ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni
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Sujet: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Mer 31 Jan - 21:16
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Dim 4 Fév - 0:15
First in line.
Ce jour ne semblait guère différent des précédents. La désolation, le chaos. Rien de nouveau sous le soleil. Parvenir jusqu'au Texas leur avait faciliter les choses tout de même, qu'on se le dise. Le soleil ne pardonnait pas mais c'était toujours mieux qu'être coincé par la neige ou qu'en savait-il encore. C'est ça le problème, quand on a rien à faire d'autre que marcher, on réfléchit trop. A tout. Même quand on avait plus qu'épuisé tous les stocks de réflexions sur sa vie et sur ce qui entourait, on se répétait. C'était marcher pendant des années sans but précis sinon celui de survivre. C'était aller de groupe en groupe, les regarder se décimer et partir au bon moment.
Il gardait juste sa bonne humeur en voyant quelque magasins non loin d'eux, s'il n'avait pas spécialement l'espoir d'y trouver quelque chose, il se disait qu'au moins cela pouvait servir de possible refuge. Puis, finalement, pourquoi ne pas jeter un coup d'oeil ? Il lançait juste un regard vers Roman, l'air de dire, allons jeter un oeil là-dedans. Il avait besoin de fil de couture et il imaginait que ce n'était pas ce sur quoi on se ruait en général, de même pour la petite liste mentale qu'il s'était faite de ce qu'il faudrait avoir. Des vêtements aussi, peut-être. Bref, à voir selon ce qu'il resterait dans ce supermarché. Tout semblait toujours plus grand quand il n'y avait personne dans les lieux.
Ah, ces odeurs de rance et de mort qui chatouillaient les narines, merveilleux. Tellement habituel et pourtant on s'y faisait jamais vraiment à ces odeurs. Il allait entre les rayons sans grand espoir tout de même, juste jeter un oeil, c'est pas comme s'il y avait grand chose d'autre à faire dehors de toute façon, hein.
S'il était attentif aux bruits traînants des cadavres ambulants, il ne remarquait qu'après coup un bruit plus.. humain. J’imagine que la situation est gênante.., il entendait déjà Roman répondre un truc du style "non, tu crois ?"
Et parce qu'il imaginait justement un peu trop bien les réactions de Roman, Adel s'était décidé à prendre les devants, levant les mains pour montrer qu'il n'était pas hostile. Lui, en tout cas. Ce n'était pas que l'homme devant eux qu'il essayait de rassurer, c'était surtout Roman derrière qu'il savait parfois trop prompt à dégainer. Pas besoin d'effusion de sang, pas vrai ?
Nous ne voulons pas de conflit non plus, nous passions juste. Le hasard, rien de plus. Inutile d'en venir aux mains.
Roman lui avait au moins appris à analyser les gens face à lui, juger s'ils étaient ou non armés. Parce qu'avec Adel, ça ne rentrait pas toujours ces trucs sur la survie et les rencontres avec les étrangers. Pas qu'il était un bisounours mais que même après sept années il avait toujours un peu trop foi en l'être-humain et son besoin de se serrer les coudes en pleine apocalypse. Adel avait peut-être des airs d'ours avec sa barbe et ses cheveux un poil trop long, il essayait au moins de contraster avec sa douceur habituel. Un ton posé, calme, ce qu'il était. Bon ok il était angoissé aussi mais il aurait été fou de ne pas l'être face à un inconnu qui pouvait sortir à n'importe quel moment une arme, pas vrai ? Jouez pas au con qu'il se disait intérieurement. Tant l'inconnu que Roman. Qu'ils puissent régler ça et repartir chacun dans leur coin. S'il avait remarqué que l'inconnu avait des couches ? Oui, aussi.
Vous avez un enfant ?
Amorcer une conversation, l'air de rien. Ok son affection pour les enfants jouait aussi, oui, qu'on se le dise.
Il va bien ? Ecoutez, laissez nous regarder ce que l'on a à regarder et je pourrais vous aider ensuite, je suis médecin.
Oui, vas-y Adel, continue, sors ton laïus. Tenir une conversation pour occuper quelqu'un et distraire un peu, pas sûr que ça fonctionne, ça marchait pas toujours à vrai dire mais c'était toujours mieux que se tirer dessus et au pire, Roman l'engueulerait ensuite un bon coup et ils passeraient à autre chose. En même temps, son homme le connaissait assez pour savoir que quand il était question d'enfants, Adel n'était pas l'homme le plus rationnel qui soit. C'était aussi pour ça qu'Adel n'avait pas trop pris la peine de se retourner vers Roman, à part pour lui demander discrètement de rester calme, tout en sachant que demander à Roman de rester calme c'était un peu parler dans le vent, mais soit. Optimiste, le Adel.
☆☆☆ Beerus
Bass Ferguson
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Jeu 15 Fév - 17:17
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Adel & Bass & Hannibal & Roman
Janvier 2018
Deux journées que Bass ne s’exprimait que par le minimum de borborygmes nécessaires pour ne pas les mettre en danger et apprendre deux ou trois choses à l’homme qui l’accompagner. Silence punitif immature peut-être, mais le blond n’avait jamais été du type loquace. Bass n’était particulièrement effrayé par ce qui les attendait au-delà des murs d’Olympia – ni les rôdeurs, ni les hommes. Pas après avoir passé deux mois à envisager la mort, le martyr, pas avant de partir sur les routes avec pour seule compagnie Malini et le besoin viscéral de s’éloigner de tout. Ce dont il a peur c’est de ne pas revenir à temps avant l’accouchement d’Iris, de Peyton, qu’Iris ne s’éveille jamais, qu’Hannibal soit un mauvais père, qu’Hannibal ait peur et qu’ils ne trouvent pas tout ce qu’il faut, que les nouveaux nés soient en mauvais santé. Non, Bass n’est pas tranquille à l’idée de prendre la route d’ici peu, de délaisser Olympia pour peut-être des mois, peut-être pour toujours. Bass pourtant était incapable de revenir sur sa promesse – il avait parfois l’impression que c’était ce que Malini espérait au fond, attendait, que lui aussi… Non. Il resterait auprès d’elle. Il profitait alors des derniers jours qui lui restaient pour régler tout ce qu’il pouvait, sauver les meubles, espérer que Vladimir reviendrait du ranch avant qu’il ne parte pour veilleur sur Jézabel et sur Hannibal. Il ne pouvait pas réveiller Iris. Il ne pouvait pas veiller sur le bébé, il n’en avait aucune connaissance, pas la capacité, juste la maladresse et la bonne volonté – mais il pouvait au moins faire ce que lui savait faire, des raids, rendre le monde plus sûr, un peu et garnir une chambre d’une des grandes maisons d’Olympia, maintenant que le toit était réparé.
De quoi les bébés avaient besoin ? Bass se rappelait s’être posé cette question, alors qu’il n’était qu’un gamin et que sa mère tenait sa main si fort qu’il en avait mal, observant les rayons de fournitures de puéricultures qu’ils ne pourraient jamais tous se payer. Ils pouvaient faire des couches lavables et des oursons de tissus rapiécés, mais s’ils trouvaient mieux, Bass avait bien l’intention de l’obtenir. Il avait laissé Hannibal explorer une partie du supermarché, pendant qu’il s’aventurait en réserve, couteau au poing. Il avait fini par dégote un berceau encore emballé au milieu des cartons éventrés, et un sourire fier, un peu soulagé avait illuminé son visage avant qu’il ne fasse demi-tour pour retrouver son partenaire, une peluche toute ronde, toute immaculée sous le bras.
Le pas du blond est vif, pressé, silencieux alors qu’il se glisse entre les rayonnages, trop habitué à des années de raid pour gueuler à tue-tête ou faire du bruit. Il s’arrêt pourtant en apercevant deux autres hommes, un blond, un brun, l’un les mains levées de manières innocentes, s’adressant calmement à Hannibal prêt à se pisser dessus, et l’autre silencieux et Bass se tend, son couteau pivotant machinalement entre ses doigts, prêt à poignarder si besoin. Encore quelques pas. Il reste immobile, dans l’allée, derrière eux, séparés par quelques combinaisons de bébés et des petits chaussons si minuscule qu’ils lui brisaient le cœur. L’ours est sentimental, l’ancien meurtrier s’arracherait le cœur pour un enfant. Il aurait voulu toutes les emporter, ces chaussettes décorées de cœurs et de pingouins ; Mais la lueur hallucinée de son regard ne voit plus rien à part le mouvement des hommes, leurs paroles, qui parlent d’enfants, des enfants. Bass a encore dans les yeux les petits corps qui se vident de leur sang sur l’asphalte, tués sans pitié par les jackals.
« - Qu’est-ce que vous en avez à foutre ? » s’entend-t-il demander, s’avançant derrière les inconnus, pointe de sa lame en avant qu’il lève comme écho à ses mots. Les enfants, cela réveille l’instinct protecteur de Bass, cela lui fait montrer les dents. Pourquoi voulait-il savoir s’ils avaient des enfants, n’importe qui pouvait s’appeler médecin, mais ce n’est pas comme si Bass pouvait lui demander une preuve, ici et maintenant. Médecin. Arte partie, Alma pas blanche comme une oie, Iris dans le coma… ils avaient besoin de personnel médical, c’était une réalité qui terrifiait Bass et son regard passe d’un homme à l’autre, alors qu’il s’efforce de rester calme, garder ses distances. Et surtout de mesurer les deux nouveaux venus, de les juger – le chef des recruteurs a un bon instinct, en général, mais il reste sur ses gardes pour l’instant. Il fait signe à Hannibal, de l’autre côté, et murmure dans sa barbe ; « - Prend ce qui nous faut. ». Il penche un peu la tête sur le côté, et son regard ne lâche pas le brun des yeux, comme captivé, inquiet, mais qu'il parle au "médecin". Sa voix s’adoucit, presque imperceptiblement, la peluche serrée contre son torse, sur le qui-vive, vaguement menaçant. Vaguement plein d’espérance, mais chat échaudé craint l’eau froide et il sait comment d'autres parlent pour gagner du temps. Ramener Hannibal en vie à Olympia est sa priorité à lui. « - Pourquoi tu nous aiderais ? »
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Ven 16 Fév - 16:30
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Dim 13 Mai - 20:45
First in line.
Un et merde qu'il se retenait de laisser s'échapper d'entre ses lèvres. Et merde parce qu'il comprenait parfaitement où tout ceci allait aller. Parce qu'en sept années, il connaissait Roman sur le bout des doigts, si bien qu'il se connaissait et qu'il était donc capable d'imaginer ce que tout ceci allait donner. Et cela ne manquait pas de l'effrayer, à chaque fois. Parce qu'ils faisaient face à des inconnus, qu'ils ne connaissaient rien de leur intentions et que chaque fois pouvait être la dernière.
Il faisait de son mieux, ce je suis médecin , après tout, c'était rare par ces temps, cela ne courait pas les rues et il valait mieux éviter d'en buter un. Car cela ne pouvait finir qu'ainsi, pas vrai ? La violence. Toujours la violence. Son optimisme qui s'était mué en "ça me blase". Il y avait aussi l'instinct paternel un peu trop prononcé qui refaisait surface et il n'avait suffit que de voir les couches pour qu'il réagisse ainsi. Cette apocalypse l'avait obligé à mettre ses rêves de paternité de côté et les années passant, le forçant à oublier qu'il pourrait peut-être un jour l'être. Il suffisait pourtant de voir ce paquet de couche pour refaire sortir cet instinct. Il entendait bien le putain de son homme, il choisissait juste de l'ignorer. Trop tard, c'est dit, c'est fait.
Il allait pour répondre mais Roman s'en mêlait. Il s'y était fait avec les années. Sur-protecteur, étouffant. Il ne lui en voulait pas, il faisait avec. Il prenait son mal en patience. A vrai dire, la seule chose qui pourrait l'agacer, ce serait les gestes de Roman. Cette impression que c'était lui, l'enfant, dans l'histoire. Ce n'était pas ne pas pouvoir parler qui l'embêtait, c'était que Roman se mette à jouer les gilets pare-balle comme s'il était lui-même incapable de se défendre. Il s'y était fait, à cela aussi, car c'était toujours pareil, à chaque rencontre un peu louche. Une certaine envie de souffler à Roman que ça irait, ne seraient-ils pas déjà morts dans le cas contraire ? Sauf qu'il savait d'avance que Roman lui répondrait qu'il était encore trop naïf s'il croyait ça.
Le ton et l'attitude de Roman étaient clairs mais il avait toujours cette impression amère d'être un enfant et cela n'allait pas l'aider, question crédibilité, devant les autres. Il réprimait un soupir. Il aimerait juste que pour une fois, cela se passe dans le calme, sans que quiconque en ait à venir aux armes pour s'exprimer. Crédule. Naïf. Oui. Adel essayait juste d'attirer le regard de Roman tout en sachant qu'il n'allait pas se risquer à détourner le regard des autres, ne pas leur donner l'occasion de dégainer, sans doute. Il réprimait un soupir. Horreur de la violence, horreur des armes. Il était mal à l'aise dans cette situation. Et s'ils avaient un enfant quelque part qui les attendaient ? Ils ne pouvaient pas tuer leur père, non ? Il y songeait en croisant les bras, de plus en plus mal à l'aise à mesure qu'il imaginait les vies des deux autres en face, à mesure qu'il s'imaginait qui ils pouvaient être.
Il voulait juste aider. Calmer le jeu. Sauf que là ? Il voyait mal comment le faire à cet instant. Il prenait sur lui comme il pouvait, l'envie de parler et s'en mêler pour calmer la situation étaient bien présentes. En même temps, il cherchait le regard de l'autre qui semblait être du même bois que Roman, au moins sur ça. Celui qui tenait la peluche, pas celui qui tenait les couches. Un regard qui pourrait ne pas être compris, mais un regard qui voulait surtout indiquer qu'il espérait que cela n'irait pas trop loin. Qu'il ne voulait pas que ça en arrive là. Tout en sachant que l'autre ne comprendrait pas ou n'en n'aurait strictement rien à foutre, surtout en se faisant menacer d'une arme. Hm. Un ne fais pas le con aussi, sans doute. Ne jouez tous les deux pas aux cons, surtout. L'homme qui tenait les couches lui faisait penser à lui, bizarrement. Se voyaient-ils dans un miroir ?
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Lun 11 Juin - 18:51
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Janvier 2018 Il ne se préoccupe pas du brun patibulaire, il ne se préoccupe qu’à moitié de la menace. Son instinct, sa paranoïa, ses nerfs toujours semblables à ceux d’un animal sauvage s’en occupent pour lui. Il n’obéit pas au chien de garde, il ne se déplace pas vers Hannibal. Il n’aime pas montrer son flanc, ou son dos, ou risquer de baisser la garde, ou quoi que ce soit. Ni jouer à la cible facile, années en prison oblige. Bass est sur ses gardes, le pas prêt à bondir, les dents prêtes à mordre. Pourtant, les années à Olympia ont raidit ses réflexes, lui ont appris qu’il y a quelque chose qui n’est pas pourrit dans le parquet moisi de l’humanité. Tout au fond, parfois, il y a quelque chose qui vaut le coup de ne pas se transformer en bête du fond des bois. Toute sa vie, il est tombé sur des portes fermées jusqu’à tomber sur eux. C’est pour ça qu’il est là – dernière sortie avant la recherche de l’espoir en Arizona, dernière sortie pour permettre à un enfant de grandir. Croyance que tout ne peut que s’améliorer aujourd’hui, qu’ils en ont assez baver comme des rats et qu’il s’écorchera vif pour ce gosse si le père ne le fait pas. Lentement Bass dépose au sol ses peluches, et il reste accroupi sur sol. « - Je te parle pas. » Il tique et livre un sourire plein de dents à l’homme qui prend la parole. Ils ne sont pas deux médecins non ? Non, pas avec cette ombre dans les yeux. Alors il s’en fiche. Des assassins, à partir du moment où Olympia l’a accepté lui, il y en a eu forcément un de trop. Sa langue passe entre ses dents un instant. Il a envie de mordre, mais lorsqu’il repose son regard sur le blond, sur le « gentil » de l’histoire, il y a une étincelle différente de la violence qui brûle. Peut-être.
« - Lorsque j’ai posé la question, ils m’ont dit qu’ils m’apprendraient à faire confiance, une douche chaude, dormir en paix. » répond Bass lentement, pesant ses mots, luttant pour ne pas revenir dans ses souvenirs. Il plisse les yeux, pensif en lui-même. Etrangement, seul le choix du milieu avait tenu la distance, et pourtant, il y croyait. Il se gratte la gorge pensivement, essaie de ne pas retomber dans ses pensées, dans son envie de se tirer d’Olympia et dans son envie de s’y terrer pour ne jamais voir le monde réel. Il jette un coup d’œil à Roman. « - Je suis celui qui vérifie qu’on est pas trop gentils. » C’est lui le recruteur, mais c’est lui aussi qui se méfie. Qui ouvre les portes et qui les referme. Qui refuse de voir les jackals avoir un pardon et se promener dans leurs murs, mais qui récupère les anciens drogués et les anciennes mains ensanglantées. Ils ont besoin de ça, parfois. Ils ont besoin de se méfier et ils ont besoin de ne pas être gentils. Il pointe Hannibal du doigt, puis tire un trait sur sa gorge. Tais-toi. Laisse-moi faire.
« - Si vous êtes médecin. » Il doute toujours, comme il doute toujours face à des personnes qui ont fait plus d’études que lui. Bass se sent toujours dupés, ignorant et floué. On pourrait lui promettre la lune, il ne pourrait que regarder le doigt, bien incapable de discerner la vérité de la filouterie. L’olympien grimace et admet à voix basse, promesse susurrée d’un ton sceptique, mais sincère : « - Vous aurez tout en ville. Ce que vous voulez. Avaient besoin. Même un cabinet, et toutes ces seringues. » Et les médocs et les lits et les patients et le matériel. Il n’y connaissait rien, lui, il savait juste que c’était la seconde chose la plus précieuse d’Olympia. Après les enfants. Le barbu se relève lentement, prenant garde à ne pas surprendre Roman et à ne pas lâcher Adel du regard, comme s’il était un charmeur de serpent aux regards dansants. Il enfouit ses mains dans ses poches et ne semble pas vouloir prendre une arme, le dos rond malgré sa carrure. Pourtant il veut vivre. Il veut voir les petits grandir et Malini sourire comme avant. Un médecin ferait ça, chuchote la voix craintive dans son esprit, celle qu’il parle d’espoir.
Il cherche ses mots, gonfle sa joue avant de lâcher. « - On a des enfants. Ils ont besoin de soins. On a tout le reste. » Il est terrifié à l’idée de montrer Olympia, montrer les enfants d’Olympia aux mauvaises personnes. Encore. Mais il a appris à lire les gens, les gestes et les intentions et il livre un sourire craintif, mais bon enfant, à Adel : il a appris à lire et il a confiance en lui. Quant à l’autre… disons qu’il l’approuve.
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni Mer 13 Juin - 16:01
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Sujet: Re: ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni
ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni
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