances. De toute manière, Peyton finirait bien par s'en rendre compte tôt ou tard et si elle ne s'en doutait pas déjà, cela arriverait bien assez vite. Nul doute qu'elle ne tarderait pas à regretter amèrement le marché qu'elle était venue lui proposer avec beaucoup de persuasion il y avait de cela deux mois mais ça, il s'en fichait un peu puisque seuls lui importaient les avantages et bénéfices qu'il tirerait de tout ça pour lui et son groupe de survivants. « Je leur en toucherai un mot avant de partir » concéda-t-il tout de même parce que oui, ce n'était pas vraiment dans son intérêt qu'un conflit éclate aussi tôt au cœur de la ville alors que la Mine n'hésiterait certainement pas à prendre le parti des opprimés si les choses venaient à sérieusement dégénérer par la suite – ce qu'elles ne manqueraient probablement pas de faire au vu des difficultés que rencontraient déjà les deux dirigeants pour accorder leurs violons alors qu'il n'y avait même pas réellement de problème grave à l'heure actuelle.
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Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Mar 24 Jan - 22:15
♔ abel & peyton
« and the wolf finally came.
Discuter avec Abel, ou plutôt s’évertuer à dialoguer sans que cela ne tourne immédiatement en dispute, c’est comme marcher constamment sur des œufs, autrement dit inconfortable et délicat. Peut-être auraient-ils dû continuer à s’envoyer en l’air, puisqu’il s’agit manifestement de l’unique activité les éloignant momentanément des prises de becs à répétition. Bien qu’il ne lui faille qu’une seule et unique seconde pour chasser cette pensée de son esprit, c’est un sujet à enterrer, puisque sur ce point ils se la jouent tous les deux Alzheimer précoce. Retour aux éclats de voix donc. Ça en devient presque épuisant, si ce n’est frustrant, peu importe les mots franchissant la barrière de ses lèvres, il arrive sans cesse à les interpréter de manière agressive. On en vient donc inévitablement à un conflit, comme souvent depuis leur fameux accord. Alors qu’elle se tait, reprenant son souffle suite à sa petite tirade, il ne perd pas une minute pour contre-attaquer, évidemment, et elle comprend encore une fois qu’ils sont repartis pour un tour dans le manège des engueulades. À croire qu’ils ont à leur disposition un lot de tickets gratuit et inépuisable. Elle a bien des difficultés à l’imaginer six ans plus tôt aux côtés de sa femme. Abel, marié, père de famille. Pourquoi est-ce qu’elle a l’étrange impression que c’est tout bonnement impossible ? Une vaste supercherie ? Non parce qu’avouons-le, il faut tout de même un sacré courage et une patience à toute épreuve pour le supporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre sans avoir l’envie de se tirer une balle. Et puis, elle a du mal à concevoir qu’Abel puisse également endurer la présence d’une autre personne qu’un membre de sa famille plus de deux heures sans devenir dingue. En résumé, le mystère reste complet. Ils leur doivent bien ça. Elle n’est pas prête de l’oublier cette phrase, puisqu’il lui rabâche les oreilles avec depuis maintenant deux mois. Peyton n’est pas de mauvaise foi, elle a conscience que sans eux, Olympia n’existerait peut-être plus, mais tout de même. Il a cette manière dédaigneuse de le lui répéter. Elle déteste ça. Et puis de toute façon, tout ce qu’elle cherche, c’est d’éviter les conflits inutiles entre clans. Elle ne met personne en cause, bon si un peu tout de même, mais elle n’y peut rien si la cohabitation est électrique et ce, malgré ses efforts vains à rétablir la situation. On ne peut pas dire que les riders soient coopératifs, ce qui agace au plus haut point les olympiens, logique. Personne n’apprécie les petits cons qui se sentent supérieurs au reste du monde. Elle ne les met pas tous dans la même case bien sûr, mais certains mériteraient qu’on leur fasse ravaler leur fierté démesurée, à l’instar de leur dirigeant, oui. Clairement, elle ne peut pas se permettre de lui jeter ça comme ça, en pleine figure, sans s’en prendre une en retour. Une nouvelle ecchymose, non merci. Peyton a du mal à le croire. Franchement, elle ne le sent pas du tout sincère dans ses propos, il ne compte pas leur en toucher un mot, c’est clair comme de l’eau de roche. Elle ne sait pas ce qu’il y a de pire entre le fait qu’il se permette de lui rappeler avec vigueur qu’elle lui doit tout et celui qu’il lui mente délibérément. Il ne fait vraiment aucun effort, aucun. Et le pire, c’est qu’elle doit tout gérer, se retrouvant avec un paquet de problèmes sur les bras en plus de devoir gérer les états d’âme de Monsieur. « Ils en ont suffisamment conscience sans que je n’aie besoin de le leur rappeler. Et moi aussi d’ailleurs, alors si tu pouvais arrêter d’insister là-dessus toutes les deux minutes et de me rabâcher les oreilles avec ça, c’est franchement fatigant. T’attends quoi au juste ? Que je te lègue l’entièreté de nos vivres, de nos médicaments, que j’héberge les riders et qu’en plus je m’agenouille devant toi ? » Non mais parce que sérieusement, elle ne sait plus quoi faire pour le contenter-là, on dirait un môme de trois ans constamment insatisfait, en demandant toujours plus. « Ah oui, vraiment ? Tu leur en toucheras un mot ? Parce que je n’ai pas l’impression que tu sois sincère, bien qu’au final ça ne m’étonne pas. » Peyton Yates a définitivement perdu son incroyable talent pour rester de marbre face à Abel Rhodes, un mythe qui s’écroule.
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Dim 29 Jan - 21:30
♔ Peyton & Abel
« and the wolf finally came
Face à la question suintante d'ironie de Peyton, Abel avait hésité un instant à lui répondre par l'affirmative avec tout le sarcasme dont il était capable, acte qui n'aurait pas servi à grand chose sinon mener cette dispute sur les sentiers de la mauvaise fois et de la puérilité. Et si l'invitation était tentante, il s'abstint cependant de succomber à la tentation d'une énième décision stupide. Dieu seul savait qu'il aurait tout le temps d'en faire d'autres d'ici à ce que cette entrevue prenne fin. Que l'olympienne remette en doute la véracité de ses paroles fit grimper son agacement de quelques crans supplémentaires. D'où elle se permettait de faire ce genre de remarques ? « Au cas où t'aurais pas remarqué, c'est aussi dans mon intérêt que nos hommes se balancent pas sur la gueule et génèrent un nouveau conflit. J'ai bien assez à gérer au ranch pour me retrouver avec une nouvelle altercation sur les bras. » Alors évidemment, il avait laissé ses cavaliers prendre leurs aises à Olympia sans leur donner de consigne particulière de bonne tenue et oui, il se fichait pas mal des tensions du moment qu'il obtenait ce qu'il était censé obtenir de ce marché. Sauf si lesdites tensions menaçaient de devenir quelque chose de bien plus sérieux, comme cela risquait d'être le cas en l’occurrence. « Du moins pas tant que vous m'êtes utiles et redevables », continua-t-il, bien conscient que la formulation de sa réplique allait plus ajouter de l'huile sur le feu que calmer le jeu entre eux deux. « Il n'y a aucune raison que je laisse faire alors que notre accord est loin de toucher à sa fin. » Ce n'était pas le choix de mots le plus judicieux qu'il ait pu faire, en ce qu'il ouvrait une porte sur le "après" et que ses paroles à cet égard n'étaient peut-être pas des plus rassurants. « J'ai dit que j'allais leur causer et je le ferai, mais si tu tiens tant que ça à questionner ma sincérité, je peux aussi très bien te laisser te démerder avec eux toute seule, parce que je ne vois pas bien à quoi rime toute cette conversation si tu me demandes quelque chose et que tu refuses de me croire quand je te dis que je vais m'en charger. » Sa dignité froissée se lisait dans la colère qui tendait chacun de ses mots et il la dévisageait avec un air de défi collé sur son visage suffisant, alors que la verve de ses propos l'avait amené à se rapprocher d'elle, les poings serrés, pour se retrouver pratiquement nez à nez avec elle. Bien sûr, il savait très bien qu'une telle tentative était voué à l'échec, que sa provocation ne valait que du vent, parce que même si certains respectaient la leader d'Olympia pour ce qu'elle représentait, il était clair qu'elle ne récolterait pas leur attention et encore moins leur obéissance. Les preuves de cette évidence se trouvaient dans leur tête à tête d'aujourd'hui : Abel ne serait certainement pas là à se prendre le chou avec elle si Peyton était capable de gérer toute seule ses cavaliers. « Donc, à moins que tu trouves encore à redire là-dessus, peut-être peut-on passer à autre chose ? »
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Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Mer 1 Fév - 23:50
♔ abel & peyton
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Elle plisse les yeux alors qu’il s’engage sur une mauvaise pente. Ses discours concernant le futur ne sont pas des plus prometteurs, bien au contraire. Elle ne sait pas exactement si elle doit relever ce point tout de suite ou laisser couler pour l’instant. Elle s’efforce de contenir comme elle peut son agacement tandis que les choix de mots du rider deviennent de plus en plus douteux. Vive la positivité. Ironie bien évidemment. Si, elle n’était pas encore tout à fait certaine de la finalité que prendrait très certainement leur fameux accord, elle est désormais fixée à ce sujet. Rien de réjouissant en perspective donc. Rien que d’y songer, le regret l’assaille de toute part. Elle n’a pour l’instant envisagé aucune option pour se tirer de toute cette histoire en évitant un maximum de dommages, aucune porte de sortie. À chaque fois, elle se dit que de toute manière, elle pourra toujours aviser par la suite, alors elle reporte, comme aujourd’hui, comme demain probablement. Parce que là, sincèrement, aucune idée brillante ne lui vient à l’esprit et elle a pertinemment conscience qu’un simple battement de cils accompagné d’un sourire charmeur ne la tirera pas de ce merdier. Ce serait trop facile. Il n’en a jamais réellement rien n’eu à foutre de leur sort, si ce n’est du sien éventuellement et encore, elle n’est plus aussi sûre, il ne jure qu’en terme de profits. Est-ce que l’apocalypse l’aurait délesté de toute trace d’humanité ? Elle a bien envie de répondre par l’affirmatif à cette question même si, elle espère le contraire. « D’accord, très bien. » se contente-t-elle de répondre d’un ton un peu brusque. Les hommes et leur dignité, sérieusement. Surtout lui et sa dignité à deux balles, aussi fragile qu’un vase de cristal. Qu’il se permette d’aborder des sujets tels que la sincérité et la confiance lui donnent envie d’éclater de rire. Ce serait cependant malvenu, autant éviter d’envenimer la situation. C’est le monde à l’envers tout de même. Après ce qu’il vient tout juste de lui balancer au visage, d’où se permet-il de lui sortir son discours d’homme à l’ego meurtri et blessé. Franchement, elle ne sait pas quel comportement adopter. Il s’approche, les poings serrés, la mine contrite. On dirait un môme de cinq ans, mais un môme menaçant tout de même. Elle hésite entre la dérision et l’exacerbation. Dans les deux cas, mauvaise idée, très mauvaise idée. Vu la tronche qu’il tire, elle a plutôt intérêt à opter pour la neutralité, du moins essayer. « Excuse-moi de douter de ta sincérité et d’avoir du mal à t’accorder ma confiance, ce n’est pas franchement évident après ce que tu viens de me sortir sans aucun tact. » Le tact et Abel, deux choses qui ne pourront jamais coexister, ou peut-être dans une réalité alternative, quoique non, aucune chance que ça se produise. « Mais soit. » Il vaut mieux éviter de trop s’attarder là-dessus sous peine de risquer une nouvelle fois de frustrer Monsieur. Loin d’elle l’envie d’entamer un débat concernant les enjeux de la sincérité et de la confiance à long terme avec Abel. Ce serait franchement déplacé de sa part de parler de quelque chose dont il ne saisit pas l’importance ou même la signification d’ailleurs. D’accord, là, elle est mauvaise. Autre chose. Oui, ça vaut mieux qu’ils coupent court. Elle ne peut s’empêcher de laisser vagabonder l’espace de quelques secondes son esprit, ressassant rapidement les " événements " du début novembre, événements auxquels elle ne donne aucun sens. Pas qu’une fois, non, deux fois, c’est presque irrationnel. Ils n’en ont jamais rediscuté, ce n’est pas plus mal, pour une fois qu’ils sont d’accord sur quelque chose, ça relève du miracle. « Passons-donc à autre chose alors. » Oui, peut-être qu’elle s’est à un moment donné promis de ne plus lancer aucun sujet épineux, mais c’est plus fort qu’elle, elle a besoin de savoir. Puis après tout, c’est lui qui a bel et bien abordé brièvement " l’après ". « Concrètement, qu’est-ce que tu prévois par la suite quand notre utilité ne sera plus d’actualité ? Histoire que je me prépare tout de même un minimum. Raser Olympia ? Prendre possession des lieux ? Et moi, je deviens quoi dans tout ça. Je survis ou non ? » Elle s’étonne elle-même du calme et de la neutralité avec lesquels elle vient de déballer tout ça, à se demander s’ils sont en train de débattre de la pluie et du beau temps.
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Dim 5 Fév - 22:25
♔ Peyton & Abel
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Sûrement parce qu’elle avait compris que ça valait mieux pour tout le monde, Peyton n’insista pas davantage après la dernière tirade d’Abel et le sujet fut enfin laissé de côté. Restait à voir ce qu’il en adviendrait par la suite mais ça, ça ne dépendait que de ce qu’il dirait à ses cavaliers afin de chercher à calmer le jeu… et de combien de temps l’accalmie ainsi créée durerait avant que les plaintes n’éclatent de nouveau. L’avenir se chargerait bien assez vite de le leur dire. Mais espérer que l’olympienne laisse de côté la remarque un peu trop déplacé qu’il s’était permis d’émettre un peu plus tôt dans la conversation, cela en revanche était visiblement trop demandé. Bien sûr, il aurait dû s’attendre à ce qu’elle ne le laisse pas s’en tirer aussi aisément… il ne pouvait pas prétendre ne pas l’avoir cherchée, sur ce coup. Néanmoins, et parce qu’il était bien trop agacé pour prendre le temps de réfléchir deux secondes et de formuler une réponse adéquate susceptible de le tirer d’un interrogatoire quelque peu délicat, Abel laissa l’impulsivité dicter un sarcasme cinglant et vulgaire qui n’aurait certainement jamais dû franchir le cap de ses pensées, dans un contraste criant avec le calme dans lequel elle lui avait balancé toutes ses questions. « Je sais pas, j’hésite encore. Je me disais qu’on pourrait éventuellement continuer de baiser après que j’ai rasé Olympia vu que t’avais l’air de bien aimer l’autre fois. » Et puisqu’il n’était pas du genre à regretter ses paroles, il n’eut pas l’air de paraître le moins du monde désolé de sa grossièreté à son égard. Au moins la raillerie était-elle suffisamment percevable pour qu’on ne puisse pas avoir l’impression qu’il était sérieux. Quoiqu’avec lui, on était jamais vraiment sûr de rien… « Mais rassure-toi, je n’ai aucune intention de détruire ta chère ville » continua-t-il de persifler. « Ça ne serait pas très pertinent de ma part, non ? Après avoir perdu du temps, de la main d’oeuvre et de la matière première justement pour remédier à vos ruines. Je ne suis pas stupide à ce point. » Contrairement à ce que tu sembles penser. Mais ça ne répondait pas franchement à ce qu’elle lui avait demandé, Abel avait esquivé le sujet – encore une fois. Sauf que là, il savait très bien que ce ne serait pas aussi facile. « Donc non, je ne prévois rien de tout ça pour la suite et tu peux remballer ton ironie. Commence déjà par honorer ta part du marché avant de songer à l'après. » L’hôpital qui se fout de la charité. Et il lui mentait, évidemment, mais même si sa dernière réplique s’était faite sur un ton plus calme, il n’allait tout de même pas acquiescer gentiment et répliquer qu’effectivement rattacher définitivement Olympia à son autorité faisait partie de ses projets.
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Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Lun 6 Fév - 22:32
♔ abel & peyton
« and the wolf finally came.
Visiblement, Abel continue sans cesse de l’étonner. Pourtant, étant donné le nombre de railleries, remarques cinglantes et autres discours cyniques qu’elle s’est vu dans l’obligation de subir, elle pensait être préparée à un peu près n’importe quoi. Force est de constater qu’elle se trompait lourdement et la surprise est de mise. Franchement, la seule et unique chose qu’elle peut bien souhaiter à l’heure actuelle n’est autre que de le voir tourner les talons, emmener ses putains de vivres avec lui et dégager les lieux sans plus de cérémonie. Cependant, il est bien là, ancré sur ses deux jambes, un flot de paroles incessant et pour le moins désagréable franchissant la barrière de ses lèvres. Le pire dans tout ça, sa mine supérieure et les grands airs qu’il s’efforce d’adopter. Elle le savait irréfléchi, impulsif et tout simplement con, mais là, il touche carrément le fond du gouffre. Elle ne sait pas exactement si elle se sent offusquée, excédée, déçue ou encore blasée, à moins que ce ne soit un savant mélange des quatre, dans tous les cas elle se trouve envahie par un panel d’émotions indéterminé. L’envie de défigurer le rider est néanmoins très nettement présente dans son esprit. Mais à quoi bon au final ? Le soulagement ne serait que de très courte durée, sans oublier le fait qu’elle risquerait de s’en prendre une par la même occasion. C’est toujours du donnant-donnant avec Abel, quand on parle de coups en tout cas, parce que pour le reste rien n’est moins sûr. Elle l’écoute mener sa tirade jusqu’au bout, de toute façon, elle est bien obligée, puisqu’il ne semble pas vouloir lui laisser l’occasion de riposter sans qu’il n’ait avant tout, cracher son venin suintant le sarcasme. Elle hésite entre lui hurler de se barrer maintenant ou lui déverser sa colère refoulée. En somme, éviter la guerre ou s’enfoncer un peu plus dans cette dernière. Choix cornélien. Et puis, merde, c’est trop tard pour éviter un esclandre. « J’admire ton éloquence, vraiment. » Elle sourit amèrement, la situation est ingérable. Elle n’arrive tout simplement plus à laisser passer ce genre de remarque, non. « Tout d’abord, tu te doutes surement que je ne compte pas me laisser faire baiser dans tous les sens du terme aussi facilement. » Pas question qu’elle lui cède Olympia, pas de son plein gré en tout cas. Et de toute manière, plus question qu’elle se laisse une nouvelle fois avoir par ses pulsions charnelles, pas avec lui. « Ensuite, et sans vouloir te contrarier bien sûr, tu n’es pas vraiment ce que j’appellerais une personne pertinente. Impulsif, on est d’accord. Colérique, surement. Violent, tout autant. Alors, permets-moi de douter de toi et de tes belles paroles sans presque aucune valeur. » Elle s’avance, le foudroie du regard. Elle n’a pas fini, pas encore. Pourtant, la colère est bel et bien omniprésente et parfaitement lisible, déformant les traits du cavalier. Bien évidemment, elle pourrait se raviser et bien évidemment, elle poursuit, défiant la raison. « Et puis, je te signale que c’est toi qui as lancé ce sujet épineux et toi encore, qui nous embarque dans une putain de dispute, une de plus. Mais ne te fait aucun souci, ma part du marché sera honorée pour aujourd’hui, parce que contrairement à certaine personne, je suis du genre à tenir mes promesses. » Elle ne le croit tout bonnement pas, ce serait stupide de sa part, Abel n’agit jamais sans arrière-pensée, jamais. C’est quelque chose qu’elle n’a pas mis longtemps à découvrir. « Et puis, tant qu’on est dans la vulgarité, tu peux bien te casser maintenant et aller te faire foutre. » Et c’est exactement à cet instant, qu’elle se décide finalement à opter pour ce fameux " soulagement de courte durée " qu’elle a évincé un peu trop tôt de ses possibilités. Le geste part tout seul, dicté et emporté par la fureur. La gifle et forcément les représailles sont imminentes.
Spoiler:
la fin est floue, comme ça tu peux décider si tu t'en ramasses une ou non
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Mar 7 Fév - 0:46
♔ Peyton & Abel
« and the wolf finally came
Evidemment, Abel était allé trop loin et évidemment, ce genre de remarque ne pouvait pas simplement se faire balancer comme ça sans susciter la moindre réaction de la part de la concernée. Il ne pouvait pas prétendre qu’il ne l’avait pas cherchée : là où il aurait peut-être pu avoir une occasion de calmer le jeu s’il avait été d’une nature plus réfléchie, il avait au contraire ouvertement provoqué la querelle. Parce que, bien sûr, les choses n’étaient pas déjà assez envenimées entre eux deux. Il n’y avait jamais assez de problèmes, il fallait toujours qu’il vienne en rajouter une couche. Et si cette agressivité bien tenace qu’il tendait à manifester ces derniers temps dissimulait probablement son incapacité à gérer d’autres impulsions vis-à-vis desquelles Peyton n’était pas étrangère, il n’en restait pas moins que le résultat n’était guère très glorieux. Le fait de s’engueuler comme du poisson pourri ne risquait pas de régler quoi que ce soit… mais c’était une manière comme une autre d’évacuer. Sauf que là, ça menaçait de sérieusement dégénérer. Parce que si Abel estimait normal de se permettre un tel manque de respect à l’égard d’autrui, il ne tolérait en revanche pas d’être la cible d’un tel comportement. Alors le rider aurait pu, éventuellement, prendre ses airs de princesse outrée et froissée dans son orgueil pour tourner les talons et aller enfin s’occuper de prélever son dû dans les ressources fraîchement rapportées du raid. Avec beaucoup, beaucoup de contrôle sur lui-même, il aurait consenti à lui laisser le dernier mot (mais soyons honnête, cela n’aurait été que pour réattaquer de plus belle à la prochaine et inévitable altercation) et serait enfin parti, mettant par là même fin à cette querelle stupide pour le plus grand bonheur de tous. Mais non. Pas avec cette dernière provocation verbale. Et certainement pas avec ce qui suivit juste après. Abel vit venir le geste du coin de l’œil et les réflexes aidant, sa main se leva automatiquement à la rencontre de celle de son interlocutrice. La gifle fut interceptée juste à temps et lorsqu’il sembla finalement prendre conscience de ce qui venait de se passer, ses doigts enserraient déjà le poignet de Peyton. La goutte de trop. Juste le tout petit détail dont il aurait mieux valu s’abstenir. Abel ne savait répondre à la violence que par la violence, c’était une règle à laquelle il n’avait jamais dérogé au fil des dernières années. Il ne la relâcha pas tout de suite, continuant à l’inverse de resserrer la pression qu’il maintenait autour de son articulation. « Tu cherches vraiment la merde, Peyton. » Il la bouscula sans ménagement, la repoussant vers l’arrière sur quelques pas, jusqu’à ce qu’elle heurte une chaise et se retrouve assise face à lui. « Et t’aurais dû savoir que ça, c’était tout sauf une bonne idée. » Il y avait les crises de colères spectaculaires qu’il était capable de taper pour un rien et puis il y avait ces moments où la violence de ses émotions ne se traduisaient que par un calme trop froid et qui n’auguraient rien de bon. Quoique si un regard avait pu tuer, nul doute que Peyton se serait retrouvée foudroyée sur place. « Essaie encore, juste une fois, et je te jure que je te fais ravaler ton impertinence. » Malgré tout, le défi perçait encore dans sa voix. Et pourtant, le poing qui ne s’était toujours pas desserré depuis tout à l’heure et dont les jointures pâlissaient à force d’être crispées convulsivement n’avait pas bougé d’un iota. Parce que si sa violence ne demandait qu’à éclater, il se rendait compte, brusquement, qu’il ne serait peut-être pas capable de lever la main sur elle.
ce qui aurait pu arriver:
Peyton Yates
Olympians + le monde qui est le mien
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visage : bryce dallas howard.
crédit : diamond heart (avatar) astra (sign) joe (gif)
survit depuis le : 28/09/2016
capsules de troc : 4664
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Mar 7 Fév - 20:44
♔ abel & peyton
« and the wolf finally came.
Ce n’est pas vraiment dans la nature de Peyton de se montrer impulsive ou même irréfléchie. En règle générale, elle s’obstine à peser le pour et le contre, s’écraser s’il le faut, quitte à abattre ses cartes plus tard. Cependant avec Abel, c’est incontestablement différent, ça ne l’était pas autrefois, mais depuis quelques mois, elle n’arrive tout simplement plus à refouler ses émotions, tantôt meurtrières, tantôt d’un tout autre genre. Un genre auquel elle ne préfère pas songer. Ils ont pas mal de choses à mettre au clair, ils s’entêtent néanmoins à tout nier en bloc, parce que c’est plus simple de s’envoyer des joutes verbales salées, de se hurler dessus ou encore d’en venir aux mains. En tout cas, ça en devient fatiguant à force et lassant par la même occasion. Elle sait pertinemment que peu importe le sujet de discussion, ils en viendront forcément à un moment ou un autre à se tirer dans les pattes. Peut-être qu’ils sont trop différents pour s’entendre, surement oui. Ça n’empêche qu’ils sont tout de même coincés ensemble pour un certain laps de temps non négligeable. Alors, elle va devoir faire avec, en espérant que ça ne soit pas toujours ainsi, même si elle commence à en douter grandement. Elle ne prend pas immédiatement conscience de la portée de son geste toutefois bien vite avorté par les réflexes du rider. Cependant, la poigne se refermant sur son poignet ne manque pas de le lui rappeler aussi surement que son regard glaçant, qu’elle peine d’ailleurs à soutenir. Elle ne sait pas définir ce qui est le plus frustrant dans toute cette histoire, qu’elle n’ait pas réfléchi plus de deux secondes aux conséquences de ses actes ou que la finalité de son geste ne soit pas celle escomptée. Dans tous les cas, il la mérite clairement, cette gifle. Il presse son articulation un peu plus, toujours plus, et elle se demande quand est-ce qu’il va bien vouloir se décider à laisser éclater cette rage contenue. Elle chancèle de quelques pas en arrière avant que son dos ne se heurte violemment contre le dossier d’une chaise, un râle de douleur s’échappant aussitôt de ses lèvres. Lorsqu’elle relève ses prunelles, elle se sent soudainement démunie, minuscule par rapport à lui, à sa merci. Il est planté face à elle, la surplombant de toute sa hauteur, poing fermé. Ce n’est guère la situation la plus rassurante au monde. Elle le sait parfaitement que son idée n’était pas des plus brillantes, c’est juste plus fort qu’elle. Il l’a mise hors d’elle, il l’a cherché. Alors, malgré la peur qui lui noue les tripes, il n’est tout simplement pas question qu’elle s’excuse, non. Elle ne va tout de même pas se rabaisser, pas à ce point, pas question qu’elle ravale sa dignité. C’est con, parce qu’elle ne sait que trop bien qu’il lui suffirait d’uniquement quelques mots afin de désamorcer la situation. À la place, elle supporte difficilement la menace palpable et le soupçon de défi planant dans le timbre de voix du cavalier. Elle se tait un instant, mais ce n’est que pour mieux riposter par la suite. « Parce que tu comptes faire quoi exactement ? Me tabasser et tourner les talons comme si de rien n’était ? » Elle plante son regard dans le sien, s’agrippant à la chaise pour se donner du courage, comme si sa vie en dépendait. « Tu crois sincèrement que tu t’en tirerais aussi facilement ? » Surement pas. Elle détourne les yeux, se mordillant la lèvre inférieure, il faut qu’elle se contienne. Téméraire mais pas suicidaire pour autant. « Peut-être que je n’aurais pas dû, mais tu l’as cherché, tu le sais. » Ce n’est pas réellement un tour magistral de diplomatie, mais c’est toujours mieux que rien après tout.
Sujet: Re: (III) and the wolf finally came + abel Jeu 9 Fév - 0:33
♔ Peyton & Abel
« and the wolf finally came
Les propos de Peyton ne faisaient que le confronter encore un peu plus à la réalité, la question méritait d’être étudiée. Effectivement, il comptait faire quoi au juste ? Pas grand chose à priori puisque de toute évidence, s’il avait dû lui coller une mandale en guise de représaille, celle-ci n’aurait pas tant tardé à se manifester et l’olympienne n’aurait certes pas eu le temps de le lui faire remarquer. Néanmoins, elle avait raison : il ne pouvait pas vraiment lever la main sur elle et croire qu’il n’y aurait aucune conséquence derrière. Ruiner l’alliance qui liait leur deux clans sur une simple pulsion de violence aurait été regrettable et il était encore suffisamment lucide pour s’en rendre compte. Et pourtant s’il ne s’était pas agi d’elle à ce moment précis, sa réflexion aurait elle suivi le même cheminement ? Il était largement permis d’en douter : si à l’instant il avait eu une raison bien précise de retenir son coup, on pouvait être sûr qu’elle n’avait pas le moindre rapport avec toutes ces considérations liées à leur marché. Abel n’était pas vraiment du genre à réfléchir avant d’agir, ou du moins pas quand on le poussait à bout comme elle l’avait fait juste avant. Quitte à salement s’en mordre les doigts par la suite, il n’aurait eu aucune hésitation à passer à tabac quelqu’un qui aurait osé porter la main sur lui. « Peut-être ? » reprit-il d’un ton mordant alors qu’il consentait enfin à libérer le poignet de Peyton de son étau. Bien sûr qu’il savait qu’il l’avait cherché. En revanche, pour ce qui était de le reconnaître publiquement, elle pouvait toujours se brosser. « Ce qui s’applique à moi, s’applique aussi à toi. Si tu tentes à nouveau de me frapper, il y aura des conséquences. Et je ne crois pas qu’elles te plairont. » Non sans blague. Comme si elle ne s’y attendait pas déjà. « Sur ce, je pense que nous en avons terminé ici. » Du moins cela valait mieux pour tout le monde qu’ils se séparent maintenant, à un stade de l’affrontement où l’agressivité s’était quelque peu calmée, et avant la prochaine vague si possible. « Aussi plaisante qu’ait pu être cette conversation, j’ai autre chose à foutre que passer mon après-midi ici. » Et sur cette dernière formule de politesse, il amorça un demi-tour pour quitter la maison et enfin s’occuper de ce pour quoi il était venu ici.