Fermeture définitive de Influenza ! IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
-33%
Le deal à ne pas rater :
Trottinette électrique pliable Ninebot E2 E Segway à 199€
199 € 299 €
Voir le deal
anipassion.com

Partagez
 

 IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni EmptyDim 17 Sep - 23:16




bass & iris & hannibal
« IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) »

Impossible de savoir depuis combien de temps exactement il marchait. Impossible aussi de savoir combien de temps il lui restait avant de trouver à nouveau Olympia, ni même combien de jours s’étaient écoulés depuis qu’il avait vu la ville pour la dernière fois. Mais ça ne comptait pas vraiment, n’est-ce pas ? Tant qu’il parvenait à retrouver son chemin jusqu’à l’endroit qu’il avait même osé appeler « chez lui » avant son départ. Hannibal espérait juste que rien n’avait bougé, que tout le monde allait bien. Surtout Iris en fait. C’était sûrement le plus important. Difficile de savoir si il se serait pardonné si il lui était arrivé quelque chose. L’homme avait prit le temps de faire une pause. Mangeant au passage la dernière barre de céréales qui lui restait, s’arrêter pour trouver de quoi tenir encore quelques jours seraient nécessaire. La carte, déchirée par endroit, qu’il utilisait pour essayer de retrouver son chemin était dépliée sur le capot d’une vieille voiture poussiéreuse. Et sauf erreur de sa part, l’allemand était plus proche de son foyer que jamais. Peut-être n’aurait-il même pas besoin de chercher à se ravitailler. Dans un soupir, il replia la carte pour se remettre en route.

Le soleil avait commencé sa descente quand il aperçut enfin les murs d’Olympia qui se dressaient devant lui. Il avait attendu ce moment comme un gosse aurait attendu Noël. Peut-être même qu’il n’avait jamais été aussi heureux et soulagé de revoir les palissades qui protégeaient les habitants de la ville. Son estomac était probablement de cet avis, vu le bruit qu’il fit alors qu’il commençait à approcher de la porte de la ville, attirant au passage un cadavre qui menait paisiblement sa vie de mort jusque là. Hannibal avait délaissé la carte pour un couteau, laissant le document qui lui avait été si précieux s’échouer au sol comme un vieux mouchoir usagé. Il n’en aurait plus besoin désormais. Quelques secondes plus tard, le rôdeur gisait au sol, définitivement mort et le regard du blond se reporta sur sa destination. Si les jours de marche ne l’avaient pas épuisé, il aurait simplement couru, quitte à abandonner son maigre paquetage pour se déplacer plus vite. Il ne devait pas y avoir plus de cinq-cents mètres qui le séparaient d’Olympia désormais. Combien de fois avait-il rêvé de ce moment ? Et combien de fois avait-il rêvé des moments qui suivraient ? Ne serait-ce que de celui où il pourrait serrer Iris dans ses bras, puis rester là et ne plus bouger.

Les habits recouverts de sang de quelques morts abattus en chemin, la plupart du temps étalé volontairement pour passer inaperçu parmi les morts, il fit de son mieux pour pas avoir l’air de l’un d’eux. Putain que ça aurait été con de crever aux portes de la ville à cause d’une démarche trop traînante. Quoi que, les morts n’affichaient pas vraiment de sourires niais. Et enfin il était devant les portes. Comme si l’air avait été plus pur entre ces murs, il prit une longue inspiration alors qu’il venait d’entrer, serrant la bague qui lui avait causé tous ces ennuis entre ses doigts. Il avait réussi. À présent un peu paumé alors qu’il saluait et remerciait celui qui lui avait ouvert, il se sentait crasseux alors que tous étaient si.. propres ? C’est fou comme tout lui avait manqué alors qu’il avait été si réticent à son arrivée, alors qu’il avait presque voulu repartir. Hannibal n’eut pas vraiment le temps de se perdre dans ses pensées alors qu’une silhouette bien connue se démarqua. Sûrement l’avait-on prévenu. Il commença à s’approcher de lui d’un pas hésitant -le barbu l’avait toujours un peu intimidé- avant de se stopper net. Était-ce juste la fatigue ou Bass avait réellement l’air en rogne ?
Revenir en haut Aller en bas
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1971
visage : Travis Fimmel
crédit : gaja & miss pie & malini
survit depuis le : 14/10/2016
capsules de troc : 2961

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: Re: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni EmptyDim 1 Oct - 18:30

egotrip



( explications )
Hannibal & Iris & Bass


Septembre 2017
Était-ce juste la fatigue où il voyait Hannibal Koenig remonter les rues d’Olympia ? La vision d’un fantôme au pays des rôdeurs a de quoi troubler, et malgré lui, à l’autre bout de la rue, Bass s’immobilise. Il cligne des yeux et se frotte un peu le visage pour faire la mise au point, mais c’est bien cela. Hannibal. Le blond est couvert de sang, les vêtements qu’il portait, il y a des mois sont des guenilles et cet enfoiré trouve encore le moyen de sourire et saluer les olympiens qu’il croise comme s’il était chez lui. Ce n’était pas un mirage, pas une hallucination de son esprit malade, ébranlé par les coups. Pour Bass qui sursautait, couteau en main au cœur de la nuit, qui parfois imaginer le sourire de son frère, et qui sombrait un peu plus à chaque fois que le regard sombre de Malini se posait sur lui… Hannibal était réel, et la rage emplit Bass à le reconnaître, à croiser son regard, ses pas se remettant en marche. Il marchait, mais ses pas déterminés s’allongeaient, inexorablement.

Cela faisait trois mois qu’Hannibal avait pris Bass à part, un air d’ange et un sourire innocent sur le visage – apparemment la masse silencieuse du recruteur l’intimidait assez pour qu’il le tienne au courant avant de quitter Olympia. Il partait chercher de quoi demander Iris en mariage. Bass avait esquissé un sourire maladroit – il n’était pas à l’aise avec ce qui naissait depuis des mois entre l’infirmière et le nouveau venu, parce que cela faisait écho, tordu à la raison pour laquelle la complicité entre lui et Iris sonnait faux. Elle l’avait aimé lui, comme cela, et il n’avait rien vu venir, lui avait brisé le cœur. Il ne se l’était jamais imaginé, n’avait jamais eu ce genre de rêve derrière ses paupières closes pour Iris. Il l’aimait simplement, beaucoup, d’une tendresse dont son cœur était plein et qui faisait qu’il s’écroulait un peu à chaque ombre apparue sur le visage de la métisse. Oh, elle était forte – plus que Bass, sans hésiter. Mais il voyait ses cernes, son sourire se faire plus difficile, de chagrin et d’épuisement, son appétit diminuant alors que son ventre s’arrondissait et qu’elle devait protéger ce qu’elle avait de plus cher. Sans lui. A cause de lui.

Peut-être que Bass avait honte de ce qui s’était glissé entre lui et Iris, honte de lui avoir brisé le cœur, et honte de ne pas lui avoir accordé l’attention dont elle avait besoin ces derniers mois ; cela avait été trois mois… compliqués. Pour lui – son crâne partiellement rasé en signe de deuil, ses cheveux rassemblés en natte, passé par des tréfonds émotionnels, se remettant petit à petit, un pas en avant, un arrière. Pour Iris – abandonnée, seule, enceinte, terrifiée, et toujours capable de tenir le monde à peu près en ordre. Bass n’était pas fier de s’être embourbé dans son malheur, incapable d’assurer son rôle de protecteur et d’ami.
Que Hannibal parte, ne donne plus de nouvelles, déserte, abandonne sa petite amie enceinte ( un détail qui touchait de près à l’histoire de Bass )… c’était la couille qui fait déborder le vase et la rage contenue de Bass. Cinq minutes auparavant, il était en train de mettre la table lorsqu’un garde était venu le trouver. Il n’était peut-être plus membre du conseil, mais il avait encore assez sa place au sein d’Olympia pour que lorsqu’il demande à être alerté si un Olympien particulier passe les murs. S’il était en vie, le recruteur comptait bien avoir quelques mots avec Hannibal avant Iris. Il n’avait jamais dit à la jeune femme pourquoi Hannibal était parti. S’il revenait, elle pourrait oublier ses angoisses. S’il ne revenait pas, il valait mieux qu’elle pleure un homme lâche qu’un fiancé mort à jamais.

Bass envoya son poing dans la gueule d’Hannibal sans plus de sommation que le regard noir, la mâchoire et les dents serrées. En pleine dans sa pommette, au lieu d’accueillir son ami comme il se doit, tant pis s’ils sont au milieu d’une grande avenue d’Olympia. Il lui administra un second coup dans l’estomac, le saisissant par les pans délabrés de son vêtement pour le garder debout près de lui. L’olympien scrute son visage, le regard fou et fixe. Hannibal. C’était lui, et instinctivement, Bass montre les dents et retroussent ses lèvres pour gronder ses menaces à quelques centimètres de son visage « - Toi ? Tu te fous de ma gueule ? Tu crois revenir comme ça après tout ce temps ? »

 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: Re: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni EmptyLun 8 Jan - 22:31




bass & iris & hannibal
« IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) »

Difficile de dire ce qui faisait le plus mal actuellement. La soudaine désillusion à laquelle il doit faire face ou les phalanges de Bass dans sa trogne ? Peut-être que les deux se valaient. Et si la joie d’enfin revenir, d’enfin retrouver son foyer avait été difficilement contenue à son entrée dans la ville, il la ravale rapidement. Très rapidement même. Le goût métallique et familier du sang dans sa bouche se fait sentir alors qu’il titube, luttant pour au moins rester debout -et conserver le peu de dignité qu’il lui reste, même si ce dernier point semble plus que compromis. Il n’a pas vraiment le temps de réfléchir à sa situation, ni même d’essayer de glisser quelques mots pour l’arrêter que déjà, il doit accuser un nouveau coup. C’est qu’il cogne fort, le bougre. Est-ce qu’il l’a vraiment mérité ? Peut-être. Sa disparition était tout sauf volontaire après tout. Il aurait donné beaucoup pour rentrer le soir même, ne jamais passer trois putain de mois dehors. Cette fois, il n’évite la chute que grâce à l’homme qui le retient par le col. Pas sûr cependant que ce soit vraiment une bonne chose.

Plus pour se soutenir que pour se dégager, ses mains trouvent vite les poignets de Bass, s’agrippant tant bien que mal. Et la peur traverse son regard aussitôt qu’il croise celui de son ami ou peu importe comment on pouvait décrire leur relation dans le moment présent. Yup, il est pas content. Pas content du tout. Il a probablement raison de l’être, et Hannibal se félicite à moitié d’avoir au moins prévenu avant de partir. Parce que Bass aurait sûrement tiré à vu en le revoyant. Et ça aurait été fâcheux. Déjà affaibli par ses aventures foireuses, il sait pertinemment que lutter contre le barbu est absolument inutile. Il se sait pathétique et ne fait rien pour paraître plus sûr de lui, sa fierté refoulée au dernier plan. Il baisse même les yeux, parce que merde, Bass énervé, ça donne quelque chose d’effrayant un peu. Il se sentirait peut-être même plus en sécurité à l’extérieur de l’enceinte de la ville. « Bass.. s’il- s’il te plaît.. tu.. je voulais pas.. c’était pas fait exprès.. tu- tu le sais hein.. ? » Il balbutie tel l’homme faible qu’il est, presque incapable de former une réelle phrase tant il a peur de dire un mot de travers. Le blondin n’a clairement pas besoin d’aggraver son cas.

Penaud et malgré la rage toujours présente dans les prunelles de l’olympien, il rassemble le peu de courage qui lui reste encore -pas grand chose en réalité. Parce qu’une seule et unique putain de question lui brûle les lèvres depuis son arrivée. « Est-ce que.. Iris.. je t’en supplie.. dis moi qu’elle va bien.. » Si il y a bien une seule chose qui l’a vraiment poussé à ne pas abandonner quand il était là bas, c’est sûrement Iris. Et peut-être un peu les autres si il était honnête avec lui-même. Quoi que, Bass ne lui manque plus tant que ça désormais. Mais avec toutes les emmerdes qu’Olympia attire, il ne peut être certain que tout va bien. Peut-être est-ce même la raison pour laquelle il doit à présent subir un petit passage à tabac ? Ça fait mal, et pourtant, c’est l’inquiétude plus que la peur qui se reflète dans ses prunelles désormais. Il se tirerait lui même une balle si il était arrivé quelque chose à la brune. Ou alors il laisserait le plaisir à Bass de le faire pour lui, au choix.
Revenir en haut Aller en bas
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1971
visage : Travis Fimmel
crédit : gaja & miss pie & malini
survit depuis le : 14/10/2016
capsules de troc : 2961

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: Re: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni EmptyMar 23 Jan - 20:42

egotrip



( explications )
Hannibal & Iris & Bass


Septembre 2017

C’est la seconde fois que Bass sera pris en flagrant délit de… se battre comme un chiffonnier en pleine avenue olympienne. Il y a du monde, comme la fois précédente, on le regarde, et l’ancien membre du conseil, déchu et hanté par ses fantômes fait mauvaise figure. Pourtant à l’instant, rien ne lui dit plus que passer son « ami » à tabac, sans sommation, au sol et jusqu’à ce que l’envie mauvaise qui pulse dans son ventre s’apaise. Jusqu’à ce qu’Hannibal paie, jusqu’à ce qu’il comprenne, et que tous ces mois horribles s’effacent. La peur d’Hannibal qui luit dans ses yeux le secoue, plus qu’il ne l’aurait pensé. Ce n’était pas Beckett, ce n’était pas tous ceux qu’il avait tué, menacé, contre lesquels il s’était battu comme un animal pour survivre un jour de plus dans ce monde de merde. Ce n’est pas l’homme qu’il a tué, le visage réduit en sang contre un mur et ses poings. C’est Hannibal, son ami, le père de l’enfant que porte Iris, l’homme qu’il a recruté, et qu’il a accueilli dans « sa » ville, à bras ouverts.

Hannibal qui a peur de lui. La gorge de Bass se noue, et ses yeux s’embuent contre son gré, tandis que le sang cesse un instant de bouillir à ces veines. Il n’a jamais voulu ça, à peine joué sur sa masse et son regard halluciné, mais terrifiait un ami… Il se prend la crainte de l’homme en pleine face, lui nouant le ventre, rappel des mois qu’il venait d’affronter et de ce qui se tapit au fond de son être. Il avait, sans s’en rendre compte, dans sa fureur noire et violente, soulevé légèrement Hannibal du sol, et lentement ses doigts se crispent moins sur son vêtement. Bass le fixe, mais se force à respirer, par le nez – le résultant ne doit pas être moins inquiétant, alors que la rage quitte lentement l’olympien. Hannibal est de retour et Bass n’est pas ce qu’il pourrait être, il n’est pas les hommes qu’il déteste de tout son cœur trop large dans sa poitrine.

Il le fusille du regard pourtant, électrisé alors qu’il montre les dents à nouveau ; Est-ce qu’Iris va bien, et son sang ne fait qu’un tour. « - Elle va bien ! » Il gronde comme un chien enragé, défenseur de son territoire. Comment peut-il poser la question ? Comment ose-t-il sans soucier à nouveau après avoir disparu, joli cœur en goguette. Il n’y a aucune joie dans son cri venu du cœur, son hurlement sauvage qui s’élève dans les rues. Bass jamais n’élève la voix, il parle toujours d’une voix douce, calme, timide presque, comme pour charmer du haut de son mètre quatre-vingt, les yeux vagabonds, couleur de détresse. Mais cette fois, sa voix porte, grave et pleine de violence. « - Et avant que tu demandes ton, enfant, va bien aussi, putain de merde ! Pas grâce à toi ! Où étais-tu ?! Où étais tu tous ces mois ? » Il postillonne au visage, le regard fou à lier et à défaut de le secouer comme une prunier cette fois, il martèle sa poitrine de son poing, scandant chacun de ses mots d’un choc, le repoussant avec violence comme s’il voulait le faire partir à nouveau.
 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: Re: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni EmptyMer 31 Jan - 12:18



Hannibal & Bass & Iris
IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal)


Ce n’était qu’un murmure, une rumeur. Au-delà de l’instinct, du pressentiment qui serrait nerveusement le cœur d’Iris depuis ce matin sans que rien ne vienne, avec la course du soleil était venue une sorte de quiétude, passagère. Un espoir fou, renouvelé : et le soleil qui descendait lui apporta ces murmures. Cette agitation, dans Olympia. Son ventre s’arrondissait lentement, mais sûrement – elle était encore capable de le masquer dans des vêtements amples. Et puis soudainement le murmure explose dans son crâne : Lucas, qui était dehors, vient de débouler dans la maison, lui expliquant en de grands geste qu’il était de retour. Et qu’il passait apparemment un mauvais quart d’heure. Le sang de l’infirmière ne fit qu’un tour, et elle prit à peine le temps de remercier son frère avant de courir dans les rues d’Olympia, suivant le bruit, la foule, luttant contre les larmes qui voulaient perler à ses yeux.

Iris arrive trop tard pour voir ce qu’il vient de se passer, mais il ne lui faut pas longtemps pour comprendre. Elle marque un arrête, cependant, lorsque son regard se pose sur Hannibal. Il a maigri, et il est dans un sale état – en partie à cause de Bass – mais il est là. Il est bel et bien là, vivant. Vivant, comme elle l’avait toujours su, toujours espéré. Mais la jeune femme finit par bouger, s’approcher, ne voulant pas croire ce qu’elle voyait, ce qu’elle entendait. « BASS ! » s’égosilla-t-elle en attrapant son bras, trop tard, avant qu’il ne repousse Hannibal. Elle hésite entre beaucoup trop d’émotions, mais ses doigts se crispent autour du bras de son ami, à la fois en colère, inquiète, reconnaissante, soulagée. Et il venait d’apprendre à Hannibal qu’il était père, sans prendre de pincette, sans se soucier de lui causer un choc ou non. « Merci, Bass. Je n’ai pas besoin que tu me le traumatise. »

Doucement, la jeune femme relâche le grand gaillard pour s’approcher de l’homme qu’elle pensait avoir perdu. Elle l’observe, des pieds à la tête, hésitante. Son poing se crispe, et la gifle – pas si forte que les coups de Bass – part toute seule avant qu’elle ne le prenne dans ses bras en laissant échapper quelques sanglots. La jeune femme sert le survivant contre elle, aussi fort qu’elle le peut, comme pour vérifier qu’il était vraiment là, qu’elle ne rêvait pas une énième fois d’un retour qui n’aurait jamais lieu. « Tu m’as fais peur, idiot ! » Elle ravala ses sanglots en le relâchant. « J’étais morte de peur... » avoua-t-elle, doucement, levant sa main pour caresser tendrement l’endroit où elle s’était abattue quelques instants plus tôt. « Je suis désolée pour ça. Tout va bien ? Non, il faut que tu te reposes, et... Il faut qu’on t’ausculte... »

Son cerveau marchait à mille à l’heure, partagé entre la femme et l’infirmière, l’inquiétude pour un petit ami égaré et pour un patient en petite forme. Mais le soulagement prédominait, malgré tout. Doucement, Iris se tourna vers Bass, plantant dans ses yeux un regard plein de soulagement, de bonheur, de gratitude. « Ne t’inquiète pas pour moi. Bass a fait du bon boulot. » Ce n’était peut-être la plus stricte vérité. Ils étaient tous les deux passés par des moments difficile. Iris avait perdu son amant, qui était finalement revenu, mais Bass... Bass avait vu son frère mourir. On ne se relevait pas de ça, ou pas de la bonne manière. Lentement, elle attrapa la main d’Hannibal dans l’une des siennes, et celle de Bass dans l’autre. « S’il vous plaît, ne vous battez pas... »

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty
MessageSujet: Re: IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni   IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
IL RETROUVE ENFIN OLYMPIA (ça tourne mal) + bass, iris & hanni
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ILS PARTENT CHERCHER DES COUCHES (vous ne devinerez jamais ce qu'ils vont trouver) + Roman, Adel, Bass & Hanni
» Merci, bisous, salut. | ft. Iris (et sans Bass)
» IL PROPOSE DE LUI PRÊTER SA CANNE, ÇA TOURNE MAL (explications)
» (I) irony of life + iris
» It is lonely when you’re among people, too (Iris)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Influenza :: RP Archivés-
Sauter vers: