Fermeture définitive de Influenza ! (XXVII) Lies 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 (XXVII) Lies

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MessageSujet: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyMar 12 Fév - 21:43

Peyton Abel
« lies »

Silas dormait, terrassé par la fatigue de la fièvre et Abel le regardait en silence. Le père et son fils avaient passé une bonne partie de l’après-midi ensemble, ce dernier déployant des trésors d’ingéniosité afin de paraître dans la meilleure forme possible, mais le mal qui rongeait sans relâche son corps avait fini par avoir raison de lui.
Au moins le gosse tenait-il le coup : rigoureusement surveillé et traité bien plus efficacement que s’il était retourné au ranch, il y avait certains jours où il semblait se trouver dans une forme rayonnante – si l’on ignorait le virus qui, avec l’espacement des prises de l’antiviral, s’était empressé de venir grignoter tout ce qu’il pouvait.  
Aujourd’hui n’était pas de ces jours, mais il y avait déjà eu pire (et il y aurait encore, sans le moindre doute). Aussi Abel avait profité de la moindre minute qui lui était offerte en compagnie du gamin. L’humeur quelque peu maussade, il n’avait pas pris la peine d’aller toquer chez les Yates dès lors qu’on lui avait appris que Silas était pour l’instant à l’infirmerie, et avait directement orienté ses pas dans cette direction. En fait, il avait même soigneusement évité tous les endroits où Peyton était susceptible de se trouver : le cavalier ne se sentait pas l’envie ou le désir de supporter autre chose que la présence de son fils. Au ranch, la maison paraissait terriblement vide…
De toute manière si ce n’était pas lui qui lui annonçait sa présence, quelqu’un d’autre se chargerait bien de la mettre au courant assez tôt : un passage d’Abel Rhodes à Olympia n’était pas exactement le genre de détail qu’on oubliait par inadvertance de mentionner à la dirigeante de la ville.

Dix minutes qu’il le regardait simplement, assis sans rien dire au chevet. L’heure tournait et il n’avait plus grand-chose à faire ici, aucun réel intérêt à s’éterniser davantage alors que l’enfant ne risquait pas de sauter du lit de sitôt. Il fallait qu’il rentre, il voulait être tranquille sur le trajet sans avoir à redouter la tombée de la nuit s’il ne se pressait pas. Seulement, il ne parvenait pas à décrocher son regard du visage que le sommeil rendait serein même malgré le ton pâle et les joues qui s’étaient creusées.
Il ignorait quand le temps lui serait offert de revenir ici, à se permettre la paresse d’une après-midi passée à s’alléger l’esprit en compagnie du gamin.
Dans son dos, la porte s’ouvrit et le léger grincement des gonds le tira hors de ses pensées. Il se retourna pour croiser le regard de Peyton, arrêtée sur le seuil de la porte, et quelques secondes passèrent à s’observer de la sorte avant qu’il ne comprenne le message subliminal. Sans un mot, il se leva pour la rejoindre dans le couloir et ce ne fut qu’une fois que le battant fut refermé derrière lui et qu’il se retrouva face à elle qu’il se permit enfin d’ouvrir la bouche. « Un problème ? » Le ton se voulait égal, dépourvu d’agressivité tout autant que de chaleur. Mais ses yeux, quant à eux, étaient saisis de beaucoup plus d’expressivité. Dedans, l’inquiétude d’avoir à redouter une mauvaise nouvelle au vu de la tête qu’elle faisait et forcément, il ne pensait qu’à ça en premier lieu, Abel, en sortant de la chambre d’un enfant malade : les mauvaises nouvelles. Rien d'autre.  
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Peyton Yates
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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyJeu 14 Fév - 0:18



- Lies are like scars on your soul,
they destroy you. -

Des heures déjà que Peyton s’évertue à ne guère se laisser divertir par la présence d’Abel au sein d’Olympia. Elle ne l’a pas croisé, même pas aperçu. Elle s’efforce à lui accorder de l’espace, du temps. Il a besoin de se retrouver seul avec Silas, de profiter des moments partagés avec son fils. Elle n’est pas égoïste au point de tout vouloir ramener à elle. Elle ne souhaite pas passer en premier, parce qu’elle a conscience que c’est tout bonnement impossible, de plus elle comprend parfaitement. Mais, tout de même, elle ne peut s’empêcher de se demander s’il l’évite depuis leur dernière rencontre. Elle n’aime pas spécialement être mise de côté. Non pas qu’elle requiert une attention constante ou importante, juste un regard, un mot. Il aurait pu se présenter lui-même. Une minute de son temps, est-ce réellement trop demander ? Elle n’est pas vraiment déçue, pas encore, pas pour l’instant, parce qu’elle ne dispose pas d’attentes particulières vis-à-vis de leur relation. Ce qu’elle veut, ce n’est autre que du respect, de la sincérité. Elle ne désire guère se précipiter non plus, elle veut prendre son temps, qu’ils prennent leur temps. Mais, pour le coup, elle se sent tout simplement ignorée et considérée comme… Elle ne sait trop quoi exactement. Bref, elle a l’impression de se torturer l’esprit, elle pense trop. « Allo la lune, ici la terre ! » S’écrie Willa, fourchette en main, bouche à moitié pleine. L’élégance incarnée. Peyton la fixe, haussant un sourcil perplexe. « Tu penses à quoi ? » À quelque chose de personnel. Mais, Willa Yates ne comprend pas vraiment cette notion, ni même le concept de vie privée. « Au fait que ce t-shirt Peggy la cochonne est totalement à ton effigie. » L'olympienne pointe du doigt le t-shirt de sa frangine, un large sourire rivé aux lèvres. Elle a toujours détesté le Muppet Show, Peyton, aka l’émission la plus creepy du monde à ses yeux. Mais, elle reconnait que Peggy sied parfaitement à Willa. D’ailleurs, cette dernière ne se fait pas prier pour imiter le grouinement du cochon. Parfois, elle en vient à se demander si elles sont du même sang. Peyton roule des yeux et avale une dernière bouchée d’omelette avant de sortir de table, bien entendu sa frangine lui lance un regard des plus suspicieux. « Je ferai la vaisselle en rentrant. » Qu’elle déclare tout en s’éclipsant rapidement.  Bien sûr, elle entend sa cadette ronchonner et marmonner entre ses dents des insanités à propos d’Abel Rhodes, mais elle préfère les ignorer en tournant les talons. Autant éviter une confrontation avec Will au sujet du Cavalier.  

Peyton ne peut plus attendre. Il faut qu’elle le voit. Les paroles d’Alma tournent en boucle dans sa caboche depuis trop longtemps. Il était avec Elisa, dans le cagibi de l’infirmerie. Ajoutez à cela le fait qu’il ait choisi de l’éviter aujourd’hui… La jalousie est probablement le défaut le plus horrible au monde. Elle n’arrive pas à faire abstraction de ce sentiment la rongeant de l’intérieur. Pourtant, lorsqu’elle pénètre au cœur de l’infirmerie, une pointe de culpabilité l'assaillit. Elle ne devrait pas interrompre un moment entre Abel et son fils. C’est égoïste de sa part, non ? Mais, il se fait tard et elle ne souhaite guère prendre le risque de louper le Cavalier dont la capacité à s’éclipser plus vite que son ombre est indéniable. Alors, elle ravale tant bien que mal sa culpabilité.
Avec précaution, elle pénètre au sein de la chambre attitrée du môme, prenant appui contre le chambranle, le silence nouant ses lèvres. Elle a toujours détesté ce qui s’apparente de près ou de loin aux hôpitaux, ça lui rappelle la mort. Un instant, elle détaille l’enfant endormi paisiblement mais dont le teint livide traduit la maladie. Son cœur se serre. Elle aimerait pouvoir remonter le temps ou disposer d’une baguette magique. Finalement, ses prunelles captent le regard d’Abel et les secondes filent avant qu’il ne quitte le chevet de son fils. Peut-être n’aurait-elle pas dû les déranger… Mais, c’est trop tard maintenant, autant clarifier les choses entre eux. « Non, enfin pas vraiment, ça ne concerne pas Silas du moins. » Qu’elle rétorque aussitôt, ne souhaitant pas le moins du monde provoquer une quelconque inquiétude supplémentaire. Elle ne veut pas qu’il s’imagine immédiatement le pire. « Suis-moi. » Hors de question de converser au beau milieu du couloir, à la vue de tous. Des oreilles fouineuses traînent dans le coin. Alma y compris d’ailleurs. Peyton n’attend aucune réponse et s’élance dans le couloir, regagnant une chambre quelconque pour l’instant inoccupée. « Je suis navrée de t’avoir dérangé alors que tu étais avec Silas. » Déclare-t-elle tout en refermant la porte derrière eux. Elle redoute la suite, mauvais pressentiment, sensation de déjà vu. Les lèvres pincées, elle réfléchit à la manière la plus judicieuse d’amener le sujet sur la table. Mais, il n’y a pas vraiment de bonne manière, n’est-ce-pas ? Elle a pertinemment conscience que l’orage approche et qu’il y a cinquante pourcent de chance que cette discussion se termine atrocement mal. « Tu connais Elisa DeWitt ? » Question cruciale. Elle aurait pu tout aussi bien lui demander ce qu’il foutait avec cette dernière dans un cagibi mais, ce serait lui révéler qu’elle a eu vent de cette histoire. Elle désire avant tout savoir s’il compte lui mentir droit dans les yeux.

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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyJeu 14 Fév - 22:59

Peyton Abel
« lies »

Quelque peu soulagé par ses propos mais sans pour autant abandonner la préoccupation qui l’avait investi face à l’attitude de Peyton, Abel lui emboîta le pas jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans un endroit moins exposé qu’un couloir ouvert à n’importe qui. « Ça va, il répliqua en balayant les excuses de l’olympienne. J’allais partir, de toute manière. Il dormait. » Son regard s’accrocha à elle, scrutant l’expression de son visage avec attention comme si la réponse à ses questions s’y trouvait quelque part. De toute évidence oui, il y avait bel et bien un problème, mais il n’avait toutefois pas la moindre idée de ce que cela pouvait être, raisonnablement convaincu une fois n’est pas coutume de ne pas avoir grand-chose à se reprocher. Les gardes à l’entrée de la ville pouvaient en témoigner, il se comportait en – presque – parfait citoyen modèle, ne faisait pas de vague ni de scène à chaque qu’il lui fallait se soumettre à la fouille réglementaire précédant son désarmement, et il n’avait encore cherché de crasse à aucun habitant de la ville – pas dans les derniers mois, du moins.
A raison, ceux-ci continuaient tout de même à l’éviter soigneusement mais, globalement, il n’y avait rien eu.
Puis, le nom d’Elisa tomba sans crier gare.

Abel n’était pas préparé à cette question. Il aurait peut-être – sûrement – dû mais avait, semble-t-il, trouvé plus confortable de vivre dans le déni du jour où ce sujet tomberait sur le tapis. Bien sûr, la réaction qui s’inscrivit sur son visage et dans son attitude fut trop évidente pour que Peyton puisse la manquer : surprise et déplaisir mêlés, à la mention de son ex-femme ; un léger tressaillement au moment où l’interrogation avait frappé. Pris de court, son self control avait filé et lorsqu’il se reconstitua un visage neutre, lui-même savait pertinemment qu’il était déjà trop tard.
Les options qui s’offraient à lui ? Mentir, ou s’en abstenir. Et si la première solution était quelque peu tentante, il savait qu’elle risquait fort de le mener tout net dans un mur : l’olympienne ne lui demanderait certainement pas ça juste par hasard, cela sous-entendait donc qu’elle était déjà au courant de certaines choses. S’il osait seulement nier la vérité face à elle, cela ne l’amènerait qu’à se décrédibiliser tandis qu’elle s’empresserait d’écraser le mensonge juste sous son nez.

Il convenait toutefois de tâter le terrain. De ne pas, persuadé d’avoir déjà été jugé sur ses actes, se précipiter tête baissée et laisser échapper certaines choses qu’elle pouvait encore ignorer. Elisa lui avait peut-être parlé, mais il était possible qu’elle n’ait pas tout dévoilé. Juste de quoi prendre une longueur d’avance sur Abel, lui foutre un coup de pression, étendre son emprise afin de regagner un peu de terrain face à lui… Il sentit un début de colère se faufiler dans ses pensées : contre lui pour ne pas avoir songé à prendre les devants, contre Elisa pour ce qu’il pensait qu’elle avait fait, contre Peyton qui venait lui gâcher sa journée avec une discussion dont il était certain qu’elle serait on ne pouvait plus contrariante – et surtout dont il ignorait l’aboutissement : il avait des torts dans cette histoire, il en avait suffisamment pour qu’elle choisisse de ne pas prendre son parti. L’agacement lui dicta une répartie sèche : « T’aurais aucune raison de poser la question si t’étais pas déjà parfaitement au courant de la réponse, me prend pas pour un con. » Le ton dénonçait un homme clairement sur la défensive, rétif… possiblement un peu hostile également mais, puisqu’on parlait de la mère de Silas, c’était légitime – pour lui, du moins. Elle, c’était moins sûr. « Alors on va pas s’emmerder à jouer aux devinettes, hein. »  Abel croisa les bras et s’adossa contre le mur, juste à côté de la porte close. « Et on va pas non plus tourner autour du pot dix ans : elle t’a dit quoi ? » Et voilà le peu de bonne humeur qu’il avait réussi à grappiller au cours de cette après-midi passée avec Silas qui s’envolait en fumée. Pourquoi diable avait-il fallu qu’ils causent de ça aujourd’hui ?
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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyLun 18 Fév - 23:37



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they destroy you. -

Il comptait partir. Bien, de mieux en mieux même. Elle ne sait pas exactement de quelle manière le prendre. Mal, de toute évidence, puisqu’il ne semble lui accorder aucune once d’attention. Pas un mot, pas un regard, il comptait simplement rentrer au Ranch sans autre forme de cérémonie. Vraiment sympathique de sa part. Peyton est vexée, elle l’admet en son for intérieur. Comment ne pas l’être après tout ? Elle mérite un peu mieux que cette semi-ignorance tout de même. Un coup il a besoin d’elle, un coup il l’oublie. D’accord, il ne lui a rien promis, mais il ne peut guère l’utiliser à sa guise et se débarrasser d’elle quand bon lui chante. Elle ne devrait pas être surprise, elle ne l’est pas vraiment en fait, c’est typiquement le genre de comportement qu’elle lui reproche depuis des lustres, depuis toujours même. Alors, pourquoi est-elle inlassablement contrariée, frustrée et froissée par les agissements du Cavalier ? Mystère absolu. Il faut croire qu’elle n’est pas encore assez imperméable face à toutes ces conneries.

Elle l’observe, Abel, son visage, ses expressions, sa posture. Elle le connaît suffisamment pour déceler la moindre contrariété, l’irritation, possiblement la colère aussi. Il se trahit lui-même et l’agacement ne tarde pas à filtrer au travers de ses mots. Au moins, il ne nie pas, c’est déjà ça. Il aurait pu jouer à l’autruche, la prendre pour une conne, il en a le culot. Pourtant, il s’abstient. Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour Abel Rhodes. Il n’empêche qu’elle déteste toujours autant cette façon qu’il a de lui parler alors qu’il est clairement en tort cette fois-ci, pas elle. À se demander qui prend l’autre pour un con dans cette pièce. Lui, contrairement à ce qu’il peut bien penser. Elle, elle désespère simplement d’obtenir une once de vérité de sa part. Il croise les bras, la mine renfrognée, l’air franchement rembruni et l’envie de se tirer d’ici on ne peut plus lisible. Ils vont aller loin ainsi, ça commence bien. Elle sait d’avance que la discussion s’annonce sans issue. Soit, il ne souhaite guère tourner autour du pot. Mais, elle n’est pas encore complètement stupide, elle a conscience qu’il se sent menacé, qu’il lui cache autre chose que ce qu’elle ne pense. Quoi ? Bonne question. Alors, si, ils vont un peu tourner autour du pot, histoire de grappiller quelques informations. « Donc, quoi ? Il y a des informations que je ne suis pas supposée savoir ? Que tu ne veux pas que je sache ? » Qu’est-ce qu’Elisa aurait bien pu lui dire qui le fiche dans cet état d’agacement pour le moins prononcé ? Elle n’apprécie que très peu le tournant que prend cette discussion alors qu’elle n’est même pas entamée, à peine du moins. Il y a manifestement anguille sous roche, comme d’habitude, rien ne change, n’est-ce-pas ? « Écoute, je me fiche de ce qui a été dit. Je veux savoir ce que toi tu as à me dire à ce sujet. » Quel sujet précisément ? Elle-même n’en sait trop rien. Est-ce qu’ils se fréquentent ? Est-ce qu’ils se connaissent d’avant ? Est-ce qu’Abel se fout tout simplement de sa tronche ? Tout est possible avec lui. Il est préférable d’imaginer le pire, à l’exception près qu’elle ne sait pas exactement c’est quoi le pire avec le Cavalier. « Franchement, ce serait plus simple si tu t’en tenais à la vérité pour une fois. » À la place de lui cacher des choses. Merde. Elle accueille son fils, veille sur lui, se met à dos certains membres de la communauté par sa faute et tout ce qu’elle reçoit en retour ce sont des mensonges, le silence, l’ignorance et une petite baise de temps en temps. Génial, vraiment génial. Vive la reconnaissance, toujours le même refrain.

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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyMar 19 Fév - 21:24

Peyton Abel
« lies »

Abel avait la désagréable impression d’être pris au piège et il était peu dire qu’il détestait ça. Il n’était pas prêt pour aborder ça avec elle, c’était trop tôt et de se sentir ainsi mis au pied du mur le poussait à réagir comme une bête acculée et désireuse d’échapper à son sort à tout prix. Il ne voulait rien lui lâcher qu’il ne soit sûr qu’elle ne sache déjà mais, de toute évidence, Peyton avait choisi d’adopter une stratégie similaire et ne semblait pas décidée à lui cracher le morceau. C’était au premier qui récupérerait le plus de cartes pour avoir le dessus sur l’autre, sauf qu’aucun des deux n’avait l’envie de se montrer conciliant.
Autant dire qu’à ce rythme, ils n’allaient pas aller bien loin.

En guise de réponses, il eut droit à d’autres questions pour lui tomber dessus ; il se sentait en terrain miné, obligé de penser à chaque petit pas pour ne pas risquer de faire une connerie et s’auto-condamner comme un grand. Il lui faudrait peser chacun de ses mots avant de les sortir, sauf que ce n’était pas vraiment son genre Dans un autre monde, cela aurait été possible, et peut-être alors aurait-il été en mesure de s’extirper de là convenable.
S’il n’avait pas été de nature à ne réagir qu’en suivant ses impulsions, s’il avait été plus calme, plus posé.
« Rien », il rétorqua sur un ton inflexible. Comment ça, elle se fichait du sujet ? L’incompréhension aurait pu se lire sur ses traits si l’agacement n’y occupait pas déjà toute la place. Mais soit, il n’allait pas lui mâcher le morceau, et à plus forte raison lui préparer le terrain pour sa propre exécution. Et puis ce n’était pas vraiment un mensonge, puisqu’il estimait n’avoir effectivement rien à lui dire là-dessus. « Ça te regarde pas. » L’olympienne n’avait pas franchement l’air de cet avis, cependant. Un rictus sans joie déforma ses lèvres alors qu’elle insistait davantage. La vérité, plus simple ? Non, cela ne risquait pas, tout dans cette affaire était beaucoup trop compliqué à son goût. La seule solution simple, aurait été qu’Elisa ne fiche jamais les pieds ici en premier lieu. Qu’elle se tienne éloignée de lui, de Silas. Qu’elle soit restée comme il la croyait jusqu’à tout récemment : morte.

Le cavalier observa un léger silence, essayant une fois n’est pas coutume de ne pas dire les premiers trucs lui passant par la tête. « Elisa s’occupe de Silas, il commença prudemment. Vrai. Elle et moi on a eu un… différend. Vrai. Il s’abstint cependant d’en préciser la nature. Enfin, c’est entre elle et moi, c’est tout. T’as pas à ficher ton nez là-dedans, on a pas besoin de toi pour régler ça. » Même si le problème était loin d’être réglé… même s’il ne le serait probablement pas sans aide extérieure. Mais Abel avait tout sauf l’envie de la demander, cette putain d’aide. Parce qu’il savait ce qu’il risquait. Parce qu’il ne voulait pas partager et que si l’affaire venait à les dépasser, Elisa et lui, il serait pourtant forcé de le faire. « Merde, Peyton, et puis ça rime à quoi ça ? Tu me fais surveiller quand je viens ici maintenant ? C’est pas parce qu’on… Il s’interrompit brusquement. Qu’on quoi ? Qu’on est ensemble ? Le mot était bien vaste pour désigner un peu de cul entre deux poignées de portes ; ils n’en avaient pas causé d’ailleurs, mais ça n’était pas plus mal ainsi étant donné que les subtilités de cette situation-là lui échappaient encore. Bref, il se reprit rapidement, c’est pas parce que je me permet de causer à quelqu’un que tu vas me coller un procès, si ? J’ai pas à te rendre compte de ce que je fais de mon temps libre et ce qui s’est passé entre Elisa et moi… c’est personnel. » En soi, l’affirmation n’était pas réellement fausse, parce qu’Abel avait toutes les raisons au monde pour désirer que cela reste dans le domaine du privé.
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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyVen 22 Fév - 0:13



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Peyton a pertinemment conscience qu’elle occupe une position délicate et encore indéfinissable. Il n’a aucun compte à lui rendre après tout et il le sait très bien. Ils ne forment pas un couple, elle ne sait pas ce qu’ils sont, ce qu’ils représentent. Il n’empêche qu’elle ne peut s’empêcher de se poser des questions, de se laisser envahir par une vague intense de jalousie. Elle aimerait qu’il se confie à elle, qu’il arrête de lui cacher des choses mais, force est de constater que ce n’est pas prêt d’arriver. Non, peut-être que ça ne la regarde pas cette histoire, qu’elle n’a pas à mettre son grain de sel ci et là. Mais, c’est plus fort qu’elle, elle ne peut se résoudre à lâcher l’affaire. Il faut également reconnaître que le comportement du Cavalier est pour le moins suspect et troublant. Il ne fait rien pour lui faciliter la tâche, rien pour l’apaiser. Il est plutôt en train de jeter de l’huile sur le feu d’ailleurs. Abel reste Abel après tout ; indéchiffrable, exaspérant, inflexible, contrariant.

Le silence est pesant, désagréable. La tension est perceptible. Elle ne le quitte pas des yeux, observant chaque tressaillement, chaque contraction musculaire, décelant le moindre indice, fixant ses prunelles d’acier. Il réfléchit, il n’agit pas par pur instinct, sous une impulsion quelconque, sous le coup de la colère. Et, ça, c’est encore plus suspicieux, pour ne pas dire mauvais signe. Finalement, il daigne ouvrir la bouche et elle en vient à se demander si elle ne préférait pas le silence en fin de compte. Il ne lui fournit aucune réponse. Des propos vagues, une attitude fermée, une énième claque, c’est tout ce qu’elle retire de son discours. Elle bouillonne intérieurement, Peyton, maltraitant l’intérieur de sa joue à coups de dents. C’est entre elle et lui, ni plus ni moins. Alors, quoi ? Il compte toujours l’exclure ainsi à présent ? Elle n’a aucun mot à dire, rien le droit de savoir. Elle est donc la cinquième roue de carrosse, c’est bon à savoir. Pour autant, elle n’est pas d’accord. Elle compte bien tirer cette histoire au clair, qu’il le veuille ou non, avec ou sans son aide. Elle se tait parce qu’en réalité elle a juste envie de se tirer d’ici, mais ce serait lui faciliter la tâche, ce n’est pas dans sa nature de prendre la fuite face à lui. Pas question qu’elle se contente d’un simple “c’est personnel”.  Elle mérite mieux. « Je ne t’espionne pas, non, je ne te fais pas surveiller non plus. C’est juste que tu n’as aucune notion de discrétion. » Elle n’est pas parano, à priori. C’est lui qui la rend parano. Il va surement finir par la rendre complètement dingue aussi. Les bras fermement croisés contre sa poitrine, Peyton s’avance d’un pas, ne lâchant toujours pas le regard du Cavalier. « Peut-être que tu n’as aucun compte à me rendre, soit. Mais, moi, j’aimerais tout de même savoir ce que tu pouvais bien foutre avec Elisa dans un cagibi d’un mètre carré ? C’est quel ordre de différend au juste ? » Un différend d’ordre sexuel, hein ? Non, parce qu’elle ne voit aucune autre explication. Elle se sent indignée, utilisée tel un objet. Hors de question qu’il se joue d’elle. Elle ne souhaite pas être une femme parmi tant d’autres, une femme qu’il vient trouver lorsqu’il est en colère, lorsqu’il a besoin de se défouler. Elle n’est pas un putain d’exutoire. Franchement, elle est paumée face à l’attitude d’Abel. Elle a le sentiment qu'ils sont propulsés deux ans auparavant. « Non parce que, tu t’envoies en l’air avec qui tu veux, mais si tu pouvais éviter de baiser toutes les femmes d’Olympia, ce serait apprécié. » En réalité, elle apprécierait surtout d’être la seule. Mais, elle ne peut pas lui avouer cela, pas maintenant, pas tant qu’il joue au con, qu’il ne se départit pas de cette attitude pour le moins horripilante. Parfois, elle a vraiment envie de le tuer de ses propres mains.

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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyLun 25 Fév - 20:47

Peyton Abel
« lies »

Plus Peyton insistait et plus Abel se sentait coincé, l’énervement qui gonflait et gonflait encore jusqu’au moment inévitable où cela finirait par éclater entre eux deux comme une bulle de savon – mais une bulle de savon qui serait particulièrement bruyante. Il pensait bien que c’était son but, à l’olympienne, qu’elle cherchait volontairement à le pousser en sachant très bien que la colère le pousserait immanquablement à finir par cracher tout ce qu’il n’avait pas envie de lui dire. Parce que c’était comme ça que ça marchait, non ? Le cavalier pouvait contrôler son impulsivité jusqu’à un certain point seulement, et elle connaissait suffisamment bien son fonctionnement pour savoir quels leviers pousser afin d’arriver à ses fins... Elle le connaissait un peu trop bien à son goût, même.
Mais lui, conscient des manigances de son interlocutrice, entendait bien ne pas se laisser avoir à ce piège qu’il était persuadé d’avoir décelé. Elisa lui avait peut-être causé mais, pour que Peyton l’accuse de la sorte c’était soit qu’elle avait monté toute une manigance allant à son encontre soit que… « Hein ? » La surprise qui passa dans son regard au moment précis où la finalité de l’accusation lui parvint fut réelle, pas le moins du monde exagérée.

Le retour du petit silence lourd et gênant. Abel se fit fort de ravaler au plus vite sa perplexité quelque peu stupéfaite, tandis qu’il ingérait au mieux cette nouvelle information. « Putain, il laissa filer après quelques secondes, la voix à peine plus apaisée que tantôt et le visage agrémenté d’un petit rictus incrédule. T’es sérieuse, là ? T’es juste en train de me chier une caisse parce que tu crois que j’suis allé m’enfiler une de tes potes ? C’est à ça que ça rime, tout ce cinéma ? Rien qu’une connerie de baise ? » Et il se sentait con, mais d’une force… En un temps record, le cavalier avait été fichu de se monter tout un film, avait redouté le pire et tenté de s’y préparer – pitoyablement, autant l’admettre – au cours de ces quelques minutes écoulées.
Tout ça pour se retrouver face à des propos sans le moindre rapport avec Silas, avec ce qui le liait à Elisa. Et tout cela lui sembla brusquement tellement ridicule qu’il ne se rendit pas compte que le soulagement visible – dans son comportement aussi bien que dans ses paroles – de se voir mêlé à une toute autre histoire ne risquait pas vraiment de jouer en sa faveur. Un petit ricanement s’extirpa de sa gorge, quelques éclats à l’accent caustique bientôt ravalé, tandis qu’il élevait la voix à nouveau : « C’est vrai que j’ai franchement que ça à foutre quand je viens ici, m’amuser à sauter toutes les meufs du coin. » La surprise passée, l’agacement reprenait le dessus. Aveugle à tous ses propres défauts de comportement et d’attitude vis-à-vis d’elle, Abel ne voyait là que quelques minutes gâchées pour rien, son départ retardé pour des stupidités sans nom.
Abel qui, lui, c’était entendu, était complètement étranger à toute notion de jalousie et parfaitement exempt de ce que la paranoïa pouvait induire quand on en souffrait, évidemment…

Décroisant les bras, il se passa une main dans les cheveux, secoua la tête en marmonnant quelques paroles indicibles. Elisa et lui… de son point de vue, l’idée était complètement risible mais il est vrai que Peyton, elle, ne disposait pas de ces informations. Elle ne savait rien. Et dire qu’il avait failli se vendre comme le dernier des cons… « J’ai plus de chance de baiser ta sœur qu’Elisa alors, maintenant que cette affaire est réglée, on peut peut-être passer à autre chose ? » Pas forcément la meilleure manière de se dédouaner d’un acte qu’il n’avait – une fois n’est pas coutume – pas commis. Il y avait tout un tas d’autres choses qu’il aurait pu dire afin de désamorcer la situation maintenant qu’il savait de quoi il retournait. D’autres paroles plus sincères, et moins méchantes.
Sauf que l’énervement parlait pour lui, et que celui-là n’était pas connu pour insuffler les idées les mieux inspirées à ceux qu’il habitait.
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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyJeu 28 Fév - 21:59



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they destroy you. -

La surprise on ne peut plus lisible sur le visage du Cavalier déconcerte tout d’abord l’Olympienne. Et, la vague d’émotions qui se dépeint ensuite dans son regard la surprend tout autant. Stupéfaction, soulagement, perplexité. Elle est perdue, ça y est. Pourquoi semble-t-il soudainement libéré d’un poids ? Ce n’est pas franchement pour plaire à Peyton. Elle a le sentiment qu’il se fout complètement d’elle, qu’il se paye sa tête. Est-ce qu’il la mène en bateau ? A quoi s’attendait-il exactement ? Surement pas à ce qu’elle évoque Elisa de cette manière apparemment. Elle ne comprend plus rien à la situation. Tout se bouscule au coeur de son esprit confus. Tout ce qu’elle sait, c’est que le comportement actuel d’Abel l’excède au plus haut point. Elle a bien capté depuis un certain temps qu’il se fiche complètement de ses états d’âme vis-à-vis de ses agissements. Il fait ce qu’il veut, avec qui il veut. Qui est-elle pour lui enlever cela après tout ? Pour autant, la sensation de ne guère être prise au sérieux, de n’être qu’une sorte de contrainte, une pauvre femme paranoïaque et stupide, l’enrage profondément.
Une connerie de baise. Soudainement, elle ne sait plus du tout ce qu’elle fout ici, à quoi elle s’attendait. Abel n’est rien d’autre qu’un pauvre homme agressif et irritant. Pas moyen de discuter avec ce dernier, d’éclaircir les choses. Si, ce n’est pas une question de baise, de quoi s’agit-il alors ? Parce qu’il y a bel et bien quelque chose. Peut-être aurait-elle dû s’adresser à Elisa plutôt que confronter le Rider. Mais, elle souhaitait entendre la vérité s’extirper de la bouche de ce dernier. Encore une fois, elle s’est fourvoyée. Un peu de sincérité, c’est déjà beaucoup trop demander. C’est clair qu’il lui ment en plus de la faire passer pour une gonzesse paranoïaque et fêlée. Peyton étouffe sa jalousie, serre les poings et contient sa profonde frustration. Il est plus exécrable que jamais. Elle devrait être habituée avec le temps. « Excuse-moi de douter de toi. » Qu’elle rétorque simplement, l’ironie omniprésente. Elle a toutes les raisons du monde de douter de lui. D’accord, il n’a pas que cela à foutre, son fils est malade, pourtant il lui dissimule tout de même quelque chose. Si, ce n’est guère une question de sexe, qu’est-ce donc ? Il ne semble pas prêt à lui cracher le morceau et Peyton bouillonne intérieurement face au comportement méprisant de son interlocuteur. Elle déteste les cachotteries, les secrets.

Lorsqu’il évoque finalement Willa, l’Olympienne ne peut guère se résoudre à rester ainsi murée dans le mutisme ni à tourner les talons. Elle le fusille du regard, furieuse. L’énervement est on ne peut plus décelable. « C’est marrant, parce que tu as tout à coup soudainement plus de chance de baiser Elisa que moi-même. Va bien te faire foutre. » Voilà, elle est en colère. Alors, qu’il ne revienne plus vers elle afin de lui quémander de l’attention, de l’affection. Elle n’est pas son exutoire, ni un jouet dont il peut disposer au gré de ses envies. Et, elle déteste qu’il évoque ainsi sa cadette. Le respect est bel et bien mort et enterré, merci Abel. Elle n’arrive plus à conserver son calme. « Peu importe ce que tu me caches, je le découvrirai un jour, ne te voile pas la face. » C’est un fait, ni plus ni moins. Tout se sait un jour. Il ne pourra pas lui dissimuler éternellement la vérité. Et, elle compte bien mener son enquête auprès d’Elisa, il en a d’ailleurs sûrement conscience. « Si, tu étais doté d’un peu plus d’entendement tu me déballerais la vérité maintenant, ça nous éviterait de multiples désagréments futurs. » Plus il lui cache des choses sur le long terme, moins elle risque de se montrer clémente. Mais, ça, c’est un concept qu’il ne comprend sûrement pas, qu'il n'arrive pas à concevoir. Il faut qu’il soit sur le fait accompli, pris au piège, pour qu’il se décide finalement à se livrer.

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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyMar 5 Mar - 23:36

Peyton Abel
« lies »

C’était un cercle sans fin, l’exaspération de l’un électrisant et motivant celle de l’autre pour les pousser à se heurter, s’affronter une fois de plus pour… quoi au juste ? Une incompréhension malencontreuse menaçant de mettre à jour un des nombreux squelettes qu’Abel planquait dans son placard ? Quelque chose qui n’aurait jamais dû se glisser entre eux ou pas comme ça en tout cas, pas de cette manière, et certainement pas maintenant alors que le nœud de ce problème était un gamin qui, deux chambres plus loin, risquait bien de ne pas passer l’été au rythme auquel le virus le bouffait.
Bon sang qu’il était dur de ne pas craquer, de réprimer l’envie de plus en plus séduisante de lui gueuler dessus, vider la colère comme un orage qui éclaterait dans la pièce sans crier gare… cela arrivait au ranch, parfois, et ses hommes avaient appris à redouter les signes précurseurs de la tempête quand le regard du cavalier devenait trop noir et sa voix trop dure.
Peyton, elle, n’avait rien à craindre, reine en son royaume et faite d’une matière qui ne se laisserait pas impunément piétiner par Abel. Elle ne lui était pas assujettie, elle ne lui devait rien mais pouvait en revanche lui prendre tout. Un tout qui s’appelait Silas ; il fallait donc qu’il se maîtrise.

« Et si tu étais un peu moins fouille-merde, tu arrêterais de me faire chier avec quelque chose qui te regarde pas. » Le contrôle. Plus facile à dire qu’à faire, hein… « Mêle-toi de tes affaires, merde ! Putain mais c’est pas croyable, elle te sors d’où cette obstination à fouiner dans ma vie comme ça ? » L’agitation débordait de ses mots pour transpirer dans son attitude, mais que pouvait-il faire pour exorciser ce surplus d’énergie doucement en train de s’amasser derrière ses poings serrés ? La violence n’était pas une solution quand il se trouvait face à la leader de la ville, et elle ne risquait certainement pas de servir sa cause s’il en faisait tout de même usage… « Ça te concerne pas, ça concerne pas Olympia, qu’est-ce que t’as besoin de savoir de plus ? » Question purement rhétorique évidemment. Et ses iris furieux la fixaient comme s’ils voulaient l’incendier sur place. « Rien. », il répondit sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche. « Tout ne tourne pas autour de toi, t’es au courant ? Et je suis sûr que t’as plus important à faire que t’immiscer dans la vie privée des autres. » Il y eut une pointe de dédain, l’air de la moquer elle ou ses fonctions étant donné qu’elle trouvait visiblement le temps de se préoccuper d’une affaire qu’il s’évertuait à qualifier d’insignifiante quand elle avait pourtant une importance non négligeable… une importance qu’on pouvait cependant dédaigner du moment qu’elle ne se retrouvait pas entre les mains de la rouquine. Pour Abel, cela semblait toutefois représenter une conclusion parfaitement valable puisqu’il se détourna d’elle là-dessus, la décision prise de toute évidence de vider les lieux de sa présence tant qu’il n’était pas encore trop tard pour ça.



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MessageSujet: Re: (XXVII) Lies   (XXVII) Lies EmptyVen 8 Mar - 16:48



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Encore une fois, rien n’est clair et ils semblent à nouveau nager - se noyer - dans un océan de mensonges. Le problème reste toujours le même : Abel Rhodes ne souhaite pas se confier. Pourtant, si la situation était inversée, elle est persuadée qu’il lui demanderait des comptes et qu’il ne lâcherait rien jusqu’à ce qu’elle finisse par se justifier. Mais, ce n’est pas le cas, les rôles sont ce qu’ils sont, il a choisi de garder pour lui ses propres secrets, peu importe que ces derniers entachent leur nouvelle ébauche de relation. Franchement, elle est désespérée. Elle ne sait plus vraiment ce qu’elle attendait, ce qu’elle espérait, en le confrontant de la sorte. Mais, rien - rien de bien du moins - ne ressort de cet échange. Il est fidèle à lui-même et il dresse des obstacles entre eux. Ce serait tellement plus simple s’il rendait les armes. Tôt ou tard, elle découvrira la vérité, surement de la bouche de quelqu’un d’autre, et elle sera extrêmement déçue, comme à chaque fois. C’est en quelque sorte une fatalité. Abel ment, Peyton est désenchantée. Une rengaine qui commence sacrément à déplaire à l’Olympienne.

Il se braque et elle n’est même pas surprise. Par contre, elle est bel et bien blessée, comme souvent. Pourtant, elle est habituée aux paroles dures et acides du Cavalier, mais peut-être est-ce la fois de trop ? Elle a le sentiment de tout faire pour lui, pour Silas. Elle ne demande rien en retour, rien de concret. Simplement la vérité. Mais, apparemment, c’est déjà trop demander. Il a décrété que ça le ne la regarde pas, soit. Maintenant, elle sait à quoi s’en tenir. Elle n’est rien d’autre qu’un divertissement éphémère, une sorte de diversion pour l’esprit tourmenté d’Abel Rhodes. Elle n’apprécie pas vraiment. Et, le plus insensé, c’est qu’elle a tendance cette fois-ci à se laisser atteindre. Il se permet de parler d’égocentrisme. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Elle a presque tout donné pour lui. Encore maintenant elle se décarcasse pour les Rhodes. Sans parler des problèmes qu’elle se doit de gérer au sein d’Olympia. Elle ne pense pratiquement jamais à elle, surtout ces derniers temps. Il est franchement culotté. Mais, d’accord, elle ne compte plus se mêler de sa vie, elle prend note. Désormais, elle sera détachée.
Peyton est comme figée et lorsqu’il se détourne, son esprit tourbillonne et s’insurge de son propre manque de répondant. Elle ne va tout de même pas laisser passer ce comportement, ces mots, cette foutue attitude dédaigneuse. « Très bien, comme tu le souhaites. » Le ton est sec, coléreux. Il exagère. Le fait que son fils soit malade ne pardonne en aucun cas son comportement. « Ne compte plus sur moi à partir de maintenant, seul Silas aura mon attention. » Personne d’autre. Qu’il aille se faire foutre, point barre. « Si, tu as quelque chose à m’annoncer, un message à me transmettre, passe par mon émissaire. » Ce sera beaucoup moins compliqué, elle ne devra plus supporter son faciès méprisant et supérieur. De toute façon, hormis Silas, rien n’unit Olympia à la Crimson Valley. Ni alliés, ni ennemis. Leurs clans n’ont aucun compte à se rendre. Moins de contact entre eux, moins de disputes donc. Bien qu’elle ait pertinemment conscience que les chances qu’elle respecte ses paroles sont infimes pour ne pas dire inexistantes. Mais, pour le coup, elle ne peut tout simplement pas le laisser partir de la sorte. Il ne peut pas gagner.
Finalement, il quitte la pièce, sans un autre mot, tandis qu’elle canalise la moindre de ses émotions afin de ne pas tout bonnement imploser. Retour à la case départ.    

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