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 Deus Ex Machina (ft. Malini)

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MessageSujet: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyLun 12 Déc - 13:24

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

Complètement épuisée, complètement perdue, Idyl marchait sans réfléchir à ce qu'elle faisait, à où elle allait. Elle n'avait plus rien. Elle se maudissait, s'insultant intérieurement parce qu'elle aurait du suivre Abel. Elle ne marchait pas vraiment, elle titubait. De douleur ; parce que chaque partie de son corps était endolorie, mais également de fatigue. Elle n'avait pas dormi depuis longtemps ; trop longtemps. Elle était tellement à cran et tellement sale, qu'on aurait pu très facilement la confondre avec un rôdeur ; et c'était le cas auprès des rôdeurs, d'ailleurs. Elle en avait croisé plus tôt dans la journée, et ils s'étaient contentés de l'ignorer.

Elle s'était retrouvée dans une petite ville de campagne. Enfin, petite était relatif. Elle était assez grande, mais à l'échelle d'une grande ville américaine, elle était petite. Les pensées d'Idyl divaguaient donc ainsi, faisant des raisonnements étranges dans une situation qui semblait mal placée. Elle marchait donc, déambulait plutôt, à la recherche de quelque chose à boire, ou de quelque chose à manger. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu cette chance là, et son estomac gargouillait tandis que sa gorge était terriblement douloureuse. Elle ne pouvait déglutir sans grimacer. Au loin, elle vit un pigeon s'agiter au sol, sautillant sur ses petites pattes pour se déplacer. Elle leva son arme, l'unique qui lui restait ; son vieux colt M1911. Mais l'arme était déjà vide. Comment avait-elle pu l'oublier. Pourquoi était elle venue en ville ? Elle avait tellement faim. Tellement soif. Elle se mit à avancer plus vite, sans raison apparente ; puisqu'elle n'avait pas d'objectif. Pas ou plutôt plus de plan. Elle était seule, et elle allait vraisemblablement maintenant mourir seule. À cause de son entêtement. À cause de sa stupidité. Elle aurait du suivre directement Abel, elle le savait. Même s'il était dur. Il dirigeait un groupe puissant ; où elle aurait pu mener une existence plus tranquille. Moins stressante. Plus censée.

Elle eut un sursaut d'espoir quand elle vit une flaque d'eau énorme, dans le bitume justement complètement explosé par la végétation et l'humidité. Elle s'en approcha alors, en se hâtant toujours plus, pour finalement se jeter à genou pour y boire. En faisant ainsi, morceau de bitume sur lequel elle s'appuya glissa un peu,  elle perdit l'équilibre, et fini dans l'eau. Qu'elle avait bien fait de ne pas boire ; car à peine était elle à l'intérieur que quelque chose lui saisit la botte. Si en temps normal elle aurait gardé son calme sans problème, là, elle était à bout de nerf. Elle s'affola donc, en enchainant les coups de pied et en sortant de l'eau en se trainant sur ses bras pour repousser le rôdeur boursouflé et dont émanait une odeur abominable pour s'en sortir. Son coeur battait à la chamade. Elle était terrifiée. D'autant plus qu'elle entendait maintenant des bruits venant de derrière elle... Elle n'avait pas le temps de s'en occuper, car la créature gagnait du terrain, malgré ses coups de botte en plein visage. Idyl manquait de vigueur pour que ses coups soient réellement efficace. Elle tentait alors de saisir son couteau, et bloqua quelques secondes sur la fermeture de l'étui de son couteau de combat. Elle ne pouvait pas mourir là. Pas comme ça, pensa-t-elle.
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Malini Kapoor
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyLun 12 Déc - 16:42

D'habitude, c'était Miller et Anna qui recrutaient dans ce coin. Malini, elle préférait arpenter les forêts ou les plaines plutôt que les villes. Mais comme Miller s'était blessé et qu'Anna ne se sentait pas de sortir seule, l'indienne avait offert de prendre leur place. C'était sûrement ce qu'on attendait d'elle en tant que chef des recruteurs, un poste qu'elle occupait sans grande conviction pourtant, toujours persuadée que lui coller des responsabilités pareilles était une forme de plaisanterie. Elle n'avait que vaguement protesté pourtant, car on ne refuse pas une marque de confiance d'Abel Rhodes. Surtout pas quand elles se comptent sur les doigts d'une main.
Mais l'ambiance dans une ville est bien plus glauque qu'en pleine nature. Elle met d'avantage face à la réalité, elle renvoie à plus de souvenir. Là, dans les vestiges, on devine d'anciennes maisons, une école dont les jeux abandonnés sont étouffés par les plantes, une boulangerie aux vitres explosées, un hôtel de ville et le drapeau américain qui flotte encore tout en haut, sinistre... Tant de preuves que la vie a été fourmillante un jour. Malini longe un cimetière derrière une église où la terre brûlée suggère que des morts sont quand même fréquemment enterrés là, dans une dignité relative... Ce genre de petite bourgade est un coin idéal pour les survivants de passage. Le coin n'est pas occupé, car trop proche des routes nationales, mais en parallèle, il y a peu de rôdeurs qui traînent comparé aux grandes agglomérations. Un endroit où on peut espérer se reposer avant de reprendre la route, à la recherche d'un Eldorado.

Elle n'a pas l'habitude des bruits ici. Ce qu'elle connaît, c'est le bruit du vent dans les branches, l'eau qui coule doucement dans les rivières, les oiseaux qui piaillent du matin au soir et toutes les sources de bruit de la nature. Ici, c'était différent. Le vent faisait claquer des battants, les bâtiments tombaient peu à peu en ruine et les gravas tombait avec fracas sur un bitume déjà mal en point... La recruteuse était encore plus sur ses gardes que d'ordinaire, s'attendait presque à tomber sur un massacre à tout moment. Ça ne fait qu'une journée qu'elle est là, et elle en a déjà assez. Elle préfère Pedernales, elle préfère dormir à l'air libre plutôt qu'avoir l'impression d'être en sécurité dans une maison.
Et comme pour aggraver son scepticisme, d'autres bruits lui parviennent, un cri étouffé qui a tous les traits de celui d'un humain. Elle se ressaisit, scrute les alentours pour voir si des rôdeurs apparaissent et se lance finalement vers le parvis devant l'église, qui semble être le lieu d'où proviennent les bruits. Son ouïe ne l'a pas trompée. Une jeune femme, ou ce qu'on en devine, se débat fébrilement contre un rôdeur. Ce n'est pas tant la fibre héroïque qui la guide, mais plutôt le devoir à accomplir, et elle vient en aide à l'inconnue visiblement déjà malmenée par les circonstances. D'un coup de main assuré, Malini emploie sa hâchette pour fracturer le crâne du rôdeur. La créature est agitée de spasmes encore avant de se répandre littéralement sur le macadam.

"Ça va aller," elle lance à l'inconnue près de qui elle s'accroupit après avoir fait le tour du cadavre. "Mais on devrait pas rester là, je connais pas bien le coin, et qui sait si on va pas en attirer plus..." La brune prend finalement un temps pour analyser la rescapée, qui a l'air de quelqu'un qui vient d'être piétiné. Si Malini était capable de compassion, elle aurait peut-être laissé échapper un sourire tendre et un regard doux, mais l'Indienne était plus préoccupée par leur situation plutôt que pour la femme en question. Néanmoins, elle récupère dans son sac une bouteille d'eau qu'elle tend à l'inconnue. "T'as l'air d'en avoir besoin." Et elle se relève ensuite pour surveiller les alentours. Pour l'instant, rien n'a l'air de venir troubler leur rencontre, mais Malini n'est pas du genre à parier sur les éventualités. Surtout que la pensée qu'il puisse s'agir d'un piège lui traverse l'esprit. Ce serait pas la première fois que quelqu'un fasse semblant d'être en danger pour mieux agresser celui qui avait le malheur de venir aider. Elle le sait bien, parce que c'était une stratégie qu'elle avait déjà mis en place elle-même, quand elle était encore une solitaire. "Tu peux marcher ?" La recruteuse s'éloigne par précaution et récupère sa hâchette qu'elle trempe dans l'eau pour l'en débarrasser des morceaux de rôdeurs.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyLun 12 Déc - 17:49

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

Elle n'y arrivait pas. Elle allait y passer. Elle allait se faire bouffer là, par un écœurant cadavre boursouflé. Ne sachant plus que faire, le mort l'atteignant presque ; elle fit une prière pour la première fois de sa vie. Puis, elle voit quelque chose dans sa vision périphérique qui bouge ; et un craquement dégoûtant. Elle lève un peu les yeux, pour voir une hachette, une main, un bras puis un visage féminin ; pas spécialement amical, mais très beau ; elle ne pouvait le nier. C'est la première chose à laquelle elle pensa ; malgré la situation, à croire qu'Idyl n'avait plus toute sa tête. Ses dernières rencontres n'ayant pas été de tout repos, elle restait d'abord complètement tendue.
Puis, quelque chose se passa dans sa tête ; le raisonnement fut rapide mais confus. Si d'abord elle voulait être hostile et se sentait menacée, elle se rendit alors compte qu'elle était à la merci de la femme qui se tenait accroupie auprès d'elle.  Elle se résigna donc à la mort ; mais un instant plus tard, lorsque la femme lui adressa la parole, elle ne semblait pas hostile. Un regain d'espoir soudain emplit Idyl ; qui face à toute ses émotions et pensées contradictoire, à bout de nerf, frôlait la crise de nerf. Quand l'inconnue lui proposa de l'eau, ça fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Idyl, qui était jusque là alors restée inexpressive en fixant l'inconnue, éclatait subitement en larme. Comme elle ne l'avait jamais fait, en fait. Si elle pouvait penser, elle en aurait eu clairement honte, mais elle était complètement lessivée, l'esprit et le corps épuisés.  Elle ouvrit la bouteille d'eau, et essaya de boire en pleurant ; malgré les hoquets qui l'agitait. Mais elle avait tellement soif qu'elle s'entêta, ce qui valut à un bon quart de la bouteille d'être perdu et versé sur son t-shirt sale. L'inconnue, en nettoyant sa hachette, lui demanda alors si elle pouvait marcher. Idyl répondit ; mais elle ne pouvait pas s'empêcher de pleurer. Ainsi, son « Oui » ressemblait à celui d'un enfant en larme faisant son caprice. Mais il ne s'agissait pas d'un caprice.
Peu à peu, Idyl reprenait ses moyens, et surtout, sa fierté, pièce phare et maîtresse de sa personnalité. Elle respira donc, comme elle le faisait lorsqu'elle pilotait encore, et l'exercice lui permit de reprendre ses moyens en quelques secondes ; le temps que la femme finisse de laver son arme, elle esquissa le mouvement de se relever. Mais ce fut clairement pénible pour elle. Au passage, elle récupérait son arme, visiblement déchargée, ce qui lui valut un regard suspicieux auquel elle répondait immédiatement à l'inconnue : « Déchargée. Plus de balles » . Elle passa sa main libre sur ses joues pour les essuyer, ce qui était difficile sans un mouchoir ou un quelconque morceau de tissu. Puis, elle tituba un peu vers sa sauveuse, et lui annonça : « Je peux marcher, mais... s'il te plaît, ne m'demande pas de courir. Autant me tuer tout de suite. Comme tu peux le voir... je suis un peu à bout » elle rangea son arme dans sa étui ; après plusieurs tentatives maladroites, ses mouvements n'étant plus vraiment coordonnés à cause de la fatigue. Puis, après un moment de silence, son estomac jugea bon d'intervenir en produisant un grognement terriblement gênant.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyLun 12 Déc - 20:08

Il y a un moment de flottement où Malini doute encore de la situation jusqu'à ce qu'elle se retourne vers l'inconnue et qu'elle assiste au spectacle de la jeune femme en pleurs en train d'essayer de boire normalement. Les dernières suspicions s'évanouissent et la recruteuse en a maintenant la certitude, elle tient vraiment quelqu'un qui en a bavé, et elle ne fait pas semblant. De nombreux recrutements étaient passés par cette étape, où la personne finissait par craquer et par laisser tomber presque.
Pendant un moment, la recruteuse est déconcertée. Elle ne sait jamais quoi faire face aux effusions, alors elle détourne le regard, laisse la jeune femme se ressaisir en paix. Il ne lui vient pas à l'idée d'utiliser des mots rassurants, de poser une main sur son épaule ou quoi que ce soit du genre. Ce sont des gestes qui se font rare, qu'elle réserve exclusivement à Caden à vrai dire. Alors elle continue de nettoyer son arme et fait mine de ne pas trop faire attention. Derrière elle, elle entend finalement la rescapée qui bouge, se relève sûrement, et quand Malini se retourne, c'est pour retrouver une toute autre personne presque. La crise de larmes avait été de courte durée, et l'Indienne apprécia la capacité de sa recrue à se maîtriser aussi bien. Parce qu'elle venait tout juste de le décider, cette jeune femme aux portes de la mort sera sa recrue à ramener au ranch. Enfin, si elle s'en montre digne.

Malini hoche vaguement la tête quand la jeune femme lui présente son arme vide et lui explique ensuite qu'elle est trop mal en point pour courir. "Pour l'instant le coin a l'air vide donc on peut prendre notre temps." Elle ne poursuit pas sa phrase, ne présente pas l'éventualité. Et si quelqu'un attaque ? Si des rôdeurs se pointent ? Malini pourra peut-être pas tous les contenir. Et dans le cas où effectivement, la jeune femme ne peut pas courir ou se défendre, alors oui, l'Indienne la laissera derrière sans réfléchir. L'empathie a des limites. Mais tout ça, elle ne le dit pas. Ça ne fait pas très joli sur le programme de recrutement...
Un sourire étire les lèvres de la brune quand elle entend le gargouillis de l'estomac de l'inconnue. Cet état de faim, de fatigue et de faiblesse, elle l'a connu de nombreuses fois quand elle errait encore entre Los Angeles et ici. Elle se souvient des moments où la nécessité de survivre la forçait à repousser toutes les limites possibles. Mais il y a toujours un moment où le corps lâche. C'est comme ça qu'Abel l'a trouvée. À bout de force, mais déterminée. Faible, mais toujours prête à braver le danger en se glissant au milieu des rôdeurs. Enfin... ça c'était aussi sa façon de tenter le suicide.

"Je me suis installée pas loin. Et j'ai des biscuits et du maïs. Ça te tente ?" Elle remet sa hâchette et son sac à dos en place, mais sa main reste tout de même à proximité du coûteau attaché à sa ceinture. L'inviter dans sa planque ne signifie pas non plus lui faire confiance. "Alors, c'est quoi ton histoire ? Pourquoi t'es toute seule ?" Elle n'ajoute pas qu'elle comprend quand même, qu'elle sait au fond pourquoi les solitaires le restent. Même si elle s'en sort mieux depuis qu'elle est avec les riders, il lui prend parfois une certaine nostalgie du temps où elle était seule. Pas de compte à rendre, des soucis à se faire que pour elle...
Malini emprunte le sentier le long du cimetière à nouveau. Elle ne préfère pas passer par les artères principales. Elle s'est installée dans les bureaux de ce qui était autrefois une banque, parce que dans la liste des endroits à piller, ça ne viendrait pas en premier.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyLun 12 Déc - 23:57

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

Quand son estomac grogna, Idyl écarquilla les yeux ; un peu gênée, et elle le fut d'autant plus lorsqu'elle vit un sourire fendre le visage de sa sauveuse. Mais il ne semblait pas y avoir de malice dans celui ci ; et puis, cette gêne supplémentaire poussa Idyl à reconstituer sa carapace émotionnelle beaucoup plus rapidement. Elle n'était pas du genre à être émotive, pas très portée sentiment ; Idyl était une forte tête, devenue durant ces trois dernières années une farouche et indépendante solitaire.  Le peu d'interactions qu'elle avait eu avec d'autres êtres humains encore vivants a mis en évidence le fait que sa tendance naturelle au sarcasme et à l'ironie était maintenant passée à son principal moyen d'expression.

C'est donc tout instinctivement que quelques secondes s'être écroulée en larme devant une inconnue venant de lui sauver la vie, et donner à boire, qu'elle commençait à répondre à la question de manière relativement décalée : « Ma foi ; pourquoi pas. Des biscuits et du maïs. Même si... Roh, merde. Oui ; je veux bien. N'importe quoi, mais quelque chose de comestible de préférence » elle se tut quelques instants et rajouta : « En fait, n'importe quoi ferait l'affaire. Je crève de faim. Littéralement, je crois ». Elle parlait assez vite ; Idyl était une femme nerveuse, parfois même difficile à suivre. Elle avait coupé son début de sarcasme initiale parce qu'elle était tout à fait honnête sur son besoin de se nourrir ; ça faisait des jours et des jours qu'elle n'avait rien eut à se mettre sous la dent ; et en l'occurrence, elle ne voulait pas perdre l'opportunité de manger si son interlocutrice était un peu trop susceptible. Ce qui pouvait être le cas dans ce monde complètement parti en sucette.

Mais, la vile tentation du sarcasme fut trop grande lorsque la femme commença à lui poser des questions. Non pas que répondre à des questions dérangeait Idyl. Mais c'était le choix de celle-ci qui la firent arquer un sourcil. C'est les joues encore humide qu'elle répondait donc : « On passe les présentations donc ? D'accord, d'accord si c'est comme ça que ça marche maintenant. Désolée, je n'ai jamais eu beaucoup d'amies, ce qui explique vraisemblablement le fait que je sois toute seule maintenant » elle lui répondait alors qu'elle avait commencé à marcher ; et son interlocutrice s'arrêta alors. Idyl soupira de manière légèrement exagérée, avant de reprendre : « Moi c'est Idyl. Dydyl pour les intimes. On est pas encore intimes, cependant. Et je sais, je sais ; c'est spécial. Mais c'est parce que mes parents aimaient la poésie. Et puis, c'est pas comme si j'ai eu le choix, hein » elle se tut quelques instants, écoutant attentivement la réponse de l'indienne, avant de reprendre : « Mon histoire est... » gargouillement terrible d'estomac « relativement longue, je ne te le cache pas ; et surtout, pas très passionnante. Mais pour faire simple et bien résumer tout ça, la chose la plus excitante qui me soit arrivée récemment, c'est la rencontre avec un beau cavalier et ses copains. Ça m'a valu deux bastos, et un passage à tabac. Les rencontres de nos jours, c'est plus ce que c'était. M'enfin, c'était plutôt sympa. À refaire, même, je dirais, puisque j'y ai survécu ». à croire que le fait d'avoir bu un peu, mais surtout d'avoir eut ce petit coup de faiblesse l'avait à nouveau booster ; et Idyl la magnifique était de retour. Cependant, elle n'avait pas repris assez confiance pour parler de sa course poursuite dans les bois, qui elle, l'avait marquée bien plus qu'elle ne voulait l'admettre.

Au passage, l'énonciation d'un beau cavalier sembla cependant anormalement attirer l'attention de l'autre brune ; et Idyl arqua donc un sourcil en dévisageant la jeune femme, dans l'attente d'une remarque ou d'un quelconque commentaire.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMar 13 Déc - 15:12

La seule réaction de la recruteuse est un regard médusé à Idyl, qui d'un coup, s'était mise à déblatérer. Après l'effusion de larmes, voici celle de paroles, encore quelque chose que Malini ne sait pas vraiment gérer. D'habitude, les recrues sont plus mutiques, plus difficiles à convaincre et surtout très peu enclines à raconter leur vie. En un an et demi de recrutement, c'était la première fois qu'une telle situation lui arrivait. En temps normal, elle ponctue la conversation de quelques questions, écoute les réponses timides et le trajet se poursuit dans le laconisme total. Malini évoque ensuite le ranch, déclame un discours presque appris par coeur qui est censé calmer les possibles recrues. Ensuite, elle les effraie en leur parler des autres camps, en particulier des chacals, et le tour est joué. Mais jamais, au grand jamais, elle ne s'est retrouvée face à quelqu'un de si bavard.
"Euh... C'est qu'en général les gens que je rencontre sont pas fan des grands discours." Un haussement désinvolte vient servir de justification à l'absence de présentations. Pour elle, c'est un passage affligeant de banalité qui sonne parfois incongru dans les situations extrêmes qu'ils vivent tous les jours. Les présentations, c'est un autre des vestiges de la civilisation passée. "Tu veux parler de prénoms spéciaux ? Je m'appelle Malini." La recruteuse guette la réaction. Parfois évoquer son prénom, ça envoie des flashs du passé aux gens et ils s'exclament tous que c'est étrange, c'est vachement familier quand même. Elle attend alors, un sourire aux lèvres, que les personnes réalisent qui elle est et que leur destin repose maintenant entre les mains d'une "ancienne reine de beauté" sur qui personne n'avait parié pendant la survie.

Mais Idyl poursuit son histoire et Malini reprend son chemin. Du moins, jusqu'à ce que la jeune femme fasse mention d'un beau cavalier, et une fois de plus, la recruteuse se stoppe net. Sa main se referme sur son couteau par réflexe, mais elle ne le sort pas. Le scepticisme revient au galop, et elle darde ses prunelles noisette sur la Idyl. Qu'elle ait déjà rencontré d'autres riders, ça pourrait être une simple coïncidence. Mais en temps d'apocalypse, les coïncidences n'existent pas. Elle a beau être mal en point, Malini ne doute pas que la solitaire puisse être dangereuse. Il faut de la volonté, des nerfs et des capacités pour s'en sortir seule ici bas.
L'Indienne bouge sa main comme si de rien, essaie de cacher le trouble momentané, mais les théories ne cessent de fuser dans son cerveau. Et si cette nana avait passé son temps à stalker les riders justement ? Et si elle s'était mise en danger dans ce trou en particulier parce qu'elle savait que c'était un endroit que les cavaliers venaient parfois surveiller en quête de potentielles recrues ? Le monde n'est pas assez petit pour croire qu'il n'y a rien de suspect dans cette attitude. "Un beau cavalier ?" Malini ne sait pas s'il s'agit de sarcasme ou de réalité. Ils ne sont pas beaucoup au ranch à se démarquer par leur beauté, elle doit bien l'admettre. Il y a Caden évidemment, mais il n'était pas du genre à sortir et encore moins à bastonner une jeune femme solitaire. Ça, c'était plus le genre de... "Abel Rhodes ?" Malini s'étouffe presque en disant ça, alors qu'un rire se coince dans sa gorge. Elle n'avait jamais pensé au chef des riders en ces termes. Il est charismatique, aucun doute là-dessus, mais plutôt du genre écrasant d'autorité, jusqu'à ce qu'on détourne le regard et qu'on quitte la pièce où il se trouve, apeuré et penaud. Elle était loin de se douter qu'il aurait pu laisser des groupies derrière lui, même après les avoir frappées.
Elle jugule la surprise et l'amusement mais n'arrive néanmoins pas à effacer son sourire en coin. "Tu as rencontré Abel Rhodes et il t'a passé à tabac ? Ça lui ressemble bien, ça. C'était quand ?"
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMer 14 Déc - 0:51

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

Si au début, le fait que celle qui se prénommait en fait Malini connaissait Abel l'inquiéta ; elle fut très vite rassurée quand elle commenta  que le fait de tabasser les gens lui ressemblait. Elle se relaxa un peu, se disant que non, elle n'allait normalement, et elle l'espérait, toujours pas mourir dans l'immédiat. Ce qui était une bonne chose. Mais bon. La faim la tiraillait encore, et elle n'avait pas envie de discuter mais de manger. Elle prit quand même le soin de répondre à sa sauveuse. Cette dernière connaissait donc vaguement Abel, et elle pourrait certainement la guider une fois chez les riders. Mais chaque chose en son temps, elle se contenta donc de dire : « Oui, et oui. C'était il y a... un certain temps. Je ne saurais plus dire exactement » se contenter de sa sembla tendre la situation à nouveau ; puisqu'elle s'était au final présentée comme un ennemi d'Abel. Ce qui avait été le cas. Mais en fait non. Elle tenta donc d'expliquer la situation, afin d'éviter de mourir d'une façon assez stupide au final : « Mais, s'il m'a tabassé, il m'a quand même soignée derrière, hein. Et ensuite, je lui ai sauvé la vie. Et il m'a sauvé la vie. Et je lui ai encore sauvé la vie, à ma façon ; et je l'ai soigné » face au désarroi de son interlocutrice, elle jugea bon de rajouter : « J'aime les relations compliquées et pimentées, je ne vais pas te le cacher. Après, ça ne veut pas dire que je suis en train de te demander de me tabasser ; loin de moi cette idée, j'ai eu largement ma dose. Enfin si, peut-être encore une fois ; c'est négociable, je veux bien que tu me tabasses si tu me files tes biscuits. Je crois que je commence à avoir l'habitude de toute façon »

Après avoir parlé, Idyl expira un grand coup. Elle parlait trop vite. Mais en même temps, le monde n'allait pas assez vite pour elle. Son esprit s'égara alors un instant ; repensant à toutes les merveilleuses sensations qu'elle avait pu ressentir au volant d'un avion de chasse. Putain d'apocalypse de merde.  Elle était coincée là, sur le plancher des vaches, avec cette indienne qui la fixait, littéralement médusée.

Idyl savait parfaitement qu'elle faisait son petit effet, en général. Et elle savait également qu'elle n'était pas folle ; elle était juste spéciale, et un peu hyperactive. Puis, son interlocutrice sembla reprendre ses esprits, et sentant que l'interrogatoire allait reprendre à son grand désarroi, Idyl toujours autant tiraillée par la faim, décida d'inverser les rôles. Elle avait plein de questions à propos d'Abel, n'ayant pas trop osé poser celles-ci directement au concerné. Elle demanda donc : « Abel est un recruteur, c'est ça ? Il m'a pas dis ce qu'il faisait exactement, là-bas. Et pourquoi toutes ces questions ? Je suppose que t'es également de là-bas, non ? Ah, et pourquoi m'avoir aidé, au lieu de tenter de me tuer comme l'avait fait Abel et ses copains quand je les ai rencontré la première fois ? ». Touché coulé visiblement ; la pauvre femme semblait perdue, peut être même agacée, par ce flot de parole continue et cette véritable avalanche de question. Mais Idyl était déjà plus à l'aise, par rapport au fait que sa vie ne semblait plus directement menacée. Elle attendait donc la réaction de l'indienne, tout en pensant très fort à la nourriture qu'elle allait bientôt manger. Elle n'avait jamais eu aussi faim ; et pourtant, elle connaissait très bien la sensation, la vie de solitaire étant dure.  
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptySam 17 Déc - 15:53

Idyl est, pour le moins qu'on puisse dire, pleine de surprises. Elle a beau expliquer la situation, rien ne s'éclaire. Son récit est même des plus étonnants. Elle raconte une aventure qui a l'air pour le moins improbable. Abel la sauve, puis elle sauve Abel, et ainsi de suite. Mais au bout du compte, elle ne répond pas à la question que Malini se pose dans son esprit. Quelle a été l'issue de cette rencontre ? Est-ce que cette fille est une ennemie ou une amie ?
"Je vais pas te tabasser..." Elle commence, après avoir finalement repris ses esprits. "C'est pas mon genre de frapper les gens à qui je propose mon aide." La recruteuse accélère le pas, pressée de finalement regagner sa planque et espérant qu'après avoir mangé, Idyl va finalement gagner en lucidité. Et quand Malini pense finalement regagner un peu de calme, sa recrue se met à l'arroser de questions. Elle fronce les sourcis, cherchant les bonnes réponses à apporter. Ainsi donc, Abel n'avait pas dit à la jeune femme qu'il était à la tête des riders. Ce qui donnait encore plus de mystères à leur aventure. Des séries de questions et de doutes s'additionnent dans l'esprit de l'Indienne. Abel ne lui a pas parlé de cette Idyl, et visiblement il n'a pas non plus détaillé ses activités au ranch à la concernée. Est-ce que ça voulait dire qu'il ne voulait finalement pas d'elle ? Alors qu'est-ce qu'elle devait dire ? Si Malini ne répond pas aux questions, Idyl va finit par se braquer. Même la promesse de nourriture ne peut pas acheter totalement la confiance.

"Je connais bien le ranch, oui." Elle ne confirme ni n'infirme son appartenance au ranch, mais se dit suffisamment familière à la question pour encourager la brune à parler encore. "Et Abel n'est pas un recruteur, justement. Les recruteurs essaient d'attirer des gens, pas de les buter. Il était sûrement en raid quand tu l'as rencontré. Il t'a pas dit exactement ce qu'il faisait ? Mais au moins, il t'a parlé du ranch." Elle hésite avant de demander si elle a été invitée à rejoindre les riders.
Malini pèse le pour et le contre avant de s'arrêter finalement. Sauvée par le gong. "C'est là." Elle indique un bâtiment sur leur droite au-dessus duquel subsistent les lettres "bank", dans un doré sali et éraflée de toute part. Un rideau en fer crisse devant les portes aux vitres explosées. Elle soulève le rideau qui n'oppose aucune résistance, sûrement à cause des pillages du passé. Seule la rouille pose quelques difficultés. Malini invite Idyl à entrer et la suit dans le grand hall qui n'a pas beaucoup souffert. On devine du marbre sous la couche de poussière, d'une couleur qui a dû luire autrefois, suscitant l'admiration des gens simples de cette petite ville. "Je me suis installée dans un bureau, à l'étage supérieur." Elle pointe les escaliers tout au fond et avance prudemment. Même si le coin a l'air vide, la certitude d'être à l'abri n'est pas un luxe qu'on s'accorde beaucoup par les temps qui courent.

Mais rien ne vient troubler leur ascension jusqu'aux divers open space d'un côté à l'autre du long couloir qui finit par mener à une porte. Malini pousse la porte d'un grand bureau qui a dû appartenir au patron. Il ne subsiste que le grand bureau en bois massif. Tout le reste, les tapis, les objets, les livres et même le fauteuil ont disparu. Dans le coin derrière le grand meuble, un tas de drap et un gros sac sont posés là. Les affaires de la recruteuse. "Allez, installe-toi." Elle fouille dans son sac pour sortir ses vivres, emballés dans un sac en plastique troué de part en part à force d'être utilisé. Elle lui tend deux épis de maïs, issus des cultures du ranch. Elle sort ensuite un paquet de biscuit, des sablés sucrés grapillés d'un raid, spécialement pour appâter les recrues.
"Je suis une recruteuse, c'est pour ça que j'ai pas trop à coeur de te buter ou de te frapper. Et c'est aussi pour ça que je te pose autant de questions. Pour savoir si t'es fiable, si c'est possible de te ramener." Elle décide de finalement jouer la carte de l'honnêteté. La mettre en confiance, c'est le meilleur moyen d'obtenir des réponses.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMar 20 Déc - 3:05

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

L'idée qu'elle allait manger sous peu avait ravivé sa faim ; et celle ci la lancinant, elle se contenta de hocher négativement, puis positivement la tête en réponse à la question de la femme en même temps qu'elle lui parlait. Sans faire d'histoire, et silencieuse, elle la suivit donc ; la femme était visiblement assez prévoyante et organisée.
Quand elles arrivèrent enfin à la planque de sa sauveuse, Idyl ne perdit pas de temps quand elle lui demanda de s'installer. Elle s'assit directement en tailleur, poussant un soupir de soulagement, peut être un peu exagéré, avant d'écarquiller les yeux en regardant la nourriture que sortait l'indienne du sac. Elle avait l'impression de retomber en enfance, et d'attendre son goûter. À peine lui tendait elle les différents aliments qu'elle entreprenait de les dévorer. Elle ressentit un véritable plaisir à enfin avaler quelque chose ; quelque chose de bon qui plus est. Elle prit donc le temps de finir de manger, ou plutôt dévorer ce qu'elle avait obtenu, avant de s'exprimer : « Bon. Du coup, je suppose que tu veux l'histoire complète, hein ? Je te préviens, c'est long, et ennuyeux » elle leva alors les yeux au ciel, pour ensuite les poser à nouveau sur son interlocutrice, et continuer : « Pour faire simple, mais pas autant que ce que je t'ai déjà dis. J'ai croisé ce groupe de rider ; on a eu un différent. Puis, on s'est retrouvé isolé avec Abel, et on a du faire un bout de chemin ensemble pour survivre. On l'a fait ; il m'a sauvé la vie, j'ai sauvé la sienne. Puis, on est enfin sorti de là. On pensait qu'on allait être tranquille, il m'a alors vaguement parlé des riders, et comme quoi je pourrais être... » elle réfléchit un peu pour se souvenir des paroles exactes d'Abel, puis pointa ses deux index sur l'indienne en indiquant : « un atout ; ouais, je crois que c'est ça. Un atout pour lui. Alors, bah, j'étais intéressée, mais sans plus. On a continué à faire un bout de chemin, du coup. Puis, on est tombé sur un cerf. Et vraisemblablement un militant de la SPA androgyne ; ne te pose pas de question, moi aussi j'ai trouvé ça bizarre sur le coup. Enfin, sur le coup, j'avais pas vraiment le temps de réaliser, hein, m'enfin. Le type nous a tiré dessus, on s'est retrouvé avec la horde qu'on venait de fuir sur le dos. On s'est enfuit dans les bois, et on a réussit à s'en sortir. C'est là que ça devient plus compliquer » elle prenait sa respiration, et levait une nouvelle fois ses yeux au ciel, réfléchissant sur ce qu'elle devait dire ou nom. Elle reprit finalement, après quelques instants de silence : « Pour faire simple, on s'est disputé, et, je n'étais plus vraiment sûre de vouloir me joindre à lui » elle dévisagea la jeune femme, en espérant que la réponse lui suffise. Elle pensa utile de préciser, sur un ton étonnamment beaucoup plus sérieux et posé : « Je regrette amèrement cette décision. J'aurais dû le suivre, comme tu peux le constater » elle baissa les yeux, quelques instants ; durant lesquels on ne voyait plus une jeune femme sûre d'elle et excentrique, mais une femme épuisée physiquement, et moralement. Elle se ressaisit néanmoins très vite, annonçant : « Voilà. Ah, et... Merci pour la nourriture ». Si ça n'avait que peu d'importance, elle était honnête. Elle restait donc là, immobile, à guetter la réaction de son interlocutrice.   
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyJeu 22 Déc - 16:28

Même si chaque recrutement est différent, il y a toujours un schéma récurrent qui lui donne la confiance de l'habitude. Mais pour la première fois, Malini ne sait pas exactement comment agir. Pour une fois, elle n'a pas à poser de questions pour avoir de réponses, les informations s'enchaînent dans un flot rapide et incessant. La recruteuse s'assoit sur le bureau et observe Idyl qui ingurgitait les épis de maïs à une vitesse phénoménale. Elle sourit, se contente d'eau parce qu'elle ne manque de rien et qu'elle se demande quelle serait la réaction d'Idyl si elle apprenait qu'il y avait encore à manger dans ce sac. Une surprise qu'elle conserverait pour la route à faire jusqu'au ranch.
L'histoire que sa recrue lui raconte lui paraît invraisemblable, quelque chose digne d'un scénario de film d'aventure avec un petit budget. Il manquait plus qu'une brève histoire d'amour entre les protagonistes pour en réunir tous les éléments. Malini jette alors un regard suspicieux à Idyl avant de se rappeler que de toute façon, il s'agit d'Abel et que ce genre d'amourette n'est pas du tout à son goût. Son récit atteint finalement un climax avant de retomber, au moment des séparations. Abel l'aurait donc recruté, mais ça n'avait pas fonctionné. Mais si l'Indienne prend sa vis-à-vis au mot, alors l'aîné des Rhodes lui-même aurait dit de la jeune femme qu'elle était un atout. Ce n'est pas rien.

Le parallèle entre elles se fait rapidement. Quand Abel a trouvé Malini, elle était dans le même état d'épuisement et au bord du même désespoir. Il s'était présenté comme une porte de sortie dans laquelle la recruteuse s'était engouffrée, lasse de devoir survivre uniquement, fatiguée de se traîner au même pas qu'un rôdeur. Que le chef des riders joue les recruteurs et surtout complimente quelqu'un, c'était suffisamment rare pour qu'on s'y attarde longuement.
L'Indienne prend une profonde inspiration, cherche les bons mots pour commencer pour lui faire toutes les révélations. "Eh ben, ça c'est une histoire. J'en ai entendu des récits, mais le tien surclasse tout. Surtout parce qu'Abel y joue un sacré rôle..." Elle soupire, observe un peu plus la jeune femme pour jauger c'était vraiment une bonne idée ou non. "Il t'a pas tout dit. Et moi non plus. Je sais pas trop si je peux te faire confiance, mais je prends le risque. Abel Rhodes, c'est pas juste un raider ou un recruteur, c'est le chef des cavaliers, il prend toutes les décisions au ranch, secondé par son frère et sa soeur. Je vis au ranch aussi et comme je l'ai dit, je suis recruteuse. Il m'a recruté aussi, y a deux ans." Elle s'arrête pour vérifier ses réactions et pour réaliser qu'Idyl n'en avait vraiment aucune idée. "Donc maintenant, t'as le choix. Tu peux rentrer avec moi ou continuer ta route en solitaire. Pas sûre qu'Abel soit ravi si vous vous êtes disputés, mais s'il a dit lui-même que tu serais un atout, alors tu as ta place au ranch. Je me chargerai de sa mauvaise humeur." C'est comme dire sans l'avouer qu'elle a l'habitude du Rhodes et de comment l'amadouer. Ce qui est un peu le cas quand même. "On peut inverser les rôles à nouveau. T'as des questions ?" Il y a des choses que les gens ne comprennent pas à propos de ce boulot, c'est que recruter, c'est plus que de ramener des gens comme ça au fil des rencontres. De la même façon qu'ils adoptent leurs recrues, ils doivent aussi se faire adopter, leur donner le goût de vouloir vivre au camp. Malini, c'est pas son côté le plus fameux. Trop brusque et directe, elle a tendance à intimider certaines personnes. Pourtant la jeune femme en face d'elle n'a pas du tout l'air de ce genre-là. Elle a l'air même aux antipodes de ceux qui se laissent intimider facilement.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMar 24 Jan - 17:23

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

Idyl sourit en écoutant d'abord la réponse, puis manqua de rire ; nerveusement ou non, elle ne le savait pas vraiment ; quand elle lui annonça qu'Abel était le chef de son groupe. Elle se retint même de faire une blague de très mauvais goût et probablement très stupide lorsqu'elle lui annonça qu'elle « ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ». Mais Idyl était une grande fille. Elle n'avait pas envie de mourir maintenant dans ce monde de paranoïaque où un brin d'humour mal placé pouvait se révéler létal. Ses pensées s'orientèrent une nouvelle fois sur Abel, et elle n'écouta que vaguement la suite de son intervention, à vrai dire ; puisqu'il ne lui fallut pas très longtemps pour se perdre dans le chaos organisé de son esprit.
Elle se demanda si Abel lui en voulait ; mais, elle ne pensait pas, et si c'était le cas, elle était dans le déni, comme d'habitude. Qui pouvait détester la charmante créature qu'elle était, de toute façon ? C'était bien évidemment une question rhétorique. Enfin, pas tant que ça, puisque quelques jours ou semaines plus tôt, elle avait échappé à un groupe de psychopathes.
Elle se concentra à nouveau sur la conversation, au moment où la recruteuse faisait sa proposition. Quelques tics nerveux agitèrent son visage durant ses quelques instants de réflexion. Elle leva les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, devenu dégueulasse et rongé par l'humidité, avant de répondre :
« Ne t'inquiète pas pour Abel. On est allé au fond des choses » et pas que pensa-t-elle « Du coup, normalement, il ne devrait pas trop m'en vouloir. C'est moi qui m'en veut de ne pas l'avoir suivit directement. Je m'excuserais s'il le faut » et par s'il le faut, elle voulait dire si Abel la braquait au moment même où il la voyait ; parce que, merde, ça restait Abel.

Elle réfléchit ensuite encore une fois quelques instants, afin de trouver des questions à poser à son interlocutrice. Elle était à moitié consciente du fait qu'elle cherchait des questions non pas pour qu'elles soient pertinentes, mais pour faire parler son interlocutrice ; parce qu'en fait, elle avait envie de participer à une discussion. Cette envie était réapparue suite à sa rencontre avec Abel ; puisque après toutes ces années de solitude, elle avait réalisé que le contact humain lui manquait terriblement. Et puis, ça lui permettait également de tester la confiance que lui accordait actuellement l'indienne. Elle réfléchit donc encore quelques instants, avant de demander :
« Il t'a sauvé, donc ? Je le connais pas aussi bien que toi, hein ; mais, aux premiers abords, ça m'a pas l'air d'être son genre. Je sais que je suis mal placée pour poser cette question, mais je t'ai raconté ton histoire, quelle est la tienne ? Comment t'as réussi à ne pas te faire tuer par Abel ? » La jeune femme espérait que l'indienne développe son histoire ; pour meubler un silence qui pourrait s'installer et créer un malaise.
En attendant, elle se contentait de la dévisager ; son regard la parcourant de bas en haut. Elle était jolie, ça lui faisait étrangement du mal à admettre, mais c'était un fait. Mais ce n'était pas vraiment de l'attrait qui guidait son regard ; plus de la curiosité, celle de redécouvrir encore une fois un être humain après ces quelques années de solitude. C'était une mauvaise habitude qu'elle avait ; d'épier sans vraiment se le cacher les personnes qu'elle rencontrait maintenant.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMar 31 Jan - 0:33

Un sourire fleurit sur le visage de la recruteuse. Les mots qu'Idyl emploie pour décrire Abel dessinnent un portrait on ne peut plus juste du leader, et Malini ne peut s'empêcher d'en faire la remarque. D'autant plus que le commentaire de la recrue sur le fait qu'ils soient allés au fond des choses éveille ce qui semble bien être de la curiosité. "Eh ben, pour une rencontre unique, t'as l'air de l'avoir sacrément bien cerné. Il compte pas te décevoir, il est aussi affable avec les inconnus qu'avec les gens qu'il apprécie." Et ces gens-là étaient réduits à un panel incroyablement serré. L'ironie a fait percer une lueur de malice dans le regard de l'Indienne, et lentement, elle baisse sa garde. Ses épaules s'affaissent, ses jambes se balancent légèrement et elle inspire pour laisser la vie emplir ses poumons.

C'est peut-être ce relâchement qui la pousse à considérer la question d'Idyl et surtout, d'y répondre. Son histoire... son histoire... Des histoires, elle en connaît des centaines, des récits de nombreuses recrues et de survivants rencontrés sur les routes, et chacune d'elle renferme son lot de tragédies et de pertes. La sienne ne fait pas exception. Un long chemin d'errance, à la recherche d'une forme d'émotion à se mettre sous la dent pour pouvoir oublier cette douleur qui la consume. Des hommes qu'elle a rencontrés au fil du chemin, à qui elle a abandonné son corps le temps de trouver un peu de réconfort et de chaleur humaine avant de les quitter par un pillage en règles. Des jours entiers à marcher au même rythme que les morts, y trouvant une forme d'explication à son inertie. Et enfin... Abel. Le ranch. Quelque chose qui a semble être le bout du chemin à l'époque, mais qui prend du sens maintenant.
"Disons que comme toi, j'ai réussi à lui montrer que j'étais un atout. Enfin..." Elle relâche un soupir et s'étire pour éviter que ses muscles ne se rappellent de cette torpeur d'autrefois. "J'étais prête à crever quand il m'a trouvée. J'étais à bout, j'avais faim, j'avais soif, je commençais même à plus tenir debout trop longtemps. Au départ, il m'a prise pour un rôdeur. J'étais couverte de sang et de morceaux de chair, je puais la mort et j'étais maigre comme un clou. Il a compris ensuite que c'était ma méthode de survie... Mon camouflage. On dit que je suis douée pour me faufiler au milieu des hordes, il a jugé que c'était une qualité utile. Il m'a proposé de rester un peu au ranch, parce que franchement, je voulais pas m'installer au départ, mais en même temps j'étais trop faible pour vraiment protester. Et finalement quand je suis arrivée là-bas... Je sais pas, y a un truc qui m'a poussée à rester. Le confort de la chaleur humaine, le fait d'avoir des gens qui t'intègrent comme si t'étais de leur famille."

Malini, elle se garde bien de lui dire que ce moment de paix n'a pas duré longtemps, que sa nature sauvage a rapidement repris le dessus pour l'isoler des autres. Le ranch n'est pas vraiment sa maison... Elle ne trouve du confort que dans l'errance, que dans la conscience absolue de l'horreur d'avoir tué sa fille, que dans la douleur dont elle ne sait plus se dissocier et qui lui brouille parfois l'esprit.
"T'es pas obligée de rester là-bas toute ta vie, mais ça pourrait t'aider à te remettre sur pied déjà. Et peut-être que t'y prendras goût, on sait jamais." Et puis, qu'est-ce que toute une vie dans ces temps d'apocalypse ? Peut-être que c'est un an, peut-être que c'est vingt. Quand les jours sont à ce point comptés, qu'est-ce qui l'empêcherait de sauter le pas ? "Et puis, si t'es jamais montée à cheval, c'est l'occasion d'apprendre au moins ça."
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptySam 4 Fév - 18:16

DEUS EX MACHINA
Idyl & Malini

À la remarque de Malini, Idyl haussa les épaules, pensive. Avant de répondre, elle se demanda ce qu'Abel pouvait bien pensait d'elle ; ils avaient couché ensemble, après tout. Elle ne répondit donc pas à cette première remarque, fixant son interlocutrice, mais le regard vide, un peu perdu. En écoutant l'histoire de la jeune femme, elle sourit ; vraisemblablement parce qu'au final, leur rencontre suivait plus ou moins le même schéma. Son histoire mit Idyl beaucoup plus à l'aise ; et elle se dit à ce moment là que ça y est, elle pouvait être tranquille. Elle avait trouvé un endroit où elle pourrait mener une existence beaucoup plus paisible, beaucoup moins dangereuse, et vraisemblablement plus utile.

Elle resta donc silencieuse, un certain temps ; encore plus plongée dans ses pensées. Puis, elle secoua la tête, et annonça à son interlocutrice, d'un ton où la fatigue transparaissait : « Merci de ta confiance, et de tes réponses, en tout cas ». elle avait garder en tête ce que lui avait dit la femme, et s'apprêtait à continuer la conversation, mais avant, la fatigue faisant son œuvre, elle s'allongea sur le côté. Le regard que lui jeta son interlocutrice lui donna l'envie de se justifier : « je suis épuisée ». Elle s'agita donc, le temps de trouver une position un peu plus confortable, avant de reprendre : « Je vais apprendre à monter, du coup ? Génial » l'ironie n'était pas cachée dans sa voix ; elle n'attendit pas une réponse avant de continuer : « ça fait quoi, de monter un cheval ? J'veux dire, comment tu te sens ? Libre ? » elle voulait savoir en fait si la sensation de chevaucher pouvait se rapprocher de celle qui lui manquait le plus ; celle d'être aux commandes d'un avion. Elle avait presque oublier ce que ça faisait, en fait, tellement ça faisait longtemps. C'était des souvenirs tellement anciens qu'elle avait l'impression qu'ils dataient d'une autre vie.

Ces souvenirs la poussèrent à poser une autre question, encore une fois personnelle ; mais, elle avait un bon feeling avec cette Malini, et elle commençait déjà à l'apprécier. Du coup, elle posa sa question, de manière un peu brute et impromptu peut être, mais elle s'en fichait :
« Tu faisais quoi, avant tout ça toi ? J'veux dire, c'est pas facile de survivre toute seule, là-dehors. Mais tu ne m'as pas l'air d'être militaire. D'où ma question » Elle était vraiment curieuse ; les militaires étant ceux qui avaient le plus de chance de survie dehors, qu'est-ce qu'elle a pu bien être pour faire preuve de tant d'adaptabilité et de ruse pour survivre seule dehors comme elle l'avait fait ? Parce que si Idyl avait survécu, c'était grâce à sa formation, et également aux stages de survie, qui, à l'époque, faisait rire les élèves qui voyaient ceux-ci plus comme quelque chose de ludique que de vraiment utile. Elle attendait donc la réponse de l'indienne, mais ses paupières se faisait de plus en plus lourd, et elle ne tarderait pas à s'endormir.
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MessageSujet: Re: Deus Ex Machina (ft. Malini)   Deus Ex Machina (ft. Malini) EmptyMer 8 Fév - 21:57

La fatigue semble gagner la jeune recrue. Le genre de fatigue qu'on peut se permettre quand on se sent en sécurité, quand les barrières de la méfiance tombent et qu'on se dit qu'on a le droit à du repos, et que l'autre veillera. Malini veillera. Et la demoiselle confirme, elle est épuisée. Tellement qu'elle en devient délirante. Dans le bon sens, ceci dit. Ses questions arrachent un petit rire à la recruteuse, et elle ne sait pas vraiment si elle doit y répondre. Si elle se sent libre ? Il n'y a qu'un moment où Malini se sente vraiment libre, et c'est dans le calme naturel de la forêt, là où personne ne la voit et où elle peut laisser aller toutes les couches sombres de sa personnalité. Quand il n'y a personne qui juge, qui espère, qui compte sur elle, c'est là qu'elle respire. "C'est distrayant. On oublie le temps pendant un moment, on oublie où on est et on arrive à oublier ce qui se passe. Ce qu'on a fait. Je demanderai à Caden de t'apprendre à monter. C'est le frère d'Abel. Parce que bon, Abel est pas vraiment le meilleur professeur. T'as dû remarquer que sa patience a des limites en dessous de la normale." Elle esquisse un sourire complice. Deux femmes qui connaissent le caractère du Rhodes mais qui ont réussi à le marquer, elles trouveront forcément un terrain d'entente.

"Tu peux dormir t'inquiète, c'est plutôt calme dans ce coin, et moi je suis pas fatiguée, je peux monter la garde." Mais Idyl a l'air encore encline à la discussion, et elle s'aventure même à poser LA question. C'est le moment le plus amusant pour Malini en général, quand elle pose un regard confiant sur ses recrues et qu'elle leur révèle qu'elle était mannequin. Ils craquent, pensent que c'est une blague, et finalement ils arrivent à placer son visage sur une couverture de magazine et des souvenirs remontent à la surface. Un mannequin est en train de leur sauver la vie ? Quelle blague. On devrait pas réussir à survivre quand on a l'habitude de marcher qu'en Miu Miu. "T'as raison, j'ai zéro bagage militaire. J'avais jamais tenu un flingue avant l'apocalypse, j'avais jamais fait de stage de survie. En fait tu vas rire, mais j'étais mannequin." Un rictus sarcastique étire les lèvres de l'Indienne, son regard brille d'une certaine forme de fierté. Elle s'en était sortie malgré tout, malgré les statistiques qui la donnaient dernière en survie. "Disons que j'ai eu du flair, de la chance et un bon instinct."
Elle ramène ses jambes sous elle, s'assoit bien droite sur ce bureau qui tient le coup malgré les années. "Vu ta question, je suppose que t'étais militaire ?" Il y a la question, et il y a ses plaques qui pendent à son cou vestige de son temps dans l'armée. Une vraie survivante, cette fille. Sa formation militaire, c'est sûrement le fameux atout dont parle Abel. Et vu le palmarès du ranch, ça pourrait effectivement servir.
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