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| Sujet: Desperate move ▬ ft. Jules. Lun 17 Oct - 14:02 | |
| ♔ Jules & Jezabel « Desperate move.
« Liz, qu’est-ce que tu fous bordel !? Magnes toi l’cul et viens m’aider à porter cette marchandise ! » Je lui crie dessus. Je dois pas être bien plus aimable que ses anciens tortionnaires, mais au moins je n’assouvi pas mes désirs sexuelles sur elle contre sa volonté. Et puis si j’lui parle comme ça c’est aussi pour qu’elle se réveille. J’suis pas du genre à tourner autour du pot, je sais qu’elle est traumatisée et que son corps est détruit, mais si elle veut pas crever dans ce monde cruel, il faut qu’elle s’endurcisse rapidement. Je veux la protéger, je veux la soutenir, mais faut pas qu’elle me ralentisse pour autant. Nous voilà toute les deux en train de soulever une palette de conserves à peine périmées. Les boites ne sont pas encore gonflées par le dioxyde de carbone, ce qui est plutôt bon signe. Mais ça pèse un âne mort ce truc ! « Lizeuh ! Ramènes… Chhhht !!! » Lui fais-je en mettant un doigt devant ma bouche alors que je la vois qui coure joyeusement vers moi. Elle se baisse machinalement et elle a bien raison. J’entends du bruit, des pas et des voix qui viennent de l’extérieur de la station-service que nous sommes en train de piller. * Merde… Des raiders ? Par ici ? Je pensais qu’on était sur le territoire de personne… * Car il faut savoir qu’il y a des limites, des zones à ne pas dépasser et des règles tacites à respecter aussi. On risque notre vie chaque seconde de chaque jour que Dieu fait à des rôdeurs, mais les pires restent les raiders et les sauvages. Ils n’ont pas d’état d’âme, pas de conscience et surtout pas de morale. S’ils nous trouvent toutes les deux ici, on est mortes, voire pire. Et le pire, elle l’a déjà vécu, autant que je la tue moi-même s’ils nous attrapent. Mais je ne les laisserai pas nous chopper si aisément non plus. J’attrape Liz par le poignet et l’entraine derrière moi dans l’arrière salle de la petite bâtisse. Ils viendront sans doute checker toutes les pièces et celle-ci ne serait pas une exception, mais c’est l’endroit le plus reculé que je peux atteindre et cela sera notre fort défensif en cas qu’invasion. Je sens la brune serrer ma main entre les siennes. Elle ne parle que peu mais son visage parle pour elle : elle est terrifiée. Alors que j’appose un baiser sur son front, elle se détend sensiblement et j’agrippe enfin pour couteau dans la main droite, me campant derrière la porte pour prendre par surprise quiconque rentrerait armé. Je garde la belle près de moi, elle se love de tout son corps contre moi –ce qui pourrait me gêner- mais je ne peux me résoudre à la faire s’écarter. Elle a peur et ne peut contrôler ce sentiment pour le moment. Je dois être forte. Forte pour deux. * Ca y est… On y est… J’entends des pas s’approcher… * Mes doigts se crispent sur la poignée du couteau, mes ongles s’enfoncent dans le cuir. Je suis prête. L’êtes-vous ?
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