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 We're the warriors that built this town [Erin]

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MessageSujet: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyJeu 28 Juin - 1:38

We're the warriors that built this town
The time will come when you'll have to rise above the best and prove yourself.
En temps de guerre, il faut savoir bien placer ses petits pions. Encore faudrait-il savoir contre qui elle doit se battre ? Les macchabées, la mort de façon plus générale ? Les maladies en tout genre, le manque d'hygiène apparent, les autres clans ? Ou bien, ses seuls ennemis sont les abrutis finis et les Rois du nouveau monde ? Elle n’en sait foutrement rien, Leigh. Et pour cause, elle n’est en paix qu’avec elle-même – la plupart du temps seulement. Alors à savoir si dehors, ça craint au point qu’elle doive jouer aux échecs, elle l’ignore. Elle sait que Diggs la piste, que Mendoza traque le moindre faux pas et que sa belle parade pour parvenir à garder les bonnes faveurs du patron s’est franchement émiettée après la pièce jouée en deux actes par Marks et William. Alors elle doit récolter les points, accumuler les gommettes comme les gosses qui se sont bien comportés. Le bourbier, c’est clairement sa cour de récré. Dario ne prend le rôle que du concierge dans ce fantasme. Aigri, pourri de frustration dans sa vie, un portrait on ne peut plus vrai. Un ricanement échappe à la folle furieuse tandis qu’elle s’oriente avec beaucoup de précaution vers l’abri convoité. Faut commencer petit pour pouvoir miser grand. De toute façon, depuis le début, elle a l’intention de conserver ceux qui sont de passage chez elle parce qu'elle aime voir s’agrandir sa petite communauté. Peut-être que ça lui donne la sensation de gérer ce qu'elle fait ou bien c'est juste qu’elle aime bien croiser de nouvelles tronches, avoir de nouveaux éléments qui feront le sale boulot à sa place. Peu importe.

Leigh tente de trouver le moyen de s'annoncer sans trop brusquer ou faire sursauter la propriétaire des lieux. Raison doublée de se trouver là à jouer les charmeuses afin que la blonde reste sur son territoire. Elle l’a entraperçue avec Aaren et ça suffit à lui faire croire que ça va lui racheter un peu d’estime auprès de ce dernier. Elle n’est là que par intérêt, la roublarde, elle ne se ment pas à ce sujet. Il lui faut sauver ses miches avant de se faire exiler. Ou pire, de se faire rétrograder et de subir la tyrannie d'un nouveau supérieur. Surtout qu’il suffirait que l’humour de Diggs soit suffisamment opérationnel pour qu’il la colle chez l’autre. Elle essaie d’oublier cette probabilité, se poste nonchalamment près de l’entrée. Un paquet au bout de ses doigts qu’elle tend à l’habitante immédiatement. « J’espère que je te dérange pas ? » Qu’elle demande innocemment en lui laissant le loisir d’observer ce qu’elle lui a apporté. Une offrande calculée, quelques vivres dont des denrées rares qu'on ne déniche qu'avec une chance de cocu. Elle aurait bien glissé quelques clopes qu’on lui a ramenés un peu plus tôt mais elle ignore si la petite fume et préfère ne pas anticiper cette dépendance si elle en est épargnée. Elle ne sait pas grand-chose tout court sur Erin de toute manière. C’est aussi à cela qu’il lui faudra remédier. En ayant un pied à terre ici, il convient désormais de lui trouver un rôle significatif qui appuierait cette réalité. Elle est ici. Et elle peut y rester. Y trouver sa place. Sentiment d’appartenance que Leigh doit inéluctablement viser et lui inculquer. Comment débuter ce petit tour ? Sûrement pas comme ses parents. Ce qu'ils faisaient pour qu'elle appartienne à leur secte de croyants, c'est la foutre de force dans une robe blanche pour la caler à ses cours de catéchisme après la messe. Pas surprenant qu’elle se barrait dès qu’elle pouvait et prenait soin de salir, d’abimer la pièce immaculée qu’on lui a foutu sur les épaules. Elle a atteint ses meilleures frasques le jour où elle a cramé la bible ceci dit.

En continuant à parfaire son air nonchalant, Leigh fait tout pour rendre cette visite la moins formelle possible. Pas question d’asseoir son autorité cette fois-ci, seulement de sympathiser. « Je fais le tour du patelin pour voir un peu comment ça va par ici ? Rien à signaler, on t’a pas trop emmerdée ? Ces derniers temps, la connerie a tendance à proliférer alors je demande. » Qu’elle articule innocemment en levant le nez vers le ciel pour analyser vaguement l’amoncellement de nuages. « Je suis là pour recadrer si t’as besoin, hein. » Montrer qu’elle peut lui apporter un semblant de sécurité, qu’elle est là pour remplir cette fonction. L’amener à penser qu’elle ne sera plus seule pour gérer ses emmerdes. C’est un peu vrai. Et un peu mensonger à la fois parce que Leigh a des pouvoirs bien limités. « Puis aussi pour écouter, si t’as des demandes ou je sais pas. Si t’as besoin de causer tout court quoi, c’est tellement la merde depuis un paquet d’années qu’on a de quoi cogiter. » Loin de lui proposer une psychanalyse, elle tente juste d’établir un début de lien de confiance, d’éparpiller un peu de bienveillance pour favoriser l’échange. Ne pas l’attaquer immédiatement avec les options à valider pour qu’elle puisse contribuer à leur mini société. Erin a sûrement des talents insoupçonnés qu’il ne lui reste plus qu’à révéler et ensuite, mettre à profit. De quoi valoriser la gamine, de quoi redorer le blason de la trentenaire. De quoi satisfaire tout le monde en somme.

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Erin Mortensen
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyDim 1 Juil - 15:28



+ Maintenant que les murs de son abri tenaient totalement debout, l’abritant à la fois du soleil vicieux du Texas, ainsi de la pluie battante qui s’abattait durant les orages, Erin pouvait enfin s’occuper tranquillement de l’aménagement intérieur, histoire de se sentir un peu plus chez-elle. Même si pour le moment son humble demeure comportait uniquement un matelas en mousse placé en hauteur sur une sorte de mini mezzanine conçue par Thomas, d’une table un peu bancale et d’une chaise rafistolée, l’ancienne crimson commençait déjà à faire un peu de décoration, comme avec ce mobile en bois accroché à l’entrée qu’elle avait fabriqué la veille. Un objet parfaitement inutile pour les non-superstitieux, qui lui rappelait néanmoins son ancien chez-elle qu’elle partageait avec ses parents. Une époque qui lui paraissait définitivement lointaine, qui en plus de lui manquer énormément, lui rappelait à chaque instant à quel point elle avait pu faire fausse route. Un chemin semé d’embûches qui l’avait finalement amener jusqu’au bourbier, qui contre toutes attentes, prenait désormais des airs de nouveau refuge dans ce monde sanguinaire. Si sa nouvelle amitié avec Whilelmina jouait pour beaucoup dans sa décision pour rester, Erin devait avouer qu’en dehors de cela, la vie en communauté apportait beaucoup d’avantages comme simplement le fait de pouvoir dormir sur ses deux oreilles par exemple -ce qu’elle n'avait pas fais depuis des lustres. Néanmoins, même si elle reprenait peu à peu goût aux humains, elle n’en restait pas moins encore très solitaire et reservée, possédant très peu d’amis ou même connaissances au sein de la carrière.

D’ailleurs, alors qu’elle était tranquillement en train de recoller des morceaux de miroirs pour essayer de s’offrir un éventuel nouveau meuble pour son abri, quelqu’un se déclara à sa porte. Surprise d’avoir de la compagnie cette heure-si, Erin se retourna rapidement pour faire face à l’invité surprise, avant de finalement faire face à Leigh dont la réputation précédait le nom. Même si elle ne la connaissait pas personnellement, la blonde savait très bien qui était cette femme et qu’elle rôle cette dernière pouvait bien occuper à la carrière. En tant que chef de sa zone, Leigh imposait une forme d’autorité immédiate que la jeune blonde s’assurait pour le moment de respecter, bien décidée à ne pas faire de vague. « Non ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Même si la femme ne dérangeait pas du tout, sa visite n’en restait pas moins inattendue et intrigante, attisant la curiosité de la blonde qui se pensait plus transparente que cela.

Tandis qu’elle s’avançait tranquillement dans l’abri, Leigh expliqua être simplement de passage, histoire de s’assurer qu’aucun de ses concitoyens n’étaient dans le besoin. Une intention bien valeureuse et noble que la plus jeune préféra tout de même prendre avec des pincettes de peur de trop vite déchanter. « Non ça va, ça se passe bien ? » Si jusqu’ici Erin trouvait la brune assez bienveillante et valeureuse, à l’image d’un chef idéal elle devait néanmoins avouer être assez étonnée de ne pas la voir reprendre sa route désormais. Après tout, si elle était réellement en train de faire un tour de zone, elle n’avait certainement pas le temps de papoter avec chacuns des membres de son groupe et encore moins de leur faire des cadeaux.

Bien que cela pourrait totalement s’apparenter à un cadeau de bienvenue, Erin commençait sérieusement à douter des intentions de la chef et craignait subitement ce que cette dernière pouvait bien lui vouloir. Quelque part, elle espérait surtout que cela ne soit pas en rapport avec son ancien groupe, comme une proposition d’espionnage ou autre. Une requête qu’elle refusera certes sans hésitation, mais qui pourrait bien lui causer du tort dans son nouvel environnement. « Merci ? Mais peut-être que d’autres en auraient plus besoin que moi ? » Refuser un tel cadeau lui évitait principalement de se sentir redevable, mais la faisait au passage passer pour quelqu’un de distant et ingrat, ce qui encore une fois n’allait pas à son avantage. Avoir l’air suspecte au yeux des représentant du groupe pourrait bien la mettre dans une situation périlleuse et si elle ne faisait pas un minimum attention elle pourrait facilement se retrouver bannie. « Enfin après, je vais pas cracher dessus je suppose. » Innocemment, elle adressa un vague sourire à la plus âgée tout déposa , espérant avoir le fin mot de l’histoire le plus rapidement possible.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyMar 3 Juil - 3:04

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Le doute s’insinue dans la rétine voisine, l'américaine le sent. Erin n’est pas née de la dernière pluie. La carrière en a bien conscience. Loin de vouloir s'essayer à quelques petits jeux de manipulation, Leigh préfère plutôt aborder le thème avec le plus de tact possible. L’objectif de cette visite, c’est bien de réussir à l’intégrer davantage à leur petite communauté. Que son voyage de passage se solde en refuge temporaire pour mieux devenir foyer stable à durée indéterminée. Elle a l’impression d’être un employeur qui convoite le cv d’une nana surqualifiée. Elle l’a même pas ce maudit papier, ignore tous des compétences de la nouvelle. Mais faut qu’elle recrute absolument pour une boite au bord de la faillite. Leigh se surprend à penser comme un de ces putains de PDG sur lesquels elle crachait allègrement à l’époque où elle avait des pancartes plein les doigts et des cris plein la gorge. L’ancienne activiste perçoit le nouveau contraste avec beaucoup d'ironie. Mais le monde ne se ressemble plus à ce qu’ils ont pu connaitre. Dans cette jungle où toutes les issues deviennent binaires, Leigh, elle se crée ses alternatives. Elle se fraie un chemin pour aligner des virgules là où le vide devrait se construire et engendrer un bug dans la matrice. Marche ou crève ? La brune, elle a le cul posé sur le bas-côté et elle survit quand même. Alors exploiter ou non les talents de la petite pour maintenir le bourbier à flot, ça n’a rien de si maléfique. Elle fait ça pour de bonnes raisons. Du moins, le croit-elle.

La danse s’opère déjà entre la suspicion et la confusion. Combien de temps a-t-elle passée sur les routes, l’habitante ? Sa méfiance représente à la fois un obstacle et un atout aux yeux de la chef de zone. Dans l’optique de continuer à rendre l’entretien le plus naturel possible et toujours moins guindé, elle pose ses fesses sur la première surface qui peut les accueillir. Un geste de la main qui balaie l’air, oblige la confuse à garder le paquet apporté. « Vois ça comme une offrande ou plutôt comme un cadeau pour ta pendaison crémaillère. Ça manque de musique pour célébrer tout ça mais je crois que tu kifferais pas de m’entendre beugler une chanson de Beyoncé. Enfin après si ça te donne envie de te trémousser, on peut pas savoir. » Haussement d’épaules, léger sourire avant qu’elle ne se penche vers l’avant, regard de côté pour aviser poliment son hôte. « Alors ça se passe vraiment bien pour toi ? Tu te plais dans le coin ? T’inquiète, tu peux être sincère. Si ça pue, ça pue. Je vais pas commencer à péter un câble, je reconnais qui a pas mal à améliorer. » Désormais, elle ressemble à ces jeunes gonzesses à l’autre bout du fil qui tentaient de faire des sondages bidons pour parvenir à vendre leurs aspirateurs aux ménagères de moins de cinquante ans derrière. Ça lui filait de l’urticaire, la pub, aussi.

Faut qu’elle vende sa soupe, la trentenaire, coûte que coûte et elle a pas le slogan accrocheur qu’on voyait dans les annonces à la télé. Qu’elle le veuille ou non, faudra bien la ramener avec ses objectifs avant qu’Erin la foute à la porte. Elle en a le droit après tout. D’autant plus que Leigh réalise très bien que son attitude est hautement louche. « C’est pas si mal que ça après. Enfin hormis la connerie énoncée, on se serre les coudes ici. C’est comme ça que je peux t’apporter ce genre de petites choses inédites. Qu’est-ce que tu penses de la vie en communauté, Erin, de façon générale, j’entends ? » Elle devient aussi subtile que son prof de SVT quand il allait lui flanquer une heure de retenue parce qu’elle refusait de se taper la leçon de fitness quand les mecs avaient droit à de l’initiation à la boxe. Sa stratégie consistait à lui balancer une série de questions qui ne pouvait mener qu’à une seule conclusion. Elle n’avait pas à se plaindre. Et bien entendu, elle n’était pas la patronne. « C’est pas glamour quand on le balance comme ça, ouais. Surtout si t’as l’habitude de bourlinguer en trainant ta bosse sans avoir de comptes à rendre. Je sais bien que c’est compliqué mais t’as pris du soin à la décorer ta bicoque, alors est-ce que je peux espérer que ça signifie que tu resteras plus d’une nuit par ici ? » Qu’elle se hasarde finalement, le regard bien droit et franc orienté vers l'interlocutrice.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyMer 4 Juil - 21:31



+ Même s’il était assez évident que cette visite cachait quelque chose, Erin décida de rester plus courtoise possible, attendant de voir où tout cela allait mener. Pas du genre à écouter les bruits de couloirs, la blonde ne partait pour le coup avec aucun préjugé sur cette femme et devait avouer pour le moment ne pas la trouver désagréable. Bien qu’elle soit théoriquement une sorte d’autorité supérieure, Leigh optait pour une attitude décontractée bien loin des conventions sociales pompeuses. Le genre à mettre à l’aise, sans pour autant faire trop dans le familier qui pour le coup serait un peu déplacé entre deux parfaites inconnues, encore plus quand tout ceci se déroulait dans l’antre de l’une d’entre elle. « Je suis une piètre danseuse. » Amusée par la proposition musicale de la plus âgée, Erin ne manqua pas de lui adresser un sourire, avant de s’appuyer contre la table pour lui faire officiellement face et ainsi s’ouvrir à la conversation. Après tout, même si la jeune femme cherchait manifestement quelque chose, cela ne voulait pas forcément sous-entendre du négatif. En effet, en rendant service à la chef de son secteur elle pourrait parfaitement y trouver son compte, à condition bien sûr que cela ne lui impose pas de se retrouver sous les projecteurs.

Toujours dans son rôle de leader parfait, Leigh s’assura encore une fois que tout allait bien pour elle, ce qui a défaut d’être suspect sonnait effectivement juste. Tout n’était pas parfait au bourbier, encore moins à la carrière, mais finalement elle s’en satisfaisait amplement. « Non ça va ? C’est assez calme comme zone. » Même si elle n’était pas du genre à dénigrer son ancien groupe, elle devait avouer qu’elle trouvait les représentants bien moins autoritaires et odieux que Abel, ce qui pour le coup donnait à la carrière un côté plus conviviale. D’ailleurs, comme le disait Leigh, ce qu’on notait en premier dans territoire et plus particulièrement dans la zone, c’était la solidarité qui existait dans la communauté sans pour autant en faire des caisses. Ici on ne parlait pas de famille ou de camaraderie, mais simplement de survivants vivant à leur échelle et décidant par eux-même de servir le groupe ou non. « Je n’étais plus habituée, mais finalement ça me manquait peut-être. » Même si elle préférait ne pas parler son passé chez les crimsons, Erin savait que cela serait assez suspect de prétendre avoir survécu toutes ses années seule loin des communautés ou groupes.

Si pendant toute sa convalescence Erin avait pensé repartir le plus rapidement possible dans la nature, elle s’était finalement surprise à apprécier cette nouvelle vie et rester, construisant même son propre abri. Même si elle ne pouvait pas assurer rester pour une longue durée, elle s’accordait un peu plus de temps pour prendre une décision, se doutant que quelque part plus elle restait plus il lui sera difficile de repartir. « Eh bien disons que pour le moment oui ? Enfin, du moins encore un certain temps sûr. » En plus des avantages de la vie en groupe, l’ancienne rideuse devait avouer repousser son départ par peur de devoir dire adieu à Whilelmina, cette fille avec qui elle avait rapidement lié une amitié sincère et qui par sa pureté lui redonnait un brin d’espoir.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyVen 6 Juil - 0:43

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Le sourire d’Erin détend un peu plus les traits de l’intruse. Entrer chez les gens, c’est se retrouver confronté à leur intimité. Cela peut embarrasser, déranger et rendre parfois même agressif. Leigh sait très bien chez qui se pointer et chez qui rester sagement à l’entrée. Cependant, la blonde, elle ne la connait pas. Terrain inconnu qu’elle tâtonne avec grande prudence sans pour autant délaisser son authenticité. Difficile d’évaluer réellement l’impact de cette attitude décontractée, donc elle se raccroche à tout ce que la communication non-verbale peut lui fournir. « Fais gaffe, ça me donne envie de vérifier. » Son rictus s’élargit alors qu’elle se met à siffloter un vieux tube de la chanteuse mentionnée pour mieux s’arrêter et reprendre un semblant de sérieux. La main coulisse contre le menton distraitement, le regard s’attarde sur quelques bricoles tandis qu’elle se met à élaborer des idées à lui suggérer. Difficile de jouer le rôle du recruteur et de pôle emploi en même temps. D’autant plus, que la jeune femme semble plutôt introvertie ou du moins sur la réserve et donc qu’il faudra l’amener à parler . Gagner un minimum de confiance pour parvenir à un résultat. Elle préfère encore les personnes comme ça, Leigh. Ce sont souvent les plus loyales une fois que la relation s’installe. Et Dieu seul sait qu’elle aura besoin de gens de cet acabit à ses côtés. Bien qu'elle aimerait laisser le Seigneur en dehors de tout ça. Il lui a assez cassé les pieds quand elle vivait chez ses vieux.

Une pointe d’amusement éclot dans la pupille. « Tout est dans le peut-être » Toujours relever ce genre de petits détails parce qu’ils n’en sont généralement pas au fond. Ce sont des lapsus, des petits riens qu’on minimise volontairement pour planquer quelque chose de plus grand. « C’est pas trop ta tasse de thé donc de te mélanger au reste ? Pas une critique hein. » Qu’elle réplique l’extravertie en se relevant finalement pour exécuter quelques pas, la rétine s’arrêtant sur quelques travaux inachevés. Elle se retourne pour appuyer son propos suivant. « Je suis contente de l’apprendre. Tu es la bienvenue ici et tu peux y rester aussi longtemps que tu le souhaites. » Quelques temps, c’est toujours mieux qu’un séjour éphémère. Elle peut se débrouiller avec ça au moins pour tenter de prolonger l’échéance.

Sans se départir de sa nonchalance, la trentenaire s’accole à une paroi et garde les doigts au fond des poches. « Je me disais, si ça te tente bien sûr, on peut te trouver un truc à faire dans le coin. Enfin, je te rassure, en accord avec ce qui te plairait potentiellement. On va pas te coller dans un truc de relation publique si c’est pas ton kiff. » De toute façon, un tel poste n’existe pas bien que ça l’arrangerait d’obtenir un médiateur en ce moment. Et même un molosse suffisamment dissuasif qui la suivrait afin de calmer les esprits échaudés comme Marks et William. Une sorte de videur en somme. La chef de zone voit donc ainsi le bourbier comme une boîte de nuit géante. Elle chasse l’idée, de toute façon inadéquate, et se recentre. « Mais je sais pas, qu’est-ce que tu faisais avant tout ce merdier ? T’avais des passions, des trucs que tu aimais faire ? Je sais pas, hein, n’importe quoi. Tout ce qui te vient à l’esprit. Tous les talents sont permis même celui de faire le pitre. On a tous besoin de se marrer par les temps qui courent. » Elle tente de passer le message, qu’elle est dans le non-jugement constamment. Autant que possible du moins, parfois ça se passe différemment au-dedans. Mais faut bien planter les bases d’une communication saine pour obtenir ce qui est nécessaire au bon fonctionnement du campement. A savoir les informations, les états d’âme et tout ce qui fait que chacun est un être à part qu’il faut traiter avec en tant que tel.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptySam 21 Juil - 0:04



+ Même si ses motivations et intention restaient totalement floues aux yeux de la blonde, Leigh arrivait tout de même à gagner un peu plus sa sympathie au fil des minutes. En effet, même si elle restait assez pudique et taciturne, Erin se montrait de plus en plus réceptive à ses brins d’humour, allant même jusqu’à lâcher un soufflement amusé en l’entendant siffloter ce tube légendaire. Avec cette attitude si peu conventionnelle et décontractée, la brune dénotait clairement de son ancien leader, lui rappelant ainsi encore une fois à quel point la carrière était différente du ranch. Cela dit, bien qu’elle ne se permettrait sûrement de critiquer son ancien groupe, elle devait avouer préférer les manières de la plus âgée à celle d’Abel, qu’elle avait trouvé plus d’une fois tyrannique, colérique et violent. Alors qu’elle avait toujours imaginer le ranch comme le meilleur endroit pour vivre, elle comprenait aujourd’hui qu’elle s’était peut-être trompée, comme quoi, il était peut-être vrai de penser que le roseau est toujours plus vert que dans le marais d’à côté. Cependant, même si pour le moment elle s’y sentait plus à son aise, Erin savait qu’elle ignorait encore beaucoup de chose sur cet endroit et qu’il fallait mieux se méfier des apparences, tout comme de cette visite qui restait des plus surprenantes.

Néanmoins, malgré ses doutes évidents, la blonde acceptait de faire durer l’échange, plongeant son regard dans celui de sa supérieur théorique qui semblait d’ailleurs bien informée à son sujet -plus particulièrement a propos de sa tendance à la solitude. Quelque part, elle trouvait cela assez logique de la part d’un chef de s'intéresser aux nouvelles recrues, mais s’étonnait un peu plus de savoir que certaines personnes avaient pu remonter ce genre d’informations à ses oreilles, alors qu’elle pensait encore passer inaperçue. « Je suppose que j’ai besoin de temps ? » Avant de devenir cette jeune fille si renfermée et peu sociable, Erin n’avait jamais rencontré de difficulté à entreprendre un dialogue avec quelqu’un d’autre ou encore moins à trouver sa place dans un groupe. Seulement, après des mois de solitude, elle avait non seulement perdu l’habitude des échanges sociaux, mais avait surtout oublier qui elle avait pu être avant -un sentiment à la fois terrible et étrange qu’elle ne savait pas vraiment comment gérer.

Heureusement pour elle, Leigh ne semblait pas du tout gênée par son caractère et continuait de se montrer sympathique et bienveillante, l’invitant même à restait le plus longtemps possible. Même si elle se doutait qu’il serait assez stupide pour un représentant de zone de dire le contraire, elle se montrait assez reconnaissante d’un tel accueil, elle qui ne méritait définitivement pas tant. « Merci ? » Bien qu’elle n’avait pas la moindre idée du temps qu’elle passerait encore dans ce lieu, Erin savait que cela serait sûrement encore sa maison pour quelques mois, alors autant se montrer un minimum reconnaissant auprès de l’hôte en chef qui à défaut d’être totalement honnête savait se montrer accueillante et disponible.

D’ailleurs, plus le temps passait, plus Leigh semblait décidée à vouloir lui rendre service et lui donner un petit coup de pouce pour s’intégrer, ce qui pour le coup étonnait sincèrement la blonde. Depuis son arrivée dans ce nouveau groupe, c’était la deuxième fois qu’un haut placé s'intéressait à sa vie et ce qu’elle pouvait bien devenir, ce qui quelque part ne faisait que le sentir plus coupable. A ses yeux, Erin en méritait pas le moins du monde autant d’attention et de sympathie, encore moins à côté de personnes comme Whilelmina qui brillaient par leur pureté d’âme. Cependant, même si ça la génée de se retrouver si sollicité, l’ancienne crimson se voyait mal couper court à la conversation. « Avant tout ça ? J’étais une enfant. » Volontairement, Erin restait dans quelque chose de très vague, préférant omettre certains détails de sa vie passé, du moins pour le moment. « Mais sinon je chasse pas trop mal et je sais me battre ? Sûrement comme beaucoup de monde ici. » Grâce à son bref passé de boxeuse, la blonde savait user de ses poings, ce qui dans un monde comme celui-ci pouvait s’avérer plus qu’utile -d’autant plus qu’avec sa petite taille, les gens ne s’y attendent pas spécialement.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptySam 21 Juil - 13:32

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Un léger sourire vient appuyer la confession, à demi-interrogation. Erin lui rappelle une vieille amie qui a sûrement terminé comme la plupart de la population américaine, au fond d’un trou à se décomposer. L’ancienne activiste a toujours apprécié les personnes bien plus introverties qu’elle, pour une raison ou pour une autre, elle les trouve bien plus facile à vivre. Sans doute parce qu’elle parle déjà assez pour deux et qu’être face à quelqu’un d’aussi bavard qu’elle, ça la fatigue parfois. A moins qu’il ne s’agisse que de pouvoir occuper tout l’espace comme elle le souhaite, garder le crachoir égoïstement. Toujours est-il que la trentenaire respecte autant que possible les silences de la carrière. Et qu’elle tente d’user d’empathie pour parvenir à respecter son espace vital. « Oui, c’est normal. Le temps de trouver ses repères. Pas facile de saluer son voisin en plein apocalypse en se demandant s’il va pas venir vous cramer les fesses à la nuit tombée. » Remarque qu’elle ponctue d’un haussement d’épaules avant de réaliser que la nouvelle arrivante risquerait de le prendre pour argent comptant. Elle n’est pas encore habituée à l’humour parfois limite de l’extravertie. « Je disais ça pour plaisanter, hein. Ça se passe pas comme ici. » Enfin si on omet la dispute entre Williams et Mark s’entend. L’un a tout de même brûlé la bicoque de l’autre sous prétexte que sa femme l’avait comme amant. Mais ceci est une autre histoire. Bien cocasse d’ailleurs.

Difficile pour Leigh d’évaluer l’âge de la blonde. Elle n’a jamais été douée dans cet exercice, de toute façon et les rares fois où elle s’y est essayé, ça aurait pu se terminer en drame. Les gens se vexent rapidement quand on renforce le poids du temps ou bien qu’on les juge à l’inverse bien plus jeune, sous-entendu bien plus immature qu’ils ne devraient l’être. Ils ont toujours quelque chose à redire sur ses pronostics. Par souci de diplomatie, la brune préfère autant ne pas faire de présomption et s’accorder à ce que son interlocutrice pourrait lui révéler. Dès lors, la réponse de son vis-à-vis la pousse à reprendre ses paroles qu’elle a tenté de faire équivoques. « Oui, enfin, on développe toujours quelques passions, même en étant jeune, dessin, chant,… Que sais-je ? Tout peut se révéler utile en temps voulu. » Qu’elle se répète stupidement sans doute. « Tout le monde ne sait pas se battre ou chasser, non. Ce sont des talents bien utiles par les temps qui courent ceci dit mais ça ne veut pas dire qu'ils font légion. » Un rictus entendu vient écarter les lippes de la chef de zone. Et pour cause, certains ont réussi à survivre en restant dans l’ombre des autres, en se planquant intelligemment. Il est possible de survivre sans pour autant se mettre à développer les quelques compétences que la nouvelle recrue a énoncé.

Le regard de Leigh se perd dans le vague tandis qu’elle se permet de lui faire une première proposition, tout en appréciant que très moyennement l’idée que la petite soit à nouveau livrée à elle-même à l’extérieur de la carrière. D’autant plus qu’elle semble toujours bien prête à déguerpir ailleurs. Cependant, elle a sûrement besoin de liberté et cela, la trentenaire peut tout à fait l’entendre et le comprendre. « Quelques groupes s’occupent du ravitaillement, d’aller sillonner à l’extérieur en quête de nouvelles trouvailles. Cela te tenterait de te joindre à ces expéditions ? » Porte ouverte, pas d’obligation. Elle refuse de jouer à la menace ou au chantage. Elle ne force la main de personne. Peut-être que ses méthodes dérangent certains. Mais elle s’en moque bien.« Sinon, on peut toujours trouver autre chose. Si tu as une idée en tête, je suis à ton écoute. » Posture toujours plus nonchalante tandis qu’elle médite sur d'autres alternatives.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyMer 25 Juil - 16:40



+ Malgré sa facilité à prendre la parole avec n’importe qui, Leigh semblait comprendre l’attitude plus renfermée et méfiante de la blonde, rythmant ainsi d’elle-même le dialogue, au plus grand plaisir de la blonde. Erin se contentait de répondre aux questions déjà formulées, dévoilant que ce qu’elle jugeait utile et sauvegardant ce qu’elle préférait encore garder pour elle. L’équilibre de la conversation se mettait doucement en place, alors qu’elles continuaient de tergiverser sur des banalités communautaires. « Non, c’est même plus calme que ce je pensais d’ailleurs. » Les rumeurs sur la carrière étaient plus que nombreuses, si bien que comme beaucoup, elle s’était imaginée un lieu totalement chaotique et anarchique, où aucune loi ne faisait effet. Après seulement quelques jours passés à la carrière, Erin avait rapidement compris son erreur, forcée de constater que malgré une liberté totale d’entrées et sorties, le camp restait soumis à une autorité bien ficelée, chargée de faire respecter la loi. Ce qui malgré quelques altercations dû à la foule qui commençait à s’amasser dans la zone, se faisait plutôt bien aux yeux de la blonde, habituée à des excès de violence pour faire régner l’ordre de la part de son ancien chef.  

Heureusement pour elle, Erin n’avait pas encore fait fasse à la rage d’un quelconque représentants de la carrière, ce qui lui allait d’ailleurs parfaitement. Les tensions qu’Abel avait l’habitude de créer pour continuer de mener sa suprématie ne lui manquait définitivement pas, d’autant plus maintenant qu’elle se retrouver à sympathiser avec une chef si décomplexée et peu vaniteuse. « Je faisais de la boxe petite, je sais pas très féminin, mais j’aimais bien. » Une passion qui aujourd’hui  lui servait grandement, bien qu’elle aurait sûrement préféré ne pas avoir à le faire. Néanmoins, même si se battre dans ce monde n’avait plus rien à voir avec de la boxe, Erin se plaisait à penser que cela la liait quelque part encore un peu à son feu père qui lui avait tout enseigné. D’ailleurs, lorsque Aaren avait reconnu en sa technique les traits de ce dernier, l’ancienne crimson n’avait pu s’empêcher de ressentir une certaine fierté, avant de se souvenir de l’amertume de sa mort. Vivre dans le même camp que ceux qui l’avait abattu sonnait un peu comme une ironie tragique, lui donnant presque des airs de Phèdre. Heureusement pour elle, ces hommes et femmes vivaient loin de son habitation, si bien qu’elle ne croisait que rarement leur route. Cela dit, malgré sa colère encore présente, Erin s’était promis de ne plus les attaquer par simple vengeance, rangeant ainsi un peu les armes pour peut-être un jour accepter et pardonner.

Un futur qui semblait pour le moment infiniment lointain et flou, pour celle qui ne savait toujours pas comment occuper son présent. La seule véritable activité qu’elle s’était trouvée au sein du groupe pour le moment, était ces quelques parties de chasse en solitaire afin de ramener un peu de viandes qu’elle partageait avec le voisinage. Une manière à elle de prouver son utilité pour ceux avec qui elle partageait l’espace, bien qu’elle se doutait que dans cet univers, cela ne signifiait pas forcément grand chose. L’ennui, c’est que la chasse n’aidait pas vraiment  se sociabiliser avec les autres membres de la carrière, l’écartant même un peu plus au fil des mois -d’autant plus qu’elle ne le faisait pas de manière officielle. Comme elle nageait dans la brume, Leigh proposa une éventuelle piste aux vues de ses aptitudes qui faisait effectivement sens. « Hum je sais pas trop, j’ai déjà fais ça auparavant… Mais pourquoi pas essayer ici ? Enfin je veux dire, je suppose que c’est différent ? » Au ranch, Erin avait d’abord été chasseuse avant d’entrer chez les raideurs et connaissait ainsi plutôt bien les différentes tâches que cela pouvait inclure. Seulement, être raideuse la renvoyait directement à l’époque où elle en profitait pour traquer les jackals et ainsi faire couler bien trop de sang pour une enfant de son âge. Néanmoins, accepter une telle idée pourrait éventuellement lui permettre de voir si elle avait réellement tourner la page ou pas, et si ces mois de solitudes avaient finalement sevis.

De toute manière, comme le faisait souligner la brune, Erin ne possédait pas vraiment de meilleure idée, si bien qu’elle acceptait sans trop de chichis cette main qu’on lui tendait. « Pas spécialement, j’aime juste pouvoir être de retour le soir… » S’occuper devenait une véritable nécessité pour la blonde, bien qu’elle préférerait ne pas avoir à trop s’éloigner de la carrière et surtout ne pas avoir à trop s’approcher des crimsons par exemple. Des critères assez futiles, qui ne servaient finalement qu’à repousser l’inévitable, car un jour, elle le savait elle finira par se faire rattraper par son passé et sera bien forcée d’y faire face.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyMer 8 Aoû - 23:52

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L’œil devient un peu plus curieux face à ce que la blonde renvoie. A quoi pensait-elle donc, la jeunette ? La brune se retient de le lui demander. Sans doute à un beau rassemblement de crétins finis que l’apocalypse aura rendu fous. Leigh ne trouve pas ça si déconnant d’anticiper des réactions tordues et démentes chez autrui. Après tout, l’épidémie, les atrocités vécues et les actes perpétrés pour continuer à respirer ont réussi à réellement provoquer des catastrophes sur la psyché humaine. Tout autant qu’à révéler le pire de certaines personnalités jusque-là plutôt dociles et bienveillantes. La survie en jeu, l’espèce humaine se rapproche du règne animal, la sournoiserie en plus. Comment parvenir à convaincre des errants, que les communautés ne ressemblent pas qu’à un paquet de tarés réunis en un seul lieu, avec pour seul objectif de se mettre sur la tête pour parvenir à dominer l'autre. Sans doute que la chef de zone grossit le trait mais après son passage chez les chacals, elle peut comprendre qu’on en vienne à craindre les attroupements de survivants. L’esprit s’égare quelques instants avant de revenir s’intéresser à l’introvertie. Un sourire légèrement plus crispé vient noter sa remarque qui est, néanmoins, très intéressante mais à laquelle la féministe ne peut s’empêcher de rebondir. « Qu’est-ce qui est féminin et qu’est-ce qu’il l’est pas de toute façon ? Qui définit les normes de base et pourquoi faudrait s’y plier ? Ce sont des croyances limitantes tout ce bazar. Être une nana, ça veut pas dire qu’on doit avoir le cul collé à la cuisine et l’obligation de se foutre en tutu. Putain, heureusement d’ailleurs, sinon, j’aurais dû changer de sexe. Du coup, je vois pas le souci. C’est grave cool comme passe-temps. » Et vachement pratique aussi, surtout pour sauver ses miches. S’endurcir physiquement, une activité saine et constructive surtout quand on vit dans un monde comme le leur.

La tête se penche, finit par acquiescer aux propos adverses. Donc, elle a l’habitude de ce genre de boulot. Bien, qu’elle s’entend penser. La carrière aurait aimé connaitre les raisons qui ont fait que la gamine n’ait plus eu à le faire et donc qui l'aurait poussée à se retrouver ici mais ce genre de questions semblent bien trop personnelles pour l’heure. L’extravertie marche toujours sur des œufs et veille à ne pas la brusquer, de peur que l’hôte ne se referme totalement, rejette la communication. « Pas d’expédition qui demande plusieurs journées de marche donc… Ça peut s’arranger mais on peut jamais garantir que tout se passe bien. En cas de pépin, on a parfois pas le choix que de devoir attendre l’aube ou je sais pas donc. T’es sûre de toi quand même ? Y aura toujours du danger à l’extérieur, on va pas se mentir. Je compte pas t’envoyer à la mort, c’est pas mon but mais je veux que tu réalises bien tous les enjeux. » Le regard se fait plus franc. Elle ne ment que si c’est nécessaire et si ça ne va pas se retourner contre elle éventuellement trop rapidement. La roublarde a appris à manier avec beaucoup de réflexion ses mots dans le but d’obtenir ce qu’elle souhaite. Or elle préfère garder Erin dans sa zone plutôt que de l’assigner à des missions qui l'en dégouterait. « Je doute pas cependant que tu défendes tes miches comme une pro, t’as l’air bien armée pour affronter ce qui peut se présenter, je me trompe ? » Derrière l’interrogation, la curiosité, de voir comment elle se juge, l’ancienne boxeuse. De pouvoir démêler un peu le faux du vrai et de comprendre certains aspects de sa personnalité. Elle se demande si elle est du genre à se voir avec indulgence ou plutôt avec cynisme. Ça aide d’en apprendre plus sur ses hommes, pour mieux appréhender les choses. Qu’il s’agisse ou non de conflit, de bien être au sein de la communauté. On dirait pas derrière ces conversations non solennelles, mais elle bosse quand même, Leigh. Au maintien d’une certaine harmonie essentiellement. Au maintien de sa position, principalement.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptyJeu 9 Aoû - 19:47



+ Visiblement aussi peu princesse qu’elle, Leigh s’empressait déjà de valider l’utilité de la pratique d’un tel sport dans ce nouveau monde. A l’inverse de nombreux gosses de son âge, la blonde partait avec avantage certain et à plus d’une fois, ses aptitudes lui avait sauvé la vie. « C’est effectivement plutôt utile. » Un petit sourire, avant de finalement se gratter légèrement la joue pour l’effacer, sûrement par peur de paraître stupide ou bizarre. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas aussi simplement conversé avec un autre individu que Whilelmina et pour dire vrai, elle se retrouvait fort au dépourvue dans cette situation périlleuse. Quelque part, sa froideur habituelle lui permettait de se créer une véritable carapace, rendant alors la jeune femme qu’elle était intouchable. Un masque qui depuis son arrivée à la carrière menaçait de se briser, un peu plus chaque jour, laissant ainsi entrevoir la personne qu’elle était -ou du moins, qu’elle avait été autrefois. Un nouveau tournant dans sa vie qui créait un certain conflit en elle et qui elle le savait, mettra bien du temps à s’opérer.


Du temps qu’elle comptait s’offrir en restant plus longtemps dans ce nouveau groupe, bien que cela l’angoisse un peu. Se refaire une place dans une communauté sous-entendait se lier avec les autres et ainsi avoir de nouveau peur d’être déçue ou de décevoir. Néanmoins, il était trop tard pour faire demi-tour et la seule chose qu’elle pouvait réellement faire aujourd’hui, était de mettre toutes les chances de son côté pour devenir un véritable rouage de ce mécanisme. Participer aux raids du groupe permattait indéniablement de rencontrer de nouvelles têtes, mais aussi de se rendre utile au groupe. Un compromis parfait sur le papier, qui laissait tout de même la blonde sur la réserve, elle qui avait durant des années occupées ce poste chez les crimsons. Même si tout aujourd’hui était différent, elle craignait un retour en arrière et ainsi de se perdre de nouveau. De plus, rejoindre le rang des raiders signifiait sortir dehors en groupe et donc s’exposer un peu plus aux riders et plus précisément au Rhodes, qui lui feront sans aucun doute se fête quand ils la retrouveront.

Cela dit, même si le dilemme s’avérait compliqué, Erin ne pouvait pas vraiment se permettre de refuser une telle proposition de la part de la plus âgée. En effet, au delà d’être quelqu’un de sympathique au premier abord, Leigh restait la chef de zone et donc sa supérieur. Un statut qu’elle ne voulait pas donner l’impression de sous-estimer, surtout maintenant que son abri tenait officiellement debout. De plus, décevoir une personne qui semblait croire un peu en elle restait à éviter, si bien qu’elle préféra accepter sans trop rechigner. « Je pense m’en sortir oui, puis essayer me permettra de voir comment ça fonctionne ici ? » Tenter l’aventure ne l’engageait à rien et si cela s’avérait trop compliqué pour elle, rien ne l’empêchait de tout simplement changer de rôle. Après tout, la carrière disposait d’un large panel de proposition en terme d’activité quotidienne et si elle faisait un peu l’effort de chercher, elle arrivera sans aucun doute à trouver quelque chose pour elle.

D’ailleurs, même si elle n’avait encore rien fait pour, Erin avait comme tout le monde déjà entendu parler des chasseurs de la carrière et savait qu’ils étaient assez nombreux. Un rôle qu’elle avait encore une fois déjà exercé dans son ancien groupe et qui pourrait bien lui correspondre aussi, et qu’elle pourrait pourquoi pas combiner à celui de raideuse. « Et sinon, je pensais contacter des chasseurs ? Il paraît qu’ils recrutent pas mal pour les histoires d’alliance ? »  Des rumeurs entendues sur la place du marché et qui ne valaient peut-être finalement pas grand chose, et que la plus âgée pourra peut-être confirmer un peu.
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MessageSujet: Re: We're the warriors that built this town [Erin]   We're the warriors that built this town [Erin] EmptySam 25 Aoû - 23:19

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Un sourire satisfait vient étirer les lippes de la chef de zone bien que les phrases formulées aient des intentions qui laissent place à de gros doutes. Leigh ne pense pas réussir à annihiler la totalité de cette réserve qu’Erin exprime. La brune espère que l’entente avec l’équipe de raids soit optimale. Suffirait qu’un petit rigolo vienne la contrarier ou l’emmerder pour que l’introvertie se replie davantage sur elle-même - du moins, l'anticipe-t-elle pour se prévenir du pire. Autant l’éviter. Il faudra qu’elle garde un œil sur cette histoire. Elle pourrait les avertir, une boutade à demi-sérieuse mais elle doute que ça plaise à la blonde qu’elle se mêle de son intégration. Rien de pire que la meuf qui se la joue maman poule protectrice, remettant ainsi en cause les aptitudes de défense de l’œuf couvé. Or, ce n’est pas l’intention de l’américaine. Et elle préférerait autant ne pas froisser l’égo de la petite. A la place, elle la conforte juste dans sa liberté de choix. Le meilleur argument que la trentenaire peut lui servir. On la juge trop laxiste. Elle se juge effroyablement empathique et stratégique. Chacun son point de vue après tout. Le sien, c’est l’optimisme. « Si ça ne te convient pas, tu pourras toujours changer d’avis. C’est pas le bagne ici, t’inquiète. » Elle se frotte la joue distraitement et songe à tout ce qu’elle doit encore accomplir aujourd’hui. Toutes les mains qu’elle se doit encore de serrer. Parfois, gérer le bourbier prend des allures de campagne politique. Tout ce qu’elle aime en somme. Mais bon après, peut-elle se plaindre ? Confort, sécurité, respect (parfois relatif), elle n’a que les avantages sans les inconvénients. Pour le moment.

La question de la gamine la tire de ses pensées et la fait froncer les sourcils. « Jamais entendu parler de cette histoire mais bon, c’est pas pour ça que c’est pas une bonne idée, j’imagine. » Finalement, le terme laxiste trouve peut-être son sens. Un manque d’information peut être fatal, Leigh en a conscience. Sa fainéantise a sans doute eu raison de ce renseignement. Raison de plus pour aller laisser trainer ses oreilles dès maintenant. « Ecoute, moi tant que tu te plais par ici… T’es libre de faire ce que tu préfères. » Rictus sincère avant qu’elle n’exécute quelques pas de côté. « Je te laisse le temps d’y réfléchir et puis, si tu changes d’avis, si tu veux faire le point. Ou que tu as besoin de quoique ce soit, tu sais où me trouver. » Petit regard circulaire avant de s’approcher de l’entrée. « Je vais pas te déranger plus longtemps. Merci de m’avoir reçue. » Petit signe de tête poli et puis, elle s’échappe de la bicoque. L’esprit encombré par quelques hésitations sur ce qu’il lui faut retenir de cette conversation. La carrière espère avoir réussi à convaincre Erin de rester. Et de ne pas avoir saboté ce qui s’était déjà amorcé. Difficile de prédire ce que la gamine en fera de tout ça mais qui ne tente rien, n’obtient, pour sûr, aucun résultat. Reste à savoir si ça suffira pour qu’elle réussisse à faire son nid, pour qu'elle continue à subsister au sein de sa zone. L’un dans l’autre, ils ont peut-être gagné un raideur de talent. Et dans tous les cas, quelques bras supplémentaires ne seront pas superflus. Le temps lui donnera raison. Ou pas.

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