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 on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte

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Adam Redfield
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MessageSujet: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 13 Aoû - 20:33



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte »


(septembre 2011)

« Putain ! » Le juron était sorti du fond du cœur, du fond de l’âme, tandis que la vieille bécane ramassée une semaine plus tôt achevait de pisser son huile sur le bas côté de la route, sa carrosserie rayée et sale agrémentée de quelques beaux trous tout neuf. « Merde ! » Et encore un, alors qu’il étouffait l’envie de balancer un coup de pied au cadavre encore chaud arrêté sur le bas côté, et dont le moteur vivait ses dernières minutes d’agonie. Elle l’aurait tout de même accompagné sur plusieurs kilomètres malgré les bastos logées dans ses organes vitaux, brave tandis qu’il forçait sur l’accélérateur jusqu’à ce que la surchauffe et qu’une épaisse fumée se dégageant de la carcasse mécanique le force à s’arrêter. Au moins ses poursuivants étaient-ils loin, semés depuis belle lurette par le bolide qu’il regrettait déjà, et lui se trouvait tiré d’affaire… mais pour combien de temps encore ?
Dans une grimace de douleur, Adam souleva le pan de son blouson pour constater la jolie fleur sanguinolente qui étalait ses pétales sur son t-shirt ; la blessure, fraîche, lui faisait si mal qu’elle l’avait plongé dans un état second et collait à chacun de ses mouvements, omniprésente, oppressant ses pensées et ses gestes tandis qu’il courait tant bien que mal sous l’averse battante pour aller se mettre à l’abri dans la maison la plus proche et espérer que personne ne le cueille là-bas, humain comme rôdeur.

Au moins ne plus se recevoir des trombes d’eau sur le coin de la gueule lui fit du bien (relatif, vu la douleur sourde qui lui perçait le flanc) : il se débarrassa de son casque, de sa veste complètement imbibée d’eau et entreprit de faire les placards avec une certaine fébrilité due à la vulnérabilité qu’il se savait être en train d‘offrir à n’importe qui guetterait. Pas vraiment en état, de toute façon, de se défendre contre un éventuel agresseur, le fait d’avoir dû forcer la porte pour se faufiler à l’intérieur lui avait suffit pour présumer que l’habitation serait vide. Alors, dans l’immédiat, se soigner restait le plus important : une bouteille d’alcool à désinfecter et quelques vieux habits abandonnés dans une armoire feraient bien l’affaire le temps d’y voir plus loin.
Adam ramena ses trouvailles dans la pièce principale, hors de question de ne pas garder à l’œil la seule sortie (et entrée) potentielle, laissant ses armes à portée de main immédiate sur la table à côté de lui. Son haut imbibé de sang rejoignit assez rapidement le sol alors qu’il entreprenait finalement d’examiner le cadeau dont ses agresseurs l’avaient gratifié. La balle lui avait perforé le flanc de part en part, fait dont il s’estimait heureux vu qu’il n’aurait certainement pas été capable de se l’extraire de là à lui tout seul. Ça ne lui empêcha pas pour autant de laisser filer une bordée de jurons d’entre ses lèvres crispées tandis qu’il désinfectait la plaie.
Sauf que quelques bruits, à l’extérieur, eurent vite fait de lui mettre la puce à l’oreille : difficile de manquer le crissement de pas sur des gravillons, même avec le déluge qui tombait au dehors. Forcément, la moto dénonçait sa présence mais Adam n’avait eu ni la force, ni la bonne idée de la planquer. Alors quoi, hostile ou pacifique ? Pas un infecté vu le rythme en tout cas, de cela au moins il était sûr. Mais si l’individu (à espérer qu’ils ne soient pas plusieurs à rôder) s’était trouvé dans les parages lorsque qu’il était arrivé ici, alors sûrement que le bruit de la moto l’aurait affiché aussi clairement qu’une fusée lumineuse. Appuyant d’une main un morceau de tissu contre sa blessure en guise de compresse, Adam attrapa de l’autre son pistolet, le sang frais dont sa main en était couverte rendant la crosse de l’arme glissante entre ses doigts tremblant. Mais qu’importe, à cette distance, il lui serait difficile de rater quoi que ce soit qui passerait par l’encadrement de la porte.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 20 Aoû - 16:30

Adam Jamie
On s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte


De sortie avec Arnold pour aller faire quelques emplettes, du moins, c’est de cette façon qu’ils appelaient le pillage, ils s’étaient vu traverser les zones résidentielles, s’arrêtant à chaque maison non recensée sur leur carte. Les ressources du ranch suffisaient pour nourrir la population mais les armes venaient à manquer. Non seulement, de nouvelles personnes arrivaient de temps à autre mais surtout les munitions n’étaient pas éternelles. En temps normal, ce boulot, ne déplaisait pas à Jamie, c’était bien mieux que son quotidien de mécanicien – un quotidien bien plat. De plus, il aimait plutôt bien Arnold, avec ses gros bras et sa tête d’alcoolique sans parler qu’il était de bonne compagnie. Toujours à lui raconter des anecdotes sur la guerre en Irak. Le quotidien parsemait de rôdeurs semblait plus agréables à côté des horreurs qui lui mentionnait. Ce qui était moins bien c’était la pluie qui avait décidé de faire son apparition aujourd’hui. Même avec la voiture dont ils avaient la garde aujourd’hui, certaines routes allaient vite s’avéré difficilement praticables.  Et de fait, c’est ce qu’il se passa quand ils s’embourbèrent à 2km des maisons les plus proches. Les jurons que poussèrent Arnold ne fit que faire soupirer Jamie, complètement impuissant devant le destin formé de boue. Après un quart d’heure à essayer de pousser la voiture, se couvrant de boue, ils alternèrent. Les gros bras d’Arnold n’y pouvaient rien de plus. "Y a des maisons pas loin, peut-être il y a moyen de trouver une autre caisse ?" L’idée fut accueillie avec scepticisme mais ils n’avaient pas trop le choix, le pick-up était déjà chargé de pas mal de matériel, armes, bouffe et autres matériaux de réparation. Se résignant à l’idée de Jamie, Arnold garda le véhicule, le temps que le blond se mette en quête de la solution sur roues. Ils ne pouvaient pas rentrer les mains vides et encore moins en ayant perdu une voiture, Rhodes ne serait pas content. Pas content du tout.
Le sac sur le dos, la détermination dans les pas et trempé autant de boue que d’eau, Jamie arriva devant la première bâtisse, une moto trônait à l’entrée, déversant encore son huile. Le « encore » fit tiquer le blond. Quelqu’un de vivant était dans le coin. Les pilleurs étaient nombreux, peut-être plus que les rôdeurs dans certaines zones. Vu le peu de maisons qu’il y avait, il devait tous les faire alors autant commencer par le plus chiant. Armé de son revolver, Jamie entra dans la maison par la porte arrière. Seule la porte moustiquaire dut être forcée, rien qui ne pouvait être réglé en un coup de couteau. Le bruit de ses bottes pleine de flotte ne laissait pas place à une quelconque furtivité. Tant pis. De toute façon, une moto ne présageait qu’un ou deux individus grand maximum. Passant l’encadrement de la cuisine, il tomba sur un autre homme. Tout aussi surpris l’un que l’autre, ils se dévisagèrent, se tenant chacun en ligne de mire. Sympa la rencontre. "Désolé de déranger." Dit Jamie avec un sourire alors qu’il regardait le sang dont était barbouillé le bras de son interlocuteur. Manifestement, ce n’était pas un pilleur, ni une menace potentielle même si un animal blessé pouvait être plus dangereux qu’en pleine santé."Je suis juste là pour trouver un véhicule, rien d’autre, t’en fais pas." S’il avait bien appris une chose au cours des derniers temps c’était qu’annoncer son pacifisme au préalable était souvent une meilleure solution pour ressortir indemne. "D’autres personnes ici ?" Son ton se fit plus bas alors qu’il jetait de rapide coup d’œil aux alentours sans pour autant trop éloigner son regard de sa cible. "Autant que je demande, histoire de pas être deux cons à essayer de boucher des trous avec des kleenex." Il avait clairement l’air mal en point, le manque d’assurance dans la prise de son arme confirmait qu’il ne devait pas être au meilleur de sa forme. Néanmoins et pour le moment, le Riders se passa de demander plus d’informations.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMar 22 Aoû - 18:31



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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Adam avait été en droit d’espérer, pour une poignée de secondes, que l’individu ne serait pas armé, ou alors qu’il ne braquerait pas sur lui une pétoire du même genre que la sienne car alors il aurait pu être sûr de faire le poids, voire même d’avoir l’avantage sur l’autre personne. Pas qu’il soit de nature hostile, loin de là même, seulement se faire surprendre dans une telle position de faiblesse n’arrangeait guère ses affaires. S’il ne cracherait certainement pas sur un peu d’aider pour panser cette sale plaie qui lui déchirait la chair, il était tout de même raisonnablement réticent face à quelqu’un qu’il ne connaissait pas et donc à qui il ne pouvait décemment faire confiance. Et, non, il ne tenait pas spécialement à clamser aujourd’hui s’il avait un moyen de l’éviter.
« Trouver un véhicule dans une maison ? » il releva d’abord, pas le moins du monde apaisé par ce genre de propos. Fallait-il que l’autre soit con pour sortir ce genre d’excuse. « T’auras rien d’autre que ma bécane. Prends-là si ça te chante, elle roulera pas un mètre de plus de toute façon. » Pas sans réparer les dommages conséquents causés par les munitions dans les entrailles de l’engin en tout cas. Et qui avait encore le temps de s’occuper de ça en plein milieu de ce bordel ? Certainement pas Adam en tout cas, qui en plus d’être blessé n’était pas mécanicien. A ce stade, tout ce qu’il restait d’intéressant sur le bolide était l’essence qu’on pouvait encore extraire hors du réservoir. Et encore, fallait se la cogner avec soit jusqu’à trouver un acquéreur intéressant, et quelques litres avaient vite fait de vous alourdir considérablement un bagage. « Pose ton arme, alors. Si tu veux pas être le deuxième con. » Si l’attitude pacifique de l’inconnu et son mauvais humour contribuaient à ne pas stresser davantage le blessé, il n’empêche que celui-ci n’en perdait pas le nord pour autant, et que la gueule noire de son arme ne démordait pas de sa cible malgré le peu d’assurance qu’il fallait incomber à sa faiblesse croissante. Néanmoins, Adam n’hésiterait pas à tirer s’il l’estimait justifié. Or tout le monde savait pertinemment que la menace d’une arme pointée sur vous pouvait vous amener à commettre une erreur, un faux-pas dû à une mauvaise interprétation d’un geste. L’inconnu obtempéra finalement, probablement peu désireux de laisser la situation s’envenimer ici, et ce fut seulement à ce moment que le vagabond reprit la parole, baissant à son tour son arme après quelques secondes. « Je suis seul. » Préférant la franchise au bluff, Adam desserra sa prise de la crosse alors qu’un spasme de douleur lui déformait brièvement le visage et que ses doigts se crispaient sur le bois de la table plutôt que sur le pistolet, lequel retomba sur le plan avec un petit bruit sourd. Du fait de sa longue fuite, il avait perdu trop de sang, mis trop de temps à s’occuper de sa blessure. Sa vision était rendue trouble par les vertiges qui le menaçait s’il avait le malheur de bouger un peu trop vivement et la sueur perlait de son front malgré la pluie qui labourait le sol, dénonçant sa fièvre. La seule raison justifiant ses yeux encore grands ouverts et sa station debout était ce foutu instinct de survie qui s’accrochait à lui et refusait férocement de le laisser s’abandonner à la douleur. « Ecoute... tu ferais mieux d’y aller. Tu trouveras rien d’intéressant ici. » Hormis quelques médicaments, peut-être, mais Adam n’avait pas la moindre intention de les laisser filer hors de sa vue. En attendant, quelques relents d’une fierté mal placée l’empêchait de lui demander son aide, et la méfiance qui ne lui décollait pas des basques poussait déjà sa main à tâtonner à l’aveuglette sur la table, les doigts cherchant à s’enrouler à nouveau autour de l’arme rassurante malgré la douleur qui perçait à travers sa voix hachée.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMar 22 Aoû - 19:23

Adam Jamie
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Certes, techniquement trouver un véhicule dans une maison allait s’avérer très compliqué mais bon les garages c’était fait pourquoi ? Décontenancé par sa réplique, il se contenta de masquer la grimace qui apparaissait à ses lèvres. A peine rencontré et déjà qu’il lui plaisait… pas ce mec. La proposition sur la moto à l’entrée fut plus intéressante que l’autre le pensait. Bon c’était plus un gruyère qu’une moto à proprement parlé mais rien qui ne pourrait si on y mettait du temps et du matériel. Mais il restait toujours le problème du véhicule pour transporter le reste ET la moto. Jamie se contenta juste d’hausser les épaules, s’il avait voulu la prendre, il ne se serait pas arrêté pour faire une visite dans la maison. Une réflexion à avoir plus tard, pour le moment, la conversation accessoirisée d’armes à feu était sa principale préoccupation. "T’aboies beaucoup, tu sais ?" Jamie se décida à prendre le pari et à baisser son arme, tout en restant aux aguets. Il aurait bien fait un concours de qui tenait l’arme le plus longtemps – plutôt sûr de gagner mais il n’avait pas de temps à perdre. Arnold attendait seul avec le matos. "Pour crever, c’est toujours plus sympa d’être seul, t’as raison !" Le comportement de l’homme l’avait irrité et il avait perdu tout sourire pour le moment, se contentant de son air neutre. Le blond rangea le pistolet à sa ceinture et fit quelques pas dans la pièce pour l’inspecter rapidement. Manifestement, il disait la vérité, en tout cas vu ce qu’il voyait et n’entendait pas. Son regard se fixa sur l’escalier qui montait à l’étage mais il préféra rester dans cette pièce pour le moment. Faire connaissance avec son nouveau copain. "C’est généralement quand on dit ça, qu’il y a quelque chose d’intéressant." De l’amusement passa dans son regard avant qu’il ne se rapproche un peu plus de son interlocuteur. Son regard se porta d’abord à l’arme posée sur la table, proche de la main de l’autre puis sur les traces de sang qui décorait ses pansements de fortune. "Laisse-moi jeter un œil, je suis une bonne couturière à ce qu’il paraît." Sans lui demander son avis, Jamie franchit le dernier espace qu’il les séparait, confiant de sa feinte. Néanmoins, il posa son poing sur la main de l’homme, attrapant l’arme de sa main libre. Enlevant le chargeur et se débarrassant de la balle dans la culasse, il reposa le pistolet sur la table. Il jeta un œil aux munitions restants puis le chargeur rejoignit son compagnon métallique."Si tu me prends pour un con, t’as bien raison mais pas le genre de con qui se ferait buter bêtement par un pauvre gars qui perd son sang et sa tête." Et puis quoi encore ? Jamie avait beau être sympa, l’apocalypse avait aiguisé son sens de la survie et amenuisé ses principes. "Alors on recommence. Tu viens d’où comme ça ?" Il avait entendu parler d’un groupe de pilleurs plutôt tenaces dans le coin et dans le genre à ne pas faire de cadeau aux personnes qui les croisaient mais rien ne pouvait dire que l’étranger était l’un d’eux ou une réelle victime. "S’il n’y a rien d’intéressant dans le coin, ton histoire le sera peut-être." Jamie montra le torse de l’homme d’un signe du menton, voyant qu’il ne comprenait pas ce qu’il attendait de lui, il poussa un soupir. La main sur l’épaule de l’homme, il releva le poussa un peu en arrière pour qu’il se redresse et constate par lui-même l’étendu de la blessure, le manipulant comme s’il s’agissait simplement d’un mannequin. Adam était assez faible (ou assez intelligent) pour ne pas répliquer par la violence. Tournant de demi, il aperçut qu’il y avait une plaie de sortie."T’as de la chance." Plus ou moins. S’écartant de l’homme, il regarda à nouveau l’intérieur de la maison. C’était le bordel, ça ne pouvait pas être l’autre qui avait foutu le bordel en si peu de temps. Peu importe, ce qui comptait, c’est qu’il n’avait pas le temps de fouiller pour trouver un fil convenable et un hameçon ou une aiguille. Il adopta donc l’alternative et commença à rassembler du combustible après avoir fourré le chargeur de l’inconnu dans sa poche. Con mais pas trop."J’espère que t’aimes les grillades !" Dit-il avec en arquant les sourcils tel un lapin vicieux alors qu’il accompagnait cette expression d’un sourire entre l’amusement et une espèce de sadisme exagéré. "Mon deal, c’est que tu me racontes ce qui s’est passé et en retour, si ça me plaît, je te file un coup de main. Après tout, vu ta gueule, t’as strictement rien à perdre." Enfin peut être conscience, s’il tardait trop.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMer 23 Aoû - 23:08



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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En moins de temps qu’il ne lui en fallut pour réagir, Adam se vit proprement désarmé sans avoir eu ne serait-ce que l’occasion de tenter quoi que ce soit. Inutile, dès lors, de chercher à riposter avec ses poings : de toute façon, il n’était pas stupide et se savait bien trop faible pour valoir quoi que ce soit au corps à corps face à quelqu’un qui, en plus d’être bien plus frais que lui, était de toute évidence en pleine santé. Pas le genre de charognard sous alimenté qu’on croisait parfois le long des routes ou au détour d’une maison pillée jusqu’à l’os. « Barstow » il répondit sans s’embarrasser de détours. « Une quarantaine de kilomètres d’ici. Petit village désert. » Rien de folichon en somme. Sauf quand il choisissait le mauvais jour pour y atterrir et qu’une jolie petite bande y avait déjà établi ses quartiers. Parfois, on avait beau ne pas vouloir paraître hostile et faire preuve de bonne volonté en se tirant le plus vite possible, ça ne suffisait pas à tout le monde. Ici en l’occurrence, Adam avait bien eu l’occasion de regretter l’enchaînement de choix qui l’avaient amené à se trouver dans ce bled en ce jour précis.
« Sans blague » qu’il grimaça, se laissant manipuler sans opposer la moindre résistance. L’autre avait pénétré sa pseudo défense beaucoup trop aisément pour qu’il estime utile de lui résister. Si son corps restait tendu comme la corde d’un arc, c’était principalement dû à la douleur qui ne decolérait pas et qui lui brûlait le flanc comme un brasier vorace. Pour sûr, les mains qui s’étaient octroyée le droit d’examiner les dégâts ne contribuaient pas non plus à le mettre à l’aise. Adam n’avait jamais été une personne particulièrement tactile et vivait cet examen forcé comme une violation de son espace personnel. Mais au delà-de ça, c’était la frustration de ne rien pouvoir y faire qui était la plus humiliante, parce qu’il s’était su à la merci du nouvel arrivant dès lors que celui-ci lui avait ôté le seul moyen de défense qui ne faillissait pas des suites de sa blessure. « Tu vas être déçu si tu t’attends à je sais pas quel récit épique. J’ai juste pris une balle, mec. » Quatre ou cinq, si on comptait celles qu’avait encaissé la bécane. Mais tout de même, ça n’était pas exceptionnel, plus depuis qu’il n’y avait plus vraiment d’ordre mondial à proprement parler. Tout avait tellement dégénéré que ça ne paraissait même plus aberrant de se tirer dessus pour deux bouteilles d’eau potable. « Ça arrive à tout le monde. Suffit juste de regarder un peu trop mal quelqu’un de nos jours, pour se transformer en cible mouvante. » Il jeta un regard suspicieux au tas de combustible, redoutant d’avance les fameuses “grillades” dont l’autre avait causé. Après tout, ce n’était pas parce qu’Adam était encore vivant qu’il était un héros à la résistance à toute épreuve. Et rien que l’idée de se faire soigner avec un bon vieux tisonnier chauffé à blanc comme au “bon vieux temps” suffisait à lui donner des sueurs froides. Ou l’aurait fait, si la fièvre n’occupait pas déjà toute sa capacité de sudation. « Toi en revanche… qu’est-ce que tu fiches ici, à choisir de m’aider - peut-être - alors que t’as pas de compte à me rendre ? C’est ta BA du jour ? Ou t’espères avoir quelque chose en retour ? » A choisir, il aurait voté pour la seconde option sans la moindre hésitation. C’était comme ça que l”on fonctionnait maintenant, non ? Une faveur contre une autre faveur, ou quelques vivres. L’inconnu n’avait pas spécialement l’air d’être en manque de quoi que ce soit, mais il ne pouvait pas en être certain rien qu’à l’observer à travers ce voile de plus en plus flou qui lui gênait salement la vision.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyJeu 24 Aoû - 18:38

Adam Jamie
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Et beh… Ca faisait une petite trotte pour venir crever dans ce trou à rats. A part de nom, il n’avait jamais mis les pieds dans ce village et se demandait bien ce qu’il pouvait encore y avoir. Une note mentale pour plus tard : aller jeter un coup d’œil avec Arnold. C’est souvent dans les endroits les plus paumés qu’on trouvait le plus de choses et le moins de rôdeurs. Le sarcasme de l’individu lui chatouillait un peu les nerfs mais il passait outre. D’autres personnes devaient ressentir la même chose à son égard lorsqu’il faisait preuve de l’espèce d’humour qu’il avait – notamment Rhodes. Ecoutant d’une oreille son récit, il leva un sourcil devant la banalité de ses paroles, loin d’être totalement convaincu. Certes, les gens étaient significativement plus agressifs que par le passé mais surtout en cas de légitime défense, on ne vidait pas son chargeur un individu parce qu’on aimait pas sa gueule, si ? Côtoyant bien trop les individus autres que les riders, il ne pouvait en être sûr. "C’est vrai que de premier abord, t’es pas le gars le plus sympathique que j’ai rencontré." Il haussa les épaules sur ce commentaire avant de ramasser les détritus combustibles qu’il avait pu rassembler et les mettre dans l’évier. Rester plus qu’à allumer et attendre que ça brûle bien pour opérer. "Qu’est-ce que je pourrais bien attendre de toi ? Tu m’as déjà filé ta moto." Dit-il en rigolant. Oui, il comptait bien embarquer la bécane dès que ça serait possible. Néanmoins, l’autre n’avait pas totalement tort, il perdait du temps à soigner un inconnu alors qu’on l’attendait et qu’il avait une mission à remplir. "Disons que je suis du genre à croire au karma, je me dis que tu me rendras la pareille un jour. D’ailleurs, je m’appelle Jamie, que tu saches à qui tu dois ce coup de chance." Peut-être pas réellement à croire au karma mais s’il avait bien appris un truc c’est qu’il était toujours plus simple de recevoir quand on avait donné avant. Son interlocuteur avait l’air d’un type solide – en temps normal, et finalement assez débrouillard pour avoir réussi à se traîner jusqu’ici. Toutefois, son histoire restait encore à démêler. Jamie utilisa son Zippo et une feuille de papier pour démarrer le feu improvisé. "T’es sympa, tu restes conscient, je ne compte pas parler dans le vent, le troué !" Quitte à lui foutre des baffes pour l’aider si nécessaire. Le blond sortit son couteau et jeta un œil amusé à l’autre homme. Ça allait faire mal mais c’était ça ou continuait à se vider de son sang et crever lamentablement sur le carrelage dégueulasse de cette maison."Pour revenir aux choses sérieuses, je me dis qu’un gars comme toi ça peut servir. Enfin… quand il est capable de tenir sur ses deux jambes. Puis honnêtement, on est pas tous des connards à tirer juste pour un regard noir. Histoire que j’ai un peu de mal à gober d’ailleurs… Mais soit !" Jamie posa son couteau sur le rebord de l’évier, attendant que l’acier chauffe correctement, il se retourna vers son interlocuteur. Il utilisa ses mains pour se hisser et s’asseoir sur le plan de travail tel un gamin qui attendait un cookie. "En attendant, t’as peut-être une meilleure histoire à me raconter ? Genre ce qu’il s’est passé dans ta vie depuis le début de ce gros merdier plein de zombies. Quelqu’un attend ton retour à Barstow ?" Sa question n’était pas anodine, il voulait savoir à qui il avait affaire ainsi que l’utilisation qu’il pourrait en avoir. De plus, il fallait bien trouver un moyen de le garder conscient.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 27 Aoû - 22:03



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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« T’admettras quand même que c’est pas les meilleures circonstances pour être sympathique » qu’il avait simplement glissé sans sembler s’offusquer de la critique. Après tout, Adam n’avait pas survécu jusqu’à présent parce qu’il était sympa. Et s’il est vrai qu’il était d’ordinaire un peu plus charmant qu’à ce moment précis, force était d’admettre que ce n’était pas non plus le meilleur moment pour se fendre d’un sourire et d’une tasse de thé. « Adam » rétorqua le vagabond, se pliant aux rituelles présentations sans rien ajouter sur le reste. Bien sûr qu’il lui en devrait une belle si l’autre l’aidait à se tirer de ce mauvais pas. Et il n’était pas du genre à nier ce genre de fait, Adam, plutôt du genre à rendre la pareille qu’accepter prendre ce qu’on lui offrait sans jamais rien donner en retour.
Un soupir lui fila d’entre les lèvres alors que son “histoire” se voyait aussi sec remise en question. Pas bien étonnant en soit, vu que l’explication qu’il avait daigné donné ne tenait pas bien la route. Il aurait espéré, néanmoins, que l’autre s’en satisfasse et qu’il s’en tienne là. Adam, après tout, n’était pas du genre bavard à vouloir raconter sa vie ou ses péripéties aux quatre vents. « T’es du genre curieux, heh ? » Et pour la première fois, un maigre sourire étira momentanément ses lèvres devant l’opiniâtreté de ce foutu Jamie. « Mais j’crois pas que mon histoire change beaucoup de tous les autres que t’as bien pu rencontrer avant moi. J’étais avec une bande de gars tout aussi paumés que moi et on a fait c’qu’on a pu pour survivre. Puis on a été dispersés par d’autres gars plus malins. » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Adam ne disposait pas d’un talent d’orateur très marqué, plutôt de nature à faire dans le clair et concis. « J’espérais justement pouvoir retrouver quelqu’un à Barstow. Disons que j’avais de bonnes raisons de croire qu’il serait là-bas. » Son attention s’égara vers la lame qui chauffait lentement, mais sûrement. Difficile de réprimer l’appréhension qui l’habitait à l’idée qu’on lui colle ça contre sa chair mise à vif : pas spécialement doté d’un comportement héroïque ni d’une résistance à toute épreuve, il n’avait encore jamais eu à endurer ce genre de “médecine” et c’était donc tout naturellement qu’il redoutait la douleur à venir. Déjà qu’il en chiait salement à l’heure actuelle, alors à la simple idée que cela puisse être encore pire, même si c’était pour son bien… « Enfin comme tu peux t’en douter ça a pas marché comme j’avais prévu. Et t’as gagné une bécane trouée dans l’histoire. Chanceux, va. » Le sarcasme n’était qu’à moitié sincère, le reste résultant essentiellement d’un humour un peu fatigué et anxieux quant à la suite des évènements. Il lui était de plus en plus difficile de maintenir sa vigilance à un niveau acceptable alors qu’il sentait sa conscience faiblir, aussi désireuse de l’abandonner là que le sang qui continuait d’imbiber le morceau de tissu appliqué contre la plaie et maintenu en place à l’aide des seules forces qu’il lui restait.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyLun 28 Aoû - 19:28

Adam Jamie
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Mouais… c’était pas faux. Ce n’est généralement pas avec une balle dans le ventre qu’on s’amusait à taper un brunch et faire des blagues. Le bon côté, c’est que maintenant, il pouvait mettre un nom sur la personne avec qui, il n’irait jamais bruncher. Enfin… tout dépendait de la bonne volonté de la plaie à se refermer. "J’ai bien le droit de savoir un peu à qui je vais sauver la vie." Jamie lâcha un large sourire, son regard alternant entre Adam et la lame au bord de l’évier. L’histoire que lui raconta son interlocuteur était en effet, plutôt commune, mais ça n’en restait pas moins son histoire. Comme le Riders l’avait dit, il aimait savoir à qui il avait affaire, aussi banale cet homme pouvait être. Si tant est que la banalité existait encore aujourd’hui. Néanmoins le « quelqu’un » n’apaisa pas sa curiosité. Un soupir s’échappa pendant que Jamie lui adressa un regard expectatif. L’homme n’avait pas l’air d’aimer rentrer dans les détails."Quelqu’un ? T'es du coin alors? " Qui sait, ils avaient peut être eu l'occasion de se croiser. Après tout le monde devenait de plus en plus petit. Adam ferait sûrement un bon espion, pas du genre à trop en dévoiler, pas du genre à faire une erreur parce qu’il parlait trop. Dommage que le temps des 007 était fini. Ça serait sûrement un type qu’Abel apprécierait, à défaut de l’ouvrir tout le temps – comme Jamie, il savait se taire."Encore faudra-t-il que je trouve de quoi la remorquer. Mais qui sait… si t’as la forme après, tu pourras peut-être me donner un coup de main." Fallait pas trop y croire non plus. Ce rappel de sa mission original le heurta, il devait se grouiller un peu s’il ne voulait pas avoir à faire avec la grande gueule d’Arnold."Appuie-toi sur la table et trouve-toi quelque chose à mordre. J’ai pas pour habitude de faire crier les hommes." Malgré l’humour que sous entendait sa phrase, il était bien trop concentré sur la tâche à effectuer ainsi que sur la douleur qu’il allait infliger pour que le ton y soit. Sans se préoccuper de l’homme, il chercha un torchon ou n’importe quoi, lui permettant de s’isoler de la chaleur du couteau. "Ah! Si j’étais toi, je ne prendrai pas le loisir de tomber dans les vaps. Pas le temps d’attendre que tu finisses ton somme. J’ai des trucs à faire et ma bonne action a ses limites." Ça aurait été tellement mieux pour Adam mais Jamie ne pouvait décemment pas le laisser ici, inconscient avec toutes les merdes qui se trimballaient autour. Néanmoins, il serait quand même obligé de l’abandonner si le problème se posait à lui. Son patient semblait préparer, de dos, il ne voyait pas trop et il ne prit pas la peine de le prévenir lorsqu’il plaqua le plat de la lame sur la blessure de sortie de la balle. La main sur l’épaule de l’autre, c’était le seul réconfort qu’il pouvait lui apporter et aussi le seul moyen de maintenir Adam en place. "Désolé mec !" Ça sentait le cochon grillé, c’était infecte quand on savait que ça provenait d’un homme. Espérons que ça n’attire pas des charognards. Au bout de quelques secondes, sûr d’avoir cautérisé la plaie, il retira l’arme. "Et de un ! L’en reste plus qu’un. Tourne-toi. "

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMar 29 Aoû - 23:57



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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« Ouais. J’ai pas trop eu le loisir de bouger puis, on avait bien c’qu’il nous fallait ici. » Alors à quoi bon s’entêter à chercher le danger ailleurs quand on pouvait simplement se contenter de consolider ses bases en attendant que ça passe ? Parce que ça passerait, hein, forcément que tout ça allait se tasser, que quelqu’un allait mettre la main sur le remède miracle et que tout finirait, lentement mais sûrement, par revenir à la norme. Alors ouais, c’était avec cette sorte d’espoir fou et surtout aveugle que son petit groupe de survivants avait préféré rester proche de sa vie d’avant, ses histoires, ses souvenirs.
Yep, ils s’étaient tous dit ça, puis ils avaient réalisé lentement mais sûrement l’ampleur de la catastrophe, la stupidité de leurs illusions et maintenant Adam en était rendu à ça, à en chier sur une table dans une maison qui n’était pas la sienne avec un inconnu qui lui faisait tout un interrogatoire sur ses faits et gestes jusqu’à aujourd’hui.

Adam laissa échapper un ricanement et regretta aussitôt le laisser-aller, tandis que la contraction de ses muscles lui rappelait que rire n’était pas l’idée du siècle quand on avait des trous dans le flanc. Alors, obéissant, il eut tôt fait de se trouver quelque chose dans lequel planter ses dents tandis que l’autre continuait son laïus.
Mais rien ne pouvait le préparer à la suite. Au moins Jamie s’était-il occupé de la sortie de la balle en premier, l’empêchant de ce fait de s’attendre à l’impact et au contact brûlant contre sa peau. L’élément de surprise, aussi mince fut-il, limita au moins l’appréhension ; le cri qu’il aurait pu pousser se limita à un simple grognement en partie étouffé par le tissu qu’il s’était fourré dans la gueule et ses mains s’étaient refermées sur leur prise avec tant de force que toutes les jointures en étaient devenues blanches. Et peu importe son envie de s’échapper à tout contact pour les secondes à venir, le temps de récupérer de la douleur pratiquement intenable qui lui avait brûlé les chairs, Adam s’empressa de se tourner et présenter à son infirmier-tortionnaire l’autre côté de la plaie. Qu’il en finisse, vite, avant que son courage ne flanche et emmène avec lui les derniers lambeaux de sa conscience. Déjà, la pièce avait tangué tandis qu’il se présentait face à Jamie, lui donnant la sale impression de se trouver sur un bateau perdu au plein cœur d’une tourmente ; il n’avait dû qu’à sa poigne qui s’était refermé de justesse sur l’autre homme de ne pas perdre l’équilibre et s’effondrer lamentablement sur le plancher des vaches.
Le deuxième passage de la lame ne fut pas plus agréable que le premier. Et s’il fallait les comparer, Adam aurait d’ailleurs affirmé que c’avait été le pire. Mais au moins put-il relativiser un peu quand tout fut fini : déjà, il ne s’était pas évanoui, bon point pour lui. Il dégagea ce qu’il s’était carré dans la bouche pour s’empêcher de gueuler comme un porc qu’on égorge et son corps se relâcha brusquement, toute la tension de ses muscles s’évanouissant d’un coup tandis qu’il se laissait choir sur la chaise la plus proche, laissant échapper un nouveau grognement dû à l’impact brutal : de toute façon, le bas de son torse n’était à l’heure actuel qu’un amas informe de douleur alors, est-ce qu’il était vraiment à ça près ? « J’te dirais bien merci, mais je te cache pas que j’ai rarement détesté quelqu’un aussi fort que toi sur ces dernières secondes. » Compréhensible vu ce que Jamie lui avait infligé, mais la rancœur n’était pas véritable et son compagnon d’infortune devait probablement l’avoir deviné tout seul. Un maigre sourire se faufila à travers son visage en sueur aux traits crispés par la douleur. A bout de souffle comme au sortir d’un marathon, un petit rire fatigué qu’il n’avait plus la force de retenir s’échappa. « Ah, merde ! Si j’avais su que ça puerait à ce point. Ça m’donne limite la gerbe, putain. » Mais fort heureusement, il avait vécu pire olfactivement parlant depuis le retour des morts à la surface du globe. Alors au lieu de continuer à se plaindre de son sort, il récupéra un morceau de chiffon propre et recommença son entreprise de nettoyage du mieux qu’il le pouvait puisque la zone était encore plus sensible qu’avant l’étape de la cautérisation. C’est qu’il tenait à se faire quelque chose le plus propre qu’il soit, Adam, à limiter au maximum les risques d’infection avec les maigres moyens dont il disposait à l’heure actuelle. « Tu m’aides à bander ça correctement ? » Là, c’était évident que tous ses derniers résidus de fierté avaient été rangés au placard devant l'acceptation de son incapacité à se gérer tout seul. En même temps, ce que Jamie lui avait imposé n’avait fait que l’affaiblir davantage (prévisible, mais toujours emmerdant) et il lui était difficile de s’enrouler les flancs avec ce bandage de fortune alors que son univers refusait encore de se stabiliser correctement.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyVen 1 Sep - 14:48

Adam Jamie
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Son interlocuteur avait bien raison. Pourquoi tenter le diable alors qu’on avait ce qu’il fallait ici ? Le ranch était auto-suffisant – pour le moment, et il espérait bien que cela reste ainsi. Habitué à bouger à droite et à gauche, il avait enfin réussi à se poser au ranch. Peut-être par la force des choses mais il s’y sentait assez bien pour ne pas voir l’herbe plus verte ailleurs. Cessant d’imaginer une alternative à sa situation, il se concentra sur sa tâche. Faire griller du Adam. Contrairement,  à ce qu’il s’attendait, il était beaucoup plus résistant qu’il ne l’avait laissé paraître jusqu’à maintenant. Tant mieux, ça serait ça de moins à se préoccuper. A vrai dire, c’est limite s’il n’admirait pas l’homme pour la retenu dont il fit preuve lors de la première brûlure. Néanmoins, lorsqu’il fit face à l’homme, il constata que la douleur n’avait pas été sans effet sur le peu d’énergie qui restait à Adam. Son regard était trouble et l’espace d’un instant, Jamie songea à lui mettre une baffe pour qu’il reprenne correctement ses esprits. Après une légère hésitation à continuer l’opération, il finit quand même par plaquer son couteau sur la plaie d’entrée. A la fin du contact, il aperçut toute la force de l’homme s’évanouir. Posant son couteau sur le plan de travail, le temps qu’il refroidisse, il ne s’empêcha pas de rigoler face à la remarque :"Tu veux que je te fasse un câlin pour qu’on rabiboche ?" Effectivement, les bisous magiques, ce n’était pas trop son truc, pour ne pas dire que la situation ne s’y prêter pas – sans parler que son interlocuteur n’était pas tout à fait son genre."Au moins, je suis sûr que t’es pas cannibale, c’est déjà un bon point." Des rumeurs, il en avait entendu sur des gens qui s’étaient laisser aller à des déviances alimentaires de ce type. Il n’y avait jamais prêté attention parce que Jamie savait à quel point ce genre de ragots pouvait faire le plaisir de certains. Mais il était à parier que dans quelques années, une nouvelle légende urbaine aurait vu le jour. Néanmoins, ça n’empêchait pas l’odeur de persistait dans ses narines. Sûr que même au retour du ranch, il sentirait toujours ce truc infect. Il jeta un œil vers l’autre et leva un sourcil devant sa méthode."C’est de l’alcool qu’il faudrait. Histoire d’être sûr que tu chopes pas la peste. Et que je m'enlève ce sale goût de grillade que j'ai dans la bouche!" Et ça, il en avait pas sur lui. Toutefois, la maison semblait plus ou moins correcte et il restait toujours quelques trucs utiles. Trouver de l’alcool ne devait pas être une tâche impossible. "Ouais, ben on va essayer de trouver tout ça…" Le rez-de-chaussée ne semblait pas avoir de salle de bain, ni même quelque chose de vraiment utile alors Jamie décida d’aller faire un tour au premier."Reste là. Je vais jeter un œil au premier, il doit bien y avoir une pharmacie avec des trucs utiles." Alcool, désinfectant et peut être des bandages plus adéquates - mais ce dernier truc, il n'y comptait pas trop. Par ailleurs, il n’était pas à quelques minutes près dorénavant et peut être qu’il ferait des découvertes utiles. Pour lui.
De longues secondes s’écoulèrent avant qu’un coup de feu ne retentisse au premier étage. Jamie avait trouvé la salle de bain et les chambres mais aussi les occupants de la maison. Le second coup de feu ne vint jamais, son arme s’était enrayée. Et bien sûr, il avait laissé tout le reste en bas.  Se trouvant acculer dans une pièce, il avait été forcé de fermer la porte, le temps de retrouver un minimum de marge de manœuvre. Et il y avait Adam… en bas… seul et blessé. Tentant le tout pour le tout, Jamie ouvrit la fenêtre de la chambre et se mis en quête d’escalader la gouttière pour descendre. La pluie eu raison de sa prise et il tomba au sol comme un vieux gland de son chêne. Il eut l’impression que son omoplate gauche s’était fait la malle hors de son corps mais pas le temps pour s’en préoccuper qu’il rentra à nouveau dans la maison par la porte de devant. Son couteau était toujours là et l’arme d’Adam aussi. "J’espère que t’as les yeux en face des trous, comme tu le vois, on a de la compagnie…" Dit-il alors qu’il posait sa main sur l’arme blanche, sans vraiment prêter attention à Adam.



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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptySam 2 Sep - 15:46



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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Peut-être qu’il en aurait bien eu besoin, de cette baffe, histoire de le remettre un peu mieux en phase avec le présent. Parce que là, assis sur sa chaise, Adam n’avait vraiment pas fière allure et si on lui avait dit qu’il y avait un lit dans la pièce adjacente et qu’il disposait de tout le temps nécessaire pour aller s’y reposer en toute sécurité, nul doute qu’il n’aurait pas réfléchi à deux fois avant d’aller s’y allonger et cesser enfin de lutter contre l’inconscience qui le menaçait de lui faire rencontrer le sol dès qu’il aurait enfin cessé de se battre pour garder les yeux ouverts.
L’esprit parti vagabonder ailleurs, donc, il n’écouta pas vraiment ce que Jamie lui disait ou, s’il l’entendit, ne l’enregistra pas plus qu’il ne réalisa qu’il aurait pu empêcher à ce dernier un aller-retour inutile dans le reste de la maison. Probablement que l’inconnu n’avait pas prêté attention à ce qu’il avait posé sur le bahut adossé au mur qui se trouvait juste derrière lui. En l’occurrence, le petit flacon de désinfectant dont il avait un peu plus tôt généreusement imbibé le chiffon qu’il avait porté à sa plaie. Et, en même temps, avait-il vraiment eu le temps de faire attention à leur entourage alors qu’il avait eu autre chose à penser dès son entrée dans la pièce ?
Quand il prit conscience, finalement, de ce qui venait juste de se passer, c’était un peu tard pour rappeler l’autre à moins de gueuler. Et gueuler n’était jamais véritablement une bonne idée lorsqu’on ne savait pas à quel point l’endroit dans lequel on se trouvait était sécurisé – ou pas du tout. Avec un peu de chance, Jamie trouverait en cours de route une bouteille de véritable alcool, du genre qu’on pouvait boire et pas simplement appliquer sur les blessures. C’était, en tout cas, ce qu’il avait eu l’air de vouloir dénicher quand il avait tourné les talons pour quitter la pièce.

Le coup de feu eu le mérite de lui donner un bout coup de fouet : sa soudaineté le fit sursauter alors qu’il se démenait comme il le pouvait pour parachever son bandage de fortune tout seul, rouvrant grand ses yeux brillants de fièvre. Grimaçant sous la douleur accentuée par des gestes soudains imprégnés d’une urgence face à un élément inconnu (mais sûrement dangereux), il termina comme il le pouvait et renfila à grand peine un t-shirt pioché dans le lot de vêtements ramassés lors de son exploration hâtive des lieux.
Le bruit sourd de la chute tira encore plus fort la sonnette d’alarme dans sa tête et sa main ignora le pistolet déchargé et abandonné sur la table pour aller plutôt s’intéresser à sa machette. Ignorant complètement la nature du danger, il préférait aussi bien ne pas s’attacher au pistolet alors qu’il savait pertinemment ne pas être un assez bon tireur pour savoir viser la tête à coup sûr. Surtout vu sa condition actuelle. Avec un être humain, c’était facile, du moment que la balle trouvait sa cible le résultat était forcément positif. Mais s’il fallait affronter un rôdeur ? Adam était convaincu que ce serait gaspiller des munitions pour rien, il n’était pas dupe envers ses propres capacités.
La porte d’entrée se rouvrant brusquement manqua de recréer, avec un humour un peu douteux, la même scène que lors de la première intrusion de Jamie. Sauf qu’Adam, reconnaissant cette fois l’individu, baissa presque immédiatement son arme. « Quel genre de menace ? » Avant que l'autre eut besoin d'y répondre, la question trouva d’elle-même sa réponse alors que des bruits se faisait entendre de l’escalier dont le pallier se trouvait juste dans la pièce d’à côté. Bien réveillée d’avoir fait face à un peu de chair fraîche lorsque Jamie avait grimpé à l’étage, la créature semblait désormais bien décidée à aller chercher son quatre-heure où qu’il se trouve. Son pas titubant amena Adam à s’adosser au mur directement à gauche de l’entrée par laquelle l’autre allait arriver d’ici quelques secondes et ses deux mains fermement agrippée (du moins aussi fermement qu’elles étaient capables vu son état actuel) au manche de son arme se tenaient prêtes à frapper. Sans même le concerter, il avait laissé à Jamie le sale rôle, celui qui consistait à aimanter l’attention du rôdeur sur lui à l’entrée de la pièce ; lui-même savait qu’il ne serait pas en état de réagir assez vivement ou avec suffisamment de force s’il avait à subir une attaque directe et, puisqu’il tenait encore un minimum à sa peau, tout aussi grillée qu’elle fût, il préférait autant favoriser une attaque en traître. « Combien ? » A peine un chuchotis s’était échappé de ses lèvres tandis que son regard s’attardait brièvement sur son partenaire improvisé juste le temps d’avoir sa réponse. Pourvu qu’il n’y en ai qu’un seul.



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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 3 Sep - 15:41

Adam Jamie
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"De…" Pas le temps de finir sa phrase, leurs nouveaux amis arrivaient en bas. S’il avait été plus patient, ils auraient fini par descendre et lui laisser le champ libre pour partir mais ça aurait été laisser Adam dans une position de vulnérabilité. Et manifestement, l’homme ne se sentait pas la force de rejoindre l’arme à feu, préférant jouer de la machette. Très bien, allons couper des mauvaises herbes. Direction l’arme. "Quatre. Je crois." Toute la famille s’était réunie pour prendre le diner, apparemment. Le premier rôdeur qui descendit se ramassa lamentablement, suivi du deuxième, ça lui ferait gagner assez de temps pour charger l’arme et récupérer son couteau. Confiant avec sa nouvelle arme à la main, il se rapprocha de l’amas de rôdeurs qui essayaient de se relever pour tirer la première balle. Pas question de gâcher des munitions en s’improvisant tireur d’élite alors qu’il ne l’était pas. Le projectile atteint son but mais lorsqu’il visa le second pour tirer à nouveau, l’arme émit un cliquetis. Cette fois, ce n’était pas enrayé, l’arme était vide. Déjà. "Mais putain…" Jamie commençait à en avoir sérieusement sa claque des armes à feu et de ces conneries. Il n’avait certainement pas le temps de s’amuser à transférer ses propres balles dans le chargeur de l’inconnu – encore aurait-il fallu qu’elles soient du même calibre. Le second rôdeur était déjà parti chercher un bout de steak dans sa direction. Faisant fi de son épaule endolorie, il le bouscula pour le mettre à terre, non sans un grognement de douleur. "On se rejoint à ta bécane !" Dit-il alors qu’il voyait numéro trois se désintéressait du blond pour aller voir ce qu’il se passait du côté d’Adam. Une enfant apparut dans l’encadrement des escaliers, enfin ce qu’il restait d’elle. Celle-ci, ne faisait pas partie de son compte initiale et rien qu’à sa vue, l’estomac de Jamie voulu rendre son contenu. Le Riders se dirigea vers la porte de derrière, la même qu’il avait emprunté pour se retrouver dans cette situation de merde. Un cadavre sur pattes lui barra le chemin, son couteau manqua sa cible et il n’eut d’autre choix que donner un coup de pied dans le tas de chair pour libérer sa sortie. La porte franchit, il la ferma mais impossible de la consolider pour qu’elle tienne, tant pis, de toute façon, il ne comptait pas faire long feu dans le coin. De retour à la case départ, ce n’est tout d’abord pas Adam qu’il aperçut près de la moto mais Arnold. Commençant déjà à engueuler Jamie pour savoir ce qu’il avait foutu, il s’arrêta net à la vue de l’étranger tout en braquant son arme sur lui. "Arrête, il est avec moi !" Manquerait plus qu’Arnold face un autre trou dans Adam. Hors de question qu’il finisse comme un gruyère, hors de question de recommencer à jouer l’infirmière. "Je suis tombé sur lui en cherchant, il était blessé et allait me donner un coup de main. Il m’a sauvé la mise là-dedans !" Un résumé très vague et un peu - beaucoup - édulcoré de ce qu’il s’était passé dans la maison, mais l’autre Riders n’avait pas besoin d’en savoir plus et surtout pas d’avoir des doutes sur l’inconnu. Il connaissait al gâchette facile de son compagnon."Et on peut savoir c’est quoi les putains de coups de feu qu’on entend jusqu’à l’autre bout du Texas ?" Jamie fit un signe de tête en direction de la maison."Des rôdeurs." Arnold, baissa enfin son arme et pesta contre Jamie, son comportement, ses idées à la con, etc. Assez pour que le concerné se détourne des ruminations pour observer l’autre rescapé. Il haussa les épaules avec un sourire penaud. "Bouge ton cul Ferguson et va trouver une foutue bagnole qu’on puisse se casser d’ici. Je compte pas rentrer demain et encore moins me faire écarteler par Môsieur Rhodes à cause de TES conneries." Le tas de muscles jeta un œil à la porte d’entrée de la maison et repartit vers le chemin de leur propre véhicule. "Surtout, nous aide pas, du con…" Dit Jamie tout bas avant de rejoindre Adam. Toutefois, il avait pas tort, s’il trainait encore trop, ses fesses allaient chauffer sec en revenant au ranch.  "Faut qu’on trouve de quoi te remettre un peu sur pieds et qu’on trouve cette voiture par la même occasion. T’arrives encore à marcher ou tu dois rester ici à attendre de te noyer sous la pluie ou te faire bouffer par les rôdeurs ?" Ça, c'était du choix! Le blond entendait la vitre de la porte d’entrée craquait mais elle ne serait pas prête de lâcher. Du moins, il l’espérait. Il restait trois baraques dans les alentours, restait qu’à compter sur la chance.  "Puis qui sait, ça te fera peut-être gagner un endroit où passer la nuit en sécurité."  Après tout, ça lui donnerait une bonne excuse à Rhodes pour ce retard : ramener de la main d’œuvre. Certes, il ne le connaissait pas assez bien et ça ferait une bouche en plus à nourrir mais Adam devait bien avoir des compétences exploitables pour le ranch.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMar 5 Sep - 19:20



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte »


Adam ne se l’était pas fait dire deux fois et, une fois Jamie parti de son côté, il ne chercha pas les combats après avoir réussi à se débarrasser de l’importun venu le renifler de trop près. Il savait qu’il n’avait aucune chance de gagner s’il devait continuer à maintenir sa défense encore cinq minutes de plus alors à la première opportunité de tourner les talons, il n’hésita pas une seule seconde avant de filer. Son corps avait beau lui balancer toute l’adrénaline qu’il pouvait, on n’y ferait pas de miracle : l’homme était trop affaibli, trop fatigué pour lutter. Le moindre geste lui était douloureusement insupportable et il savait qu’à trop s’agiter de la sorte, les blessures “soignées” de manière aussi barbare ne tarderaient pas à se rouvrir, rendant vain tout ce qu’ils avaient fait un peu plus tôt.
Bien sûr, il ne s’était pas attendu à se retrouver mis en joue aussitôt sorti de ce piège à cons et, s’il coopéra illico devant la menace de l’arme, s’immobilisant à bonne distance de son propriétaire tout en priant pour que la porte ne cède pas déjà derrière lui, son regard alla aussitôt se porter sur Jamie, interrogateur, alors que pas un mot ne fendait ses lèvres. Putain, ça serait bien sa veine s’il se faisait buter maintenant après tout ce dont il avait réussi à s’extirper ! Mais, non, il semblait bien que sa mort n’était pas programmée pour tout de suite.
Ses épaules se relâchèrent un peu alors que la menace immédiate du pistolet disparaissait et il observa le nouveau venu repartir sans chercher à cacher son soulagement : vu comme celui-là semblait être sympathique, il le préférait aussi bien loin de lui qu’à ses côtés. Il avait déjà tenté l’expérience de se faire tirer dessus aujourd’hui et, pour être parfaitement honnête, ce n’était pas quelque chose qu’il tenait à réitérer de sitôt.
« Tant que tu me demande pas de taper un 200m en sprint ni une randonnée pédestre je pense que je devrais arriver à suivre le rythme. » Tout plutôt que rester à proximité des rôdeurs encore enfermés dans la baraque, de toute manière. S’il pouvait tout à fait survivre à la pluie (un désagrément, certes, mais il n’était pas non plus en sucre et la température chaude de cette fin de saison éviterait qu’il soit gelé jusqu’aux os), l’idée que ces atrocités affamées de chair humaine soient si proches de lui et susceptibles de lui tomber dessus d’un moment à l’autre le mettait en revanche beaucoup plus mal à l’aise.
Adam, donc, récupéra le sac à dos qu’il avait laissé glisser à terre lorsqu’il s’était retrouvé avec le canon d’un pistolet pointé en plein sur la gueule – il en avait trop chié à Barstow pour l’abandonner maintenant –, le balança en travers de son épaule et emboîta le pas à son partenaire du moment. « Me semble avoir vu un pickup quand j’suis arrivé tout à l’heure. » Il pointa le doigt vers la maison la plus éloignée d’eux, une vieille ferme immense avec grange et garage disposé autour d’une cour. Outre les grandes carcasses des quelques engins agricoles laissés à l’abandon, il était pratiquement sûr d’avoir aperçu d’autres véhicules tandis que sa moto, agonisante, rendait doucement l’âme sur les derniers mètres qu’il lui avait infligés. « Accueillant, ton copain » il commenta sobrement tandis que les deux traversaient la route pour obliquer vers l’autre baraque. « Vous venez d’où, alors ? Sont tous comme ça là-bas ? » Sur que l’idée de pouvoir dormir sereinement quelque part lui avait ravivé son attention, et les propos dudit copain juste avant n’était pas non plus tombés dans l’oreille d’un sourd. Ils créchaient quelque part, sans doute pas si loin d’ici et il y avait au moins une personne de plus avec eux. C’était, déjà, un bon début. Le terme “sécurité” quant à lui laissait présager de plus alors, fatalement, sa curiosité s’était enflammée comme un feu de brindilles. L’idée qu’il puisse y avoir, quelque part dans les environs, d’autres personnes qui avaient réussi à s’en sortir avait suscité chez lui un soulagement qu’il s’était lui-même surpris d’éprouver.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 10 Sep - 13:06

Adam Jamie
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Tiens, était-ce de l’humour ? Et pas du sarcasme... ou c’était le cerveau de Jamie qui avait subi un choc lors de la chute. Déjà qu’il n’était pas gâté, il manquerait plus que ça ! D’un sourire, il répondit donc à sa remarque avant de lui tendre son pistolet."Tiens, ça servira plus à grand-chose mais autant que tu le récupères."  Quoi qu’un bon coup de crosse, ça pouvait toujours être efficace. Néanmoins, le blond avait passé outre les suspicions initiales à l’égard de son compagnon. Les derniers évènements avaient eu raison de cette méfiance. Suivant la direction qu’il lui avait indiqué, ils se dirigèrent tous les deux vers la maison en question. Jamie espérait sincèrement qu’il trouverait son bonheur parce que ça commençait à bien faire ces contretemps ! Laissant le silence s’installer pendant qu’il bougeait son épaule pour faire une évaluation des dégâts, Adam lui arracha un autre sourire. Arnold n’était effectivement pas très sympa avec les étrangers. Même avec les Riders, il était un peu bourru mais on s’y accommodé et on se laissait prendre par son caractère d’ours mal léché. Sans parler qu’il avait sa carrure était assez dissuasive pour qu’on ne tente pas de le remettre en place."Non heureusement." Dit-il en rigolant alors qu’il imaginait le ranch rempli d’Arnold. Néanmoins, il préféra taire la réflexion qui lui vint en tête : il y avait pire que lui et c’était même le leader du clan. Si son interlocuteur venait, il le découvrirait par lui-même. "On est à une heure de route d’ici. Bien équipé et surtout bien organisé. Enfin de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant par rapport à ailleurs." Jamie resta volontairement flou, pas besoin de lui faire une description détaillée du ranch. Il restait un étranger malgré l’extinction de ses suspicions précédentes."J’y étais quand ça a commencé et je t’avoue ne pas avoir trop regarder ce qu’il se passait ailleurs. J’y suis bien alors…" Il laissa mourir sa phrase pendant qu’ils approchaient de la baraque. Son regard se posa sur le couteau qu’il avait toujours en main. Il aurait pu au moins demandé à Arnold, une arme à feu mais vu l’énervement de l’homme, il n’était pas question d’en rajouter une couche en avouant avoir perdu l’utilité de son arme. D’autant plus qu’il l’entendait déjà lui faire  la morale sur l’absence de nettoyage de son arme et que c’était la cause de l’enraiement. Jamie poussa un soupir vis-à-vis de lui-même avant de reprendre :"Va falloir que je justifie ton arrivée, si tu viens avec nous…" Dit-il pensivement alors qu’il n’était même pas sûr qu’Adam suivrait le mouvement. D’un autre côté, il ne lui restait pas beaucoup d’autres choix. Blessé, sans munition, au milieu de nulle part, il y avait de fortes chances qu’il ne passe pas la semaine, sans compter sur cette foutue pluie qui ne cessait pas."En d’autres termes, faut que j’arrive à te vendre. Arnold n’est pas franchement un souci, il me dira oui, c’est au ranch." A vrai dire, il était même certain que l’autre Riders accepterait d’amener le nouveau avec eux, rien que pour le plaisir de voir Jamie se faire remonter les bretelles par Rhodes. "Tu faisais quoi avant ? J’ai pas pu m’empêcher de remarquer un léger accent texan dans ta voix… Me dis pas que tu bossais dans le pétrole parce qu’il te manque le chapeau de cowboy." Ah les stéréotypes ont la vie dure surtout quand un gars du nord rencontrait un gars du sud. Concernant son ancienne activité, il valait mieux pour lui qu’il ne soit pas un magnat du pétrole. C’était plutôt inutile actuellement. Après tout, c’était de cette manière qu’il avait gardé sa place au ranch, un mécano ça ne courait pas les rues. Du moins, pas vivant. L’endroit que lui avait indiqué Adam était vaste, néanmoins, il ne voulait pas prendre le risque de se séparer pour aller plus vite dans leur fouille. Jamie montra d’un signe de tête la grange puis regarda le garage."Tu l’as vu où ?"  Un pick-up en état de marche serait parfait pour les sortir du pétrin et s’il trouvait de quoi faire une rampe pour la moto, la journée était gagnée.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyVen 15 Sep - 23:17



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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Sur un vague remerciement, le flingue rejoignit sans plus tarder sa place habituelle. Qu’il soit vide n’était, dans l’immédiat, pas un réel problème : les munitions de ce modèle étaient assez communes, faciles à trouver et il ne doutait pas qu’il remettrait la main sur une poignée de celles-ci incessamment sous peu pour peu qu’il y mette du sien. A condition de survivre à aujourd’hui, bien sûr, mais c’était de l’ordre du détail. « T’as eu la chance de te trouver au bon endroit au bon moment, quoi », il commenta les propos de Jamie tout en continuant d’avancer de concert avec lui. Adam aussi avait eu de la chance, du moins l’avait-il pensé au début alors que son groupe pensait avoir trouvé l’endroit adéquat pour s’essayer à la survie en milieu hostile. C’avait été sans compter, bien sûr, leur manque d’expérience dans le milieu et la cruauté gratuite de ces hyènes qui, maintenant qu’elles n’étaient plus régies par aucune loi humaine, arpentaient les terres en faisant régner leurs propres directives.
Si le vagabond grimaça à l’idée d’avoir à se “vendre” auprès de quelqu’un dont il ignorait tout, il se garda bien d’émettre le moindre commentaire à ce sujet. Au fond, c’était logique : tout le monde n’avait pas réussi à s’organiser correctement et ceux qui étaient capables de se démerder ne voulaient sûrement pas se retrouver avec un boulet entre les pattes qui ne ferait qu’entraver leur survie si chèrement acquise. Simplement, il ne pouvait pas s’empêcher de trouver ça un peu triste : l’humanité poussée dans ses derniers retranchements, à n’accepter que ceux qui étaient capables de prouver leur valeur. Et les autres ?
Ils pouvaient bien crever qu’on ne les pleurerait pas.
« Je travaillais dans une carrière, à plusieurs kilomètres au sud d’ici. Si t’étais dans le coin avant tout ce bordel, tu dois sûrement avoir entendu parler de la mine d’Hamilton. » Même si celle-ci était fermée depuis belle lurette, le site était immense et la carrière qui avait pris vie contre son flanc avait été un gros site d’activités. « Suis-moi. » Traînant la patte du fait de sa blessure Adam força néanmoins l’allure, conscient de ce que la situation actuelle ne leur autorisait pas de lambiner. Le repos serait pour plus tard, mais encore fallait-il qu’il le mérite. « Bref, qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? J’suis ni une fiotte ni une petite nature, j’peux filer un coup de main pour construire ou n’importe quelle tâche qui nécessite d’être un minimum robuste. Ah et j’pense être plutôt douée pour la survie. Enfin, en temps ordinaire. Quand on essaye pas de me transformer en gruyère. » L’une de ses mains était venue se crisper contre son flanc tandis qu’il causait, comme si d’y planter les doigts lui permettrait d’oublier la douleur qui dévorait sa chair un peu plus bas. Peine perdue, évidemment. « Alors je crois pas que je serai un poids mort pour vous » qu’il conclut assez sobrement tandis qu’il s’attaquait à la porte coulissante du garage. Jamie vint à son aide et, à deux, ils finirent par dégripper le mécanisme ; le morceau de métal coulissa sur ses rails et dévoila le véhicule dont l’éclat métallique de la carrosserie, aperçu plus tôt à la faveur des carreaux brisés du mur du fond, avait trahi la présence. « Voilà ton carrosse. » Un rictus satisfait au coin des lèvres, il désigna d’un geste du bras le pick-up qui semblait les avoir attendus ici tout ce temps. Couvert de boue séchée et de poussière, il avait sûrement connu des meilleurs jours mais, hé, n’était-ce pas mieux que rien ? « Maintenant, j’peux pas te garantir que ça va démarrer. » Après tous ces mois passés à dormir, y avait même peu de chance que le moteur ronronne au premier essai. « Et s’il faut aller chercher les clefs dans la maison, j’suis pas volontaire. Vu comme tout est bien barricadé, j’te parie ce que tu veux que les proprios sont clamsés à l’intérieur. » Or, Adam n’était clairement pas en état de se bastonner une seconde fois. Et Jamie non plus, probablement : même s'il n'avait rien dit, il avait bien vu que l’autre semblait avoir morflé lors de sa chute de l’étage tout à l’heure.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyJeu 21 Sep - 23:28

Adam Jamie
On s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte


De la chance ? Peut-être… Peut-être pas. Jamie ne pouvait s’empêcher de se demander s’il n’aurait pas été préférable d’être dans le Wisconsin quand tout a démarré. Une partie de lui aimait croire que sa famille avait réussi à s’en sortir sans lui mais l’autre avait besoin de savoir. Son sort n’était clairement pas à plaindre mais il préférait éviter de penser aux sorts des êtres qui lui étaient chers – dans cette autre vie. Préférant ne pas s’étaler sur ses combats intérieurs, il haussa les épaules, rappelant à lui cette douleur. Première chose en rentrant au ranch, c’était de voir le médecin du coin. Pas question de garder cette épaule comme ça. Détaillant son environnement du regard alors qu’Adam reprit la parole, il cacha son étonnement. La mine, il en avait entendu parler mais surtout des personnes qui commençaient à s’agglutiner autour. Il ne comprenait pas pourquoi les gens étaient attirés par cet endroit. Toutefois, ce qu’il connaissait de cet endroit était l’actuel et non le passé. Contrairement à son interlocuteur. "Effectivement." Dit-il alors qu’il suivait l’autre homme sur son ordre. La mauvaise assurance qu’il avait dans ses pas lui rappela qu’ils avaient été interrompu avant la fin de ses soins. C’était un peu tard pour régler ce problème. Et surtout, c’était trop dangereux pour tenter de trouver les objets nécessaires. Adam allait devoir attendre encore un peu. Tout ce qu’il y avait à souhaiter c’est qu’il ne commence pas une infection. Entre la fatigue, l’état de choc par lequel son corps était passé, la blessure et la situation actuelle, il finirait par lâcher. Son corps en tout cas. Jamie le détaillait alors qu’il était devant lui, comme s’il pouvait déterminer un signe de faiblesse dans son allure, un signe qu’il lui permettrait d’anticiper la chute de l’autre. Il finit par sourire puisque c’est à ce moment là qu’Adam lui dit que justement, il n’était pas un faible. Le blond n’aurait pas eu besoin de ses arguments pour le croire. Son ancien travail et rien que le fait qu’il tenait encore debout parvenait à le convaincre. "En gros, si t’es pas troué, t’es utile ?" Il ne put retenir un léger rire alors qu’il se dirigeait vers la porte du garage pour lui donner un coup de main. "C’est pas moi que tu dois convaincre, mec. T’es plutôt sympathique et tu m’as refilé une moto je te rappelle. Enfin… ok t’es pas super sympathique et ta moto est pas super utile mais je dois être de bonne humeur." Ou juste Jamie. "Garde tes arguments pour le boss. Si tu sais quoi faire de tes mains dans un ranch, tu pourrais gagner quelques points." De cette façon, il lui donna aussi de quoi réfléchir pour son arrivée future chez les Riders. Honnêtement, le jeune homme n’était pas convaincu que Rhodes laisserait rester son compagnon mais qui ne tentait rien n’avait rien.  "Puis une paire de mains en plus pourrait être utile." Notamment pour aller piller les alentours. Ils devaient aller de plus en plus loin et souvent revenir sans rien. Des personnes supplémentaires ne seraient pas de refus. Laissant ses hypothèses de côté, il regarda le pick-up avec un sourire satisfait. Jamie savait déjà ce qui allait se passer et les propos d’Adam ne fit que confirmer qu’ils partageaient la même crainte : la batterie. "On va pouvoir s’arranger sans clef, t’en fais pas. C’est le reste qui va être compliqué." Démarrer la voiture sans les clefs ne serait pas un souci. Sa pratique s’étant largement améliorée depuis l’apocalypse, s’amuser à bidouiller quelques câbles n’avaient rien d’extraordinaire. Contrairement à recharger une batterie à plat. "A moins que t’aies envie de faire une petite visite à l’intérieur ? Mais je crois qu’on a eu notre quota de moches pour la journée." Jamie contourna Adam et alla ouvrir la portière puis le panneau sous le volant. Y avait plus qu’à espérer. Pendant qu’il dénudait les câbles avec son couteau, il reprit la parole : "Tu sembles motivé à venir avec moi mais… 'personne qui va te manquer ?" Après tout, il avait esquivé sa question un peu plus tôt et le blond l’avait noté. Adam avait parlé de rejoindre quelqu’un à Barstow et était resté plutôt flou sur la question. Il était d’ailleurs resté flou sur plusieurs pans de sa vie. Les fils dénudés, il commença sont bidouillage avant d’arriver aux fils permettant le démarrage. Jamie prit son inspiration et fit une prière silencieuse au dieu des voitures et entama le contact. Le moteur ne semblait pas très motivé à démarrer mais peut être qu’à force d’essais… "Au cas où, tu sais où trouver des batteries de rechange?" Ben oui, il était doué pour trouver des voitures, sait-on jamais...

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyDim 24 Sep - 22:02



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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« Ça fait déjà trois semaines que je cherche sans résultat. Pourtant s’il est encore là, il devrait être dans le coin. Venir aux mêmes endroits que moi et laisser des signes de son passage. » La question méritait néanmoins réflexion, il avait toujours été très proche de son père mais, parfois, il fallait se résoudre à l’évidence et vu les circonstances de leur séparation, il ne croyait pas à un miracle. « Ecoute, j’ai pas envie de courir après un cadavre, ok ? » L’ironie était cruelle étant donné ce qui avait ravagé la civilisation humaine. Toutefois, Adam avait perdu suffisamment de ses proches dans cette catastrophe pour avoir des raisons logiques et valables que son père s’était ajouté à la liste. « Je suis fatigué de vivre comme ça. Et vu mon état, rester en arrière maintenant serait signer mon arrêt de mort. » La confidence était venue toute seule, un peu abruptement surtout après toute la méfiance dont il avait d’abord fait preuve à l’égard de Jamie mais, une chose en entraînant une autre la question l’avait amené à poser des mots sur quelques sentiments fouillis. les exprimer à haute voix n’avait alors été, ensuite, qu’une suite logique. Alors oui, son père lui manquerait certainement, mais puisqu’il avait cette chance d’être encore vivant, ce n’était pas pour la gaspiller à regarder vers l’arrière.

Immobile près du véhicule pendant que Jamie traficotait à l’intérieur, Adam avait déjà eu l’occasion de fouiller cent fois le garage du regard pendant que son partenaire s’occupait du problème des clefs et l’endroit était plutôt austère, les étagères nues exposant le peu de matériel soigneusement rangé parmi lequel nulle batterie ne répondait à l’appel. Evidemment que l’engin n’allait pas démarrer, après un an passé à dormir, pourquoi espérer l’inverse ? Mais il se rendit compte qu’il n’avait pas pu s’empêcher d’espérer, lorsqu’il sentit une pointe de dépression s’insinuer en lui, amère, en constatant le moteur peu coopératif.
« Je vais pas t’en chier une, si c’était ça le sens caché de ta question. » Il lui grimaça un sourire tordu, décroisa les bras et s’avança un peu plus vers lui, une main accrochée à la portière tandis qu’il se penchait à l’intérieur de l’habitacle pour déclencher l’ouverture du capot avant de se redresser, tournant son regard vers son compagnon. « Vous êtes venus avec une caisse toi et ton copain, non ? » La question n’attendait pas de réponse : il avait vu, tandis qu’ils partaient de la première maison en direction de celle-ci, vers quoi se dirigeait Arnold. « J’imagine que vous l’avez bousillée puisque t’es ici, mais la batterie devrait être bonne non ? » Grimaçant sous la douleur, il ouvrit le capot d’une main et le coinça en position ouverte. Les entrailles du véhicule, quoique poussiéreuses et graisseuses, avaient l’air d’être en relativement bon état. « J’vais enlever celle-là. » Il n’avait certes pas l’envie de refaire tout le trajet en sens inverse pour aller récupérer l’autre alors que marcher était un calvaire. Et puis, surtout, il n’avait pas envie que l’autre homme le tire comme un lapin en le voyant revenir vers lui sans Jamie.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyLun 25 Sep - 19:10

Adam Jamie
On s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte


Effectivement, trois semaines dans le monde actuel, ça faisait long et à vrai dire, il ne comprenait pas que son interlocuteur se soit acharné aussi longtemps. Vu la réponse que lui accordait enfin l’autre, la personne qu’il cherchait devait être assez proche de lui. L’ironie dont il fit preuve fut tout autant pris pour de l’humour que pour des paroles sur la défensive. Jamie ne chercherait pas plus loin, il avait sa réponse. Ce qui comptait, c’était qu’Adam n’est pas d’autres personnes auxquelles se raccrocher. Loin d’une idée égoïste, il s’agissait surtout de pérenniser son séjour au ranch, si jamais Rhodes était d’accord de le garder. Concernant la voiture, c’était mal barré. Le bruit du moteur produit par les fils, lui indiquait que le moteur n’avait pas envie de démarrer. Jamie jeta se décala pour jeter un regard à l’homme. "Tu pourrais. " Dit-il sur un ton tout à fait sérieux et presque de reproche avant de rajouter : "Je sais pas ce que t’as bouffé au petit dej’ !" Son air faussement sérieux disparut au profit d’un regard amusé. Jamie retourna s’occuper des fils, s’acharnant un peu plus avant d’entendre la question de l’autre homme. Il savait à quoi il pensait. Ca allait être le bordel s’il faisait ça, sans compter sur l’humeur de l’autre Riders. Il entendait ses reproches d’ici. Par ailleurs, trimballer tout le matériel d’une caisse à l’autre ou faire des allers et retours ne lui donnaient pas du tout envie. Trop hésitant pour dire à Adam de s’arrêter, il était déjà sous le capot. "Non, on va faire ça à l’ancienne." Jamie se releva et jeta tout de même un œil dans le garage mais il se doutait que son compagnon avait déjà dû faire de même. Puis franchement qui gardait des batteries de réserve ? Personne. De plus, si c’était le cas, il était sûr que le problème se répéterait. Une batterie qu’on utilisait pas, ne pouvait pas se recharger. "J’espère que t’as encore un peu de force." Il inspecta visuellement l’état d’Adam et sourit amusé malgré l’inquiétude qui montait en lui. Avec sa blessure, sans bandage, il était fort possible que ça dégénère pour lui. Néanmoins, comme d’habitude, Jamie voulait défier la chance. Du moins, si l’autre était d’accord. "On peut pas se permettre de faire des allers et retours entre les deux véhicules avec les rôdeurs qui tournent et la nuit qui approche." C’était pas loin mais ça faisait quand même du temps de perdu. Puis une fois que la voiture serait sortie du garage, la petite pente de la rue permettrait d’alléger le poids. Sans vraiment attendre de réponse, le blond alla enlever le frein à main et ferma la portière. "Si cette conne ne démarre pas au bout de 100 mètres, je la brûle !" Comme si menacer la voiture allait changer quelque chose mais au moins c’était défouloir. Bordel, il était bien content d’avoir les chevaux au ranch pour combler ce genre de problèmes. D’ici un an ou deux, ça ne serait plus que le seul moyen de se déplacer. L’essence allait périmée et serait inutilisable. Préparer à pousser la carcasse métallique, il n’attendait plus que sur Adam pour tester son idée."Au moins comme ça, j’aurais raison valable de revenir." Se dit-il à lui même. "Deux bagnoles qui marchent et une moto qui n’attend qu’un coup de retapage !" Bon peut être plus qu’un coup. Mais récupérer l’autre voiture lorsque la pluie se sera arrêtée, sera une bonne raison de revenir. Il lui resterait plus qu’à embarquer la moto pour qu’elle devienne son nouveau passe-temps favori. "Allez pousse ! Ça te donnera une bonne raison de pioncer le reste de la journée et de ne pas faire face tout de suite au boss !" Un sourire en coin apparut sur son visage rien qu’en imaginant le mauvais caractère d’Abel rentrer en collision avec le sarcasme d’Adam. Le blond ferait tout pour lui faciliter la tâche mais face à Rhodes, il n’avait pas beaucoup de poids.

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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyMer 27 Sep - 18:41



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
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« De toute façon, j’ai pas vraiment le choix non ? » Adam avait rétorqué dans la foulée, demi-sourire un peu crispé au coin des lèvres. De fait, il était à bout de force, il le sentait dans ses muscles défaillants, sa vision qui ne suivait pas le mouvement dès lors qu’il tournait la tête trop vite et la sueur qui inondait son visage et trahissait une fièvre évidente. Sa folle envie de ne pas crever, néanmoins, lui donnait encore l’adrénaline nécessaire pour garder les yeux ouverts et les pieds bien ancrés par terre. Mais pour combien de temps encore ? A ce rythme, c’était déjà un miracle qu’il n’ait pas abandonné sa carcasse sur le bord de la route en s’évanouissant. Ou peut-être était-ce le fait qu’il était conscient que même si son camarade était fort sympathique à son égard, il ne s’embarrasserait pas d’un corps à trimballer par monts et par vaux.
A l’entente de la proposition de Jamie, Adam sortit le nez de sous le capot, se redressa, et pendant quelques secondes de silence appuya sur lui un regard équivoque traduisant assez fidèlement le fil de ses pensées. Quelque chose du genre “really, dude ? Tu me dis ça seulement maintenant ?” C’est-à-dire que si d’ordinaire le fait de soulever la pièce métallique n’aurait pas vraiment demandé d’effort et tout au plus représenté une perte de temps minime, les choses ici étaient toutes autres vu l’état du vadrouilleur. « Bah c’est sûr que si on se retrouve au milieu de la rue avec une putain de voiture qui démarre pas plus qu’elle verrouille on s’ra bien avancé par rapport aux rôdeurs. Tu pourras bien la brûler que ça nous changera rien. Tu trouves pas que ton idée pue un peu la merde ? » Mais soit : Jamie avait l’air de savoir ce qu’il faisait et Adam, il fallait bien qu’il se l’admette, s’était bon gré mal gré résolu à lui faire confiance afin de rester en vie un jour de plus. Et peut-être qu’il avait tort mais en attendant les faits étaient là : l’autre homme lui avait déjà été d’une aide précieuse sinon salvatrice. Alors il ravala son sarcasme et débloqua le capot pour le laisser retomber à sa place initiale sans rajouter un mot de plus avant de dégager du pied les cales qui coinçaient les roues avant du véhicule. Ce dernier, libéré de son frein à main, commença tout doucement à se mettre en branle.
Ne restait plus qu’à prier, désormais.


***
ellipse de la magie du rp qui crée des miracles quand on en a besoin
***



Les tours du moteur étaient irréguliers et le ronronnement qu’il produisait faisait peine à entendre. Le pick-up crachait une fumée noirâtre et nauséabonde qui aurait très certainement fait grincer des dents plus d’un écologiste assidu mais, au moins, il semblait être en état de rouler. Fallait juste espérer que son énergie agonisante suffirait pour les amener à bon port ; l’essence, en tout cas,, ne poserait à priori pas de problème.
« J’persiste à dire que ça aurait été bien plus simple si on avait eu avec nous le seul homme valide du lot pour nous aider. » Arnold, lui, devait se la couler douce en attendant que son collègue se ramène comme un fleur avec son carrosse rutilant (ou non). Effondré sur le siège passager, Adam appuya sa tête contre le dossier avec un soulagement marqué et certainement pas feint de pouvoir, enfin, se poser et savoir qu’il venait de gagner le droit à un peu de repos salutaire. Sa blessure s’était rouverte, bien sûr c’était là quelque chose à prévoir vu qu’il ne s’était pas tenu en place une seule seconde après les “soins” prodigués par Jamie, et il sentait le bandage de fortune qui déjà commençait à s’imprégner du liquide carmin. Mais au moins était-ce déjà moins pire que tout à l’heure ; s’il parvenait à tenir jusqu’au sacro-saint campement de son comparse, et à condition qu’on ne l’y abandonne pas à l’entrée avec interdiction d’y foutre les pieds, il avait bon espoir que la journée se termine sous de meilleurs auspices. « Et j’passe mon tour pour la moto. Elle est à toi maintenant alors tu te démerdes, t’auras qu’à voir avec ton copain s’il a envie de revenir fouiner juste à côté de la maison. » Et de ses occupants bien éveillés.

Les yeux fermés, Adam se concentrait sur les cahots inévitables et inconfortables. A chaque bon du véhicule, il encaissait de plus en plus difficilement alors, fatalement, s’amuser à hisser la bécanne à l’arrière de leur voiture, même avec toute la bonne volonté du monde, était clairement bien au-delà de ses capacités actuelles.
Et puis de la volonté, le vagabond n’en avait plus la moindre de toute façon.
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptyVen 29 Sep - 19:26

Adam Jamie
On s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte


Non, effectivement, Adam n’avait pas trop le choix. De toute façon, il fallait bouger et il fallait qu’il fasse un effort physique. Que ce soit celui-ci ou un autre, il allait en baver. Le seul truc qui pourrait être contraignant c’était l’homme qui tombait dans les vaps en plein milieu de la démarche. "Arrête de râler un peu ! On dirait une nana qui a ses règles!" L’idée était pas plus brillante que se trimballer avec tout le matos de voiture en voiture. "Tu vas pas continuer à faire ta fillette parce que si c’est pour geindre tout au long du chemin, je te laisse ici." D’un sourire il lui indiqua qu’il plaisantait. Enfin seulement à moitié. Il avait déjà un leader qui râlait en permanence au ranch, un coéquipier qui faisait qui saisissait chaque occasion pour faire des remarques désagréables et il fallait en plus qu’il ramène un autre au ranch. Et puis quoi encore ? C’était l’apocalypse mais merde, que les gens apprennent un peu à être agréable. D’un soupir, il élimina son amertume de ses souvenirs par rapport à certains riders et l’ambiance qu’ils pouvaient provoquer. La voiture commençant à se déplacer, rester plus qu’à gérer le reste : garder le rythme, l’allumage du moteur et les rôdeurs potentiels.

Ellipse du pingouin supersonique

La technique « puant la merde » avait finalement fonctionné et ils étaient tous les deux à se la couler douce dans la voiture.  "Passe toi de lui faire partager tes pensées si tu ne veux pas te retrouver sur le bord de la route à servir d’épouvantail aux rôdeurs. " Imaginer Adam accroché à un poteau ne put que le faire rire. Néanmoins, il était loin d’avoir tort mais il connaissait Arnold et il n’aurait sûrement pas bougé son cul de la voiture même s’il avait vu Jamie courir avec toute une flopée de rôdeurs derrière lui. L’autre riders pouvait être sympa, il fallait juste aller dans son sens et ne pas trop le contredire. Grâce à lui, Jamie s’était formé une impression sur les Texans qui collait pas mal avec le stéréotype qu’il en avait avant de venir travailler dans l’état : des rustres. "T’en fais pas pour la bécane, je m’en occuperai plus tard. De toute façon, il faudra revenir chercher l’autre bagnole une fois que le sol sera praticable." Ça serait con de laisser une bagnole en état de marche au milieu de nulle part, sans parler de la moto. Par ailleurs, avec le matos qu’ils avaient réussi à récupérer, le pick-up ne serait pas assez grand pour stocker le véhicule à deux roues.  
Le peu de distance qui séparait les deux voitures fut combler en un rien de temps. Jamie mit une tape sur l’épaule de son voisin pour l’empêcher de s’endormir. "Va te coucher sur la banquette derrière. Je m’occupe de charger le matos avec Nonold et après on se casse." Si « Nonold » avait entendu ce surnom affectueux, il lui aurait sûrement mis une taloche – bien mérité – derrière la tête. Jamie prit soin de garer la voiture à distance de l’autre véhicule. Pas question d’embourber un autre pick-up. "Allez on charge et on rentre !" Dit-il en allant taper à la vitre d’Arnold. Celui-ci semblait un peu vaseux, comme s’il faisait la sieste jusqu’à maintenant. Adam avait raison dans ses sous-entendus, ce gars n’avait servi à rien aujourd’hui, même pas à surveiller correctement tout le matériel qu’ils avaient récupéré.
Un bon quart d’heure s’écoula avant qu’ils ne reprennent la route vers le ranch, Arnold au volant. Convaincre ce dernier de ramener Adam avec eux avait été plus compliqué que prévu. L’autre Riders trouvait que le vagabond avait eu assez de chance pour aujourd’hui et qu’il n’était pas nécessaire de ramener une autre bouche à nourrir au ranch. C’était effectivement un argument que pouvait entendre Jamie. Néanmoins, une paire de bras en plus pour un territoire aussi grand que celui des Rhodes, n’était pas négligeable. Surtout, trou mis à part, Adam semblait être un gaillard solide qui pourrait faire une bonne main d’œuvre. Puis qui sait, en pleine forme, il serait peut-être moins grinçant qu’actuellement. Décidément, s’amuser « simplement » lui manquait. Bref, il verrait… Puis il fallait encore que les présentations avec Abel Rhodes se passent correctement. C’était pas encore gagné.

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Adam Redfield
Olympians + le monde qui est le mien
Adam Redfield
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MessageSujet: Re: on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte   on s'est jamais vu et peu importe ; on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte EmptySam 30 Sep - 18:12



Jamie & Adam

« on s'est jamais vu et peu importe
on s'reconnaît, ça suffit pour se prêter main forte »


« Vous feriez bien de faire en sorte qu’elle démarre plus, alors. N’importe qui peut passer pendant qu’vous serez ailleurs. Et c’est pas parce que vous avez pas réussi à la dégager qu’eux n’y arriveront pas. » Forcément, la voiture étant un luxe à côté duquel on passait difficilement, même si ce n’était que pour quelques jours avant de se trouver à court de carburant. Au pire des cas, c’était toujours susceptible de prodiguer un abri où passer un peu de temps à l’abri des intempéries. Mais bon, Adam n’apprendrait sûrement rien à Jamie sur ce sujet. Se redressant à regret, il se pencha pour ouvrir la portière et descendit à grand peine du véhicule. « Au fait. » Il s’était retourné vers le conducteur pour l’apostropher et s’assura d’avoir son attention avant de mettre une main dans sa poche et d’en sortir une clef, qu’il lui lança d’un geste rapide. « Évite de la perdre. Qui sait, t’arrivera peut-être à redonner vie à cette bécane. Elle en vaut le coup en tout cas. » Ne serait-ce que pour ses bons et loyaux service aux cours des derniers jours passés. Il referma la portière là-dessus et grimpa à l’arrière, obéissant sans broncher à l’injonction de son compagnon de fortune tandis que l’épuisement menaçait de prendre le dessus sur tout le reste.
La suite des évènements se déroula dans une espèce de brouillard qui semblait rendre tous les sons indistincts. S’il avait bien entendu que les deux hommes débattaient à son sujet il n’avait pas eu le cœur de se mêler à la conversation et avait préféré abandonner une fois de plus son sort entre les mains de Jamie, estimant avoir bien assez rendu service pour mériter au moins qu’on lui laisse une chance. Finalement, le pick-up se remit en branle après un temps dont il fut incapable d’estimer la longueur et qu’il fallait sûrement imputer à tout ce qu’ils devaient transférer d’un véhicule à l’autre. Les yeux fermés et à moitié comateux, Adam se fit oublier durant tout le trajet. Sujet à de micro pertes de consciences dont il émergeait la plupart du temps dans un sursaut d’énergie douloureux pour se rappeler ensuite qu’il était ici en sécurité (au moins provisoire), il n’ouvrit pas la bouche une seule fois même quand il avait l’impression qu’on lui adressait la parole. Trop mal en point, de toute façon, pour faire l’effort de tendre l’oreille et d’aligner les mots un à un afin de les transformer en une phrase cohérente, le sens même de ce qu’on lui déclara lui échappa complètement.

Adam rouvrit les yeux alors que des éclats de voix inconnues traversaient le coton et parvenaient jusqu’à lui : Jamie et Arnold semblaient en pleine conversation avec deux autres personnes à l’armement ostensible. Le vagabond redressa la tête et crut probablement à une espèce d’hallucination tandis qu’il percevait le décor de ce qui semblait être un ranch tout à fait fonctionnel et fourmillant de vies humaines. Mais la voiture se remit en marche et avec elle les vertiges qui le forcèrent à mettre de côté sa curiosité.
Lorsque le moteur cessa enfin ses bruits de casseroles, on vint l’empoigner et l’aider à descendre de là. Rendu remarquablement docile par la faiblesse qui semblait imprégner son corps à l’image du bas de son t-shirt tout imbibé de sang frais, Adam se laissa faire et n’opposa pas davantage de résistance alors qu’on le dépouillait de son sac et de ses armes. Il se laissa guider jusque dans une sorte de petit cabanon de fortune où quelqu’un qui s’y connaissait sûrement mieux que Jamie en termes de premiers soins le pris en charge. Ensuite, tout devint noir.
Lorsque le nouveau venu se réveillerait à nouveau, bien des heures plus tard, ce serait pour faire face à un visage aux expressions à côté desquelles même Arnold lui aurait tout compte fait paru agréable. La dernière épreuve avant de gagner le droit à une petite place au sein de cette communauté, et son unique chance de ne pas tout foutre en l’air et de se retrouver, une fois de plus, à errer au jour le jour.


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