i'm back, happy ? (billie)

i'm back, happy ?trager & connor

EXORDIUM.

t'es vivant connor, t'es vivant.
chaque matins depuis ton retour les reflets du soleil te réveillent alors que t'es là, dans ta baraque à Oly. bordel, t'y crois pas. t'es pas le seul à pas y croire. les habitants étaient eux même surpris de te voir, passer les portes de la ville. c'était dingue, oh que oui. parce que t'es parti deux mois, peut être même plus, au fond t'sais plus. t'es limites mort pour eux, un raid qui dure aussi longtemps ça peut paraître mauvais, mais ils ne te connaissent pas. une semaine que t'es revenu. une semaine que t'es là et tu t'ennuies déjà. t'es un homme d'extérieur, un homme du danger. c'est pas ton monde ça et pourtant.. un peu de calme, de repos et ça t'aide à récupérer. parce que dehors c'est violent, c'est dur et même si t'es habitués tu es aussi un être humain. tu as besoin de repos. au fond tu as juste hâte de repartir, de sortir d'ici et de reprendre tes activités à l'extérieur, t'es bien mieux derrières ses murs et ça personnes ne peut le nier, puis bon faut l'admettre, nous sommes tous un peu fou parfois,  mais contrairement à d'autre toi tu l'es certainement tout le temps. certaines personnes ne comprennent pas ton besoin d'être dehors, d'être dans la nature, l'insécurité d'être la proie des rôdeurs, ça t'fais pas peur. tu as connu bien pire, la guerre, l'horreur d'être potentiellement la cible. aujourd'hui rien n'a changé juste le nombre d'ennemis et la façon de mourir, t'es sur la liste comme chacun d'entre nous mais personne ne sais quand ça va arriver, ni où et c'est ce qui rend la vie encore plus sacré. [..]

ton excursion t'a permis de t'éloigner et ainsi retrouver la solitude, un bon moyen de te centré sur toi-même mais aussi sur ce qui te traverse depuis ces dernières années. c'est pas bon d'être faible et un endroit comme Oly rend les gens faible, tu ne veux en aucun cas le devenir alors ça t'as permis d'être l'homme que tu es, que tu étais déjà avant tout ce foutoir de retrouver le soldat. et ton foutu passé qui est revenu avec la présence de Billie, c'était imprévisible et pourtant elle est là, elle a toujours eu ce don d'rester dans ta tête, comme une mauvaise mélodie. une mélodie qui pourtant soulage ton cœur et apaise ta peine. des années que tu l'as retrouvés, des années à vous fréquenter sans pour autant connaitre la qualification exacte de votre relation. et comme le monde n'est qu'emmerde et enfer, votre bonheur n'a pas durée longtemps, elle t'a contaminé, ce putain de virus. tu t'en fou tellement, c'pas ce qui t'importe puisque de toute façon tu risque de mourir un jour mais pour elle c'est différent, la culpabilité qui la ronge mais certainement d'autres sentiments qui la dévore. elle est fuyante Trager, une lâche quand les sentiments, les émotions s’emmêlent. parce que t'es pareil, tu détestes le monde des bisounours, la joie et l'amour, tu détestes ça désormais. t'as tant perdu, tant d'morts qui t'restes sur la conscience alors pourquoi s'attacher et prendre le risque de souffrir, encore. parce que faut pas être con, t'es accro à cette femme. parce que rien doit lui arriver mais t'es pas toujours là et ça te crèverais de la savoir en danger ou pire. t'es juste foutu, c'est trop tard. plus de retour en arrière. [..]

la carrière tu connais juste par t'es passages régulier pour le grand marché, un endroit qui te permet de troqué tout type de marchandises, c'est bien utile. t'as trouvé pas mal de choses pendant ton raid, après avoir trier avec Oly tu as gardé ce que tu pouvais revendre, pas mal de nourriture, de l'essence, des plantations, des outils, différents soins pour l'infirmerie, t'sais que ça peut servir et toi tant que tu marchandes ça te plait. tu as tout ramener dans ton camion, t'es installé là depuis quelques heures avec un autre Oly qui avait gentiment proposé son aide. disons que ta présence à la carrière n'est pas que pour le marché, la présence de Trager est aussi une raison trop valable pour que tu viennes fouiner, tu avais besoin de la voir, trop longtemps vous avez fuyez il serait temps de briser la glace. des heures sans voir une silhouette ressemblant à la sienne, tu décides alors de laisser ton ami sur le stand et tu pars en éclaireur, passant entres chaque marchant qui désiré réduire leur stock. un instant tu cru entendre son prénom, un pas et tu la croise face à toi, un nez a nez hasardeux. un froncement de sourcils, tu te racle la gorge alors que l'avoir face à toi te perturbe plus que ce que tu pensais.  - Trager ! dis-tu en essayant de garder ton sang froid, ton regard qui la détails, tes cheveux toujours en bataille, t'as pas changé et elle non plus, toujours aussi belle, alors que ton regard se pose sur tes plaques militaires autour de son cou, un cadeau que tu lui avais laissé, un signe de paix, d’au revoir.. un adieu qui visiblement n'en ai pas un.

i'm back, happy ?trager & connor

EXORDIUM.

Tu ne savais pas si t’étais au bon endroit pour chercher Billie, tu devais juste faire du troc avec le camp, voir pour des marchandises que tu n’as pas trouvé pendant ton raid. C’était juste une excuse pour t’échapper d’Oly, juste pour partir et t’aérer l’esprit, encore. T’façon tu ne sais pas rester en place, tu bouges sans arrêt et ça tout le monde le sait. T’es partout à la fois et souvent nulle part. Ton amis rester près de la bagnole et de votre petit camps d’infortune pour présenter vos trouvailles, il s’occupait des échanges alors que tu décides de t’éloigner faire un tour. Tu connais assez bien les lieux pour être déjà venu de nombreuses fois, pour quelques heures seulement mais assez pour savoir où tu vas, puis le marché cache pas mal de choses qui peuvent être intéressant pour tes affaires. Non tu ne sais pas pourquoi tu cherches son visage dans la foule, pourquoi tu concentres ton attention sur les femmes brune, c’est juste instinctif, ton inconscient veut la voir, la retrouver et lui dire que t’es vivant et que tout va bien. Tu as laissé tes plaques parce que tu ne savais pas combien de temps tu allais disparaitre ni même si tu serais encore en vie. Un message pour Billie, elle seule pouvait comprendre et elle seule pouvait hériter de tes plaques. Et pourtant tu es revenu, tu es vivant et même toi tout te semble irréel, au fond tu voudrais juste la voir, même de loin, juste croiser son regard, voir un semblant de sourire. Oui, ça te suffirait amplement. C’est ainsi en pensant à elle que tu te retrouve face à face avec tes pensés, la réalité qui t’offre ce dont tu voulais, comme un mirage, un vœu qui se réalise.  Planté là, figé par la présence de Billie, t’es perturbé et juste son nom sort de ta bouche. Un reflex, puis tu la regarde plus intensément, tes pupilles partiellement caché par tes cheveux. Tu ne sais pas comment réagir, ni même quoi dire, trop de situation ce sont déroulé dans ta tête, tu t’es imaginé cet instant de nombreuses fois sans savoir ce que tu ferais vraiment. Là, maintenant t’es aussi perdu qu’avant. Maladroit, stupide. T’inspire profondément alors que le visage décomposé de Billie te fait face. Elle te demande ce que tu fais là, t’sais plus. T’es perdu puis quand tu veux répondre elle enchaîne, te croyant mort. Evidemment, tu pensais l’être aussi et ne pas revenir et pourtant t’es là, bien vivant. – J’ne sais pas si t’es soulagée où déçu ! Dis-tu en plissant légèrement les yeux, elle est perturbé et t’sais pas comment lire sa réaction.  Quelques pas te suffisent pour te rapprocher d’elle, pas trop loin ni trop proche, alors que tu tends le bras vers les plaques militaires autour de son cou, les tiennes. Effleurant sa peau de tes doigts rugueux et limite déformé par tes années de survit. – J’savais que tu les trouverais. Ajoutes-tu en lâchant un petit sourire, elles ne sont plus un poids autour de ton cou, ça te soulage et t’aime voir Billie les porter.

i'm back, happy ?trager & connor

EXORDIUM.

Mauvaise ou bonne idée ? tu n'sais plus. certainement une mauvaise idée d'être là, d'être revenu. tu aurais peu être mieux fait de rester loin, de laisser Billie croire que t'étais mort ou juste dans la nature. Pourtant de ton côté tu voulais pas mourir seul. T'es l'gars qui aime le solitude, qui préfères ne plus avoir d'attache parce que ça fait mal, ça brise le coeur quand plus rien ne vas. Tu veux plus à voir ceux que tu aimes mourir sous tes yeux alors que tu ne peux rien faire. Mais t'es revenu, parce que Billie te manque, parce qu'elle n'est pas comme les autres, elle n'est pas faible et que la retrouver il y a des années était la meilleure chose qui ce soit passé dans ta vie. Aujourd'hui t'étais parti pour un raid, pour trouver des rations, des truc utiles puis tu pouvais pas savoir si tu allais mourir ou pas. T'es revenu, t'es là. Face à elle, le regard envoûtant de ton ancienne coéquipière. Tu perds tes moyens parce que tu avais pas réfléchis à cette rencontre, tu voulais juste la voir mais tu ne savais pas quoi lui dire maintenant qu'elle est là, devant toi.
Tu te rapproche, parce que tu remarques tes plaques autour de son cou, tu voulais qu'elle les trouves, un geste juste pour elle. pour qu'elle pense à toi. tu les avais laissé dans votre base, dans votre lieu de rendez-vous dans la forêt. un endroit à vous. Tes doigts brûlant qui glisse contre la froideur de son cou, t'inspires un instant, t'évite son regard, son visage bien trop proche maintenant que tu as réduit la distance entre vous. - Pour toi. pour pas qu'tu m'oublie. dis-tu doucement, sincèrement. t'sais que Billie à pas besoin de ça pour penser à toi, pour pas t'oublier, vous avez vécu trop de chose ensemble pour qu'elle t'oublie. Les doigts fins de la brune glisse contre ta main, tu ne sais pas à quoi t'attendre, tu ne sais pas si elle va te repousser, s'énerver et te demander de repartir. Après tout elle en aurai le droit, tu lui en voudrais pas, c'est normal. Pourtant elle ne fait rien, ses doigts contre ta paume plus chaude, plus brut. - Je ne pensais pas revenir. avoue-tu dans un murmure, tu ne pensais pas revenir, faire demi-tour, parce que c'est pas ton genre, tu fonces, tu ne te retourne pas. - On peut pas savoir ce qui arrivera, ce soir, demain ou dans trois jours. J'pensais mourir. Les mordeurs sont nombreux même si j'sais survivre, un jour j'y passerais. ajoutes-tu en tournant doucement ta main pour saisir la sienne, tes doigts glissant entres les yeux, tes yeux souvent les mouvements. - J'suis pas revenu pour qu'tu me saute dans les bras Trager... J'veux juste pas mourir seul.

Citation :

aaghen connor billie trager
«i'm back, happy ? »

Elle déteste se sentir aussi vulnérable, perdue entre deux émotions. L'envie de lui sauter dans les bras, de respirer un grand coup et de se dire que tout va bien. L'envie de le frapper pour avoir été si con. Elle s'en veut aussi d'être comme ça, dans une situation qui la dépasse peut-être trop, va au-delà de tout ce qu'elle attendait. Parce qu'Aaghen n'est pas qu'une simple passade, qu'il signifie beaucoup trop pour elle. Ça la terrifie Billie et faire face à ces émotions n'est pas vraiment une priorité pour la jeune femme. Elle préfère les noyer à la naissance, ignorer les signes. Elle a trop perdu. Trop attendu aussi. Elle n'a plus le goût de rien. Et pourtant elle ne peut pas s'empêcher de se perdre dans ce regard qui cherche le sien, de tressaillir quand les doigts d'Aaghen effleurent sa peau. Elle a besoin de cette chaleur, besoin de rendre leur duo réel. Un besoin qui lui fait peur et qu'elle recherche malgré tout. Irrépressible besoin qui prend le pas sur sa raison.

Elle ne sait jamais à quoi s'attendre avec Aaghen. Amitié en dents de scie, idylle passagère, réconfort d'une nuit, de quelques jours… Amour naissant et grandissant. Elle ne sait plus. Alors quand la réponse tombe, elle en a le souffle coupé quelques secondes. Et puis ses réflexes prennent le dessus, elle fronce les sourcils dans une expression tendue. Et elle ne desserre pas les bras qui restent obstinément croisés sous sa poitrine. Résolument fermée, Billie en attend plus. Et c'est encore le contact physique qui les rapprochent, paume contre paume, leurs doigts qui se cherchent, se mêlent. Elle a envie de protester, de lui crier qu'elle n'en vaut pas la peine, que finalement il aurait dû rester loin. Mais tout ce qu'il sort de sa bouche c'est un bref soupir, une exhalation soulagée et agacée à la fois. Elle sait qu'il pourrait lire ses traits. Parce qu'elle ne cache pas ses sentiments et parce qu'Aaghen la connaît assez bien pour deviner ce qu'elle pense. ”On y passera tous.” Amer, dure, pessimiste. Elle n'y croit plus vraiment en cette vie. Ça n'a plus de saveurs, plus vraiment de sens. Mais Aaghen lui donne envie d'y croire, d'aller plus loin, de regarder ce qu'il se cache après la colline. Et leurs mains se rejoignent avec un naturel presque déconcertant. Elle ne le repousse pas, n'a pas même pas envie qu'il s'éloigne encore d'elle. Billie soupire mais cette fois de fatigue et un peu de soulagement tandis qu'enfin elle met des mots sur certains de ses sentiments. ”Que ce soit clair entre nous Connor : je pourrais jamais t'oublier.” Parce qu'ils ont trop partagé, trop vécu. Parce qu'Aaghen était devenue important pour elle. Constante positive dans sa vie, elle commençait lentement à accepter qu'il en fasse partie. Ses lèvres s'étirent doucement en un sourire timide, soudainement consciente du lieu et des regards qui s'attardent sans doute sur eux. Pour autant, Billie ne s'éloigne pas, ne rompt pas non plus le contact physique entre eux, pas plus que le contact visuel. ”Dans ce cas ne pars plus sans rien dire.” Et avant qu'Aaghen ne puisse répondre ou même respirer, elle plaque sa bouche contre la sienne sans un baiser presque chaste, d'une rapidité déconcertante, décevante. ”Les partenaires ça ne laisse jamais l'autre seul.” qu'elle murmure contre ses lèvres.