Fermeture définitive de Influenza ! (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor

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Elsie Ferguson
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MessageSujet: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyDim 18 Nov - 14:45



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

Elsie ne devrait pas tenter le diable en s’extirpant des murs d’Olympia aussi souvent, encore moins depuis que les sbires de ce cher Lazare rôde dans les parages. Secrètement, elle aimerait bien tomber sur ce connard, lui foutre son poing dans la tronche et sa lame dans la gorge. Radical mais satisfaisant. Tout serait enfin terminé. Du moins, personne n’aurait plus à craindre une énième pandémie. Mais, ce serait trop beau pour être vrai. Il doit probablement se cacher comme une poule mouillée derrière ses larbins. Elle est prête à parier qu’il est entouré de fidèles qui se la jouent gardes du corps. Pathétique. Quoi qu’il en soit, elle ne le craint pas. Surement parce qu’elle est inconsciente d’ailleurs mais à son sens, le monde ne s’arrête pas de tourner parce qu’un dingue le foule à cet instant précis. Lazare n’est qu’un cinglé parmi un paquet d’autres cinglés. C’est un éternel recommencement en réalité, comme dans les séries. Un barjo apparaît sauvagement, il fout le bordel, il est zigouillé et un nouveau déséquilibré reprend le flambeau. Alors non, elle ne va pas s’arrêter de vivre, ni aujourd’hui, ni demain. Puis, de toute façon, maintenant qu’elle travaille pour Rayna et Amalia, elle n’a pas d’autres choix que de se rendre à la Carrière. Elle est plus qu’heureuse de cette situation. Sans oublier qu’elle pratique encore ses séances de voyance, ça lui permet de récolter quelques vivres et babioles d’antan. Parfois, l’arnaqueuse est prise à son propre piège et se fait rouler par ses clients qui n’ont aucune monnaie d’échange. Et, ceci nous mène donc à ce moment précis où un golden retriever lui bave allègrement dessus en agitant la queue et en l’observant d’un air énamouré. Pour le coup, elle doute de ce “moyen de paiement”. « Allez, viens Oz, je suppose que je t’embarques avec moi. » Oz, comme la magicien d’Oz, qu’il lui a dit, l’autre débile, avant de se volatiliser et de laisser son chien derrière lui. Trouduc.

Autant dire que les gardes n’ont pas vraiment apprécié et qu’il a fallu faire un tour dans le bureau de Peyton Yates afin d’obtenir la sacro-sainte autorisation pour garder Oz. Tu t’en occupes, c’est ta responsabilité. Elsie et les responsabilités… Elle frissonne à l’entente de ce mot. Mais, ce n’est qu’un chien après tout, pas un bébé, elle devrait pouvoir gérer, l’avenir nous le dira. Elle secoue la tête, ne se projetant pas plus loin et regagnant sa nouvelle demeure. Elle aime bien Dagni, mais faut avouer que la petite sœur de cette dernière est vraiment creepy, sans parler des autres relous qui vivaient avec eux. Alors, oui, elle préfère de loin les sœurs Barnes et… Beckett. Beckett Wills. Elle l’aime un peu moins. Elle passe le plus clair de son temps à lui balancer des regards suspicieux, c’est leur unique moyen de communication jusqu’à présent. « J’espère que vous n’êtes pas allergique aux poils de chiens ! » Qu’elle s’exclame, claquant la porte derrière elle et libérant Oz de l'emprise de sa laisse. Ce dernier ne se fait d’ailleurs pas prier pour vagabonder jusqu’au salon et bondir sur le canapé, aux côtés d'Elanor. « C’est notre nouveau colocataire. Oz. Il débarque tout droit de la Carrière. Il est tout crasseux et il vient probablement de tacher le canapé. Peut-être même qu’il a des puces. » Elle tire la grimace à cette pensée. Pensée plus que probable d’ailleurs. S’il vous plaît, faites qu’il soit clean, prie-t-elle intérieurement. « Bon sang, j’ai rien du tout pour le nourrir et qui va le sortir, ramasser ses… Je vais être une maîtresse horrible Elanor. » Suite à ce constat, elle se laisse choir dans un des canapés douillets. Ce truc qui bave et qui aboie, c’est vraiment un moyen de paiement empoisonné. « Tu crois que Beckett est allergique ? » Peut-être même qu’il devra déménager, non ? Bon, d’accord, elle n’est pas sympa, en plus c’est le “mec” d’Ela, faut qu’elle s’y fasse.   

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Elanor Barnes
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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyMar 20 Nov - 12:32




elsie ferguson elanor barnes
«if you're happy, i'm happy for you. »
Elanor n'était pas franchement réputée pour sortir et quitter l'enceinte rassurante de la ville d'Olympia. Maintenant que Lazare lâchait ses sbires devant les portes, la petite infirmière était encore moins encline qu'avant à sortir. Même Aaghen ne parvient plus à la convaincre. Il y a eu trop d'événements perturbants, certains plus bizarres que d'autres, et Elanor est tout simplement effrayée à l'idée de voir ce qu'il se trame dehors. Entre la mort mystérieuse, et non résolue, d'Elijah Weiss, les rôdeurs et la horde qui traîne toujours plus près de leur territoire, Lazare, le virus et maintenant les trafics de drogues. Non vraiment, l'infirmière ne reconnaît pas son monde. C'est trop pour elle et elle attend avec anxiété le jour où tout ça va craquer, venir souffler son vent de destruction sur sa figure triste. Elanor se tient donc à sa routine, passant de sa maison à l'infirmerie, faisant parfois un détour par l'église et plus souvent par la maison Yates pour discuter avec Peyton. Elle se réjouit de la vie toute simple que mène les Olympiens, essayant d'oublier la peur et l'angoisse, repoussant derrière les murs de la ville tout ces événements troublant qui la perturbe. Elle se confie, parfois, le soir venu, à Beckett, quand immobile dans le noir, ses angoisses la prennent. Et même si Beckett réussi toujours à la calmer, elle sait que le lendemain sera fait pareil. Cercle infini dont elle ne sort pas. A-t-elle seulement envie de faire un pas de côté ? Sûrement pas. Aussi dangereux que soit son quotidien, il est aussi rassurant et plein d'espoir. Elle reste persuadée qu'ils se tireront de cette mauvaise situation, que le soleil brillera plus fort très bientôt. D'aucun dirait qu'elle est d'une naïveté à toutes épreuves. D'autres que son espoir est inspirant.

Sa journée terminée, Elanor retrouve la chaleur de son cocon, devenue presque ruche depuis qu'elle partageait la grande maison avec trois colocataires tous aussi différents les uns des autres. Entre sa sœur aînée, sa meilleure amie et son petit ami, il y avait de quoi faire. Et beaucoup à dire. Et si tout n'était pas rose, que les tensions étaient palpables, Elanor n'aurait échangé sa situation pour rien au monde. Elle était heureuse et, sourire aux lèvres, elle attrape un vieux livre abîmé, à peine commencé, et s'en va s'asseoir en tailleur sur le canapé. Le silence de la maison n'avait rien de pesant, au contraire, il avait quelque chose d'apaisant. Le calme avant la tempête. Peut-être. L'heure n'était pas tardive et bientôt chacun rentrerait de ses tâches quotidiennes. Une routine dont elle s’accommodait largement. Elanor était loin de se douter que ce quotidien allait être perturbé. La porte d'entrée claque et, abaissant son livre, les sourcils froncés face à l'exclamation lancée par la voix d'Elsie, la petite infirmière penche la tête, essayant de voir la nouvelle entrante. Mais plutôt que le sourire d'Elsie ceux sont des babines et de grands yeux qu'elle rencontre, bientôt suivie par des léchouilles affectives. Le chien s'installe tranquillement à côté d'elle, avide de caresses qu'Elanor lui offre avec plaisir. « Oz ? Comme le magicien ? » Elle pose son livre à peine entamé sur la table basse avant de jeter un regard en biais à son amie. Oui, Oz avait bel et bien bruni le canapé. « Avant de penser à le nourrir, je crois qu'il mériterait un bon bain. Surtout si il vient de la Carrière... » Les chances pour que l'animal soit effectivement porteur de puces étaient plutôt élevées et Elanor n'avait aucune envie de voir ces petites bestioles galoper dans toute la maison. « D'où est-ce que tu le sors ? » Oz continue de se frotter joyeusement à Elanor qu'il a déjà adopté. « Mais non, t'en fais pas. On va trouver. Et puis ça ne doit pas être si compliqué à nourrir, non ? » Peut-être que si. Peut-être qu'ils allaient devoir offrir à l'animal un peu de leurs propres ressources. Mais un chien en temps d'apocalypse ça ne peut pas être plus difficile qu'en temps normal. Il a dû manger ce qu'il trouvait et s'adapter. Comme tout le monde. Les yeux levés vers son amie, elle esquisse un large sourire. « Oh je ne crois pas. Mais si c'est le cas, il n'est pas question d'abandonner Oz. Regarde comme il est heureux ! » Et comme pour approuver les dires d'Elanor, le labrador aboie un coup avant de sauter à bas du canapé pour se frotter aux jambes d'Elsie. Beckett ne peut pas y être allergique ! Et si tel était le cas, il s'accommoderait de cette nouvelle colocation. Pour elle.
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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyJeu 13 Déc - 0:22



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

Peut-être panique-t-elle beaucoup trop rapidement, surement même. Mais, c’est bien connu, Elsie n’est pas vraiment friande des responsabilités, or c’est ce que Oz représente à ses yeux. Ce n’est pas une question d’égoïsme, c’est surtout qu’elle a sévèrement tendance à casser tout ce qu’elle touche et à se laisser dépasser par ses obligations. Mais, ce n’est qu’un chien après tout, qui plus est doté d’une bonne bouille. Et, elle n’est pas seule sous ce toit, Elanor sera surement plus que ravie de l’aider avec ce cabot. Il y en a certains qui pondent des enfants par les temps qui courent, elle peut bien gérer un simple chien, n’est-ce-pas ? Du moins, elle n’a plus vraiment choix puisqu’elle l’a ramené à la maison de toute manière. Elle ne pouvait se résoudre à l’abandonner au beau milieu de la Carrière. Véritable cœur d’artichaut qu’elle peut être parfois. « Non, je suppose, il a survécu tout ce temps avec son ancien maître, ça ira, je crois. » Elles devront juste partager leur nourriture, ô joie ! Ce n’est pas comme si elles pouvaient ouvertement puiser dans les réserves de la ville simplement afin de contenter Oz. « Je pourrais surement lui troquer de la nourriture à la Carrière aussi. » Histoire que personne ne soit obligé de se priver de nourriture ici. Tout le monde - ou presque - la connaît au sein d’Auspex, elle trouvera bien un moyen de dégoter des morceaux de viandes séchées. « C’est vrai que l’endroit à l’air de lui plaire… » Qu’elle constate à l’instant même où Oz décide de venir se frotter à ses propres jambes en guise d’affection, comme pour appuyer les propos de l’Olympienne. « Il vient de la Carrière. Une histoire malencontreuse disons. » Elle s’est faite entuber surtout. Elle qui pensait récolter de nouvelles trouvailles, la voilà désormais à devoir s’occuper d’un animal de compagnie. Elle fait signe à Elanor de la suivre tandis qu’elle quitte le salon et s’engouffre dans les escaliers afin de gagner la salle de bain. Il est vital que ce chien passe à la douche. « C’est mon paiement pour une séance de voyance, moi qui m’attendais à… un peu près tout sauf à ça… Le type a poussé le chien sur moi, prenant simplement la peine de me dire son nom, avant de prendre ses jambes à son cou. Comme tu peux t’en douter j’étais heureuse… » C’est peu de le dire. Voleur et lâche. Ce mec possède un petit paquet de défauts. Bref, elle ne veut plus songer à cet abruti. Arrivée au bout du couloir, Elsie franchit le seuil de la salle de bain, Oz à sa suite, et se tourne finalement vers Elanor. « Je crois qu’il est temps de le shampouiner. Il nous reste encore du savon artisanal made in Willa. J'irai le laver à la rivière les prochaines fois. » Comme s’il était doté d’une intelligence humaine, le cabot ne se fait pas prier pour sauter dans la baignoire, illustrant encore une fois ses propos. Elle va vraiment finir par croire qu’ils sont connectés. « Alors, comment ça se passe avec Beckett ? Je veux dire… La transition n’est pas trop dure ? » Vivre séparés pendant de longues années avant de finalement se retrouver dans la même demeure, la même chambre, à tout partager du jour au lendemain, disons que c’est… Radical. La question posée, elle tourne le robinet d’eau froide, s’emparant du pommeau de douche avant de s’attaquer à Oz dont l’amour pour l’eau - aussi vivifiante soit-elle - est manifestement irréfutable.  

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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyVen 21 Déc - 13:53




elsie ferguson elanor barnes
«if you're happy, i'm happy for you. »
Il n'y a qu'Elsie pour lui changer les idées, lui faire oublier le danger qui tourne autour de leur ville. Un sourire planté sur le visage, les yeux brillant de joie, Elanor n'a plus à se préoccuper du monde. Toutes ses angoisses s'envolent et elle est reconnaissante à Elsie pour ce pouvoir qu'elle n'a sans doute pas conscience de détenir. Elle peut enfin respirer, être une jeune femme parmi tant d'autres, une habitante d'Olympia qui ne se soucie de rien sinon du bien être de sa famille. Elanor a l'impression de retrouver sa vie, un semblant de normalité. Et c'est tout ce dont elle a besoin. Comme beaucoup d'autres. La plupart des âmes qui échouent en ville sont à la recherche d'un endroit sûr où elles pourraient vivre tout simplement. Ne plus regarde par dessus son épaule, ne plus courir à en perdre haleine. Ne plus regarder la mort en face. Elanor aussi avait longtemps cherché ce sentiment rassurant. Et Olympia lui avait finalement offert ce répit tant recherché. Aujourd'hui, la simple aide soignante était devenue infirmière, hissée vers de nouvelles responsabilités, figure incontournable de la ville. Et si elle avait encore mille raisons d'angoisser, de pleurer quand vient la nuit, elle trouvait du réconfort dans le sourire de ses proches, leurs paroles inspirantes et leurs silences reposant. Pour le silence, on repassera une prochaine fois ! Leur nouvel ami, visiblement plus que ravi de sa nouvelle maison, laisse entendre sa voix et celles des deux jeunes femmes emplis le salon. « On se débrouillera, pas vrai Oz ? » C'est un peu tout ce qu'ils font depuis le début de l'apocalypse, non ? Se débrouiller avec les moyens du bord, essayer de nouvelles choses, en découvrir d'autres. Pas le choix. Elles trouveront de quoi nourrir Oz, même si elles doivent restreindre leurs propres quantités de nourriture.

Suivant Elsie jusqu'à l'étage où la baignoire attends immanquablement ce pauvre Oz, Elle se souvient avoir eu un chien petite. Et il détestait les baignades. « Ce serait peut-être mieux que tu exige le paiement avant de commencer la séance, non ? » Et elle rit Elanor, trouvant la situation plutôt cocasse, imaginant la tête d'Elsie face au chien. Ses clients ne reculent devant rien et celui-ci avait eu assez de cran pour monter ce plan foireux à la voyante. Oz la devance à l'intérieur de la salle de bain et Elanor le gratifie d'une énième caresse, ne résistant pas à sa petit tête et à sa moue adorable. « Parfait. Évitons d'utiliser la réserve... » L'eau étant devenue une denrée rare, Elanor s'inquiète toujours des réserves de tout. Contrairement à son chien à elle, Oz saute directement dans la baignoire, visiblement ravi du traitement qui l'attends. Au moins n'auront-elles pas à se battre avec lui pour le faire tenir en place. Du moins faut-il l'espérer, après tout, Elsie n'a pas encore allumé l'eau, ni sorti ledit savon. Tout peut encore arriver. Elle s'approche de la baignoire, s'asseyant sur le rebord en équilibre précaire, se mordant la lèvre inférieure tandis qu'Elsie aborde un sujet beaucoup moins léger. Elle n'y pense pas trop Elanor. Retrouver Beckett avait été un tel soulagement, une bouffée d'oxygène. Elle avait enfin su libérer des sentiments depuis longtemps enfermés. Elle se sentait plus entière désormais, plus légère aussi. « Tout va bien. » qu'elle dit, sûre d'elle, sourire aux lèvres. Mais la vérité c'est qu'elle doute encore, qu'elle a tout le temps peur. Parce que Beckett n'est pas fait pour vivre en cage, que ce quotidien trop banale, presque fade, pourrait l'affecter, le rendre maussade. Tôt ou tard, il se lassera et lui demandera encore de partir, de tout quitter. Et Elanor ne sait pas ce qu'elle dira. « Enfin... C'est bizarre. J'ai plus vraiment l'habitude de vivre comme ça mais c'est Beckett tu vois ? On a tellement partagé depuis le début. » Elle observe Oz qui finalement aime l'eau, aussi froide soit-elle. Et elle sourit face à l'animal désormais trempé. « C'est un bon bizarre je crois. » qu'elle fini par dire, distraite, le regard encore perdu sur Oz.
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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyDim 13 Jan - 18:42



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

En toute honnêteté, Elsie n’y comprend pas grand-chose à l’amour, aux sentiments, encore moins à la notion de couple et toutes ces autres conneries du même genre. Elle a vécu tellement de désillusions. Elle a fréquenté des types odieux, failli être violée, été violentée. Karma amoureux de qualité donc. Avant la fin des temps, après également, elle a subit les échecs tels d’énormes coups de poing dans l’estomac. C’est plus que probablement l’une des raisons pour lesquelles elle n’accorde aucune confiance à Beckett. Sans oublier l’histoire Malini Kapoor, le fait qu’il ait attendu aussi longtemps avant de rejoindre Elanor. Elle ne comprend pas cet homme. S’il était vraiment convaincu de ses sentiments envers l’infirmière, pourquoi avoir fait traîner les choses, pourquoi tant d’hésitations ? Elle craint qu’il ne finisse par se tirer, ni plus ni moins, que la vie à Olympia ne lui convienne pas. Et, Elanor se retrouvera à nouveau seule, sans lui, le coeur meurtri. Parce que la jeune femme n’est pas faite pour la vie par-delà les murailles d’Olympia, elle ne pourra guère le suivre, Elsie s’y opposera d’ailleurs s’il ose la mettre dans cette situation, lui imposer cet ultimatum. Peut-être qu’elle se trompe totalement, qu’elle est beaucoup trop protectrice et qu’elle imagine le pire. Elle doit bien reconnaître qu’Elanor semble épanouie, plus souriante qu’autrefois, depuis qu’il est présent pour elle au quotidien. Pourtant, elle a le sentiment que quelque chose cloche, elle n’arrive tout simplement pas à mettre le doigt dessus. Mais, peut-être devrait-elle arrêter de s’en faire à longueur de temps, de spéculer et d’envisager les choses sous le mauvais angle. Ils ont l’air heureux et ça devrait être le principal. Elle aimerait pouvoir en dire autant de sa propre vie. Bien sûr, personne ne remarque rien, parce qu’Elsie sourit toujours, Elsie a toujours le mot pour rire, Elsie ne montre rien. Elle ne doit pas être faite pour ça, être faite pour le bonheur, ça n’a jamais été le cas, ça ne le saura jamais. Peut-être devrait-elle demander la recette du bonheur à Elanor et Beckett. Parce qu’il faut avouer que celle de sa mère est plutôt sommaire et ne semble guère lui convenir ni même lui réussir. La joie de vivre et le jambon, y'a pas trente-six recettes du bonheur, disait-elle. Elle sourit à cette pensée. Bonne chance pour dénicher du jambon en pleine période post-apocalyptique. Et, concernant la joie de vivre, elle s’y efforce, personne n’oserait lui reprocher un manque de joie de vivre. Pourtant, ça ne fonctionne pas. Peut-être que l'élément clef de cette recette n’était autre que le fameux jambon finalement…

Elle ne répond pas tout de suite à Elanor, faisant mine d’être concentrée sur le shampouinage d’Oz, mais en réalité elle médite les paroles de l’infirmière. Elle ne sait pas trop quoi en penser. « Donc, si je te suis, la seule chose que tu arrives à me dire concernant tes retrouvailles avec Beckett, c’est que c’est bizarre mais peut-être pas trop mal ? » Elle se retourne vers Ela, haussant un sourcil perplexe, avant de reconcentrer son attention sur la cabot. Il semble adorer les bains et adepte du savon. Plutôt ironique quand on sait d’où il vient. « Je veux dire, est-ce que tu es bien avec Beckett ou pas ? » Elsie est de nature franche et elle ne mâche jamais ses mots. Elle est trop curieuse pour prendre des gants de toute manière. « Est-ce que c’est naturel entre vous ou est-ce que c’est juste bizarre ? » Il y a avoir des sentiments pour une personne et vivre avec cette dernière. Ce sont deux choses totalement différentes. Parfois, ça ne fonctionne tout simplement pas. « Tu sais, c’est normal si ce n’est pas comme ce à quoi tu t’attendais. » Parfois, l’amour brouille les choses, offrent une vision idyllique des choses. Puis, y’a la réalité. Elle veut juste rassurer Elanor même si elle n’a pas l’impression de bien s’y prendre mais, c’est normal que la vie ne soit pas un conte de fée, c’est normal que son histoire avec Beckett ne soit pas digne des plus beaux films. « Putain ! » Qu’elle jure alors qu’Oz choisit cet instant précis pour se secouer vigoureusement les puces, envoyant valser de l’eau et du savon ci et là, notamment sur les deux jeunes femmes. Il a le chic pour intervenir au bon moment lui.  

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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyMar 15 Jan - 11:48




elsie ferguson elanor barnes
«if you're happy, i'm happy for you. »
Il y a peut-être trop d'hésitations dans sa voix. Trop de doutes qui viennent brouiller son esprit, l'empêchent d'être pleinement heureuse, de s'épanouir comme elle le devrait. Elle se pose mille questions, se demande si elle fait les choses comme il faudrait. Elle a peut-être trop idéaliser sa relation avec Beckett. Attendu trop de choses d'une aventure qui devrait être simple, sans questionnements. Mais Elanor ne parvient pas à s'ôter toutes ces idées de la tête. Malini, le besoin de liberté qu'éprouve Beckett. L'idée qui partira, lassé de cette vie bien rangée, de cette grande maison à la barrière blanche. Lassé d'elle et de ses angoisses. Autant de choses qui trottent dans sa tête, l'empêchent parfois de dormir. Et puis il y a le passé. Tenace. Des souvenirs qui l'assaille parfois, lui arrache des sanglots, quelques larmes discrètes. Connor et ces bagues qui pendent reposent désormais dans un tiroir, qu'elle sort de plus en plus rarement. Peur d'oublier, de mal faire. Peur que la situation se répète, que Beckett disparaisse sous ses yeux, change. Elle ne le supporterait pas. Et ces angoisses là, Elanor les garde pour elle. Secret malsain qui pèse sur son être, malaise persistant. Elle n'est pourtant pas faite pour supporter tout le poids du monde.

Le regard vissé sur Oz, elle évite le regard inquisiteur de son amie. Évite de se sentir plus bête qu'elle ne l'est déjà. Elle n'arrive pas à mettre des mots sur la relation qu'ils partagent. Peut-être parce qu'elle est unique dans son genre, qu'elle n'a jamais ressentie tout ça avant. Peut-être parce que tout ce qu'ils ont vécus leur appartient et que personne ne pourra jamais comprendre. Elle hausse simplement les épaules, ne trouvant aucune réponse à cette stupide déclaration qu'elle venait de faire. Elsie pointait du doigt les défauts évident qu'Elanor ne voulait pas voir. Elle soupire, laissant ses mains pendre au bord de la baignoire, le regard perdu sur Oz qui a l'air de vivre un des meilleurs moments de sa vie. Les questions se bousculent dans sa tête et les réponses s'imposent. Il n'y a pas de réels doutes, juste une stupide peur qui la paralyse, l'empêche d'être entière. Et alors qu'elle trouve le courage de répondre, qu'elle pense réussir à mettre des mots sur toute cette situation, Oz se secoue vigoureusement, envoyant de l'eau et du savon un peu partout et surtout sur les deux amies qui éclatent de rire. Ce chien a un don pour désamorcer les situations compliquées.

Leur ami à quatre pattes finalement calmé, Elanor sait qu'elle doit répondre aux questions restées en suspens dans l'air. Elle soupire, à la recherche des mots et du courage qui lui manque. Elsie la pousse à se confesser et la petite infirmière lui en est reconnaissante. Cette conversation lui avait cruellement manqué, elle avait besoin de poser des mots sur ce qu'elle ressentait. « Tout va bien. C'est juste bizarre pour moi... Ou à cause de moi. » Parce qu'elle n'est pas capable d'être simplement heureuse, de lâcher prise. Et ça la ronge de l'intérieur. « On est bien ensemble. Beckett est parfait. » Elle capte le haussement de sourcils d'Elsie et un sourire en coin vient illuminer son visage. « Oh tu vois ce que je veux dire. Parfait pour moi ! » Parfait dans toute son imperfection. Elle connaît les défauts de l'ex-cavalier par cœur et s'en accommode depuis bien longtemps. Soupirant une énième fois, Elanor se laisse retomber sur le sol, reposant son dos contre le mur derrière elle. « C'est moi le problème. Je ne sais pas à quoi je m'attendais mais certainement pas à éprouver une telle peur. » Et enfin les mots sont posés. Soulagée d'avoir réussi à se libérer de ce premier poids, elle poursuit, déterminée à ne rien laisser de côté. « Je sais qu'il attends plus. Je veux dire, on ne peut pas rester des colocataires ou des amis comme quand on était sur les routes... C'est différent maintenant. » Et le cap est trop difficile à passer pour Elanor qui n'a connu qu'un homme dans sa vie. « J'arrive pas à lâcher prise. » qu'elle finit par lâcher dans un long soupir, fatiguée de son propre comportement, de ses peurs irrationnelles.

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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyMar 22 Jan - 14:23



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

Elsie s’empare d’une serviette quelconque et s’essuie rapidement le visage tandis qu’Elanor daigne commencer à se confier plus ouvertement. Elle sait que ce n’est pas évident de poser des mots sur ce que l’on peut bien ressentir ou sur ce qui ne fonctionne pas, mais c’est nécessaire. Elle comprend rapidement que c’est la peur qui paralyse son amie. Tout est devenu tout à coup très réel en très peu de temps. Du jour au lendemain, Beckett s’est pointé à Olympia sans crier gare. C’est quelque chose qui a le don de chambouler une vie, surtout celle de l’infirmière, puisqu’elle est la principale concernée. Elsie hausse un sourcil perplexe et taquin à l’entente du terme parfait utilisé afin de qualifier l’ancien Cavalier. En réalité, elle n’est personne pour juger. Disons que ses propres relations avec les hommes sont souvent compliquées et douteuses alors… Mais, si elle prétend que Beckett est parfait pour elle, elle veut bien le croire. Cependant, ça ne l’empêchera pas de continuer à ruminer ci et là à l’égard de son nouveau colocataire. Mais, ceci s’explique en grande partie par le fait qu’elle s’inquiète, ni plus ni moins. « Ouais, je crois voir, enfin je peux imaginer. » Qu’elle rétorque finalement, le sourire aux lèvres, enclenchant une nouvelle fois le robinet d’eau froide afin de rincer une bonne fois pour toute le cabot. Finalement, Elanor confirme ses propres déductions. Elle a peur. Elle n’est pas réellement surprise par cette révélation. Elle ne connaît pas dans les moindres détails le passé de son amie, ce n’est pas toujours évident d’aborder le sujet, peu importe à quel point on peut être proche de quelqu’un, mais elle sait qu’elle était fiancée. Pas évident de tourner la page malgré les années. Elsie doit avouer qu’elle ne connaît que très peu cette peur de mal faire, de se tromper. Elle a pour habitude de foncer tête baissée et d’aviser ensuite en fonction de la situation et des dégâts. Pas vraiment le même mode de fonctionnement que la blonde. Il faut dire qu’elle n’a jamais connu cette vie rangée et presque idéale qu’était le quotidien d’Elanor avant la fin des temps. « Je crois que tu devrais arrêter de réfléchir plus que de raison et finalement te laisser aller. Vous vous connaissez depuis longtemps, Beckett et toi, ce n’est pas comme si vous vous lanciez dans l’inconnu. Il faut juste ranger les appréhensions dans un placard et sauter le pas. » Plus facile à dire qu’à faire, surtout pour l’infirmière. Mais, elle ne voit pas vraiment quel autre conseil pourrait-elle lui fournir… Elle a conscience qu’elle n’est pas vraiment douée dans le rôle de la psy ou conseillère conjugale. Elle essaye d’aider, elle fait comme elle peut. Désormais rincé, Elsie s’empare à nouveau de la serviette abandonnée sur le bord de la baignoire, enroulant Oz dans cette dernière, le frictionnant afin de sécher quelque peu ses poils. « Attends. » Elle relève la tête, l’air amusé et cherche le regard de son amie. Elle est sur le point de dire une connerie, c’est sûr et certain. « Ne me dis pas que tu n’as pas encore vu le loup ? Je veux dire… Son loup. » Le tact, c’est son truc, tout à fait. Au moins, elle dédramatise la situation, c’est déjà ça de pris. Enfin, vu la manière dont Elanor s'empourpre, elle n’en est pas certaine finalement. « Enfin, je veux dire, est-ce que ça fait partie du problème ? ça te bloque ? » Elle y pense maintenant, la jeune femme n’a jamais vraiment fréquenté personne ici, du moins c’est ce que Elsie présume, peut-être qu’elle n’a plus succombé aux plaisirs charnels depuis son fiancé. Elle peut comprendre son manque de lâcher prise en tout cas. Ce n’est pas facile. Elle espère sincèrement que Beckett saura la rassurer.  

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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyLun 25 Fév - 6:06




elsie ferguson elanor barnes
«if you're happy, i'm happy for you. »
Elsie trouve les bons mots, toujours. Bien plus douée que l’infirmière pour dire les choses, son amie sait se lancer, aller de l’avant avec son caractère bien trempé, son franc parler et son culot, tout simplement. C’est peut-être ça qui l’avait d’abord attiré chez Elsie. De tous les Ferguson qu’elle connaît, la jeune femme est sans aucun doute celle avec qui elle a su créer des liens forts, durables. Personne n’était venu les déranger, bouleverser leur amitié. Et quand elle pense à Bass, son coeur se serre à l’idée de la distance qui s’est naturellement posée entre eux. Les aléas de deux vies différentes, des aspirations contradictoires et des vas et viens de gens capables de s'immiscer entre eux. Elle n’éprouve aucune rancoeur, rien qu’un peu de tristesse en y pensant parfois. Bass est encore là, elle peut encore le saluer, rire avec lui à l’occasion. Mais des Ferguson, Elsie est désormais la meilleure, la numéro un. ”Je sais, t’as entièrement raison mais c’est plus fort que moi…” Elle soupire, lassée par son propre comportement, fatiguée par les réflexions sans fin qu’elle mène dans sa propre tête. ”A chaque fois que je me dis qu’il faut y aller, ne pas réfléchir et juste y aller… Je me fige parce que forcément je réfléchis et je regarde en arrière.” Vers Connor. Fantôme silencieux, ombre qui plane au-dessus de sa tête. Elle y revient toujours. Comme si être avec Beckett c’était trahir la mémoire de son fiancé. Comme si leur relation ne devait pas être. Elanor n’a pas encore refermé le livre de sa vie d’avant.

Son regard se perd sur le pelage d’Oz désormais tout ébouriffé par le séchage énergique d’Elsie. Ca lui arrache un énième sourire. Cette scène a des airs de normalité, le goût d’avant. Elle est perdue entre ici et ses souvenirs de la maison familiale des Barnes, l’exploitation fermière, ses frères et sa soeur, ses parents. Des souvenirs douloureux pourtant remplis de joie. Et elle se fige en entendant Elsie, remonte le visage vers elle, les joues rosées par la honte. La métaphore a le mérite de dédramatiser la situation et de laisser planer un vague sourire coincé sur le visage d’Elanor. Elle grimace, ne trouvant pas les mots pour exprimer cette réalité. Sur ce sujet, Elsie est beaucoup plus ouverte, plus désinvolte quand l’infirmière est sur la réserve, craintive. On ne parlait pas vraiment de sexualité dans sa famille et toutes ses questions ont trouvé des réponses au lycée puis à l’école lorsqu’elle devenait peu à peu une brillante aide soignante. ”Tu sais ça ne fait pas longtemps qu’on est officiellement ensemble alors non on a pas encore…” Elle effectue un petit mouvement de tête en avant voulant dire tu sais bien.. Comme si mettre des mots sur tout ça aller les maudire. Elle soupire, ramenant ses jambes contre elle dans une position rassurante. ”Oui…” qu’elle dit dans un souffle, un peu honteuse, un peu perdue. Elle n’a aucune assurance quand il s’agit de sexualité. Elle a cet air niais, cette vision un peu biaisée, trop romantique, de ce qu’est l’amour. ”J’ai jamais eu personne d’autre que Connor.” Et le voilà le problème. La confession lui tire les larmes aux yeux et Oz s’approche lentement, réclamant une caresse. ”Alors oui, ça me fout la trouille de passer ce cap. J’ai l’impression que c’est une première fois… Que je vais définitivement rompre avec mon passé tu vois ?” Elle a les épaules plus légères de se confesser à sa meilleure amie. Son innocence se craquelle et Elanor n’hésite plus à parler, la voix désormais plus forte. ”T’as jamais ressenti ça ? L’impression de trahir la personne avec qui t’étais avant…”


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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyLun 18 Mar - 15:59



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

Il faut l’avouer, Elsie ne dispose pas réellement de véritables tabous. Alors, c’est avec une facilité presque déconcertante pour sa meilleure amie, qu’elle aborde le sujet fâcheux que représente la sexualité au yeux de cette dernière. Mais, en même temps, elle sent bien qu’Elanor a besoin de se confier malgré la gêne lui rougissant les joues. Et, qui de mieux placer qu’Elsie Ferguson pour ce faire ? Elle ne risque pas le moins du monde de juger son amie et encore moins de la dénigrer ou encore de se moquer. Elle souhaite simplement comprendre, l’aider aussi à contourner le blocage qu’elle ressent. Elle l’écoute tout en continuant à sécher Oz qui semble prendre à malin plaisir à se secouer dans tous les sens et à faire virevolter de nombreuses gouttes d’eau ci et là. Elsie effectue un léger signe de tête tandis qu’elle comprend sans grande difficultés qu’Elanor et Beckett n’ont guère encore sauté le pas. Quelque chose coince entre eux et pour l’instant elle ne comprend pas encore vraiment quoi. Ils se côtoient depuis si longtemps, pour ne pas dire des lustres. Normalement, ils ne devraient éprouver aucune gêne à l’égard de l’un et de l’autre. Puis, en quelques paroles, tout semble s’éclaircir soudainement. On en revient à Connor, le fameux fiancé, l’unique. Elle se doutait bien que l’ombre de ce dernier se trouvait encore bel et bien dans le sillage. Une once de tendresse envahit soudainement l’Olympienne à l’égard de l'infirmière tandis qu’Oz s’entête à lui réclamer quelques caresses. Le nœud du problème porte donc le doux nom de Connor et plus précisément du passé. Il y a bien longtemps qu’Elsie a tiré un trait sur son passé, en même temps elle n’a rien à en retirer, mais Elanor… La vie de cette dernière avant l’Influenza était toute tracée, bienheureuse, contrairement à la sienne. Alors, elle peut envisager qu’il soit difficile de s’en détacher malgré les années qui s’écoulent. Tourner la page, plus facile à dire qu’à faire pour certaines personnes.

« Je dois t’avouer que non, je n’ai jamais ressenti cela. Mais, ma vie avant l’apocalypse était bien différente de la tienne. Elle se résume à la mort de mes parents, à la maladie, à l’incarcération de Bass. Les bons moments étaient rares contrairement aux tiens. » Elle s’assied à son tour sur le rebord de la baignoire, tout près d’Elanor, laissant traîner la serviette d’Oz au sol. Elle déteste voir ainsi son amie recroquevillée sur elle-même et sur son passé. « Alors, je ne peux pas réellement comprendre, mais je peux imaginer. » Doucement, elle enserre l’infirmière de ses bras frêles, lui offrant une étreinte réconfortante avant de s’écarter légèrement. « Je n’ai pas connu Connor, mais puisqu’il partageait ta vie, il ne pouvait-être qu’un homme bien. Je n’imagine pas qu’il puisse vouloir que tu restes ainsi bloquée dans le passé. Ne penses-tu pas qu’il souhaiterait que tu avances ? Ce n’est pas ce que tu lui aurais souhaité, toi ? » Avancer, ne plus songer au passé, à cette vie révolue. Tout le monde passe par cette étape, chacun la franchit à sa manière. Elsie n’a pas mis longtemps à oublier cette vie, parce qu’elle n’avait rien à en garder mais Elanor… C’est bien différent. « Je pense que tu mérites cette seconde chance. Une autre chance pour reconstruire ta vie. » Il faut savoir en profiter, surtout maintenant que le danger rôde partout. Elle ne veut pas que la jeune femme passe à côté de quelque chose de bien, à côté de Beckett.   

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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyJeu 28 Mar - 6:14




elsie ferguson elanor barnes
«if you're happy, i'm happy for you. »
Elle ne pouvait pas imaginer cette conversation avec quelqu'un d'autre. Il n'y a qu'à Elsie qu'elle peut se confier en toute intimité, sans crainte aucune. Il n'y a finalement que sa propre gêne pour l'embrasser, l'idée que cette conversation est un tabou. Peut-être parce que dans sa famille on n'en parlait jamais ouvertement, qu'Elanor à tout appris à l'école. Peut-être parce qu'elle sait qu'Elsie à une longueur d'avance sur le sujet. Mais elle sait aussi qu'il n'y a qu'Elsie pour la réconforter et lui prodiguer de bons conseils. Elle a besoin de se confier Elanor, de mettre des mots sur ses angoisses, d'enfin aborder le sujet à voix haute. Elle devenait folle, seule dans son lit à ressasser les mêmes pensées, à se poser les mêmes questions en boucle. Elle espérait enfin sortir de cette spirale, trouver des solutions. Les confidences ont le mérite de libérer un peu d'espace, de soulager l'âme. Elle sourit, un peu distraite par Oz qui réclame leur attention. Et puis les mots de son amie la font rougir. Elle réalise à quel point elle est égoïste, elle qui d'ordinaire ne pense qu'aux autres. Et elle s'en veut de son insensibilité, de ne pas avoir réfléchi avant de déballer tout ce qu'elle avait sur le cœur. ”Oui bien sur, excuse moi… Je n'ai pas réfléchi.” Mais ça n'a pas trop d'importance. Elsie est là, toute proche, enlacant Elanor dans un geste réconfortant, chaleureux. Elle ne pouvait pas en demander plus et la petite blonde pose sa tête sur l'épaule de son amie, soupirant de soulagement quant à cette discussion dont elle avait bien besoin. Même si c'est douloureux, que le souvenir de Connor lui donne encore des frissons et qu'elle en pleure encore certains soirs. Elle a l'impression d'avancer quant en réalité elle fait du sur place, regarde toujours en arrière. Mais Elsie a raison. Il est temps d'avancer avec Beckett. Ils ont trop attendus et sont finalement tous les deux prêts à vivre ensemble pour de vrai. Du moins elle l'espère. Le cap est difficile à passer mais quand elle pense à Connor elle a toujours un vague sourire qui plane sur les lèvres. D'une gentillesse infinie, bien sûr qu'il ne voulait que son bonheur. L'infirmière hoche de la tête, songeuse, le regard posé sur Oz. ”Si bien sûr. Et je m'en veux de bloquer comme ça et je sais que Beckett n'attendra pas éternellement, qu'il va se lasser.” Elle soupire, fatiguée par son propre raisonnement, complètement perdue. Elle mène un combat qui semble perdu d'avance. Une bataille qui oppose son esprit et son cœur. ”Je crois que vous vous seriez entendu toi et Connor.” qu'elle lâche avec un sourire. Elle en est convaincue. Et cette pensée l'apaiser un peu. Elle serre à son tour Elsie dans ses bras, rendant Oz tout content. Parfois elle se demande ce qu'elle ferait sans Elsie ou sa sœur. ”C'est vrai. Depuis le début de l'épidémie j'ai toujours eu peur. J'ai encore peur mais c'est différent. On a construit quelque chose à Olympia. Quelque chose qui grandit encore et qui offre une seconde chance à tellement de gens.” Alors pourquoi se privait-elle de cette chance ? Elanor ne s'était jamais vraiment sentie à sa place avant d'arriver en ville. A ce jour, elle se demandait encore pourquoi elle survivait quand d'autres plus fort mourrait. Cette question la hantait mais peut-être était-il temps de la faire glisser dans un coin poussiéreux de sa tête. ”Je dois vraiment travailler sur cette idée de seconde chance.”
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Elsie Ferguson
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MessageSujet: Re: (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor   (II) If you’re happy, I’m happy for you + elanor EmptyMar 16 Avr - 22:15



« There are friends, there is family,
and then there are friends that become family. »

Les seconde chances existent. Elsie y croit. Du moins, elle est intimement convaincue qu’Elanor mérite sa propre seconde chance. Le contraire lui semble tout bonnement impensable. Si, il y a une personne au sein de ce monde dévasté qui mérite le bonheur, c’est bel et bien son amie. Elle représente tout ce qui est en train de se perdre depuis les prémices de l’Influenza. Elle est l’humanité à l’état pur. Quand on croise quelqu’un comme Elanor, on sait que tout espoir n’est pas perdu, qu’il reste encore des personnes dont la bonté n’a guère d’égal. Des personnes sur qui on peut compter, des personnes à qui se fier. C’est impossible qu’elle ne puisse bénéficier d’une nouvelle vie au sein d’Olympia. Si, il existe bel et bien un Dieu, alors il ne peut décemment laisser tomber l’infirmière, l’oublier. Ce serait terriblement cruel de sa part. Et, Elsie est on ne peut plus objective, tout le monde serait d’accord avec elle sur ce point. Elanor Barnes est tout ce que beaucoup de personnes ne sont plus. Elle doit être protégée, préservée et aimée. Beckett a plutôt intérêt à ne pas se défiler. Maintenant qu’il est ici, il n’y a pas de retour en arrière envisageable. Hors de question que le cœur de son amie se retrouve en miettes, soit brisé encore une fois par la perte. Elle espère que l’ancien Cavalier saura se montrer patient avec elle. Elle le mérite sincèrement, plus que quiconque.

Elsie profite de l’étreinte de la jeune femme, tapotant par la même occasion la tête de leur nouveau compagnon à quatre pattes. Elle aurait aimé rencontrer Elanor dans une autre vie, avant la fin des temps. L’idée que Connor aurait pu l’apprécier dans d’autres circonstances lui arrache un léger sourire. Elle regrette de ne pas avoir assez profité de son existence avant la relève des morts. Mais, en a-t-elle réellement eu l’occasion ? Entre le décès de ses parents, son tuteur légal absent, l’emprisonnement de Bass et la maladie, elle n’a pas vraiment disposé de la chance de tout simplement vivre. Elle subissait plutôt les aléas du quotidien. Chaque matin, à chaque fois qu’elle ouvrait les yeux, elle se demandait ce qui allait lui tomber sur le coin de la figure. Triste réalité. Elle est contente qu’Elanor n’ait pas eu à subir ce genre d’existence minable et parfaitement injuste. Et, elle compte bien tout faire pour que son amie s’épanouisse également au sein de cette seconde vie. « Olympia est une opportunité pour nous tous. » Olympia lui permet de survivre malgré la maladie, pourtant elle trouve cela plutôt ironique. Elle, elle a l’impression de revivre ce qu’elle a déjà enduré mais, là n’est pas le sujet. Elle sait reconnaître cette chance unique qu’elle détient, celle d’être ici, ça lui suffit. « C’est normal d’avoir peur, c’est comme faire le grand saut. » Elle se lance dans l’inconnu après tout. Elle reconstruit une histoire avec quelqu’un d’autre, elle apprend à vivre avec le fantôme de Connor. Ce n’est pas rien. « Tu vas y travailler et tu vas essayer autant que tu le peux. Si, Beckett n’est pas capable de se montrer patient, s’il se lasse, alors c’est qu’il ne te mérite clairement pas. » Ils ont parcouru les routes, ils ont vécu des épreuves. Il ne peut pas abandonner du jour au lendemain. Ce serait lâche et stupide de sa part. « Allez viens, suis-moi, allons faire découvrir à Oz son nouveau quartier. » Qu’elle déclare avec enthousiasme, souhaitant changer les idées d’Elanor. Elles vont profiter de cette journée, de cette vie, de cette seconde chance à deux.    

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