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MessageSujet: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyMer 21 Mar - 17:35



«  There is no such thing
as coincidence in this world. »

« Je rentre. » Malini lui jette un regard significatif que l’on peut interpréter par un non catégorique que Meera esquisse d’un haussement d’épaules. « Je suis capable de retrouver ma route jusqu’au ranch. » rétorque-t-elle d’une voix rassurante. Elle pensait que l’agitation grouillante du marché ayant lieu chaque mois au sein de l’ancien centre commercial lui changerait les idées, mais à vrai dire, rien ne semble réellement chasser le sentiment de non-appartenance qui la guette depuis deux mois. Pas facile d’avancer, de recommencer à zéro. Bien sûr, la présence de Malini compense, mais pas toujours. Elle ne veut pas l’ennuyer avec ses problèmes d’ordre minime. Elle mène sa propre crise existentielle en solitaire, ce qui n’est pas plus mal à son sens. Pas besoin d’ennuyer sa cadette ou encore de l’accaparer. Elle a d’autres chats à fouetter que de rassurer sa sœur aînée. De toute façon, elle ne veut pas être bichonnée ou chouchoutée. Elle a juste besoin de temps, ni plus ni moins, du temps pour s’adapter. Elle accumule les changements ces derniers mois, pas vraiment surprenant qu’elle se sente totalement déphasée. Rapidement, elle s’éloigne de l’agitation, s’extirpant du mall. Elle observe sa monture quelques brèves secondes, poussant un soupir d’appréhension. « Toi et moi, on va se lancer dans une virée en solitaire, alors sois compréhensive et indulgente avec moi. » L’équitation, elle aimait beaucoup ça, quand elle avait dix ans. En arrivant au ranch, elle a tout repris à zéro. Aujourd’hui est plus ou moins sa première virée officielle à cheval. Parait que sa jument est un ange, pour l’instant elle ne contredit pas ce fait, pour l’instant…

Le karma est une notion en laquelle Meera croit. Jusqu’à maintenant. Elle n’a pas l’impression d’avoir mérité de se retrouver l’arrière-train par terre, le genou écorché, le coude amoché et une horde aux trousses. À moins que ce ne soit pour compenser ses retrouvailles inattendues avec Malini. La main en visière, elle jette un coup d’œil à droite, puis à gauche, ne détectant plus aucun signe de sa monture. Donc, il n’y a plus de toi et moi qui tient, songe-t-elle, levant sa faucille pour l’encastrer dans un crâne putride à la décomposition nettement avancée. Elle récupère son sac-à-dos, s’enfonçant dans le petit bosquet à sa droite, bien décidée à s’éloigner de la route principale est des autres rôdeurs. Malini risque de mourir d’un arrêt cardiaque si elle arrive au ranch avant elle. Chose très probable. Au pas de course, elle s’engage dans un village tout ce qu’il y a de plus abandonné et tout ce qu’il y a de plus typique depuis l’Influenza. Elle fronce les sourcils, longe les murs. Meera n’est pas très douée pour ce qui s’agit de la furtivité ou de d’effacer ses traces, mais elle n’est pas stupide au point de ne pas se sentir suivie. En tout cas, elle n’est pas seule. Elle dégaine son colt 45, s’introduisant au sein d’une vieille bâtisse, le dos plaqué contre le mur adjacent à la porte. Puisqu’elle se sait aussi discrète qu’un éléphant, nul doute que sa position n’a rien de secrète. Alors, elle attend, sagement, sans aucun bruit. La patience est la mère de toutes les vertus après tout. L’inconnu pénètre la bâtisse de longues minutes plus tard, sans y réfléchir à deux fois, elle lève son colt, dont elle ne s’est jamais servi et dont elle ne sait pas se servir – mais personne n’a besoin de la savoir -, visant la tête. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » La voix ferme, elle ne tremble pas. Meera ne se laisse pas impression ou alors, elle ne le montre pas. Question d’apparence. « Vous êtes seul ? » Elle n’aimerait pas voir débarquer d’autres survivants, déjà qu’elle ne se sent pas vraiment en position de force malgré qu’elle soit celle tenant l’arme, alors ce serait le comble. « Pourquoi vous me suivez au juste ? » Elle se tait finalement, le regard oscillant de l’arme à l’homme. Il faut vraiment que j’apprenne à tirer, s’intime-t-elle, nouvelle résolution de cette année.

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MessageSujet: Re: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyJeu 22 Mar - 19:17


Meera Dario
« sometimes shit just happens »

Il l’avait suivie, oui, discret mais sans spécialement chercher à se faire invisible. Et il avait bien vu, à son attitude, les légers changements dans la manière qu’elle avait de se mouvoir, qu’elle avait pris conscience de l’ombre penchée sur son épaule. Ça n’avait pas vraiment d’importance, il n’avait pas l’intention de l’avoir par surprise en ce que la surprise pouvait parfois être le facteur de réactions qu’il était préférable d’éviter. De toute façon, on couvrait ses arrières.
Dario se sut mis en joue au moment où la porte se refermait derrière lui sous l’impulsion de sa main, et il glissa un regard sur sa gauche pour croiser, dans la semi obscurité de la baraque aux fenêtres obstruées, la gueule noire d’un flingue qui le fixait et la silhouette se tenant juste derrière. « Rien de mal, à première vue », il rétorqua à la première question d’une voix calme, maîtrisée malgré sa situation embarrassante. Pas spécialement stressé, ou du moins le temps lui avait appris à ne pas manifester ce genre d’émotion contagieuse qui généralement amenait plus facilement à se faire buter qu’à se tirer d’un mauvais pas. « Non. » Aveu honnête, Dario était seul dans la bicoque mais pas dans le village, se déplacer à pieds et en solitaire de nos jours, quand on pouvait l’éviter, équivalait à son avis à faire un pied-de-nez au danger. Avec des gestes délibérément lents, l’homme pivota sur le côté pour faire face à son assaillante, les mains levées à hauteur de ses épaules et les paumes ouvertes, pacifiques. Le visage neutre, dénué d’expression faussement amicale alors qu’il ne savait pas à qui il faisait face, mais la volonté présente de ne pas se montrer ouvertement menaçant. « Parce que je me demandais ce que tu fichais là. » Parce qu’il se demandait si elle les avait suivis, elle. Mais, l’indienne avait plus ou moins répondu à cette interrogation-là à sa manière, ou alors mentait-elle simplement pour couvrir ses traces après s’être fait remarquer. L’hypothèse n’était pas à exclure, mais le carrière n’avait pas l’intention de se permettre une accusation sans preuve tant qu’on le menaçait toujours d’un pistolet. Pratiquement à bout portant, la balle n’avait pas vraiment de chance de manquer sa cible à cette distance. « Nous sommes six, il reprit après une brève pause. Et ils savent que je suis là. Alors à ta place, je réfléchirai un minimum avant de faire quoi que ce soit d’inconsidéré. » Le ton toujours aussi tranquille, tandis qu’il ne bougeait pas et gardait cette attitude à priori inoffensive, dans l’attente qu’elle baisse son arme et qu’il puisse se relâcher à son tour également, la situation n’était pas confortable pour aucun des deux même s’il était le seul à se trouver réellement en danger dans l’immédiat. « Un veilleur a vu ce qu’il s’est passé, sur la route. » La chute, le canasson, la horde. Et le choix de l’étrangère de se diriger droit vers eux ensuite. Coïncidence ? Difficile d’être sûr de quoi que ce soit, à ce stade, mais se méfier de tout était plus ou moins devenu un credo commun à beaucoup de personnes sur ces dernières années. Si c’était une cavalière, elle était probablement du ranch, raison supplémentaire à la suspicion quand on savait la relation quelque peu conflictuelle unissant les deux camps. « Et tu as attiré les rôdeurs dans notre direction. Donc, effectivement, j’avais quelques questions. Baisse ton arme, si tu n’as pas l’intention de tirer c’est inutile. » Plus important, le coup pouvait partir tout seul pour un tas de raisons variées et Dario ne tenait pas vraiment à faire les frais d’une mort stupide, et surtout imméritée.  


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MessageSujet: Re: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyMer 11 Avr - 22:52



«  There is no such thing
as coincidence in this world. »

Meera n’est pas foncièrement mauvaise, loin de là, très loin même. Elle est plutôt le genre de personne à voir le bon côté de chaque chose, chaque moment, chaque homme. Elle essaye de toujours de tirer du positif de ses expériences et rencontres, peu importe les temps qui courent. Elle ne croit pas vraiment au nouveau dicton post-apocalyptique qui dit que la fin du monde change tout un chacun, fait ressortir le pire de chaque personne. Le pire, il s’exprime parce qu’ils le veulent bien, parce qu’ils ne contrôlent pas leurs pulsions, parce qu’ils pensent que la loi du plus fort, la tyrannie et la cruauté règnent désormais sous prétexte que le monde est parti en vrille. Ils sont des animaux, des monstres tout autant que les rôdeurs, si ce n’est plus. L’aînée des Kapoor ne fait certainement pas partie des ces derniers, plutôt mourir que de renier sa propre nature profondément bienveillante. Alors non, elle n’a pas l’intention de tirer, d’user une balle, de faire couler le sang aujourd’hui, pas si elle peut l’éviter, contourner la situation. Pour autant, elle n’est pas stupide, peut-être trop idéaliste, mais pas bête comme ses pieds, la méfiance reste de mise. Elle ne veut pas prendre le risque de mourir, pas aujourd’hui, ni demain de préférence. Elle maintient le bras tendu, fixant l’homme en joue, le doigt prêt à presser la gâchette, le visage neutre.  

Le myocarde cessant enfin de battre la chamade, de tambouriner contre sa poitrine, ses muscles se détendant légèrement, elle est en quelque sorte apaisée par les paroles posées de l’inconnu. Ce dernier ne semble pas vraiment hostile, plutôt sincère dans ses dires, du moins il en a tout l’air, joue franc-jeu sans passer par quatre chemins. C’est à la fois plaisant et… déplaisant. Elle l’écoute la bouche close, emmagasine les quelques informations qu’il veut bien lui accorder. Récapitulations mentalement : il n’est pas seul, ils sont au nombre de six, à première vue ils ne sont pas menaçants. Conclusion : elle est sans conteste en infériorité numérique, mais a priori leur but n’est pas de lui faire rendre son dernier souffle. Elle pince les lèvres, pas vraiment à son avantage, elle n’a pas envie de commettre une erreur en baissant son arme. Le fait est qu’une inconnue plane encore, une inconnue majeure : leur groupe. Meera n’est pas encore réellement impliquée dans cette nouvelle politique post-apocalyptique régnant entre les clans texans, mais elle en connait les grandes lignes. Olympia est pacifiste, neutre pour l’instant. La Mine déteste la Carrière, animosité réciproque. Le Ranch, ancien allié d’Olympia, voue une certaine haine à la Carrière. La Mine et le Ranch sont associés, alliés. Alors, il semble manifeste qu’elle dispose d’un petit paquet d’ennemis qu’elle ne connait ni d’Adam ni d’Eve mais qui représente une menace. Sacrément ennuyant pour le coup. Donc, second désavantage, ils connaissent son groupe après l’avoir vue chuter à cheval, mais elle non. Beau bordel !
« Je ne suis pas du genre à commettre des actes inconsidérés. » qu’elle lâche finalement, le ton impassible, plutôt méfiant, pas un soupçon d’agressivité dans la voix. Meera est réfléchie, surtout quand elle détient le droit de vie ou de mort concernant la personne qui lui fait face. Loin d’être une tête brûlée, de prendre une décision sur un coup de tête, surtout quand cette décision risque plus que probablement de la mettre en danger. « J’ai malencontreusement chuté avec une horde à mes trousses et j’ai trouvé refuge au sein de l’endroit le plus proche, ni plus ni moins. Je ne cherche pas les ennuis et encore moins la confrontation avec quiconque. » Au moins, c’est clair. Elle est ici pour fuir les morts, c’est tout. Elle aimerait éviter de se faire mordre ou manger toute crue alors qu’elle vient à peine de retrouver Malini. Elle baisse son arme, ne quittant pas l’homme des yeux, recule instinctivement de quelques pas. « Maintenant que tout est clair, autant partir chacun de notre côté. » Sous-entendu à saisir : tu pars, je reste. Elle a bien l’intention de s’installer ici, se terrer en silence, jusqu’à dissipation de la horde. Plus question de prendre le risque de quitter les lieux alors qu’ils viennent de perdre des minutes précieuses à se scruter. Surement que les mordeurs doivent avoir atteint l’entrée du village. « Enfin, une fois que ce sera dégagé je suppose. » rectifie-t-elle une fois un coup d’œil jeté à la fenêtre dévoilant quelques monstres avides de chair déambulant dans la rue. Ils sont ici.

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MessageSujet: Re: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyMar 1 Mai - 2:54


Meera Dario
« sometimes shit just happens »

Elle baissa son arme et il en fit de même avec ses bras quoique s'évitant soigneusement tout geste brusque de peur qu'elle y réagisse en conséquence. Ses paroles n'avaient pas vraiment apaisé la méfiance qu'il avait à son égard en ce que, si elles semblaient sincères, elles n'engageaient pour autant pas à grand chose puisqu'il ne la connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Mais elle n'avait pas l'air nerveux, et son attitude démontrait quelqu'un qui savait ce qu'il faisait, pesait ses actes avant de s'y livrer. Elle avait eu raison de le mettre en joue à son entrée dans le bâtiment, tout comme il avait raison de continuer à se défier d'elle même maintenant qu'elle ne le pointait plus de son flingue. A son avis toutefois, tout n'était pas aussi clair que ce qu'elle affirmait, et il aurait été parfaitement apte à lui contredire cette affirmation si quelques bruits caractéristiques ne s'étaient pas fait entendre en provenance de l'extérieur.
Son regard se tourna vers la fenêtre, imitant celui de l'inconnue, et un soupir pratiquement imperceptible s'échappa de ses lèvres alors qu'il constatait le spectacle à travers ce que le peu des carreaux non obstrués voulait bien leur laisser voir. « Putain, on peut pas avoir une journée tranquille sans se faire traquer par ces monstres à chaque fois qu'on sort », il grommela plus pour lui qu'à l'attention de l'autre occupante de la pièce. Puis, sans s'appitoyer plus en avant sur son sort, il passa à quelques réflexions plus pratiques.  « Il faut qu'on barricade la porte, elle ne tiendra pas s'ils essayent de rentrer ici. Et qu'on regarde s'il y a d'autres zones à risques sur le rez-de-chaussée. » Joignant le geste à la parole, il s'intéressa à une petite commode peu éloignée de la porte d'entrée. Le bruit qu'ils feraient en la déplaçant ne manquerait pas d'attirer l'attention mais, s'ils ne le faisaient pas, le risque que les rôdeurs s'infiltrent était trop important alors, avaient-ils seulement un choix ? Dario, néanmoins, agissait avec une tranquillité qui lui était coutumière dans ce genre de moments, loin de céder à la panique face à la menace qui se profilait sous leur nez, séparée d'eux par une bête porte à moitié pourrie par les intempéries et des années d'abandon. Garder la tête froide était primordial s'ils ne voulaient pas se faire avoir, ce qui n'empêcha toutefois pas un nouveau juron de se faufiler à mi-voix entre ses lèvres serrées. Dire qu'avant l'arrivée de l'inconnue, ils ne s'en tiraient pas trop mal... Enfin, le chef de zone ne se faisait pas trop de souci quant à leur capacité de se tirer de là sans grande peine, habitués qu'ils étaient tous à ce genre d'incident depuis le temps, mais s'ils s'échappaient de là c'était pour prendre le large, et tout ce qu'ils n'avaient pas eu le temps de fouiller serait remis à une prochaine fois... ou aux mains d'autres personnes qui passeraient après eux.
La porte bloquée, Dario quitta la pièce, désireux de s'éloigner au mieux des infectés et surtout d'inspecter au moins le rez-de-chaussée, de s'assurer qu'ils ne se préoccupaient pas du danger extérieur pour mieux favoriser celui, potentiel, qui pouvait bien rôder à l'intérieur. Il gardait, cependant, une part de son attention toute entière dédiée à la femme qui l'avait tenu en joue un instant plus tôt, prenant bien attention à toujours la garder dans un coin de son champ de vision ou tout du moins de savoir ce qu'elle faisait, où elle se trouvait. Il n'oubliait pas, non, qu'elle pouvait encore représenter une menace pour lui même si elle s'était finalement rapidement décidée à le laisser libre de ses mouvements, et ne tenait aucunement à être pris à l'improviste pour l'avoir trop délaissée, pour lui avoir donné une trop bonne opportunité de le prendre en traître. Parce qu'il en avait rencontré de ces personnes Dario, des gens en apparence bien sous tous rapports et que le monde ravagé n'avait pas achevé de pervertir. Quelques fois, il s'y était laissé avoir. Puis il avait appris de ses erreurs et tiré quelques leçons fort efficaces.

« C'est dégagé », il lança d'une voix basse à l'intention de sa partenaire forcée. « Et de ton côté ? » Restait encore l'étage mais, les marches branlantes semblaient vraiment peu engageante et tout semblait terriblement silencieux comparé à ce qui se passait à l'extérieur, juste sous leurs fenêtres.
Finalement, ils eurent droit à un peu de répit après s'être bien assurés que rien ne leur tenait compagnie ici. Dario, dès lors, reporta son regard sur elle bien que restant à l'affût de n'importe quel bruit. « T'es du ranch ? il demanda finalement après un temps, ses traits lui paraissaient familier mais il était pourtant convaincu de ne l'avoir jamais croisée auparavant. Pour ce que ça valait, il avait une bonne mémoire des visages... On a récupéré ton cheval. » Pour en faire quoi, exactement, difficile à dire. A la carrière, on ne s'embarrassait pas vraiment de ce genre d'animal sinon pour préparer quelques bons repas et récupérer la peau qui servirait d'une autre manière. Une carcasse de cette taille réjouirait bien du monde s'ils le ramenaient ce soir. Il pourrait le lui rendre, aussi, mais le chef de zone n'était pas si sympathique qu'il se contente de le remettre aux mains de sa supposée propriétaire. Propriétaire qui, en plus de l'avoir menacé, avait ramené sur eux un groupe hostile et suffisamment conséquent pour qu'ils ne puissent espérer pouvoir s'en charger. La raison pour laquelle il lui communiquait l'information alors ? Rien n'était gratuit, dans ce monde ravagé...  


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MessageSujet: Re: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyLun 21 Mai - 22:34



«  There is no such thing
as coincidence in this world. »

Un instant, ils observent les âmes mortes vagabondant à l’extérieur sans réel but si ce n’est croquer de la chair fraiche. L’apparent calme de l’inconnu est plutôt déconcertant, seuls quelques jurons franchissent la barrière de ses lèvres et traduisent le pétrin dans lequel ils semblent s’être embourbés jusqu’au cou. Elle se tait, évite de s’agiter et l’écoute tout simplement. Ce n’est pas le moment de paniquer ou encore de perdre son sang-froid. De toute façon, Meera n’est pas franchement du genre à agir avant de réfléchir, bien au contraire. D’habitude directive, cette fois elle se contente d’hocher la tête avant d’aider son compagnon d’infortune à pousser en douceur la vieille commode en bois contre la porte d’entrée branlante. Elle se détourne ensuite, l’arme à feu rangée, mais la faucille fermement maintenue tandis qu’elle commence à explorer le rez-de-chaussée. Autant s’assurer que la bâtisse n’est pas infestée. Les mauvaises surprises, très peu pour elle. Puis, en cas de pépin ou d’hostilité soudaine de la part de l’inconnu, il est préférable d’assurer ses arrières. Toujours aux aguets, elle repère les lieux, les potentielles issues s’offrant à elle. Elle ne veut rien laisser au hasard, elle ne souhaite pas crever ici, pas déjà. Elle commence seulement à prendre ses marques, mourir comme une conne n’est pas une option.

« Rien à signaler non plus. » à son plus grand soulagement. Ils se rejoignent finalement au cœur d’un petit salon endommagé par le temps. Elle a du mal à s’imaginer qu’il y a eu de la vie ici, avant que le monde ne s’écroule. Quand on y regarde à plusieurs reprises, les souvenirs pullulent. Elle évite de s’attarder sur les photos, ne souhaitant pas se laisser gagner par une quelconque nostalgie totalement stupide étant donné les circonstances. Elle ne répond pas tout de suite à la question qui se perd tout d’abord dans le silence. Elle s’installe en tailleur face à la table basse au verre brisé, à même le sol, sur le tapis poussiéreux. Un instant elle observe son genou meurtri, grimaçant à cette vision. Malini doit probablement se faire un sang d’encre. Cette pensée lui traverse l’esprit l’espace d’une seconde avant qu’elle ne soit rattrapée par la réalité, tirée de ses tracas par la voix grave de l’homme. Elle relève les yeux, perplexe, haussant un sourcil. Qu’est-ce qu’il cherche au juste ? Qu’est-ce qu’il sous-entend ? « Je suis arrivée il y a peu. » Et, peut-être qu’elle a encore du mal à s’y retrouver dans les conflits pseudo-politique, mais elle n’est pas vraiment stupide, elle a pertinemment conscience que de par son simple statut de cavalière, un petit paquet d’ennemis lui colle aux basques. Elle ne peut rien y faire, si ce n’est jouer la carte de la pauvre fille débarquée qui n’a rien à voir avec les conflits actuels, peu importe son clan. C’est ce qu’elle est, en quelque sorte. « J’ai retrouvé ma sœur au ranch. » Carte de l’honnêteté, celle qu’elle joue presque tout le temps. Jusqu’à maintenant, elle s’en est toujours plus ou moins bien sortie. « Et, dis-moi, qu’est-ce que tu comptes en faire ? Je suppose que tu ne me fournis pas cette information par simple bonté d’âme. » La gentillesse sans aucun retour, ce n’est plus monnaie courante. Mais, pour tout avouer, une partie d’elle espère récupérer ce cheval, si elle rentre au camp sans ce dernier, elle est fichue. Franchement, loin d’elle l’envie d’attirer l’attention d’Abel Rhodes. « Qu’est-ce que tu veux exactement ? » Bien qu’elle ne soit guère en position de lui fournir quoi que ce soit en réalité. Autant jouer cartes sur table cependant, qu’elle sache à quoi s’en tenir. « Pour information, je n’ai rien à échanger, mes seules affaires sont dans ce sac à dos et je ne suis qu’un pion fraîchement débarqué au sein de la Crimson Valley. Tu n’es pas tombé sur le gros lot. » Loin de là.

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MessageSujet: Re: (I) sometimes shit just happens + dario   (I) sometimes shit just happens + dario EmptyMer 13 Juin - 0:04


Meera Dario
« sometimes shit just happens »

De l’autre côté des murs épais de l’habitation, un coup de feu lui arracha un tressaillement d’inquiétude devant son ignorance complète de la situation dans laquelle ses compagnons se trouvaient maintenant que la horde avait déversé ses créatures dans le village. Non pas qu’il ne leur faisait pas confiance pour s’en tirer, ils n’étaient pas des enfants et savait se démerder proprement, mais ça n’empêchait pas qu’il se souciait de leur sort parce que chaque vie était précieuse et que quelque part, l’utilisation d’une arme à feu équivalait à tirer la sonnette d’alarme. Personne, dans ce genre de situation, ne pouvait être assez stupide pour faire usage d’un outil à ce point bruyant face à autant d'adversaires à moins que sa vie ne se trouve directement menacée. Pas après huit ans à trouver comment survivre et s’adapter à ce fléau ravageur. « En effet », Dario acquiesça face à la supposition de son interlocutrice, accompagnant l’affirmation d’un léger hochement de tête tandis que son attention revenait à l’intérieur de la pièce, dans un endroit où elle était en mesure de savoir précisément ce qui était en train de se passer. Il avait enregistré les autres informations sans mot dire, les empilant simplement dans un coin de sa tête tandis qu’il s’appliquait déjà à brosser un portrait mental sommaire de l’inconnue en fonction de ce qu’elle lui avait dit, de ce qu’elle lui inspirait de par sa gestuelle et ses intonations, la franchise de son regard et le calme maîtrisé de son attitude. Probablement le type de personne qui devait naturellement inspirer la confiance. Probablement, parce que Dario se vêtait de la méfiance comme d’une seconde peau et qu’il n’oubliait pas qu’elle le tenait en jour encore quelques minutes plus tôt. Que cela pouvait encore arriver, ou qu’elle pouvait très bien se contenter de jouer une comédie soigneusement brossée et perfectionnée par le temps et l’exercice. « La Crimson Valley m’importe peu. » Pour sûr, il ne portait pas ses habitants dans son cœur mais n’avait aucune rancune personnelle envers eux et n’était pas du genre à entretenir une haine aveugle basée sur la simple raison d’une mésentente globale – exception faite, peut-être, des chacals – ; il se contentait, de ce fait, de simplement les ignorer, et n’avait aucun désir d’intrigue ou d'extorsions d’infos – pas son job, pas davantage une initiative qu’il lui intéressait de prendre. « Quant à ce que je veux, dans l’immédiat ça se résume simplement à sortir de là vivant et retrouver les autres. Je ne t’ai pas abordé avec une idée précise derrière la tête, je voulais simplement savoir si tu représentais une menace ou non. » Et, la réponse était indubitablement oui. Involontairement, peut-être, mais c’est à ses talons que sont arrivés tous les autres, pour une expédition complètement foutue en l’air. Il détestait les pertes de temps, Dario, et c’était là ce qu’elle avait causé en arrivant ici. Ce n’était pas, pour autant, une raison valable de se montrer désagréable et rien dans ses intonations ne s’était voulu agressif, ou avait cherché à dépasser le simple seuil de la constatation pure et simple des faits. « Je pense effectivement que rien de ce que tu as mentionné n’égale ton cheval, j’aurais pu le garder sous silence et ne rien te dire, c’est vrai, simplement j’aime à croire qu’il n’y a pas que les choses physiques qui possèdent de la valeur. » Parce qu’il était un homme de principes ? Peut-être. Dario pouvait se contenter d’une parole s’il estimait que la personne en face ne mentait pas ; concernant l’étrangère, c’était encore compliqué mais, hé, au final rien ne l’empêchait de garder l’animal pour lui malgré ses propos s’il estimait qu’elle n’avait définitivement rien à lui offrir en retour. « Tu m’aideras à retrouver les miens, il sera toujours temps d’aviser ensuite. » Ce n’était pas une demande, pas une obligation non plus. Elle viendrait si elle voulait la chance de le récupérer, peut-être, et lui ne se formaliserait pas si elle lui refusait cette aide en ce qu’il y gagnerait tout de même quelque chose au bout du chemin. Enfin… « S’il reste encore quoi que ce soit à aviser à ce moment. » L’animal était peut-être déjà mort, bouffé par les rôdeurs aux termes d’une douloureuse agonie. peut-être que la balle tirée était venue se loger dans son crâne, certains hommes étaient trop sensibles pour supporter de voir un animal souffrir. peut-être avait-il échappé une fois de plus à la main humaine, effrayé de la proximité des infectés qu’il avait cherché à fuir tantôt et dans ce cas Dario se retrouverait sans la moindre monnaie d’échange. Le champ des possibles était vaste, et tant que l’animal ne se trouvait pas sous leurs yeux et bien vivant alors il ne servait à rien de parier sur lui.

+++

Curieux ce que certaines rencontres sont en mesure d’apporter au moment où l’on s’y attend le moins. Les heures avaient été longues, le rez-de-chaussée de la baraque bien trop exigu pour deux étrangers et une méfiance encombrante. Par manque de choix, d’autres alternatives viables, ils avaient fini par s’apprivoiser un peu, lentement, à la manière de deux animaux sauvages forcés de cohabiter. La maison était un no man’s land, une zone neutre au milieu d’une terre hostile où ils n’avaient que l’autre sur qui compter ; à un moment, l’atmosphère avait fini par devenir un peu moins pesante.
Ce fut Meera qui suggéra de retourner dans la pièce principale, abandonnée pour des raisons évidentes d’insécurité relative aux trop nombreuses fenêtres, aux carreaux brisés par endroit et aux planches qui en comblait les trous sans apporter la moindre insonorisation. Le bruit inhérent à la déambulation de la horde s’était apaisé pour finalement disparaître depuis déjà un certain temps mais, trop prudents pour savoir que cela ne signifiait pas pour autant que la voie était déjà libérée, ils avaient préférés attendre encore un peu. Jusqu’à la proposition de la cavalière, à laquelle il avait adhéré sans faire de difficultés. « On devrait sortir de là maintenant. » Le calme, c’était précaire, précieux. Les rôdeurs n’avaient sûrement pas eu le temps de parcourir des miles, n’importe quoi pouvait arriver à tout moment et les faire dévier, revenir sur leurs pas. S’ils attendaient trop, peut-être finiraient-ils par être coincés à nouveau. Impossible à savoir, à deviner à l’avance. « Et profiter de ce qu’ils ne nous cherchent pas. » S’éloigner au plus vite de cet endroit, pour quelque chose de plus sûr qui ne menacerait pas de se transformer en prison. Dans le pire des cas, il serait toujours temps de faire bande à part une fois le danger derrière eux, et si le carrière dans ses paroles partait du principe qu’ils formaient désormais un duo, ce n’était que par pure sécurité élémentaires face à l’ennemi qui rôdait encore dans les parages.
 


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