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  Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze

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MessageSujet: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyJeu 22 Nov - 22:03



Get in loser, we're gonna explore dead ends
Début novembre 2018

Tu descends les galeries souterraines avec le pas de quelqu’un sur le pied de guerre. Tu as même la pioche pour le prouver, balancée sur ton épaulée. Tu as même des choses qui cliquettent à chacun de tes pas, appât à rôdeur irrésistible - le privilège de ne jamais sortir, de ne jamais respirer l’air  d’apocalypse de la surface; tu es clinquante, avec tes bijoux. Tu es clinquante avec tes outils de bijouterie, set de lime et maillets, pointe à tracer et pics de mineurs, accrochés à tes hanches comme des armes ou des outils de torture portés en tablier.

Retournons à reculons : tu es hors de ton antre. Sur tes deux pieds. Ce n’est pas comme si tu n’en sortais jamais, de ton trou, celui qui pue un peu trop l’éthanol et le souffre pour être honnête. Mais ce n’est pas ton passe-temps numéro un et mieux on te voit, mieux on se porte. Cela fait longtemps que l’on t’as pas vu avec un pas aussi… conquérant.

Déterminée. Tu as une mission, tu as même un job, et tu es déterminée à le faire. Tu commences à en avoir sérieusement ta claque, qu’on accuse ta mine pour faire ses petites affaires. L’écroulement sur Anita. Les accusations d’Uzo. Tu as un sale goût en bouche, un goût qui ressemble à l’amertume de la colère. Tu as l’esprit clair pourtant, à peu près. Juste assez alcoolisée pour être lucide, et farouche, débordante d’énergie.

Tu descends le labyrinthe des galeries, des boots usées envoyant voler les graviers au fur et à mesure que tu dégringoles dans les pentes plus ou moins douces. Il y a de moins en moins de monde - pour une fois cela n'allège pas ton humeur. Tu es d’humeur bavarde, vivante. C’est un bon jour. C’est le jour de littéralement t'atteler à la montagne de travail qui t’attend. Tu veux explorer le reste de la mine - les galeries moins utilisées, non habitées. Celles qui ont été laissées en plan - celles que tu as ordonné qu’on laisse en plan, en fait. Parce qu’elles étaient trop dangereuses, les risques d’éboulis trop grands. Parce qu’il n’y avait rien à en tirer, trop de racines ou de roches dures qui avaient besoin de machines pour être creusées. Parce que tu avais la flemme et la gueule de bois ce jour-là aussi. Tu connais tes passages - tu sais où les galeries sont des cul de sac, et où elles peuvent, si on survit aux éboulis et on est suffisamment svelte, mener à l’air maudit de l’extérieur. Mais tu connais pas tout de ta propre mine, tu ne connais pas tous les passages, la frustration gronde dans ta poitrine. La peur aussi. Le besoin de revanche. Le besoin d’être sûre.

“- Nino ?” Tu arques un sourcil surprise, à contre-coup. Tu viens de le croiser, et tu t’arrêtes après l’avoir dépasser, faisant demi-tour sur tes talons pour le fixer, perplexe et ta pioche sur l’épaule. C’est vrai le chiot est un garde. Il a le droit d’être partout, et de porter des armes parfois. D’être un grand. Tu l’aimes bien Nino, même si tu ne le regardes sans doute pas comme tu devrais. De travers, de guignois, avec la tête légèrement penchée sur le côté quand tu lui parles. Il y a des sourires presque tendres dans l’ombre de ton rictus. Et il y a parfois l’ombre de la manipulation dans ta douceur.  Tu le contemples un instant et lui adresse un signe de menton, puis de flasque alors que le whisky est réapparu comme par magie dans ta main libre, une gorgée irradiant ta trachée de flammes et de vigueur. “- Tu devrais venir avec moi.”   Tu lui promets monts et merveilles dans ta voie, défi provocateur, défi séducteur. Tu joues le mystère, l’oeil charbonneux avant de tourner les talons et te glisser sous un cordon de sécurité ( “risque d’éboulement” ) installé à la va-vite… par toi. Tu risques d’avoir besoin d’un témoin. Tu as toujours besoin d’un témoin : lorsque tu es innocente.

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyDim 25 Nov - 19:29



+ Malgré sa taille adulte bientôt atteinte, Poutine restait haut comme trois pommes et n’hésitait pas en profiter pour se faufiler n’importe où. Si Nino ralait quelques fois en le voyant disparaître juste sous son nez, il ne parvenait pas à lui en vouloir. Jeune et vif, la bête à poil devait se dépenser et si elle ne pouvait pas le faire dehors quand elle le souhaitait, l’éclaireur ne pouvait pas l’empêcher de le faire à l’intérieur de la mine. Heureusement pour lui, le canidé semblait avoir hérité d’un bon sens de l’orientation et ne peinait généralement pas le moins du monde à rentrer au dortoir une fois son escapade terminé. Seulement, en bon maître, le brun refusait de couper le cordon et ne pouvait s'empêcher de partir à sa recherche, par crainte de le perdre dans un éboulement ou autres destins funestes dans le genre. Néanmoins, ne pouvant pas sortir de la mine sans son propriétaire ou sans Joey, l’animal se trouvait forcément dans les dédales du labyrinthe, ce qui limitait un minimum son champ de recherche.

Armé d’un petit jouet en corde et d’une petite balle en mousse, Nino déambulait dans les couloirs humides de la mine en appelant son chien qui filou comme pas deux semblait se jouer de lui en rythmant sa marche de petits aboiements mignons. Bien décidé à jouer au chat et à la souris Poutine s’enfonçait peu à peu dans les couloirs les moins fréquentés et les moins éclairés, ce qui commençait légèrement à inquiéter son maître, pas du tout équipé pour une sortie spéléologie. Ainsi, tout en accélérant le pas, le brun se montrait plus ferme dans ses ordres, afin de faire comprendre au jeune fougueux qu’il ferait mieux de montrer le bout de son museau s’il voulait pas se prendre une soufflante.

Plutôt obéissant, l’adorable créature se décida finalement -après plusieurs minutes à revenir en direction de son maître la queue fièrement levée. « Ah te voilà fripouille ! »  Trop gaga et trop gentil de nature, Nino ne prit même pas la peine de rouspeter son compagnon et se contenta de le prendre dans ses bras pour le dorloter. Si l’éclaireur s’inquiétait parfois voir son animal si aventureux, il ne pouvait tout bonnement pas lui en vouloir, conscient de lui montrer chaque jour l’exemple en partant durant des heures en dehors de la mine. De toute manière, il fallait bien que Poutine occupe ses journées, et à choisir, il préférait tout de même le savoir ici que dans la nature.

Heureux d’avoir des caresses, le petit chien gigotait dans les bras de son maître avant d’aboyer face aux bruits de pas qui commençaient à se faire entendre non loin d’eux. Bien que ces galeries n’étaient clairement pas les plus fréquentées de la mine, l’éclaireur ne s’alarma pas plus que cela et contenta de se retourner calmement en direction des bruits. En plissant légèrement les yeux, Nino parvint finalement à deviner les traits de Almaze, une géologue qui avait sûrement bien plus de raison que lui de traîner dans le coin. « Hey Almaze ?! Tu vas bien ? » D’une main, il salua la brune avant de s’approcher d’elle pour laisser la lumière éclairer son visage. Loin d’être les meilleurs amis du monde, les deux miners s’appréciaient suffisamment pour aimer discuter ensemble, d’autant plus qu’avec leurs postes respectifs, ils ne se croisaient pas forcément tous les jours.

Une connaissance haute en couleur qui ne faisait clairement pas l'unanimité au sein de la mine et qui pourtant aux yeux du brun possédait un capital sympathie non-négligeable. Semblable à personne d’autre, Almaze possédait un caractère bien trempé qui à défaut de plaire à tout le monde, lui permettait de se démarquer singulièrement. Les gens différents l’avaient toujours un peu fasciné, non pas pour leur côté chaotique, mais plutôt par leur facilité à affirmer leurs idées, même si ces dernières déplaisent. Le genre de personne qu’on aime suivre, à l’instar d’un Nino plutôt suiveur et docile. Finalement c’était leur différence qui plaisait au brun, et même si tout ne lui plaisait pas chez cette dernière, il se montrait assez ouvert d’esprit. De plus, plutôt sociable de nature, le brun aimait rencontrer des personnes différentes, persuadé que la multiplicité de personnalités permettait non seulement de sortir de sa zone de confort, mais surtout de mieux appréhender le monde extérieur.

D’ailleurs, quand cette dernière lui proposa de la suivre dans les galeries de la mine, le brun n’hésita que très peu de temps, curieux de savoir ce que cette dernière souhaitait lui montrer. « Si tu veux ? » Malgré son équipement peu habituel pour une virée dans les galeries, Nino s’empressa de lui emboîter le pas, tout en gardant Poutine dans les bras. En effet, même si l’animal pouvait parfaitement crapahuter lui-même, l’éclaireur préférait tout de même vérifier l’état du sol avant de le poser.

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptySam 8 Déc - 10:05



Get in loser, we're gonna explore dead ends
Début novembre 2018

Habituellement, quand on te demande si tu vas bien, c’est parce que tu as une tête digne d’un rôdeur pas frais, l’haleine de dix jours de sépulture. C’est qu’on s’inquiète que l’un des multiples commentaires sexistes ou racistes qui peuvent rôder dans la bouche de ceux trop cons pour mourir à temps ait dépassé ta faible tolérance et que tu t’apprêtes à lui enseigner le respect à ta manière. Vous avez déjà entendu parler du Candiru ? La réponse est rarement positive, et intéresse jamais la personne en face ; On se demande surtout si tu vas faire une connerie. Pourtant, pour une fois tu livres un sourire féroce et jovial à Nino, enchantée.  « - Du tonnerre, ‘toi ? » Tu as trop d’énergie à revendre, trop de lucidité qui éblouit et ricoche dans ton crâne, comme un diamant fou.
Tu lui lances un regard malicieux, et l’invite à te suivre dans tes dédales. Ton pas vif ne s’encombre pas vraiment des graviers qui roulent sous tes boots, ni des bruits d’éclaboussures quand ton talon frappe des flaques boueuses et humides. On y voit de moins en moins , maintenant que les tunnels ne sont plus éclairés et tu sors une lampe torche, solaire, qui éclaire un peu devant vous, et projette des ombres supplémentaires sur ton visage.  « - Tu n’as pas peur du noir ? »   C’est comme un défi, une chansonnette qui résonne, guillerette dans les tunnels sombres, et résonne un peu déformée au fur et à mesure des échos que la voix d’Almaze lance contre les murs.

Le garçon est gentil. Par contraste avec toi, il l’est encore plus. Ou bien c’était toi, qui était bien la mauvaise graine pour laquelle certains aiment te faire penser. Sans doute que certaines têtes pensantes aimeraient bien que vous frayez plus souvent ensemble, malgré vos emplois et modes de vie diamétralement impossible. Dans l’obscurité, la flammèche de l’espoir que Nino finirait par déteindre sur toi. Tu crois plutôt au contraire.
Tu tournes sur toi-même pour pouvoir regarder Nino, tandis que tu progresses à reculons dans les couloirs, du même pas élastique, espiègle. Ta lumière renvoie ses éclats un peu partout autour de vous, créant des ombres et des monstres où il n’y en a pas. « - Hors de chemins il y a des monstres. » Plus qu’une plaisanterie, il y a une promesse derrière tes mots. Et un ravissement à la possibilité d’un danger qui se terre dans tes tunnels. Tu t’ennuies vite. C’est bien pour cela que tu avais eu recours à l’alcool : voir le monde en grand, le monde en plus beau, faire ton intéressante, attirer l’attention. Puis c’était grisant et addictif. Il n’y avait plus de merveilles ni de monstres nulle part, tout était terne, rien ne brillait. Tu hausses les épaules et ta voix se fait résolument plus plate, plus factuelle quand tu te retournes. « - Et des tunnels mal entretenus. Je veux faire le check-up. »

Tu as un carnet et un stylo sous le bras, et tu ne te baisses même pas pour éviter les toiles d’licorne du mal poussiéreuses qui jonchent votre chemin. Ton furet lui se redresse sur tes épaules et tend le museau en arrière, pour approcher de Poutine au maximum. Ses petites griffes acérées marquent perfecto, et lui permettent de garder un certain équilibre, alors qu’il n’a que les fesses sur toi. Il commence à feuler, et à s’agiter, dodelinant sa petite tête de fouine au rythme de tes pas, les crocs étincelants dans les ténèbres. Tu lui files une petite tape, en roulant des yeux. Tu es bien trop laxiste avec lui, mais c’est le seul qui est toujours content de te voir. Tu siffles entre tes dents:
« - Tais-toi, casse pas l’ambiance. »

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyVen 21 Déc - 14:31



+ D’humeur enjouée, Almaze ne s’attardait pas sur les détails et s’activait déjà à descendre dans les dédales de la mine. Experte dans le domaine, elle connaissait sans aucun doute chaque recoin des lieux et même s’il lui arrivait de manquer de temps en temps de professionnalisme, Nino savait qu’il pouvait la suivre sans trop de se poser de question. « Du noir non, mais des éboulements un peu. » Malgré la boutade, l’éclaireur n’hésita pas une seule seconde à suivre la jeune femme, tout en s’assurant que le vaillant Poutine les suivait sans s’échapper comme un filou. Heureusement pour eux, l’animal semblait fier de faire partie de ce petit groupe de fortune et marchait fier comme un pinçon à leurs côtés. Un trio peu commun qui représentait plutôt bien la population qui occupait la mine, c’est un dire des gens tous plus différents les uns que les autres, forcés de se serrer les coudes pour survivre à l’écart de la lumière.

Si Nino pouvait sortir comme bon lui semblait grâce à son rôle d’éclaireur, il savait aussi que beaucoup de miners passaient la plupart de leurs journées sous terre et qu’avec le temps, certains oubliaient presque à quoi ressemblait le monde extérieur. A l’image des hommes vivant dans la caverne de platon, les miners oubliaient parfois de se faire leur propre idée sur les choses et se contentaient d’écouter les récits des autres. Une tendance qui laissait sans surprise la porte grande ouverte aux fausses rumeurs et même s’il n’avait jamais réellement abordé le sujet avec Anita ou les autres conseillers, Nino restait persuadé que dans l’ombre certains s’en servaient pour semer le trouble dans la communauté. D’ailleurs, quand on y pensait, cela avait sûrement déjà commencé depuis un petit moment et les derniers événements recensés à la mine pourrait bien s’expliquer par ce phénomène. Diviser pour mieux régner, une technique vieille comme le monde qui pourrait bien leurs attirer des problèmes, dans un futur plus ou moins proche.

Une menace qui pesait en permanence sur la mine et qui donnait encore plus envie au brun de s’impliquer dans la vie de la communauté. S’investir auprès des différents membres pour s’assurer que tous se sentaient à sa place dans les rangs du groupe était réellement important pour lui, surtout depuis qu’il occupait un poste de conseiller. Un rôle qu’il prenait très au sérieux, soucieux des conditions de vie de son groupe qui malgré un lieu de résidence peu vendeur s’en sortait pas si mal. Une prospérité qu’ils devaient à leurs membres et surtout à la diversité qui existait et même si certains violons semblaient difficiles à accorder, le résultat n’était pas si mauvais que cela. Nino était fier de son groupe et même s’il venait de retrouver sa petite soeur de sang, il continuait de voir en haut une seconde famille qu’il se voyait pas quitter du jour au lendemain.

Un départ qui lui avait sans surprise vaguement traversé l’esprit, mais qu’il se refusait d’envisager sérieusement, conscient que ce serait un très mauvais moment pour se retirer. Loin de s’estimer indispensable pour la communauté, Nino ne voulait pas abandonner ses proches, pas avant de s’assurer que tous se portaient bien. Parmi les membre de cette grande famille, il y avait aussi Almaze, la géologue en chef qui partageait depuis déjà bien longtemps les opinions. Si elle agaçait déjà pas mal de personne, Nino lui continuait de voir en elle une personne passionnée et surtout un véritable atout à conserver. « Tu aimerais pas avoir un collègue ? Ca doit être long les journées ici. » Malgré son côté un peu solitaire, la brune pouvait parfaitement souhaiter des collègues en plus grand nombre et pourquoi pas même un éventuel élève. Une stagiaire qui passerait sûrement des débuts difficiles, mais qui pourrait à la longue déchargé un peu Almaze dans son boulot.
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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyMar 1 Jan - 17:37



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Début novembre 2018

Nino au moins, n’est pas chiant. Pas trop chiant, du moins. Tu arrives presque à l’oublier, tandis que tu passes tes mains sur les parois. Sous tes doigts, tu attires les toiles d’licornes du mal, les poussières, les fragments de cailloux aussi que du sable. Cela te griffe la pulpe des doigts, s’emmêle, poisseux et poussiéreux, autour de tes doigts, grisant ta peau sombre. Pas qu’on y voit, dans l’antre de la bête. Toi qui même ivre morte à le pas vif, électrique, difficile à soutenir même quand on fait deux têtes de plus que toi, tu prends ton temps. Tu sembles sonder de la paume le rythme cardiaque de la roche, prenant le temps de compter tes pas, lentement, sûrement, comme si vous risquiez d’heurter un cul de sac, mur qu’on ne voit pas venir dans le noir.

Mais le regard, qui se pose partout où ta lampe torche se pose, lui est vif. Si seulement les alcools aux champignons phosphorescents donnaient la nyctalopie, tu ne sortirais jamais de tes cryptes. La question de Nino… tu fronces les sourcils, tu étouffes un rire que reprend l’ego. Moqueur, et sans illusion.   « - Tu connais quelqu’un qui voudrait bosser avec moi, toute la journée ? » Il y a du défi dans ta voix. Tu n’as aucune envie de te faire aimer, plus maintenant. Tu as une réputation à tenir. Et il y a des jours où tu pourrais les tuer parce qu’ils parlent trop fort et que sous terre, les voix résonnent. Il y a des jours où tu te souviens du temps où tu te parais de diamants et où tu étais assise sur l’accoudoir de ton époux, et où tes sarcasmes faisaient rire l’atmosphère et tes méchancetés aigres-douces prises pour des mots d’esprit.
Puis tu t’immobilises, et tu éclaires Nino de ta torche en plein visage, typique de l’inquisiteur bègue. Mais le regard mordoré vacille. « - Est-ce que Anita pense que je ne suis plus compétente ? » Tu aimerais le provoquer, monter au front, lui rappeler que vous n’avez que toi, qui sait dans quel caveau, dans quel merdier vous vivez. Paraît que le chantage cela ne se fait plus passé l’âge de neuf ans, mais tu pourrais partir dans une gerbe d’explosions, déclencher l’effondrement de la mine en quelques coups de piolet, juste parce que tu peux et que tu te veux unique, exceptionnelle, irremplaçable, sinon qu’est-ce que tu ferais de ta vie, toi le pilier de comptoir ? Et tu es pleine de morgue, tu te redresses dans ton mètre soixante, drapée dans tes diplômes et ton reste de dignité. Tu lèves le menton et tu le regardes en face, attendant sa réponse. Mais tu as la bouche pincée pour empêche ta lèvre d’être saisie d’un tremblement ridicule. Tu ne respires pas, tu aurais envie d’hurler, inhaler l’air suspendu du tombeau et te noyer dans l’alcool, péter la gueule d’Anita d’un seul. De l’autre côté, ton ton a l’air de ne pas trop y toucher, tu tâtes le terrain, il la connaît bien Nino, la cheffe rigide. Tu n’as pas toujours été à la hauteur. Il y a eu un éboulement, un attentat à la structure même de ta mine. C’est bien pour ça que tu es là. Réparer tes erreurs, et prouver que tu es peut-être un déchet à temps partiel, mais tu es une excellente géologue.
Bon et la seule que vous aviez, aussi.

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyJeu 3 Jan - 22:09



+ Loin d’être le plus grand partisan de la vie sous terre, Nino se laissait agréablement surprendre par cette visite impromptue dans les dédales de la mine. Trop prudent pour s’y rendre seul, il savait qu’il pouvait compter sur Almaze pour retrouver la route vers l’air quand il sera l’heure, ce qui lui offrait donc tout le temps de découvrir ces parties inconnues. Quand il était petit, le garçon de la montagne adorait jouer avec ses copains dans une grotte aux pieds de la station. Un lieu accessible uniquement en été qui leur appartenait, telle une base secrète de supers héros. Si l’époque où jouer sous terre l’amusait, Nino restait fasciné par les lieux et ne doutait pas qu’en cherchant bien, on pouvait trouver des tas de choses intéressantes, à condition de savoir où chercher. Même si Almaze ne jouait pas vraiment les parfaits guides, il ne lui en tenait pas rigueur, conscient que pour elle, tout cela relevait de son quotidien. A force de côtoyer certains lieux, on oubliait parfois de les regarder comme s’ils étaient acquis. Seulement, quand on voyait l’état de certains couloirs de la mine, on réalisait à quel point la penser éternelle était une erreur. S’ils voulaient réellement continuer de vivre à l’intérieur durant des décennies, ils devront s’en aucun doute en prendre réellement soin et pour cette mission, il devait former des gens qualifiés.

Une idée qui ne semblait manifestement pas plaire à la géologue en chef, qui y voyait sûrement une méthode pour l’évincer. Armée de sa lampe, Almaze se dressa devant lui, afin de lui bloquer un peu le passage. Un petit bout de femme qui en imposait, mais qui finalement se sentait peut-être pas si en confiance qu’elle le prétendait. Même si elle ne faisait pas l’unanimité, la géologue n’occupait pas encore toutes les conversations et personnes ne souhaitait la faire sortir pour le moment. Une panique que le brun pouvait comprendre, mais qu’il espérait sincèrement calmer. « Non ? Enfin je pense pas ? Sinon tu ne serais pas encore en service ? » Si Anita ne doutait réellement des capacité de sa géologue, elle ne se prendrait sûrement pas la tête à la garder. Car même si sans experte en roche la mine risquait de perdre gros, leur chef était certainement pas du genre à suivre la voix de la raison. De plus, même s’il n’aimait pas particulièrement contredire la chef des lieux, Nino lui ne doutait pas d’Almaze, bien au contraire même.

En formant des gens, elle pourrait se rendre encore plus utile et surtout assurer un avenir à la mine. Passer le savoir semblait nécessaire aux yeux de l’ancien moniteur de snowboard, mais il pouvait comprendre le refus. Même s’il espérait la voir un jour changer d’avis, il préféra ne pas insister de trop, histoire de ne pas la voir partir en hurlant. « Moi je le pense pas et je sais que tu es un atout pour la mine. » Bienveillant et rassurant, Nino restait fidèle à lui-même, oeuvrant pour le groupe et pas seulement pour lui. Pour lui, chaque membre était important et tout le monde devait réussir à trouver sa place. Si ce n’était pas le cas, c’était que les choses devaient être modifiées, du moins c’était sa vision à lui de la vie en communauté et parfois elle se heurtait à celle des autres, biens moins altruistes.
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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptySam 9 Fév - 21:26



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Début novembre 2018


Est-ce que tu as pris du puff ce matin ? Tu demandes, parce que ça expliquerait bien la sensation d’oppression dans ta poitrine, proche de la claustrophobie si tu savais quel goût ça avait. Tu inspires profondément, tentant de chasser la gêne entre tes côtes. Tu as les yeux rivés à ceux de Nino, le regard levé vers lui autant pour obtenir des réponses que pour essayer de croiser son regard, depuis ta silhouette menue, parfaite pour les tunnels réduits de ta tanière. Essayer de l’intimider, de t’imposer à lui, avec ta lampe braquée par-dessous vos mentons, qui vous enveloppe tous deux dans une tente de lumière blanchâtre, qui répercute des ombres tout autour de vous, comme les doigts tordus et amputés d’autant de rôdeurs qui rampent le long des murs, qui se referment autour de vous. Tu pouffes et secoue la tête dans un large mouvement d’exaspération devant l’aberration : « - Quel genre de réconfort est-ce que cela ? Je serais en service tant qu’il n’y a personne d’autre pour prendre ma place. »  Tu humectes ta lèvre inférieure, la bouche soudainement sèche. Comme du papier mâché. Tu as besoin d’un verre et tu détournes les yeux de Nino, te reprenant. A part ta flasque, personne ne te dira jamais que tout ira bien. Personne ne va couvrir tes arrières et empêcher ces petits gnomes d’apprentis de te voler ta place et ton oreiller.

La suite ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde : tout au plus dans l’oreille de quelqu’un qui ne s’y attendait pas. Tu vacilles un instant – les bras croisés sur ta poitrine, ta torche fait un peu la discothèque contre les ombres, et tu fais la moue, tordant ta bouche quand tu regardes ailleurs. Tu ne vas pas être flattée. Ni rougir. Tu avais l’habitude des compliments – tu avais les diplômes, les robes, et le genre de vie qui attirait les compliments, même policés, mêmes faux. Tu avais les diamants pour illuminer ta peau sombre. Tu les balaies comme les canettes de bière vide, les compliments. Ou peut-être que tu ne veux pas les entendre, parce que ça vous dire être apprécié et ciel de pierre, daigner dire merci ou pire, envisager de rendre le compliment. Tu roules des yeux, et lui agites un peu la lampe dans les yeux, inquisitrice. « Toi, tu devrais arrêter de sourire. J’te promets, ça devient vraiment malsain. » On a pas idée d’être mignon et gentil ? D’être rassurant et d’étendre autour de soi, une aura de douceur et de réconfort, comme un câlin, mais porté par des bouclettes et à distance ? Comme du chocolat au lait-praliné. On a plus de chocolat au lait-praliné, et ça explique peut-être pourquoi le monde n’a plus aucun sens et pourquoi, Nino est le seul à sourire comme un clampin dans toute la mine. Ça et le manque de vitamine D, évidemment.

« - Fais moi la courte-échelle, à la place de baragouiner des compliments à trois balles. » A force, ton regard a été attiré par autre chose, un détail du plafond de pierre au-dessus de vous. Tu tapotes l’épaule de Nino sans le regarder, hypnotisée par la courbure de la voûte au-dessus de vos têtes. Pas de trace de pierres précieuses ou de trucs qui brillent, à première vue ( le furet pionce dans ton cou, c’est une preuve déterminante ). Tu l’escalades à une main, sans regarder et avec un sens de l’équilibre déficient, sans vraiment lui demander son avis. Cela ne te laisse pas d’opportunité pour un ton particulièrement concerné et tu reprends, distraitement, ta lampe coincée entre tes dents : « - Tu vois, t’es pas mal non plus. Et je vais pas mourir jeune.» Quoi ? Comment ça ? Ton foie qui pourrit sur place ? Le cancer qui doit déjà te bouffer de l’intérieur ? Nah. La vermine, ça résiste à tout, à la cirrhose et à l’apocalypse. « - Vu la gueule des fissures, j’vais lui survivre à la mine. »

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyMer 13 Fév - 16:12



+ Les compliments qu’il lui adressait se heurtait visiblement à un mur, à croire que Almaze refusait les élans de sympathie. De toute manière, Nino ne comptait pas lui faire plus d’éloges que ce qu’il venait de faire, pas du genre à en faire des caisses non plus. La géologue savait ce qu’elle valait pour la mine, et même si certains habitants ne supportaient plus son caractère, l’éclaireur lui continuait à la défendre lors des réunions. Pour une raison qui lui échappait, la brune semblait convaincu que c'était parce qu’elle était la seule à pouvoir exercer sa tâche qu’ils la gardaient, ce qui était évidemment faux. Almaze faisait partie de la mine, et si elle venait à avoir de la concurrence, cela ne retirerait rien à ses capacités. D’ailleurs, il serait sûrement préférable pour la mine de voir son nombre de géologues grandir, afin de pouvoir surveiller tous les couloirs et recoins que la brune seule pouvait manquer. Cependant, conscient du caractère borné de la plus âgée, l’éclaireur se passa bien de poursuivre dans cette directement et se contenta d’un haussement d’épaules.

De toute manière, l’heure était à l’état des lieux de cette partie de la mine où la lumière peinait à s’infiltrer. Profonde, la zone ne voyait que très rarement passer des miners, hormis bien sûr la brune. Attirée vers un élément au plafond, Almaze lui tapota l’épaule, afin d’obtenir un petit coup de pouce. « Ok, attention. » Sans même qu’il n’ait le temps de se baisser pour la laisser grimper, la jeune femme l’escalada, tout en tenant sa lampe torche entre les dents. Face au comique de la situation, cette dernière ne put s’empêcher de lâcher une boutade qui fit automatiquement sourire le porteur. « Trop aimable. » Comme il pouvait, Nino tentait d’offrir une certaine stabilité à sa partenaire de fortune, qui s’activait à une tâche mystérieuse. Alors qu’elle s’amusait de survivre à la mine, le brun s’inquiéta légèrement de l’état de cette dernière qui ne semblait pas aller en s’améliorant. Si leur habitat venait à s’effondrer, les miners se retrouveraient non seulement, à la merci des autres groupes, mais surtout dispersés un peu partout. Un avenir peu lumineux qu’il préférerait éviter. « Et on peut pas faire en sorte de consolider ça ? » Clairement pas expert en construction ou en mine, Nino faisait confiance à la plus âgée pour apporter des solutions, qu’il sera ravi d'exécuter par la suite. Faire confiance aux autres étaient la base de la vie en communauté, et ce n’était pas lui qui dira le contraire.

Alors qu’elle gigotait sur ses épaules, l’ancien moniteur de snowboard lui tapota légèrement la cuisse, comme pour l’interpeller. « Tu t’en sors là haut ? Parce que tu pèses ton poids quand même. » Même si c’était une boutade, il devait avouer que ses muscles commençaient légèrement à tétaniser à force de porter la brune. Bien sûr, il pouvait tenir encore un certain temps, mais apprécierait savoir ce qu’elle trafiquait en silence.
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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyVen 31 Mai - 22:36



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Tu es comme un singe ou, pour éviter toute comparaison malencontreuse, un petit écureuil, gris de poussière et aux yeux noisettes, juché sur les épaules de Nino. Ton furet te court le long du dos comme un frisson et finit par se jucher sur ton crâne à son tour, pyramide longiligne de trois corps qui projettent des ombres de squelettes décousus sur le théâtre de la pierre. Ton furet renifle la roche affleurante avec la même application que tu l’auscultes. Tu ne réponds pas à la question de ton destrier, tu ignores ton preux chevalier : et pour cause, tu ne l’entends pas. Tes yeux sont plutôt plissés pour discerner les rides de la roche dans la pénombre, et tu es concentrée à déglutir pour ne pas mourir de la plus idiote des façons. C’était une chose de se noyer dans son vomi. C’en est une autre que de s’étouffer dans sa bave, une lampe torche dans le gosier et un torticolis dans le cou et de la poussière dans les yeux.
Il te tapote la cuisse, et articules de manière inarticulée un « aaaanhm ? », loquace et perspicace. Tu baisses la tête, et ta lampe vers lui pour éclairer son crâne et tapote ses boucles pour demander à descendre. Les deux pieds au sol, tu tires la langue plusieurs fois pour récupérer l’usage de ta mâchoire. C’était quoi la question déjà ?  « - Yeah, bien sûr. » Professionnelle, assurée, tu grattes ton furet sous le menton. « - On va poser des étais déjà, pour consolider ça, et installer des poutres dans toute la longueur. Un peu de ciment…Il va me falloir du sable, pour le mortier. »   C’est une sorte de discothèque dans le réduit du goulot d’étranglement, quand tu dessines les éléments de ton futur chef-d’œuvre garanti sans scotch ni super glue, à l’aide de ta lampe.
« - Ne me regarde pas comme si la mine allait s’effondrer d’un instant à l’autre. » Tu te moques gentiment, lui adressant un coup de coude qui lui frappe plutôt la hanche. Tu éclaires les tréfonds de la mine d’un jet de lumière, qui révèle les particules de terre et de poussières qui volent dans l’air à chaque de vos souffles. Tu n’éclaires qu’eux, et les ombres qui grandissent, s’étalent comme des monstres autour de vous. Tu arques un sourcil comme un défi à faire fuir ce qui se masse dans les ténèbres. « - Tu n’as pas genre des responsabilités ? »  Du ton qu’on emploie face à un petit chiot pour savoir s’il n’a pas envie de jouer ailleurs si on y était, alors qu’on a la seule lampe torche. Le chien de Nino s’aventure d’ailleurs à la lisière du halo lumineux qui s’étend autour de vous. Tu meurs d’envie de le suivre, et tu cherches dans la poche intérieure de ta veste, ta flasque. Le geste est absent, le regard distrait sur la bordure mordorée sur le sol - « - Pourquoi, tu veux devenir mon apprenti ? » Tu proposes, d'un air peu amène, la moue dubitative. Tu préfères repousser plutôt que de laisser les gens approcher et être déçus par toi. Le passif-agressif, c'est plus facile que de s'ouvrir à autrui ou justes cieux demander de l'aide.
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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyMar 4 Juin - 15:15



+ Porteur désigné pour la mission, Nino s'exécutait sans rechigner, heureux de ne pas avoir à porter un solide gaillard de quatre-vingt kilos sur les épaules. Prenant son mal en patience, il fut finalement soulagé quand cette dernière passa sa main dans ses bouclettes, afin de quémander une remise au sol immédiate. Une fois déchargé de ce petit poids, le brun s’étira légèrement, écoutant d’une oreille pas si attentive les joyeux projets de la géologue. Peu importe ce qu’elle demandera, Nino appuiera sa demande, conscient qu’elle était indéniablement la mieux placée pour savoir ce dont la mine avait besoin pour tenir debout. Même si le personnage ne plaisait pas vraiment à la plupart des représentants du groupe, l’éclaireur lui continuait de défendre la réputation de Talisker, persuadé que malgré son caractère difficile, elle restait quelqu’un de fiable -du moins en matière de cailloux. En effet, même s’il ne pouvait pas garantir la loyauté de la jeune femme au groupe, Nino restait persuadé qu’elle ne quitterait jamais la mine, seule véritable activité qui la maintenait en vie. Cependant, pour pouvoir lui faire une bonne publicité, le conseiller se devait de passer un peu de temps avec elle, ce qui ne semblait pas spécialement enthousiasmer cette dernière.

A force de travailler seule dans les couloirs humides de la mine, Almaze semblait s’être entichée de sa solitude et ne manqua pas de lui faire comprendre que sa présence n’était pas indispensable. De sa lampe torche, elle l’accusait de ne pas vaquer à ses responsabilités de conseiller, celles qu’il avait accepté non pour la gloire, mais par envie d’aider. Amusé par le manque de tact de la jeune femme, Nino lâcha un petit rire, avant de venir baisser le faisceaux lumineux de la lampe qui lui éblouissait le visage. « Si ? Mais je prends des vacances de Anita. » Nino ne bossait pas pour Anita, mais pour les habitants de la mine. Une nuance qui lui tenait à coeur et qui expliquait les nombreuses heures qu’il passait aux côtés des différents habitants des lieux. Pour lui, il était important que chacun se sentent à sa place pour que l’ensemble fonctionne. D’ailleurs, c’était pour cette raison qu’il ne cessait de proposer un collègue à la brune, persuadé que trop de solitude pouvait nuir au moral.

Malheureusement, malgré ses moultes propositions, Almaze continuait de refuser, comme si accepter de former quelqu’un mettait sa place dans la mine en danger. « Moi non, mais peut-être que d’autres aimeraient ? Comme ça, tu pourrais avoir quelqu’un pour te porter tout le temps. » De toute manière, il ne pouvait pas forcer la plus âgée à former quelqu’un contre son gré, déjà par respect pour l’unique géologue des lieux, mais aussi par sympathie pour le pauvre apprentie qui se retrouverait coincé avec l’amertume de cette dernière.
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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptyVen 28 Juin - 20:10



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Début novembre 2018

Les gens nuisent au moral. Tu as besoin du miroir déformant de l’alcoolémie pour les supporter, avec de rares exceptions. Nino était sur l’étroite limite. Il ne répond pas aux modèles que tu as l’habitude d’avoir en face de toi. Cela pique ton côté de fouineuse, bien sûr, mais c’est quand une tête de mule tombe sur une autre, ça fait forcément des chocapics. Le jeune homme était loyal non pas envers la mine, coquille rocheuse et creuse, ni envers leur leader, mais envers leurs habitants – impossibilité qui te déstabilisait. La plupart du temps, tu supportais de croiser des mineurs dans vos tunnels parce qu’ils étaient utiles.

Vous savez ce que ça te donne envie de faire ? De lui prouver qu’il a tort, grand dadais qui regarde le monde avec des lunettes roses que tu as perdu avant ta virginité. Tu détestes avoir tort après tout, privilège des nantis, des intellectuels, des connards (rayez la mention inutile). De prendre un apprenti et de le pousser au suicide et/ou dans une fosse. C’est plus fort que toi. « - Ou bien. Pause, respiration avant de faire une proposition tout à fait censée, les bras croisées sur ta poitrine et ta lampe dressée vers le ciel, ciblant une grosse licorne du mal velue qui prend la poudre d’escampette sous le faisceau.  «  - Ou bien. Vous pourriez me trouver un poney. Un âne. Un mulet. Un gros chien, je ne suis regardant. Un très gros chien. » Tu écartes les mains grand comme ça, un sourcil arqué. Jeu de lumière digne d’une boîte de nuit dans les années 2000. “- Ou un rôdeur domestique. Il pourrait me porter littéralement tout le temps.” Tu n’es pas contre, en fait. Il pourrait porter tes outils et ta booze, au passage. Et contrairement aux humains il ne te mettrait pas face à  1) tes insécurités 2) ses propres opinions 3) sa présence 4 ) son discours de psy semblable à celui que Nino te servait depuis quinze bonnes minutes.

Tu le tapotes de ta lampe torche en passant près de lui, ce qui pourrait passer pour une caresse séductrice si vous n’étiez pas vous, pas au fond d’un tunnel au toit de de toiles d’licornes du mal, dans une mine, si tu utilisais des ongles laqués de rouges au lieu d’une lampe à énergie solaire trente lieues sous terre. Et si 1) il avait eu de l’argent 2) besoin de se faire prier pour t’aider.   « - Si toi, littéralement, le plus gentil de la mine, » Pour ne pas dire autre chose « - Qui va bien pouvoir être volontaire ? » alors que tu le dépasses, remontant vers la surface d’un pas tranquille, torche sur ton épaule comme d’autres la lance.  « - Je vais mettre des affiches. Si j’ai personne ou que des glandus, tu me dois une bouteille. Deal ? » Parce que tu fais ça pour lui faire plaisir, bien sûr.

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MessageSujet: Re: Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze    Get in loser, we're gonna explore dead ends | Nino & Almaze EmptySam 20 Juil - 14:12



+ Les demandes d’Almaze étaient à son image, à savoir loufoques et insensé, comme si rien dans ce monde ne méritait un peu de sérieux à ses yeux. Néanmoins, le brun restait convaincu que la géologue aimait sa mine et que pour elle, elle serait capable de faire un effort et ainsi former quelqu’un, au moins pour essayer. « On pourrait oui, mais un être humain ça serait bien aussi. » Plus persévérant qu’on ne pouvait le penser, le conseiller continuait de travailler la plus âgée, avec espoir de la voir changer d’avis. D’ailleurs, plus la conversation avançait, moins elle se montrait récalcitrante à prendre un stagiaire, ce qui laissait entrevoir une lueur d’espoir. Cependant, comme elle le soulignait très bien, il n’allait pas forcément être aisé de trouver quelqu’un capable de s’adapter à son comportement un peu dérangé. « Qui sait, tu as peut-être des fans. » Heureusement, l’optimisme était le fort du brun et pour lui, ce n’était qu’une question de temps avant de trouver un volontaire.

Amusée par ce défis, Almaze proposa d’elle-même un marché qui pourrait bien porter ses fruits. Si personne ne se proposait dans le mois, il lui devait une bouteille. Le deal lui semblait acceptable et il ne lui en fallait pas plus pour serrer solennellement la main de sa partenaire. « Deal. » Tel un homme d’affaire, le brun scellait des pactes, espérant ainsi les voir fructifier. Dans le cas contraire, ça sera toujours une occasion pour boire un verre en compagnie d’une amie et ainsi passer une bonne soirée. « Bon, je dois remonter, mais je veux voir des affiches dans la salle commune demain. Bye ! » Même si crapahuter dans les dédales de la mine l’amusait sincèrement, Nino se devait de remonter à la surface et ainsi vaquer à ses propres activités.
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