Sujet: We are strangers in a strange land - Idyl Sam 15 Déc - 22:07
Idyl Lucan «We are strangers in a strange land »
début 2017 + Parmi les hommes du ranch, Lucan se savait loin d'être le plus beau. Il possédait peu pour lui : des yeux, un regard, mais son visage étrange et la stature qui le définissait étaient autant de choses pouvait faire dire qu'un Rôdeur avait plus de sex-appeal que lui. Il se fichait de ce genre de phrases (non), les ignorait, les comprenait (non, toujours non), préférait ne pas perdre de temps avec une haine des autres. Alors tant pis s'il ne couchait avec personne, si on le prenait pour un gentil bouffon triste et que rien en lui ne provoquait une envie quelconque, une attirance. Tant pis, oui... Il faisait peur, quand il ne faisait pas peur, Lucan dégoûtait tout simplement. Malgré cela, on pouvait l'apprivoiser. A défaut d'amour, Lucan savait donner son amitié. Il l'avait offerte à Idyl avec une simplicité lui étant propre, tout en restant à sa solitude. Quelques discussions par ci par là, un sentiment de confiance, du moins un peu car la jeune femme semblait attirer des poisses bien étranges, et puis un soir, elle. Dans sa cabane à lui, Lucan. Et les premiers boutons de sa chemise étaient enlevées déjà. Sa chemise à elle, Idyl, petit gabarit de nerfs et d'os face à son corps à lui. Mais il y avait autre chose que le nerf, mais il y avait autre chose que les os.
”C'est une question de mauvais karma tu crois, toi ici ce soir? J'suis pas vraiment le premier prix de beauté qu'on peut attendre pour quelqu'un de ton niveau...”
Sa grande main avait dénudé l'une des épaules de la jeune femme. Les gestes de Lucan étaient doux, presque un peu tristes comme tout ce qui émanait de lui. Malgré cela, il souriait. C'était une amie, qu'il touchait du bout des doigts ou de la main entière. Les amis étaient rares et précieux, trop de choses se brisaient déjà pour ne pas en prendre soin. Connerie d'apocalypse qui obligeait à être avec les autres, connerie d'apocalypse de putain de foutre de merde. Sans elle, sans ça, Lucan aurait peut être été heureux de rester dans sa forêt pour de longues années. AU lieu de cela, il était au milieu d'hommes et de femmes, il ne ressemblait à personne et personne ne lui ressemblait, comme lorsque de ses pires années d'université. Perdu dans les arbres et la solitude, sa différence ne se voyait pas, mais là au milieu de ces autres corps, de ces autres visages, Lucan en avait parfois le tournis, l'impression d'être un crachat sur le chemin d'autrui.
”Dis-moi que t'a apporté quelque chose à boire sinon je risque de faire un bad-trip avant même de connaître la couleur de ton soutien-gorge”
Vu la bretelle, il penchait pour du noir, voir du bleu très foncé, difficle à dire avec le manque d'éclairage de la cabane.
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Sujet: Re: We are strangers in a strange land - Idyl Jeu 7 Fév - 0:33
Idyl Lucan «We are strangers in a strange land »
Ce soir, et pour la première fois depuis pas mal de temps, Idyl allait avoir de l’action. Et de l’alcool. De l’action, et de l’alcool. Que demander de plus ? Qu’espérer de plus ? Certains s’étaient résignés à ne se voir que survivre, et, cet état d’esprit commençait à manquer à Idyl au final. Juste survivre, soit vivre véritablement et sans superflu. Là, elle vivait, oui, mais comme avant ; avant l’Influenza, avant la mort de son père, dans le même état d’esprit d’une adolescente auto-destructrice en manque d’amour. Elle se faisait du mal, et, faisait du mal aux autres, et, c’était comme ça. Elle allait l’occasion de le voir, maintenant, plus tard. En attendant, elle n’y pensait pas, alors que le contact se créait avec Lucan, alors qu’il commença à le questionner. Ses traits se renfrognèrent à sa question, après un moment d’intense réflexion prolongée par son état déjà légèrement alcoolisé. Elle hocha les épaules, ensuite, balbutiant d’abord, affirmant ensuite : « Euh… Bah… J’sais pas, mais qu’importe »
C’était vrai que, bon, elle tapait pas très haut ce soir. Mais, elle s’en fichait, et, de toute façon, c’était pas son genre d’être trop exigeante. Elle fermait les yeux, donc, ce qui lui importait c’était pas le faciès de son partenaire. Elle voulait juste se sentir vivante. Et, au fond d’elle, un peu aimée. Ce qui justifiait peut-être la série de choix qui la menèrent à être là, à moitié dénudée face à ce type. Même si elle se disait juste que c’était pour le sexe. Ce qui était partiellement la vérité. Merde, elle réfléchissait trop. La remarque de Lucan, en plus de cette réflexion, la firent revenir à la réalité. Elle secoua la tête, avant d’acquiescer silencieusement d’un geste exagéré par l’alcool. Elle tituba quelques pas en arrière, se dégageant de ce début d’étreinte avant de chercher à tâtons sa sacoche posée sur un des rares meubles de la cabane. Elle mis la main sur le cuir de cette dernière, et, après quelques gestes devenus mécaniques par habitude, en extrait une bouteille d’un verre opaque, contenant une substance trouble. Elle gloussa de manière un peu sotte, avant d’esquisser un sourire et d’annoncer à l’autre à la manière d’un véritable sommelier : « Une bouteille du plus… fin et délicat des tord-boyaux, directement importé du fameux et prestigieux domaine qu’est la Carrière »
Sur ce, elle ouvrit la bouteille d’un air désinvolte presque caricatural, avant de porter le goulot à ses lèvres. L’amertume et le goût prononcé de l’alcool de la première gorgée lui fit recracher le tout, suite à quoi elle commenta : « Dégueulasse » alors qu’elle gloussa en voyant la tête de l’autre. Elle ne tarda pas à reprendre, en ajoutant simplement : « M’enfin ça fera l’affaire. Enfin sauf si…» elle haussa les épaules, de dépit, concluant d’un ton faussement sérieux : « ça t’ennuie si je vomis ? » avant de boire deux ou trois gorgées d’affilé pour finir d’anesthésier ses papilles. Elle baissa ensuite la bouteille, la tendit vers l’autre en finissant de son autre main de déboutonner sa chemise, lui ôtant involontairement ce qui était un plaisir pour certains hommes. Elle n’était pas vraiment consciente aussi de se montrer sous un angle pas vraiment rassurant pour l’autre ; faisant sans faire exprès une triste analogie. En matière d’alcool, ou de sexe, Idyl n’allait pas faire la difficile, tant qu’elle obtenait l’effet recherché, ce qui n’était pas très flatteur pour Lucan.
Lucan Longshadows
Riders + j'peux pas j'ai poney
Hurlements : 710
visage : Adam Driver
crédit : myself + Wiise
survit depuis le : 25/10/2018
capsules de troc : 2089
Sujet: Re: We are strangers in a strange land - Idyl Ven 8 Fév - 19:20
Idyl Lucan «We are strangers in a strange land »
Elle buvait par dépit, elle couchait par dépit, Idyl. Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire d'autre, de toutes façons? Vomir, parce que l'alcool était vraiment dégueulasse, s'empêcher aussi. Se questionner plus tard ou bien jamais. Des petites traces de sentiments brillaient sur la jeune femme, sur son visage, et ses gestes. Une tristesse, sûrement, mais Lucan n'en parla pas. Ne lui en parla pas... Au lieu de cela, l'homme préféra s'approcher : bouton par bouton, Idyl enlevait la chemise qu'elle portait. Dessous, une brassière. Il ne regarda pas, l'invitant plutôt à reprendre une gorgée d'alcool. Lorsqu'elle l'avala, alors seulement Lucan se pencha juste assez, corps, visage, pui poser ses grandes mains sur les joues de la jeune femme. Il n'appuyait pas, l'étreinte était douce au contraire, et il posa les lèvres sur les siennes. Le goût de la gnôle, une épreuve, même sur les lèvres d'Idyl, même avec le parfum d'Idyl. Et puis il enleva ses mains, commençant à déboutonner sa propre chemise. Comme un jeu, une invitation : enlève un vêtement pour que je te suive... Même si lui non plus, il était aussi dégueulasse que ce truc imbuvable, pas vrai? Mais il ferait l'affaire tout autant. Sa grande main se posa au creux du dos de la jeune femme, remonta un peu, les doigts accrochant l'élastique de la brassière. Du regard, Lucan demanda la permission.
”Le seul truc de bien, c'est que j'ai un lit confortable...” On se consolait comme on le pouvait, n'est-ce pas? Ou on ne se consolait pas, on se contentait juste d'être triste sans le montrer, d'embrasser la jeune femme à nouveau, d'attendre. De vouloir aussi, de vouloir de plus en plus. Lui caresser les cheveux de sa main libre, le faire avec tendresse toujours, sourire. ”J'aime beaucoup ta bouche”, la complimenta-t-il, sincère. La manière dont elle pouvait la tordre parfois en parlant, en grimaçant, en étant elle simplement. Ses lèvres comme un second regard pour parler de joie ou de tristesse...'Viens”, l'appela-t-il, l'amenant un peu plus contre lui, son torse nu. L'entourant de ses bras complètement, et depuis trop longtemps Lucan n'avait pas étreint une femme ainsi. Enfouir son visage au creux de son cou à elle, laisser quelques mèches brunes le chatouiller un peu, être d'abord intimidé, puis embrasser la peau pâle à la jonction entre cou et épaule, son souffle chaud sur la peau de la jeune femme. ”Dis moi simplement quand ça ne va pas...Ok, tu veux vraiment vomir c'est ça? Attends, je t'emmène dehors...”
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Sujet: Re: We are strangers in a strange land - Idyl Mer 20 Fév - 16:59
Idyl Lucan «We are strangers in a strange land »
La brune était un peu étonnée ; et étrangement plutôt positivement ; de la tendresse et de l'attention que lui accordait son partenaire d'une nuit. Sa façon de procéder, sa lenteur, sa douceur ; elle s'étonnait, mais l'acceptait en restant passive. En temps normal, dans une discussion classique, elle se serait moqué de tant de... romantisme ? Mais, au final, dans cette situation, elle ne se voyait tout simplement pas briser les élans de l'autre en lâchant une débilité du genre : à poil et on baise. Elle se laissa finalement prendre au jeu, posant une main sur son torse révélé, l'autre commençant à crocheter les boutons. Il se mit à parler au moment où elle galérait à ouvrir le dernier bouton de sa chemise, commençant doucement mais sûrement à bêtement se frustrer.
Un lit confortable, donc ? Son regard passa l'espace d'un instant de son interlocuteur à ce dernier. En effet, il en avait l'air. Mais il fallait qu'elle résiste, après coup, à la tentation de rester pour la nuit. Non pas que l'idée de dormir au chaud et dans les bras de quelqu'un la répugnait. Mais, elle allait être de faction à partir du deuxième quart de la nuit, et ne pas dormir du tout lui semblait être une meilleure hypothèse que dormir un peu ; même si c'était au final complètement stupide. Elle suivit sa main, puis son poignet du regard alors qu'il la passa dans ses cheveux ; mais fini par esquisser un mouvement de tête étonné alors que l'autre venait de lui admettre quelque chose de plus ou moins étrange. Sa... bouche ? Elle était légèrement mal à l'aise. C'est donc un peu hébétée qu'elle se laissa faire, alors qu'il prononçait cette injonction lourde de sens.
Elle resta perturbée jusqu'à ce que l'autre s'étonne de son état. Elle secoua sa tête, répondit précipitemment : "Euh, oui, oui ça va. Non, non, j'ai pas envie de vomir. Ou pas encore. Pas vraiment" elle recula un peu sa tête, lui jeta un regard typique de sa personne avant de marquer un temps d'arrêt. Il n'avait pas vraiment l'air d'être à l'aise, il fallait qu'elle dise quelque chose pour le rassurer... Elle ne tarda donc pas à lui lâcher : "T'inquiètes, sinon, vas-y. J'pense pas que tu puisses faire pire que... Qu'Abel genre" la réaction de l'autre ne fut pas celle-escomptée, alors, elle continua de s'enfoncer : "J'étais défoncée, lui aussi, c'était juste lamentable quoi" elle marqua un arrêt, face à la tête que tirait l'autre, et enfonça le dernier clou de son propre cercueuil en rajoutant : "Donc voilà, tu peux y aller, ça peut pas être pire... ?" en annonçant cette dernière phrase, son temps avait légèrement changé, et était devenu assez hésitant ; était-ce la bonne chose à dire ? Bordel, Idyl fucking Hawkins, qu'est-ce que t'es en train de faire, se demanda-t-elle.
Lucan Longshadows
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Sujet: Re: We are strangers in a strange land - Idyl Jeu 21 Fév - 16:18
Idyl Lucan «We are strangers in a strange land »
Petit à petit, Lucan tentait d'apprivoiser la maladresse de la jeune femme, laissant les mots se bousculer un peu alors que les mains parlaient autrement. Lui-même se bagarrait avec ses phrases, essayait, se foirait. Lamentablement. Il tâcha de se taire, du coup, lèvres contre la tempe de la brune. Et puis, malgré tout ce qu'ils disaient, les deux, la présence de l'autre restait un réconfort, une chaleur agréable. Ses mains se calaient au creux du dos de la cavalière, s'amusant de la faire frissonner ou bien sursauter. Il était en effet difficile de faire la différence, tellement la nervosité était grande d'un côté comme de l'autre, mais puisque personne n'allait -encore- vomir sur personne, autant s'en amuser un peu, non? Lucan alla même jusqu'à rire lorsqu'Idyl parla de faire pire que le maître du ranch, pensant qu'elle plaisantait. Elle ne plaisantait pas, et l'Indien sentit son rire lui mourir dans la gorge alors qu'elle le regardait de ses grands yeux. Ca faisait quelques informations à digérer, là, d'un coup, pour sa putain d'imagination trop fertile.
”Je...suis flatté de la confiance que tu portes en mes capacités, Idyl, mais...un peu dépité de visualiser notre cher et vénéré Abel avec le pantalon au ras des chevilles et complètement cul nu.” textualisa Lucan du mieux qu'il le pouvait. ”C'était si...terrible?” Question un peu intime peut-être, mais qui força Lucan à prendre conscience d'une chose : lui-même n'avait aucune idée de ce qu'était les rapports entre hommes et femmes maintenant, depuis l'apocalypse. Est-ce que les choses avaient seulement changé, est-ce que tout était comme avant? Il soupira, un long soupir un peu désabusé, les doigts toujours appuyés dans le creux des reins de la jeune femme.
”Putain...je veux vraiment pas être ta pire expérience sexuelle avec l'chef mais ça fait des plombes que j'lai pas fait et ça y est, j'ai la pression. “
Tout en parlant, Lucan s'était assis sur le bord du lit, l'air un peu perdu, l'air un peu jeune, désespéré. Des deux mains, il saisit celles de la jeune femme, les lui caressant du bout des doigts et les lui tirant avec douceur pour l'inviter à se rapprocher de lui. Il pencha la tête alors, la laissant reposer timidement contre les seins de la cavalière, mille et unes pensées tournant encore et encore sous les épais cheveux noirs du jeune homme.
”Toi aussi, t'as peur parce que tu réfléchis trop ou c'est juste moi qui suis con?”
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Sujet: Re: We are strangers in a strange land - Idyl