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 once we both said our goodbyes | nino

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Fran Swanson
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MessageSujet: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyJeu 15 Aoû - 23:16



nino fran
« let's just let it go, let me let you go »
« Quartier libre, Sloan. N’en profite pas pour nous faire des gamins illégitimes, ok ? » Tandis qu’elle mâchouillait son chewing-gum artisanal – du blé mastiqué à la force de ses dents jusqu’à le transformer en une pâte sans goût -, Fran suivit du regard son cadet lui adresser un doigt d’honneur avant de flatter l’encolure de Lambo qu’elle laissa au pied d’Olympia au bon soin des gardes. Maintenant qu’elle était défaite de ses armes et les deux pieds sur la terre ferme, Francesca put arpenter le chemin sans trop d’hésitation.

Elle savait où elle allait – on lui avait rapidement donné les bonnes indications lorsqu’elle s’était présentée et avait donné son motif de visite, le nom de Nino déjà connu de quelques individus au sein de son nouveau clan. Comme si elle était réellement surprise de le savoir déjà intégré… Un jour, peut-être, l’homme trouverait difficulté à sociabiliser avec autrui. En attendant, l’autre se trouvait apparemment non loin de l’église. Peut-être songeait-il à une reconversion monastique ? Voilà qui était intrigant. Mais au moins, la première confirmation qu’elle avait obtenu implicitement était claire : l’ancien Miner avait bien réchappé à l’attaque de Stonebriar et aucun zombie ne lui avait croqué la nuque. Restait à savoir où il se planquait et comment il saluerait sa tentative de remerciement. Puisqu’elle était après tout présente ici dans ce campement de joyeux drilles pour précisément le remercier d’avoir sauvé sa vie. Ce genre de détail, la cavalière ne pouvait pas vraiment faire mine de l’oublier ou de le rendre négligeable. Et tant pis si ça devait lui demander d’aller rejoindre la maison du Seigneur : après tout, ce serait aussi l’occasion d’aller se confesser et de laver ses péchés. Ou bien juste de lâcher quelques jurons blasphématoires sur le pas de la chapelle.

A peine entrée sur le pas de la bâtisse religieuse, Fran lâcha un bref frisson – l’ambiance des églises n’était vraiment pas pour l’attirer. Par chance, la blonde n’eut pas à chercher très longtemps avant de reconnaître la silhouette assise de Nino à seulement quelques mètres. Ca lui crevait le cœur et lui arrachait la gueule de le reconnaître, mais le voir là bel et bien en vie lui insuffla une bouffée de soulagement qu’elle camoufla bien vite sous son éternel air revêche. « Weaver, bon sang. » grommela t-elle en guise de salut avant de dévoiler ses canines dans un sourire sans joie. Sa présence dans ce lieu hautement improbable aurait pu passer pour une franche plaisanterie. « Qu’est-ce que t’as foutu ?! » Oui, le moment était bien choisi pour entamer un début d’engueulade dans un endroit de recueillement où le silence était d’or. Bien qu’elle lui devait clairement plus qu’une fière chandelle et qu’il lui avait évité de se transformer en une de ces saloperies mort-vivantes, Fran optait pour un angle d’approche sous le signe du bougonnement pour lui signifier toute sa reconnaissance. « J’veux dire, la prochaine fois que tu me sauves la vie, laisse-moi au moins l’temps de te remercier avant de filer à l’anglaise. »

Comme il n’avait pas l’air de réagir outre-mesure, la cavalière haussa un sourcil et jeta un coup d’œil autour d’eux avant de finalement mettre les deux pieds dans le plat. Ce long mutisme de la part du joli-cœur n’était pas pour lui plaire – ni la rassurer. « C’est quoi cette tête d’enterrement ? » Elle ne pouvait pas déjà avoir merdé avec lui en deux phrases, si ?
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Nino Weaver
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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyMar 27 Aoû - 13:56

adios
fran nino

juillet 2019 Petit, Nino ne s’était pas souvent rendu dans une église et ne connaissait pas réellement les dictates et rudiments dont-il fallait user en ce lieu. Pas du genre à déranger, il préférait comme toujours s’installer sur les rangs du fond, ceux qui lui permettait de faire acte de présence sans avoir à participer. Incertain des bienfaits de ces quelques prières quotidienne pour faire le deuil des victimes de l’attaque du centre commercial, l’ancien miner ne se voyait néanmoins pas les manquer, faute de mieux pour lui occuper l’esprit. Sa soeur était morte, en une fraction de seconde il était devenu totalement orphelin, sans avoir la moindre chance de changer la donne. Après toutes ses années passées à chercher sa tendre Lenny, il accusait forcément le coup, persuadé que le sort s’acharnait sur lui. Loin de s’estimer parfait, le brun ne comprenait pas pourquoi le destin se montrait si cruel avec lui, ou même avec sa soeur qui à bien des égards mériterait encore d’être sur terre. Bien sûr, il n’était pas le seul dans cette situation et face à sa détresse évidente, ses proches, ainsi que d’autres habitants de la cité lui avaient proposé leur aide ou leur présence, mais rien ne pouvait combler ce manque ou cette peine atroce.

Perdu, Nino optait pour l’isolement, préférant ainsi garder ses distances avec les autres, au moins le temps de trouver la force de faire à nouveau bonne figure. En effet, depuis la perte de sa petite soeur, le brun peinait à garder la tête froide et tombait peu à peu dans les tréfonds mornes et ternes d’une dépression, une première pour celui qui avait longtemps été un soutien pour les autres. Plus si solide qu’autrefois, l’ancien moniteur de snowboard ne parvenait plus à sourire, ni même à faire preuve d’optimisme. La réalité de ce monde lui avait soudainement sauté aux yeux, et sans la présence de Portia, Joey, Octave ou Poutine, il aurait sûrement mis fin à ce calvaire. Heureusement pour lui, ses amis se montrait encore présent pour lui, suffisament pour qu’il refuse de totalement abandonner la partie. Cela dit, pas aussi solide qu’il l’aimerait, Nino ne voyait plus le bout du tunnel et malgré les moultes prières, séances de relaxation ou autres techniques conseillées pour tourner la page, le trentenaire ne parvenait pas à penser à autre chose que sa soeur.

Son sourire lui manquait, tout autant que sa voix douce et limpide. S’il le pouvait, Nino donnerait sans hésiter sa vie pour celle de sa soeur, même si cela sous-entendait lui faire vivre la douleur de l’instant présent. Perdre un proche était dur, surtout dans ce genre de contexte, et surtout après l’avoir enfin retrouvé. En effet, après leurs retrouvailles fortuite, Nino s’imaginait déjà un futur à ses côtés et pourquoi pas reprendre un jour la route de leur terre natale. Désormais Lenny n’existait que dans les mémoirs, les photos ou quelques breloques conservées par respect, une idée qui le rendait profondément triste. En ce jour de prière, le brun avait décidé d’apporter le bracelet de sa cadette pour le moment de recueillement, comme un lien auquel s’accrocher précieusement. Alors que la messe touchait à sa fin, les autres survivants quittèrent doucement la bâtisse dans des murmures inaudibles. Perdu dans ses pensées, Nino restait sur son banc, les yeux rivés sur le bijoux qu’il tenait fermement, les yeux presques humides.

Tandis qu’il murmurait quelques mots réservés à sa feu soeur, des bruits de pas se firent entendre dans son dos. Sans se retourner, il s’arrêta de parler, gêné qu’on puisse entendre ce qu’il pouvait bien dire. Du coin de l’oeil, il guetta la silhouette qui s’invitait, espérant qu’elle s’installe à l’avant de la salle afin de le laisser tranquille. Malheureusement pour lui, une voix familière lui confirmait que solitude allait être brisée, ce qui ne l’enthousiasmait pas le moins du monde. De toute les personnes qu’il connaissait, Fran était peut-être la dernière avec qu’il avait envie de discuter, surtout après son abandon évidente au centre commercial. Sans mot-dire, il l’écouta parler, incapable de savoir si elle le remerciait ou si elle tentait de faire de l’humour sur la situation. Agacé par son manque d’empathie, Nino détourna le regard, cherchant du plat de sa main son paquet de cigarettes. « Tu sais très bien pourquoi j’ai fais demi-tour. » Pas du genre rancunier, Nino lui rappelait néanmoins son acte de lâcheté, celui qui avait peut-être couté la vie de la jeune Weaver. Certes, Fran n’avait pas tué Lenny, mais cela ne lui donnait pas pour autant le droit de débarquer avec ses grands sabots et de le bousculer de cette manière. « Je suis pas d’humeur Fran. » Sans prévenir, il quitta son banc pour marcher vers l’extérieur, là où il pouvait s’allumer une clope sans s’inquiéter du tout puissant.

jules

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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyMer 4 Sep - 18:37



nino fran
« let's just let it go, let me let you go »
L’accueil du survivant olympien fut pour le moins abrupt. Fran ayant cependant l’habitude de souvent procurer cet effet aux autres, elle ne releva pas vraiment, peu inquiétée par cet air maussade. Ca lui passerait d’ici peu. « Ca va, ouais. Je sais. Ta sœur. » La blonde roula des yeux, un peu à la façon d’une gamine avouant ses torts à contrecoeur. Elle avait bien pigé que ça ne lui avait sûrement pas plu qu’elle fasse peu de cas de Lenny Weaver. En même temps, c’était Lenny, a.k.a la nana qui avait failli zigouiller son paternel. Elle n’allait quand même pas la sauver après un truc pareil ? Etre sa propre existence et celle de la susnommée, Fran n’hésitait pas une seconde sur son choix. « D’ailleurs elle est où ? » souligna t-elle avec une pointe d’intérêt, comme pour se demander si au moins, le comportement héroïque de Nino ait servi. Parce que si c’était pour que l’ingrate sœur soit déjà partie voir ailleurs après ces événements, ça prouvait bien à la cavalière qu’elle avait bien fait de ne pas gaspiller son énergie pour elle.

Déjà irrité par leur échange de trois phrases, son interlocuteur se redressa, lui passa sous lenez pour s’allumer une clope tout en sortant de l’église de fortune. Face à cette humeur pour le moins inédite du jeune homme, la mécano haussa un sourcil vaguement interloqué. Est-ce que Weaver tentait de jouer sa drama queen des mauvais jours ? « Qu’est-ce qu’il y a encore, mh ? » Elle se sentait légèrement obligée de remettre en question ce qu’elle avait du dire ou faire, puisque Monsieur n’était pas disposé à l’aiguiller davantage. C’était parti pour l’escape game le plus pénible du monde intitulé Pourquoi Nino lui en voulait. « C’est parce que j’me suis barrée et que je t’ai pas rattrapé ? » Ca ne datait pourtant pas d’hier, l’égoïsme de Fran n’était plus à prouver. « Nino, c'était un choix mathématique, rien de plus. On était quatre, on avait un avantage à rester groupés plutôt qu'à se séparer, c’est tout. J’me suis dit qu’on pouvait toujours attendre les secours plutôt que de se lancer comme ça dans une mission-suicide, fais pas la gueule steuplé. » Son air revêche injustifié paralysait Fran dans une attitude je-m’en-foutiste. Ca ne pouvait pas être si dramatique que ça, elle avait déjà fait bien pire qu’un simple choix stratégique. Pour autant le silence du brun ne la confortait pas dans sa position. L’impression pernicieuse d’avoir involontairement fait une erreur commença à doucement s’insinuer.
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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptySam 14 Sep - 18:10

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juillet 2019 Incapable de répondre aux questions déplacées et détachée de la crimson, Nino serrait doucement le poing pour se contenir. Même s’il s’imaginait qu’elle n’en savait pas un mot sur la mort de Lenny, le brun s'indignent un peu de voir que cette dernière ne faisait pas le rapprochement entre le bâtiment et sa mine déconfite. Son manque de tacte ne pardonnait pas tout, surtout après la patience sans limite qu’il lui avait accordé. Pour ne pas s’énerver, l’ancien miner restait dos à la jeune femme, priant au passage pour qu’elle se taise et comprenne enfin son erreur. Malheureusement, dieu n’avait pas conçu la jeune swanson avec une jugeote très développée, si bien qu’elle continuait de s’enfoncer dans un terrain dangereux. Si jusqu’ici le plus âgé ne l’avait blâmé d’aucun acte, il commençait sérieusement à accuser le coup, à croire que Fran se moquait bien du sort de sa petite soeur. Puis, après un lot de conneries sans nom, la crimson prononça les paroles de trop qui poussèrent le brun à sortir de son silence de marbre.

Un choix mathématique. Comment pouvait-elle prononcer ce genre de mots devant lui ? Elle qui savait parfaitement combien de temps il avait passé dans la nature à la chercher, sans une once d’indice. Comment pouvait-elle se montrer si froide face au sort hypothétique d’une personne qui ne lui avait rien fait de mal ? Avait-elle seulement conscience de ce qu’elle était en train de dire ? Des questions qui encombraient peu à peu l’esprit de l’Olympien, jusqu’à finalement le faire exploser. « Elle est morte pour une question de mathématique ! Comment tu peux dire ça ? Elle aurait pas hésité à faire demi-tour pour toi, alors s’il te plait, ferme-là. » Jamais Nino n’avait parlé sur ce ton à quelqu’un, encore moins à Fran et ce malgré leur passif parfois houleux. Seulement, aujourd’hui, elle allait trop loin en parlant de cette manière de sa feu soeur.

En colère, le brun frappa du plat de la main la poutre sur laquelle il s’appuyait quelques secondes plus tôt, avant de s’avancer vers avec un regard lourd de sens. « Je suis même pas déçue de ta part. Par contre, j’ai pas la moindre envie de supporter ta nonchalance, alors je te remercie de me laisser tranquille. » Incapable de raison, le brun s’emportait contre la jeune femme. Quelque part, il se détestait d’être aussi réactif, mais sa patience avait des limites et il ne pouvait l’entendre prononcer une seule autre connerie, il n’était pas d’humeur. Les yeux humides, il s’écarta finalement d’elle pour lui tourner le dos et descendre les quelques marches de l’église.
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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyDim 15 Sep - 0:00



nino fran
« let's just let it go, let me let you go »
« Ni- » La voix de l’homme gronda, claqua dans l’air. Coup de tonnerre brusque lui intimant de se taire. Alors elle se tut automatiquement, prise de court et interdite. C’était la première fois qu’il lui parlait comme ça. Qu’il était aussi dur, froid à l’extérieur et pourtant bouillonnant dans le fond de ses prunelles.

Lenny était morte. De leur faute ou de la sienne, ce n’était plus ce qui comptait. Elle n’était plus là pour Nino et elle ne reviendrait pas de ce voyage-là parce qu’il n’y avait aucun retour possible. Tous ces efforts pour une erreur si grossière, si regrettable. Tout ce temps passé à la chercher. Plus Francesca y pensait, plus dans sa gorge tout restait bloqué. Il valait mieux pour la Crimson qu’elle lui obéisse en n’en rajoutant pas plus et elle se contentait donc d’observer son ami déchanter, appréhendant le coup de sang suivant dans un mutisme parfait. Pour une fois, elle ne discuta même pas ses paroles. Il n’y avait rien à dire, de toute manière.

Une déception de plus ou de moins à ajouter à sa collection ; définitivement, Fran n’était pas une amie à la hauteur de ce que méritait l’Olympien. Et ce qui la rendait plus amère encore, c’était qu’il avait raison. Une fois n’était pas coutume, la cavalière avait fait capoter leur amitié après s’être donné un mal de chien pour renouer le contact. Un enfant n’aurait pas mieux fait pour détruire le château de sable qu’il venait de s’évertuer patiemment à construire. « Je. » Elle tressauta discrètement, le coup donné dans la poutre à côté d’elle l’interrompant dans son début périlleux de repentir. « Je savais pas. » qu’elle marmonna à voix basse. Même pas capable de montrer la moindre compassion. C’était ça ses premiers mots de réconfort pour lui ? Quelle conne. « Je suis désolée. » Elle bredouillait quasiment ces condoléances comme une enfant, soudainement mal à l’aise. Nino venait de lui mettre le nez dans son erreur et voilà qu’elle devait l’assumer à bout de bras parce qu’il n’y avait pas d’autre choix que celui-là.

Putain mais quelle conne … Comment est-ce qu’elle pouvait réparer un truc pareil ? On ne parlait pas d’un moteur cassé, d’une batterie grillée ou d’un piston hors d’usage. C’était humain, sentimental, émotionnel. C’était tout ce qu’elle détestait et ce qu’elle fuyait. Mais c’était aussi un appel à son sens de la famille, à l’empathie d’une situation qu’elle était tout aussi susceptible de vivre un jour – si Jack les quittait, par exemple.

Il passa à côté d’elle, rafale de vent glacé prête à détaler pour mettre le maximum de distance entre eux. Fran se retourna avec un temps de latence pour le suivre, hébétée. « Nino je te jure que j’en savais rien, vraiment, je pensais que ça allait. Sinon je ... » Le reste de ses paroles en l'air mourut sur ses lèvres. Comment aurait-elle pu deviner qu’il en était tout autre pour l’Olympien ? Peut-être aurait-elle du faire l’effort de se renseigner, de chercher à savoir au lieu de supposer qu’un silence était le signe que tout allait bien. Leur relation n’était sûrement pas la plus claire et la plus verbale qui fut mais Nino était venu de lui-même prendre des nouvelles quand elle s’était blessée il y a des mois de ça. Il n’avait pas attendu qu’elle daigne le contacter – encore heureux, ils y seraient toujours. Et elle ? L’accusation la piqua, poignard doucement glissé le long de son dos hérissé. « Pourquoi tu me l’as pas dit plus tôt ? » Parce qu’il avait mille autre choses à penser qu’elle, parce qu’il fallait s’occuper d’enterrer sa sœur, parce qu’il devait certainement ne plus beaucoup fermer l’œil depuis qu’elle les avait quittés et parce qu’il n’y avait plus rien d’autre qui comptait que ce trou béant qu’on venait de faire dans sa vie. Et elle, elle trouvait juste à lui demander pourquoi il ne l’avait pas prévenue. C’était maladroit et chaotique. C’était tout ce qu’elle pouvait faire de mieux parce qu’elle se sentait stupide, son air revêche et sa belle répartie cinglante subitement rangés au placard.
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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyJeu 10 Oct - 21:39

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fran nino

juillet 2019 Un peu trop tard, Fran comprenait l’impact de ses mots et l’erreur qu’elle avait commise en abordant le brun de cette manière. Certes, Nino était quelqu’un de naturellement bienveillant et surtout quelqu’un de patient, mais certaines limites existaient tout de même, d’autant plus lorsque cela concernait sa petite soeur. Lenny n’était plus, et le brun ne savait même pas comment il était censé vivre désormais, maintenant qu’il ne restait aucun espoir. Que Fran s’excuse ou non, cela ne changeait pas vraiment la donne. Le mal était fait, la prochaine fois, elle ne recommencera peut-être pas son petit numéro habituel. « Essaye juste de prendre un peu plus les autres en considération. » Un blâme mérité, surtout pour celle qui lui avait déjà causé des ennuis par le passé. Certes, il gardait une certaine affection pour la blonde, mais par dessus tout, il détestait son manque de jugeote, particulièrement en matière de relation humaine. Après les efforts qu’il avait fait pour réétablir le contact avec elle, Nino se serait attendu à plus de tacte de sa part, surtout face à sa mine désastreuse. Malheureusement, Fran ne faisait jamais dans la dentelle et une fois de plus, elle avait sauté les deux pieds dans le plat.

Loin d’être un mauvais bougre, l’ancienne miner entendait parfaitement ses excuses, conscient qu’elle ne pensait évidemment pas à mal. Néanmoins, le fait qu’elle ose lui demander les raisons de son silence face à cette histoire l’effara quelque peu. « Pourquoi ? Peut-être parce que j’avais autre chose à faire ? Et autre chose à penser ? » Enterrer sa soeur n’avait rien d’un exercice facile, d’autant plus si peu de temps après l’avoir retrouvé. Nino déprimait, plus qu’il n’accepterait de le dire, son existence semblait désormais veine et la blonde, elle, se demandait pourquoi on ne l’avait pas informé de cette nouvelle. Encore une fois, la cavalière se montrait égoïste, comme si le monde entier devait tourner autour d’elle. Agacé de cette conversation vide de sens, Nino s’impatientait et commençait déjà à s’enfuir.

Seulement, trop bon pour la laisser sur cette note, il s’arrêta en chemin pour lui faire de nouveau face. « Écoute Fran, je sais que tu y es pour rien, et je ne t’accuse absolument de rien. Par contre, je suis pas d’humeur aujourd’hui. Salut. » Maintenant que les choses était plus claires, Nino s’offrait une échappatoire, loin des grandes conversations, comme il le faisait perpétuellement depuis la perte de sa cadette. Alors qu’il laissait la crimson dans son dos, l’ancien moniteur de snowboard regagnait son logis avec espoir de n’y croiser personne.
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MessageSujet: Re: once we both said our goodbyes | nino   once we both said our goodbyes | nino EmptyDim 13 Oct - 23:17



nino fran
« let's just let it go, let me let you go »
S’il avait continué à être odieux avec elle, elle se serait sûrement sentie mieux. Mais le voir s’acharner bon gré mal gré à rester diplomate et calme avec l’amputée sentimentale qu’elle était, c’était pire que tout. Ca lui faisait encore plus se sentir minable.

Elle avait gagné, il s’en allait. En temps normal il pouvait tout gérer tant que sa vie le lui permettait mais maintenant qu’on l’avait injustement privé d’un ancrage majeur de sa vie, c’était à son tour de couler à pic et d'être sauvé par les autres. Pas le temps ni la force d’aider les autres quand clairement, tout ce qu’il voulait, c’était tout envoyer en l’air. Se réveillant de sa léthargie, Fran se remit à sa poursuite en accélérant progressivement le pas pour revenir à sa hauteur. Courir après les garçons ne lui ressemblait pas mais on parlait de Nino Weaver et pour ce qu’elle en savait, la cavalière voulait arrêter de gâcher ce qu’ils avaient peut-être commencé à reconstruire tout doucement. Et puisqu’il n’allait plus s’arrêter pour l’écouter, elle l’y obligea en saisissant sa main. « Nino. » Il s’arrêta, se retourna. Elle avait deux options, soit se prendre une nouvelle vague de fureur, soit se jeter sur le silence qu’il lui offrait pour parler intelligemment. Se mordre la langue, taire sa fierté stupide et dire les bons mots. Les vrais mots. « J’ai compris. Je te laisse tranquille. » Fran avait beau être une femme pénible et entêtée, face à ce qu’elle ne pouvait pas maîtriser ni prévoir, elle ne pouvait au final que s’incliner. « Mais je- » Une seconde d’arrêt, un vacillement et une expiration profonde avant le saut dans le vide. « Je suis là, si t’as besoin. Ca vaut ce que ça vaut et je suis pas la compagnie que tu recherches, je sais. Mais … je suis quand même là. » Elle ne disait pas ça juste pour lui faire plaisir, être polie et s’en aller la conscience allégée. Cette fois, Nino pouvait le sentir ; elle était pour la première fois depuis de longues années plus honnête qu’elle ne l’avait jamais été avec lui.

Ses yeux se posèrent sur ses doigts serrant sa paume. Comme si tout à coup elle réalisait son geste, sa main libéra la sienne. Son regard recroisa à nouveau celui de l’Olympien, vaguement nerveux, vaguement hésitant. « Encore vraiment désolée. » Et de façon tout aussi contradictoire elle s’éloigna d’un pas ou deux et lui tourna le dos pour repartir d’où elle venait. Elle n’avait rien à lui apporter d’autre, elle ne pouvait pas le forcer à aller mieux. A cette heure, Nino Weaver était à présent le seul maître de son destin et de ses choix.
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