Fermeture définitive de Influenza ! (III) ocean of lies + ren.  1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 (III) ocean of lies + ren.

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Jenna Rhodes
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MessageSujet: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptyVen 23 Déc - 11:57

Ren & Jenna
« ocean of lies.
Lorsque ses pieds foulent enfin le sol de la carrière, une colère grandissante qu’elle ne peut réprimer lui noue instantanément la gorge. Voilà déjà plus d’un mois qu’elle évite l’endroit avec soin, bien décidée à ne plus recroiser Aaren Diggs d’ici janvier. Elle ne sait pas ce qu’il lui a pris au fond, de déballer ses sentiments comme ça, de jouer cartes sur table, ça ne lui ressemble pas vraiment. Elle s’est mise à nu (au sens littéral comme figuré) pour lui et tout ce qu’elle obtient, c’est d’être traitée comme une vulgaire marchandise, une transaction, une simple monnaie d’échange. Alors oui, elle est blessée et oui, son estime en a pris un sacré coup. Elle n’a pas encore digéré cette histoire, elle ne sait pas si elle le pourra. Clairement, elle vient de se faire poignarder dans le dos par deux personnes qui lui sont chères, situation difficilement encaissable. Du coup, elle fait la gueule aux deux, ignorant son frère comme une personne sans valeur ne méritant pas son attention et fuyant Ren comme la peste, puisque de toute évidence il n’est pas digne de confiance. Elle se demande bien ce que Archer pense de tout ça, s’il se trouve dans le même état d’esprit qu’elle ou l’inverse. Elle aimerait le voir, discuter enfin avec une personne qui la comprenne, sauf que ça inclut de trouver Archer, de s’éterniser à la carrière et de prendre le risque de croiser le grand manitou des lieux. Elle préfère donc éviter, tout contenir au fond d’elle, même si elle a l’horrible impression d’être sur le point d’imploser de rage et de frustration.

« Depuis quand exactement est-ce que vous exigez autant pour des foutues plantes et herbes médicinales ? » s’exclame Jenna, excédée. Oui, elle hausse le ton, oui elle s’en contrefiche d’attirer tous les regards, ce n’est pas vraiment l’instant idéal pour la contrarier un peu plus. Si elle est là aujourd’hui, ce n’est pas au profit d’Abel, c’est… personnel. Elle retient laborieusement un haut-le-cœur, tandis que le marchand de son côté, ne se prive pas de lui adresser un regard méprisant à souhait. Et là, tout ce dont elle a envie, c’est de lui imprimer très clairement son poing en pleine face. Un mois, un mois qu’elle lutte contre ces foutues nausées. Quel calvaire ! Si, elle a au départ songé s’être choppé une maladie quelconque, son avis aujourd’hui est tout autre. Elle n’est pas vraiment certaine de ce qu’elle avance, elle n’en n’a encore parlé à personne, si ce n’est Cirilla, seule et unique personne pour qui sa confiance ne flanchera jamais. Et donc, elle est là, parce qu’elle ne sait pas quoi faire, parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut, parce que si elle est vraiment enceinte elle n’est pas certaine de vouloir prendre le risque d’ingérer des médicaments périmés depuis des lustres et dont les effets pourraient être nocifs pour le possible fœtus qui vit en elle. Jenna se sent incroyablement perdue, trop de choses s’accumulent et elle a bien du mal à tout gérer. Elle a les nerfs à vif, l’estomac en compote et la tête pleine d’interrogations. Autant dire que le moment est mal choisi pour l’emmerder. « Si vous n’êtes pas satisfaite Rhodes, vous n’avez qu’à décarrer d’ici, j’en ai rien à foutre de vos états d’âme. » Elle serre les poings, foudroie l’imbécile de ses prunelles émeraude, digérant péniblement ses paroles. Ne tape pas esclandre Jenna, détends-toi, s’intime-t-elle intérieurement tandis que sa sérénité semble lui filer entre les doigts. « Patron ! » s’exclame, aussi maladroitement que surpris, le type dont elle aimerait volontiers refaire le faciès. Vraiment, à l’heure actuelle, elle a le sentiment de toucher le fond. « Manquait plus que ça. » lâche-t-elle sur un ton clairement suffisant, sans même se retourner afin de constater la présence de Ren Diggs, elle sait que c’est lui, pas besoin de se formaliser d’une vérification. « C’est bon, je m’en vais, puisque de toute façon les commerçants de la carrière sont clairement devenus des profiteurs. » D’accord, elle meurt d’envie de faire cesser ses nausées mais, pas question de céder autant de munitions à cet imbécile et pas question non plus de se coltiner Diggs.
 

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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptyMer 28 Déc - 3:25

Aaren, les mains dans les poches et les sourcils froncés, regarde les deux hommes qui lui font face. L'un d'eux, Thomas, une petite fouine pour laquelle il ne ressentait pas ou peu de sympathie, observait son interlocuteur les sourcils levés, un air dédaigneux, avec les bras croisés résolument et la figure fière « Je vous assure, Mr Branson, que je n'ai pas dérobé votre couteau. Qu'aurais-je à faire de votre antiquité rouillée » dit-il avec une suffisance toute à fait agaçante. Charles Branson, qui lui fait face, est plus bonhomme, il a un visage rond, d'ordinaire souriant et les joues rouges. Il semble un peu essoufflé et malgré lui intimidé par Aaren, qui désormais le dévisage, attendant une réponse. Il devine parfaitement la culpabilité de Thomas cachée derrière une familiarité insultante et un mépris envers cet homme de la campagne mal éduqué et brut de pomme « J'parle pt'être pas très bien, mais j'ai deux yeux et je vois ! Je l'ai surpris chez moi hier soir, et mon couteau avait disparu l'lendemain. Patron, si j'avais encore mes troupeaux j'parierais 2-3 moutons sur lui. ». Aaren soupire. Il est toujours difficile de trancher une affaire sans preuve formelle de la responsabilité de chacun, mais son manque d'estime pour le jeune homme antipathique et orgueilleux qui lui jette désormais un coup d'oeil nonchalant ne l'encourage pas à la neutralité. « Grayson, Archer. » lance-t-il, particulièrement à son fils qui écoute depuis toute à l'heure les requêtes. « Je veux que vous alliez fouiller la tente de Thomas. Si le couteau s'y trouve, il le rendra à Charles et le dédommagera à hauteur du préjudice commis. Archer, je te fais confiance pour évaluer les aboutissants. ». Alors que Thomas se perd en insultes et en reproches, et que Charles passe une main soulagée sur sa moustache, son fils et son second partent, suivi de près par Magnus, l'énorme molosse qui leur sert de réchauffe lit. « Merci, patron. J'aime pas tellement accuser les gens, mais ce couteau c'est mon seul souvenir de mon vieux papa. » remercie Charles, avant de retourner en dehors de sa tente pour attendre les conclusions de leur modique enquête. « Il reste une personne » lui signale Daisy, une fille maigrelette criblée de tâches de rousseurs qui joue occasionnellement les secrétaires « Allez-y » signale-t-il. Il s’assoit sur sa chaise, une  vieille relique imitation Louis XVI dont les pieds ont été rongés par l'humidité. Une femme entre, avec une fillette qui se cache derrière elle. « Jolene est une nouvelle arrivante » présente Daisy « Elle demande des accommodations pour sa fille, qui souffre d'anémie ». Aaren fait signe à la petite de s'approcher. Après de multiples encouragements de sa mère, la timide demoiselle fait quelques pas vers le roi de la mine. Sa peau est blanche comme un linge, et elle semble maladive. « C'est vrai que vous êtes roi ? » marmonne-t-elle en suçant son pouce et en ouvrant grands ses yeux poupins. Il hoche la tête avec un sourire, et elle fait une moue impressionnée, avant de voir le tissu abimé qui lui fait office de bureau. « T'es le roi des voleurs ? Il est où ton château ? Et ta couronne ? » « Lucy ! Ne parle pas comme ça à sa Majesté » s'exclame Jolene, manifestement gênée. Il rit et envoie un regard mi-agacé mi-amusé à Daveed qui ricane dans sa barbe dehors « N'ayez crainte. Je ne suis pas ce genre de roi. En ce qui concerne les accommodations, je demanderai à la réserve de vous donner davantage d'aliments riches en fer, pour que cette jolie princesse retrouve quelques couleurs ». Il pince la joue de la gamine, avant de se lever, d'épousseter ses vêtements et de s'enfuir aussi vite qu'il peut de sa tente, afin de ne pas tenter un énième visiteur hésitant à venir se confier.

Ces doléances ont cependant l'avantage non négligeable de lui faire oublier ses affaires de cœur et d'esprit, et il se retrouve rapidement à penser à Archer et à son refus de se rendre au ranch, et à Jenna dont il n'a pas reçu de nouvelle depuis un matin fatidique et de nombreux baisers échangés au dessus d'un oreiller, dans le secret de l'aube. Il ne comprend pas ce silence, pas après leurs confessions respectives, eux qui pourtant n'ont jamais été avares d'honnêteté et de franchise. Si elle avait quoique ce soit à lui reprocher, pourquoi ne pas venir lui crier dessus comme elle en avait le talent ? Craignait-elle que ses tympans ne supportent pas sa colère hystérique ? En parlant de tympans, il se tend un instant, entendant au détour d'une échoppe des éclats de voix. Son cœur se serre, et il ose espérer. « Depuis quand exactement est-ce que vous exigez autant pour des foutues plantes et herbes médicinales ? » c'était bien Jenna. Il n'y avait qu'elle pour envoyer se faire foutre bonnes manières et diplomatie sous le coup de l'énervement et avec autant de manières. Curieux, et surtout désireux de la voir (elle lui avait manqué, cette buse) il s'approche. Alors que le marchand le salue et rebute Jenna, qui prend congé d'un air dramatique, de dépit de se trouver ainsi en sa présence, Aaren lui attrape le bras fermement pour l'empêcher de partir et se retrouve victime du regard terrifiant de la jeune femme. « Ned. Je pense que tu peux arrêter de mentir, je sais très bien que tu as augmenté tes prix parce que tu détestes son frère. Je le déteste aussi, mais elle n'est pas responsable de saloperie d'Abel » il la tire vers l'étale, prend les munitions qu'elle comptait échanger, les pose sur le comptoir et tend la main d'un air impérieux pour attraper un petit bocal plein de plantes. Il le donne à Jenna qui l'accepte à contrecoeur. « Tu ne peux pas m'éviter éternellement » dit-il avec un agacement non-dissimulé. Sans discontinuer, il la traîne dans un endroit plus privé de la carrière, résistant aux tentatives d'évasion de sa prisonnière improvisée. Une fois à l'abri des regards indiscrets, il lance, énervé « Bon, maintenant tu vas me dire pourquoi je ne t'ai pas vue depuis un mois ? Ça t'amuse de te foutre de ma gueule ? ».
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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptyDim 1 Jan - 22:54

Ren & Jenna
« ocean of lies.
Jenna n’aime pas se sentir " assistée ", elle n’a besoin de personne, encore moins de l’aide du roi des lieux. D’accord, peut-être que si dans le cas présent, bien qu’elle n’est pas prête de l’avouer et ce, par pure fierté. Elle lui lance un regard assassin tandis qu’il s’empare fermement de son bras. Elle n’a ni le temps de refuser le pot d’herbes médicinales qu’il lui tend ni l’occasion de protester comme elle sait si bien le faire en règle générale, qu’il la tire déjà à l’abri des regards. Si, elle comptait tout à fait l’éviter avec grand soin jusqu’à la fin de ses jours. Idée trop utopiste et totalement irréalisable. Et puis de toute façon, elle peut nier, elle peut se voiler la face, il lui serait tout simplement impossible de rester éloignée de ce vieux bougre pour l’éternité, déjà deux mois, c’en est presque insoutenable. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’il a le droit de disposer d’elle ou de l’utiliser comme un foutu moyen visant à renforcer l’accord liant le ranch et la mine. Elle n’est certainement pas qu’un simple pion.
Tout en lui, que ce soit sa mâchoire contractée, ses muscles tendus ou encore son léger froncement de sourcils, traduit un énervement qu’elle juge complètement injustifié. Il n’a pas le droit d’être en colère contre elle. Après tout, c’est elle la victime dans toute cette histoire, sans compter Archer. « Bon, maintenant tu vas me dire pourquoi je ne t'ai pas vue depuis un mois ? Ça t'amuse de te foutre de ma gueule ? » C’est le comble du comble. Elle entrouvre les lèvres avant de se raviser. Sérieusement ? Aucun mot ne lui vient pour traduire ce qu’elle ressent actuellement. Comment est-ce qu’il ose lui demander ça ? C’est lui qui lui doit des explications et non l’inverse. Elle a été trahie et utilisée, mais c’est elle qui se fout royalement de sa tronche ? Elle contracte la mâchoire, contenant son irritation on ne peut plus grandissante. « C’est moi qui me fous ta gueule ? Sérieusement, Ren ? » Mains sur les hanches, ses prunelles incendiaires jaugeant la moindre de ses expressions, il a l’air sérieux ce con. C’est du grand n’importe quoi. « Donc, si je comprends bien, c’est toi qui m’utilises comme un vulgaire moyen visant à renforcer ta pseudo alliance avec mon frère mais, c’est moi qui me fous de ta gueule ? » Elle doit se trouver dans une réalité parallèle, c’est impossible autrement. La situation est ridiculement agaçante. « Franchement, c’est le monde à l’envers. » Elle tente de se calmer, soufflant un bon coup, le stress c’est mauvais pour son état et même en règle générale d’ailleurs.
Plus elle le regarde et plus elle repense à leur nuit partagée, leurs baisers échangés, leur discussion révélatrice de leurs sentiments mutuels. Sincèrement, elle a cru l’espace d’un instant qu’ils étaient sur la bonne voie, que tout allait s’arranger mais rien n’est jamais simple. Il n’a pas fallu longtemps à Ren pour tout foutre en l’air. D’habitude, c’est plutôt son domaine à elle. Cette fois-ci elle n’a pourtant rien à se reprocher si ce n’est sa propre idiotie. Qu’est-ce qu’elle a été conne bon sang de penser que ça pouvait fonctionner entre eux. Ils n’ont clairement pas les mêmes valeurs ni les mêmes buts. Ils sont incompatibles, c’est tout. Il va falloir qu’elle tourner la page et qu’elle arrête de se voiler la face. Plus facile à dire qu’à faire, surtout en sachant qu’un petit être grandit probablement en elle à l’heure actuelle. Elle peut tout simplement ne rien lui dire, mentir concernant la question de la paternité… ou pas. Elle n’en sait trop rien, tout est tellement compliqué. Tout ce qu’elle souhaite n’est autre que de rentrer au ranch, se faire une tisane et flemmarder sous la couette en ne songeant qu’à elle.

 

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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptyVen 6 Jan - 6:20

« C’est moi qui me fous ta gueule ? Sérieusement, Ren ? » lâche-t-elle, incendiaire, et s'il n'était pas déjà si énervé, il serait intimidé par l'éclat impérieux des pupilles de Jenna. Mais il est contrarié, et lui aussi peut se montrer impressionnant quand il le veut vraiment. Il écoute et ne dit rien, mais sa posture en dit long : il est tendu, droit comme un i, et il la jauge d'un air hautain. Un regard qu'il n'avait jusqu'alors jamais porté sur la jeune femme. Il n'aime pas qu'on joue avec lui, avec ses sentiments. Il a trop de choses à perdre pour perdre du temps avec l'hypocrisie de Jenna. Elle semble aussi remontée que lui, mais il ne compte pas céder du terrain. « Donc, si je comprends bien, c’est toi qui m’utilises comme un vulgaire moyen visant à renforcer ta pseudo alliance avec mon frère mais, c’est moi qui me fous de ta gueule ? » s'exclame-t-elle d'un air outré « Franchement, c’est le monde à l’envers. ». Il lève les yeux au ciel, hésite franchement à la laisser là, maintenant, seule, comme une conne, à lui tourner le dos pour se barrer et ne plus lui adresser la parole. Aaren trouve immatures ces accusations, n'avaient-ils pas tous deux amplement l'âge de discuter des choses calmement, et sans s'ignorer un mois par pur dépit ? Ne méritait-il pas mieux que son silence radio, ses missives ignorées ? Il la toise avec mépris, colère. « Pourquoi, tu penses que tu es au dessus de tout ça ? Tu crois que ta vie vaut plus que tous les gens de la carrière, obligés de vivre dans un bidonville insalubre parce qu'on a décidé arbitrairement qu'ils n'étaient pas méritants ? » il s'approche d'elle, menaçant, se présente peut-être pour la première fois devant Jenna comme un leader, celui qui ne fléchit pas et fait des sacrifices pour le bien de ses hommes, parfois aux dépens de ses propres intérêts « Tu crois que j'ai accepté cet arrangement parce que, quoi, je te voyais comme une monnaie d'échange ? Tu n'as donc aucune confiance en moi ? Je pensais que tu étais assez intelligente pour comprendre toute seule la nécessité de mes actions. Je t'ai peut-être surestimée. Tu es sans doute trop jeune pour comprendre ». Il s'adosse contre la paroi rocheuse, le visage fermé. Il a conscience d'avoir été dur avec elle, trop dur. Il n'a jamais utilisé l'âge comme facteur de critique, jusqu'alors. Il n'avait pas l'intention de le faire, jamais. Mais il n'apprécie pas l'agacement de Jenna. D'Archer, il peut comprendre la peine : il a dix-sept ans, c'est un adolescent. Certaines subtilités de la politique lui échappent. Mais Jenna a toujours été brillante, intelligente. Son aigreur lui semble déplacée, entouré des carrières, abandonnés aux aléas du temps et au bon vouloir des rôdeurs. La dernière horde avait tué cinq de ses soldats. Il ne tolérait plus de vivre ainsi, dans l'attente de la mort. Et il avait beau apprécier Jenna – énormément – il y avait certaines choses qu'il se devait de mettre en priorité. Quoiqu'il lui en coûte.

Pire, il ne comprend pas son hostilité face à l'idée. N'est-elle pas heureuse de savoir qu'il la veut près de lui ? Sûrement l'avait-elle envisagé, aussi énervée puisse-t-elle être à la perspective de quitter son foyer. Cet échange, ce serait l'occasion de se découvrir, sans la pression d'un temps traître qui passe trop vite, sans les obligations matérielles, sans les pressions politiques entre leurs deux camps. Il serait simplement Aaren Diggs, ancien barman. Et elle Jenna Rhodes, autrefois journaliste radio. Deux êtres humains qui s'apprenaient. « Je ne pensais pas que la perspective de temps passé avec moi te rebutait autant » rajoute-t-il enfin, avec amertume, une fois son exaspération aux oubliettes « Mais ne t'inquiètes pas. Si c'est ce que tu désires, je ne te dérangerais pas une fois que tu seras ici.  ». Il sort un vieux couteau de chasse de sa poche, se concentre sur la lame et la frotte contre sa manche, bien davantage pour se calmer que pour avoir l'air intimidant. Il ne sait pas combien de temps leur discussion va durer, mais il ne veut pas dire quelque chose qu'il regrettera ensuite, aussi furieux soit-il. Au fond de lui, il reste un vieux romantique, et Jenna demeure la seule femme qui a su attirer son attention depuis des années. Il n'est pas prêt à abandonner cela, pas maintenant. Surtout pas maintenant.
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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptySam 7 Jan - 2:20

Ren & Jenna
« ocean of lies.
« Pourquoi, tu penses que tu es au dessus de tout ça ? Tu crois que ta vie vaut plus que tous les gens de la carrière, obligés de vivre dans un bidonville insalubre parce qu'on a décidé arbitrairement qu'ils n'étaient pas méritants ? » C’est donc de cette manière qu’il la voit, comme une personne sans cœur, se sentant supérieure à tous. Très bien. C’est toujours déroutant de découvrir une nouvelle facette de quelqu’un qu’on pensait connaitre un minimum jusqu’à présent. Mieux vaut tard que jamais. Elle a l’impression de s’être toujours montrée fidèle à elle-même en sa présence, elle ne s’est jamais cachée derrière un masque, elle lui a aussi bien montré le pire que le meilleur d’elle, contrairement à lui. Elle tombe de haut. Ses paroles sont épineuses, blessantes. Elle n’aime pas laisser paraître son trouble, ça lui donne la sensation d’être faible, pourtant cette fois-ci, elle n’arrive pas à dissimuler ses émotions derrière son indéfectible rempart d’arrogance et de fierté. Elle lutte avec ardeur afin d’empêcher sa lèvre inférieure de trembler sous le coup du poids de ses mots sévères, durs. Elle a du mal à encaisser, pourtant il n’a pas l’air d’en avoir terminé. Il est si près d’elle à cet instant, ses prunelles échauffées la jaugeant âprement, qu’elle sent son cœur se serrer. Elle retient son souffle, s’intimant de garder son sang-froid. « Tu crois que j'ai accepté cet arrangement parce que, quoi, je te voyais comme une monnaie d'échange ? Tu n'as donc aucune confiance en moi ? Je pensais que tu étais assez intelligente pour comprendre toute seule la nécessité de mes actions. Je t'ai peut-être surestimée. Tu es sans doute trop jeune pour comprendre » Second coup de poignard. Elle déglutit difficilement bien qu’une fois délivrée de son regard inflexible le soulagement l’envahit. Elle ne sait pas exactement quoi dire, quoi faire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle s’en irait sans un dernier regard pour lui, il risquerait cependant de le lui reprocher. Elle en a plus que marre des reproches, venant de lui, venant des autres, qu’ils aillent se faire foutre sérieusement. Elle n’est pas venue traîner dans le coin pour endurer ça et pourtant, elle se contente de la fermer, pour l’instant, l’écoutant jusqu’au bout puisque apparemment il semble encore avoir des répliques assassines en stock. Depuis combien de temps exactement est-ce qu’il accumule toute cette agressivité envers elle ? Elle est tiraillée entre éclater en sanglots ou l’étriper sur place. À la place, elle ne fait rien, si ce n’est fulminer intérieurement et tendre l’oreille jusqu’à ce qu’il daigne enfin en avoir terminé. « Je ne pensais pas que la perspective de temps passé avec moi te rebutait autant » Bordel mais il est con ou quoi ? Ça n’a strictement rien à voir. Enfin, après ce qu’elle vient d’entendre, il est clair que l’idée de passer du temps en sa compagnie ne l’enchante pas le moins du monde. « Mais ne t'inquiètes pas. Si c'est ce que tu désires, je ne te dérangerais pas une fois que tu seras ici. » Ah donc, c’est tout ? Il en finalement terminé ? Belle conclusion. À son tour donc. Il peut s’occuper les mains autant qu’il le souhaite, focaliser son attention sur son vieux couteau de chasse, ça n’apaisera cependant pas le flot de paroles sur le point de s’échapper des lèvres de la jeune femme.
Et, elle explose, bien évidemment.
« C’est toi qui me parles de confiance, Ren ? Alors qu’avant même que je ne me dévoile à toi, tu n’as pas été foutu de me dire ce qui se tramait ? T’as juste préféré faire l’impasse là-dessus. Quoique c’est sûr, t’aurais certainement pas pu tirer ton coup après une telle révélation. » Elle sait qu’elle va loin, trop loin, mais elle veut l’atteindre, l’affecter comme il vient tout juste de le faire à son égard. C’est peut-être puéril comme comportement, certes, mais de toute façon elle est trop jeune pour se comporter autrement, n’est-ce pas ? « Je crois qu’on ne se connait pas en fait, pas si tu penses ça de moi. J’ai vraiment la sensation d’être face à un inconnu. »  Un inconnu totalement déplaisant et pour qui son intérêt est au plus bas. Pourquoi est-ce qu’il est venu à sa rencontre au juste ? Pour la descendre ? Pour la blesser ? En tout cas, ça fonctionne. Seulement, il oublie qu’elle excelle aussi dans ce domaine. Il n’y a pas que ses petites tirades qui peuvent s’avérer cassantes. « Par conséquent, ne sois donc pas étonné que la simple idée de devoir te faire face tous les jours durant plusieurs mois m’écœure. » C’est faux, ce sont des pures foutaises bien sûr, mais ça il n’a pas besoin de le savoir. Instinctivement, elle recule d’un pas, tandis que son regard foudroyant la transperce de part en part, elle n’a pas réellement peur de lui, quoiqu’elle le devrait peut-être. En tout cas, la suite ne présage rien de bon.

 

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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptySam 7 Jan - 5:56

Il l'a blessée, il le sait, le sent dans le regard de Jenna qu'il a toujours su lire avec justesse, même maintenant. Il regrette déjà les mots qui lui ont échappé en ce moment d'énervement, aimerait revenir en arrière pour les retenir, pour effacer l'expression affligée de son visage. Il déteste la voir abattue, et bien davantage d'être responsable de sa peine. Le problème, c'est qu'il veut un futur avec elle. Son objectif n'a jamais été et ne sera jamais de la faire fuir. Il l'estime, sait sa valeur et connaît la justesse de ses opinions. Quoique laissent penser ses propos, il la sait mature, intelligente, et surtout perspicace. Aaren a simplement été trop loin. Mais Jenna n'est pas en reste, bien entendu. Elle n'a jamais été du genre à tendre l'autre joue, au contraire, la vexation la porte, et c'est furibonde qu'elle assène « C’est toi qui me parles de confiance, Ren ? Alors qu’avant même que je ne me dévoile à toi, tu n’as pas été foutu de me dire ce qui se tramait ? T’as juste préféré faire l’impasse là-dessus. Quoique c’est sûr, t’aurais certainement pas pu tirer ton coup après une telle révélation. » Il sait qu'elle a raison, n'a pas l'hypocrisie de nier ses défauts et ses torts. À la vérité, il avait prévu de lui parler de l'échange, mais leurs gestes s'étaient emportés, avec eux les corps, et d'un coup ils s'étaient retrouvés enchevêtrés, troquant baisers contre promesses, moments entrecoupés de rires et d'insultes. Il s'était laissé bercer par l'opportunité rare d'un regard positif vers le futur, avait oublié que son silence valait autant qu'un mensonge. « Je crois qu’on ne se connait pas en fait, pas si tu penses ça de moi. J’ai vraiment la sensation d’être face à un inconnu. » qu'elle rajoute, comme si ce qu'elle avait dit ne suffisait pas. Mais elle n'a pas tort, n'est-ce pas ? Lui-même la regarde d'un œil neuf. N'arrive pas à empêcher les pensées laides de s'infiltrer dans son esprit, pour y glisser de mauvaises idées. Et s'ils n'étaient, au final, pas faits l'un pour l'autre ? Mais il ne peut, ne saurait se résoudre à cette chimère. Tous deux s'étaient toujours montrés sans détours et sans masques, dans leurs imperfections comme dans leurs qualités, parfois aux limites du raisonnable. Il ne dit toujours rien. Il ne la regarde pas dans les yeux, toujours concentré sur son couteau à la con, dont il n'arrive pas à effacer les traces de doigts. Ils étaient certaines choses qui ne sauraient disparaître. « Par conséquent, ne sois donc pas étonné que la simple idée de devoir te faire face tous les jours durant plusieurs mois m’écœure.  » finit-elle, enfin, et Aaren relève la tête si vite qu'il sent un os craquer dans son cou. Pour tout dire, il ne s'attendait pas à une réponse positive. C'était bien davantage une menace, hurlée au vent, et il ne pouvait simplement pas concevoir une esquive. Ne pas la voir, c'était au dessus de ses forces, il avait eu du mal à supporter ce dernier mois pour cette même raison. Pourtant, avec Jenna, il s'était habitué à l'absence, n'est-ce pas ? Entre ses allers-retours du ranch à la carrière, leurs conversations brèves mais pleines d'esprit, ils se voyaient à peine. Pourtant, elle avait su se rendre indispensable et il ne pourrait tolérer sa démission.

« Jenna... » commence-t-il, d'une voix plus douce. Il a rangé son couteau, s'est redressé, se rapproche d'un pas prudent comme on s'approcherait d'un animal fuyant. « Est-ce que ... » il se racle la gorge. Il n'arrive pas à s'excuser, c'est au dessus de ses forces. Ren a son orgueil à lui, un orgueil à la con que la fière Jenna ne saurait lui reprocher. « Est-ce que tu es sûre ? Enfin, tu es certaine ? » dit-il finalement, gorge nouée, poing serré dans sa poche. Il craint une confirmation, elle n'est pas du genre à reculer sur ses propres décisions, ne serait-ce que pour sa foutue fierté. En fait, ce dont il a peur, c'est qu'elle mette fin à leur drôle de couple d'une approbation. Il ne veut pas jeter l'éponge, pas tout de suite. Il a trop à apprendre et à découvrir d'elle, même si ce n'est que pour lui gueuler dessus, ou pour se faire gueuler dessus. Elle compte, pour lui. « Sache que.... Je respecterai ta décision » il déglutit, et se passe une main sur le cou, de gêne sans doute. Mais la colère le reprend, d'un coup, comme une tenaille autour de son poitrail et de son estomac. Alors, avec une aigreur qui lui ressemble peu, il conclut « Mais je n'aime pas qu'on joue avec moi. Si tu penses vraiment ce que tu dis, c'est peut-être mieux qu'on ne s'adresse plus la parole. ».
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MessageSujet: Re: (III) ocean of lies + ren.    (III) ocean of lies + ren.  EmptyMar 10 Jan - 14:49

Ren & Jenna
« ocean of lies.
Le problème avec eux, c’est leur foutue fierté personnelle. Même si elle doit reconnaitre que la sienne est souvent bien plus prononcée que celle de Ren. Elle n’arrive pas à reculer, à revenir sur ses pas, s’excuser. Tout pourrait s’arranger tellement facilement en réalité, il lui suffirait de dire qu’elle regrette et inversement. Mais elle ne sait pas si elle le souhaite vraiment. Le fait est qu’elle est bien trop blessée à cet instant pour réfléchir clairement à quoi que ce soit, à ce qu’elle veut, à ce qu’elle attend de lui, d’eux. Eux. Est-ce que ce " eux " existe encore d’ailleurs ? Est-ce qu’il a déjà existé au fond ? Est-ce qu’ils ne se voilaient tout simplement pas la face ? Peut-être aurait-elle dû se contenter de rester sur ses gardes, ne pas lui avouer ses sentiments. Sauf qu’on ne peut pas faire marche arrière bien sûr, alors tout est plus compliqué. Il relève la tête, s’avance d’un pas prudent, tandis qu’elle se referme complètement, bras croisés sur sa poitrine, regard fuyant. Elle n’a plus envie de lui faire face. Elle ne veut pas savoir ce qu’il compte lui dire, elle ne veut rien entendre, encore moins si c’est pour lui balancer des horreurs à la figure. Elle risque de ne pas le supporter s’il tente de la blesser à nouveau. Elle n’est pas aussi forte qu’elle ne le laisse penser. Derrière ses grands airs, elle encaisse encore et toujours jusqu’au moment où ça devient inévitablement trop dur, trop insupportable, alors vient le moment où elle flanche. « Jenna… Est-ce que… Est-ce que tu es sûre ? Enfin, tu es certaine ? Sache que… je respecterai ta décision. » Le ton est plus doux, hésitant. Elle n’arrive pas à digérer tout ça. Comment est-ce qu’elle doit le prendre au juste ? Alors, il baisse les bras aussi facilement. Elle sait qu’elle peut se montrer parfois odieuse, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il abandonne. Oui donc, ils ont fait une erreur. Voici, la conclusion de leur histoire pour le moins désastreuse. Instinctivement, elle pose une main sur son ventre. Elle a du mal à réfléchir, à respirer. Parce que le souci, c’est qu’ils ne sont plus que deux, non. Il n’est pas obligé de savoir après tout, pas maintenant en tout cas. Il n’est pas le seul homme sur terre avec qui elle aurait pu s’envoyer en l’air, bien que ce soit le cas, parce qu’il est le seul qui compte vraiment. Comptait. « Mais je n'aime pas qu'on joue avec moi. Si tu penses vraiment ce que tu dis, c'est peut-être mieux qu'on ne s'adresse plus la parole. » La colère repend de plus belle, sans qu’elle n’ait le temps d’en placer une. Énième coup de massue en moins de quinze minutes. Il veut l’achever ou quoi ? L’idée qu’ils puissent se comporter comme deux inconnus lui noue l’estomac, pourtant elle ne voit pas comment lui avouer, parce que son ego est bien trop endolori. « Tu sais quoi ? Je n’en étais pas tout à fait certaine jusqu’à maintenant. » commence-t-elle d’une voix tremblante alors qu’elle la souhaitait froide et assurée. Mais elle n’y arrive plus, elle n’arrive plus à jouer la comédie. « Mais si tu penses sincèrement que je me permettrais de jouer avec toi, avec tes sentiments, alors c’est mal me connaitre. » Très mal. Elle peut s’avérer manipulatrice bien souvent mais pas avec lui, plus maintenant, plus depuis qu’elle s’est confiée à lui. « Je vais partir maintenant, parce que de toute évidence on a plus grand-chose à se dire, autant tourner la page. » Elle tourne les talons sans attendre aucune réponse, elle ne veut plus rien entendre de sa part. D’un revers de main, elle essuie les larmes rageuses perlant sur ses joues. Depuis quand est-ce qu’elle pleure au juste ?

 

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