where's my mind - matthew

Nom & Prénom Matthew Eddard Grant. Âge Trente-sept ans.
Camp Olympia.

place dans le camp Professeur d'histoire, acte de figuration, accessoirement plante verte, ancien poto d'Elijah. Nombre de rôdeurs tués Plus ou moins cinquante en arrondissant au plus. Nombre d'humains tués Aucun, faut pas dec.

Il arbore un sourire aussi radieux qu’une éclipse solaire, façade de rigueur depuis la disparition de son ami Elijah. S’il a jamais été loyal, Matthew craint plus encore d’être en sursis à Olympia. Il est serviable Matthew, bonne pâte, soldat sans arme mais à l’intégrité infaillible. Pourtant ils sont peu à rentrer dans son jeu - tout l’monde sait qu’il a de bons neurones en état de fonctionner. + De théories du complot qualifiées de fumeuses sur son ancien blog, Matthew fait la pluie et le beau temps du nouveau monde. Il a la dernière fonction du fouille-merde. Celui qui discrédite l’empereur, qui souligne toutes les contradictions, qui fait enrager les décideurs en révélant à tous, les petits caractères en bas de chaque contrat, le prix de chaque sacrifice imposé.  + Il donne régulièrement rendez-vous aux adeptes de ses théories à la Carrière qu’il connait bien pour y avoir séjourné durant plusieurs mois. Il aurait très bien pu rester Matthew, mais sa femme en a décidé autrement à l’époque. Aujourd’hui il ne saurait dire là où il se sent le plus en sécurité et où il se sent le plus soutenu. + Plus que de l’imagination. Ni même l’esprit du fou qu’on lui prête, Matthew est plus brillant qu’il ne le prétend. Le professeur n’est pas seulement bon orateur, c’est aussi un fin manipulateur qui jauge vite et bien son interlocuteur. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il a peu de scrupules quand il pense agir de la bonne façon (qui n’est pas forcément la bonne façon pour tout le monde). + Il a toujours jugé Lazare responsable de la disparition d’Elijah. La vengeance s’est mué en obsession, très vite. Des illuminés, poursuiveurs, de ceux qui ne jurent plus que par lui. Ça l’a dérangé. Il a jamais lu ça que dans des bouquins Matthew. Un retour au temps plus sombre et aux dérives sectaires d’un christianisme qu’on aurait qualifié de païen à une autre époque. Théocratie curieuse qui lui a valu un paquet de post-it au-dessus d’son lit. Il s’est plus Matthew, s’il ressent de la haine ou de l’admiration pour Lazare. Il y a l’envie de lui coller un micro dans l’cul qui s’fait sentir. Il aurait même pas à changer son nom, Matthew, parce qu’il a le nom du plus bon des apôtres de Jesus.