mini intrigue #2 : miners & riders

survit depuis le : 06/08/2016

La rumeur précédent l'avancée d'Anita et de son éclaireur (Harrison) avait alerté Abel qui s'était levé et tourné pour faire face au mouvement de foule suscité par le passage des deux miners. Associé à improbabilité que la dirigeante de la Mine vienne spontanément lui taper un brin de causette à une heure où même les plus assidus commençaient à traîner du pied, l'expression qu'ils arboraient chacun sur leur visage lui mit immédiatement la puce à l'oreille.
Evidemment, la première pensée fut pour le ranch, vulnérable avec plus de la moitié des effectifs occupés à cuver leur vinasse dans la Carrière, et il dut prendre sur lui pour ne pas que son soulagement soit trop palpable à l'annonce non moins terrible de l'attaque d'Olympia. « Ça leur pendait au nez, à ces planqués d'utopistes » grommela-t-il néanmoins tandis que ceux qui étaient encore debout faisaient cercle autour des leaders. Chez l'aîné des Rhodes, toute trace de fatigue naissante avait été chassée par l'agitation qui renaissait soudain, quoique pour une autre raison toute autre que celle de faire la fête.

survit depuis le : 04/08/2016

Après son altercation avec les deux harpies (Cirilla & Jenna), elle préférait encore regagner son lit, finir une bouteille en solo et s’endormir pour oublier. Demain est un jour nouveau et, avec un peu de chance, un jour plus sympa qu’hier. Mais comme la chance n’a jamais vraiment été de son côté, c’est un réveil douloureux qui la tire de son lit. On crie, on s’active et elle capte quelques mots ici et là, fini par comprendre. Ca ne s’arrêtera donc jamais ? Son cour ne fait qu’un bond et ses pensées se tournent instinctivement vers Noah et Erin. Elle se précipite dehors, descend jusqu’à la carrière où les plus fêtards émergent difficilement. Elle repère sans mal le petit groupe agglutiné, sans doute autour d’Anita, attendant qu’elle agisse, fasse quelque chose, prenne les rênes. Elle se fraie un chemin dans la foule, joue des coudes pour arriver au premier rang. Elle échange un regard inquiet avec Harrison avant de faire le tour des visages. Pas tous très amicaux. Trop de Rhodes à son goût. Elle se tait, ravale ce qu’elle voudrait dire. « Qu’est-ce qu’on attend ? Olympia ne tiendra pas éternellement ! » Cri du cœur, son cerveau ne fonctionne plus vraiment. Des vies sont en jeu. « Ceux qui veulent venir viennent, on établit un rapide plan. Les autres n’ont qu’à décuver ici. » Passablement irritée, elle se souvient clairement avoir trouvé cette idée de fête ridicule et dangereuse.

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Orée du campement
sursaut, frisson, un couinement étouffé - les boucles qui rebondissent et les yeux grands ouverts qui dévisagent alors que tout le corps lui recule autant qu'il peut. l'inconnue (@Johannie Howard) que tu penses ne jamais avoir vue auparavant, et qui malgré ses remarques ne semble pas te vouloir de mal. les joues qui s'empourprent lorsqu'elle soulève ton attitude face aux autres un peu plus loin, même si t'asseoir à part n'avait rien de mal intentionné.

la bouche qui s'apprête à articuler quelques mots, mais le silence qui prend le dessus - juste un mouvement de tête pour nier. tu prends quand même la peine de te décaler, lui faire une petite place, car malgré tes impolitesses tu ne veux pas donner une mauvaise image de toi-même, toi la nouvelle. et puis elle sentait un peu l'alcool, et tu ne savais pas si elle était du genre à se froisser facilement, pour le coup.

(..)

et alors que tu somnoles un peu, de ceux qui ne dorment plus à poings fermés depuis des lustres, tu te réveilles brusquement en sentant terriblement piquer du nez vers l'avant. la nuit fut calme, visiblement. johannie semble être partie récemment, si on considère les traces qu'elle a laissé à côté de toi. vous n'avez pas grandement parlé vu le mur que tu es, mais avoir passé un peu de temps avec quelqu'un d'autre que toi-même ne t'a en rien déplu. aperçu plus tôt dans la nuit, la silhouette de @Seth Grewal avait elle aussi disparue.

mais l'agitation qui se fait plus proche t'oblige à te lever en vitesse et décamper plus loin; malgré tout tu finis par tendre l'oreille, et rejoindre la poignée de gens réveillés, encore crevés avec leur gueule de bois bien méritée. tes cheveux tenus sur un côté pour ne pas gêner les autres, tu écoutes avec difficulté car encore une fois, tout n'est qu'un énième appel à la violence. prendre les armes contre des barbares selon tes voisins, ou au contraire s'en passer, tu n'étais dans les deux cas qu'inutile.

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La nuit avait été longue, Aaren avait fini par aller se coucher, après une « altercation » avec Jenna. Il efface cependant toute trace de fatigue de son visage pour se rapprocher d'Abel, et d'Anita, qu'il ne peut s'empêcher de toiser avec mépris. « Ça leur pendait au nez, à ces planqués d'utopistes » peste Abel. Silencieusement, Aaren marque son assentiment. Cela devait arriver, un jour ou l'autre. Laisser les gens vivre coupée des réalités du monde dans lequel ils vivaient, c'était la recette pour une catastrophe. Une jeune femme s'approche. Elle est de la mine, il l'a déjà croisée à plusieurs reprises. Billie. « Qu’est-ce qu’on attend ? Olympia ne tiendra pas éternellement ! Ceux qui veulent venir viennent, on établit un rapide plan. Les autres n’ont qu’à décuver ici. » s'agace-t-elle. Il pose sur elle un regard noir d'exaspération. « Il n'en est pas question. » déclare-t-il froidement « Partir maintenant, sans s'organiser, parce qu'on a des ambitions humanistes... C'est du pur suicide. Je n'enverrai pas mes hommes au casse pipe par altruisme. Il faut que nous en sachions plus. ». À regret, il se tourne vers Anita. Il détestait devoir lui parler. « Où est l'homme qui t'a informée ? Que t'a t-il dit ? »

survit depuis le : 06/08/2016

Abel jeta un regard à la fille Trager qui en disait long sur ce qu'il pensait de son idée suicidaire mais Aaren prit les devants et répliqua avant qu'il n'ait le temps de le faire. Ses paroles faisaient bien plus de sens à ses yeux que la tirade trop enflammée de Billie. « Harrison m'a prévenu de l'attaque », enchaîna Anita. « Il a vu les chacals de Stonebriar descendre sur Olympia. » Les regards se tournèrent vers le rouquin à l'air un peu hagard qui se tenait à côté d'elle, l'oiseau porteur des mauvaises nouvelles. « Olympia est peut-être une utopie, mais une utopie qui a sauvé beaucoup d'entre nous. On peut rester là et attendre que les chacals détruisent toutes les ressources de médicaments de la ville ou on peut agir. A vous de voir... » Autour d'eux, la foule commençait déjà à s'agiter et se diviser, certains plus impulsifs que d'autres visiblement désireux de partir dans la minute. Fort heureusement, le choix ne leur appartenait pas. « Je suis d'accord avec Diggs, on ne peut pas décider de partir sans un minimum de préparation. C'est bien beau de vouloir jouer aux sauveurs mais la plupart des personnes présentes ici ont trop bu pour pisser droit, et vous croyez que vous allez faire le poids dans cet état face à eux ? » Prendre ce genre de décision sur un coup de tête était encore le meilleur moyen de crever gratuitement, même Abel le voyait à travers on impulsivité et son désir d'anéantir toute la bande de Stonebriar. « Il faut qu'on renvoie des éclaireurs, on a besoin d'un rapport plus détaillé sur la situation et savoir comment elle évolue. » En filigrane de ses paroles, Abel admettait qu'une intervention était nécessaire, Olympia lui était utile malgré tout.

et on remercie Arch pour sa contribution Anitienne mini intrigue 2 - mini intrigue #2 : miners & riders - Page 2 182548059

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Harrison n'aime pas le détachement d'Abel Rhodes. Ce manque de compassion lui tord le ventre, mais il est trop exténué et trop insignifiant pour tenter une réplique. De plus, l'emportement de Billie est sèchement rejeté, aussi vite balayé que si elle était folle. C'est ainsi que cela sonne et, néanmoins, ce n'est pas totalement dénué de bon sens : une ville comme Olympia ne montre aucune résistance ; elle est peut-être déjà en cendres... C'est là le portrait qu'Harrison va dresser quand Anita prend la parole. Docile, l'éclaireur rentre le menton dans les épaules et se contente d'hocher du crâne. Pendant qu'ils déblatèrent, il ne peut s'empêcher de penser à Rory, et aux autres. Pour les Mineurs et les Cavaliers présents, les Chacals ne sont rien de plus qu'un souvenir ou des mots... Au même moment, et depuis qu'il est parti, pour les Olympiens, les Chacals sont autrement plus prégnants. « Il faut qu'on renvoie des éclaireurs, on a besoin d'un rapport plus détaillé sur la situation... » « Non ! » Harrison est un homme mesuré. C'est la fatigue et la peur qui le font s'extirper, pousser sur l'épaule d'Anita et pénétrer le cercle des grands de ce nouveau monde. En outre, il n'a pas peur d'Abel Rhodes. Ni d'Aaren. Ni d'aucun lâche qui aime tergiverser plutôt que de porter secours aux massacrés. « Ils n'ont pas le temps qu'on envoie des éclaireurs et que ces éclaireurs reviennent... » Il ne sait pas comment le décrire. Les images parleraient d'elles-mêmes... mais ils n'ont pas non plus le temps pour ça. « Quand je suis parti, là-bas, c'était déjà l'enfer. Les Jackals sont pas venus faire des prisonniers... Envoyez les éclaireurs devant - envoyez-moi ! mais partez tout de suite. »

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Aaren se retrouve une nouvelle fois à approuver les dires d'Abel. Il lui envoie un regard étonné, contemplatif, peut-être pouvaient-ils s'entendre, finalement ? Une discussion était nécessaire. « Il faut qu'on renvoie des éclaireurs, on a besoin d'un rapport plus détaillé sur la situation et savoir comment elle évolue. » lance Abel. Aaren hoche la tête, et se tourne vers deux de ses hommes, placés à l'entrée de sa tente, mais la voix du jeune homme tremblotant qui accompagnait Anita l'interrompt. « Ils n'ont pas le temps qu'on envoie des éclaireurs et que ces éclaireurs reviennent... Quand je suis parti, là-bas, c'était déjà l'enfer. Les Jackals sont pas venus faire des prisonniers... Envoyez les éclaireurs devant - envoyez-moi ! mais partez tout de suite. » Aaren le trouve trop empressé. C'est bien beau, d'agir dans la hâte; mais il a une responsabilité envers ses hommes. « Chang, Dawson ! Prenez des munitions et partez en éclaireurs. Vous allez là bas, vous observez, puis vous revenez. Vous ne tirez que si votre vie est en danger, mais vous ne jouez pas aux héros. Compris ?! On vous suit. ». Ils confirment, et partent tout de suite. Aaren se tourne à nouveau vers Rhodes et Anita. « Selon mes dernières informations, les Jackals ne sont pas assez nombreux ou organisés pour une occupation. Si nous arrivons en nombre, ils devraient partir sans difficultés, ce sont des monstres mais ils ne sont pas fous. » il passe une main dans sa barbe et ignore le regard accusateur d'Archer, positionné à côté. Lui aussi aurait sans doute aimé être envoyé en éclairage.

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Archer est occupé à tenir les cheveux d’Arianna en train de vomir quand Anita fait son entrée dans la Carrière, annonçant officiellement la fin des festivités. Curieux d’abord, l’adolescent et Jenna, qui jouait les co-nounou d’Arianna avec lui, observent la réunion au sommet sans s’approcher. Finalement, ils réalisent que leur discussion est bien moins intéressante que ce qui est en train de se passer à quelques mètres et après s’être assurés qu’Ari n’allait pas se noyer dans son propre vomi, ils rejoignent Anita, Abel, Aaren et les autres. Archer n’a pas grand-chose à dire. Il écoute. Il observe. Droit comme un "i" à côté de son père, il essaye d’avoir l’air plus imposant qu’il ne l’est. Il veut prouver que malgré son âge, il mérite d’être ici et qu’il ne vaut pas moins qu’un autre. Alors quand l’idée d’aller sauver Olympia des griffes des Chacals émerge, l’impatience se lit aisément sur son visage. Aaren envoie Chang et Dawson, Archer attend, espère que son père l’a juste oublié, mais son, il ne dit rien, il ne le regarde même pas. Archer fait alors un pas en avant et demande à voix basse. « Laisse moi aller avec eux. Dawson sait à peine tirer droit ! »

survit depuis le : 15/04/2016

« On devrait peut-être les rejoindre. » s’enquit Jenna à l’intention d’Archer. D’accord, la jeune femme n’a jamais été très portée politique, cependant elle ne peut nier que toute cette agitation l’intrigue. Il hoche la tête et une fois Arianna en sécurité, portée jusqu’à la tente de son frère à bout de bras, ils regagnent la réunion improvisée. Tout comme Archer, Jenna ne parle pas beaucoup, elle observe, attentive, bien qu’intérieurement elle ne peut s’empêcher de penser à Riley. Il faut qu’ils agissent, ils ne peuvent pas rester sans rien faire, les bras croisés. Elle s’étonne des échanges entre Ren et Abel. Elle est dans un monde parallèle ou quoi ? Depuis quand ces deux-là sont d’accord sur quelque chose ? Le manque de compassion de son frère ne l’ébranle aucunement, elle y est habituée, par contre elle ne s’attendait pas à ça de la part du roi de la carrière. C’est certain, ils ne peuvent pas agir sur un coup de tête, cependant connaissant les Olympiens, ils ne résisteront pas longtemps, ils ne peuvent pas se permettre de patienter plus longuement. « Laisse-moi aller avec eux. Dawson sait à peine tirer droit ! » chuchote Archer d’une voix à peine audible. « Je pars avec eux. » déclare-t-elle sans attendre, elle ne compte pas se tourner les pouces. « Et puis comme ça, je garde un œil sur Archer. » ajoute-t-elle un ton plus bas.

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« Laisse moi aller avec eux. Dawson sait à peine tirer droit ! » souffle Archer à son oreille. Aaren soupire, il s'y attendait. Il ne répond pas immédiatement et garde ses yeux fixés sur les deux autres leaders. Jenna, qui est entrée dans la tête en même temps que son fils, rajoute, comme si elle se faisait un malin plaisir à l'énerver : « Je pars avec eux. Et puis comme ça, je garde un œil sur Archer. ». Il se tourne vers eux, ignore un instant Abel et Anita. À voix basse, il chuchote à Archer qui tente tant bien que mal de lui faire des yeux de chien battu « Il n'en est pas question. Il faut que tu ailles t'occuper des chiens avant que je les envoie avec mes hommes. On aura besoin d'eux. » puis, il se tourne vers Jenna. Il a envie de lui prendre la main mais sent le regarde du reste de ses interlocuteurs dans la tente « Quant à toi, Jenna, je sais que tu n'es pas sous mes ordres, mais si ton frère n'est pas contre cette idée, tu pourrais accompagner mon fils. J'ai cru comprendre qu'Arianna n'était pas en état de l'aider, et vous ne serez pas trop de deux. »

survit depuis le : 04/08/2016

Elle méprise Aaren, lui lance un regard froid, a bien envie de le frapper pour la peine. Mais à quoi bon. Elle ne s’attendait à rien de plus de sa part. Évidemment qu’il préfère rester planquer dans sa précieuse petite Carrière. Elle bouille de l’intérieur, croise les bras, serre les dents, écoute les uns et les autres sans broncher. Elle acquiesce vigoureusement de la tête aux propos d’Anita et d’Harrison, les deux seules personnes censées ici. Elle est déjà toute prête à partir, sait ce qu’il y a à faire, pas la peine d’élaborer un plan détaillé. Pas avec ces monstres sanguinaires qui retiennent la ville en otage. Ils seraient mieux organisés, même en arrivant dans la précipitation. « Harrison et moi on peut partir tout de suite. » Confirme-t-elle à Anita sans plus s’occuper des discours parasites. Elle jette un coup d’œil dédaigneux à Abel et déverse sa colère qu’elle ne peut plus contenir. « Reste là, pisse un coup, vomi dans un buisson et quand t’aura décanté peut-être que tu pourras tenir ton fusil droit et nous rejoindre. » De toute la famille Rhodes, elle avouait sans difficultés détester le plus Abel. Pas bien difficile. Elle adresse un mouvement de tête à Harrison le rejoins en quelques foulées et lui murmure. « On prend quelques armes et on file sans attendre. » La rage au ventre, elle sait que les minutes passées à bavarder de la sorte peuvent être fatales. Pas le temps de jouer la carte de la militaire entraînée avec un plan. C’est maintenant ou jamais. Foncer. On discutera ensuite. Elle a une confiance (presque) aveugle en Harrison. Il sait ce qu'il a vu et son regard ne ment pas. C'est bien ce qu'il lui fait peur au fond.
« Si Olympia tombe, on en pâtira tous. »

survit depuis le : 06/08/2016

La proposition d'Harrison fut promptement balayée par Ren qui, approuvant ses dires, détacha aussitôt deux de ses hommes pour l'entreprise. Et si Abel n'intervint pas quand son fils (Archer) se manifesta, il finit enfin par exprimer son désaccord alors que Jenna entrait dans l'équation. « Non » rétorqua-t-il d'un ton tranchant et catégorique avant de se tourner vers la concernée. « Va avec les hommes de Diggs. Tu me seras plus utile là-bas qu'ici. » Pas bien sorcier de comprendre pourquoi : dans la mesure où il n'avait pas la moindre confiance à accorder à Aaren et ses hommes, ça l'arrangeait qu'elle parte avec eux. Et puis, par principe, il refusait l'idée de laisser son rival avoir le dernier mot sur le sort de sa sœur.
L'intervention de Billie jeta de l'huile sur le feu et Abel pâlit de colère sous les insultes qu'elle lui cracha au visage. Ses poings se serrèrent et il dut se faire violence pour ne pas en écraser au moins un dans le visage de l'audacieuse. Fort heureusement, il n'était pas encore devenu assez con pour se montrer aussi hostile quand tout le monde était tellement tendu que le moindre éclat un peu trop violent risquait de mettre le feu aux poudres. « Quelle bonne idée, Trager » articula-t-il, acide. « Prenez donc le peu d'armes qu'il vous reste encore à la Mine et partez avec sauver Olympia à deux. Pourquoi on se bougerait le cul quand on a deux héros comme vous à disposition. »

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Une petite lueur d'espoir se met à briller en Archer quand Jenna se propose pour garder un œil sur lui. Peut-être que s'il est avec elle, Aaren l'autorisera à partir ? Qui sait ? Non ? Non... Évidement, Aaren ne se fait pas prier et lance immédiatement un énorme seau d'eau métaphorique sur la fameuse lueur, qui s'éteint et remet, par la même occasion, son fils à sa place. Archer ne sait pas exactement à quoi il s'attendait... Il laisse sa tête tomber, déçu, mais il la relève rapidement quand son père se met à donner des ordres à Jenna. Un sourcil levé, son regard saute entre Aaren, la jeune femme et Abel. Il observe leurs réactions. Mais on dirait qu'il est le seul à trouver la situation bizarre. Soit. Il claque sa langue contre sa joue pour appeler son chien qui traîne autour de la compagnie, il réajuste sa ceinture et il prend la direction du chenil, si on peut vraiment appeler ça un chenil, de la Carrière. « Allez viens Mags. Viens mon chien. » Il espère simplement que si les leaders décident d'organiser une attaque contre les Chacals, il sera invité à participer.

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Billie commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Elle se prenait pour qui, une Wonder Woman ? Était-elle naïve au point de négliger l'aspect politique d'une réflexion stratégique qui pourrait sauver la vie à leurs hommes ? Il admirait le self-control d'Abel. Il imaginait sans difficulté que ce dernier, n'aurait-il pas été entouré de leaders, aurait probablement déjà tué la jeune femme pour tant d'impertinence. Il soupire. En tant que maître des lieux, c'est à lui de s'assurer qu'un incident diplomatique ne vienne pas entacher leur réunion improvisée. « Archer ! » lance-t-il à son fils, qui a déjà appelé Magnus à ses côtés, près à partir « Avant que tu partes, pourquoi n'amènes-tu pas la jeune femme ici présente ? » il désigne Billie de la tête « Respirer un peu d'air frais ? Je crains que la fatigue ne la fasse délirer. Assure toi qu'il ne lui vienne pas l'envie de retourner dans la tente, s'il te plaît. Nous avons besoin de calme pour réfléchir. ». Il ne dit pas cela sans gentillesse, il comprend la mineur, et quelques années auparavant peut-être aurait-il été animé de cette même ardeur, de cette envie de sauver tout le monde. Mais la réalité, les pertes, l'expérience et l'envie d'épargner ses hommes à lui lui confèrent une clarté nouvelle. Il observe, alors qu'Abel envoie ses éclaireurs à lui, dont Jenna. Il a envie d'hausser les épaules, la voix, pour montrer son agacement face à ce manque de confiance mais s'abstient. Leur alliance est encore toute nouvelle et il ne veut pas s'attirer les foudres du Rhodes.
« Pensez-vous qu'il sera nécessaire d'ouvrir le feu pour les forcer à partir ? » demande-t-il à Anita, restée plutôt silencieuse jusqu'alors, et Abel.

survit depuis le : 04/08/2016

Elle bouillonne de l’intérieur, n’a plus qu’une envie, dégainer son arme et tirer dans le tas. Elle ne se targuait pas d’être tacticienne, se contentait de suivre les ordres depuis de longues années. Mais elle était certaine d’avoir plus d’expérience en matière d’attaque que ces deux clowns. Avec toute l’élégance dont elle savait faire preuve, elle leva son joli doigt en direction d’Abel, lui offrant un honneur tout particulier. Et puis elle se tourna de trois quart pour offrir le même traitement à Aaren. Pas de jaloux. « C’est vrai que le pacifisme résous toujours tout, surtout avec des cinglés assoiffés de sang comme les Jackals. » Aversion à peine cachée pour ces planqués de pacifistes qui pensent toujours tout savoir mieux, eux qui n’ont jamais versés de sang. Elle fulmine mais sait qu’elle ne peut pas vaincre seule. Elle se soumet à Anita et à son regard lourd de sens. Pour la première fois depuis longtemps, elle regrette d’avoir rejeté une place dans son conseil très fermé. Elle s’extirpe du cercle étouffant pour suivre le petit Diggs. « On a pas toute la journée… J’attends tes ordres Anita. » Et sans attendre, elle s’éloigne, poings serrés, le dos droit avec l'espoir qu'ils finiraient pas prendre la bonne décision.

Invité

« Archer ! » L'appel Aaren. L'adolescent s'arrête dans l'entrée de la tente et fait volte face. « Avant que tu partes, pourquoi n'amènes-tu pas la jeune femme ici présente ? » Il hoche la tête et pose son regard sur Billie. Est-ce qu'elle va accepter de le suivre sans broncher ? Il en doute. Archer, s'il est d'avis qu'il faudrait se rendre à Olympia le plus vite possible, a du mal à comprendre la furie qui anime Billie. Cette colère qui ne semble plus la quitter et qui est si loin des souvenirs qu'il a d'elle. Mais il ne devrait pas être si surpris. Après tout, depuis le bannissement d'Aaren, Billie ne porte pas vraiment les Diggs dans son cœur. Les Diggs, ou n'importe quel leader en fait.. Une réalité qui le désole d'autant plus qu'il est l'unique responsable dans cette histoire. Enfin lui et le cadavre qui pourrit depuis deux ans dans la nature. Il préfère ne pas en parler. Le regard d'Anita semble convaincre une Billie pourtant pas décidée à lâcher l'affaire. Il lui sourit, pourquoi, il ne sait pas. Et quitte la tente en s'assurant qu'elle est bien derrière lui. Quand ils sont dehors, elle prend les devants et Magnus s'amuse à faire des aller-retour entre eux. Il repense alors à Alice qui, quand il était petit, se plaignait souvent des lendemains de soirée difficiles. Un sourire amer se dessine sur le visage fatigué d'Archer, il est presque certain que ce n'est pas à ce genre de lendemain qu'elle faisait allusion.

survit depuis le : 15/04/2016

Anita Jones
Les querelles qui peuvent animer Aaren et Abel n'importent que très peu Anita. Cependant, les voir s'accorder sur un sujet si sensible lui donne froid dans le dos. Harrison s'avance, il a l'air complètement chamboulé par ce qu'il a vu, mais l'heure n'est pas à l'émotivité. Elle le remercie tout de même du regard et pose une main qu'elle veut réconfortante sur son épaule. Aaren envoie deux de ses hommes, Abel sa sœur. Anita ne veut pas gâcher de la main d'œuvre, mais elle consent d'un signe de main à envoyer Rosenberg qu'elle sent trépigner d'envie dans son dos de toute façon. La... "franchise" de Billie comme toujours, fait froncer les sourcils d'Anita qui, si elles n'étaient pas en si bonne compagnie, l'aurait déjà congédiée sans rougir depuis longtemps. C'est Aaren qui s'en charge, aidé par son fils. « Où en étions-nous ? » Commence Anita dans une tentative d'humour ratée une fois les choses revenues au "calme". « Ah. Oui. L'offensive. Malgré l'anarchie qui règne chez les chacals, je pense qu'il ne faut pas les sous-estimer. » Elle réfléchit quelques instants et jauge ses homologues. « Il y aura des morts, il faut y être préparé. Mais ensemble, nous avons l'avantage sur les Chacals. Ça ne fait aucun doute ».

survit depuis le : 15/04/2016

Jenna n’est pas certaine de comprendre exactement ce que Ren souhaite qu’elle foute avec des chiens et bien qu’elle ne dise rien, son expression en dit long sur sa pensée. Pas question qu’elle aille s’occuper de ces foutus clébards, alors qu’elle peut s’avérer utile, au cœur de l’action. Jenna n’est pas du genre à éviter une situation sous prétexte que cette dernière soit dangereuse, non. « Va avec les hommes de Diggs. Tu me seras plus utile là-bas qu'ici. » Pour une fois qu’elle est d’accord avec Abel, jour à marquer d’une pierre blanche. Et puis de toute façon, elle est clairement sous les ordres de son frère, alors le choix est vite fait (autant dire que ça l’arrange pour le coup). Tandis qu’elle se dirige vers la sortie de la tente, elle manque de s’étouffer avec sa propre salive en écoutant les propos de Billie. Sérieusement, elle ne tient pas à la vie. Même elle n’est pas foutue de lui parler de la sorte sans risquer de se ramasser un pain. Curieuse, elle reste quelques minutes de plus, attendant la réaction pour le moins… calme de son frère. Elle est déçue pour le coup. « Pour info Trager, tu devrais vraiment apprendre à fermer ta gueule, tu vois pas qu’ils en ont rien à foutre de ton avis utopiste. » déclare-t-elle avant de tourner les talons, quittant la tente sur ces entrefaites.

edit : ça se passe avant que billie se casse, mais j'en peux rien si vous avez trop vite répondu et que j'ai pas pu en placer une entre temps mini intrigue 2 - mini intrigue #2 : miners & riders - Page 2 958701893

mini intrigue 2 - mini intrigue #2 : miners & riders - Page 2 958701893

survit depuis le : 26/10/2016

C'est l'agitation qui finit par la réveiller. Isolée de la soirée qu'elle trouvait exécrable, fatiguée par les avinés, les sociables et les enthousiastes, blasée de devoir jalousement garder un œil sur Caden, Malini avait fini par tomber dans un demi-sommeil dans un coin.
Elle est éloignée du centre de leaders, mais la rumeur enfle vite : les jackals ont pris Olympia. Elle se lève aussitôt, l'inquiétude perce le brouillard de la mauvaise humeur pour ne laisser qu'un seul état : le besoin urgent et dérangeant d'aller vérifier que Bass va bien. Elle se questionnera plus tard sur ces intentions, sur ce rush de... d'émotions... Elle court presque, s'invite à la réunion improvisée, son air confiant suffit à ce qu'on l'accepte sans poser de questions. Silencieusement, elle observe l'altercation entre Abel et une jeune femme qui part en trombe sous les remarques de Jenna. La recruteuse observe la dernière des Rhodes partir à son tour avec l'intime conviction qu'elle doit se joindre à elle aussi, se lancer dans l'action. Rester là lui paraît insupportable. Passablement agacée par les discussions qui tournent autour du pot, elle lutte contre un coup de folie. Demander à Abel de la laisser partir ? D'ici à ce qu'Anita et Aaren se décident, Olympia ne sera déjà plus qu'un souvenir. Mais là, elle doit partir, elle veut partir, et elle partira, même s'il dit non. Alors elle s'épargne la demande, finit par s'éclipser derrière Jenna. Abel pourra la tuer plus tard, quand elle-même sera fixée.

Spoiler:

Invité

Aaren paraît l'ignorer mais agit selon son idée. Ça rend du souffle à Harrison. Au moins ne sont-ils pas immobiles, paralysés par la perspective de mourir ou, à peu près pire pour Abel Rhodes et Aaren Diggs, de perdre leur précieuse influence. À l'appel brutal de Billie, l'éclaireur se sent quitter les rangs. Il meurt d'envie de retourner à Olympia, et de les laisser décider entre eux. Il n'est pas bon pour les tractations, les manigances et les intérêts satellites. Mais il n'est pas bon à la guerre non plus. Il reste confus sans pouvoir toutefois l'ignorer, de sorte qu'il s'apprête à souffler en retour lorsqu'Aaren met à terme à toute conversation de venelle. Harrison n'aime ni le ton ni l'ordre. S'il attend d'Anita qu'elle rectifie les trois, elle n'en fait rien, prostrée dans une position diagonale qu'on ne lui connait pas vraiment. Est-ce qu'elle leur demande ou est-ce qu'elle les supplie ? Fatigué et incapable de décider, Harrison accueille sagement le regard d'Anita mais et lui retire sa confiance de l'instant. « Il y avait les Rosario... » L'éclaireur détache chaque syllabe comme si cela pouvait répondre à l'anarchie des Jackals et à la force nécessaire pour les chasser d'Olympia. Ce n'est pas qu'ils rechigneront à rejoindre Stonebriar, mais ils feront cercle autour des leaders. Ça en dit long, aussi, sur leur détermination à pulvériser le camp, ou autres synonymes plus meurtriers. « Et ils ont foutu le feu. » Il ne prend pas tout de suite conscience de sa poigne autour des tissus de son blouson. Il se demande où est Joe. Et comment va Rory. En tournant brusquement les talons et en quittant la tente, Harrison décide d'aller voir par lui-même.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini Intrigue 2, MINEURS/CARRIÈRE
we wish you a merry halloween and a happy new year.

Conclusion
À l'annonce de l'attaque sur Olympia, Cavaliers comme Mineurs ont eu bien du mal à s'entendre pour envoyer des hommes. Après de longues négociations, et le retour des éclaireurs, tous se sont cependant avancés ensemble pour venir secourir leurs partenaires commerciaux. À leur approche, pas de résistance. Les Jackals se sont enfuis sans demander leur reste. Fous, certes, suicidaires, certainement pas. Une belle histoire, si tant est qu'on veuille croire aux contes de fées, mais une vérité bien plus laide se cache derrière les aboutissants de cette soirée.

✣ ✣ ✣

Abel et Aaren, enfin rassemblés, ont profité des festivités pour discuter l'idée d'un partenariat bien particulier. Si les termes de cette entente ne sont pas encore totalement définis, les conséquences en sont déjà bien concrètes pour Archer et Jenna qui devront en janvier changer de camp pour renforcer l'accord et servir de garantie pour chacun des signataires.

Anita quant à elle demeure ignorante de la discussion qui a eu lieu, et semble déjà bien occupée par les protestations des mineurs obligés d'habiter à la carrière depuis les inondations. Les tensions montent, les esprits s'échauffent et il plane comme un air de révolte à la carrière, que les mineurs aliénés ne font qu'encourager par leur présence, leur hostilité et leur dédain. Aaren doit de mettre fin à l'agitation générale et gérer les conflits tant bien que mal, ou l'hiver à venir pourrait bien avoir un parfum de sang.

INFLUENZA

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