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 (X) you're my favorite waste of time

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Abel Rhodes
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MessageSujet: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptySam 24 Juin - 12:50




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


(dix-neuf juin 2017)

Ils avaient pris énormément de retard sur l’horaire habituel, agressés sur la route par une petite bande de pillards probablement étrangers à la région et qui avaient pensé se faire leur beurre de la journée en dévalisant un attelage sans réaliser (du moins pas avant qu’il ne fut trop tard) que la bâche n’abritait guère plus qu’un compartiment vide, et que ceux qui l’encadraient n’étaient pas du genre timide quand il fallait donner la riposte. Mais les imbéciles, non contents de ce coup d’éclat aussi stupide que désespérés, avaient tout de même réussi l’exploit d’effrayer un des chevaux remorquant la carriole et pété un essieu de cette dernière, qu’il avait bien évidemment fallu réparer avant de pouvoir envisager de reprendre la route. Forcément, entre ça, la liquidation méticuleuse des assaillants et les blessés – heureusement légers – qu’on avait dû rafistoler à la va-vite, le temps avait filé entre leurs mains.
Après bien deux mois passés à rester claquemuré entre les frontières de ses terres (voire même de sa maison, souvent) et à n’en sortir qu’en de rares exceptions, Abel avait décidé pour cette fois de renouer avec les vieilles habitudes et prendre la tête de ce convoi : comme la menace ne s’était pas réitérée, les tensions finissaient par se tasser avec le temps. Et même si on ne savait toujours pas qui avait donné les ordres à Bishop, même si on continuait de se regarder de travers et même si le chef des cavaliers ne risquait pas de baisser sa vigilance et retrouver un sommeil tranquille de sitôt sans une arme à portée immédiate de sa main, on finissait par laisser les évènements derrière soi et on continuait d’avancer. Pas comme s’il existait un autre choix viable, de toute manière. Après l’esclandre avec Winona quelques semaines plus tôt, il avait été bien sûr hors de question de continuer à la laisser prendre la tête de ces expéditions hebdomadaires : Abel pouvait bien être un salopard fini, il n’allait pas pousser le vice jusqu’à persévérer à lui laisser ce poste de meneuse, pas après la manière dont elle en avait profité, certainement pas après la discussion qui avait suivi avec Peyton, quand bien même cette dernière l’avait laissé en colère, frustré et profondément agacé. Pas si puéril pour répondre à sa vengeance (qu’il savait méritée) par une autre vengeance qui les auraient entraîné dans un cercle vicieux, il avait tout de même ce désir non négligeable de ne pas tout foutre en l’air pour de bon. A la lumière de cette envie, même tomber nez-à-nez avec Elanor Barnes alors qu’il refermait derrière lui la porte des toilettes de l’infirmerie lui avait alors paru un embarras qui ne piétinerai pas tant que ça son amour propre (résigné face aux faits, il s’était rendu à la suggestion mesquine de la leader d’Olympia plutôt que continuer à poireauter dans la pièce pour il ne savait trop combien de temps encore en attendant que son léger souci s’en aille de lui-même) : il s’était contenté de lui lancer un de ses traditionnels regards assassins et, préférant éviter de songer à ce qu’elle avait pu entendre ni depuis combien de temps elle se trouvait là, avait quitté l’endroit avant qu’un seul mot ne soit échangé.

Soit parce qu’elle s’était trouvée lasse d’attendre les retardataires et qu’elle avait eu d’autres chats à fouetter, soit tout simplement parce que tout s’était très bien déroulé avec les différents chefs de groupe qui avaient succédés à Winona et que sa présence ici n’était donc pas strictement requise afin de superviser l’échange, Peyton ne se trouvait pas parmi le comité d’accueil aujourd’hui. Celui là, fin prêt derrière les portes d’Olympia, n’attendait que l’arrivée des cavaliers pour leur balancer leur redevance et les voir déguerpir du paysage le plus vite possible.
Abel, néanmoins, n’était pas venu simplement pour vérifier que tout se passait aussi bien qu’il le voulait : aucun problème n’ayant été recensé lors des dernières livraisons, que ce soit d’ordre relationnel ou matériel, il n’avait pas de raison particulière d’avoir eu envie de prendre cette place de meneur cette fois-ci. Sauf une, bien évidemment, et à ce stade même lui ne se voilait plus la face sur ce sujet : quelles que soient les paroles désabusées qu’il avait bien pu lui balancer la dernière fois, il fallait qu’il la voit, Peyton, il refusait de rester encore à ruminer la conclusion amère qu’elle lui avait imposé. La possibilité qu’elle puisse avoir envie de continuer à lui faire payer son écart était une possibilité envisageable, certes, mais il avait décidé de s’en foutre : il n’avait, après tout, jamais été réputé pour sa patience. Alors il ne s’était pas attardé plus que ça sur les lieux du chargement, laissant les cavaliers et olympiens se débrouiller tous seuls comme ils avaient prouvé en être parfaitement capable les quelques dernières fois, pour s’engager dans la ville avec une destination bien précise en tête. Ne restait qu’à espérer que ce ne serait pas Willa qui, cette fois encore, lu ouvrirait la porte.



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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptySam 24 Juin - 13:04

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
« Use pas toute l’eau ! » Elle roule des yeux, Peyton, pas bien décidée à écouter le moindre mot s’échappant des lèvres de Willa. Après environ vingt ans de vie commune, on aurait pu croire qu’elles auraient mis au point un stratagème équitable du partage de la salle de bain. Il n’en est rien. Peyton préfère jouer la carte je suis l’aînée et j’ai la priorité ultime. Il faut bien tirer profit de ce statut, tout de même. « Lâche-moi, Will ! Va te doucher chez Wheeler ou qui tu veux ayant l’âge d’être ton fils ! » Elle tend l’oreille, à l’affût d’une répartie quelconque, mais d’ici elle ne perçoit que quelques grognements indistincts dont elle ne cherche pas le sens. Surement des noms d’oiseaux savamment grognés à son égard. Rien qui ne vaille donc la peine d’être entendu. Elle glisse sous la douche, paupières closes, profitant instantanément du jet d’eau vivifiant, un luxe dont elle en oublie souvent la rareté. Elle soupire, épuisée. Entre les problèmes inhérents à la ville et la chaleur s’apparentant plus à une fournaise qu’autre chose, il faut bien avouer qu’elle ne dort pas plus de quatre heures par nuit ces derniers temps. Elle donnerait n’importe quoi, pour une bonne nuit de sommeil et éventuellement une séance de kinésithérapie. Elle tend ses bras en l’air, dégourdissant ses muscles endoloris, augmentant l’intensité du jet d’eau. Ou, une journée dans un centre thermal, ce serait pas mal aussi. Elle rêve éveillée, pas pour longtemps cependant. Quelques coups frappés à la porte l’en extirpent sans ménagement. À croire qu’elle a l’ouïe assez fine pour entendre ça, mais pas pour déceler les insultes proférées en son honneur. « Will, va ouvrir ! » Une seconde, deux secondes, trois secondes. Pas de réponse. Putain, la chieuse, songe-t-elle intérieurement. Elle rumine, Peyton, à voix haute même, enfilant rapidement un peignoir de bain trop petit datant d’une époque révolue. C’est trop demander, d’avoir la paix plus de deux minutes.

Elle n’est pas de la meilleure humeur qu’il soit, lorsqu’elle ouvre la porte, ses prunelles agacées croisant immédiatement le regard d’Abel Rhodes. Elle fronce les sourcils, perplexe. Non, elle n’a pas oublié la livraison du jour, elle ne s’attendait tout simplement pas à ce qu’il fasse le déplacement en chair et en os. Pas après ce qu’il se passe actuellement au ranch, pas après leur dernière entrevue pour le moins riche en rebondissements. « Abel. » Qu’elle constate simplement, le jaugeant un court instant, cherchant à déceler son état d’esprit du jour. Parce qu’avec lui, elle ne sait jamais, il faut constamment jongler entre ses sautes d’humeur. Un coup il a envie de l’étriper, un autre il se montre tendre, cherchant le contact. Il faut être préparé à tout, lorsqu’on fréquente le cavalier. « Il y a un problème avec la livraison ? » L’idée la rebute immédiatement. Si c’est le cas, c’est du foutage de gueule, rien d’autre. Elle glisse une main dans ses cheveux, replaçant une mèche rebelle, toujours campée dans l’encadrement de la porte, pas décidée à lui céder l’accès à la demeure sans savoir avant toute chose s’il est d’humeur plus ou moins supportable ou non. Elle admet cependant qu’elle ne s’est pas montrée des plus coopératives ces derniers temps. Mais, il le méritait, il le mérite encore. Elle lui en veut toujours, c’est évident. Elle n’est pas du genre à oublier facilement, Peyton, à passer à autre chose rapidement. Mais le fait est qu’elle ne peut pas lui faire payer indéfiniment ses erreurs, surtout en sachant que Winona Jackson est une erreur moindre dans la liste des faux-pas et atrocités commises par l’ainé des Rhodes.

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptySam 24 Juin - 20:22




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Devant la porte close, il se demanda un instant s’il n’y avait personne, s’il avait fait l’effort de se déplacer pour rien. C’est vrai qu’il n’avait même pas pris l’initiative de se renseigner au sujet de la leader d’Olympia avant de ramener ses godasses par ici, assumant d’emblée qu’elle se trouverait chez elle alors que rien, pourtant, ne permettait de l’affirmer avec certitude. Son attente finit néanmoins par s’écourter alors que le bruit d’une serrure que l’on déverrouille se faisait entendre, le battant clos laissant la place à une Peyton à l’air mécontent qu’il avait visiblement tirée bien contre son gré de ses activités, dénoncées par les cheveux encore trempes et le peignoir beaucoup trop court qui ne couvrait guère plus que le strict minimum. A croire que se présenter à la porte en tenue légère était un truc typiquement Yates – mais la remarque gouailleuse resta bien au fond de sa gorge, ne se laissant trahir que par le petit sourire indéchiffrable qui avait tiré les coins de ses lèvres tandis que son regard avait passé en revue la concernée.
Mais elle n’avait pas bien l’air ravi de le trouver sur le pas de la porte, Peyton. « Aucun. » Bien vite, son rictus s’était effacé pour laisser la place à une réponse aussi brève que concise tandis qu’il se redressait du mur contre lequel il avait pris appui en attendant qu’on vienne lui ouvrir, écrasant contre ce dernier ce qu’il restait du mégot qu’il avait fumé pratiquement jusqu’au filtre. Guère offusqué par son attitude un peu froide, il semblait, à priori, ne pas être d’humeur particulièrement mauvaise aujourd’hui. Fidèle à lui-même, il n’irradiait pas la joie mais les affrontements auxquels ses cavaliers et lui avaient bien été obligés de se frotter avant de parvenir jusqu’ici avaient au moins eu le mérite de le laisser se défouler un minimum. Et comme à chaque fois qu’il laissait libre cours à ses pulsions de violence, il apparaissait plus calme, plus détendu ; la faute à la fatigue qui se manifestait fatalement après ces éclats et à sa colère permanente qui, temporairement repue, s’était sagement roulée en boule dans un coin en attendant d’être sollicitée de nouveau. Rien qu’une accalmie avant le prochain orage, en somme, mais cela ne l’en rendait pas moins exploitable – et appréciable.
« Je dérange ? » Probablement. Il était rarement le bienvenu quelque part, Abel Rhodes, un fait dont il était parfaitement conscient et qui ne l’avait jamais réellement empêché de prendre ses aises où bon lui semblait. « J’avais envie de te voir. » Le ton était vide d’entrain, dénué de toute émotion particulière : rien d’autre qu’une simple constatation dont il avait jugé utile de lui faire part. « Donc, tu me laisses entrer ou je dois continuer à croupir sous ce soleil de plomb ? » Ce n’était pas tant qu’il n’y était pas habitué, puisqu’il avait basiquement passé toute sa vie dans le coin, mais cette chaleur étouffante ne lui apparaissait pas plus agréable après plusieurs années passées à la supporter. Surtout pas à cette heure de la journée, encore moins après plusieurs heures de trajet et une échauffourée.



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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 25 Juin - 3:38

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
C’est plus facile quand il n’est pas là, Abel, face à elle, à la vriller de son regard envieux, à lui accorder son sourire. C’est plus facile pour elle. Plus facile de garder le cap, de s’entêter, de ressasser en boucle, que c’est surement terminé ou qu’il n’y a rien de concret entre eux. Mais, là, tout de suite, ça se corse, c’est moins évident, ce n’est plus du tout évident même. Il n’est pas là pour lui faciliter la tâche, jamais. De toute façon, elle a beau prétendre, à chaque fois c’est la même rengaine, elle se décompose totalement, perd le nord. Ça ne sera jamais vraiment terminé, qu’ils le veuillent ou non.

Déconcertant, c’est le mot exact. Aucun problème à signaler donc. Elle rêve encore éveillée ? Parce que ça a le goût de l’impossible. Elle se garde de tout commentaire sarcastique, de toute façon, elle est bien trop surprise pour en émettre. C’est un peu irréel, comme situation. Est-ce qu’il dérange ? Peut-être, a priori oui, parce qu’a priori elle ne s’imaginait pas qu’il puisse venir à sa rencontre sans raison valable. Raison valable rimant bien souvent avec éclats de voix. « Je dirais que non. Tant que tu n’es pas ici pour râler. » Et pousser la gueulante comme tu en as le talent. Parce que ça, c’est son domaine, hausser le ton, lui jeter des remarques acides. Il est doué pour blesser son entourage, Abel, est-ce qu’il s’en rend seulement compte ? La question est repoussée à plus tard, dans un recoin de son esprit, parce qu’encore une fois, il se décide à la surprendre. Jour à marquer d’une pierre blanche. Peut-être que la voix manque d’intonation mais tout de même, ça lui fait quelque chose, d’entendre ces quelques mots. J’avais envie de te voir. C’est franchement inattendu, surtout après la façon dont elle s’est jouée de lui récemment. Parce qu’il a l’orgueil surdimensionné, le cavalier, il n’est pas du genre à ravaler son amour-propre. Mais, cette fois, il semble faire un effort, alors elle se radoucit, Peyton, se détache de son air irritable et malvenu. Pour autant, elle a bien l’intention de le taquiner, puisqu’il semble disposé à la supporter, du moins pour aujourd’hui. « Je ne sais pas. » Elle fait mine d’y réfléchir, les lèvres pincées. La possibilité de laisser Abel Rhodes tout seul sur le pas de la porte peut se révéler tentante, pas assez cependant pour dépasser l’envie d’un moment en sa présence. Peut-être parce qu’ils sont trop rares, ces moments, et peut-être aussi qu’elle n’a pas la foi de se passer de lui plus longtemps. « Je pourrais te laisser mourir de déshydratation sur le seuil de ma porte, c’est assez attrayant comme option. » Elle sourit, se décalant d’un pas en signe de renoncement à cette idée émise, refermant la porte derrière le rider. Elle l’avoue, elle n’est pas indifférente à sa présence, ni au fait qu’il pense à elle, parce que c’est bien évidemment ce que sa présence signifie. Elle ne comptait pas (re)faire le premier pas, pas cette fois, pas encore, alors elle est satisfaite, qu’il soit là, pour elle, pas pour un quelconque problème. « Donc, t’as du temps à tuer aujourd’hui ? » Parce que c’est sa grande excuse, un classique, qu’il n’a pas le temps pour ces foutaises, pour elle, pour eux. Il en use et abuse à tout bout de champ. Tellement que ça commence à perdre sens. « Je pensais pourtant que tu n’en pouvais plus de moi. » Elle enchaîne sans attendre, moqueuse. Ce sont ses mots, ses propos. Il n’en peut plus d’elle, pourtant il est là aujourd’hui, une fois de plus. Cercle vicieux.

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 25 Juin - 16:07




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


L’entrée dégagée, il se glissa entre Peyton et l’encadrement de la porte pour se retrouver non sans un certain plaisir dans la fraîcheur accueillante de la maison. Ce n’était peut-être que quelques degrés en moins vis-à-vis de la température extérieure mais, sans le cagnard qui tapait sur la tronche, ça s’apparentait tout de même au Saint Graal. Il n’était pas venu ici pour râler, non, l’exception qui confirmait la règle immuable de chacune de ses dernières visites à Olympia. Quand était-ce la dernière fois qu’ils n’avaient pas eu, ici, une conversation n’ayant pas débuté en des termes désagréables ou pour aborder des sujets épineux relatifs à leur poste de leader ? Hormis lors de la convalescence de Silas, il fallait remonter loin, très loin dans le passé pour trouver une occasion similaire. « Faut croire que oui. » qu’il rétorqua, rentrant dans le jeu de l’olympienne. De fait, il n’en avait pas vraiment, du temps à tuer, il avait juste décidé de s’en aménager un peu afin de se retrouver ici en sa compagnie. Et tant pis s’il lui en voulait encore pour la situation dans laquelle elle l’avait abandonné sans la moindre vergogne la dernière fois : il savait qu’elle ne serait pas revenue vers lui à moins de circonstances exceptionnelles, et il avait repoussé autant qu’il l’avait pu ce besoin de chercher sa compagnie avant d’en arriver là. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, t’es la seule qui arrive à peu près à me supporter. » C’était là un terrain glissant sur lequel il s’aventurait, alors que ce qui s’était passé avec Winona était encore un peu trop frais. Mais il ne semblait pas vraiment s’en rendre compte, ou alors il s’en fichait royalement. Un mélange des deux, peut-être.
Se dirigeant dans le salon comme s’il se trouvait chez lui, Abel s'octroya le droit de récupérer une bouteille d’alcool, et deux verres (il connaissait suffisamment bien l’endroit pour savoir où tout cela était rangé, depuis le temps qu’il venait ici) pour ensuite revenir vers elle, lui en tendre un et tremper ses lèvres dans le second. Au temps pour la mort par déshydratation. C’était pas vraiment son truc, le small talk, à croire qu’il ne savait pas par où commencer s’il n’avait pas à lui crier dessus d’abord. Curieuse dynamique de couple – enfin, encore fallait-il qu’ils puissent se considérer comme tel, ce n’était pas couru d’avance. « Toujours disposée à me faire la gueule, ou on peut songer à enterrer la hache de guerre ? » Il était plein de bonne volonté aujourd’hui, le cavalier. Pour combien de temps encore, ça on n’en savait trop rien, mais l’effort était tout de même présent, et notable.
Abel continua de prendre ses aises, s’installant confortablement dans le divan tandis que son attention restait toute acquise à Peyton. « Que je sache si ça valait le coup que je vienne perdre mon temps ici, ou si j’aurais mieux fait de l’employer ailleurs à quelque chose de plus intéressant. » Il insistait, encore, petit sourire narquois fiché au coin des lèvres et le regard qui la défiait de continuer sur cette trajectoire. Mais c’est elle qui l’avait lancé dessus en premier, après tout, et il n’était pas du genre à manquer une perche tendue.



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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 25 Juin - 19:10

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Le tact. Une discipline comme une autre. Ce n’est pas un talent qu’il possède, Abel, peut-être qu’il ne comprend même pas le sens de ce terme. Elle a deux options, Peyton, lui jeter de plein fouet une remarque suintant l’ironie et la rancune ou prendre sur elle, faire abstraction. La seule. Un sourire amer étire le coin de ses lèvres. Elle est persuadée que cette notion de seule est erronée. Elle en connait une, prête à le supporter contre vents et marées, prête à ouvrir les cuisses à la moindre occasion surtout. Bref. Il n’est pas doué avec les femmes, le cavalier, constat pénible. Pourtant, on aurait pu croire l’inverse. Il n’en est rien. « Crois-moi, c’est un lourd fardeau à porter pour une seule femme. » Joli compromis. Elle prend sur elle, mine de rien, s’obstine à éviter la pente hasardeuse qui s’offre à eux à l’instant. Parce qu’elle n’est pas disposée à se battre, pas aujourd’hui. Pas l’énergie, pas l’envie. Mais, elle ne pouvait pas laisser passer l’occasion tout de même, de lui rappeler qu’il a bien merdé et qu’elle n’oublie pas, non. Surement pas.

Elle l’observe prendre ses aises aussi surement que s’il se trouvait au ranch, le suivant jusqu’au salon sans piper mot, se calant contre un pan du mur, l’air circonspect. Elle a du mal à mettre un doigt sur ce qui la raccroche réellement au rider. Trop de choses probablement, bien qu’elle n’arrive pas à les nommer. En tout cas, ça n’a rien à voir avec la raison, c’est certain. Elle accepte bien volontiers le verre tendu, le portant sans attendre à ses lèvres, sans quitter son invité du regard. Ce n’est pas qu’elle ne sait pas quoi dire, c’est surtout qu’elle attend de voir de quelle manière il compte s’extirper de cette situation houleuse. Ce n’est pas tous les jours qu’Abel Rhodes ravale, du moins en quelque sorte, son amour-propre. Et, elle admet, c’est plutôt réjouissant, comme moment. Alors, oui, elle s’en délecte autant qu’elle le peut.
« J’hésite. Ce n'est pas une décision qui se prend à la légère. » Une moue faussement indécise vient orner son visage. Il ne serait pas là, si elle n’était pas prête à étouffer sa rancune, enterrer la hache de guerre, comme il le dit si bien. Il croupirait encore à l’extérieur, sous le soleil de plomb. Mais quand il s’agit d’Abel, il est rare qu’elle s’en tienne à ses projets initiaux. C’en est affligeant d’ailleurs, mais elle s’y fait, à force. « Et toi, alors, tu m’en veux ? »  Qu’elle questionne en retour, le ton innocent. La réponse, elle la devine assez facilement. Pourtant, il lui accorde sa présence. Quel honneur ! Faut croire qu’il a peut-être enfin pris conscience qu’il s’est, encore, comporté comme un connard fini. Ce n’est pas un fait nouveau, ça devient lassant cependant. « Parce que tu as quelque chose de plus intéressant à faire que de me lorgner de ton regard convoiteux ? »  Plus urgent, peut-être, plus important, surement, plus intéressant, elle en doute. Elle reporte à nouveau son attention sur le liquide tournoyant au fond de son verre. Bien sûr qu’elle s’entête sur ce terrain de jeu, lui accordant la réplique. « Permets-moi d’en douter. » Elle conclut d’elle-même, plutôt confiante. Il ne s’imagine même pas, l’effort surhumain que ça lui demande, de ne pas songer à lui, à Winona, à son comportement puéril et blessant, à ses actes douteux, déplacés. C’est quelque chose qu’il n’envisage surement pas, qui ne le taraude pas. Pourtant, malgré le sourire taquin qu’elle affiche, sous ses apparences espiègles, croule un sacré paquet d’aigreur. Elle se doit d’étouffer beaucoup de choses, Peyton, elle n’est pas certaine d’y arriver constamment, pas sur le long terme. Enfin, dans le cas présent, ça tombe à pic, étant donné qu’Abel ne leur envisage aucun long terme, aucun avenir.

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 25 Juin - 22:57




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


S’il lui en voulait ? La question fut bien vite noyée dans le fond de son verre sans qu’il prenne le temps d’y répondre, elle connaissait la réponse tout aussi bien que lui de toute manière. Et puis sa rancoeur, quoi qu’elle puisse bien peser, ne valait pas un clou ici : après tout, c’était lui qui avait commencé à déconner. Peyton, quant à elle, s’était simplement contenté de lui signifier à sa manière qu’il ne pouvait pas s’en sortir simplement avec quelques mots et une attitude à peine contrite une fois qu’on l’avait mis au pied du mur.
« Ça se voit tant que ça ? » Il étouffa un petit ricanement tout en reposant le verre encore à moitié rempli devant lui sur la table basse : inutile de s’empresser déjà à boire jusqu’à plus soif. Bien sûr, que ça se voyait, puisqu’Abel était devant Peyton comme un chien affamé face auquel on aurait abandonné un filet de saucisson. Il ne cherchait même pas vraiment à s’en défendre, comme était venu le souligner la question sans grande conviction qu’il avait soulevé en guise de maigre défense. Difficile de se garder du regard salement libidineux qu’il posait sur elle. « Très bien, j’admets, j’ai menti. » L’aveu ne lui coûtait pas grand chose, rien du tout pour ainsi dire. « Difficile de trouver plus d’intérêt ailleurs. » Mais il n’esquissa pas pour autant le moindre geste vers elle, se contentant à la place de s’appuyer contre le dossier du canapé,, les bras croisés, le regard qui ne la lâchait toujours pas. Il avait bien retenu sa leçon, le cavalier, il allait bien se retenir de trop l’approcher cette fois. Si c’était pour qu’elle lui joue le même sale tour que la dernière fois, non merci : il préférait encore conserver ses distances plutôt que de nouveau devoir s’asseoir sur une frustration largement exacerbée par son comportement. « Tu t’habillerais, aussi… » Bon, d’accord, il ne se plaignait pas vraiment de cette situation, quoique ça ne lui aurait peut-être pas déplu tant que ça de la voir avec un peu plus de vêtements et moins de place pour son imagination débridée. Pas besoin qu’on lui rappelle avec autant de clarté qu’il était en chien, ces derniers temps, et que c’était principalement parce qu’il l’avait bien cherché. Et s’il avait volontairement choisi de se mettre des œillères et agir comme si de rien n’était, il ne se leurrait pas : elle avait pas fini de le lui faire payer, Peyton. Elle pouvait bien agir avec autant de légèreté qu’elle le voulait aujourd’hui, se montrer aimable à son intention, il savait malgré tout que ce n’était rien de plus qu’une apparence qu’elle se donnait. Même lui, qui n’avait pas pour habitude de prêter grande attention aux autres, de se soucier des conséquences de ses actes, ou de se montrer fin observateur (sauf lorsqu’il s’agissait de dénicher le complot là où il n’existait pas), même lui savait, avec l’aperçu qu’elle lui avait donné la dernière fois – et on ne parlait pas de ses provocations ici, mais bel et bien de ses paroles, de ce qu’elle lui avait dit concernant ce qu’il lui avait fait – que ce n’était pas fini. Qu’il allait encore en entendre parler. Et qu’il avait plutôt intérêt de continuer à faire amende honorable, et éviter de sortir une nouvelle fois des sentiers battus. Parce qu’il pouvait bien lui dire autant de fois qu’il le voulait, que cette relation était vouée à l’échec le plus total, et il pouvait bien en être convaincu, il n’empêche qu’il refusait d’en arriver déjà à ce fameux terme, surtout s’il fallait que ce soit lui le fautif. « Donc c’est ta nouvelle lubie, d’accueillir n’importe qui dans cette tenue ? Vous faites un concours, avec ta sœur ? »



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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyLun 26 Juin - 1:47

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Tant que ça. Les termes sont faibles. Il ne fait pas dans la finesse, Abel, bien au contraire. « Tu n’es pas vraiment doué pour ce qui est de la discrétion, non. » Bien que de toute façon, il ne cherche pas à se montrer discret ni même subtil. Ce n’est pas dans sa nature, pas vraiment son genre non plus. Elle reste de marbre, Peyton, immobile, verre en main. Elle pourrait se révéler embarrassée, gênée, face à cette attitude, à cette façon qu’il a, de la scruter sans pudeur et surtout sans relâche. Elle y est accoutumée, peut-être même flattée à vrai dire. C’est toujours un plus, de se sentir désirée, surtout en ce moment, surtout après ce qu’il s’est produit dernièrement, après les bavures commises et les blessures morales infligées. « Abel Rhodes qui m’accorde un aveu, j’en suis presque chamboulée. » Un rire non dénué de malice s’échappe de ses lèvres. Un aveu bien maigre, mais un aveu tout de même. Pour lui, c’est tout sauf commun. Finalement, peut-être qu’il a compris, qu’il est en train, à l’instant même, de marcher sur des œufs. Parce qu’il est fragile, ce calme relatif, cet équilibre tout à fait abstrait. « Donc, j’ai de nouveau tout ton intérêt. C’est bon à savoir. » Parce qu’il lui semblait pourtant que ses intérêts se soient diversifiés ces derniers temps, en témoigne son écart avec Jackson. Il faudrait savoir. C’est mauvais de sa part, de chercher la petite bête, elle en a conscience,  mais il le mérite et il le sait. Alors, elle ne voit pas pourquoi elle s’en priverait.
Un silence s’installe, sans pour autant qu’il ne devienne pesant, sans pour autant qu’il ne s’éternise. Elle sourit à la remarque du cavalier, roulant des yeux sans retenue. « S’il te suffit d’un bout de peau dévêtu pour éveiller ton intérêt aussi… » Instinctivement, son regard glisse vers ses jambes dénudées, rencontrant le tissu trop court s’arrêtant à mi-cuisses. Il est vrai, elle a déjà fait mieux niveau décence. Et, peut-être qu’elle se serait éventuellement montrée un soupçon gêné, si son interlocuteur ne se révélait pas être l’aîné des Rhodes. « Je pensais qu’elle te plairait, cette nouvelle lubie. » Elle hausse les épaules, l’air détaché, s’avançant de quelques pas en sa direction. « Oh non, je ne joue pas dans la même catégorie que Willa, elle me surpasse largement. » Parce que Willa est plus que probablement exhibitionniste, songe-t-elle intérieurement. Cette pensée lui arrache un rictus moqueur. Elle est incroyable, sa cadette. Elle s’installe finalement sur la table basse, face au cavalier, décalant le verre de ce dernier. Elle se délecte de ce qu’elle voit, l’olympienne, ce savant mélange d’envie et de frustration déformant les traits d’Abel. C’est sûr qu’elle ne lui facilite pas la tâche, encore moins en instaurant cette nouvelle proximité. « Et puis, peut-être que j’attendais quelqu’un en particulier, d’où la tenue. » C’est faux et il s’en doute, du moins elle l’espère. Parce qu’elle n’est pas comme lui. Et, parce qu’elle tient à lui, parce qu’elle est plus que probablement stupide aussi, l’idée d’aller voir ailleurs lui est inenvisageable. Pas qu’elle ne lui ait pas traversé l’esprit, c’est surtout qu’elle ne pourrait pas, elle n’en est pas capable. Aussi, elle risquerait de le perdre, définitivement. Il n’est pas elle, il ne se contenterait pas de lui faire vaguement payer cet affront. C’est tout ou rien avec lui. « Mais bon, de toute évidence, je vais devoir me contenter de toi et tu ne sembles pas à l’aise avec ma tenue ni même réceptif à cette dernière, alors je peux aller ma rhabiller, si tu y tiens vraiment ? » Ce serait le comble tout de même, qu’il la prie de bien vouloir enfiler une tenue plus décente. Surtout étant donné les circonstances, étant donné l’endroit également, elle est chez elle après tout. Elle soutient son regard avec aisance, un sourire en coin se dessinant  sur son visage. Ils sont incorrigibles, pas un pour rattraper l’autre.

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyLun 26 Juin - 5:51




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Elles ne lui échappaient pas, ces petites piques que Peyton ne se gênait pas pour glisser ici et là comme des allusions même pas voilées à ses activités datant d’un peu plus d’un mois maintenant. Il percevait parfaitement bien l’accent qu’elle mettait sur certains des mots tout comme il savait qu’il n’avait pas le droit d’y répliquer, qu’il se devait simplement les encaisser en se gardant bien de faire la moindre remarque à ce sujet. Parce qu’elle démarrerait au quart de tour s’il l’osait, l’olympienne, et que tout ce calme de façade, ce jeu dans lequel ils étaient tous les deux rentrés, volerait probablement en éclat pour laisser la place à quelque chose d’autre qui serait, il n’en doutait pas un seul instant, beaucoup moins plaisant.

« Parlant d’elle, Willa n’est pas ici j’imagine ? » Il se doutait déjà de la réponse, Abel : elle n’aurait pas initié ce badinage si sa cadette avait été susceptible de débarquer à tout bout de champ. Ils se trouvaient dans le salon, après tout, pièce on ne pouvait plus publique dans l’enceinte de la maison et certainement pas à l’épreuve d’un œil ou d’une oreille indiscrète. Ça lui arrangeait bien ses affaires, il ne s'en cachait pas.
Le cavalier suivit l’approche de son interlocutrice avec un léger rictus pour orner ses lèvres, s’interdisant l’envie de céder tout de suite alors qu’elle prenait place juste en face de lui. Un instant son regard glissa vers le haut des cuisses nues de Peyton, vers ce que son peignoir qui s’était légèrement relevé tandis qu’elle s’asseyait voulait bien lui suggérer; Il dut se faire violence pour ne pas sauter sur sa réplique tout de suite, se mordant l’intérieur de la joue pour ne pas y répondre. Quelqu’un en particulier. Quelqu’un d’autre que lui. Même si le ton était léger, ça le faisait grincer des dents rien que d’y penser sérieusement ne serait-ce qu’une seconde. « De toute évidence, oui », il reprit finalement après qu’elle se fut tue. Il décolla son dos de son siège confortable, se redressa dans sa direction tandis que l’une de ses mains venait finalement s’aventurer sur la peau dénudée, s’octroyant une place sur le genou de Peyton. « Et qui donc attendais-tu, pour devoir te résigner à ma simple personne ? » Il ne jouait qu’à moitié avec cette question, Abel, en étaient la preuve sa voix subitement devenue un peu plus sérieuse et les doigts qui s’étaient refermées possessivement autour de l’articulation. Bien sûr qu’il était jaloux, qu’il ne voulait pas songer à cette idée d’avoir à la partager avec quelqu’un d’autre même si ce n’était pas pour de vrai. Plutôt paradoxal d’ailleurs, étant donné son propre comportement.
Son autre main glissa le long de la cuisse de l’olympienne tandis qu’il se penchait encore davantage vers elle, goûtant au contact du bout des doigts pour finalement l’abandonner à la faveur du verre qu’elle avait éloigné de lui, s’en saisir et en boire deux longues gorgées. « Tu devrais, effectivement. Aller te rhabiller. » Les mots avaient été soufflés alors que le verre était de nouveau délaissé sur la table et qu’il ne s’était pas encore écarté d’elle, que ses yeux erraient vers ces lèvres qu’il s’interdisait encore de venir chercher. Il la suivrait si elle se levait et quittait la pièce, bien sûr : il n’avait certes pas la moindre intention de la laisser s’échapper.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyLun 26 Juin - 12:51

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Elle le remarque presque immédiatement, ce changement de comportement dû à la simple mention hypothétique d’un autre homme que lui. C’est clairement déplacé et malvenu de sa part. Les gestes sont en accord avec le ton, ses doigts pressant son articulation tandis que la question résonne de manière étrangement sérieuse, presque grave. Elle pourrait continuer à jouer, à la mener en bateau. L’option est sacrément tentante. Mais, elle n’est pas certaine qu’il puisse l’encaisser sans rien dire, pas quand il s’agit de ça, pas quand la jalousie entre en jeu. « J’aimerais pouvoir prétendre plus longuement à un deuxième amant, mais tu sais pertinemment qu’il n’y a que toi. » On ne peut plus vrai. Elle n’a besoin que de lui, pourtant Dieu sait ô combien il se montre insupportable et difficile à vivre, encore plus quand il s’agit de leur relation qu’il ne souhaite pas réellement admettre. Même sa relation avec Oscar n’a jamais empiété sur celle avec le cavalier, pas même une seule fois, pas même au début, alors que rien de concret n’était décidé. D’ailleurs, il n’y a toujours rien de décidé pour ainsi dire. Elle ne sait pas où elle va, Peyton, et franchement, ça commence à lui peser. Mais, elle fait avec, parce qu’elle y est forcée, parce que de toute façon, elle n’arrive pas à mettre un terme à tout ça. Elle ne se sent pas vraiment maître de ses choix dernièrement. « Tu peux donc être rassuré. » Pas de partage en vue, de toute façon, il n’est pas partageur, Abel, il aurait sitôt fait de régler son compte à l’autre homme, avant de revenir vers elle, lui exprimer, pas forcément avec douceur ni de la meilleure manière qu’il soit, le fond de sa pensée. Autant ne pas tenter le diable, autant ne jamais en arriver là.

C’est fou cet effet qu’il a sur elle, presque insensé. Un frisson lui parcourt l’échine alors que les doigts du cavalier s’attardent quelques secondes, secondes trop courtes, le long de sa cuisse. Elle en retient son souffle, lèvres pincées. Elle a envie de plus, forcément, elle a envie de lui. Il rompt le contact, trop vite, trop tôt, la priant de bien vouloir enfiler quelque chose, et elle se doit de déployer un effort surhumain pour ne pas le ramener à elle sans attendre, l’obligeant ainsi à redécouvrir sa peau du bout des doigts. Il est toujours trop proche pourtant, à sa portée, et à la fois trop éloigné, il lui suffirait de se pencher en avant pour pouvoir à nouveau goûter à ses lèvres. Elle se fait violence, elle l’imite, recentrant son attention sur son verre, le portant à sa bouche, sans pour autant briser leur proximité. C’est pour mieux reprendre le contrôle de ses sens surtout, le contrôle d’elle-même. « Je ne savais pas que tu avais développé un trouble lié à la pudeur. » Le peignoir glisse légèrement le long de ses épaules, dévoilant la naissance de sa poitrine. Elle sourit, joueuse, le regard vissé à celui du rider. « Mais, puisque tu y tiens… » Elle se redresse, s’éloignant de quelques pas, distance de sécurité oblige, prenant appui contre le chambranle de la porte. « Je vais retourner à mes activités. » Activités non mentionnées, mais dont sa tenue et ses cheveux, encore mouillés, en trahissent la nature. C’est impossible qu’il reste de marbre, qu’il ne la rejoigne pas, à moins qu’il soit soudainement doté d’un mental à toute épreuve. « Je ne vais pas te proposer de m’accompagner sous la douche, puisque tu sembles soudainement pris de l’envie de me voir vêtue. » Elle termine son verre sur ces quelques mots, le laissant traîner sur la commode la plus proche. « C’est dommage, tout de même. » Elle hausse une épaule, faisant mine d’être déçue. Et, elle le serait, s’il advenait qu’il se contente de rester bien gentiment assis sur le canapé. Mais, elle en doute, elle en doute sérieusement. Ce n’est pas envisageable, pas après les regards dont il ne peut s’empêcher de la lorgner, pas après ses gestes trahissant sa convoitise. Et puis, de toute manière, elle ne compte pas le laisser décider.  

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyLun 26 Juin - 23:45




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Il n’y avait que lui. Entre le savoir (s’en douter) et se l’entendre dire, il y avait tout de même une différence. Et, oui, il appréciait qu’elle prenne tout de même le temps de formuler cette vérité à haute voix, ainsi sa jalousie cessait de montrer les dents et de nouveau ses épaules se relâchaient un peu, sa main qui desserrait sa prise. Il ne lui fallait pas grand chose au final, à Abel : juste qu’on ne touche pas trop à son ego, qu’on laisse son amour-propre le plus intact possible. Ce genre de propos aidait, forcément, parce que comme ça elle le brossait dans le sens du poil.

Il aurait pu la retenir, Abel, l’empêcher de se lever, de s’éloigner de lui. Pourtant il ne bougea pas de sa place, se contentant de laisser filer la légère prise qu’il avait eu sur elle tout en la suivant du regard alors qu’elle remettait une distance plus adéquate entre eux deux. « C’est-à-dire que si c’est pour que tu me refasses le même coup que la dernière fois, tu m’excuseras de ne pas manifester plus d’empressement que ça. » Alors oui, dommage, en effet, mais on savait pertinemment qu’il n’allait pas s’en tenir à ça : il n’était  pas venu ici, après tout, simplement pour ruminer et ressasser ce qui s’était passé lors de leur dernier face à face. Et c'aurait été un mensonge éhonté que de prétendre qu'il ne l'avait pas, cet empressement, qu'il ne se faisait pas violence pour le brider déjà depuis un moment.
Le rider se leva finalement, suivant sa trace pour la rejoindre alors qu’elle se décidait enfin à sortir de la pièce. Il la rattrapa dans le couloir qui menait à l’escalier, l’arrêtant dans sa lancée par une main venue s’enrouler autour de son épaule qui l’attira à lui dans une volonté évidente de la déséquilibrer, et d’en profiter pour la bousculer contre le mur attenant de l’entrée du salon. Le peignoir glissa encore dans le mouvement, ou peut-être étaient-ce les doigts d’Abel qui avaient accroché un morceau du vêtement de fortune et n’avaient rien fait pour le retenir à sa place ; quoi qu’il en soit, il ne couvrait plus grand chose à présent et de toute façon ses mains eurent vite fait de se faufiler en dessous, déjà peu sages dans leur entreprise : il savait jouer, lui aussi, il savait bien ce à quoi elle était sensible et comment l’aguicher sans rien lui laisser derrière.  Sa bouche l’avait faite prisonnière d’une embrassade qui n’avait rien de chaste alors qu’il lui bloquait de son corps toute voie d’issue – elle ne semblait pas réellement en avoir l’envie, de toute manière. Autant lui rappeler que, s’il était le seul, c’était peut-être aussi justement parce qu’il savait exactement comment la faire réagir.
Sauf qu’il ne lui donnerait rien, ou alors pas tout de suite. Juste pour le plaisir de lire sur son visage la même frustration que celle dont Peyton avait dû se délecter la dernière fois. Mais il n’avait pas sa volonté, bien sûr, et certainement pas l’envie de ne s’en tenir qu’à ça : il n’avait aucune vengeance à nourrir, Abel, rien qu’un peu de culpabilité à noyer en affirmant qu’il ne désirait qu’elle, et que le reste ne comptait pas. « Excuse-moi, je t’ai retenue : tu avais autre chose à faire, non ? » Le temps de récupérer un peu de souffle, ses lèvres avaient glissé le long de sa mâchoire pour finalement s’arrêter tout contre le lobe de l’oreille et souffler le message taquin.  Pas sûr qu’elle retrouve tout de suite le chemin de la salle de bain.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyMer 28 Juin - 0:08

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
La dernière fois. C’est certain que leur dernière entrevue doit lui laisser un goût âcre et amer. Elle, elle est plutôt mitigée entre la satisfaction et la frustration en ayant découlé. Peut-être que ça lui a plu, de se moquer, de se jouer de lui, il n’empêche que ça lui a demandé un contrôle surhumain, sans parler de la contrariété qui s’en est suivie. Très contradictoire en somme. Mais, ça en valait la peine. Il méritait une leçon, aussi petite, puérile et futile soit-elle. Il s’attendait à quoi exactement ? A ce qu’elle lui tombe dans les bras alors qu’il ne s’est même pas encombré d’excuses ? Non, hors de question. Il ne peut pas disposer d’elle quand ça lui chante, ça ne fonctionne pas comme ça. Elle aussi, elle peut mener la danse. D’ailleurs, si c’était à refaire, elle ne changerait rien. « Il t’en faut peu pour te décourager. Tu n’es pas très tenace en fin de compte. » Elle soupire exagérément, tournant les talons sur ces quelques mots provocateurs. La démarche est lascive, forcément, lente. Et, les lèvres s’étirent instinctivement tandis que des bruissements de pas font écho aux siens. Couru d’avance.  

Il sait ce qu’elle aime, Abel, il sait pertinemment de quelle façon échauffer ses sens, de quelle manière la faire frémir. Il sait tout d’elle, il en sait trop. Coincée, entre lui et le mur, presque complètement dénudée cette fois, elle sent l’excitation et l’envie grimper en elle, enflammant ses joues. Ses caresses sont d’or mais ses intentions sont douteuses. Elle a conscience qu’il ne compte pas la laisser s’en tirer aussi facilement, mais c’est trop tard, elle succombe déjà à chacun de ses gestes. Sans qu’elle ne puisse le réprimer, un gémissement franchit la barrière de ses lèvres avant qu’il ne vienne avidement s’emparer de ces dernières, les mains embrasant sa peau sans aucune once de chasteté. Pas de problème de pudeur finalement. Il joue, elle le sent, de plus, il se permet de confirmer. Ce culot. Les mots, glissés au creux de son oreille, lui arrachent un soupir de contestation. Elle n’est pas d’accord. « Oui, autre chose. Je n’ai pas de temps à perdre avec toi, ni l’envie de le perdre en ta compagnie. » Mensonge éhonté. Elle ne voudrait se trouver ailleurs, ni même avec quelqu’un d’autre que lui, pour rien au monde.  Elle fait mine de le repousser, sans beaucoup d’entrain, abandonnant rapidement son entreprise alors qu’il ne semble même pas bouger, faillir, d’un millimètre, face à ses piteuses protestations. Il est bien trop occupé ailleurs pour s’encombrer de sa faible résistance. « Tu n’es pas très coopératif, Abel. » Elle souffle, se mord l’intérieur de la joue, retenant un énième gémissement, alors que les paumes du cavalier continuent leur exploration, frôlant ses cuisses. Il se montre à la fois trop audacieux et à la fois trop peu. Trop entreprenant et à la fois pas assez. C’est souhaité, bien sûr que c’est souhaité de sa part. Et oui, c’est sûr, elle se sent lésée, frustrée. Elle ne doute pas que ça lui plaise, que ça lui flatte l’ego.  « Tu n’auras rien de moi tant que tu n’arrêtes pas ton manège. » Tant qu’il n’arrête pas de jouer. Elle ne répond pas à ses caresses, non, subissant chacun de ses gestes avec supplice. Et, Dieu sait que ça lui demande beaucoup d’efforts, de ne pas céder à ses pulsions, de ne pas rétorquer au moindre de ses actes. Mais, elle ne veut pas, ou plutôt, elle ne peut pas. Elle ne lui accordera pas le plaisir de pouvoir la repousser et ce, même de manière éphémère. C’est une question d’orgueil, encore une. Ils ne sont plus à ça près.

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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyJeu 29 Juin - 0:29




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Pas très coopératif, non, c’était peu de le dire. Et dans l’immédiat, il n’avait pas prévu de changer quoi que ce soit à son comportement concernant ce point. Comme si elle avait réellement envie qu’il lui cède la place, comme si elle avait réellement envie qu’il arrête : elle mentait presque aussi mal que lui, mais probablement était-ce dû au fait qu’aucun des deux n’avait eu l’intention de convaincre l’autre. Tout n’était qu’un simple jeu de façade, une illusion qui ne trompait personne et qu’ils s’efforçaient pourtant de maintenir par principe, pour ne pas se donner l’impression que ce qui s’était passé avant ça ne comptait pas, que l’éponge avait été passée sur les incartades de l’un et la vengeance de l’autre.
« Qu’est-ce qui te fait croire que je veux quoi que ce soit de toi ? » Tout. Cessant net leur agissement, les mains du cavalier se portèrent aux poignets de Peyton, l’immobilisant davantage contre le mur en les retenant prisonniers à hauteur de ses épaules tandis que ses lèvres se délectaient de sa peau, redessinant le tracé de sa mâchoire, courant contre son cou, descendant jusqu’aux clavicules avant de revenir finalement chercher la bouche de l’olympienne, avides.
Il aurait pu continuer encore, Abel, à s’amuser de la sorte, profiter de ce qu’elle ne lui oppose guère de résistance pour se réapproprier son corps. Mais cela aurait été sans prendre en compte son propre désir et l’envie de la posséder, qu’elle lui réponde au lieu de simplement se laisser faire. Trop longtemps qu’il n’y avait plus eu droit. Alors ce fut lui, finalement, qui finit par céder et l’entraîner à l’étage, où le peignoir de bain fut définitivement abandonné après que la porte de la chambre se soit refermée derrière eux. Ses propres vêtements ne tardèrent pas à suivre le même chemin alors qu’il cessait de se jouer d’elle et qu’ils s’employaient un peu plus activement à satisfaire leurs envies.

***

Il roula sur le dos, le souffle encore court, le corps en nage de s’être trop activé par cette chaleur lourde ; les draps, trop encombrants, avaient été repoussés en vrac au pied du lit alors que les deux amants avaient investi ce dernier. Le retour du calme était plus que bienvenu, le silence agréable dans ce petit moment de bien être qui donnait l’impression que ses problèmes n’existaient pas, ou alors qu’ils n’avaient pas la moindre importance. Abel savait pertinemment que ça ne durerait pas, bien sûr, déjà parce qu’il ne parvenait jamais vraiment à chasser les soucis qui lui troublaient l’esprit, mais ça ne l’empêcha pas de revenir chercher la présence de Peyton et de lui glisser un bras autour de la taille pour l’attirer contre lui, un peu plus doux dans son attitude maintenant qu’il était rassasié. Impossible de se décoller de l’arrière du crâne la pensée nette que ses hommes devaient l’attendre à l’entrée d’Olympia, les vivres chargées et sanglées dans l’attelage et pourtant à cet instant précis, il s’en foutait royalement. N’aurait été cette chaleur qui rendait tout contact prolongé désagréable entre leurs peaux nues maintenant qu’ils ne bougeaient plus guère, il se serait probablement enfoncé davantage dans ce petit cocon de quiétude dont il devinait déjà qu’il serait trop éphémère.



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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyJeu 29 Juin - 21:57

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Elle roule des yeux, Peyton, pas dupe pour un sou. Elle voit clair dans son jeu. Comme s’il allait se contenter de sa passivité flagrante, comme si ça allait lui suffire, rassasier ses ardeurs. Elle en doute sérieusement. Tout en lui, ses gestes, son regard, son timbre de voix, traduit exactement l’inverse. Alors, il peut bien essayer de prétendre ce qu’il souhaite, c’est peine perdue. Tout comme ses propres remarques ne valent pas grand-chose d’ailleurs, il n’en tient même pas rigueur. Ils peuvent affirmer ce qu’ils veulent, tous deux savent pertinemment de quelle façon prendra fin cette entrevue, c’est déjà tout vu.
Il s’amuse, Abel, c’est un fait incontestable. Mais, tôt ou tard, sa patience aura ses limites, c’est certain. Il n’en possède qu’à petite dose. Elle est gagnante sur ce coup-là, il lui suffit d’attendre sagement, ou du moins, se contenter – profiter - des lèvres et des mains expertes redécouvrant sa peau à cet instant, sans répliquer, sans  répondre à ces dernières. Prisonnière de  l’étreinte possessive du cavalier, elle ne s’en dérobe pas, n’y pense même pas. Tout comme elle ne se soustrait guère à ses caresses, ses baisers, sillonnant son corps avec avidité. Paupières closes, poings serrés, elle a du mal à contrôler sa respiration saccadée, tout comme son envie d’en solliciter davantage. La lutte interne est on ne peut plus frustrante et désagréable. Mais, elle en valait la peine, puisqu’il cède, l’entraînant à sa suite, libérant ses pulsions. Une fois la chambre gagnée, le peignoir la quitte définitivement alors qu’elle recentre toute son attention sur le rider. Elle n’y tient plus. Ses doigts, tout comme ses lèvres impatientes, s’attellent sans attendre à rattraper leur retard, le temps perdu, s’appropriant la moindre parcelle de chair, assouvissant leur désir. Elle le veut sien, tout autant qu’il la souhaite sienne. Pour sûr, là-dessus, ils sont sur la même longueur d’onde, partageant le même attrait prononcé.

Elle souffle, éreintée par la vivacité et l’intensité de leurs ébats, sans parler de cette chaleur étouffante. Pourtant, elle ne rechigne pas au contact de la peau contre la sienne, se laissant entraîner par les bras du cavalier, calant sa joue contre son torse. Le moment est réconfortant, reposant, malheureusement elle le sait éphémère. Parce que cette quiétude ne peut être perpétuelle, impossible, pas quand il s’agit d’eux. « Tu m’as manqué. » Elle brise le silence avec sincérité. Parce que, pour élever la voix et se blesser mutuellement ils excellent, par contre, quand il s’agit de se dire les choses, de parler vraiment, il n’y a plus personne. Ils sont trop fiers ou peut-être trop stupides. Ou les deux. Elle ne s’attend pas à une réponse quelconque, pas venant d’Abel Rhodes, il n’est pas du genre sentimental. Pourtant, des deux, et ce malgré les circonstances, les derniers événements, il est celui ayant le plus besoin d’être rassuré. Il n’y a qu’à voir sa réaction face à un hypothétique amant. « Malgré tout. » Malgré tout ce qu’il s’est passé, malgré qu’elle n’oublie pas, malgré la fierté bafouée, malgré la douleur toujours présente. Elle relève la tête, rencontrant le regard d’Abel, prenant appui à l’aide de son coude, la main droite effleurant toujours son buste. « T’as de la chance que je t’apprécie plus que de raison, peut-être même de manière inconsidérée. » Parce que c’est plus fort qu’elle, elle n’arrive pas à le sortir de sa vie, à ne pas songer à lui. Il n’est pas réellement digne de cette attention qu’elle lui porte, de cette affection. Mais, ce n’est pas comme si elle disposait du luxe de choisir envers qui diriger cette dernière. Ça ne se contrôle pas, c’est impossible, bien qu’elle aimerait parfois. Les sentiments, c’est beaucoup trop complexe comme concept.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyVen 30 Juin - 6:58




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Tu m’as manqué. C’était pas grand chose, mais les mots se frayèrent leur passage en lui, allant jusqu’à lui arracher un demi-sourire qu’elle ne verrait pas. Abel resta silencieux face à ça, évidemment, pas du genre à s’embarrasser de ce qu’il considérait comme de la niaiserie inutile mais son étreinte s’était légèrement resserrée l’espace de quelques secondes, réponse muette – toi aussi – puisque sa fierté stupide l’empêchait de la verbaliser. « De la chance ? » Soutenant son regard, il laissa filer un léger rire tandis que sa main se baladait paresseusement le long de la hanche de l’olympienne. L’allusion à cette pseudo déclaration de pacotille qu’il lui avait faite quelques mois plus tôt ne lui avait pas échappé, bien sûr : difficile d’oublier cette discussion houleuse qui, si elle s’était très mal terminée, avait au moins eu le mérite de commencer à lui ouvrir les yeux sur tout ça, sur eux. Fallait tout de même qu’elle ait un sacré grain, pour avoir réussi à s’enticher de quelqu’un comme lui : il n’était pas un cadeau, il en était conscient, il ne s’était jamais leurré à ce sujet de la même manière qu’il n’avait jamais essayé d’y changer quoi que ce soit. De manière générale et surtout depuis que le monde avait sombré dans un chaos sans nom, être un connard fini lui avait toujours semblé être plus aisé que s’embarrasser d’une conscience et d’une poignée de bons sentiments : au moins ne se retrouvait-on pas tout emmêlé dans des questions d’éthiques et de moralité à la con quand la seule chose qui importait réellement à présent, était d’abord la survie primaire et basique. La sienne, puis celle de sa famille.
Et puis il y avait eu Peyton, qui était venue s'immiscer furtivement au milieu de tout ça, s’octroyant petit à petit une place qu’il avait pourtant bien décidé ne céder à personne, bousculant son bon sens, biaisant ses réactions. Peyton qu’il couvait du regard à l’heure actuelle, se gavant de sa présence parce qu’il ne savait que trop bien qu’il faudrait qu’il ne se contente que de ça avant longtemps. Peyton et ses paroles dont il ne savait quoi faire, où les mettre, ce qu’il convenait d’y répondre. Probablement qu’elle méritait d’entendre quelque chose de similaire : ce n’est pas qu’il ne le pensait pas après tout, simplement qu’il s’était trop longtemps forcé à enfermer cette part de lui, celle qui n’était ni violente ni vulgaire, et qu’il ne pouvait s’empêcher de bâillonner encore à présent malgré ses gestes, son comportement actuel. Sale conditionnement, l’habitude de refuser de laisser à ses faiblesses l’occasion de percer. « Probablement. », il reconnut finalement et de bonne grâce, répondant à sa propre interrogation après quelques secondes. « De la chance que tu sois aveugle à tout bon sens et obstinée comme un diable, j’imagine. » Enfin, il ne s’en plaignait pas vraiment, prouvèrent ses lèvres qui allèrent chercher celles de son amante dans la foulée, étouffant contre sa bouche un sourire amusé né de ses paroles. Il la fit basculer sur le dos, se retrouva au-dessus d’elle et cessa de l’embrasser pour descendre un peu plus bas et s’attaquer à sa peau, à ses seins, jouant avec sa langue et ses dents. Mais il s’interrompit bien vite dans sa tâche appliquée pour se redresser et enchaîner, l’air goguenard et le regard appuyé : « Toi en revanche, c’est plutôt l’inverse, on dirait bien que t’as tiré le mauvais lot. » Pas sûr qu’elle aille dans son sens à cet instant précis. « Et on dirait bien que tu vas être coincé avec encore un peu. » Au moins jusqu’à la prochaine prise de bec sur laquelle ils s’étriperaient, et on savait pertinemment qu’elle viendrait bien assez vite, ces moments de bonne entente étant une denrée rare à côté de ceux où ils s’engueulaient et se reprochaient tous les maux du monde.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyVen 30 Juin - 21:19

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Les gestes en disent long, parlent bien plus que les mots, surtout quand il s’agit d’Abel Rhodes. Il n’est pas friand, de ces fameux mots, surement qu’il les trouve niais, trop futiles pour s’en encombrer. Paradoxalement, il ne rechigne pas à les intercepter, à les écouter. Ce n’est rien, elle s’y est fait. Surtout, qu’elle n’est pas de celles s’obstinant à attendre patiemment de grandes déclarations et des fleurs. Elle n’a pas besoin de ça. Elle n’est pas superficielle, Peyton, niaiseuse encore moins. Ses bras la pressant un peu plus fort contre lui, un peu plus intensément, lui suffisent. Il n’est pas aussi insensible qu’il aime à le faire croire. Il est juste rouillé à force, avec les années, presque incapable de dévoiler d’autres facettes de sa personnalité, si ce n’est celle impitoyable et implacable. Pas toujours évident, d’aimer un homme comme lui. C’est à peine si elle se comprend elle-même.
Il rit, le regard planté dans celui de l’olympienne aux sourcils froncés. Oui, une sacrée chance. Elle sourit alors qu’il semble réfléchir à cette évidence. Elle ne dispose d’aucune autre explication plausible. Parce que c’est démesuré, ce qu’elle ressent pour lui et totalement fou, irrationnel. Alors oui, le facteur chance lui paraît indéniable. Qui aurait cru qu’il était possible de s’enticher d’un connard aux allures d’homme sans cœur au beau milieu d’un monde ravagé par un virus défiant la mort. Impensable, inimaginable. Pourtant, les faits sont là. Comme quoi, il faut s’attendre à tout. Parfois, elle repense à son ancienne vie, à ce qu’elle aurait été si l’Influenza n’avait pas eu lieu. Peut-être qu’elle se serait réconciliée avec son fiancé parfait sous tous les angles, peut-être qu’elle serait mariée, ou peut-être qu’elle serait seule, focalisée sur son job. De toute façon, elle n’a jamais était douée pour entretenir et conserver des relations saines. Déjà avant. Ça ne date donc pas d’hier.

Probablement ? « Surement, tu veux dire. » Qu’elle rétorque immédiatement. La suite lui arrache un léger rire. Oui, elle l’admet, elle est foutrement bornée, obstinée comme pas deux. Encore plus quand il s’agit d’eux, puisqu’il ne lui facilite pas la tâche, Abel, se renfermant à la première occasion. Il faut bien qu’elle compense. Les lèvres du cavalier s’écrasent contre les siennes, étouffant son rire, tandis qu’elle chavire, se retrouvant sur le dos, surplombée par son amant. Elle soupire de satisfaction, ses mains glissant le long de la nuque, les phalanges s’enfouissant dans les cheveux du rider parcourant sa poitrine, titillant ses sens. Il est incorrigible, jamais rassasié. « Je te signale que sans ma foutue obstination, tu ne serais pas là, à profiter de mes charmes. » Véridique. Probablement qu’il voguerait d’amante en amante, se contentant de sexe sans sentiment, assouvissant ses ardeurs, accumulant sa frustration et son désir envers l’Olympienne. Et, elle, peut-être qu’elle se satisferait encore des atouts d’Oscar, comme elle l’a fait tout au long de ces dernières années. Ou, peut-être bien que non, étant donné le comportement de ce dernier. « Mauvais lot. Je n’irais pas jusque-là. » Il y a pire et pour sûr, il y a beaucoup moins pire également. Même si parfois, souvent pour ne pas dire tout le temps, il lui donne envie d’hurler, de s’arracher les cheveux, de tout plaquer et d’arrêter. Elle se contente de lui et de son foutu mauvais caractère. Et, ça lui demande de concessions, ça lui demande de fermer les yeux sur les actions du rider, d’oublier sa prétendue éthique. « Je te vois plutôt comme… » Elle fait mine de réfléchir quelques secondes, un sourire espiègle illuminant son visage. « Comme un lot défectueux. » Elle ne peut rester sérieuse bien longtemps, c’est plus fort qu’elle, ses éclats de voix fendent le silence. « Mais, je m’en contente amplement, alors quitte à me retrouver coincée avec quelqu’un, autant que ce soit toi. » Ils sont coincés ensemble pour combien de temps encore ? Puisqu’apparemment ils ne sont rien, du moins c’est ce qu’il prétend. Alors, elle a toutes les raisons de se poser la question. Il ne semble pas vouloir mettre un terme à tout ça, à eux. Ça lui faciliterait surement la tâche, que ce soit elle, l’initiatrice de la fin de leur histoire qu’ils n’arrivent pas à qualifier. En tout cas, pour l’instant, il se leurre s’il pense lui faire endosser le rôle du parfait coupable prêt à tirer un trait sur eux. « Enfin, je dis ça… Peut-être que je ne tiendrais pas le même discours si ta langue et tes mains n’étaient pas aussi expertes. Quoiqu’il me semble que tu aies perdu en endurance alors méfie-toi. » Elle arque un sourcil provocateur, le sourire en coin, la main parcourant son buste du bout des doigts, l’autre frôlant son bras. Elle adore le défier, c’est si facile en même temps.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptySam 1 Juil - 1:43




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Mine de rien, c’était pas tous les jours que l’on pouvait qualifier Abel Rhodes de “lot défectueux” sans en payer directement les conséquences derrière. Et c’était encore plus rare de voir qu’il ne s’en offusquait même pas tandis qu’il acceptait la pique pour ce qu’elle valait, une simple provocation. Qu’il y ait un fond de vérité ou non en dessous de ça, n’importait que très peu au final : le cavalier était dans de suffisamment bonnes dispositions pour passer outre sans se sentir blessé dans son amour propre, voire même pour s’en amuser avec elle. Comme quoi, preuve était faite qu’à baiser plus souvent il serait probablement moins chiant. Alors autant profiter de cette bonne humeur le temps qu’elle durerait, non ? Peyton, en ce qui la concernait, ne s’en gênait certainement pas en tout cas, continuant sur sa lancée pour en rajouter une couche, bravache. « Vraiment ? Je ne t’ai pourtant pas entendu te plaindre. » Piqué au vif mais joueur malgré tout, ses lèvres se retroussèrent sur un rictus qui n’augurait rien de bon pour l’olympienne : bien sûr qu’il n’allait pas la laisser s’en tirer à si bon compte après ça. « J’ai même plutôt eu l’impression que t’y trouvais ton compte. » Ou bien elle était bonne comédienne, une éventualité qui n’était pas à exclure même si certains détails ne trompaient pas. Forcément, son orgueil était fragile là-dessus, quoique d’ordinaire il se fichait pas mal de ses conquêtes, ne s’étant toujours soucié que de tirer son coup et prendre son pied. Égoïste comme à son habitude. Mais pas avec elle, une exception pour confirmer la règle.
Et puis qu’importe, remettre le couvert n’était pas une option qui semblait inaccessible, encore moins déplaisante – s’il n’y avait que ça pour lui prouver qu’elle avait tort, Abel se sacrifiait bien volontiers pour la bonne cause – et, de toute manière, en terme de “temps perdu” il n’était plus à ça près : ses hommes l’attendaient déjà sûrement en rongeant leur frein alors autant continuer à s’enfoncer dans le déni et profiter de ce qu’il n’y avait personne pour les déranger pour prendre encore un peu de bon temps ensemble. « Mais soit. Vu que tu n’en as pas eu assez… » Facile de lui faire porter le chapeau, après cette pseudo accusation, pour sa propre insatiabilité, son envie de continuer à se perdre encore dans les courbes de son corps. Il ne fut donc pas long à joindre le geste à la parole, à reprendre à l’aide de sa bouche et de ses mains l’exploration du corps de Peyton. Goûtant au sel de sa peau tandis qu’il parcourait son ventre, il continua de descendre progressivement jusqu’à se retrouver entre ses cuisses, à priori plutôt décidé à faire honneur à ce qu’elle avait vanté de sa langue.
Mais pas décidé, en revanche, à lui donner pleine et entière satisfaction. Ce ne fut l’affaire que de quelques minutes avant qu’il ne s’interrompe et se redresse, annonçant abruptement qu’il allait plutôt profiter de la douche avant d’avoir à repartir. L’œillade qu’il lui jeta tandis qu’il s’écartait du lit, petit sourire moqueur vissé au coin des  lèvres, était relativement clair : c’était ce qu’elle gagnait à râler sur son endurance.  


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 2 Juil - 0:23

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
« Je ne suis pas vraiment du genre à me plaindre. » Peut-être parce qu’a priori, il n’y a pas réellement matière à se plaindre. Mais elle aime jouer, profiter des bonnes dispositions du cavalier, puisqu’il semble d’humeur à s’y prêter. L’occasion n’est pas à laisser filer. Les yeux rivés au rider, elle a le sentiment de s’être engouffrée dans une situation délicate. Le rictus taquin s’esquissant sur le visage de ce dernier ne fait que confirmer sa pensée. À force de chercher, elle trouve, forcément. « Je n’ai jamais prétendu le contraire, je n’oserais pas proférer une telle calomnie. Je relève simplement un point sur lequel tu pourrais éventuellement t’améliorer. » Elle dose ses répliques, Peyton, parce que son but n’est pas de froisser l’orgueil, mais plutôt de le titiller. Et, pour sûr, elle y a trouvé son compte, prétendre l’inverse ne lui traverse pas l’esprit. Elle ne le quitte pas du regard, sourit à l’idée d’un attroupement de cavaliers impatients de vider les lieux et de retourner au ranch vaquer à leurs occupations. Peut-être qu’ils sont égoïstes sur ce coup-là, surement même et sincèrement, elle s’en fiche royalement. Tout ce qui compte, c’est lui, eux, cet instant précis, c’est tout. Le reste peut bien attendre.
« J’en ai jamais assez de toi. » Elle murmure, fermant les yeux, subissant les faveurs du cavalier. Un court instant, elle se replonge dans le passé, des années en arrière. Déjà autrefois, ils avaient entrepris de baptiser de leurs ébats la demeure familiale des Yates. C’était sans compter sur l’intervention soudaine de sa mère. Pas étonnant qu’elle ne vît pas d’un bon œil leur amourette de lycée. Les doigts crispés s’agrippent aux draps, retour exquis à la réalité, alors qu’il goûte à sa peau, s’attardant finalement entre ses cuisses, faisant honneur aux propos de l’Olympienne concernant l’expertise de sa langue. Elle gémit sans retenue, se cambrant légèrement, l’incitant à plus. Et, rien. Il s’écarte brusquement, lui accordant un bref coup d’œil suivit d’un sourire narquois. Clairement, elle ne me prend même plus la peine de réprimer le flot d’insatisfaction la parcourant alors qu’il vide les lieux de sa présence.

Rivée au lit, ruminant intérieurement, elle n’en revient toujours pas. Prise à son propre jeu, elle déteste ça. Les minutes défilent sans qu’elle ne cherche à rejoindre le cavalier. C’est certain qu’elle est complètement lésée maintenant. Elle se redresse avec lenteur, étirant ses muscles engourdis, tandis que le bruissement du jet d’eau lui parvient. Enfilant rapidement son peignoir, il ne lui faut que quelques secondes pour franchir le mince couloir la séparant de la salle de bain. Le fameux bout de tissu trop encombrant retrouve bien vite le sol d’ailleurs. Pas question qu’Abel Rhodes la laisse sur sa faim. Elle s’invite sans tarder sous la douche déjà occupée, sa targuant de son air boudeur, ne lui adressant même pas un seul et unique regard. C’est bien la première fois qu’on la laisse en plan. Franchement, ce n’est pas ce qu’elle préfère, à choisir, autant ne pas réitérer l’expérience. Mais, elle le mérite, elle l’admet. La fraîcheur de l’eau lui arrache un frisson, tandis qu’elle s’empare du savon maison concocté elle ne sait comment par Willa. « Non seulement tu te pointes pour récupérer la livraison, en plus tu profites de mon lit avant de t’accaparer mon eau. C’est de l’opportunisme, mon cher. » Ses mains savonneuses glissent le long de ses propres courbes, peut-être de façon volontairement aguicheuse. « Tu pourrais te montrer plus… reconnaissant, tout de même. » Pas certaine qu’il comprenne le sens de ce mot pour tout avouer. Son attention toute entière se reporte finalement sur le cavalier, ses paumes rencontrant ses épaules, redessinant son torse, effleurant son bas-ventre. « À moins qu’elle n’ait encore besoin d’être suscitée, cette fameuse reconnaissance. » Les mots sont soufflés au creux de l’oreille, les mains terminant finalement leur course effrénée entre les cuisses du cavalier, s’affairant aussitôt à poursuivre leurs caresses lascives. « Alors, tu comptes me pardonner mon affront ou je dois user d’autres ressources ? » s’enquit-elle, le ton faussement innocent, le sourire malicieux. Parce que c’est de ça qu’il s’agit, se faire pardonner pour sa remarque piquante et joueuse. Et surtout, parce qu’aujourd’hui, elle est bien trop faible et pas assez obstinée, ou même tenace, pour se contenter de ce qu’il a bien voulu lui accorder.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyDim 2 Juil - 20:19




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


L’eau fraîche, presque froide, lui fit un bien fou dans la touffeur de cette journée estivale, surtout après s’être autant activé. Glissant contre sa peau en nage, elle lui fit l’effet d’un baume tonifiant, balayant la sueur en même temps qu’il s’employait à la tâche avec le savon. Et il ne se gêna pas pour prendre son temps, Abel, quand il aurait pu torcher l’affaire en une petite poignée de minutes pour ensuite s’en aller d’ici comme il l’avait annoncé. Parce que cette petite pique qu’il avait balancé par dessus son épaule avant de quitter la chambre n’avait pas contenu la moindre once de sérieux, parce qu’il savait très bien que s’il y retournait maintenant ils remettraient le couvert dans la foulée et que son détour par la douche n’aurait strictement servi à rien, parce qu’il espérait, enfin, qu’elle vienne le rejoindre ici où l’atmosphère était clairement moins étouffante.
Elle se laissa désirer, Peyton, mais il ne prit même pas la peine de se fabriquer un air surpris alors qu’elle écartait enfin le rideau de douche pour venir s’inviter dans la cabine : il l’avait attendue, évidemment. « Je ne vois pas pourquoi je devrais laisser filer une occasion quand elle se présente juste sous mon nez », il rétorqua d’un ton tranquille habillé d’une morgue faussement sincère alors qu’il était plus amusé qu’autre chose. Bien sûr qu’il était opportuniste, ça n’était pas une grande nouvelle, surtout quand il s’agissait précisément de ce genre d’occasions. « Encore que j’utilise à peine ton eau chaude, alors tu n’as pas vraiment de raisons de râler. » Ayant relégué aux oubliettes toute notion de pudeur depuis bien longtemps, ses yeux la déshabillait du regard pour la énième fois aujourd'hui, jamais lassés de ce que Peyton avait à leur offrir et complètement tombés dans le piège de sa gestuelle allumeuse – mais loin de s’en plaindre, ça ne risquait pas de se produire : ils profitaient bien trop du spectacle pour songer à autre chose. Alors, oui, Abel était parfaitement disposé à se montrer reconnaissant envers elle, et ce d’autant plus tandis qu’elle se rapprochait de lui et que ses mains aguicheuses quittaient ses courbes pour s’intéresser à la place à l’entrejambe du cavalier. « Tu sais bien que je ne pardonne pas les offenses aussi facilement. » Elle était parfaitement bien placée pour en être au courant, effectivement, même si ici ce n’était que jeu et simple provocation. Ses mains s’étaient un peu crispées contre les hanches de l’olympienne tandis qu’il courbait la nuque, caressant le creux de son cou de son souffle chaud qui s’était fait un peu plus saccadé au rythme de ses caresses. « Il va falloir que t’y mette un peu plus de cœur. » Son dos trouva appui contre le carrelage de la cloison derrière lui alors que sa voix filait dans un murmure dont son amante en troublait la fluidité de ses gestes appliqués. Pour sûr qu’il voulait la voir user de ces fameuses autres ressources qu’elle avait évoquées tantôt : même si son excitation n’était plus à prouver, il n’avait aucune raison de se contenter de ce qu’elle lui prodiguait s’il pouvait avoir plus. Opportuniste, avait-elle dit tout à l’heure et de fait, ça n’avait pas changé depuis.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyMar 4 Juil - 1:33

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Bien sûr, qu’il ne compte pas en rester là, à se contenter de ce qu’elle lui propose alors qu’il s’agit clairement d’un simple avant-goût. Pourquoi se priver d’un possible " plus " ? Ce serait stupide. Il est profiteur, Abel, il sait tirer parti de n’importe quelle situation, c’est son grand domaine, sa spécialité. Ce n’est pas forcément méritant, comme talent, mais il faut bien en reconnaître l’efficacité, par moment du moins.  « Je suis bien placée pour le savoir. » En excellente position pour tout dire. Même si en l’occurrence il ne s’agit que d’un jeu, sans réelles conséquences, sans aucun enjeu. Ce n’est pourtant pas toujours le cas. Il est sacrément rancunier, à l’extrême même, à en faire peur parfois. Il est entier, le rider, du genre tout ou rien. Quand il s’agit d’offenses, c’est sûr qu’il les fait payer au centuple, peu importe son propre comportement, peu importe les circonstances. « Je pensais que tu aurais pu te montrer plus clément en ce qui concerne mon cas. » La voix est fluette, aux allures innocentes. Peut-être qu’elle ne veut pas qu’il lui pardonne ses offenses aussi facilement, qui sait. Elle apprécie assez cette infime sensation de contrôle dont elle dispose à cet instant précis, alors que ses mains agrippent ses hanches, tel un rempart, que son souffle saccadé frôle son cou, lui arrache un frisson. « Manifestement, je me trompais sur toute la ligne… » Les mots ne ralentissent pas ses gestes appliqués, à la fois doux et rapides, pas empressés cependant et ce, malgré son propre désir difficilement contenu. « Du cœur… » Elle esquisse un sourire amusé, reposant lourdement son corps contre celui de son amant, sans cesser ses caresses languissantes. Ses lèvres s’écrasent tout contre les siennes, étouffant une plainte de plaisir. « Tu es bien exigeant. » Elle le jauge quelques secondes, pupilles plongées dans son regard fiévreux, jouant de cette courte attente. C’est fou à quel point elle ne se lasse pas de lui, à quel point il enivre ses sens. Très certainement, il fait partie de ses faiblesses. Sauf qu’elle n’est pas lui, elle n’a pas peur. « Soit. » Les lèvres entreprennent leur chute, leur déchéance, cascadant de la mâchoire à l’épaule, de l’épaule au torse, du torse au ventre, s’attardant ci et là, avec lenteur démesurée, mettant à l’épreuve la patience déjà maintes fois sollicitée. Quand, enfin, le point culminant est atteint, quand, enfin, elle daigne s’y attarder, y prêtant toute son attention. La bouche et la langue, fameuses ressourcent inexploitées, provoquent, narguent, de leurs caresses sensuelles, lascives. À l’instar de son amant, octroyer entière satisfaction ne fait pas partie de ses projets, pas de cette façon, pas si ça signifie qu’elle soit lésée, encore. Elle y met du sien, du cœur, défiant à l’excès.

Porte qui claque, pas traînants, soupires exaspérés. Fin de l’indécence. Elle cesse immédiatement, interrompant ses actes dont la lubricité n’est plus à prouver. Willa. Qui d’autre ? Elle n’en rate pas une, jamais, le contraire serait trop beau. Les genoux quittent le sol, les yeux se perdent dans les prunelles du cavalier, dissuasifs, le défiant d’ouvrir la bouche alors qu’elle décèle vivement la contrariété déformant les traits de ce dernier, contrariété s’immisçant en elle également. Il n’y a pas que ça, qui s’insinue en elle, l’embarras est de mise, évidemment. Pour sûr, la cadette troublant les ébats de l’aînée, ce n’est pas plaisant. Il fallait qu’elle débarque pendant une fellation, qu’elle se répète en boucle, gênée à souhait. Elle choisit son moment. Pour sûr, le timing est parfaitement imparfait. « Qu’est-ce que tu veux, Willa ? » Si elle pense maîtriser son ton, son agacement palpable, c’est loupé. Elle soupire, exaspérée, paumes ancrées contre la poitrine d’Abel, l’intimant à garder ses distances, rien à voir avec ses gestes précédents.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyLun 10 Juil - 22:51

LA COPIE, LE BROUILLON & LE PECORE
« the death of Willa Yates
C’est sur les coups de treize heures que Willa commence sa journée. Il faut dire qu’elle est rentrée tard aussi. Quand on a qu’une matinée de libre par semaine (les bonnes semaines) on essaye d’en profiter un minimum, c’est tout, c’est comme ça, ça fait partie des lois ancestrales de l’univers. Du coup forcément, hier soir après son dernier tour de garde, Willa s’est rendu chez Jonas et elle est restée assez longtemps pour que, quand elle est rentrée à la maison ce matin, sa sœur pense qu’elle venait de se lever. En s’endormant à moitié entre ses couvertures, elle a essayé de faire valoir son droit à l’eau chaude, même si elle savait pertinemment que c’était cause perdue. Quand sa sœur lui lance une énième pique sur ses goûts matrimoniaux (si on peut appeler ça comme ça), Willa est déjà en train de ronfler.
L’esprit encore embrumé, elle se traîne jusque dans la salle de bains. Elle baisse sa culotte et entreprend alors avec la grâce légendaire des Yates de soulager sa vessie. Ne remarquant que très tardivement qu’elle n’est pas seule et que l’eau est en train de couler derrière le rideau de douche. « Mais donc t’as décidé que je me laverais pas, c’est ça ? » Elle lance faussement (ou peut-être pas si faussement que ça) outrée. Peyton ne répond pas. Willa s’essuie, se relève et va se laver les mains dans le lavabo tout en scrutant chaque centimètre de son visage dans le miroir recouvert de buée. Elle l’essuie du revers du bras et avec dépit, tire doucement sur la peau noircie par la fatigue sous ses yeux. L'anticernes lui manque. Tout près de là, quelques bébés rides sont en train de voir le jour. Elle soupire. Le pire ennemi de Willa ; c’est le temps. C’est peut-être pour ça qu’elle aime autant Jonas. Qu'elle aimait autant Reese. En parlant de ça… « Je crois que tu devrais lâcher Abel. » Elle commence sans prêter la moindre attention aux sons plutôt étranges qui proviennent de derrière le rideau de douche. « J’ai rien contre lui hein. Enfin… Disons que….. C’est un genre. Mais là n’est pas la question. » Comme à son habitude, elle parle vite sans prendre le temps de s’assurer que son interlocuteur comprend ce qu’elle est en train de dire. Cela dit, Peyton a de l’entraînement et comprend sa sœur même quand elle a la bouche pleine de purée. C’est beau l’amour fraternel. « Je crois qu’il te faudrait un petit jeune. Comme moi ! J’étais avec Jonas hier soir et tu vois, je crois que ça te redonnerait du peps un mec qui peut tenir la longueur un peu. Un mec avec un peu de souplesse qui peut… » Elle s’égare, repense à hier soir. Secoue sa tête pour se remettre sur les rails et oublier la chaleur des doigts de Jonas sur ses cuisses. Entre ses cuisses. Et ailleurs. « Parce que bon… Certes, il a peut-être gagné en expérience. Dieu seul sait comment vu son patrimoine génétique, mais si ça dur cinq minutes, je vois pas l’intérêt. » Willa attrape une brosse à cheveux et essaye de calmer les frisottis sur le haut de sa tête avant de se faire un chignon. Elle doit aller prendre son tour de garde dans une demi-heure. « Jonas par exemple est très créatif. Il a pas peur d’essayer des trucs qu’il connaît pas et je crois qu’avec Abel, tu risques de t’enfermer dans un traintrain. » Willa ne parle que très rarement de politique. Les histoires entre Olympia et les autres camps ne l’intéressent que très peu. Tout ce qu’elle veut, c’est ne pas mourir prématurément et si le reste des habitants d’Olympia pouvaient faire de même, ça serait apprécié. Cela dit, elle n’a pas très bien vécu l’occupation de la ville par les Crimsons et si sa sœur n’était pas attachée au fermier, Willa détesterait Abel plus ouvertement. Elle ajoute tout de même « Et puis je crois que nos concitoyens apprécieraient que tu consommes localement… » L’absence de réponse pendant tout son monologue aurait dû mettre la puce à l’oreille de Willa, mais la cadette aime tellement s’écouter parler qu’elle commence à se brosser les dents sans se douter de quoi que ce soit.

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Abel Rhodes
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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyMar 11 Juil - 6:09




PEYTON & ABEL


« you're my favorite waste of time


Ce n’était pas comme si ça ne leur était jamais arrivé, à l’époque, de se faire surprendre et interrompre en plein milieux de leurs ébats. Il y avait même eu des moments plus gênant que celui-ci, puisqu’au moins le rideau de douche les préservait encore du regard de l’intruse fraîchement débarquée dans la salle de bain. Mais la frustration, elle, restait la même, voire avait plutôt tendance à être encore plus marquée : ils en avaient trop peu de ce genre d’occasions, à présent, et il fallait qu’un quidam décide de s’inviter en plein milieu ?
Abel n’avait pas tout de suite prêté attention au bruit de la porte qui claquait, l’esprit à des kilomètres de ça et perdu dans les méandres du plaisir indiscutable qu’il tirait des talents buccaux de Peyton, mais il avait bien été forcé de se rendre à l’évidence tandis qu’elle s’interrompait brusquement, le forçant à ré-atterrir dans la réalité et à se rendre compte de la présence d’une tierce personne que son subconscient avait volontairement choisi d’ignorer et de repousser en arrière plan. Contrarié dans ses plans, il l’aurait jetée sur le champ, Willa, si son regard n’avait pas croisé celui de son amante et le message silencieux et dissuasif qu’il convoyait.
Sauf qu’il n’avait pas réellement l’intention de se tenir à carreaux, Abel. Elle ne voulait pas qu’il cause ? Très bien, il pouvait toujours s’occuper à autre chose en attendant. Et si le petit rictus mesquin qui étira ses lèvres annonça bien vite la couleur de ses intentions mauvaises, il savait pertinemment qu’elle ne pourrait rien faire pour le contrer tant qu’elle tiendrait à garder sa présence secrète. Alors ses mains s’enroulèrent autour des poignets de Peyton, la forçant à écarter ses paumes de son torse pour l’attirer à lui, profitant sans la moindre vergogne de ce qu’elle ne pouvait pas vraiment lui résister au risque de se trahir. Et puis après tout, elle ne lui avait que signifié qu’il se taise, l’olympienne : cela n’empêchait pas ses doigts de parcourir sa peau, s’invitant bien où ils le voulaient avec l’intention volontaire de la priver de toute concentration. Cela n’empêchait pas ses lèvres de l’embrasser, légères, dans le cou et les autres zones de son corps qui s’offraient à elles, s’amusant de contacts subtils que le bruit du jet d’eau couvrait aisément à toutes oreilles indiscrètes – celles de Willa en l'occurrence. A un moment il dut même étouffer un début de rire tandis que, loin d’être vexé par les propos de la cadette, il s’amusait de la situation tout en y mettant du sien afin que l’aînée ne soit guère en mesure de répondre (ou, du moins, qu’elle soit obligée de se tenir à des réponses brèves ne nécessitant pas grande réflexion).
Sauf qu’elle parlait, parlait, Willa, visiblement guère décidée à se taire, et qu’Abel avait tout de même d’autres envies que celle d’écouter indéfiniment à l’insu de l’intruse un exposé listant point par point pourquoi il n’était pas le bienvenu ici. Le moment semblait tout indiqué, donc, pour qu’il finisse par faire fi de cette interdiction à la parole et s’invite sans y avoir été convié dans cette conversation à sens unique. « Willa, ta sœur est un peu occupée pour le moment » qu’il lâcha tout de go, sans aucun signe précurseur pour prévenir Peyton qu’il se foutait royalement de ce qu’elle tienne à ne pas se faire prendre la main dans le sac. « Mais je suis sûr qu’elle se fera un plaisir d’écouter ton argumentaire sur le sujet. Plus tard. » Et si la voix était ouvertement moqueuse, on pouvait toujours décerner l’agacement sous-jacent, peu palpable pour l’instant mais prouvant tout de même qu’il ne plaisantait qu’à moitié. Ce qui ne l’empêcha néanmoins pas de s’offrir le luxe d’une dernière pique, les yeux rivés à ceux de Peyton tandis qu’il s’évertuait à dénoncer leurs occupations. « Tu peux bien attendre cinq minutes, non ? »


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Peyton Yates
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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyMar 11 Juil - 23:51

Abel & Peyton
« you're my favorite waste of time.
Elle a toujours ce don pour intervenir au moment le moins propice, Willa, tout comme celui d’aborder les sujets épineux maladroitement ou, en l’occurrence, en la présence du principal concerné. Par miracle, un regard vers le cavalier lui indique qu’il ne semble pas réellement offusqué, jour à marquer d’une pierre blanche, surtout connaissant le caractère de ce dernier. Pour ce qui est de la frustration c’est autre chose cependant, elle est on ne peut plus discernable, tout comme la sienne doit se percevoir non sans mal sur son visage. En même temps, ça lui demande à contrôle fou, d’instaurer – aussi infime soit elle – une distance entre eux. Elle ne le remarque pas tout de suite, le sourire joueur du rider, celui qui ne présage rien qui vaille. « Ce n’est pas vraiment mon genre… » Elle ravale un gloussement, tandis qu’il s’empare de ses poignets, étouffant cette nouvelle distance indésirable, pressant son corps contre le sien. Elle le maudit intérieurement, Abel, tout autant qu’elle le maudit du regard, mais il ne s’en encombre pas, de son œillade noire. « Les jeunes. » Elle se mord l’intérieur de la joue, penchant légèrement sa tête en arrière alors qu’il s’attaque à son cou, cascadant jusqu’à son épaule. Ce n’est pas qu’elle n’a aucune volonté, c’est surtout que peu importe sa résistance, il en fait fi, passant outre. « Je crois que je préfère… » C’est dingue à quel point il lui donne du fil à retordre. Moins elle lui prête d’attention, plus il s’obstine à le lui faire regretter, ses mains et ses lèvres s’attardant ci et là, téméraires, se montrant de plus en plus inquisitrices, contrant avec brio les arguments de sa cadette. Pour sûr, l’envie de troquer Abel Rhodes pour un quelconque Jonas ne lui traverse même pas l’esprit. « L’expérience… » Elle perd ses mots, Peyton, alignant difficilement deux pensées concrètes. Tout comme elle perd le fil du discours de sa sœur. Elle parle trop, beaucoup trop, pour ne pas dire indéfiniment. « À la créativité. » Même si, question créativité, il n’est pas vraiment en reste. Mais ça, elle n’a pas besoin d’en être informé, en tout cas, pas devant l’intéressé. Hors de question de lui gonfler l’ego, manquerait plus que ça. Elle tente de se décaler en vain, d’échapper à sa prise, énième tentative indubitablement ratée. « Et, je crois que ça me plait. » Les caresses frôlent son ventre, progressant jusqu’à ses cuisses. Elle ferme les yeux un court instant. Elle ne croit pas, elle en est certaine, ça lui plait sans conteste. « Le traintrain. » Qu’elle clarifie, le souffle court. Il faut qu’elle parte, ça en devient impératif. C’est un supplice, de tout réprimer de la sorte. Il lui en faut plus. Et, assurément, elle en connait un de son avis. Ses doigts se crispent contre la peau du cavalier, tandis que le son de sa voix résonne, implacable et impatient. Elle ne se gêne pas pour le pincer légèrement, Abel, lui faire comprendre qu’il abuse. Même si, dans le fond, elle est plutôt satisfaite de cette intervention, sans doute cependant qu’elle aurait évité la dernière pique, explicitant à voix haute leur activité du jour. « J’étudierai ta proposition de consommation locale plus tard. » ajoute-t-elle, les prunelles moqueuses, défiant son amant. Il cherche, il trouve. Vengeance personnelle pour avoir bravé l’interdiction formelle consistant à révéler sa présence. Il n’est pas bien patient en tout cas, en démontre la situation. Outre la gêne et frustration, il faut bien avouer qu’elle est plutôt amusée. Elle imagine d’ici la tête de Willa et Dieu sait qu’elle en entendra parler, de cet événement, tout autant qu’elle se verra réprimandée. Les endroits communs de la maison sont interdits aux batifolages. Elle l’entend déjà très nettement, cette réplique. Une parmi tant d’autres. Elle n’est pas prête d’oublier cette scène.


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MessageSujet: Re: (X) you're my favorite waste of time    (X) you're my favorite waste of time  EmptyJeu 13 Juil - 14:55

LA COPIE, LE BROUILLON & LE PECORE
« the death of Willa Yates
Willa s'attendait à peu près à tout sauf à entendre la voix d'Abel derrière le rideau. Le rouge lui monte aux joues et elle ouvre des yeux ahuris. Elle termine de se rincer la bouche, assez fière de n'avoir pas projeté tout le contenu de cette dernière sur le miroir en face d'elle. Elle ne sait pas bien quoi dire. Elle n'a pas honte, nan, Willa n'est pas tellement du genre faux-cul et elle n'aurait pas enjolivé d'avantage les choses si elle avait su qu'Abel était là, mais... Mais dans les faits, Willa s'est toujours arrangée pour ne pas avoir à faire à lui. C'est peut-être à cause du rôle qu'il a dans ce qui arrive aux Olympiens ou peut-être de l'écart de personnalité qu'il y a entre le Abel de son passé et celui d'aujourd'hui, parfait rappel que rien ne sera jamais comme avant. Elle se sent stupide de ne pas avoir remarqué ce qui se passait plus tôt, maintenant, c'est assez évident que Peyton n'était pas seule. Mon dieu, elle ne veut pas y penser ! Heureusement, petit à petit, la gêne se transforme en amusement. Du moins, une partie. Certes, elle sermonnera sa sœur tout à l'heure, elles s'étaient mises d'accord pour épargner la salle de bains de toutes images trop érotiques ou pornographiques, mais il y a tout de même quelque chose d'assez drôle dans la situation, Willa ne peut pas le nier. Évidemment, ça n'empêche pas que s'il lui restait assez d'eau de javel pour qu'elle puisse s'octroyer le luxe d'en gaspiller, elle irait rincer ses oreilles avec. Et ses yeux aussi pour la forme. On sait jamais ! Encore un des inconvénients de l'Apocalypse... C'est à Peyton qu'elle répond en première, toujours victime de la surprise qui s'est emparée d'elle. « Ouais, ha ha, fais donc ça... » Petit à petit, Willa recouvre sa nonchalance et s'il n'y a personne pour le voir, ça n'empêche pas un rictus moqueur de se dessiner au coin de ses lèvres. « Seulement cinq minutes ? Qu'est-ce que je disais... » Elle force un petit rire et quitte la salle de bains avec la grâce et la déférence d'une marquise. Une fois dans le couloir, elle hurle « J'espère pour toi qu'il reste de l'eau chaude Peyton ! Te surprendre avec Rhodes ok, mais ça, je ne te le pardonnerais pas ! » Peyton répond sûrement, Willa ne fait pas vraiment attention. Dans le doute cependant, elle va chercher une tenue de rechange dans sa chambre, la fourre sous son bras et s'en va toquer chez Wheeler pour emprunter sa douche. Si elle explique au colocataire de ce dernier que c'est à cause du manque d'eau chaude qu'elle leur demande asile, c'est en réalité parce qu'elle refuse d'entendre le moindre son provenant de la salle de bains. Non, elle ne sera pas témoin de la partie de jambes en l'air de sa sœur et de Rhodes. Nope. Nope. Nope. C'est mort. Non merci. Au revoir messieurs, dames. C'est tout pour moi !

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