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 on the hunt (bass/ryan)

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MessageSujet: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyLun 14 Jan - 20:15



bass ryan
« on the hunt »
Ce n'est guère plus qu'une rumeur qui est parvenue à se faufiler entre les murs de la ville mais, à ce stade, toutes les rumeurs méritent qu'on s'y intéresse. Ces derniers temps, Lazare a causé beaucoup trop de troubles pour qu'on daigne ignorer quoi que ce soit à son sujet. Aussi, quand on apprend qu'une base aurait peut-être été trouvée, il apparaît nécessaire d'aller vérifier si l'information est véridique. Il n'est pas dit qu'Olympia se laissera marcher sur les pieds sans réagir.
Bien sûr, on n'y envoie pas une armée : on souhaite d'abord s'assurer de l'état des lieux, être sûr de ne pas foncer tête baissée dans un mur et, si ce n'est pas le cas, cartographier correctement les environs afin de trouver la meilleure stratégie possible dans l'éventualité d'une offensive vindicative. Si possible, prendre la mesure du nombre de survivants résidant là-bas.
On vous envoie donc en éclaireurs, chargés de valider ou d'infirmer cette fichue rumeur et ce dans la plus grande discrétion : s'il y a effectivement quelque chose d'intéressant à y trouver, l'on ne souhaite bien évidemment pas que qui que ce soit se trouve averti de votre présence en ces lieux.

A pieds, le trajet vous coûte bien quelques heures de marche à bonne allure. Mais, au fur et à mesure que vous vous approcher de l'endroit (il s'agit d'un village désert, l'endroit désigné au milieu des maisons fantômes est une vieille gare délabrée, désaffectée depuis déjà plus d'une décennie), vous êtes en mesure de distinguer des traces de passage récent, des traces de vie humaine sans le moindre doute...
La bonne nouvelle, est donc que vous ne vous êtes pas déplacés jusqu'ici pour rien. Mais à partir de maintenant, il va falloir se montrer très prudents : les baraques délabrées sont tout autant de planques possibles pour d'éventuels guetteurs. Si vous voulez mener à bien votre mission, il serait préférable de ne pas la commencer avec un troisième œil au travers du front.



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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyVen 25 Jan - 10:40


Bass FergusonRyan Havener
«on the hunt»

Depuis l’attaque de la secte Lazare aux portes d’Olympia, la ville devait prendre des décisions pour ne pas qu’ils reviennent une seconde fois, potentiellement encore plus nombreux. On avait donc décidé d’envoyer des raideurs en reconnaissance dans les environs, après avoir entendu parler d’une potentielle base près des bois, pour essayer de trouver des indices où un début de location de la secte. Enfin, le “on”, c’est en fait les membres influents de la ville, parce que si ça ne tenait qu’à Ryan, ils attendraient qu’ils reviennent, sortiraient une mitraillette et les exploseraient tous d’un coup. Ils peuvent pas se reproduire comme des champignons non plus, et tous les autres clans, concernés par le fléau, pouvaient s’unir contre eux pour s’en débarrasser une bonne fois pour toutes. Un peu comme ils l’avaient fait pour les jackals, qui étaient tout de même sacrément plus coriaces que ces fanatiques. Mais bon, Ryan était loin d’être influent et encore moins d’avoir un pouvoir de décision dans la ville. Au contraire même, lorsqu’on dût désigner un binôme envoyé comme premiers éclaireurs dans la forêt environnante, bien que Bass se portât volontaire, la deuxième personne envoyée au casse-pipe ne fut autre que l’ex-jackal. On tenait suffisamment peu à sa vie et on le savait suffisamment compétent pour qu’il constituât le candidat idéal aux yeux de l’ensemble des olympiens. Avec les temps qui courent et sa condition, il avait attrapé un rhume récemment et conjugué au traitement du vaccin, il avait été un peu plus faible ces derniers temps. Il ne tenta cependant pas de se dérober, puisqu’il savait que cela ne fonctionnerait pas et puis que ça lui donnerait une bonne excuse pour tuer des gens et se défouler un peu. Il traîna donc des pieds au porte de la ville pour aller rejoindre Bass et s’en aller à l’exploration. « T’es venu pour aller m’abandonner quelque part dans la forêt façon Le Petit Poucet ? » On avait vaguement parlé d’une base à la lisière de la forêt, qu’ils étaient censé aller voir, l’endroit parfait pour abandonner quelqu’un ou le piéger. De plus, il savait que Bass ne le portait pas dans son coeur, même si la présence de Malini à Olympia avait permis d’adoucir l’attitude du chef des raideurs à son encontre. Toutefois, force était de constater que Ryan était un bon raideur et élément de la ville, qui n’avait failli à aucune de ses missions et avait toujours été là quand la ville avait eu besoin de lui. Ignorer tous ses efforts et tout ce qu’il apportait à Olympia serait de la sérieuse mauvaise foi. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs heures au pas assuré, avec des conversations pour la plupart banales sur ce qu’il voyait autour d’eux.

Enfin, ils finirent par arriver dans un village abandonné avec une gare en piteux état au centre de ce dernier, correspondant à la description qui avait été faite de cette fameuse base. Observant le périmètre qu’ils entouraient, Ryan put trouver des mégots de cigarettes plus ou moins frais au sol, quelques traces de pas ici-là, bref des signes criants de présence humaine. Il ramassa un mégot et claquant des doigts, le montra silencieusement à Bass qui était bien éloigné de lui, près d’une maison de l’autre côté de la gare. Il finit par s’approcher de son compagnon de route, signifiant sur un ton calme. Quelque chose clochait cependant. Les maisons n’étaient pas habitées bien qu’elles soient parfois en meilleure état que la gare, aucun signe d’habitation humaine à l’intérieur. Pas de couvertures, pas de vieux vêtements ni même d’objets divers et variés. La gare n’était pas un endroit aussi chaud que ses habitations, et même si dans la gare, ils pouvaient rester tous ensembles, placer des gardes ou des surveillants dans les maisons environnantes paraissait être la chose la plus logique à faire. Pas tout à fait convaincu par l’endroit, qu’il ne sentait pas comme on dit, il alla à la rencontre de Bass de l’autre côté. « C’est bizarre quand même, aucun bruit même, aucun objet laissé derrière eux, si on voit bien que des gens traînent ici, personne dans les maisons pour faire la garde… Soit ils se sont barrés y’a peu soit…» Il regardait autour de lui en parlant et il vit alors derrière Bass une cigarette mal écrasée, dont la cendre au sol fumait encore. « Regarde. » dit-il en montrant le mégot frais à Bass. S’ils avaient raté, c’était y’a littéralement deux minutes avant leur arrivée. Ryan n’avait pas envie d’envisager la seconde option. Celle qui consistait à penser qu’ils étaient encore sur place, à quelques mètres d’eux, quelque part.
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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyJeu 7 Fév - 19:33


On the hunt
Ryan & Bass

Sa voix n’avait pas vraiment admise de réplique - il en était. Il ne faisait que ça, entre deux couches ; se préoccuper des Lazares. Un sentiment diffus, poisseux, difficile à éviter quand il se présente sous la bouille d’un gamin de quelques mois qui vous réveille la moitié de la semaine en pleurant son rôle de sauveur du monde. Il connaissait la ville repérée, une petite ville, avec sa gare, son centre commercial, sa bibliothèque municipale, où on aurait pu élever un gamin, avant que les fenêtres ne soient ouvertes aux quatres vents et que les éboueurs soient en grève perpétuelle. Mais beaucoup de choses avaient changé en un an. Le chef des recruteurs ne recrutait plus beaucoup, et le pire était que ce n’était ni la faute de son envie, de son propre emploi du temps, ou son escapade à l’autre bout du pays. Repli commentaire, tueurs d’enfants à tous les coins de rues. Si Bass recrutait un homme ou une femme et que Elie en payait les conséquences…

Le recruteur lance un regard oblique à Ryan, sans ralentir le pas, ni lui accorder beaucoup d’attention, sa main sur le couteau à sa taille, l’autre écartant soigneusement, avec une douceur ( et un silence ) incongrus pour la dégaine du colosse, les branches, et obstacles avant qu’ils ne soient surpris par son inadvertance. Tous ses sens écoutent le no man’s land. C’est presque comme avant, la liberté, mais il a un chieur sur les basques et l’arrière-goût en bouche. « - Yeah, t’inquiète pas, ils te rendront dès qu’ils t’entendront jacter pendant dix minutes. » Ils n’étaient toujours pas amis, ne le seraient sans doute jamais, parce que les amis de Bass avaient tendance à mourir, et de grinçant, et décalé, l’humour se fait las et noir, de décès en décès. Pour tous, le regard en coin que Bass avait lancé à son « partenaire » était éloquent, sans ambiguïté. Pas sûr. Pas vraiment.  Il n’était pas sûr de ce qu’il éprouvait envers la compagnie du blond pour leur mission d’éclaireurs. Il ne faisait pas partie de la liste de ceux qu’il n’aurait pas voulu là; De ceux qui auraient retenus son bras versus de ceux qu’il pourrait blâmer s’il se jette à corps perdu dans les emmerdes. Ils étaient là en repérage, certes - le visage arraché de de Elias rôde toujours à la lisière de son esprit, de sa désobéissance civile, sa faute . Mais si l’occasion se présentait… La seule chose pour laquelle ils devraient prier, c’est que Bass ne puisse pas faire à sa guise avec eux.  Malini a peur qu’il ne se reconnaisse plus, s’il goûte au sang lazare - au contraire, Bass trouve une certaine sérénité à l’idée. Faire enfin ce qu’il faut.

Bass reste près des murs, frôlant les ombres, se mêlant  à elles, silencieux. C’est une erreur sans doute, de ne pas garder Ryan dans son champ de vision, mais Bass ne pense pas que deux trous-du-cul soient plus efficace qu’un seul. Il se rapproche lentement de la gare, gardant son dos contre les bâtiments, le pas fluide. Il s’était accroupi, en vue de la gare, dissimulé derrière un mur encore intact. Les odeurs putrides saturait l’air, mais il n’y avait rien, absolument rien. Ce n’est pas grave, Bass sait attendre, il sait écouter aussi. Il observe la gare insalubre, l’absence de son portés par le vent, à l’exception des pas de Ryan qui le rejoint.  Il tique légèrement, avant de baisser les yeux sur le mégot. La chaleur lui picote les doigts lorsqu’il s’en saisit. Il se mord la lèvre, le regard ailleurs, au-delà un instant. il y avait quelqu’un. “- J’ai cru voir un mouvement, puis…” Il articule plus qu’il ne parle, sa voix un murmure - il n’était pas certain, mais son instinct sert plus que son intellect. Un mouvement, qui aurait très bien pu être un oiseau, un rôdeur, autre chose, au même moment Ryan l’avait distrait. La chair de poule, le regard qu’il sent sur lui, perpétuel. Il serait seul, il attendrait, en planque, d’avoir quelqu’un qui  rentre ou qui sort, quelqu’un à suivre, ou l’indication d’une surveillance. Il sait cela. Il sait qu’avancer à l’intérieur sans savoir ce qui les attend est stupide. Bass jette un coup d’oeil à Ryan : « - Pas d’humain, pas de rôdeur, pas de corps. » Paradoxalement, c’est ça qui est terrifiant. S’ils sont à l’intérieur, qu’ils puissent venir jusqu’ici démontre déjà une mauvaise sécurité. Pathétique. Fanatique. Ce sont eux après tout. Pas des jackals, pas des survivants - ce n’est pas vraiment une vie. Ou bien ils ne sont plus là : mais même pour l’apocalypse, la ville est calme. Et il y a le mégot. Bass le porte à ses lèvres pour inspirer une dernière  bouffée de cigarette avant de laisser mourir de sa mort médiocre sur l’asphalte. Il jette un coup d’oeil par-delà son épaule, puis à Ryan. “- Par derrière, par la voie ferrée.” Ils ne seront pas enfermés dans un espace restreint, sans couverture, et des entrées évidentes, ils pourront voir de plus loin.  Il déplie lentement ses jambes, ignorant le réveil de sa cuisse, comme prélude de mauvaise augure. ”- Comme avant.” Ca, il s’entend à peine le murmurer, mais c’est vrai : il est plus confortable avec le détour sournois, l’approche d’un camp sans se faire voir, jauger leurs forces, et frapper, un par un. Cela ne s’oublie pas.

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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptySam 9 Fév - 21:32


Bass FergusonRyan Havener
«on the hunt»

Bass semblait peut-être moins parano que lui. Ou alors cachait-il mieux son inquiétude. Si ça tenait qu’à Ryan, il se serait barré de cet endroit, serait revenu avec quatre-cinq gars et auraient tiré dans le tas jusqu’à ce que quelqu’un daigne à sortir. Mais ils n’étaient que deux, et ils étaient bien loin de la ville. Et vu la chiée de sbires qu’ils avaient eu il y a quelques jours lors de leur attaque contre les remparts d’Olympia, même leurs talent de combattant risquaient de ne pas suffire s’ils venaient à être encerclés. Ryan se retourne brusquement, tentant de suivre le regard de Bass lorsqu’il dit avoir vu quelque chose. Mais rien. Simplement un sentiment de malaise et de tension inexplicables qui règnent dans l’air. « Tu ne peux quand même pas ignorer les traces de pas. » dit-il en montrant quelques preuves de passage humain récent, et il y avait beaucoup de traces de pas qui semblaient différentes, indiquant que ce n’était pas un pequeno tout seul qui faisait les cents pas. Si le fait qu’il n’y ait pas un bruit, dans une forêt pourtant grouillante de rôdeurs, animaux ou oiseaux qui gazouillent, était assez lugubre et terrifiant, Ryan avait l’impression que cette ambiance était artificielle, comme une mise en scène. Si la secte Lazare traînait effectivement dans le coin, il semblait en effet y peser leur présence lourde et solennelle. « Peut-être qu’ils nettoient régulièrement, peut-être qu’ils ont envie qu’on vienne ici en se disant que c’est tout beau, tout propre. » Peut-être que c’est comme cela qu’ils attiraient des solitaires ou des petits groupes en cherche d’un repos et d’un sanctuaire paisible. La secte ou la mort. L’intégration ou l’expiation. Ryan n’avait pas trop de mal à imaginer comment cela pouvait se passer chez eux, il avait croisé des groupes aux moeurs étranges sur ses nombreux aventures et périples, il n’était pas sûr que grand chose soit encore en mesure de l’étonner. Et puis même, prenant simplement pour exemple son intégration aux jackals, ce n’est pas comme s’il avait eu d’autres choix une fois arrivé à Stonebriar. Il écoute Bass, l’humeur bien sombre, marmonner quelque chose en regardant une voie ferrée derrière eux. Passer par le petit chemin, probablement attendre et écouter le silence pesant du lieu jusqu’à ce qu’ils se passe quelque chose, s’il venait à se passer quelque chose. Ryan avait un peu envie d’en terminer et se tirer de là, mais bon, techniquement, Bass s’était porté volontaire et lui était supérieur hiérarchiquement, donc l’ex-jackal ne pouvait pas exactement rentrer en conflit avec lui pour le moment. Il hocha la tête sans rien dire et ils se rendirent en direction de la voie ferrée. Ils avancent à pas de loups avant de trouver un endroit suffisamment brouisailleux pour qu’ils apparaissent cachés, leur donnant toutefois une certaine visibilité sur l’endroit. Pendant un moment, il ne se passe pas grand chose, rien à vrai dire. Ryan est presque tenté de rentrer dans le tas, mais il sent le regard désapprobateur de son collègue sur lui, prêt à lui en foutre une au moindre écart. Il rumine et prend son mal en patience. Puis, le trentenaire croit entendre des murmures provenir de quelque part autour d’eux, impossible d’évaluer la distance ni la localisation exact. « A gauche ? » finit-il par dire, se concentrant sur son ouïe pour localiser la source du bruit discret. Il attendait d’avoir l’avis de l’olympien, peut-être que Bass entendait autre chose, n’entendait rien. Et puis surtout de voir si ce qui ressemblaient à des chuchotements allaient bientôt se transformer en autre chose…

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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyLun 17 Juin - 20:10


On the hunt
Ryan & Bass
Cela rampe sous son épiderme. Pas la peur, pas vraiment. Le sentiment d’attente et d’angoisse mêlée, les fantômes qui font crisser les feuilles sous vos pas, et les craquements qui se succèdent un peu partout, les maison qui semblent cacher leurs armées derrière leurs volets à moitié pourris, à moitié en berne. Ce n’est pas de la paranoïa si vous êtes vraiment en danger. Ce n’est pas de la paranoïa si cela vous garde en vie et vous tient éveillé la nuit. Bass roule des yeux, et ignore Ryan - non, il n’ignore pas les traces de pas. Elles lui filent une crise d’angoisse à se balader dans tous les sens comme si le diable s’était roulé par terre avec ses copains. Il n’ignore rien du tout, la colonne vertébrale tendue à son rompre à force de se forcer à rester immobile, sans sursauts, en traque. “- Trop propre.” Même à Olympia, rien n’est aussi calme, aussi vide. Dans les grands vides créés par l'apocalypse, il y a toujours quelque chose. Trois fois sur quatre, quelque chose qui vous veut du mal, mais quelques choses.

Les deux hommes progressent, prenant la gare à revers. Bass prend son temps, le pas silencieux, courbé, progressant par longues enjambées fluides, invisibles. Et ce ne sont pas les bouderies de Ryan qui allaient l’inciter à se dépêcher. Ils n’avaient aucun indice de présence lazare - pas de retour au bercail sans certitude de leurs absences. Son coeur manque trois ou quatre marches quand il croit entendre un son - puis, le son des pas sur le gravier des rails, qui résonne dans le vide le gare. Il acquiesce après un temps de silence - gauche. Il lui fait signe de prendre de la distance avec lui, s’approchant lentement. La gare désaffectée est visible maintenant, avec ses quatre voies qui s’enfoncent dans le bâtiment, bouche béante, éclairée uniquement de vitre brisées dans la partie supérieures des murs.
Il s’approche prudemment, faisant signe à Ryan de garder ses arrières. Il a le coeur au bord des lèvres, sur ses gardes à en avoir la nausée. Pas un son. Le pigeon malade posé sur une poutre métallique blanchie de chiures croise son regard, mais ne s’envole point. Il s’engage dans l’ombre de la gare qui l’avale et le recouvre - Bass va pour se hisser sur le quai, le ciment froid sous sa paume avant de se rejeter en arrière. La douleur, vive, inonde son genou qui se prend le métal du rail, les graviers érafle ses mains, ses genoux - sa nuque lui fait un mal de chien sous la vivacité du réflexe.

Au-dessus de sa tête, se balance le piège qu’il a évité de justesse, d’un réflexe purement animal, primal. De survivants un brin paranoïaque - le filet se balance en haut de la gare et Bass est au sol, le regard aussi féroce que sauvage, montrant les crocs, à la recherche d’ennemis. L’effet de surprise est retourné se pieuter au fond de la boîte de Pandore apparemment.

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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyMar 2 Juil - 19:28


Bass FergusonRyan Havener
«on the hunt»

Il a pu voir Bass tiquer au bruit étrangement proche d’eux et fort dans ce calme pesant. Cela le rassure, au moins, il n’entend pas des bruits sous l’effet de la paranoïa, ou même de ses médicaments contre ce foutu vaccin. Peut-être bien qu’avec le temps, il va finir par perdre la boule, c’est sa hantise, mais en même temps, ce ne serait pas étonnant que ce soit le cas même sans la prise des médicaments. Avec toutes les horreurs qu’il a mise, les coups bas qu’il a monté, les ennemis qu’il s’est fait, il sait qu’il doit sans cesse regarder par-dessus son épaule. Alors viendra le jour où sa paranoïa incessante finira par lui créer encore plus d’ennemis, il perdra la boule et puis c’est tout. Mais en attendant, il avait encore un peu de lucidité pour constater que tout cela sentait fort mauvais, mais qu’ils n’avaient pas l’air d’avoir encore été repérés par les étrangers qui arpentaient peut-être les lieux. Quelques mètres derrière Bass, il regardait ce dernier avancer et surveillait ses arrières, s’assurant que personne n’allait surgir sur les côtés de la voie ferrée. Le calme et silence, qui auraient pu être apaisants, étaient ici pesants et étouffants. Chaque pas en direction de la gare semblait être une mauvaise idée, mais c’était la mission à laquelle ils s’étaient dévoués, ou plutôt, à laquelle Ryan avait été assigné malgré lui. Revenir sans Bass n’était pas une option, puisque vu le niveau de crédibilité de l’ex-jackal, on croirait tout de suite à un mauvais tour de sa part. Le bruit des oiseaux et du vent contre les arbres environnants céda sa place à un calme de cathédrale dans cette gare de seconde zone vide et sombre. Arme en main, Ryan continue de jeter des regards dans tous les sens, à tel point qu’il ne voit pas le piège que Bass évite in extremis en voulant monter sur le quai. Il aide l’olympien à se relever, constatant le piège. Pourtant autour d’eux, toujours ce calme, et pas de suspects en approche. Le bruit de la chute de Bass a pourtant un peu résonné dans cette gare apparemment vide. De plus en plus étrange.

« On va avancer plus loin. » chuchote-t-il à Bass avant de prendre cette fois-ci la tête du binôme. Il avance au bout de la voie ferrée avant de trouver un endroit ou le quai s’abaisse complètement, pour faire une liaison probable entre deux voies pour des agents de maintenance. Il prend donc le passage pour atterrir sur la voie numéro 2 comme l’indique le panneau juste au-dessus de lui. De son arme, il balaye l’ensemble du quai, à la recherche d’un ennemi. Il ne trouve rien, rien si ce n’est un chien. Un chien qui semble sacrément lui montrer les crocs, prêt à bondir sur Ryan ou aboyer, dans les deux cas, ce chien n’est pas une bonne nouvelle. Et Ryan n’aime pas les chiens. « Gentil chien, gentil… » Ryan s’approche doucement mais le chien ne fait qu’encore plus montrer les crocs, prêt à exploser. Putain, il a pas la patte avec ces clébards de merde. Il regarde Bass derrière lui. « C’est pas toi qui aime les clebs ? T’as une formule magique pour le calmer ? » Vu les indices accumulés depuis leur arrivée, et vu la gueule du chien à peu près en bonne forme, il y avait très peu de chances que ce chien soit sauvage, mais plutôt un chien de garde. Et Ryan allait pas crever à cause d’un foutu chien.

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MessageSujet: Re: on the hunt (bass/ryan)   on the hunt (bass/ryan) EmptyJeu 11 Juil - 9:56


On the hunt
Ryan & Bass
Les graviers lui ont éraflés les reins et les paumes, et il avance dos au mur, l’asphalte plus haute que sa tête. Il voit à peine au-dessus. Il voit à peine les quais, et son regard effronté alterne au-dessus des quais, et la voie ferrée. Cela lui file des sales flashbacks de la prison, de voir du béton plutôt du ciel, des vitres brisées et l’odeur de pisse qui se fait sentir au fur et à mesure qu’ils approchent. Il progresse un peu en arrière de Ryan, observant derrière eux, sur les côtés, sans rien voir. Pas un mouvement. La sensation d’être observé a régressé : ils sont observés, certitude. Reste à savoir par où. Il suit Ryan dans un silence absolu, étouffant les graviers sous ses semelles avant qu’il roule.

La façon que les deux blonds ont de fixer le chien est cocasse. Flash news : Ils ne sont pas meilleurs l’un que l’autre, et par un retournement tarabiscoté de circonstances, ils risquent de se risquer mutuellement la vie pour se sauver l’un l’autre. Ryan ne peut pas rentrer sans Bass – contrainte sociale. Bass ne peut pas rentrer sans Ryan – contrainte morale. Les deux délinquants en une mission suicide pour le bien de la communauté : l’ironie est mordante, surtout quand c’est l’instinct du délinquant trop vite monté en graine qui prend le dessus : ils se figent face aux chiens. Il va falloir courir, mais pas trop vite, et au bon moment.
Bass reste prudemment en bas du quai, les paumes appuyées sur la ligne jaune, prêt à s’élancer dessus à la suite de Ryan. Statue de sel qui ne quitte pas le cabot des yeux. « - J’ai une tête à aimer les chiens ? » Il a un chien, faut dire. Un grand clebs, qui lui traîne dans les pattes passés les murs d’Olympia. Mais c’est le chien de son frère, parce que, évidemment, le seul foutu legs familial que pouvait bien se refiler des Ferguson c’était une bouche à nourrir supplémentaire. Typique.

Il pourrait lui donner de la nourriture. Mais le machin n’a pas l’air mal nourrit. Ce n’est pas l’un des chiens galeux qui se survit en bouffant on ne voulait pas savoir quoi. C’est un chien de garde et Bass trouve son visage un peu trop à niveau avec les crocs du molosse qui ne recule pas d’un pouce quand  Ryan s’approche. Bass ne les lâche pas des yeux, le chien et le chacal, le regard un peu trop fou, foudroyé de l’intérieur.   « - Attrape-le par les couilles ou coup de pieds dans sa tête. » Il articule à peine, les lèvres presque closes – c’est gentil à Ryan de se dévouer hein ? Si possible un peu plus vite, avant que le chien de garde n’alerte trop ses maîtres.  

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