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 Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes

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MessageSujet: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyLun 11 Juin - 17:18


Abel & Cillian

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La vie n'était habituellement pas un long fleuve tranquille. Mais dans les conditions d'une apocalypse généralisée elle l'était encore moins. Primo, elle était souvent beaucoup plus courte, secundo elle ressemblait plus à un torrent dans lequel on aurait positionné volontairement des cailloux tranchant regorgeant de sangsues prête à aspirer la plus petite goutte des malheureux qui avaient vécus assez longtemps pour les atteindre. Cillian étaient de ceux la. Mais plutôt que de lutter, il avait fait le choix de se rouler en boule, hivernant jusqu'à ce qu'une relative zone de calme se fasse ressentir. C'était à ce moment là qu'il avait ouvert les yeux. Comme un perce-neige, il avait éclot de nouveau à la recherche de quelques rayons de soleils. L'adaptation ne s'était pas montrée être des plus évidente. Après tout, vivre si loin de tout pendant une aussi longue période, cela ne pouvait pas être bénéfique pour entretenir ses capacités sociales. Mais, il avait su jouer d'atout pour se faire désirer au sein des riders. Son savoir faire, son expérience, un groupe bien organisé ne refusait pas ce genre d'atouts. D'autant plus quand le caractère de l'individu n'était pas contraignant. Bien qu'étant en communauté depuis presque un an à présent, il conservait un certain état d'esprit de survie. Il se contentait de peu, un lit de paille et une bonne dose de nourriture, voilà qui faisait son affaire. L'ex-soldat avait en vérité un peu de mal à imaginer comment il pouvait se projeter dans l'avenir. Aurait-il seulement un but un jour ? Quelque chose qui dépasse sa propre existence ? Il doutait de se sentir assez impliqué pour aller jusqu'à sacrifier sa vie pour son camp. S'il faisait preuve d'une loyauté exemplaire, ce qu'il voyait jusqu'à présent ne le confortait pas dans ses idéaux.

Cillian serra légèrement les jambes sur les flancs de sa monture lui signifiant son désir de se projeter à la hauteur de son compagnon de route, sans pour autant changer d'allure. Il était bien difficile de déterminer une heure d'arriver, le mieux aurait sans doute été d'entamer une conversation pour faire passer le temps. Mais ni l'un ni l'autre n'était de grands bavards. Le jeune texan préférait écouter, c'était sa manière à lui de converser, faire preuve d'une oreille attentive tout en relançant de temps à autre la discussion. Non pas qu'il appréciait le silence, loin de là, il en avait assez profité à son goût selon son humble avis, mais il n'était juste plus très doué pour parler de tout et de rien. S'ils se retrouvaient dans cette étrange situation où même la forêt semblait être bruyante tellement ils étaient silencieux, c'est puisque tous deux avaient pris part à un raid. Pour couvrir le terrain, le groupe avait décidé de se séparer par couple. Sans trop savoir comment cela s'était fait, Cillian s'était retrouvé avec Abel, le boss du coin, le grand caïd, celui avec lequel on évitait de chercher les noises. Non pas qu'il soit très impressionnant physiquement parlant. L'ex-ranger lui mettait sans doute dix centimètres, une petite épaule et quelques kilos de plus, mais il imposait un certain respect, et une autorité naturelle à laquelle il était appréciable de pouvoir se référencer. D'autant plus qu'au vu de son comportement ces quelques dernières jours il semblait légèrement irritable.

Aussi, un réel combat se jouait à l'intérieur de Cillian. Il n'était pas du genre grande-gueule, à vouloir se lever contre la hiérarchie, à chercher la rébellion, à montrer à quel point ses testicules étaient plus grosses que celles de son voisin. Mais ce qu'il avait vu ces derniers jours, cela ne passait tout bonnement pas. Des exécutions sommaires, sans même une seule explication pour qui que ce soit, aucun jugement, aucune recherche de preuve. On avait décidé, un point c'est tout. Mais, le soldat qu'il avait été, était-il en mesure de faire pareil remarque à ce qui s'apparentait comme étant un officier supérieur ? En avait-il la légitimité ? Peut-être était-ce son regard encore assez extérieur, pas assez influencé qui lui avait donné cette impression. Sans doute que tout le monde ne partageait pas son opinion. Mais il en était certain, cette manière d'agir n'était pas la bonne et faisait gronder un vent d'incertitude chez certain qui annonçait certainement un orage en cas d'un nouveau dérapage. Il était encore tôt ce jour là, et une légère rosée humidifiait toutes choses, c'était sans doute la seule trace d'humidité pour la journée, mais pour l'heure elle donnait plus la chaire de poule qu'autre chose au cavalier. Un simple veste par dessus un t-shirt n'était pas suffisant pour se cacher de cette fraîcheur, ses cheveux bruns tombaient comme une pluie jusqu'à la base de ses épaules, couvrant au moins sa tête du léger froid matinal. "Tuer ces mineurs sans jugement, tuer cette fille de cette façon. C'est pas la bonne manière d'agir." Alors oui. Certes. Il y avait de meilleurs façons de lancer une conversation. Un "t'as passé un bon week-end ?", ou un "dis donc, qu'est ce qu'il était gros le feu !", ce n'était pas vraiment son genre. Cillian était un soldat, il allait droit au but, à l'essentiel. Aussi l'avait-il dis avec une terrible simplicité, ce n'était pas une accusation, ni même une critique et encore moins une attaque. C'était un constat. Une base suffisamment solide pour être constructif par la suite. Ou pas.
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Abel Rhodes
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyMar 19 Juin - 22:59

Cillian Abel
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A partir aussi tôt le matin, la forêt était agréablement calme, et ses hommes aussi pour ce que ça valait ; peut-être néanmoins que ce dernier point était dû au fait de son humeur massacrante (littéralement) des derniers jours qui gardait bien qui que ce soit d’ouvrir trop grand la bouche lorsqu’Abel traînait dans les parages, mais le résultat plaisait fort bien au leader des cavaliers : une progression rapide, et silencieuse, où les seuls échanges se référaient aux informations qu’il était bon de communiquer entre raiders quant à l’évolution de l’environnement autour d’eux. Aujourd’hui serait une grosse journée, du moins dans les prévisions, et l’homme en attendait beaucoup vu les rapports que ses éclaireurs avaient communiqués plus tôt dans la semaine ; ils avaient de la distance et du terrain à couvrir bien qu’ayant planifié de revenir au campement avant que la nuit ne tombe. De fait, ils s’étaient rapidement séparés afin de ne pas évoluer en un groupe trop nombreux, lequel n’aurait pas manqué d’attirer de l’attention s’il y avait eu des regards pour croiser leur passage. Chacun doté d’un moyen de signalisation afin de donner l’alarme s’ils se trouvaient en danger, ils progressaient tous selon un rythme et un parcours plus ou moins établi jusqu’à leur destination supposée. Quoiqu’Abel fut du genre fauteur de trouble et à ne pas refuser un affrontement, il espérait encore que personne ne croise personne sur l’aller et que l’avancée puisse se faire conformément à ses attentes. Ils auraient besoin que les montures soient fraîches lorsqu’ils allaient forcer l’allure au retour alors, autant éviter toute contradiction en attendant…

Cillian, il lui avait ordonné de le flanquer un peu par hasard, un peu parce qu’une part de lui l’appréciait bien et qu’en cette période où il avait l’envie furieuse de partir en guerre contre le monde entier, ne pas nourrir de sentiment négatif envers quelqu’un était déjà un gros atout pour le concerné. Le silence quasi religieux, depuis qu’ils n’évoluaient plus qu’à deux, lui convenait parfaitement et Abel aurait été tout disposé à continuer de la sorte jusqu’à ce qu’ils arrivent à bon port. Le regard droit devant lui mais l’ouïe aux aguets, une main guidant la monture tandis que l’autre reposait non loin de la crosse du flingue, le cavalier semblait s’être scellé les lèvres sur un flot de pensées qui se bousculaient à l’intérieur de son crâne. Toute interaction avec autrui semblait, de ce fait, consignée pour “plus tard” et pour les urgences.
La voix qui brisa ses rêveries éveillées le fit tressaillir et une moue contrariée commença de se peindre sur ses traits alors que la remarque lui était balancée sans la moindre gêne. « Ah bon ? » La voix cassante de cynisme, grinçante et tranchante. « Et est-ce que je t’ai demandé ton avis ? » Ça, il y avait bien longtemps qu’il ne s’embarrassait plus de le demander à qui que ce soit. Depuis la mort d’Abraham Rhodes, depuis que même Caden ne semblait même plus être en mesure de le raisonner… Il tourna son regard vers son comparse, le sondant d’un regard scrutateur où s’agitaient déjà les premiers signes d’un agacement naissant. « Mais, soit. Dis-moi alors, vu que t’as l’air d’avoir un avis éclairé sur le sujet. » Trop palpable pour qu’on passe à côté d’elle, l’ironie était comme un avertissement muet incitant Cillian à peser ses mots. Abel n’était pas ouvert à la discussion, encore moins à la critique et surtout si cela contestait certains de ses actes. Abel, après tout, était roi en son domaine et par définition, avait donc toujours raison dans tout ce qu’il entreprenait de faire, à moins qu’il reconnaisse de son propre chef une erreur. Il avait déjà Wyatt, pour ouvrir sa gueule contre lui à chaque fois qu’il l’estimait nécessaire, et cela lui était déjà bien assez suffisant. Cillian, tout proche qu’il fût de Silas, et donc de son père par extension, n’était pas près de toucher du doigt le privilège de ce genre de remarques. Pas sans subir les foudres immédiates de la personne qui les recevait. « Il y a une bonne manière de traiter ce genre de personne, peut-être ? »  




(Je ferai une mise en page lorsque j'aurais une connexion conciliante, pour le reste j'espère que ça te convient et sinon tu sais où me trouver !)
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyVen 22 Juin - 16:26


Abel & Cillian

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Le simple fait d'entamer une conversation avec Abel ne semblait pas réjouir ce dernier. Alors sur un sujet qui, de toutes évidences, ne devait pas le réjouir et qui, qui plus est, commençait par une critique, on pouvait s'attendre à une réaction plutôt éloignée de la réjouissance. Cillian n'était pas vraiment un fin diplomate et il n'avait pas sa langue dans sa poche. Il aimait croire qu'il pouvait s'exprimer comme bon lui semblait sur le thème qu'il souhaitait aborder, quel que soit son interlocuteur. Seulement s'il jouait ainsi avec le feu, ce n'était pas par pur plaisir. Il avait joué la carte de la sûreté pendant de nombreuses années pour rester en vie à l'abris des regards les plus indiscrets, il ne comptait pas vraiment tout gâcher pour une simple conversation. L'ancien soldat avait donc ses raisons, mais aussi un atout en cas de déraillement de l'autre parti, du moins il l'espérait. Le ton de la réponse était prévisible, peu engageant et certainement dissuasif. C'était une invitation à ne pas s'aventurer sur un chemin ô combien dangereux. S'il avait eu le loisir de répondre immédiatement, le cavalier ne préféra pas relever la remarque. Il ne le lui avait pas demandé ? Soit, mais cela n'allait pas pour autant l'empêcher de faire ce qui lui semblait juste. Replaçant légèrement son fusil d'assaut dans son dos, il eut un petit sourire amusé qui contrastait particulièrement avec l'ambiance pesante qui semblait s'installer. Les yeux azurés du jeune homme vinrent répondre à l'assurance glaciale du regard de l'autre comme pour s'assurer qu'il avait toute son attention. "Je ne suis pas un expert en relations humaines, ni un grand diplomate. Je n'ai pas un avis plus "éclairé", comme tu le dis si bien que d'autres. Ce que j'ai et que tu n'as pas c'est du recul. Tu patauges dans vingt centimètres de merde sans t'en rendre compte et moi je suis à deux mètres et je peux te dire que ça pue."

Décrochant du duel de regard qui s'était engagé et dans lequel il n'avait aucun intérêt à rester, il prit le temps de vérifier la direction de leur monture avant de se reconcentrer sur le nid de frelons qu'il venait de fouler. "Il y a certainement une bonne façon de traiter pareil situation, peut-être même qu'il y en a plusieurs, sûrement plus ou moins bonne. J'en sais trop rien. Ce que je sais par contre c'est que celle la c'était la mauvaise." Cillian le savait, il s'agissait d'un terrain miné, d'autant que la personne à laquelle il s'adressait n'était pas vraiment connu pour son sang froid et c'était d'ailleurs la principale cause de cette conversation. Alors il se raidissait un peu, se préparant à une réaction légèrement disproportionnée d'une conversation qui se voulait productive. Tournant de nouveau la tête en direction du leader de son groupe il continua. "Je n'ai aucun intérêt personnel dans cette conversation, elle me dessert plus qu'autre chose. Toi tu as tout à gagner à entendre cela comme un conseil plutôt que comme une critique." S'il était anxieux à l'idée d'aborder pareil sujet ? S'il ne voulait rien laisser paraître en affichant un sourire amusé et confiant, il l'était en son fort intérieur. On disait de lui qu'il avait des réactions inattendu mais en générale ces dernières étaient toutes sauf violentes à la différence de la personne avec qui il chevauchait. "C'est le jour où un moustique se pose sur tes testicules que tu comprends que tous les problèmes ne se règlent pas par la violence." Termina-t-il tout en se reconcentrant sur le trajet.
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyDim 1 Juil - 17:41

Cillian Abel
« Old man, look at my life »

Le comportement de son partenaire aurait pu être associé avec l’idée un peu absurde de donner un grand coup de pied dans une fourmilière : une décision qui n’a pas l’air intelligente au premier abord, et encore moins une fois qu’on a fini par céder à l’envie de le faire. Pourtant, Abel avait la désagréable impression que ce n’était pas par stupidité pure que le jeune homme se livrait à cet exercice. D’abord, parce qu’il le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était loin d’être stupide. Ou, en tout cas, certainement pas à ce point : n’importe qui, même le dernier des abrutis, savait au ranch que s’amuser à remettre en cause la manière d’agir d’Abel Rhodes était un bon moyen de se faire envoyer bouffer les pissenlits par la racine avant son heure. « Grand bien te fasse, il soupira, acide, mais toi et tes certitudes vous pouvez bien aller vous faire foutre pour ce que j’en ai à faire. » Il n’avait pas besoin qu’on s’obstine à lui affirmer que ses décisions concernant les mineurs d’Hamilton avaient été mauvaises : cela ne changerait en rien ce qui avait été fait ce fameux jour et, de toute manière, une part du leader se doutait déjà des erreurs commises. Mais de là à les accepter voire pire, à en débattre avec un môme qui se permettait l’insolence de discuter sa manière de diriger… il y avait un monde, un gouffre qui ne risquait certainement pas d’être franchi aujourd’hui. Personne n’avait à le remettre en question parce que personne n’était à sa place, personne ne pouvait se targuer comme lui d’avoir aussi bien mené sa barque depuis le début de l’épidémie.
Un petit ricanement lui échappa, moqueur. « Un conseil ? » A moins de lui proposer, ensuite, une machine dans le temps afin de lui permettre de réviser le sort funeste des miners qui avaient été exécutés au nom de la traîtrise… « Je vais t’en donner un, moi : ferme-là. » Avant qu’il ne soit trop tard. A moins que ce ne fût déjà le cas ? Cillian, en tout cas, avait tout l’air de ne pas vouloir retourner au silence de suite. Si son but était l’exaspération de son partenaire de route, cela au moins était gagné, remporté haut la main même. Sa conclusion aurait peut-être réussi à arracher un rire à quelqu’un de meilleure humeur que l’autre cavalier, mais Abel n’avait pas le moindre sens de l’humour. Encore moins celui de l’à propos. Et certainement pas l’envie de laisser son acolyte s’en tirer aussi facilement que ça.

D’une simple impulsion de ses jambes, le leader du ranch amena sa monture à se rapprocher de celle de Cillian. Ensuite, tout se passa très vite : la main qui se resserra autour du col de l’impertinent, le pied qui frappa l’arrière de la cuisse de l’autre cheval avec suffisamment de brusquerie pour le forcer à faire un écart surpris tandis qu’il tirait son cavalier à lui, poussant le raider à vider les étriers pour se retrouver à bas du canasson. Celui-là, libéré de son poids, s’en alla trottiner un peu plus loin tandis qu’Abel mettait à son tour pied à terre quoique d’une manière un peu moins… forcée, pour revenir se planter devant lui ensuite, expression fermée sur le visage. « Va faire ton donneur de leçon et tes traits d'esprit avec n’importe qui, Cillian, je m’en carre complet. Mais avec moi ? Tu fermes ta gueule, c’est aussi simple que ça. T’es pas d’accord, c’est pareil, ça va pas plus loin que ça. Si j’avais envie d’écouter les conseils d’un gamin je t’aurais déjà sonné. » Ou pas. Mais, de toute façon, Abel n’avait jamais accepté de reconnaître ses erreurs que face au regard intransigeant de son père. « Putain, mais tu te crois où ? Tu crois que je sais pas ce que j’ai fait ? Tu crois que j’ai pas conscience des conséquences qui vont en découler ? Et tu crois que t'es en droit de me dire ce que j'aurais dû faire, ou pas ? C'est pas toi qui prends les décisions ici et j'ai pas besoin de ton aide, ou quoi que ce soit que t'essayes de faire là. Tu ferais bien de t’en souvenir à l’avenir. » C’est-à-dire, à partir de maintenant. A partir du moment où les poings serrés d’Abel n’avaient pas encore cherché à cogner et que seul son regard semblait vouloir incendier Cillian sur place.
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyJeu 12 Juil - 1:58


Abel & Cillian

I'm not like you were

La rencontre avec le sol fut diablement rude. La douleur était dû à plusieurs facteurs. Le principale était sans doute qu'il tombait de cheval et que la hauteur et la position qu'il avait pris n'avait pas franchement aidé. En d'autres circonstances il aurait sans doute tenté de rouler pour disperser la vitesse petit à petit. Mais force est de remarquer qu'il n'en avait pas eu le loisir. D'autre part, l'effet de surprise avait joué. Il s'était retrouvé désarmé, incapable de produire le moindre geste de survie. S'il était tombé à plat ventre ses bras auraient pu jouer, mais dans une chute en arrière il n'y avait rien si ce n'était le sol. Et qu'est ce qu'il était dur en cette saison ! Sec de par l'absence de pluie c'était un véritable calvaire, comme tomber sur une pierre qui renvoyait à Cillian son incapacité à réagir dans cette situation, en pleine face. Le pire dans tout cela, c'était que son fusil, bien installé dans son dos à cause de sa lanière, lui avait tout bonnement coupé le souffle. De façon saccadé, il tentait tant bien que mal, de le retrouver. Se roulant sur son flanc, une main sur le sol, ses voies aériennes peinaient à se remplir à nouveau. L'ex soldat était groggy. Et ce n'était pas vraiment une situation qui lui convenait. Il aimait maîtriser son environnement, être serein quant à sa situation.

Par pur réflexe de survie, il s'était concentré sur sa personne. Délaissant totalement son bourreau, l'auteur de tout ses maux. Il ne reprit donc conscience de sa présence que quand ce dernier ne se trouva qu'à quelques pas de lui. Le toisant de toute sa hauteur que lui conférait sa posture. Sans doute avait-il agit de façon stupide en s'exposant ainsi au courroux d'Abel. Mais même s'il se voulait constamment prudent, une part de sa jeunesse, de sa naïveté voulait une forme de justice quitte à prendre un risque. Cillian était calculateur et loin d'être stupide. S'il n'était pas encore mort actuellement, alors il était parfaitement en mesure de riposter. Qui plus est, dans les conditions actuelles, il avait des raisons de penser qu'il se trouvait hors de portée de la grande faucheuse. Se redressant péniblement, il plaça un genoux au sol, sans forcément faire face à celui qui venait de lui porter un coup bas. Sur le cuisse de sa jambe pliée, il posa ses deux mains, s'appuyant sur cette dernière pour se relever péniblement. S'il prenait ainsi son temps, ce n'était pas uniquement parce que la douleur le lui dictait, mais aussi parce qu'il le désirait. Au fond de lui, une part de théâtralité le régissait. Sans doute était-ce l'influence d'une culture, qu'il prenait plaisir à entretenir jadis, qui l'influençait. Doucement, avec calme et avec une froideur qui ne lui ressemblait guère, il se retourna pour faire face à son bourreau et prendre sa mesure.

Ses longs cheveux qui chatouillaient le milieu de sa nuque, il les attrapa consciencieusement, les nouant dans un petit chignon à l'aide d'un élastique qu'il gardait au poignet. Relâchant la tension, il roula sa tête, comme pour s'échauffer ou bien pour détendre quelques muscles encore endoloris. "Qui gouverne dans la peur, vit constamment dans la terreur." Lâcha-t-il simplement avant de s'avancer de quelques pas de sortes à réduire la distance les séparant. Si un aspect particulièrement froid avait recouvert son visage, c'était de nouveau le même sourire amusé et quasi insolent qui en avait pris le contrôle. "Si tu agis sur cette même ligne de conduite tout en sachant qu'elle ne mène à rien de bon, il n'y a pas mille raisons pour l'expliquer. La première c'est que tu es stupide. La deuxième c'est que tu as peur qu'en relâchant la bride on pense qu'il s'agisse d'un aveu de faiblesse et qu'on détruise tout ce que tu as entrepris jusque là. Mais nous savons bien que tu n'es pas stupide. Au final, peu m'importe comment tu as agis par le passé. Qu'est ce que je pourrai y changer après tout ? Ce qui m'inquiète beaucoup plus dans cette histoire c'est ma survie. Car si je suis entraîné dans un conflit insensé uniquement parce que tu as peur des personnes qui t'entourent, je risque de mal le vivre. Alors dans un grand trait d'esprit tu pourras toujours dire que je peux faire mes valises. Mais d'une, la survie en solitaire est bien plus compliqué que ce que tu penses, et de deux, je ne suis pas du genre à abandonner le navire à la moindre brèche dans sa coque." Relevant le menton il toisa son interlocuteur. "Tu l'as très bien dis toi même. Ce n'est pas moi qui prend les décisions, et c'est sans doute ce qui me permet d'avoir un meilleur recul sur la situation." Que pouvait-il bien faire de plus ? Tenter de prendre le pouvoir pour arranger les choses comme bon lui semblait ? Très peu pour lui, un minimum de responsabilités lui convenait parfaitement. Derrière son visage amusé, Cillian se préparait au pire. Il ne souhaitait absolument pas être pris au dépourvu. S'il pouvait éviter de répliquer aussi brutalement qu'Abel il le ferait dans la mesure du possible en cherchant à l’immobiliser. Mais il était bien difficile de dire comment ce dernier allait agir.
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyMer 25 Juil - 22:52

Cillian Abel
« Old man, look at my life »

Cillian se retourna vers lui et Abel n’apprécia pas ce qu’il lut sur son visage. Que le gamin n’aie pas peur était une chose, et ça ne lui importait pas vraiment à vrai dire. Qu’il persiste à faire face, à jouer l’insolent et à s’obstiner dans ses remarques en était une autre ; celle-là, elle lui déplaisait largement plus. Plus que de lui tenir tête, c’était le contenu de ses paroles qui jouait sur ses nerfs, ce que ça insinuait à son sujet – et ce peu importe que ce soit vrai ou non. Il eut toutefois la patience (ou ce qu’il en restait) de le laisser monologuer à sa guise tandis qu’il se tenait là, bras croisés et la mâchoire crispée sur la furieuse envie de recommencer à l’invectiver. Puis le silence s’installa, lourd de quelques secondes, tandis que le leader des cavaliers se contentait de dévisager l’impertinent. « Du recul, qui te permet de juger que j’ai peur des autres ? » Il rétorqua finalement après avoir lâché un éclat de rire bref où était venu se loger un dédain perceptible. « Je devrais saluer ta capacité de jugement, j’imagine. » Mais il n’en fit rien, évidemment, pas même l’ébauche d’un geste caricatural pour appuyer la moquerie de sa réplique. Il avait tué Andrea pour la mort de son fils et les miners pour le crachat qu’il avait essuyé sur son visage ; il ne regrettait pas. A aucun moment la peur n’avait poussé son index à presser la gâchette ni ses poings à molester le corps d’une femme sans défense, rien d’autre qu’une colère terrible qu’ils avaient chacun tous cherché à leur manière. Cillian s’engageait dangereusement sur cette voie lui aussi, son chef n’étant pas spécialement de nature conciliante ces derniers temps, mais Abel l’avait déjà averti suffisamment de fois pour s’embarrasser d’une énième prévention d’orage. « Plutôt que de te jouer analyste de quelque chose simplement parce que tu crois en comprendre les raisons ou les erreurs, essaye d’ouvrir les yeux un peu mieux avant de tenir à me faire profiter de ton savoir. C’est pas parce que t’es convaincu de ton bon droit que ça te donne raison, t’es au moins au courant de ça ? » Probablement que non. Ou alors il s’en foutait complètement, hypothèse alternative. « Si t’as peur pour tes couilles, t’as pas ta place ici. » Aucun des conflits dans lesquels il avait mené le ranch n’avaient été, à ses yeux, inutile ou insensé. Pourquoi cela devrait-il changer aujourd'hui ? Que certains se soient par la suite révélé être des échecs cuisants n’entrait pas ici en ligne de jeu. Jones ne lui avait pas déclaré la guerre pour le massacre de ses hommes. Et, de toute manière, à quel moment avait-il besoin de se justifier de ses actes devant Cillian ? « Je sais ce que je fais, contrairement à ce que t’as l’air de penser. Et j’ai toujours fait ce qui était le mieux pour le ranch. » Pour moi. Pour ma famille. Pour vous, dans la mesure du possible. Peut-être pas exactement ces derniers temps, mais avant d’admettre devant son juge que le deuil de son gosse l’avait fait dévier du droit chemin, il faudrait encore attendre longtemps. Après huit ans passés à être fièrement assis sur son trône et à tenir devant l’épidémie galopante et destructrice, il n’y avait aucun risque que le cavalier daigne s’ouvrir à la critique aujourd’hui. Surtout quand c’était pour la lui balancer de cette manière, à heurter sa fierté et son ego. « Si tu désapprouves, t’as d’autres solutions que la vie en solitaire. Personne te retient. » Mais on ne le laisserait pas partir non plus. Cillian vivait ici depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’ils étaient rares, ceux qui partaient du ranch avec l’accord de son dirigeant. Et les autres… eh bien, disons qu’il valait mieux ne pas être à leur place. « Maintenant, tu grimpes sur ce putain de canasson. » Parce que s’il s’obstinait encore, il y avait fort peu de probabilité que le chef continuât à se complaire dans un simple échange de civilités avec lui.
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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyDim 12 Aoû - 18:26


Abel & Cillian

I'm not like you were

Entretenir une conversation constructive avec Abel semblait être tout bonnement impossible. Ce dernier était buté comme une mule, quoi que Cillian lui dise il n’en tenait pas compte. S’il avait peur ? En voilà une drôle de question, face à un individu aussi imprévisible et sanguin qui ne l’aurait pas été ? Mais il préférait se cacher derrière un masque d’arrogance pour conserver une place dans la discussion, lui offrir la satisfaction d’avoir de l’emprise sur lui était tout bonnement impensable. Ce qui commençait cependant à lui courir un peu sur le système, c’était cette façon de faire preuve de condescendance en éclatant de rire à tout bout de champ. Que cherchait-il à faire au juste ? Le pousser dans ses retranchements ? Le jeune homme n’en était pas certain, après tout le chef du ranch ne faisait que faire preuve d’un certain égoïsme depuis qu’il ne connaissait. « La peur de perdre la vie ça fait plusieurs années que je la côtoie, c’est pas pour autant que je suis prêt à jeter l’éponge. » Il était un peu à court d’idées et cela se ressentait sans doute. Mais il ne pouvait pas rester les bras croisés en baissant la tête à attendre que l’orage passe. Après tout c’était lui qui l’avait déclenché.

Le sourire s’était mué en une moue beaucoup plus froide, un regard plus acéré. D’un naturel calme et heureux, Cillian sentait en son fort intérieur que le peu de fierté qui lui restait était mis à mal. Trop d’insultes à son encontre avaient finis par le contrarier. « T’es pas foutu de voir la poutre que t’as dans l’œil et tu viens chercher le brin de paille dans le mien on croirait rêver. » Se rapprochant de quelques pas il vint toiser son aîné. Il pouvait sentir tout son dédain et sa haine depuis là où il était. Mais en étant aussi proche de lui, il évitait le joug de son arme à feu. Qui savait ce dont il était capable dans un état pareil ? Aussi proche, il aurait sans doute du mal à le pointer avec dangerosité et l’ancien militaire serait sans doute en mesure de dévier ou d’arrêter son mouvement. Ce dernier ne souhaitait pas forcément une confrontation physique, à ce moment là cela n’aurait sans doute fait qu’envenimer les choses. « Chaque jour je me lève aux aurores pour tenter de ramener de quoi nourrir ce ranch, si je me faisais chopper par un zombie dans cette forêt crois-tu seulement qu’on viendrait me pleurer ? Est-ce que j’en demande pour autant une médaille ? Tout ce que je fais depuis les quelques mois où je suis ici je ne le fais pas pour moi loin de là. Mais toi tu te permets de jouer avec l’intérêt commun à cause de quelques problèmes personnels et ça je me refuse à l’accepter. »

Par ses quelques paroles, Cillian espérait sincèrement conclure la conversation qui commençait à devenir un peu trop houleuse à son goût. Loin d’être une grande gueule, le jeune homme ne s’était jamais démarqué par son insubordination, quoi qu’il en coûte il continuait à agir comme on le lui demandait, c’était là les valeurs d’un autre temps qui perduraient en lui. « Repartons. » Fit-il simplement. Tournant les talons, il montra son dos à son interlocuteur pour se diriger, vers leurs montures qui s’étaient retrouvés pour partager un coin d’herbe grasse. Tout ce qu’il pouvait espérer à présent, c’était qu’Abel retrouve son calme comme il avait su le faire. Mais il doutait fortement que le petit roi le laisserait repartir de la sorte. Peut-être qu’il le condamnerait à rentrer à pied, ce serait sans doute le plus doux des châtiments à son goût. Cillian était loin d’être rancunier, il passait souvent l’éponge, voir trop souvent. C’était dans sa nature d’être bon et de croire que les autres l’étaient autant que lui.
AVENGEDINCHAINS
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Abel Rhodes
Riders + j'peux pas j'ai poney
Abel Rhodes
Riders + j'peux pas j'ai poney
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visage : Cillian Murphy.
crédit : SARASVATI (avatar) + ANESIDORA (signature) + AERIN (award sign).
survit depuis le : 06/08/2016
capsules de troc : 8151

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MessageSujet: Re: Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes   Old man, look at my life | ft. Abel Rhodes EmptyDim 9 Sep - 14:38

Cillian Abel
« Old man, look at my life »

Cillian planté juste devant lui, était une tentation à laquelle il manqua de céder plusieurs fois tandis que l’autre persévérait dans son opposition. Rien ne lui aurait été plus simple, à cet instant, que de lui envoyer un uppercut bien senti dans l’estomac, de lui faire fermer sa gueule d’insolent et de lui couper l’envie de continuer à lui tenir tête. Et ce n’était pas la carrure de son partenaire qui le retenait de mettre à bien l’envie qui l’agitait, ni son statut d’ancien militaire supposant que l’homme avait une meilleure maîtrise du combat au corps-à-corps que la plupart des gens à qui il était confronté régulièrement. Non, c’était ce qu’il lui restait encore de self-control qui lui imposait l’immobilité malgré un corps tendu comme la corde d’un arc et des poings crispés sur l’envie dévorante de cogner, c’était la raison qui lui rappelait qu’ils partaient en raid et que tout acte inconsidéré maintenant risquait de se répercuter par la suite. C’était de ne pas vouloir donner raison à l’autre cavalier en agissant exactement de la manière dont il le lui reprochait quand ils avaient quelque chose d’autrement plus important qui les attendait au bout du chemin.
Tout autant de bonnes résolutions qui partirent en fumée quand l’autre lui tourna le dos avec désinvolture, s’octroyant le droit de décider lui-même de la conclusion de ce face à face et l’air de s’être autoproclamé victorieux du dernier mot sur cet affrontement verbal. Inacceptable pour Abel, que de se laisser humilier de cette manière. Inacceptable pour sa paranoïa démesurée qui serpentait dans chacune de ses réflexions pour lui souffler que, si Cillian était à ce point sans-gêne pour lui souffler son désaccord sur ses décisions, et si virulent dans sa défense vis-à-vis de ceux que le leader avait tué récemment, cela ne sortait sûrement pas du néant. Que l’autre homme, peut-être – sûrement – n’était pas étranger à toutes ces machinations et y avait potentiellement même joué sa part. Pourquoi pas après tout ? L’existence des opposants à son pouvoir, au sein de son campement, ne lui était pas un secret – contrairement en revanche à l’identité de ceux-là même qui complotaient dans son dos. Avec tout ce qui était arrivé récemment Abel ne savait plus trop bien en qui croire et, par défaut, soupçonnait donc tout le monde à quelques exceptions près. En cet instant où la colère gênait considérablement le train de ses pensées rationnelles (euphémisme), son compagnon actuel lui apparut brusquement comme étant un parfait suspect et, sous cet angle de vue, tout le reste de cette petite confrontation faisait d’un seul coup beaucoup plus de sens ; la conclusion sembla le frapper d’une évidence absurde, tandis que l’autre cavalier s’en allait récupérer les canassons un peu plus loin. Or si Cillian était un traître à son service, il ne comptait pas tergiverser davantage. Nonobstant le fait qu’il ne supportait pas qu’on lui tienne tête et le remette en question comme l’autre venait de le faire, Abel était un homme qui se laissait bien trop aveugler par ses impulsions ; les événements de ces derniers mois l’avaient trop affecté, mais pas d’une bonne manière. A présent, il voyait le mal partout et pour le soigner, ne se portait garant que d’un seul remède.
C’est donc d’un geste rompu par l’habitude que sa main glissa vers le holster pour y récupérer l’arme qui ne le quittait jamais, viser dans un silence presque parfait l’adversaire qui lui tournait le dos. « Contrairement à ce que tu sembles penser, il lâcha d’une voix un peu trop tranquille compte tenu des circonstances, je n’ai toujours agi que pour l’intérêt commun, ou je ne serai pas encore là après huit ans. » Ou le ranch serait en ruine, ou lui tout simplement évincé, écarté du trône au profit de quelqu’un de plus compétent. « Aujourd’hui ne fera pas exception. » Il ôta le cran de sécurité et tira dans la foulée sans avertissement, ni la moindre hésitation. Des années que sa main ne tremblait plus au moment de presser la gâchette, des années que les conséquences inhérentes à un tel geste avaient cessé de le tourmenter la nuit. Il tira, donc, et… rien. Un petit clic dérisoire ; Cillian se tenait toujours debout devant lui. Le juron s’étouffa dans sa bouche alors que l’autre se retournait vers lui et il resta droit sans faillir, aucune gêne dans le regard face à l’aveu de la tentative avortée qu’il venait de faire. Coupable. Les yeux désormais rivés à ceux de son compagnon, il assuma jusqu’au bout alors que le second coup de feu ne partait pas davantage que le premier, le poids du flingue dans sa main dénonçant pourtant le chargeur plein. How embarrassing.
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