Fermeture définitive de Influenza ! Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass

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MessageSujet: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyMer 23 Aoû - 18:51



Bass & Iris
Gotta leave you all behind and face the truth.


Ils ressemblaient à deux âmes brisées, errant sur ce monde à la recherche de leur propre bonheur envolé depuis trop longtemps, mais toujours debout parce que d’autres comptaient sur eux. Iris évitait de trop regarder Bass. Pas parce qu’une chose enfouie en elle aurait risqué de remonter à la surface, non : elle avait accepté le fait qu’il ne l’aimait pas de la manière dont elle, elle l’avait aimé, et elle avait réussi à passer à autre chose. Elle avait aimé, avait été aimé en retour, et cette personne le lui avait été arraché, trop rapidement, depuis presque trois mois. L’infirmière n’en parlait pas vraiment, parce qu’elle n’aimait pas s’apitoyer sur son sort, parler de ses propres problèmes, peines et souffrances. Elle soignait les gens, elle ne voulait pas peser sur leur cœur avec les morceaux du sien. Non, si elle évitait de trop s’attarder sur Bass, c’était pour ne pas y voir le reflet de sa propre souffrance. Lui aussi avait perdu quelqu’un, un frère a peine retrouvée, déjà perdu. Sa peine était plus récente, sa perte peut-être même plus injuste, mais il partageait cette souffrance en commun. Pourtant, elle savait qu’elle devait faire quelque – elle voulait faire quelque chose. Qu’elle reste dans son coin, c’était une chose, mais elle ne pouvait pas regarder Bass se détruire de l’intérieur sans rien faire. Il avait assez souffert. Et ils n’avaient pas parlé, vraiment parlé, depuis trop longtemps.

Iris sourit doucement à Ryan une fois qu’elle eut terminé de lui administrer les soins nécessaires à son rétablissement. Elle avait mis du temps avant de reconnaître qu’elle l’avait vu plusieurs fois, en des circonstances bien différentes. Elle avait du mal à admettre qu’il avait fait partie des Jackals, cependant. La présence de Bass non loin n’était d’ailleurs pas anodine : il surveillait. Il surveillait autant Ryan en lui-même que la présence de l’infirmière au chevet de son blessé. Elle s’éloigna du blond étendu dans l’un de leur lit pour aller ranger les affaires dont elle n’avait plus besoin dans les placards, et aller se laver les mains. Sa décision était prise depuis la veille au soir, pour tout avouer, mais elle avait pris son temps. Elle avait fait traîner la journée en longueur, les soins aussi, mais arrivait le moment fatidique où elle se prenait en main, et où elle prenait Bass en main également. En faisant demi-tour pour enfin lui faire face, elle esquissa un léger sourire et posa une main sur son coude pour l’entraîner avec elle dans une autre pièce de l’infirmerie où ils pourraient s’asseoir et discuter tranquillement.

« Viens… Il faut te reposer, un peu. Il ne va pas s’échapper… Si c’est le cas, il n’ira pas loin. » Elle désigna le chien d’Elias du menton, qui ne traînait jamais loin de Bass depuis la mort de son maître. « Il a besoin de repos, lui aussi, mais pas autant que toi. » Elle ne lui laissa pas le choix, même si, avec sa carrure, il n’aurait pas eu beaucoup de mal à lui résister. Elle lui désigna une chaise en souriant, et alla chercher deux verres pour les remplir d’eau. Elle glissa une main sur son ventre avec une légère grimace en lui tournant le dos ; elle ressentait quelques douleurs, parfois. Comme si la tristesse lui tordait les entrailles. Et elle avait pris du poids – Iris mettait tout cela sur le compte de la dépression, et était en colère contre elle-même de s’être autant laissé aller. Comme si la nourriture allait lui être d’un quelconque réconfort. La jeune femme posa un verre devant Bass avec l’air désolé de ne pas avoir d’alcool à lui proposer. Même si, parfois, elle avait elle-même pensé piquer un verre d’alcool pure désinfectant pour « désinfecter son âme et son esprit », elle ne l’avait jamais fait. Il ne fallait pas tomber là-dedans, et ses patients en avait bien plus besoin qu’elle. « Bass... » elle hésita un instant, cherchant ses mots, puis posa une main sur celle du grand gaillard en relevant les yeux vers lui pour accrocher son regard au sien : « Je sais que ce n’est pas facile, mais… Tu veux en parler ? » Elle pinça les lèvres, et rectifia : « Il faut en parler, un peu. Ca soulage… » Et elle savait de quoi elle parlait, même si elle-même ne le faisait que trop peu.


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Bass Ferguson
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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyJeu 7 Sep - 21:23

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Iris & Bass


Juillet 2017
Il était là, le chien de garde à moitié anesthésié, et à moitié fou. Assis sur un tabouret, dans une infirmerie bien après que la coupure sous sa joue ait été soignée. Maussade était un terme pour le décrire si on ne peut prêtait qu’une attention rapide au type assis dans le coin - toujours là, toujours silencieux. Pas que Bass ait été un jour du type “loquace” ou “stable”. Mais il avait le coeur sur la main, le sourire toujours prêt à illuminer ses yeux clairs. Fêlé, pas brisé, malgré les crasses que le karma lui avait envoyé à la tronche - à la sienne et à celle de tous les Ferguson. Mais la vie est une pute, et un Ferguson est mort.
Si on lui avait posé la question il y a un an, il se serait présenté avant tout comme un Olympien. Il s’inquiétait toujours pour ses frères et sa soeur, il pensait toujours à eux, leurs souvenirs heureux comme les malheurs où ils se serraient les coudes. Mais après avoir passé sa vie à se définir comme un Ferguson, en bien, comme en mal, montrant ses dents découvertes contre le monde entier, il s’était trouvé un nouveau foyer. Olympia. Des gens qu’il pouvait protéger, aimer, qui ne le jugeait pas pour son passé et ses ombres au coin des yeux. Olympien et Ferguson. Maintenant, il n’est pas sûr, et la dissonance entre lui et Jamie et revenue comme avant. Il doit aller lui parler, Bass le sait mais, il n’arrive pas à franchir le pas - il refuse de le perdre, il refuse de sortir d’Olympia. Le monde à l’envers car la tête est craquelée.

En attendant, il fait la seule chose qu’il est capable de faire : protéger les siens. Essayer, parce que lorsqu’il a voulu le faire, lorsqu’il a suivi Nathan dans cette mission suicide, il a fait une erreur. La colère de Peyton lui aurait été indifférente s’il avait été convaincu d’avoir fait le bon choix. Garder les Jackals en vie était une erreur, et encore aujourd’hui, Bass pourrait le penser, s’il était capable d’éprouver quelque chose. Mais son petit frère, le petit dernier, celui aux boucles presque brunes, celui qui avait été à l’université avait été tué par l’un de ces chiens. C’était sa faute, leur faute et Bass glissait lentement. Ses ongles sont enfoncés dans le bois sous les fesses, son couteau toujours à sa ceinture. Un jackal, l’un des hommes qui a tué, violé, torturé, humilié leurs voisins est soigné à leurs frais. Avec leurs médicaments et le temps d’Iris ( apparemment, Bass possède une légèrement hypocrisie lorsque le terme seconde chance est employé. Mais il n’est pas en état d’en avoir quelque chose à foutre.)

Il voit Iris sans le voir, son attention sur Ryan alors même que l’enfoiré ne bouge pas d’un pouce. Il voit Iris, sans la voir, même lorsqu’elle s’approche de lui comme à chaque fois qu’ils se retrouvent ici tous les deux. Une fois pour l’embrasser, l’autre pour sauver sa jambe. Baume au coeur. Ils se sont perdus. Bass n’arrête pas de perdre des gens, il les égrène sur le bord de ses côtes cassées. Autrefois, il protégeait Iris de tout. Contre vents et marées, et il revenait dans l’infirmerie avec le sourire, de la tendresse, une certaine complicité et l’impression d’être complet. D’être un roc, d’assurer grave, d’être, qu’on lu fasse confiance et qu’on pouvait s’appuyer sur lui. Et puis il y a eu un baiser, et Bass a paniqué, et ils se sont éloignés, se heurtant à un mur. Iris s’est rapprochée d’Hannibal - ça, il le sait, car ce corniaud il a menti, il lui a dit vouloir l’épouser pour ne jamais revenir. Mort, ou la version apocalyptique de “papa parti chercher des cigarettes il y a 15 ans”. Quelque part avec Laurence Ferguson, dans un enfer bien particulier.  Bass est incapable de comprendre Iris, de lui parler comme avant. Ils marchent sur des oeufs - il a conscience de lui avoir fait mal et le regrette, mais ce n’est qu’un remord de plus. Reste le blocage, et le dommage.

Il ne fait évidemment pas mine de toucher au verre d’eau, griffant légèrement la table du bout de ses ongles, nerveusement. Avant il jouait avec des pièces pour faire des tours de passe-passe, ou faisait des origami, lorsqu’il avait besoin d’occuper ses mains. Il est un cran trop bas maintenant. Le chien les a suivit, se laisser tomber aux pieds de Bass avec un petit soupire. Preuve vivante de son incompétence et de sa culpabilité. Lorsqu’il entend son nom, Bass avale sa salive et ressurgit dans le monde des vivants . “- Quelque chose ne va pas ?” Le ton est soucieux, le sortant de son apathie pour une réelle inquiétude. Il penche la tête pour considérer Iris, la revoyant peut-être pour la première fois depuis le jour où elle lui avait fait tant fait peur, cette nuit d’horreur. Il sent sa main sur la sienne, et cela fait des siècles, mais il ne regarde pas leurs mains. Il la regarde elle, le grain de sa peau, ses boucles brunes, et la pâleur de sa peau, ses épaules épuisées. Pourquoi est-ce que personne ne l’épargnait ?

Bass joue avec les doigts d’Iris contre les siens, avant de retirer sa main avec un temps de retard à sa question. Parler ? Des cauchemars qu’il a la nuit, de revoir la mort de son frère, d’imaginer celle de sa mère ? Ils ont tous perdu les leurs. Cela ne ramènera pas son frère ni la joie dans les yeux d’Hagen. Il grimace et pousse un lourd soupire. ”- Je ne veux pas en parler. “ Cela oppresse sa poitrine soudain, et le blond secoue la tête. “ - Je suis nul pour parler, tu sais ça.” Il a une grimace, comme un tic et inspire profondément, expire, se frottant le visage entre ses paumes, pour finir par lancer un regard à Iris; indéfinissable. Perplexe, inquiet, sur la défensive, fuyant, effarouché. “- Tu peux parler. Tu ne parles pas, jamais, encore moins à moi. Surtout pas à moi. Et encore moins que moi. T’inquiète pas pour moi.” Lui, il a du boulot, des trucs à faire, Ryan à surveiller, et des yeux secs, qui piquent tant ils sont incapables de pleurer.


 
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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyLun 9 Oct - 18:11



Bass & Iris
Gotta leave you all behind and face the truth.

Iris a conscience que ce n'est peut-être pas d'eau dont ils ont besoin - dont ils ont l'impression d'avoir besoin. Mais c'est pourtant ce qu'elle apporte à Bass, parce que la tristesse épuise, déshydrate, même si et lorsque les larmes ne coulent pas. Il est dans "son" infirmerie, elle se doit de prendre soin de lui autant que n'importe lequel de ses autres patients. Il ne la voit pas vraiment, comme elle a évité de le voir tout le reste du temps. La jeune femme n'aime plus la distance qui s'est étirée et installée entre eux. Elle ne l'a certes jamais aimé, mais elle la déteste encore plus aujourd'hui. Il lui fait prendre sa main et l'attirer avec elle pour avoir véritablement son intention. Ils avaient l'air pathétique et épuisés tous les deux, mais aux moins l'étaient-ils à deux, à présent. Un léger sourire étire ses lèvres, éphémères, lorsque Bass joue avec ses doigt, avant de retirer sa main après quelques secondes de battement à sa question. A sa recommandation. Iris aurait dû se douter qu'il ne voudrait pas parler. Elle le savait même, au fond d'elle-même, mais elle avait tenté. Elle tenterait encore, qu'à cela ne tienne, elle l'aiderait à se décharger, à partager sa peine, d'une manière ou d'une autre. « Ce n'est pas grave, tu sais. Tu n'as pas besoin d'être doué pour ça, pour me parler. » Le ton est doux, comme une mère parlerait à son enfant, comme lorsqu'elle tente de rassurer Lucas d'une voix tendre. Elle ne veut pas qu'il se braque, mais elle à l'impression d'échouer à cela.

Mais c'est à son tour de se braquer légèrement lorsqu'il lui retourne ses recommandations. Elle parle moins que lui, parce qu'elle n'a pas l'impression d'avoir légitimement le droit de parler de ses problèmes. Elle soigne, elle aide les gens, elle refuse de les accabler, préférant porter sa peine en les aidant à porter les leurs. La jeune femme cligne des yeux, comme perdue. Elle n'avait pas vraiment envisagé cette possibilité, et ouvre la bouche un instant pour ne rien dire, avant de clore à nouveau ses lèvres et de secouer légèrement la tête. « Je soigne les gens, je ne veux pas leur partager mes maux. » Un sourire désolée prend place sur son visage durant quelques secondes, avant de disparaître. A présent, Iris fixe Bass, penche légèrement la tête, hésite : « Si je parle... Tu veux bien essayer, toi aussi ? » un fol espoir, comme une excuse pour, peut-être, se livrer enfin à quelqu'un. « Et bien sûr que je m'inquiètes pour toi, Bass... Je sais qu'on n'est plus aussi proche qu'avant, depuis quelques temps, mais je continue de m'inquiéter pour toi. » Timidement, elle reprit sa main pour la serre entre ses doigts, cherchant du réconfort autant qu'elle désirait en offrir.

Elle hésitait. Parler ne pouvait pas faire de mal, elle le savait, elle lui avait même dit elle-même. Peut-être que parler les rapprocherait - elle le voulait, elle voulait récupérer son ami. Pas recoller les morceaux là où ils s'étaient brisés, ils l'étaient peut-être trop pour ça, et Hannibal occupait encore toutes ses pensées. Surtout avec le doute qui l'assaillait parfois. Elle relâcha sa main en soupirant et passa ses mains sur son visage. « Il me manque, tu sais... » ses mots peinaient à sortir, hésitant, intimidés. « Je garde espoir... Je sais qu'il y en a peu, à ce stade, mais... Je n'arrive pas à croire qu'il puisse être mort. » Sa gorge se serra, et elle prit son verre d'eau en tremblant légère pour en prendre une gorgée, puis une deuxième, désirant combler un vide, prendre son temps. « Parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien de bon sur cette Terre. Pour toi, pour moi, pour nous tous. Je doute qu'un jour on puisse réellement se relever de tout ça... » De leurs malheurs personnel, des malheurs de l'humanité. Dans cent ans, peut-être, lorsque l'humanité se serait adaptée, s'il restait des hommes, la vie serait plus douce. Pour le moment, elle lui semblait impitoyable...


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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptySam 14 Oct - 18:35

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Iris & Bass


Juillet 2017

L’ambiance est définitivement décousue entre eux. Ils avaient l’habitude d’être si proches, en confiance l’un envers l’autre, à l’aise, comme si le parfum d’Iris avait le don de les rapprocher et de les envelopper dans une atmosphère complice. Proches. Maintenant qu’ils osaient se parler, ils bégayaient, se heurtaient sans se comprendre. Un pas en avant, une approche, trois pas en arrière, se braquant tour à tour à coups de mots maladroits incapables de touche au but. Sauf que c’est de mal en pis et il a l’impression d’être le patient de Iris alors qu’elle lui parle calmement, comme si elle était sa mère, son médecin – pas son amie. Comme s’il était fou, comme s’il était définitivement brisé et qu’il risquait de péter les plombs pour de bon à tout moment. Comme si l’instructeur de l’armée avait raison et qu’il avait en place en cage, au ban de la société. La sensation est d’autant plus débilitante qu’elle est sincère – il mériterait. Il est fou, à moitié mort depuis qu’Elias est tombé.
Et le regard qu’il porte sur Iris reflète cette vérité. Ses yeux sont devenus si pâles, creusés et cernés qu’ils émettent leur propre lumière un peu folle. Féroce quand il la scrute, chacun de ses traits et articule, lentement, trop fermement, trop sauvagement malgré la hauteur maîtrisée de sa voix, descendue à un murmure. « - Je ne suis pas un gens. Je suis ton ami. Quoiqu’il arrive. » Il ne laisserait pas ça lui échapper aussi. C’était tout ce qui lui restait au monde. L’idée de parler, de mettre des mots sur ce qui rage et meurt dans un coin de son âme, le rend faible. Faible à l’intérieur, terrifié. Il détourne un peu les yeux quand elle se retourne vers lui, mais il caresse ses doigts de la pulpe de son pouce, tout doucement. Apprivoisant autant qu’il se laisse domestiquer. Bass trouve le courage de remonter les yeux vers elle et s’éclaircir la gorge, toujours sèche, toujours muette ces derniers jours. « - Je te fais confiance. Tu es ma famille, Ir… » Mais, au même moment, Iris enlève sa main de la sienne. Bass se recroqueville un peu sur son tabouret, se faisant plus petit et glissant ses mains sous ses cuisses.
Il la regarde à présent, avec l’attention et la douceur qui le caractérisaient, avant, qui lui reviennent par vagues à chaque expression de peine qu’Iris laisse échapper. Hannibal. Si la douleur qu’il ressentait depuis que ses liens avaient Malini avaient été définitivement brisés, dans les cris et les insultes, par sa faute, à lui… Iris devait souffrir bien plus. Elle avait réellement cru à un avenir avec l’homme qu’elle aimait. Et cela devait être d’autant plus douloureux pour elle d’en parler à lui. Bass l’observe tristement et effleure sa joue du dos de sa main lui laissant le temps de se reprendre, de boire un peu. Se laissant le temps de lui mentir. « - S’il n’était pas mort, il serait revenu Iris. Il t’aime… il t’aimait. » Il n’était pas entièrement certain que Hannibal soit mort – à son avis, bien plus cynique quant aux hommes qui foutaient le camp, Hannibal s’était barré. Peut-être était-il au ranch, ou terré comme un rat au fond de la mine, peut-être déjà arrivé au Canada. Il était censé être parti chercher une bague – Bass lui avait même indiqué quelques villes alentours où il pensait que les bijouteries avaient encore quelques bijoux. Et revenir pour l’épouser. Le lui dire serait pire. La laisser espérer qu’Hannibal reviendrait l’épouser, l’aimer, tout ça pour qu’elle souffre à petit feu pendant une éternité. Autant qu’elle croit qu’il soit mort en l’aimant, plutôt que parti pour ne jamais revenir. Il valait mieux qu’elle croit mort, qu’elle l’attende en vain. Cela faisait des mois.
Il avale sa salive, garde le silence un long moment. Interminable. Devait-il lui mentir ? Cela lui brisait le cœur de la voir ne plus y croire. Elle devait y croire. Parce que sinon c’était lui qui ne parviendrait plus à faire semblant et qui se laisserait glisser au fond de l’abime. « - J’aurais du te protéger de ça…Je suis désolé… » Des viols, de la cruauté, de la désillusion et des cœurs brisés. Il aurait voulu qu’elle garde éternellement sa bonté et sa joie. Il la fixe, désolé, attristé et le cœur en vrac. Il met longtemps à trouver la force de parler et de lâcher « - Je sais ce que tu ressens. Je ne sais pas Iris. Je… je ne pense pas.» Il ne pensait pas qu’on puisse s’en relever. Il ne pensait pas qu’il restait du bon. Son petit frère était mort. Malini jamais ne lui pardonnerait. Elanor était une ombre de soleil. Sa jambe lui faisait mal et il perdait ses amis par poignées. Et maintenant Iris ? Il se frotte le visage, encore et encore jusqu’à rendre sa peau rouge et faire sortir les mots bloqués dans sa gorge. « - Tu es ce que j’ai de bien. Ce qu’on a de bien. » Il repose ses yeux sur elle, comme un ancrage, comme un désespéré et demande, très doucement, comme un secret : « - Tu te préoccupes de moi. Je me préoccupe de toi. Nous avons … l’un et l’autre. On ne peut pas abandonner. » Est-ce qu’il le regrettait ? Oui. Chaque jour. Mais maintenant qu’il devait convaincre Iris que ça en valait la peine, sans pouvoir lui mentir il se cherchait une raison pour sortir de son marasme en même temps. Il n’y croyait pas. Il désirait juste s’effacer, partir. « - Je veux partir Iris, je ne veux plus y croire, j’ai échoué, tellement, tellement de foi, mais… je ne peux pas ? » Il lui demande plus la permission d’autre chose, dans sa supplique sincère, et précipitée. Il n’avait pas le droit de la laisser tomber, elle aussi.

 
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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyMer 13 Déc - 16:36



Bass & Iris
Gotta leave you all behind and face the truth.

Lorsque Bass la reprend, lui rappelant qu’il est son ami et pas n’importe quel « gens », ce n’est peut-être pas grand-chose, mais c’est déjà énorme pour Iris. Ca lui fait du bien, la rassure aussi un peu, quelque part. Elle n’avait jamais réellement cru qu’ils ne l’étaient plus, mais leur comportement à tout deux pendant un certain temps l’en avait fait douter. Entendre le grand gaillard le dire lui mettait du baume au cœur, lui arracha même, malgré tout, un léger sourire ; mais malgré tout l’infirmière retira sa main, de peur d’être trop intrusive, peut-être. Au mauvais moment, apparemment, et elle s’en voulu presque immédiatement : parce que ce que venais de dire Bass comptait encore plus à ses yeux. Il avait raison. Ils étaient une famille, une drôle de famille recomposé, mais ils pouvaient compter l’un sur l’autre. C’est pourquoi, après s’être finalement confiée, après avoir finalement fait le premier pas sur ce dangereux fil suspendu au-dessus d’un gouffre qu’il lui semblait devoir traverser dès qu’elle s’aventurer sur le terrain de ses émotions -en particulier et presque exclusivement lorsqu’elle allait mal- elle finit par ajouter d’une voix douce ; « Tu as raison, Bass. Moi aussi, je te fais confiance. Tu fais partie de ma famille. »

Elle souriait doucement. Un sourire sans joie, mais sincère, encourageant. Le genre de sourire qu’on a dans les coups durs parce qu’on se rend compte que ça pourrait être encore pire, qu’on a encore un peu de chance dans notre malheur. Ils étaient là, tous les deux. Ils n’étaient pas morts, ils n’étaient même pas morts-vivants. Comme Bass le lui avait dit, ils étaient une famille. Elle avait aussi Lucas. Vladimir, et Jezabel. Peyton. Ils n’étaient pas beaucoup, peut-être, mais ils étaient bien assez pour compter. Iris hocha doucement la tête, la gorge serrée. Les larmes venant perler au coin de ses yeux, la caresse de Bass contre sa joue pour seul réconfort. Elle n’osa rien répondre à cela. Que pouvait-elle dire ? Qu’elle espérait bien qu’il l’aimait – et tant pis si c’était la cause de sa mort ? Qu’elle espérait qu’il soit vivant quelque part, même s’il avait fui ? Elle préféra baisser piteusement les yeux, devenue soudainement si pessimiste. Elle se laissait complètement aller, en confiance avec Bass. Elle exposait, peut-être même sans le vouloir, sans s’en rendre compte, ses faiblesses, les failles derrières son sourire, les craquèlements sur son armure.

Le silence qui s’étire entre eux, il ne semble pas réellement pesant. Plutôt interminable. Distant. Lourd de leurs émotions. Mais lorsque Bass reprend la parole, s’excuse, l’infirmière relève la tête, la gorge serrée. Elle ne peut pas le laisser croire que c’est de sa faute ou qu’il aurait pu faire quelque chose ; alors elle vient chercher sa main, ému, l’empêchant de trop irriter sa peau, pour serrer sa paume entre ses doigts. « Ne dis pas ça. Ce n’est pas de ta faute, Bass… On ne peut pas tout contrôler, tout prévoir, tout empêcher. Tu n’as pas à t’en vouloir pour ça, ne t’en veux pas pour ça, je… Je ne t’en veux pas pour ça, je te le promets. » Elle serrait sa main entre ses doigts, un peu fort, crispée. L’infirmière se force à se détendre, doucement, mais ne le lâche pas pour autant. Elle fini par hocher la tête, cherchant à retrouver une respiration calme et à chasser les larmes qui voulaient affluer à ses yeux. « Tu as raison… On ne peut pas abandonner. Ce serait égoïste… »

Elle soupire un peu, mais le pire est certainement ce qui suit. Elle se fige, légèrement, cligne des yeux, le fixe, le détaille. Il veut partir ? Mais où, pourquoi ? Un instant, la panique est visible dans son regard. Mais Iris fait des efforts, prend sur elle pour se calmer, au moins un peu. « Ou est-ce que tu veux partir ?... » sa voix est un souffle, faible, pas très rassurée. Iris a peur de le perdre, lui aussi. Elle a peur de se retrouver seule, de voir ses amis, sa famille, s’en aller tous un à un. Néanmoins, la jeune femme serait bien mal avisée de l’empêcher de faire quoi que ce soit. Elle baissa légèrement les yeux, mordillant sa lèvre. « J’aimerai que tu restes, mais… Si tu veux partir, ce serait terriblement égoïste de ma part de chercher à te retenir. » elle prit une inspiration, et essaya d’esquisser un léger sourire : « J’ai besoin de toi, Bass, alors... Si jamais tu devais partir un jour, promets-moi de revenir. Je… J’ai besoin que toi, tu reviennes… »


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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyMar 26 Déc - 23:56

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Iris & Bass


Juillet 2017
Que quelqu’un lui fasse encore confiance, maintenant, après tout ça...Après sa vie, qui n’est au final qu’une longue succession d’erreurs, d’échecs, de confiances mal placées, c’était… inattendu est le mot le plus facile. Bass songe qu’il doit y avoir un meilleur terme, pour recouvrir la chaleur dans sa poitrine et la torsion dans son estomac - cela lui faisait… plaisir. Du bien. Et forcément coupable, forcément mal qu’Iris puisse encore penser à lui ainsi. Cette joie de se sentir encore aimé lui était renvoyée pourrie jusqu’à l’os car il ne pensait pas la méritait. Surtout pas une semaine après la mort de son petit frère. Il avait un jour quitté la pièce sur Iris et son affection, sans un mot, parce qu’il ne savait pas quoi faire pour ne pas susciter les cris et les larmes. Pourquoi aujourd’hui ne quittait-elle pas la pièce sans un mot, par mépris et par douleur méritée ? Son pouce tremblant, rugueux, efface la larme de la métisse avant qu’elle ne pleure. Il n’était pas une bonne personne. Il était incapable de protéger ceux qu’il aimait, de prendre une seule bonne décision. Il ne pouvait pas empêcher tout ça d’arriver, encore et encore, comme une pluie de grêle noire qui tombait sans s’arrêter jusqu’à ce que tout ceux qu’ils aimaient soient brisés. Il n’était pas foutu de contrôler ce qu’il ressentait, encore moins ce qu’il faisait, de se contrôler lui-même. Mais il pouvait les écouter, et les aimer. Espérer que cela aiderait. Non pas espérait que ça serait assez, il n’en avait pas l’ego, mais que ça pourrait aider.

Bass observe ses doigts prisonnier alors que l'infirmière vole à nouveau à son secours. Il a la peau rouge à trop d’endroits de son corps maintenant. Cela avait été un tic depuis des années depuis l’adolescence, mais le tic était devenu presque obsessionnel depuis qu’il voyait le sang d’Elias partout, qu’il sentait le besoin de sentir la douleur qu’il avait fait subir à son petit frère. De se punir. Il garde sa main dans celle d’Iris, légère, comme pour ne pas peser une once dans celle de la jeune femme, tandis qu’elle essaie de lui broyer les doigts, en vain. Etreinte d’un moineau qui se débat pour ne pas sombrer. Bass n’a pas besoin de répliquer qu’il s’en veut, qu’importe si c’est vrai. C’est parfaitement lisible dans le regard qu’il pose sur elle. « -  Je t’admire tant… Tu es courageuse et forte Iris. » C’est la réponse, sincère qui passe ses lèvres à la question paniquée d’Iris. Elle peut tenir le coup sans lui aujourd’hui. A une époque, ils se seraient effondrés séparés de leur complicité naissante. Beaucoup d’eau avait coulé à présent. Alors Bass parle calmement, fermement, comme pour la convaincre et se convaincre à la fois.

Il lui rend la pression de ses doigts à présent, serrant sa paume, pressant son pouce contre son poignet. «- Ce n’est pas ce que je veux dire… » C’et exactement ce qu’il avait voulu dire, mais voire les émotions mal contenues de son ami lui faisait du mal, lui faisait culpabiliser, lui mettait un boulet au pied, enchaîné au seul endroit de la terre où il pouvait se sentir encore bien. Quel était le pire ? Rester ou partir ? Il appuie leurs mains jointes contre sa barbe, puis contre ses lèvres… Et referme les yeux. Les rouvre avant de se décider, la voix ferme bien qu’enrouée.  Mais calme. ”- Si je pars… Iris.. Lorsque je partirais, je ne reviendrais pas. Je pense que c’est mieux. Mais je ne veux pas que tu m’attendes, sans dire au revoir. ” Son sourire sépare sa barbe de sa moustache, et il existe. Il n’est pas éclatant, il n’est pas porteur de joie, mais il est indénaible, alors qu’il garde sa main dans la sienne, près de son visage. ”- Je n’ai plus ma place ici. Ce serait égoïste de rester ici.” De simplement rester pour voir leurs visages, leurs sourire, s’imbiber de leur joie et de leur espoir. Il ne s’apitoyait pas sur son sort, il lui demandait de promettre de n’avoir pas le coeur brisé à son départ - il lui avait fait assez de mal, et à ses yeux, rester ne ferait que fragiliser Olympia. Il était épuisé, nul, pathétique, coupable. Il voulait mourir et ne plus penser à ce qui leur arriverait à  eux. Il poursuit, d’une voix plus basse, relâchant sa main tandis qu’il s’écarte d’un soupire, à regrets. ”-Tu n’as plus besoin de moi, mon Iris. Vous n’avez plus besoin de types comme moi.”

 
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MessageSujet: Re: Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass   Gotta leave you all behind and face the truth. | ft. Bass EmptyDim 28 Jan - 23:29



Bass & Iris
Gotta leave you all behind and face the truth.

Ils étaient là, l’un en face de l’autre, miroir de leur peine et de meurs échecs, de la misère respective de leur vie. Elle aurait pu lui en vouloir. Elle aurait pu partir, claquer la porte, ne pas choisir de l’écouter, de partager sa peine avec lui. Sans doute aurait-ce été plus simple : faire comme il l’avait fait il y a des mois de cela, quand sa vie lui semblait encore simple et presque radieuse malgré les circonstances. Tourner le dos au problème sans se retourner, l’éviter avec une facilité déconcertante en fermant les yeux dès qu’on le voyait arriver. Ses paroles la touche. Au fond d’elle, l’infirmière sait qu’il n’a pas tort. Elle s’est endurcie au fil des épreuves vécues ces derniers mois, elle a grandi. Elle est devenue plus indépendante, comme elle avait pu l’être avant de rejoindre Olympia. Tant qu’elle avait son petit frère, elle n’avait besoin de personne d’autre. Elle ne voulait plus croire que ce soit possible, cette perspective de vie était bien trop triste pour qu’elle l’accepte. L’humanité tout entière, en dépit de la vie grandissant à l’intérieur d’elle, était devenue bien trop triste, morose, déprimante. A quoi cela servait-il de se battre encore ?

Et pourtant, la panique au fond de sa voix était sincère. Bass avait été quelqu’un de proches d’elle, quelqu’un pour qui elle avait pu éprouver des sentiments. En dépit de son éloignement, en dépit de ce qu’il avait pu lui faire subir, en dépit des épreuves passées, elle l’appréciait toujours. Avec Hannibal, l’amour qu’elle avait pu ressentir, ou qu’elle avait cru ressentir pour le recruteur s’était étiolé, amenuisé, avait disparu au profit d’une affection sans ambiguïté. Mais voilà qu’il voulait partir. Elle ne pouvait pas l’en empêcher, et elle répondit à son sourire avec plus de force encore dans le sien, malgré les larmes qui venait s’échapper de ses paupières et qu’elle ne pouvait pour l’instant effacer. Le temps passe, les relations se font, se défont. « Pourquoi dis-tu ça ?... » demanda-t-elle simplement. Son ton était neutre, elle cherchait simplement à comprendre. Mais elle secoua légèrement la tête, comme pour elle-même, se demandant si elle attendait réellement une réponse, si elle voulait vraiment avoir une réponse, ou non. « Ne dis pas ça, Bass. Bien sûr qu’on aura toujours besoin de toi ici. » Le ton est à la fois doux, et ferme, et Bass s’éloigne lui permettant d’essuyer ses quelques larmes. « Mais je ne peux pas faire tes choix pour toi. Tu sais que... Je respecterais ta décision. » tenta-t-elle de le réconforter, doucement. Elle fit le tour de la table pour venir déposer un baiser sur la joue barbue du grand blond, avant de s’éloigner d’un pas.

« Peu importe. Promets-moi simplement de ne pas partir sans me dire au revoir, si c’est partir que tu choisis. Je ne veux pas que toi aussi tu disparaisses sans un mot. » son sourire redevient triste, la mélancolie reprend place sur son visage. Il semblerait presque que, pendant quelques secondes, l’infirmière regarde Bass sans le voir. Et puis le devoir l’appelle. Elle soupire, visiblement peut décidée à retourner auprès de ses patients : elle voudrait pouvoir rester auprès du guerrier, encore et encore. Mais elle ne le peut pas. Elle secoua légèrement la tête : « Je suis désolée, on a besoin de moi... » elle fit deux pas en arrière, et s’apprêtait à pivoter sur ses talons pour retourner aux chevets des malades et, avant de se faire, elle lui adressa un dernier regard, avec un sourire qu’elle espéra le plus chaleureux possible : « Je tiens à toi, Bass. Alors fais attention à toi, s’il te plaît. » et elle resta là, sans bouger, se contentant de lui offrir son sourire, avant de retourner à ses occupations, le cœur lourd.


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