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Sujet: sweet summer (été 1995) + abel Jeu 19 Juil - 0:35
« Keep calm and be crazy, laugh, love and live. »
« Willa, tu me saoules. Sors. » Mais, sa petite sœur est tenace, elle n’a aucunement l’intention de dégager. Elle l’ignore, se contente encore et toujours de rebondir sur son lit aux draps défaits. Peyton commence sincèrement à détester l’été, les vacances scolaires et son horripilante frangine. Peut-être qu’elle exagère. Elle adore passer du temps en compagnie de Will, elle demande juste un peu d’espace. Sur ce point, tout le monde s’accorde, personne ne semble sensible à cette requête. Que ce soit la peste actuellement présente au sein de sa chambre ou encore ses parents qui s’obstinent à surveiller ses faits et gestes. Elle ne parle même pas des sorties familiales obligatoires. « Je m’ennuie. » Elle roule des yeux et lui balance son magazine en pleine poire, droit dans le mile. Elle, elle aimerait bien s’ennuyer, toute seule ou loin d’ici, au choix. « Tu ne veux pas aller t’ennuyer plus loin ? Dans ta chambre par exemple ou dans le jardin ? » Qu’elle puisse continuer à jouer son numéro d’ermite et par la même occasion, agacer ses parents. Pourquoi restes-tu cloîtrée dans ta chambre, Peyton ? Pourquoi ne sors-tu pas ? Pourquoi ne profites-tu pas du beau temps ? Petit un, parce qu’elle se fait un point d’honneur à les contredire. Petit deux, parce qu’ils détestent la moitié de ses fréquentions, alors si elle sort, elle se coltine des remarques. Petit trois, parce que dehors elle crame comme brindille au soleil, ils devraient le savoir, merci la peau de merde. « Je peux te tresser les cheveux ? » Elle soupire, fixant sa cadette d’un air blasé. Elle est beaucoup trop persévérante si vous voulez son avis. « Non, mais tu peux me masser les pieds. » Qu’elle rétorque, agitant ses orteils sous le nez de Willa. Elle tire instantanément la grimace. Peyton éclate d’un rire franc. Alors que l’idée de faire tourner en bourrique sa frangine s’immisce dans son esprit, une série de klaxons la dissuade de mener à bien son projet. Sans tarder, elle se précipite vers la fenêtre, déjà une idée en tête concernant l’identité du fauteur de troubles : Abel Rhodes.
Elle dévale les escaliers à toute vitesse, bien consciente que l’agacement de ses parents à l’égard de l’aîné des Rhodes doit déjà être à son paroxysme. Ils ne le supportent pas, c’est aussi simple que cela. Il n’est pas assez bien à leurs yeux. « Peyton, ton bougre de petit-ami perturbe la tranquillité du voisinage. » Elle est presque certaine que le voisinage est ravi, au moins ils ont de quoi commérer, ce qui n’est pas négligeable. « Et, la nôtre aussi. » Elle a le chic, sa mère, pour en rajouter une couche, ou deux, ou même parfois trois. En tout cas, ses parents se complètent à merveille sur ce coup-là. « Je vais m’en charger. » Elle prend son air de jeune fille désolée et contrite par les agissements de son petit-copain, en réalité elle n’a qu’une seule et unique envie : se soustraire aux regards de ses géniteurs. Peyton s’élance à l’extérieur de la demeure, fixant Abel et sa mine fière au volant de son pick-up. Plus elle s’avance, plus elle discerne son expression. Il a le visage du mec qui a une idée derrière la tête, bonne ou mauvaise, elle n’en sait trop rien. « T’as l’intention de faire enrager mes parents jusqu’à ce que mort s’ensuive ? » Possible, très possible. Même qu’il prendrait son pied. Elle s’avance, appuyant ses avant-bras sur le rebord de la vitre ouverte. En quelques secondes, elle repère la grosse arnaque, distinguant très nettement le reste de la fratrie Rhodes à l’arrière du véhicule. « C’est quoi cette arnaque, Rhodes ? » Jenna lui jette un regard noir, Caden lui lance un sourire enamouré. Mauvais plan. « Pas question que tu m’embarques pour une virée baby-sitting, peu importe ce que tu as l’intention de me promettre en échange, c’est non. Et, c'est pas la peine de me faire ton sourire de tombeur. » Celui qui dévoile toutes ses dents. Elle préfère très largement supporter Willa, même si la perspective de subir le sermon de ses parents est peu avenante. Parce que c’est ce qu’il se produit à chaque fois : Abel s’amène et ses géniteurs forment une alliance visant à l’exclure de la vie de leur fille.
Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Mar 24 Juil - 20:13
Peyton Abel « sweet summer »
Ni Caden, ni même l’adorable morpion qui lui servait de frangine n’avaient d’abord réussi à le convaincre d’accepter leur demande et ce peu importe le taux de persuasion de leurs arguments. A dix-huit piges, Abel avait certainement autre chose à foutre que de s’amuser à jouer les baby-sitters, surtout en plein été, surtout durant les vacances et surtout chez la famille Trager. Qui, entre nous soit dit, n’avait probablement elle non plus pas spécialement envie de savoir que l’entièreté de la fratrie Rhodes allait passer l’après-midi chez eux et avec leur gamine. Abel, ça faisait bien longtemps qu’il avait compris que les Trager étaient une belle bande de connards. Sans même savoir pourquoi, en fait, mais l’avis lui avait été doucement glissé dans le crâne par la force du temps et des répétitions. C’était bien simple : à chaque fois qu’il entendait ses parents, ou le reste de sa famille plus éloignée en causer, c’était toujours dans les mêmes termes peu élogieux. Un formatage en bonne et due forme qu’il avait depuis bien longtemps cessé de remettre en question parce qu’il n’en avait jamais vu l’intérêt. Manque de bol, Jenna comme Caden avaient réussi là où les deux familles avaient soigneusement œuvré pour que cela n’arrive jamais, en d'autres termes : créer une bonne entente entre eux et Billie Trager.
Non mais, sérieusement, qui pouvait seulement imaginer deux secondes Abel dans ce rôle là ? A quel moment le mec qui glissait l’alcool dans les boissons des fêtes des lycéens et ramenait de la beuh à fumer en cachette derrière les murs du gymnase, qui faisait le mur pratiquement tous les soirs de semaine lorsque la météo recommençait à tiédir et qui s’endormait en cours, pouvait être jugé réellement responsable et apte à surveiller trois mioches ? Alors que la seule raison pour laquelle Louise et Abraham s’absentaient parfois en laissant leurs enfants seuls ensembles, était qu’il y avait toujours suffisamment de travailleurs au ranch pour qu’au moins l’un des habitués puisse garder les yeux rivés sur les deux plus jeunes. « [...] il y a une piscine et… » Abel, qui avait complètement décroché de la conversation, suspendit son geste pour se retourner vers sa sœur. « Pardon ? » Une piscine. Le seul mot magique susceptible de le faire flancher avec cette chaleur écrasante typique de l’été texan. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné, pour finir son après-midi dedans au lieu de devoir filer un coup de main aux palefreniers – ordre de son père, qui ne supportait pas de voir son aîné se la couler douce alors que le travail ne manquait jamais. « Ok, ok, il grogna alors qu’elle répétait sa phrase qu’il n’avait qu’à moitié écoutée tout à l’heure. Si maman est d’accord avec ça t’as qu’à rappeler Billie et lui dire… » Il s’interrompit un instant, pensif. Même Abel n’aurait pas voulu de lui-même en tant que baby-sitter alors les Trager… « Qu’elle dise à ses parents que Peyton Yates va venir s’occuper de vous. » Seule solution viable à ses yeux pour seulement envisager de passer le reste de sa journée à faire les gardes-chiourmes, et l’occasion parfaite pour lui de faire d’une pierre deux coups. Tant pis pour la concernée à qui on ne demandait pas son avis, et qui avait d’ailleurs plutôt intérêt à être disponible. Tant pis pour la grimace sur la tronche de Jenna, à qui l’évocation du nom de la rouquine devait certainement gâcher son plaisir de la victoire.
+++
« Ils en sont pas encore morts donc, je vois pas où est le problème », Abel répliqua avec un léger sourire moqueur pour ourler ses lèvres. Comprendre : ma technique a parfaitement marché puisque c’est toi qui est venue, pourquoi je devrais m’en priver. Et il adressa un petit salut de la main parfaitement hypocrite aux deux concernés, posté à la fenêtre de la maison et l’air parfaitement mécontent. « Si moi j’ai dit oui, t’avise même pas de croire que tu vas avoir le luxe de refuser. » A partir du moment où elle était sortie de chez elle pour venir à sa rencontre, il n’avait pas envisagé une seule seconde de lui laisser le choix. « De toute manière, les Trager t’attendent pour partir alors c’est mort, tu vas te faire engueuler si t’y vas pas. T’es pas du genre à pas assumer tes engagements alors, imagine ce qu’ils vont dire à tes parents… » Il lut sur son visage la réalisation du traquenard dans lequel il venait de la fourrer et son sourire s’élargit devant l’œillade que Peyton lui jeta, réprimant un début de rire avec toutes les peines du monde. « Allez, tire pas la gueule et grimpe, c’est bon va ! » Plus elle se renfrognait et plus il avait l’air satisfait de son coup de maître, convaincu de toute manière que ce qui les attendait là-bas finirait bien par la dérider. Puis, au pire, ils pourraient toujours enfermer les trois mioches quelque part et se payer une tranquillité royale pour une paire d’heures (ou plusieurs). « J’ai une surprise pour toi tu vas voir, ça va être sympa. » Plus sympa que ce que l’idée avait l’air de lui inspirer à première vue en tout cas. Et, il pouvait comprendre, pour être passé par là lui aussi un peu plus tôt dans l’après-midi.
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Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Mar 7 Aoû - 23:48
« Keep calm and be crazy, laugh, love and live. »
L’envie lui démange régulièrement de lui faire ravaler son sourire pourtant Peyton s’abstient. D’une part, parce que ses parents sont témoins de la scène, d’une autre parce que les mini Rhodes dont le fessier est rivé à l’arrière du pick-up la fixent sans relâche. Ce sera pour plus tard. Elle roule des yeux tandis qu’il adresse un signe de main à ses parents. Elle ne préfère même pas se retourner, elle imagine largement l’expression de ses géniteurs. Il n’en loupe pas une en tout cas. Jamais ils n'apprécieront Abel Rhodes à cette allure, jamais. Est-ce qu’elle s’en fiche ? Oui et non. Il faut bien avouer qu’il brise sacrément son image de jeune fille modèle. “ Qu’est-ce que tu racontes, Rhodes ? ” Quand Peyton est contrite, Abel en perd son prénom. Et, quand elle est hors d’elle, il en perd même son nom de famille au profit de Ducon. Elle se retourne légèrement, adressant un sourire totalement faux et forcé à ses parents. Il est malin, il a pertinemment conscience qu’elle n’a pas intérêt à élever la voix sous les yeux de ces derniers. “ Depuis quand tu t’amuses à contrôler ma vie exactement ? ” Depuis le début de leur relation ? Surement. Mais cette fois, il exagère, il va trop loin en prenant des engagements à sa place. Elle est piégée. “ Pu… Patin de merle ! ” Jenna l’observe d’un air perplexe, Caden sourit totalement conscient des quelques vulgarités déguisées. Elle croise les bras contre sa poitrine, pas encore prête à grimper dans le véhicule. “ Quelle surprise ? ” Non parce que connaissant ce crétin, elle est à demi persuadée qu’il lui ment. Généralement, sa notion de surprise est erronée. On parle quand même du gars qui l’a emmenée au McDo pour son anniversaire. Heureusement, il s’est rattrapé par la suite. Mais sur le coup, elle l’aurait volontiers étripé. “ La surprise de pouvoir surveiller des morveux pendant que tu te détends dans la piscine des Trager, c’est ça ? ” Et, l’information tilt soudainement. D’accord. “ Oh. ” Piscine, chaleur étouffante, pas de parents, des morveux qu’on peut foutre devant la télévision. “ J’arrive, mais ne crois pas t’en tirer de la sorte. ” Rapidement, elle remonte l’allée, expliquant brièvement la situation à ses parents. Bien évidemment, ils cèdent, ils ne peuvent pas imaginer Abel Rhodes en train de s’occuper de trois enfants, ce serait de la folie. Par miracle, elle arrive à esquiver Willa et s’éclipse lunette de soleil sur le nez, bikini fourré dans le sac ni vu ni connu.
“ Je choisis la musique. ” Parce qu’il lui doit bien cela. Du coup, C’est Corona avec le titre Baby Baby qui retentit dans le pick-up. Elle aurait pu choisir Cranberries, bien sûr, mais elle ne compte pas lui faciliter la tâche. Elle se retourne vers Abel, papillonne des yeux, fière d’elle. “ Je sais que tu l’adores. ” Elle laisse échapper un léger rire alors qu’il tire une mine allant à l’encontre des mots de la rouquine. Il exècre ses goûts musicaux. “ J’espère que tu as prévu de t’occuper des gosses, de jouer au petit-ami modèle m’appliquant chastement de la crème solaire avant de me foutre la paix. ” Rien n’est moins sûr. Abel ne sait pas se tenir, c’est bien connu. Et, elle, elle a bien trop peur qu’il tue Billie ou un membre de sa propre fratrie au cours de cette journée pour se dorer tranquillement la pilule au soleil. Elle tient trop à sa réputation. Sans parler du fait qu’il lui est pratiquement impossible de se dorer la pilule au soleil en fait. “ N’ose même pas poser ta main là, Rhodes ! ” Qu’elle grogne presque tandis qu’elle le voit esquisser un geste qu'elle suppose en direction de sa cuisse dénudée, défiant déjà les propos qu’elle vient tout juste de lui balancer. Irrécupérable.
Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Mer 8 Aoû - 23:43
Peyton Abel « sweet summer »
Piscine. Le mot magique qui, de toute évidence, ne fonctionnait pas que sur lui vu la vitesse avec laquelle Peyton s’était rendue après avoir compris le réel intérêt planqué derrière cette foutue histoire de baby-sitting à deux sous. Elle s’esquiva pour aller récupérer quelques affaires et il la mata sans vergogne dans le processus, non sans accrocher au passage un regard assassin de la part du paternel ; pris la main dans le sac, il se retint néanmoins de pousser l’excès jusqu’à la siffler – instinct de préservation, sûrement – et se contenta à la place de s’en griller une par la vitre grande ouverte du pick-up le temps que la rouquine fasse son aller-retour.
La grimace sur sa gueule, alors que la musique remplissait l’habitacle et meurtrissait ses tympans par la même occasion, était assez équivoque, plutôt difficile à manquer. « Ouais, c’est ça » qu’il répliqua face aux attentes de Peyton, le ton typique de la personne qui n’a rien écouté ou qui s’en tamponne complet. Compte là-dessus et bois de l’eau. Il reprit la route sur ces entrefaites, alors qu’un florilège d’idées – dont aucune ne comportait le terme “chaste” – fleurissait déjà dans son esprit. « T’es bien assez souple pour te démerder toute seule, de toute manière. » La main, attirée comme un aimant par la cuisse dénudée de sa copine, se vit là-dessus promptement réprimandée avant même d’avoir pu effleurer la peau et le geste eut dès lors tôt fait de se transformer en un doigt d’honneur fièrement exhibé à l’attention de la râleuse, avant que son pied n’écrase d’un coup sec l’accélérateur. Le trajet fut bref, pour le plus grand bonheur de ses oreilles et ce fut non sans un certain soulagement qu’il coupa le moteur – et les hauts parleurs – après avoir parqué la voiture devant la demeure des Trager. Jenna attrapée au vol à la descente du véhicule et juchée sur son épaule comme un vulgaire sac à patate, ne restait plus qu’à remonter la petite allée jusqu’à la porte d’entrée et subir en silence les dix dernières minutes chiantes de l’après-midi avant l’accès au Saint Graal. Les poings qui tambourinait contre son omoplate et les protestations de la benjamine n’eurent que le seul effet de le faire rire, avant qu’il ne se résigne finalement à lui rendre sa liberté tandis qu’ils s’arrêtaient sur le seuil de la baraque. Rien qu’un mauvais moment à passer. Et il força sur ses lèvres un sourire de façade tandis que le battant s’ouvrait sur les parents Trager, tout en poussant Peyton devant lui afin qu’elle pénètre les lieux en premier. De toute manière, il n’y avait pas à se leurrer : c’était elle qui allait avoir droit au tour du proprio et aux recommandations des géniteurs pendant leur absence. Il aurait parié son cheval sans la moindre hésitation sur le fait qu’ils allaient également lui donner des consignes le concernant, lui, comme s’il était un gamin à surveiller au même titre que les trois autres. Et, ils auraient bien raison. Sauf qu’Abel était de toute manière déjà parti du principe qu’il n’allait faire que ce que bon lui semblait.
La porte enfin claquée, un soupir de soulagement s’échappa d’entre ses lèvres sans qu’il ne cherche à s’en cacher outre mesure. La paix, enfin ! Quoique, de manière plutôt relative avec les deux gamines et Caden dans les parages. Mais, il était intimement convaincu que ça n’allait certainement pas l’empêcher de prendre du bon temps ici. Rien qu’à les ficher devant la télé, ils pourraient gagner quelques heures de répit. Puis, au pire, en noyer un dans la piscine… Abel sortit par la baie vitrée du salon, s’avançant sur la terrasse et contemplant le sacro-saint trésor des Trager avec un air d’envie clairement discernable sur son visage. Il ne se retourna que lorsqu’il perçut la présence de Peyton qui se rapprochait de lui et l’attrapa par la taille, l’attirant à lui pour l’embrasser sans gêne malgré les deux morveuses et un Caden vaguement jaloux dans les parages. « T’as pas oublié ton maillot, j’espère », il souffla après que leurs lèvres se furent séparées. A peine la question posée que tout le reste s’enchaîna très vite, que ses mains verrouillaient leur prise autour de la taille de la rouquine tandis qu’il avançait de quelques pas et l’obligeait à suivre le mouvement puisqu'il la portait à moitié. Le rictus typique des mauvaises idées à ses lèvres, il ne lui fallut pas grand chose de plus pour la pousser à l’eau toute habillée.
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Peyton Yates
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Peyton hoche la tête, une fois, deux fois, trois fois, rassurant les parents Trager tandis qu’ils effectuent le tour du propriétaire. Elle aurait dû se douter que ce serait à elle de se coltiner ce petit interlude royalement emmerdant. Les recommandations, les avertissements, les numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence, les règles de base, les consignes à propos des enfants - Abel inclus - et tout le toutim. Elle est l’adolescente mature du lot, ce rôle lui colle à la peau depuis un peu près toujours. Tout le monde vous le dira, on peut avoir entière confiance en la jeune Peyton Yates dont le sens des responsabilités est on ne peut plus aiguisé. Peut-être qu’on en oublie trop souvent qu’elle ne reste rien d’autre qu’une simple ado en fin de compte. Non, elle n’est guère parfaite. Enfin, elle doit reconnaître que pour le coup, son statut de jeune demoiselle réfléchie, raisonnable et sérieuse, lui procure un avantage non-négligeable : une piscine. Alors, elle veut bien faire un petit effort, se sacrifier pour la bonne cause. Énième acquiescement suivi d’un léger sourire se voulant rassurant à l’intention des Trager. Ouf, ils ont terminé, alléluia. Elle jubile intérieurement sans pour autant en laisser paraître la moindre trace, ce serait suspect tout de même. Un claquement de porte plus tard et son rictus s’élargit un peu plus. Enfin libre !
La porte une fois verrouillée, elle rejoint rapidement le centre de toutes les attentions. Encore une fois, on parle ici de la piscine, bien entendu. Par une chaleur pareille, tout le monde ne jure plus que par ce mot. Elle s’avance sur la terrasse aux allures paradisiaques, la chaleur étouffante l’accablant presque instantanément, elle devrait y être habituée pourtant, les étés texans sont tous les mêmes. Sans réellement avoir le temps de rechigner, elle se laisse guider dans les bras de l’aîné des Rhodes, ses lèvres se plantant farouchement contre les siennes sous les yeux d’un jeune public. On repassera pour la chasteté donc. Il brise déjà toutes ses bonnes résolutions. La suite, Peyton aurait dû s’en douter illico presto, tandis que les mains d’Abel agrippent fermement sa taille et que l’esprit de ce dernier est bondé de mauvaises intentions. Dans une vaine initiative, elle tente de s’accrocher aux épaules de son bougre de petit-copain, cherchant à le faire vaciller à ses côtés, tentative infructueuse. C’est seule qu’elle tombe dans la piscine. Elle va le tuer. Sous l’eau, enveloppée par une fraîcheur certaine, elle réfléchit déjà aux mille et une façons de lui faire payer cet affront. Lorsqu’elle émerge, son regard est noir, quoique son sourire trahit l’amusement. « T’es vraiment un gros trouduc ! » Les mots franchissent la barrière de ses lèvres alors même qu’elle attrape un ballon gonflable flottant à ses côtés. Ni une, ni deux, elle le lui balance en pleine poire. But !« Vraiment aucun réflexe Rhodes ! Je comprends pas comment tu peux figurer dans l’équipe de football. » Rapidement, elle s’extirpe des flots, complètement trempée bien évidemment, le t-shirt blanc on ne peut plus transparent et le short en jean pesant trois kilos à cause de l’eau. « J’en peux plus de toi, t’es irrécupérable. » Qu’elle déclare tout en prenant soin d’enlacer de très près l’être irrécupérable en question, le mouillant au passage. Non, elle n’espère pas le pousser à son tour, ce serait trop beau, il s’est déjà éloigné du bord de la piscine bien avant qu’elle n’en sorte. Elle trouvera un autre moyen de se venger. Plus tard. « Je vais mettre mon maillot, occupes-toi des mômes ! » Oui, il s’agit bel et bien d’un ordre et non d’une requête. Quelques minutes plus tard, la revoilà déjà, vêtue d’un bikini rouge fleuri - que ses parents n’approuvent pas -, crème solaire à la main, l’espoir toujours en tête qu’une certaine personne daigne lui faire ne serait-ce qu’un bref massage. La terrasse est silencieuse, seul Abel est présent. C’est calme, trop calme. « Tu as buté tous les gosses ? » Parce qu’elle s’attendait déjà à devoir les supporter, les entendre crier et subir leurs jeux jusqu’à ce qu’ils soient trop épuisés pour continuer à profiter de la piscine. « Non parce que, si c’est le cas, ma réputation va en prendre un coup tout de même, bien que je t’en serais peut-être un peu reconnaissante. » Ce n’est pas qu’elle n’aime pas les enfants. En fait si, c’est le cas, elle déteste les gosses et les pré-ado.
Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Sam 27 Oct - 23:56
Peyton Abel « sweet summer »
Peyton partie, un soupir s’échappa des lèvres d’Abel tandis que son regard dérivait vers les trois gamins restés plantés en périphérie de la scène et ayant assistés, impuissants, à la chute de la rouquine dans la piscine. Dans la seconde qui suivit le départ de cette dernière de la terrasse, le ballon qu’il avait rattrapé de justesse après l’avoir reçu en pleine poire se trouva une nouvelle cible toute désignée en la personne de Caden. Son cadet, visiblement bien trop obnubilé par la silhouette trempe qui venait de s’esquiver par la porte-fenêtre pour saisir du coin de l’œil le mouvement subit dans sa direction, eut à peu près autant de réaction que son grand frère quelques secondes plus tôt. « Ferme la bouche, tu vas finir par gober des mouches à ce rythme. » Il s’avachit dans l’un des transat là-dessus, fatigué d’avance à l’idée de supporter trois braillards pendant toute une après-midi tout en considérant sérieusement l’option de les enfermer quelque part si vraiment les gosses devenaient trop soûlant. Pas pour rien que personne ne lui demandait jamais de garder les mioches des autres, hein… « Et vous feriez mieux d’aller l’imiter si vous voulez pas finir comme elle. Son regard appuyé visa directement Jenna, rictus de mauvais augure ourlant déjà ses lèvres à l’idée qu’il n’aurait pas le moindre problème à la balancer au milieu de la piscine. Allez, du vent. J’suis pas votre putain de nounou, j’suis pas payé pour ça. » Rabattant les lunettes de soleil sur l’arrête de son nez, il se détourna d’eux tout en s’enfonçant confortablement dans le transat. Dans sa vision périphérique, il les vit s’éloigner sans y prêter grande attention, avant de fermer les yeux et se concentrer sur ce doux parfum de farniente qui flottait dans l’air. Le silence, tellement appréciable… Même chez lui, il n’était jamais aussi total, entre le bruit des bêtes et l’animation des employés de son père. Et puis, il n’y avait pas le doux clapotis de l’eau pour le bercer, et Abraham ne ratait jamais une occasion de l’exploiter quand il le voyait traîner dans les parages sans rien faire de spécifique.
Précieux silence, donc, mais pourtant rapidement rompu au bout de seulement quelques minutes par une voix féminine qu’il ne connaissait que trop bien. Rouvrant les yeux, Abel ne se gêna pas pour la dévisager de pied en cap, bien à l’abri derrière les verres noirs tandis qu’un mince sourire affleurait à ses lèvres. « Peut-être » répondit-il, évasif et l’air de s’en battre les steaks complet. Comme si le sort d’une bande de trois gamins dont deux d’entre eux étaient son frère et sa sœur pouvait l’indifférer au plus haut point. « Juste un peu ? Ça vaut pas vraiment de faire un effort pour toi alors, si j’ai rien à y gagner derrière… » Et comme pour affirmer son propos, voilà que le trio infernal était de retour sur la terrasse, prêt à profiter des avantages de la baraque Trager comme il se devait. « Voilà, ta réputation est intacte. Satisfaite ? » Il lui fit la grimace, puis se releva pour, à son tour, aller abandonner les vêtements bien trop désagréables par cette chaleur étouffante. « J’te les rend, t’as qu’à en noyer un ou deux s’ils te pompent trop. »
La fraîcheur de la maison fut accueillante, la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur lui faisant l’effet d’une claque. Et s’il ne lui fallut guère trop longtemps pour changer de tenue, Abel nécessita en revanche bien une petite dizaine de minutes supplémentaires pour trouver le meuble à alcool de la maison, y faire ses emplettes, fouiller les placards de la cuisine à la recherche de verres et terminer par le ventre du frigo. Finalement, il se ramena sur la terrasse avec une bouteille de vodka dont la qualité surpassait sans aucun doute toutes les merdes low-cost qu’il avait pu boire en soirée, une de jus de pomme et cinq gobelets, pour avoir l’impression de subir une véritable agression dès lors que les rires et les cris, accompagnés des bruits d’éclaboussures, parvinrent à ses oreilles. Des bouchons d’oreilles. C’était ça qu’il avait oublié, hein ? Posant le plateau de ses trouvailles sur une petite table basse trônant à l’ombre du parasol, Abel se dirigea vers le rebord de la piscine bien décidé à enfin goûter à ce luxe qu’il n’avait pas chez lui.
Peyton Yates
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Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Mar 20 Nov - 20:17
« Keep calm and be crazy, laugh, love and live. »
« Il faut toujours que tu attendes quelque chose en retour, c’est désolant, Rhodes. » Véridique. Le silence s’estompe drastiquement, les trois marmots vêtus de leur maillot de bain débarquent finalement en trombe sur la terrasse ensoleillée. Elle soupire d’épuisement (déjà, oui). Elle sent la migraine pointer le bout de son nez. « Pas vraiment satisfaite, non. » Elle tire la moue, bras croisés contre sa poitrine, se répétant en boucle que la piscine des Trager vaut tous les sacrifices du monde. De toute façon, ils finiront bien par s’épuiser tôt ou tard et terminer devant la télévision, n’est-ce-pas ? Croisons les doigts en tout cas. « Je vais m’abstenir, je préfère éviter de me retrouver avec trois corps sur les bras. » Ce serait assez ennuyant tout de même. Abel s’éclipse sur ces quelques mots tandis qu’elle file s’installer sur le seul et unique transat à l’ombre, fuyant les rayons du soleil comme la peste. Lunette de soleil sur le nez, elle entreprend l’application délicate d’une épaisse couche de crème solaire dans le but de ne pas devenir écrevisse en moins de trente secondes, c’était sans compter sur Jenna, Caden et Billie. « Tu viens te baigner ? » Caden lui sourit, l’espoir brillant au fond des yeux. « On veut jouer. » Précise la mini Rhodes en chef. Putain de bordel de cul. Donc, il vaut mieux repasser pour la tranquillité.
« Attention, je recommence. » Dix minutes qu’Abel s’est tiré, dix minutes qu’elle patiente, dix minutes qu’elle songe à l’étrangler. Mais, d’un autre côté, il lui est plus utile vivant que mort. En plus, ce serait du gâchis que de tuer un mec avec des yeux pareils. Heureusement, elle a trouvé de quoi occuper les Rhodes et Trager. Un, deux, trois, soleil, version aquatique. Elle doit avouer prendre un malin plaisir à se cacher derrière ses lunettes et ainsi fermer les yeux tout en aspirant à la sérénité tandis qu’ils pensent jouer avec elle. « Un. Deux. Trois. Soleil ! » La silhouette de son abruti de petit-ami se dessine finalement, verres et bouteilles en mains. D’ailleurs, elle remarque rapidement la bouteille de vodka se détachant du reste. Elle n’est pas certaine que ce soit franchement responsable de boire au sein de la maison Trager en réalité. Elle jette vaguement un coup d’oeil aux mômes avant de reporter son attention sur Abel. « ça, c’est du baby-sitting vraiment responsable. » Qu’elle déclare sur un ton au sein duquel le jugement est amplement perceptible. Elle observe les verres se remplir, pas certaine d’adhérer à l’idée. C’est fou à quel point Abel Rhodes est capable de la mettre en situation délicate. Mauvaise influence, comme diraient ses parents. Elle doit bien admettre que depuis qu’ils sont ensembles, elle s’est laissée dévergonder par l’aîné des Rhodes. C’est pour cette raison que ses parents le déteste autant. Avant, elle ne séchait pas les cours. Avant, elle ne buvait que quelques gouttes d’alcool et encore. Avant, elle était vierge et pure aussi, mais ça c’est une autre histoire. « Un. Deux.Trois. Soleil ! » Qu’elle reprend, le manque d’enthousiasme flagrant, lassée de répéter ces quatre mots. « Caden, t’es éliminé, tu sors de la piscine. » Il ouvre la bouche, prêt à rouspéter, mais finit par s’abstenir. Surement par peur de se ramasser une remarque de la part de son frangin. « C’est juste pour nous où tu comptes en servir aux trois, enfin deux du coup, énergumènes se trouvant dans la piscine histoire de les mettre K.O ? » Il en serait capable. Elle ne le laisserait pas faire par contre, elle n’a pas perdu tout bon sens ! D'ailleurs, en parlant d’eux, elle a peut-être oublié Jenna et Billie, figée depuis une bonne minute. « Oh, Un. Deux. Trois. Soleil ! Vous avez tous perdu, désolé. » Ou comment régler rapidement les choses. Il faut dire qu’elle en a marre. Oui, déjà. « J’ai une proposition. Tu te charges de les occuper cette-fois, tu m’octroies le plaisir de me tartiner de crème solaire, et ensuite j’envisagerai une véritable… Compensation. » Parce que c’est comme ça que fonctionne Abel Rhodes. Caden ne manque pas de froncer les sourcils à l’entente de ces quelques mots tout en s’emparant d’un verre de jus d’orange. Elle a bien l’impression que ce sera lui, le plus compliqué à occuper.
Si la réprobation de Peyton à la vue de ce qu’il avait ramené des entrailles de la maison était clairement visible sur son expression, cela ne sembla susciter qu’un sourire amusé de la part du concerné. « C’est toi la baby-sitter, pas moi. Les Trager attendent rien de moi, je vois pas pourquoi j’agirais contre mon image. » C’est-à-dire, qu’il n’avait donc aucunement l’intention de se comporter en jeune adulte responsable alors que les propriétaires de la maison avaient clairement manifesté, dès le début, n’en penser digne que la rouquine. Et ça l’arrangeait plutôt bien : jouer au con était sa spécialité après tout, en témoignait les verres qu’il était en train de remplir sans différencier ceux possédant de l’alcool, de ceux qui n’en avaient pas. Elle se détourna pour causer deux secondes à Caden et, dans ce bref laps de temps, il fit écarta le verre qu’il lui destinait initialement pour un autre, un plus sain, juste à temps avant qu’elle ne tourne à nouveau son attention vers lui. « Me tente pas, il rétorqua avec humour. Imagine la tranquillité royale qu’on se payera une fois qu’ils seront tous bourrés comme des coings ! » Un ricanement s’échappa et on eût presque pu le croire sérieux, presque capable de faire ça, à ceci près qu’il ne se risquerait jamais à ce genre de conneries avec la benjamine dans les parages, n’ayant pas plus l’envie de la rendre malade que celle de se faire, ensuite, détruire par ses parents. Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle, pour le coup… « Juste pour moi, du coup. Je te laisse être responsable, faut bien que quelqu’un soit sérieux ici. » Il lui tira un rictus moqueur puis attrapa son verre, sirotant comme un prince son cocktail du pauvre tandis que Peyton faisait sortir les deux gamines hors de la piscine. « Je peux pas m’occuper d’eux et de toi en même temps, il protesta tandis que le trio rappliquait à l’ombre du parasol afin de se servir en rafraîchissement. T’as qu’à demander à Cad de te… tartiner », il acheva, portant un regard appuyé sur son frère qui recracha presque instantanément dans son verre la gorgée qu’il venait de prendre. Caden qui, par ailleurs, avait pris la boisson initialement destinée à Peyton et Abel était sûr que le geste était volontaire, son frère étant sorti de la piscine suffisamment tôt pour le voir intervertir les verres. Mais il s’était bien gardé de faire le moindre commentaire quand il l’avait vu délibérément choisir son jus de fruit, s’étant contenté de l’observer avec une simple moue amusée.
La mention de la fameuse compensation, toutefois, avait de quoi faire réfléchir plus de deux secondes quant à ce qu’il convenait de faire ensuite. « T’es vraiment sûre qu’on peut pas en noyer un ou deux ? » il râla encore, chopant Jenna au passage pour lui chatouiller les côtes et manquant de peu, de ce fait, de se prendre un verre de jus de pomme en pleine tronche. « Toi, tu vas pas t’en tirer comme ça ! il s’exclama à l’attention de sa frangine, l’air faussement fâché. T’aime vivre dangereusement, hein ? » Et il se leva là-dessus, empêchant la gamine de s’échapper d’une main tandis que de l’autre, il terminait cul sec sa vodka pomme. « On va s’débarrasser de toi en premier alors. » Il la traîna jusqu’à la piscine, faisant fi de la résistance symbolique qu’elle lui opposait, pour l’y pousser et mettre à exécution la prétendue menace. Ou juste saisir au vol l’occasion de profiter, à son tour, du bassin ? Quoi qu’il en soit ils se retrouvèrent rapidement à l’eau et les deux autres, sortis plus ou moins à contrecœur de là tout à l’heure, ne se firent pas prier pour les y rejoindre dans la foulée. S’ensuivirent quelques longues minutes de rires, de jeux – et de maltraitance de Caden par son aîné, le second ne ratant jamais une occasion de chercher des noises au plus jeune – à l’issue desquelles Abel finit par les abandonner avec le ballon gonflable et deux-trois trucs qui semblaient, pour l’instant, les divertir suffisamment pour qu’ils ne se soucient plus guère qu’il s’échappe de là. Et putain ça faisait un bien fou mine de rien, un véritable bol d’air frais loin du ranch, de ses parents, de leurs putains de canassons dont il avait l’impression que l’odeur allait finir par rester incrustée dans sa peau à force d’être balancé aux écuries sous le prétexte que les bras inutiles n’avaient pas leur place ici. « Une compensation, hein ? » Il la dévisagea, une petite lueur au fond du regard tandis qu’il reprenait le fil d’une conversation interrompue tout à l’heure. « Bouge tes fesses, si tu veux que je m’occupe de toi. » Il se resservit un verre le temps qu’elle s’exécute puis, prenant place derrière elle, vint l’embrasser dans le cou tandis que ses bras la capturaient dans une étreinte quelque peu possessive… quoique rapidement rappelée à l’ordre. Il s’écarta dans un soupir, attrapant le tube de crème solaire et se plia, bon serviteur, aux désirs de madame – quoique sûrement de manière bien moins chaste que ce qu’elle avait exigé un peu plus tôt mais est-ce que c’était sa faute, à lui, si ses mains ne pouvaient pas résister à l’envie de taquiner la peau nue que Peyton lui offrait de la sorte ?
Spoiler:
Peyton Yates
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Sujet: Re: sweet summer (été 1995) + abel Sam 15 Juin - 0:13
« Keep calm and be crazy, laugh, love and live. »
Peyton roule des yeux, cela signifiant simplement que non, Abel Rhodes n’est clairement pas capable de faire plusieurs choses à la fois, encore moins de s’occuper de plusieurs mômes tout en lui accordant une totale attention. Mission impossible. Et, cela ferait d’eux de très mauvais baby-sitter, bien qu’il s’en fiche plus que probablement, elle un peu moins par contre. La rouquine conserve la mine impartiale, quoique tout de même perplexe, préférant ne prêter aucune attention à la remarque de l’aîné des Rhodes concernant son cadet. Il a vraiment le chic pour mettre ce dernier mal à l’aise. Pauvre Caden. Autant changer de sujet et passer à une conversation susceptible d'intéresser totalement Abel tout en permettant à Caden de retrouver ses esprits. Un moyen pour elle de souffler quelques minutes aussi. Lorsqu’elle emploie le terme compensation, elle voit les prunelles de son petit-ami s’illuminer soudainement, une lueur salace, aucun doute là-dessus. Finalement, elle se détourne, se contentant tout bonnement d’hocher négativement la tête lorsqu’il évoque une nouvelle fois l’idée d’en supprimer un. Un meurtre sur le dos, cela risque de tâcher son dossier.
Peyton ne tarde pas à retrouver sa chaise-longue, bien décidée à profiter de cette terrasse magnifique, tandis que les rires de Jenna résonnent. La scène qui se déroule sous ses yeux peut sembler surréaliste. Personne ne peut se douter à quel point Abel peut s’avérer attachant et sympathique, quand il le veut bien du moins. Même si, la plupart du temps, c’est un rustre, elle l’admet. C’est sûr qu’il n’est pas connu pour son immense tact et qu’il a tendance à se montrer lourdeau sur les bords. Mais, elle l’aime bien comme ça, ne lui demandez pas pourquoi. Il a de bons côtés aussi, de bons côtés que ses parents ne remarquent pas, c’est évident. En tout cas, elle ne s’ennuie jamais avec lui, elle le reconnaît volontiers. Elle s’attache de plus en plus à ce simple fermier, comme dirait son père. D’ailleurs, Willa ne manque pas de la charrier à ce sujet. Peyton, t’es amoureuse, qu’elle radote sans arrêt, le but étant de la faire devenir rouge pivoine. Une dizaine de minutes plus tard et voilà qu’Abel se dresse devant elle, cela signifiant que le moment qu’il s’occupe d’elle est enfin venu. Amen. Elle lui adresse un sourire rayonnant, suivant son ordre non sans finalement lui tirer une grimace faussement vexée. Aucun tact, comme elle le disait. Il ne tarde pas à prendre place derrière elle, enroulant fermement ses bras autour de son ventre, ses lèvres frôlant sa nuque et… Il suffit d’un léger coup de coude pour le rappeler à l’ordre. C’est sûr et certain qu’il ne perd pas le nord en tout cas. Non sans un soupir lui indiquant clairement le fond de sa pensée, il finit par s’exécuter, empoignant le tube de crème solaire et faisant balader ses mains ci et là sur sa peau nue. Une balade loin d’être chaste. « Tu es vraiment intenable. » Véridique, pour autant, elle ne manque pas de se laisser faire. Bien sûr qu’elle adore cette sensation qu’il lui procure. « Qu’est-ce qui te fait penser que je parlais d’une compensation dans ce genre là ? » Sans aucun doute, c’est ce qu’elle lui a fait croire, mais Peyton est douée pour jouer les ingénues. D’ailleurs, à cet instant, son expression traduit l’innocence pure. « Je crois que ton esprit est franchement mal tourné. Et, quand bien même, nous avons des spectateurs. Loin de moins l’idée que Caden nous mate. » Oui, c’est clairement rédhibitoire. Elle n’a pas forcément confiance en Caden. Elle l’aime bien mais bon, il est un peu… Enamouré d’elle disons. « En plus, ce serait franchement me foutre complètement de la confiance des Trager, tu comprends. Puis, Caden nous mate, j'insiste là-dessus. » Des arguments valables mais qui ne font pas le poids cependant, puisqu’elle ne fait même pas mine de tenter de se soustraire aux caresses de son bougre de petit-copain. « Peut-être que si tu arrives à les virer de là, on pourra profiter nous aussi de cette piscine. » Une simple suggestion encore une fois purement innocente.