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 (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel

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Peyton Yates
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MessageSujet: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyJeu 21 Sep - 15:39



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
+++

Elle ne l’aurait pas cru, si on lui avait annoncé qu’elle passerait autant de temps à arpenter la Crimson Valley, encore moins si on lui avait révélé qu’elle s’attacherait, pour la seconde fois, à l’ainé des Rhodes. Elle se croirait presque dans une réalité alternative et complètement insensée. Pourtant, il s’agit bel et bien de la réalité, la seule et l’unique. Pour sûr, si l’apocalypse et le réveil des morts ne s’en étaient pas mêlés, leur réalité serait plus que probablement diamétralement opposée à celle-ci. Peut-être qu’ils se seraient recroisés de temps en temps, s’échangeant de futiles banalités, à moins qu’ils se seraient tout bonnement contentés de s’ignorer mutuellement, c’est bien possible aussi. Surtout les connaissant, surtout connaissant Abel et son goût prononcé pour les bavardages superficiels. Et, maintenant, ils entretiennent une pseudo-histoire compliquée à souhait, toujours sur le point de basculer, toujours sur le point de faire des étincelles. Comme si la situation actuelle ne suffisait pas, comme si l’arrivée d’une armée de morts affamée arpentant la terre n’était déjà pas assez complexe. Elle ne devrait pas se plaindre, d’ailleurs elle ne se plaint pas vraiment. C’est tout elle, de s’attacher, peu importe les dégâts jonchant déjà sa vie. De toute façon, qui peut bien prétendre vivre ou ne serait-ce que survivre sans aucune attache, sans personne ? C’est à devenir fou. Elle admet pourtant, jeter son dévolu sur Abel Rhodes, ce n’était pas spécialement judicieux, il est trop tard maintenant pour un retour en arrière, beaucoup trop tard.

Un simple regard au miroir lui suffit pour juger de sa présentabilité, bien qu’après la nuit qu’ils ont passée (et toutes les nuits précédentes), la notion de présentable est abstraite les concernant. Très certainement, elle aurait préféré arborer à l’infini sa tenue d’Eve plutôt que de se débattre corps et âme avec un pantalon trop étroit et pas franchement adapté aux conditions de vie post-apocalyptique. Mais, il lui fallait bien se résoudre à enfiler quelques vêtements, quoiqu’elle n’est pas persuadée qu’Abel soit de cet avis. Une fois débarbouillée, de manière plus ou moins sommaire, mais tout à fait convenable étant donné les conditions hygiéniques de certains survivants, elle s’extirpe de la salle de bain adjacente à la chambre du cavalier, regagnant cette dernière sans traîner. Comme à son habitude, Abel est juché près de la fenêtre, surplombant son royaume cigarette à la main et canne dans l’autre. Prévisible, totalement prévisible, elle en roule des yeux d’ailleurs. « Compte pas sur moi pour continuer à te supporter quand t’auras les poumons, la gorge et les dents rongés par le tabac. » Les dents, c’est important, plus que les poumons étant donné la relation charnelle qu’ils entretiennent. Qu’il crève d’un cancer, très bien, mais qu’il ait au moins la décence de crever en restant beau. « Je ne fais pas dans la charité. » Elle blague bien sûr, sourire aux lèvres, ou moyennement en tout cas. La charité de toute façon, c’est un concept hélas presque oublié de tous. « Sinon, le tabagisme passif, tu connais ? » Oui, elle a envie de se montrer horripilante, oui, elle a envie de l’ennuyer ouvertement. Il y est habitué de toute manière ou il commence à l’être du moins. Elle note tout de même l’effort de la fenêtre ouverte, ce dont il ne se donne pas souvent la peine, encore moins quand ils se prennent le bec, alors là, tout prétexte, même le plus futile soit-il (comme la cigarette), est bon pour l’enrager. Machinalement, elle se laisse tomber sur le lit à moitié refait, soupirant face à l’idée de devoir regagner Olympia et les problèmes qui vont de pair.

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyJeu 21 Sep - 23:56



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


Il ne vivait pas forcément bien sa convalescence, Abel. Entre autres choses, le fait de se sentir impotent pour tout un tas de choses de la vie courante avec lesquelles il n’avait jamais eu le moindre problème avant avait le don de le mettre dans une humeur tout particulièrement exécrable. La nuit qui venait de passer aurait pu en être un excellent exemple si, au final, la mauvaise humeur s’en était finalement très vite allée au profit d’autre chose de bien plus agréable. Peyton, par ailleurs, avait bien du mérite à réussir à le supporter parce qu’il n’avait vraiment pas été un cadeau ces derniers temps.
Enfin, pire que d’habitude.

La fumée de sa cigarette s’enfuyait paresseusement par la fenêtre tandis que l’air frais du matin lui fouettait la peau à travers la chemise de la veille ramassée et enfilée afin de ne pas s’exposer à moitié nu au vu et au su de la moitié du campement. S’il entendit Peyton revenir dans la pièce, il ne se tourna à demi vers elle que lorsqu’elle prit la parole, petit rictus collé aux lèvres. Bien sûr que si tu fais dans la charité, il manqua de lui répondre. Parce que pour faire tout le trajet depuis Olympia pour venir baiser un handicapé pas capable de grand chose… « Compte pas sur moi pour rester vivant jusqu’à en arriver à ce stade » qu’il rétorqua à la place, goguenard, l’air d’aborder le sujet de sa mort future comme si c’était évident et parfaitement normal. Et, d’un autre côté, il ne s’était jamais imaginé faire de vieux os ici. S’il n’avait certes pas envie de crever, en tout cas pas tout de suite, et comptait bien se démener jusqu’au bout, il n’entretenait pas non plus de vaines illusions quant à l’avenir que lui réservait le train de vie qu’il menait actuellement. Et pour ce qui était de la clope, il n’allait certainement pas commencer à s’en priver maintenant alors que c’était l’un des rares plaisirs qu’il lui restait encore, peu importe sa nocivité.
« C’est un peu tard pour commencer à t’en soucier, tu crois pas ? » Lui en tout cas, il s’en foutait éperdument : c’était le problème de Peyton, pas le sien, et Peyton était une grande fille, bien assez capable de se gérer toute seule. « Tu veux pas non plus que j’arrête de fumer juste pour tes beaux yeux ? » Il eut un petit rire, inspira encore un peu de tabac et verbalisa ce qui lui trottait dans la tête alors qu’il s’imaginer abandonner ce rituel quotidien : « Même toi tu serais plus capable de me supporter après ça. » A moins qu’elle ne le trouvât pas encore assez irascible comme ça ? Mais il entretenait de sérieux doutes à ce sujet, même s’il est vrai que leur relation ne s’était jamais mieux portée que ces derniers temps, et ce même malgré tout ce qui s’était passé avec l’attaque de Stonebriar et toutes ses conséquences.

Abel souffla une dernière bouffée de fumée et abandonna le restant de sa cigarette en équilibre précaire dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre pour se retourner complètement vers elle l’air de dire “tu vois, regarde comme je fais un effort pour toi” et une petite lueur narquoise dans le fond du regard. Il n’avait pas envie qu’elle parte, Peyton, ou en tout cas pas tout de suite. S’il n’était pas convaincu que les deux réussissent à s’entendre après plusieurs jours d’affilée à devoir se supporter en permanence, il n’empêche que chaque visite était toujours trop courte. Et puisqu’il ne pouvait pas vraiment se déplacer lui-même hors de ses terres (enfin, disons qu’on lui avait fortement déconseillé l’équitation vu son état, et qu’une seule escapade à la mi-août avait suffi à le vacciner de toute récidive avant un certain temps), ses habituels allers-retours à Olympia étaient pour l’instant proscrits. « T’étais vraiment obligée de te rhabiller déjà ? » Le regret était ouvertement libidineux, preuve étant les yeux qu’il posait sur la silhouette occupant son lit. « Ou bien c’est juste pour cacher ta prise de poids maintenant qu’il fait jour ? » Il se moquait, bien sûr, cherchait juste à la pousser à la réaction. Petite vengeance mesquine et dénuée de la moindre méchanceté vis-à-vis de ce qu’elle-même avait dit un peu plus tôt.


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyLun 25 Sep - 0:35



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
+++

C’est fou tout de même, cette facilité déconcertante avec laquelle ils abordent le sujet de leur mort future. Le ton est détaché, fataliste. On meurt tous un jour de toute façon, encore plus vite, plus brutalement, depuis la fin du monde. Ils ont côtoyé la mort de près, tellement de fois, qu’ils arrivent à en dédramatiser le sens même du mot. Au fond, c’est un moyen comme un autre de prendre du recul, rien de plus, elle en a parfaitement conscience. Maintenant qu’Abel est entré dans sa vie, pour le meilleur et surtout pour le pire, elle ne peut décemment envisager de manière concrète qu’il rende son dernier souffle. Pourtant, le fait est qu’ils ne sont pas éternels, qu’ils sont exposés, vivant avec une épée de Damoclès pesant constamment au-dessus de leur tête. Rien que l’idée est inquiétante. Elle fronce les sourcils, chassant ces quelques idées de noires, elle n’a pas envie de songer plus amplement au fait immuable qu’ils ne sont tout simplement qu’éphémères.

« Je sais pertinemment que mes beaux yeux ne te font pas assez d’effet pour ça. » Et puis, il n’a pas tort, elle n’a pas envie de supporter la version de lui en manque sévère de nicotine. Déjà, qu’il n’est pas forcément un cadeau au quotidien et qu’elle se voit dans l’obligation de subir ses sautes d’humeur et son mauvais caractère. Alors, elle n’arrive même pas à l’imaginer en pire. Est-ce qu’on peut sérieusement faire pire ? Est-ce qu’elle souhaite sincèrement obtenir une réponse ne serait-ce que vague à cette question ? La réponse est assurément un non, un non ferme et catégorique. « Peut-être que je le pourrais. Mais, je préfère qu’on en reste au stade du peut-être et des hypothèses. » Un stade tout à fait respectable à son sens. Parce que, endurer son sevrage et son irritabilité qui atteindrait probablement des sommets inexplorés jusqu’ici, ça, ce serait de la charité pure et dure.  
Peyton perçut de justesse le regard narquois du cavalier écrasant sa cigarette, avant de s’effondrer, cette fois-ci totalement, dos contre le vieux matelas ayant supporté moultes ébats. Bras tendus derrière la tête, dans le but d’étirer vainement ses muscles éreintés, elle décèle sans aucun mal le désappointement dans le timbre de voix d’Abel. Bien sûr qu’il n’approuve pas son choix consistant à se vêtir d’autre chose que d’une simple culotte, c’était couru d’avance. « Peut-être que j’en avais plus qu’assez de subir te regards concupiscents ? » Quoique, même habillée et ce, de manière décente, il ne s’abstient jamais de la reluquer sous tous les angles. La remarque suivante ne manque pas de faire mouche. Prenant appui sur ses avant-bras, la mine faussement offusquée, elle le vrille de ses prunelles mi-froissées mi-amusées, avant de reporter machinalement son regard sur ses poignées d’amour. « Alors, déjà, je trouve ça franchement petit de ta part, attaquer une femme sur son poids, très mauvaise idée si tu veux mon avis ! » Elle lutte intérieurement pour ne pas rire, pour tout avouer elle a énormément de difficulté à camoufler ses demi-sourires. Pour autant, il ne s’en sortira pas aussi facilement. Et puis, on parle d’Abel, il n’est pas doué pour déceler les subtilités des expressions faciales. « Surtout en sachant que tu en es probablement en partie responsable… » Laissant sa phrase en suspens, elle se pince les lèvres, semant volontairement le trouble. D’ailleurs, elle le sème également peut-être un peu en elle-même. Instinctivement, elle replonge dans ses souvenirs, songeant à la dernière fois de quand peuvent bien dater ses menstruations. Aucune idée. Elle est presque certaine d’avoir un peu de retard. Non, ce n’est pas possible, tu ne vas tout de même pas te mettre à paniquer pour un rien ma grande, s’intime-t-elle mentalement, retrouvant son calme, ou du moins, un semblant de ce dernier. « J’ai du retard. Du retard de l’ordre du… beaucoup. » Elle ne ment pas vraiment, non, elle exagère la réalité, ça en rend la pseudo-plaisanterie d’autant plus réelle.

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyLun 25 Sep - 19:02



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


D’abord les premiers mots ne firent pas sens dans son esprit, suscitant tout au plus une perplexité non camouflée qui se traduisit par le regard interrogateur qu’Abel posa sur elle. « De quoi tu causes ? » Et comment ça, il n’y était pas pour rien ? L’illusion était plutôt claire, mais peut-être ne voulait-il simplement pas comprendre les implications, il avait toujours été particulièrement doué pour se voiler la face dans ce genre de cas. Aussi Peyton dut-elle préciser le fond de sa pensée alors qu’elle avait ravalé ce foutu sourire fiché au coin de ses lèvres et dans lequel il n’avait pas su déceler la plaisanterie.
La suite, néanmoins, ne pouvait pas prêter à confusion. Le cavalier avait beau savoir se montrer obtus quand il y mettait du sien,il ne pouvait décemment pas manquer, cette fois, la révélation balancée à demi-mots.
Révélation qui, si elle ne le laissa pas de marbre, fut cependant bien loin de le mettre en joie.
« Pardon ? » Après un long blanc pesant, ce fut le seul mot d’abord capable de s’échapper d’entre ses lèvres pincées. La détente apparente, la bonne humeur dont il avait fait preuve jusqu’à présent, tout cela semblait s’être évaporé au profit d’une attitude raidie tandis qu’il encaissait difficilement la surprise – mauvaise à ses yeux, semblait-il. « Tu te fous de ma gueule ? » Yup, définitivement, Abel n’arborait aucun des signes de celui qui est heureux de s’entendre annoncer une paternité future. L’olympienne, à l’inverse, ne semblait pas partager ce désarroi évident, quoique la réaction de son amant avait eu l’air de la refroidir quelque peu. D’un autre côté, ils étaient tous les deux dans des situations différentes. Et Peyton, à bientôt quarante ans, n’avait pas eu d’enfant. Est-ce que c’était un regret ? Ils n’en avait jamais discuté, pas une seule fois, pas même de loin. Abel avait Silas, après tout.

Le cavalier laissa échapper un soupir, s’appuyant contre le rebord de la fenêtre afin de reposer sa jambe blessée. Il se passa une main sur le visage, massant les tempes quelques secondes afin de finalement relever la tête vers sa compagne et planter son regard dans le sien. Ok. Très bien. « T’es sûre de ce que t’avances ? » Bon, techniquement, c’était difficile pour elle de se tromper là-dessus. Difficile de passer à côté de ses règles, ou de leur absence en l'occurrence. Brillante question, donc. « Depuis combien de temps ? » Celle-là, au moins, était un peu plus digne d’intérêt. « Est-ce que ça ne pourrait pas simplement être dû au stress ou à une connerie dans ce genre ? » Elle n’avait pas spécialement un rôle facile, au sein de sa précieuse petite ville de survivants. Et la tension constante, la fatigue, les conditions de vie pas toujours au beau fixe malgré tout ce qu’ils avaient accomplis là-bas, étaient tout autant de raisons de perturber même un corps en bonne santé. Fatalement, Abel préférait se raccrocher à ça plutôt qu’à l’autre possibilité pourtant bien plus probante, évidente au vu des circonstances. Ils ne se protégeaient pas ou, si Peyton avait fait quelque chose en ce sens, il ne l’avait jamais vue faire. Et vu le nombre de rapports qu’ils avaient eu, on ne pouvait pas nier que cette possibilité avait toujours existé. Après tout, il ne suffisait que d’une fois. « Merde, c'était bien le moment ! »


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyMar 26 Sep - 19:29



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
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La réaction d’Abel est pour le moins radicale, elle en perd son esquisse de sourire moqueur. En tout cas, il fonce tête baissée dans la supercherie et, pour sûr, étant donné sa réaction elle est plutôt heureuse que cela ne soit pas la stricte réalité, ils seraient dans de beaux draps, surtout avec un comportement comme celui du cavalier. Oui, elle se fout bel et bien de sa gueule et il ne lui donne surement pas envie de lui révéler sa duperie. Elle se renfrogne un peu, pas surprenant. Elle s’imagine la scène sous un autre angle, sous l’angle d’une femme enceinte au beau milieu d’un monde de fous complètement cabossé et jonché par la mort (et sans aucun soutien de surcroit). Elle croise les bras contre sa poitrine, fronce les sourcils, s’engouffrant immédiatement dans le mutisme. Bravo Abel pour ton tact colossal, jolie performance, songe-t-elle, un peu déçue par la réaction logique, mais pour le moins extrême, du rider. Elle est complètement refroidie, c’est un fait, elle sent la bonne humeur s’estomper, se briser peu à peu. Forcément, ça ne pouvait pas durer, ils sont sur leur petit nuage depuis bien trop longtemps, ça déjoue leurs statistiques de disputes à répétition. Pas grave, elle sent déjà les éclats de voix se profiler à l’horizon.

Un ange passe, ou deux, ou trois, beaucoup. Il plante finalement ses prunelles contrariées dans les siennes, enchaînant les questions. Elle n’arrive pas exactement à définir s’il est nerveux, fâché ou agacé, peut-être les trois, surement même. « Comment veux-tu que j’en sois totalement certaine ? Je ne peux que me baser sur mes menstruations. » Après tout, pas de test de grossesse, pas de prise de sang, pas de gynécologue, comment pourrait-elle en être complètement certaine ? « Je ne sais pas, je.. » Il la coupe avant qu’elle n’ait le temps de pondre un mensonge satisfaisant. Elle roule des yeux, elle a littéralement envie de le secouer. « Ah non, au temps pour moi, c’est surement une intolérance au lactose ! » Si, elle pouvait lui balancer un coussin en pleine tête, elle ne se gênerait pas, mais autant éviter sous peine de devoir se frotter à un Abel furieux. « Merci pour ce commentaire tout à fait appréciable. » Pour sûr que ce n’est pas le moment et, sans conteste, il n’est pas non plus la bonne personne quand il s’agit de procréer en temps d’apocalypse. Non pas qu’elle s’attendait à un comportement diamétralement différent mais il pourrait tout de même se montrer un peu plus… compréhensif, moins désagréable en tout cas. Bon, il est vrai qu’on parle d’Abel Rhodes, elle croit trop aux miracles le concernant. « Peut-être qu’on n’aurait pas dû se baser sur la non-jeunesse de mes ovaires aussi. Ou sur la moins bonne qualité de tes… Bref. » Ou sur une possible stérilité, quoiqu’à force, elle se demande bien si elle ne l’est pas réellement. Elle pourrait s’arrêter là, avouer la vérité, rompre ce moment pour le moins étrange. Mais non. Elle ne sait pas pourquoi, elle le sent exposé, elle ne l’a jamais vu dans un tel état. Ça doit cacher quelque chose, n’est-ce-pas ? Elle en mettrait sa main à couper. « En tout cas, ton soutien est incontestable, je m’attends presque à ce que tu me demandes qui est le père. » Déni de paternité, il en serait encore capable, quitte à l’imaginer dans les bras d’un autre que lui. D’ailleurs, si c’était le cas, est-ce qu’il irait - malgré un soulagement certain - maraver la tronche du fameux père avant de la laisser dans sa merde, enceinte jusqu'au cou ? Question intéressante, pas vraiment d’actualité mais pour le moins pertinente étant donné la possessivité du cavalier !

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyMer 27 Sep - 0:27



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


Même à bonne distance d’elle, il percevait aisément l’agacement de Peyton et n’avait pas le moindre mal à se convaincre qu’il était entièrement causé par son propre comportement. Mais, d’un autre côté, à quoi est-ce qu’elle s’attendait ? Qu’il saute de joie ? Ou qu’il soit désolé pour elle ? Inutile de se voiler la face, de lui cacher à elle à quel point cette nouvelle le faisait profondement chier. Et non, Abel n’avait toujours pas appris à donner dans la subtilité et ne comptait pas s’y mettre, ni demain ni jamais d’ailleurs. Clairement, il n’avait pas la moindre envie d’un nouveau marmot. Déjà que Lou et ses poumons hors compétition remplissaient bien assez la baraque et lui tapaient sur le système…
Mais, outre ce détail, l’hypothèse que sa compagne puisse désirer garder l’enfant amenait quelque chose d’autre,, une problématique certes plus délicate : au choix, l’évolution de leur couple vers un stade auquel il ne voulait pas penser dans l’immédiat, ou bien une rupture immédiate qui, il pouvait se l’imaginer sans peine, ne se passerait certainement pas dans la douceur. Or il n’était pas prêt à la lâcher, Peyton, pas déjà, certainement pas si tôt.

L’espace d’un instant, le cavalier posa sur son amante un drôle de regard, l’air de vouloir sonder à quel point elle était sérieuse dans sa remarque acide. L’hypothèse d’un autre homme, aussi ironique l’allusion avait-elle été faite, l’avait immédiatement tendu. Jaloux de nature et certainement trop possessif pour son propre bien, il ne lui fallait pas grand chose pour que le soupçon s’infiltre. Néanmoins il ravala, et ce fut tout à son honneur connaissant son impulsivité, l’accusation mordante qui avait manqué de jaillir dans la foulée.
« Très bien. » Il croisa les bras, l’attitude fermée tandis qu’il résistait à l’envie subite de récupérer la cigarette abandonné à peine quelques minutes plus tôt alors qu’il ne l’avait pourtant pas terminée. « Et alors, tu veux faire quoi ? » Autant aborder le point le plus épineux de suite, ce serait éviter à la conversation de partir n’importe comment sans en savoir la finalité. Et puis, Peyton n’était pas Janissa, il ne pouvait pas la plier à ses exigences : quoi qu’il doive se passer, ce serait elle qui aurait le mot de la fin.
Cette conversation, d’ailleurs, réveillait un sale écho dans sa mémoire, du genre qu’il aurait préféré oublier. Rien à faire, il s’en souvenait à merveille, des propos qui s’étaient balancés à travers la pièce jusqu’à l’expression du visage de l’infirmière quand elle avait fini par comprendre qu’elle n’aurait pas le choix. Plus de huit mois après, il ne culpabilisait toujours pas de sa décision malgré les conséquences qu’elle avait entraînée mais le souvenir n’en restait pas moins désagréable. « Ne me dit pas que tu veux le garder » il lâcha, abrupt, sans lui laisser le temps de répondre à sa question. « En plus, c’est pas vraiment comme si tu pouvais te le permettre. » L’air de vouloir décider pour elle quand même, comme si sa certitude suffirait à la convaincre, elle, qu’il avait raison, que c’était stupide, irréfléchi, et tout sauf raisonnable. Et puis, s’il le fallait encore, il pourrait bien évoquer mille et une raisons prouvant qu’une grossesse vu le climat actuel était la plus mauvaise idée qui soit, en plus d’être dangereuse (le tout en omettant soigneusement de mentionner Jenna, qui s’en était tirée pour ainsi dire haut la main). Sans même compter le fait que Peyton arrivait à un âge où porter un enfant pouvait s’avérer délicat sinon risqué.
Alors, ce n’était pas vraiment la peine d’envisager sérieusement l’hypothèse de continuer, pas vrai ? « Enfin Caden m’avait aidé la dernière fois, j’imagine qu’il pourrait recommencer si je le lui demandais. » utile de clarifier ce qu’il avait en tête ? Ou bien valait-il mieux souligner que Peyton, si elle était un tant soit peu intelligente, préférerait certainement se tourner vers un des médecins d’Olympia plutôt que le vétérinaire du ranch ?


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyJeu 28 Sep - 15:35



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
+++

Elle est surprise tout de même, de voir à quel point il peut se révéler aussi fermé et tendu. D’accord, c’est bel et bien Abel Rhodes qui se dresse devant elle, elle le pensait cependant moins… Moins quoi, au juste ? Elle n’en sait rien en réalité. Pas comme ça en tout cas et encore, elle n’est pas au bout de ses peines. « Je n’en sais rien. » Elle est particulièrement satisfaite de ne pas avoir à se poser réellement la question. Qu’est-ce qu’elle ferait ? Elle n’y a jamais songé, parce qu’elle n’en était pas à ce stade de sa vie lorsque l’apocalypse s’est abattue sur la terre entière. Après ça, après la relève des morts, la question n’avait plus lieu d’être, elle n’a jamais imaginé enfanter alors que le monde vole en éclats, tombant peu à peu en ruine. Alors, peu importe, qu’elle ait déjà souhaité ou non tomber enceinte, élever un enfant, ce souhait, il n’est plus à prendre en compte.  
La suite de la conversation s’emballe rapidement, sans qu’elle n’ait réellement l’occasion d’en placer une. Indélicat, autoritaire, brusque, là elle le reconnait bien. Elle a presque le sentiment de retourner un an en arrière, lorsqu’ils arrivaient à peine à communiquer et qu’elle se devait de peser chaque mot, de prendre des gants à chaque instant. Elle ouvre la bouche, prête à protester, de toute évidence, dans l’hypothèse qu’elle serait vraiment enceinte, elle déciderait seule, peu importe que son choix importune le cavalier. L’espace d’un court moment, elle se demande s’il le désire vraiment, ce fameux coussin dans la gueule, parce qu’elle est à deux doigts de le lui jeter dessus. Il est sérieux ? Il vient sérieusement d’évoquer un avortement ? Elle serre les dents, n’oubliant pas que ce n’est à la base qu'une simple farce, contenant du mieux qu’elle le peut son agacement et son énervement grandissant. « Parce que je peux me permettre un avortement bancal, peut-être ? » Elle a bien conscience que mener une grossesse à terme par les temps qui courent, sans oublier l’approche de la quarantaine, est risqué, elle n’est pas stupide. Néanmoins, l’idée d’un avortement à l’ancienne ne lui inspire rien de bon, sans parler du fait que ce n’est guère non plus sans danger. Mais, après tout, qu’est-ce qu’il en a à foutre des risques tant que le marmot est supprimé ? C’est sur cette interrogation pour le moins sombre qu’elle, ou plutôt qu’ils, touchent le fond. « Pardon ? » Caden ? Qu’est-ce qu’il peut bien avoir là-dedans ? Tout va trop vite, les informations, ses propres réflexions, tout. « La dernière fois ? » Elle aimerait que son esprit arrête de faire des liens immédiats avec l’histoire Janissa, sa relation malsaine avec Abel, sa mort… Elle ne peut s’empêcher de revoir le regard de Caden, ses traits tirés, son inquiétude palpable, alors qu’il s’obstinait à la mettre en garde. Qu’est-ce qu’il ne lui a pas dit ? Qu’est-ce qu’Abel a bien pu le forcer à commettre ? « Recommencer ? Parce que tu penses sincèrement que tu vas prendre cette décision pour moi ? » Elle devrait s’arrêter là, lui révéler la supercherie et claquer la porte mais elle veut savoir, c’est plus fort qu’elle, elle a besoin de connaitre le fin mot de l’histoire, alors autant tenter le tout pour le tout, quitte à complètement se tromper de voie, quitte à être à côté de la plaque. « Je ne suis pas Janissa. Parce que je suppose qu'il s'agit d'elle ? » Sincèrement, elle espère l’entendre démentir, l’entendre avouer que ça n’a rien à voir avec la défunte cavalière, avec ce qu’il a pu lui faire subir, qu’il s’agit là d’une tout autre histoire. Pourtant, elle en doute, elle ne se voile pas la face. Ça n’a rien d’évident, ce n’est pas facile, de prendre peu à peu conscience que la personne à laquelle on s’attache de plus en plus est en réalité bien pire que ce qu’on l’imaginait. Elle sait qu’il n’a rien d’un ange, rien d’un homme bien, pour autant elle espérait encore qu’il ne soit pas un connard fini.

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyJeu 28 Sep - 20:27



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


Plus le temps passait et plus la tension dans la pièce devenait palpable, étouffante. A chaque réplique réplique échangée ils du bord du gouffre, du moment où tout allait prendre un tournant brusque et finir par dégénérer. La crise à venir s’annonçait violente, et Abel la électriser son corps d’une manière qui n’augurait rien de bon. Pour autant, il n’avait à aucun moment tenté de calmer le jeu en tempérant ses réactions et l’intention de le faire ne l’animait pas davantage à présent que trente secondes plus tôt. Cela faisait longtemps, que ça n’était pas arrivé entre eux, mais il prenait un espèce de plaisir malsain, dans ce changement galopant d’humeur, à tirer la corde alors qu’il avait conscience (plus ou moins) des résultats que cela risquait d’entraîner. Comme si la tranquillité de ces derniers temps au sein de leur relation, les bons moments qu’ils avaient su se créer ensemble, avaient été trop d’un coup. Trop, par rapport à ce dont il avait eu l’habitude au cours de ces dernières années. Trop pour sa nature irascible, ses sautes d’humeur, sa promptitude à la colère et à l’impulsivité.
Comme si elles lui avaient manquées, ces foutues prises de becs d’où ils étaient toujours ressortis, pourtant, blessés et perdants.
« J’ai aussi mon mot à dire là-dedans, non ? Si tu voulais pas que je m’en mêle, fallait pas que tu m’en cause en premier lieu. » Donc non, il était plutôt bien au courant du fait que Peyton avait un caractère suffisamment bien marqué pour ne pas le laisser lui marcher sur les pieds, non il n’espérait pas décider à sa place… mais pour autant, est-ce que ça l’empêchait de donner son avis, et de le lui balancer en pleine gueule avec suffisamment de force pour avoir une chance de l’ébranler ? Rien ne lui interdisait d’essayer, rien ne lui soufflait que vouloir la pousser à plier l’échine devant ses propos et son avis était contraire à tout bon sens. L’olympienne, en tout cas, avait bien saisi l’allusion tandis qu’il évoquait Caden. « Je pensais que tu étais déjà au courant. » Et il avait balancé ça avec une nonchalance toute naturelle, l’air de penser qu’elle était en train d’en faire des caisses pour rien du tout. « Je pensais qu’il t’avait mise dans la confidence, que c’était pour ça que t’étais aussi remontée l’autre fois. » L’autre fois. Ça pour sûr il ne risquait pas de l’oublier, cette scène qui s’était déroulée dans les écuries. Comme si tout s’était passé hier. Mais de l’eau avait coulé sous les ponts depuis et Janissa n’était plus revenue s’inviter dans leurs conversations. Pour Abel, Peyton l’avait oubliée, ou appris à tolérer ce qui s’était alors passé. Mais pour quoi au juste s’était-elle alors énervé, sinon pour cette histoire ? « Mais en fait, tu t’étais juste monté le bourrichon pour rien alors. » Voilà ce qu’elle était devenue, la défunte infirmière : rien. A peine un grain de sable dans un engrenage qui, de toute manière, était déjà dysfonctionnel. « Enfin, tu vas quand même pas me chier une pendule maintenant pour une bête histoire d’avortement. » Et on ne savait pas trop si ça tenait de l’avertissement ou d’une simple remarque agacée par rapport à l’énervement jugé disproportionné de sa compagne.


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyVen 29 Sep - 0:11



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
+++

Elle se renfrogne peu à peu, Peyton, presque abasourdie par le comportement mauvais du cavalier. Elle l’avait presque oubliée, cette facette d’Abel Rhodes, ça ne lui avait pas vraiment manqué, pas du tout même. Elle aurait préféré ne plus jamais devoir s’y confronter. Impossible on dirait bien. Elle a la douloureuse sensation qu’il cherche, qu’il prend volontairement cet air mi-détaché mi-agacé, accompagné de ce ton blessant et cynique typiquement Rhodes. Pour faire court, ça ne lui plait pas, elle le déteste quand il se comporte de cette façon. Elle se relève finalement, ne tenant plus en place, lui tournant le dos un instant pour fixer un point quelconque du mur. Elle n’arrive plus à le regarder de toute manière. De plus, il ne fait que s’enfoncer, elle le félicite, il est toujours aussi doué quand il s’agit d’heurter son entourage. Donc, quoi ? C’est lui qui décide et s’il n’est pas celui dont la décision importe le plus, autant ne pas l’importuner avec ses problèmes ? Jolie relation, jolie façon de fonctionner. Parce qu’imaginons que tout ça ne soit pas qu’une vaste plaisanterie (qui tourne au vinaigre), elle aurait dû le tenir écarté de la confidence ? Pour sûr, elle aurait eu du mal à expliquer une soudaine prise de poids en le tenant loin de tout ça, à moins qu’il ne veuille qu’elle lui mente désormais. Bref, ça n’a pas de sens, c’est ridicule ce qu’il vient d’énoncer. Elle n’y répond même pas, pas la peine de gâcher ses mots. Elle ne sait pas pourquoi elle reste, elle en regrette presque sa curiosité. Elle devrait tourner les talons, elle le devrait depuis bien longtemps.

Elle ne sait pas bien ce qui est le pire entre cette impression qu’il se fout clairement de sa gueule, qu’il se moque d’elle et le détachement dont il fait preuve vis-à-vis de cette histoire tout à fait malsaine. « Non, je n’étais pas au courant, il faut croire qu’il m’a épargné les détails sordides. » Parce que oui, ça l’est. Une femme qui lui ressemble, avec laquelle il prend du bon temps, laquelle n’est pas forcément consentante il parait, laquelle tombe enceinte et subit un avortement qu’elle suppose indésiré avant de crever d'elle ne sait quelle manière. Timing parfait, c'est sûr qu'un mort, ça ne parle pas. Il lui faut quoi de plus, putain ? Elle soupire, secouant machinalement la tête, il est irrécupérable. « Rien, c’est comme ça que tu la qualifies, que tu qualifies toute cette histoire ? » Question rhétorique. Oui, elle n’est - était - rien et oui, il s’en contrefout. Il se fiche bien de qui il peut bien blesser, que ce soit une inconnue, son frère, sa sœur ou même elle. « Une bête histoire ? » Rien, bête, tout y passe donc. « C’est quoi ton putain de problème ? » Là, c’est une véritable question. Il est quoi ? Inhumain ? Un monstre ? Sans cœur ? En tout cas, elle n’aime pas ce qu’elle voit ni ce qu’elle entend. « Tu n’es pas mieux qu’un jackal. » Et, ça vient du cœur. Elle se tourne finalement, lui faisant à nouveau face, soutenant ses prunelles froides et coléreuses. « Du coup, tu comptes faire quoi au juste ? M’attacher à une table, m’écarter les cuisses et forcer ton frère à virer le fœtus de là ? » Elle ne le quitte pas des yeux, serrant les poings à s’en écorcher les paumes à coup d’ongle. Elle a du mal à accuser le coup, elle aimerait cauchemarder. Il la déçoit à un point qu’il ne peut même pas concevoir. Pourtant, elle y est habituée, aux comportements souvent odieux du cavalier, mais là c’en est trop. Elle n’arrive pas concrètement à s’avouer à elle-même qu’elle fréquente cet homme inhumain.

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyVen 29 Sep - 7:13



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


« Mon putain de problème ? A l’heure actuelle, je dirais qu’il s’agit de toi. » De toi et de ta foutue manie de grimper sur tes grands chevaux pour bien peu de chose. Peyton réagissait de manière radicalement négative à tout cette histoire qui tournait autour de Janissa et pourtant, en quoi était-elle étonnante quand on connaissait un minimum l’homme derrière tout ça ? En quoi est-ce que cela différait des autres actes terribles qu’il avait bien pu commettre sans battre d’un cil ? Il avait une sale réputation, le leader des cavaliers, et elle était aux premières loges pour savoir que celle-ci n’était pas le moins du monde usurpée. Tu n’es pas mieux qu’un jackal. La pointe visait son orgueil et blessa exactement où il le fallait puisque l’homme serra les poings sous le coup de l’insulte, se redressant légèrement mais avec un mouvement vif, comme si les mots l’avaient frappé en pleine face. « Non. Moi au moins j’ai toujours eu des raisons valables de faire ce que j’ai fait. » Un grondement de colère qui avait fait tomber son petit masque de nonchalance et de provocation. Et c’était quoi au juste, ces raisons ? Le goût du pouvoir, la mégalomanie, l’amour de l’autorité et l’ego disproportionné ? Peut-être, sûrement même, qu’il ne comprenait pas à propos de ce sujet précis à quel point sa cruauté avait dépassé les bornes, la souffrance qu’il avait pu infliger à Janissa alors que lui considérait ces mesures drastiques et barbares comme une simple “sécurité” vis-à-vis de ce qui risquait d’arriver ensuite.

Un silence s'abattit soudainement dans la pièce alors que les questions les plus importantes fusaient finalement. Il soutint son regard, longuement, tandis que ses lèvres pincées et closes ne laissaient pas passer le moindre mot. Un silence lourd de signification, un silence qui laissait planer un doute volontaire sur la réponse qu’il risquait d’y apporter finalement. "Et pourquoi pas après tout ?" Abel était arrivé à ce stade où la colère empiétait sur la raison, où il aurait pu choisir la pire réplique simplement pour remuer le couteau dans la plaie et la voir bondir davantage alors qu’il n’en pensait pas le moindre mot.
Mais, finalement, c’est un ricanement qui agita ses épaules tandis qu’il se penchait et détournait les yeux, cédant finalement à l’appel de la cigarette précédemment abandonnée et récupérant cette dernière. « Peyton. » Il la ficha à nouveau au coin de ses lèvres et la ralluma. « Tu sais très bien que je ne serai jamais capable de te l'imposer. Te forcer ? » Mais disposait-elle vraiment de cette même certitude après tout ce qu’il venait de déballer ? Son regard revint à elle tandis qu’il exhalait la fumée odorante du tabac, toujours tranquillement installé contre le carreau ouvert et à bonne distance d’elle. Ses yeux étaient brûlant d’une colère que la voix ne savait pas contenir sans faillir. « De toute manière, la décision t’appartient comme si tu l’as si justement souligné. » Quoi qu’il en pense. Quoi qu’il puisse avoir envie de faire. Et puis Peyton n’était pas sous ses ordres, Peyton n’était pas (et ne lui avait jamais été) soumise. « Simplement, je comprends pas qu’est-ce que t’irais t’emmerder avec un putain de chiard, c’est vraiment la pire idée possible compte tenu des circonstances. » Il était pourtant aisé de le contredire. D’affirmer que la vie ne s’arrêtait pas parce que la civilisation humaine était tombée et que cette dernière allait bien finir par réussir à se reconstruire et à éradiquer toute menace, qu’il fallait donc pour ce faire continuer à créer la génération suivante. Celle qui prendrait la relève sans avoir les réactions faussées par les souvenirs de comment c’était “avant”. « Mais enfin merde, tu trouves pas que t’as déjà eu bien assez d’occasions de crever ? Ça t’a pas suffi peut-être ? Va pas me dire que t’as subitement des envies de jouer la femme au foyer avec un marmot sur les bras. » Le mépris suintait de ces derniers mots, ouvertement affiché.


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyDim 1 Oct - 22:12



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
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S’il le souhaite, elle peut le régler, son problème. Elle peut tout aussi bien vider les lieux et lui foutre la paix. De toute façon, le pacte liant Olympia et la Crimson Valley est sur le point de prendre fin, n’est-ce-pas ? Alors, ils n’auront bientôt plus de prétexte officiel pour se rencontrer. Ils peuvent s’en tenir là, prendre leurs distances. Ce ne sera pas facile, du moins pour elle, elle le reconnait, mais après ce qu’il vient de lui dire, après aujourd’hui, sa bonne volonté à l’égard du cavalier s’est envolée. Ils sont trop différents. Elle veut bien l’admettre maintenant, c’est voué à l’échec, autant se ranger à l’avis d’Abel, de toute manière c’est le seul qui ait de l’importance. Voilà, il a obtenu ce qu’il désire depuis longtemps, elle est d’accord avec lui, leur pseudo relation ne rime à rien. Et, on dirait qu’il va continuer à le lui prouver…  Des raisons valables. Elle retient un rire mauvais qu’il n’aurait probablement pas toléré. De toute évidence, ils n’ont pas la même définition du mot valable. Force est de constater que celle du rider est légèrement erronée. Ce n’est pas parce qu’il souhaite tout commander au doigt et à l’œil, qu’il n’accepte pas que les choses n’aillent pas dans son sens, qu’il lui est tout à fait justifiable d’agir comme bon lui semble, en prenant des décisions drastiques. Ah oui, c’est certain que ça l’arrange toujours, mais les autres, ils en pâtissent indubitablement. Il s’en contrefiche, ça lui passe carrément au-dessus de la tête. Il est purement et simplement d’un égoïsme sans nom. Bien sûr, elle le savait déjà, elle le sait depuis bien longtemps, mais parfois elle en oublie à qui elle a affaire. En tout cas, belle gifle en pleine figure.

Le mutisme qui s’ensuit est assourdissant. Est-ce qu’il songe sincèrement à ce qu’elle vient de lui énoncer ? Elle ne sait pas exactement si elle doit se sentir menacée ou non. Après tout, leurs diverses engueulades et disputes ont prouvé qu’il n’est – était - pas réellement capable de lui faire du mal. Pourquoi est-ce que ça changerait soudainement ? Elle soupire. Tout de même, ce genre de réflexion, ce n’est pas normal. Elle n’est pas supposée se demander si l’homme auquel elle s’est incontestablement attachée est capable de la blesser irrémédiablement et volontairement de surcroît. Fréquenter Abel Rhodes, c’est un sacré exercice, il vaut mieux être bien accroché.
Finalement, la réponse tombe. Peut-être qu’elle aurait pu s’apaiser, un peu en tout cas, si le ton du cavalier n’était pas aussi mordant, aussi méprisant. Irrécupérable, il est tout bonnement irrécupérable. Elle patiente, bouillonne, écoute sans interruption, pourtant elle a envie de lui sauter à la gorge. Pour sûr, ça ne ferait qu’envenimer la situation, déjà que cette dernière n’est pas glorieuse. « Non. » Non, elle ne sait pas de quoi il est capable, elle ne sait rien. Elle doute de tout, il l’a fait douter de tout. « Pour ce que j’en sais t’es capable d’éradiquer le problème à la source afin d’éviter que ce dernier ne te cause de l’ombre. » Allusion voilée à la mort de Janissa, oui, totalement, elle ne s’en cache pas. Et, puisqu’elle est le problème désormais, en quoi ce serait différent ? « Compte tenu des circonstances… »  Elle en roule des yeux, pour la millième fois, compte tenu de ce qu’il souhaite plutôt, compte tenu que ça le fait royalement chier aussi. « C’est certain que compte tenu ce monde merdique et compte tenu du fait qu’il a pour père un individu capable de forcer une femme à subir un avortement contre son gré avant de la faire taire, ce qui n’est d’ailleurs qu’un point quelconque d’une longue liste de méfaits atroces… Il ne part pas gagnant. »  Heureusement que le il n’est qu’hypothétique. Dans le cas contraire, elle aurait été complètement paumée. Le bon côté de cette farce désastreuse est qu’elle ouvre une fois de plus les yeux au sujet du cavalier. Il ne peut pas changer. « Ce n’est pas une question d’envies, ce n’est pas aussi simple. » Rien n’est simple, ce n’est pas blanc ou noir, pas pour elle. Contrairement à lui, elle n’a pas une vision réduite du monde. Bien sûr que ça ne l’enchanterait pas de jouer à la mère au foyer, Dieu sait qu’elle ne se réduira jamais à un tel rôle, mais pour autant, est-ce qu’elle serait capable de subir un avortement dans des conditions précaires ? Elle n’est pas sûre d’avoir le mental assez solide, de toute façon la question ne se pose pas, bien heureusement d’ailleurs.  

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyLun 2 Oct - 0:48



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


Quel meilleur moyen que de commencer la journée avec une dispute de cette envergure ? Les cavaliers, paix à leur âme, allaient pâtir de ce qui était en train de se passer ici et maintenant. Plus les minutes filaient et plus il apparaissait évident qu’il n’y avait aucune réconciliation attendue au bout du chemin, Peyton et Abel s’étant bien trop embourbée dans les reproches et la colère pour seulement avoir ne serait-ce que l’envie ou la volonté de recoller les morceaux. Pas aujourd’hui, en tout cas. Ils allaient continuer jusqu’à ce que le venin finisse par se tarir et puis elle partirait retrouver Olympia, contrariée, tandis qu’il irait s’attaquer à la longue journée qui l’attendait. Contrarié.

« Mes prétendus méfaits atroces, il renchérit dans la foulée, tu les connaissais avant tout ça alors viens pas t’offusquer maintenant pour quelque chose que personne a jamais cherché à te cacher. T’en as toujours très bien eu conscience, ça t’as pourtant pas empêché d’être ici. Avec moi. » Est-ce que c’était pas un peu facile, de le traiter maintenant de personne ignoble quand elle avait très bien su fermer les yeux durant tout ce temps pour se contenter de ne prendre que ce qu’elle pouvait décemment accepter venant de lui ? Ce n’était pas parce qu’Abel, ces derniers temps, avait su se montrer agréable pour elle qu’il avait cessé d’être un connard fin. Elle le savait très bien, Peyton, elle n’était pas stupide.
Pour autant, il y avait quelque chose dans cet étalage de ses méfaits qui l’avait interpellé, une accusation glissée entre deux qui n’aurait pas dû se trouver là. Sur le moment il n’avait pas compris l’insinuation, ou pas relevé à temps, mais son agacement grimpa de quelques crans supplémentaires tandis que la compréhension se faisait dans son esprit, que l’information était soigneusement notée dans un coin et prête à ressortir à la première occasion. Est-ce que c’était Caden qui lui avait dit ça, aussi ? Est-ce qu’il aurait été foutu de pointer du doigt Abel en tant que responsable dans la mort de Janissa ? Peyton avait semblé sincèrement surprise lorsqu’il lui avait appris son décès, quelques mois auparavant, mais qu’est-ce qui aurait pu l’empêcher d’enquêter ensuite là-dessus ? Et qui d’autre que son frère pour l’accuser de la sorte, au vu de tout ce qu’il lui avait déjà dit à son sujet, à celui de l’autre rouquine, et de ce qui s’était passé entre eux ? A quoi avait-il joué, Caden, en dilapidant ce genre d’informations, torpiller l’attachement naissant entre les deux leaders ? Parce que si ça n’avait pas si bien fonctionné que ça à l’époque, il apparaissait à présent certain que le chapitre n’avait pas été clos durant tous ces mois passés à ne plus l’aborder, mais simplement mis en sommeil. Une bombe à retardement n’attendant que le bon stimulus pour exploser. « Qu’est-ce qui n’est pas aussi simple ? » Sans répit, Abel continuait encore d’attaquer, fermement décidé à ne pas céder d’un pas devant elle. « Quel genre d’attachement tu peux bien avoir à l’égard d’un putain d’embryon ? » Il ne comprenait pas, le cavalier, il ne la comprenait plus. Toute cette histoire lui filait complètement entre les mains. « Si t’es pas contente de t’être faite engrosser, tu t’en débarrasses maintenant. Entre limiter les dégâts maintenant ou subir les neufs prochains mois avec le risque que quelque chose tourne mal à n’importe quel moment, j’vois vraiment pas ce qui est compliqué. T’as pas non plus cinquante options qui s’offrent à toi. » Ça, le nombre était clairement beaucoup plus restreint. « Qu’est-ce que tu veux, Peyton ? » L’air de tenir à ce qu’elle prenne une décision une bonne fois pour toute ici et maintenant, sans lambiner davantage.


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyMar 3 Oct - 23:52



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+++

Peut-être qu’elle en a toujours eu conscience, comme il le dit si bien. Peut-être qu’elle souhaitait se voiler la face, pour que ce soit plus facile, plus simple à assumer. Peut-être qu’elle regrette maintenant, il n’est jamais trop tard pour ça. Il n’a pas tort, elle le sait. Jusqu’à présent, son passé, ses actes, ils ne l’ont pas empêchée d’être là, à ses côtés, avec lui. Mais, là, tout de suite, elle n’en a soudainement plus la force ni même l’envie. Souvent, elle a été désillusionnée, désabusée et désenchantée (et tout un tas d’autres synonymes du même type, la liste est longue). Peut-être qu’il s’agit cette fois-ci de la fois de trop, celle qu’elle ne peut supporter. Plus ils avancent et plus la déception est importante, alors, à quoi bon continuer de la sorte ? Elle n’en peut plus d’être blessée. De toute façon, ils foncent droit dans le mur selon ses dires et, désormais, elle veut bien le croire. Elle en a plus qu’assez de subir le cavalier, plus qu’assez de l’assumer, plus qu’assez de cautionner ses choix qu’elle juge, la plupart du temps, draconiens et inhumains. Autant arrêter les frais dès maintenant, non ?

Elle se sent impuissante, faible, toute petite, ainsi mise au pied du mur. Les questions fusent sans aucun répit, c’est à peine s’il reprend son souffle entre deux attaques. Parce que non, ce ne sont pas de simples interrogations, il la pousse à bout, il veut qu’elle admette qu’il est dans le vrai. Elle ne compte pas lui donner raison, esprit de contradiction oblige. « Ce n’est pas simple, c’est tout. Ce n’est pas comme si tu pouvais comprendre, toi, avec ton cœur atrophié. » à croire qu’il n’éprouve rien, jamais, aucune once d’émotions, de sentiments, si ce n’est de la colère, de l’agacement ou de la rage. Autrement dit, un panel pour le moins restreint. Alors, elle n’a pas envie de l’épargner, de toute manière il sait encaisser. En tout cas, c’est fou à quel point un être humain peut bien enchaîner les catastrophes et les conneries, il doit surement être premier au classement. Entre faux pas et mots déplacés, il bat les records. « Et, ce n’est pas de l’attachement, c’est juste… » Elle ne sait pas l’expliquer, après tout elle n’est tout bonnement pas enceinte, comment le pourrait-elle ? Elle n’en reste pas moins touchée par la réaction du rider, sans parler de la déception qui l’anime. « Bref, laisse tomber, oublie. » ça vaut mieux, pour lui, pour elle, pour tous les deux. À l’entendre parler, il est dédouané de toutes responsabilités. Furtivement, quelques paroles se glissent à l’intérieur de sa caboche, elle a fait un bébé toute seule, elle sourit, résignée et à bout. Elle ne sait plus si elle doit rire ou pleurer. « Puisque je me suis faite engrosser toute seule comme une grande et que tu n’as absolument rien à voir là-dedans, pourquoi est-ce que je perds mon temps avec toi ? Je me le demande franchement. » Oui, elle se moque, oui, il le mérite, il le mérite au centuple. Elle n’y peut rien s’il est totalement con. D’ailleurs, ce n’est même plus de la connerie à ce stade. « Ce que je veux ? » Il ne risque pas d’aimer la réponse. Parce qu’elle est furieuse, agacée, froissée (et encore, le mot est faible), alors forcément, elle est mauvaise. C’est ce qu’il veut, non ? Parce qu’il a l’air d’apprécier leurs échanges acides en tout cas. « Je veux que tu sois moins con, je veux que tu arrêtes avec tes ultimatums, je veux que tu te comportes comme un être humain de temps en temps, je veux que tu lâches la grappe à Olympia, je veux que tu ravales tes sourires cyniques, je veux que tu essayes de te mettre à ma place parfois, je veux que tu sois autre chose qu’un connard fini ! » Elle en a le souffle court, à force de retenir sa respiration, à force de débiter ses reproches pas vraiment injustes. Elle ne le quitte plus du regard, pourtant Dieu sait ô combien elle aimerait se soustraire à ses prunelles incendiaires. « Oh et puis, léger détail, je veux que tu arrêtes de mater le cul de Willa aussi ! » Et, elle en oublie encore. De toute évidence, la liste des reproches (futiles ou non), de ce qu’elle souhaite ou aimerait, est bien trop longue pour être citée. « Peut-être que je veux m'en aller. » Les lèvres pincées en une moue indéchiffrable, elle lutte avec elle-même. Non, malgré tout, malgré lui, elle n'en a pas envie, pas totalement, seulement une partie d'elle le souhaite, la partie raisonnable.

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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyMer 4 Oct - 6:17



Peyton & Abel

« but here's the truth about the truth :
It hurts »


D’accord, quand il avait posé cette question Abel ne s’était sûrement pas attendu à ce débit soudain de paroles et accusa la réception de cette avalanche de rancœur sans rien dire, sans chercher à l’interrompre une seule fois ; de toute évidence, Peyton avait eu besoin de vider son sac et tout ça ne datait pas de la dernière pluie. Cachée derrière l’image de cet espèce de bonheur insolite qu’ils avaient fréquenté dans leur relation au cours de ces dernières semaines, elle avait dû accumuler les reproches et encaisser en silence jusqu’au jour où le vase déborderait. Jusqu’à aujourd’hui.
Aucune expression particulière ne traversa son visage pendant ces aveux, rien sinon la contrariété qui l’animait déjà : le cavalier ne semblait pas bien surpris face à cette petite claque verbale, ou choqué. Et surtout, surtout, il n’avait pas l’air le moins du monde désolé alors même qu’elle venait de mettre en exergue tout ce qui clochait avec lui. Même les insultes n’avaient pas su le faire réagir, tandis qu’il continuait de garder rivé sur elle ce regard brûlant de colère et son corps, immobile, bouillait sous l’envie de s’exprimer via un autre langage qui, on le savait, ne dépasserait pas le stade du simple désir. Mais il n’avait rien à répondre à tout ça, Abel, et qu’est-ce qu’il pouvait décemment faire sinon l’envoyer se faire foutre avec sa liste de doléances ? Alors il laissa le silence s’installer tandis qu’elle reprenait et se fit, cette fois, réellement prendre au dépourvu l’espace d’une poignée de secondes tandis qu’elle reprenait sans crier gare. Un petit rire qu’il n’eut pas le temps de voir venir s’échappa et le fit cracher sa fumée, le forçant un instant à détourner un instant son attention d’elle pour étouffer une légère toux dans sa main. Mais le sérieux ne tarda pas à repointer le bout de son nez tandis que son visage se recomposait après cet écart insolite. « Tiens donc ? J’avais l’impression que tu te sentais dans ton élément, là, avec tout ce que t’as trouvé à balancer. Tu veux déjà partir ? » La raillerie était mesquine, gratuite, et simplement méchante. « Mais tu me diras, ça vaut sûrement mieux pour toi. Après tout on sait jamais, est-ce que je risquerais pas de te buter comme je l’ai fait avec Janissa ? Mais bon c’est sûr que ça t'épargnera au moins de continuer de perdre ton temps avec moi. » L’allusion à son accusation implicite de tout à l’heure était ici évidente et Abel, plutôt que de prôner une innocence qui pour une fois aurait au moins eu quelques accents de vérité (après tout c’était de sa faute ce qui s’était passé oui, mais il ne l’avait ni chassée du ranch ni porté le coup fatal), choisissait de s’instaurer coupable dans une moquerie acide qui n’avait que pour but de forcir davantage ce portrait grossier qu’elle venait de dresser de lui. Après tout ça, le cavalier n’avait même pas envie de chercher à se défendre. Mauvais esprit, il préférait plutôt mettre un point d’honneur à empirer les choses et n’avait certes pas la moindre envie de calmer le jeu avec une réplique un peu mieux placée, un peu plus réfléchie. C’était toujours comme ça qu’il fonctionnait, de toute manière : trop en colère pour savoir se montrer rationnel, sa mauvaise foi le poussait à marquer les pires choix possibles dans sa répartie et son comportement jusqu’à ce que la situation finisse par devenir trop insupportable pour qu’ils parviennent encore à continuer.
Son mégot vint posément s’écraser dans le cendrier une bonne fois pour toute dans un geste délibérément tranquille et qui ne trahissait pas la tension de son corps. « Bon enfin tu connais la sortie, je ne te retiens pas. Tu peux te raccompagner toute seule jusqu’à la porte. Alors si t'as encore d'autres conneries sur le feu, c'est le moment de les dire. » La voix restait défiante, qu’elle se casse donc si elle en avait envie Peyton ! Ici encore il ne ferait pas l’effort d’essayer de rattraper quelque chose, préférant aller dans son sens la seule fois où se dresser contre ses paroles aurait pu avoir un intérêt. Plutôt se comporter comme le connard fini qu'elle dépeignait qu'essayer de lui prouver qu'il valait un peu mieux que ça. Et s’il était vrai qu’il n’avait pas spécialement le désir de la voir tourner les talons maintenant et surtout comme ça, après cette soirée et cette nuit qu’ils avaient partagées, il préférerait encore la chasser d’ici plutôt que d’essayer de ramasser les quelques morceaux qui pouvaient encore être recollés.


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MessageSujet: Re: (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel   (XIII) but here's the truth about the truth : It hurts + abel EmptyMer 4 Oct - 23:06



( Truth is still absolute. Believe that. Even when that truth is hard and cold, and more painful than you’ve ever imagined. And even when truth is more cruel than any lie. )
+++

Prévisible, on ne peut plus prévisible. Elle l’assaille, elle l’attaque, alors il répond, forcément. Il enchérit à son tour, cynisme et piques acides au rendez-vous, autrement dit son moyen de défense fétiche. Classique comme méthode, il n’a rien d’étonnant. Il pourrait calmer le jeu, ne serait-ce que tenter d’apaiser les tensions, mais ce n’est pas le cas, bien sûr que non. Il est fidèle à lui-même, force est de le reconnaître, il ne se trahit pas, jamais. Elle espère trop de lui. Il n’ouvrira jamais les yeux, il ne le souhaite pas de toute manière. Elle ne peut pas le changer, tout comme il ne peut pas la contrôler. Ils seront toujours en désaccord, c’est inévitable, toujours braqués l’un contre l’autre. Ce qui n’est autre que détail pour lui est important pour elle. Ce qui compte pour elle n'est autre qu’insignifiant pour lui. Et, ainsi de suite, une chaîne sans fin. Elle est vraiment lasse cette fois-ci, fatiguée par leurs mésententes critiques, par lui tout simplement. Elle en a terminé avec les ravalements de fierté, les étouffements de l’orgueil et les excuses bidons. Elle a l’impression d’avoir trop donné, d’avoir tout donné, de s’être dévoilée sans rien obtenir en retour. Alors, oui, elle compte bien partir. Mais, non, elle ne reviendra pas sur ses pas, pas vers lui, pas cette fois. Qu’il rame un peu, qu’il se démène si elle compte vraiment ou même ne serait-ce qu’un tant soit peu à ses yeux.

Aucune émotion, rien ne l’anime, si ce n’est cet accablement constant. Elle ne rechigne même pas tandis qu’il admet ses torts concernant la mort de Janissa, qu’il la menace clairement au passage. L’habitude surement. Elle hoche négativement la tête, blasée et consternée à la fois, elle ne sait plus où se situer, où se positionner exactement. Elle ne rame même plus, elle n’en n’est plus à ce stade, elle l’a dépassé depuis un moment, elle se noie carrément, elle est presque au fond de l’océan actuellement. Elle écoute sans vraiment entendre. De toute façon, elle sait pertinemment que ça ne sert plus à rien de rétorquer ni même de prêter attention à ses dires. Dans ces moments, lorsqu’il est comme ça, il est tout simplement odieux, point barre. Ce n’est même pas la peine de chercher plus loin.
Elle émerge à l’entente du mot " sortie ". Prête à détaler sans traîner plus longuement. Ils n’ont plus rien à se dire. Le silence s’installe une nouvelle fois, pénible et lourd. Elle ne répond pas à ses questions, à ses attaques. Elle n’est pas bête au point de s’enliser là-dedans plus longtemps, elle a vidé une partie de son sac, c’est tout ce qui importe, c’est déjà ça de pris, un fardeau en moins sur le cœur. « Non, ce n’est plus moment, je n’ai plus envie. » Ce sera donc pour un autre jour le reste des conneries qu’elle garde sur le feu. Elle ne perd pas une seconde de plus, Peyton, enfilant ses bottes à toute allure, se félicitant inconsciemment pour ce choix de chaussures judicieux et rapide à enfiler. « Je te remercie pour ta sollicitude. » Elle le vrille de ses prunelles tout aussi défiantes et brûlantes que celles du cavalier. Il ne l’impressionne pas, plus maintenant du moins. Elle s’écarte finalement et ce, sans regret, elle a besoin d’espace, d’air. « Bonne journée. » Le ton n’a rien de cordial, il ne traduit strictement rien d’ailleurs, si ce n’est une profonde indifférence. La porte claque derrière elle, s’éloignant de cette atmosphère orageuse et pesante elle n’attend rien de lui, elle inspire profondément, soupire longuement. Cause perdue. Deux mots. Parfait résumé de leur semblant d’histoire.  

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