Le virus Lazarus
« évolution et variante du virus »
Au fil des années, l'influenza semblait rester intacte, ne pas subir d'évolution ni même le moindre changement qu'il soit positif ou négatif. Pourtant, au cours de l'année 2017, l'évolution du virus d'origine s'est mise en place, apportant avec elle un nouveau lot de symptômes et problèmes.
(rappelez vous que tout ceci est fictif, que nous ne sommes pas médecins et donc que la logique est mise de côté).Les origines
Les prémices de cette nouvelle version de l'Influenza prennent place en
septembre 2014, au cœur d'un ancien centre de recherche médical universitaire situé dans le Colorado.
Owen Hastings, ancien chercheur en biologie, commence ainsi à travailler d'arrache-pied sur un vaccin,
un remède supposé éradiquer l'Influenza et donc le pathogène présent à l'état latent au sein de chaque être humain depuis 2010. On peut donc qualifier cet homme comme étant plus ou moins le père de cette nouvelle évolution néfaste du virus, bien qu'il n'ait fait en réalité que suivre un simple ordre.
Après de nombreux échecs inquantifiables,
le fameux vaccin Lazarus voit le jour plus d'une année plus tard, fin 2015. Ce dernier est ainsi injecté et donc
testé pour la première fois sur l'ensemble d'un groupe sectaire. Une partie des survivants
décède à la suite de l'injection du vaccin, une autre
contracte d'étranges symptômes et une dernière ne constate
aucun changement spécifique. Suite à cette catastrophe, il est décidé que les sujets ayant contractés des symptômes rappelant un processus de zombification lent seront exécutés, un moyen de précaution comme un autre.
Avec l'arrivée de ce nouveau vaccin qui s'apparente plutôt à un hybride entre vaccin et virus, on constate plusieurs choses :
(I) On remarque que parmi les nombreux décès,
certains cadavres ne se sont pas relevés, pourtant le cerveau de ces derniers n'avaient pas été détruit au préalable. Ainsi, après avoir étudié les cadavres non-réanimés et les survivants, on découvre que l’agent pathogène présent dans le vaccin a modifié certains anticorps au sein d’un panel d’individus restreint.
(II) On sait que l’agent infectieux administré a causé des dégâts permanents au sein de l’organisme, entraînant une
modification des anticorps chez certains sujets et donc une modification du système immunitaire et de ses moyens de défense. On comprend que le virus est soit à l’état latent et donc endormi chez la majorité des survivants (comme c'est le cas depuis 2010), soit éveillé par le vaccin Lazarus et par conséquent inquiétant. On soupçonne que le déclenchement de l’agent pathogène soit lié au groupe sanguin,
les personnes touchées par l’éveil du virus disposent des groupes sanguins suivants : O+, B+, O-, B-. La particularité de ces derniers étant qu’ils possèdent tous des anticorps anti -A. Les personnes disposant d’un autre type sanguin sont donc hors d’atteinte (pas d'effets suite à la vaccination), cela ne signifie pas pour autant que le vaccin administré ait fonctionné et ainsi provoqué la guérison et la disparition du gêne zombie présent chez toute la population depuis 2010, ils risquent toujours de se transformer en rôdeur suite à une morsure ou après leur décès.
(III) Les personnes ayant développé des symptômes suite au vaccin sont donc tout simplement en phase de changement.
Leur corps subit l'éveil de l'agent pathogène et ces derniers sont ni plus ni moins sur le point de se transformer en rôdeur 2.0 alors qu'ils n'ont guère été mordu au préalable et qu'ils respirent encore. Cela signifie donc qu'ils sont plus ou moins en train de mourir lentement ou plutôt que le cerveau s'éteint peu à peu, c'est d'ailleurs pour contrer ce processus qu'un antiviral est né.
Les symptômes
Ces derniers apparaissent donc suite à la contraction de l'évolution du virus qu'est l'Influenza chez les personnes présentant les groupes sanguins O+, B+, O-, B-.
La
première phase de symptômes est virulente et tout le monde n'y survit pas :
→ Nausées
→ Vomissements
→ Douleurs abdominales
→ Fièvre
→ Hallucination
La
seconde phase de symptômes apparaît après une dizaine de jours et le survivant est ainsi condamné à vivre avec ces derniers :
→ Frissons
→ Vertiges
→ Ralentissement du pouls
→ Pâleur de la peau
→ Légère perte de cheveux
→ Toux et du sang dans cette dernière
→ Envie croissante de chair fraîche (en cas de non traitement)
→ Colère et forte agressivité (en cas de non traitement)
→ Bruits gutturaux (en cas de non traitement)
Propagation du virus
Cette nouvelle version du virus peut être contractée par
voie veineuse (à la suite d'une vaccination), par
voie entérale (à la suite d'un empoisonnement alimentaire), par
voie sanguine (à la suite d'un contact sanguin avec un infecté) ou encore par
voie sexuelle (à la suite d'un rapport sexuel avec un contaminé). Encore une fois, le virus se transmet uniquement en cas de groupe sanguin correspondant : O+, B+, O-, B-. En fonction de la transmission, les symptômes sont plus ou moins faibles. Ainsi, les personnes ayant contracté le virus par voie veineuse, sanguine et sexuelle disposent de symptômes plus virulents, tandis que les survivants ayant contractés le virus par voie entérale disposent de symptômes plus faibles puisque le virus est ingéré, la réponse immunitaire est donc moins forte et surtout moins virulente, l’antigène est plus faible et les anticorps luttent plus facilement contre l’agent pathogène atténué.
Antiviral
Il a fallut un an et demi avant qu'un traitement assez performant ne soit développé et puisse être administré à chaque survivant sans que ces derniers ne développent une accoutumance ou des effets secondaires alarmants. Désormais, cela est cependant chose faite. Le nouveau traitement, élaboré principalement par la ville d'
Olympia ainsi que plusieurs scientifiques du
Royaume, est désormais
distribué et gratuit.Pour la petite histoire, le
premier antiviral administré permettait de stabiliser l'état des patients et de diminuer les symptômes du virus. Cependant, les enfants ainsi que les adultes ayant subi des traitements médicaux lourds avant l'Influenza ne supportaient guère ce dernier et leur état se détériorait. Par la suite
est né un sérum anti-lazarus concocté à base d'anticorps immunisés (ceux des personnes ayant été vaccinées et ainsi exposées au virus Lazarus, mais n'ayant pas développé les symptômes de ce dernier), une alternative temporaire, convenant aux infectés ne supportant pas le remède initial. Désormais,
ces deux traitements sont désuets et ne sont plus administrés.
À présent, le nouveau traitement est bien plus abouti. Élaboré principalement
à base des anticorps d'Elie (un enfant né avec un système immunitaire parfaitement sain et n'étant donc ni infecté par l'Influenza ni par le virus Lazarus) ainsi que
d'anticorps de personnes immunisées au virus Lazarus (à l'instar du sérum), il permet d'
interrompre le cycle de réplication du virus ainsi que l'infection à plusieurs stades. Pour faire simple, ce dernier n'est plus capable de se reproduire et donc d'infecter d'autres cellules hôtes.
Il est administré comme suit :
une première dose hautement concentrée sous forme d'injection pouvant causer fatigue et étourdissements pendant deux à trois jours. Par la suite,
une dose d'entretien sous forme de pilules à ingérer toutes les huit à dix semaines.
Grâce à ce nouveau remède, terminé le teint blafard, les nausées contraignantes, la perte de cheveux, la toux sanglante et l'envie de chair fraîche ! Beaucoup plus performant que son prédécesseur, il
permet d'éviter la propagation du virus. Ainsi, les personnes infectées mais traitées ne sont plus susceptibles de transmettre le virus, que ce soit par voie sanguine ou sexuelle.
La ville d'
Olympia est le
fournisseur officiel de l'antiviral. Les personnes atteintes du virus Lazarus sont soigneusement recensées et les doses sont méticuleusement comptées avant d'être fournies au
Ranch ainsi qu'au
Royaume.
Chronologie du virus
mi septembre 2014 → Owen Hastings commence à travailler sur un vaccin supposé mettre fin à l'Influenza.
mi novembre 2015 → Le vaccin Lazarus voit le jour.
fin novembre 2015 → Le vaccin est testé sur un groupe de survivants sectaire et les méfaits de ce dernier sont constatés mais pas étudiés.
début janvier 2016 → La nouvelle du fameux vaccin se répand au Nouveau-Mexique.
fin novembre 2017 → Organisation d'une vaccination publique à Austin, Texas.
début décembre 2017 → La plupart des survivants ayant reçu le vaccin décèdent ou contractent des symptômes surprenants. On constate que parmi les corps certains cadavres réanimés ne se relèvent pas.
mi janvier 2018 → On commence à étudier l'évolution du virus et on constate que ce dernier modifie les anticorps d'un certain panel d'individus restreint.
début avril 2018 → On comprend mieux le fonctionnement de ce nouveau virus. On arrive à déterminer qu'il ne touche que certains personnes en fonction du groupe sanguin et que les infectés subissent un processus de zombification lent.
mi avril 2018 → Empoisonnement alimentaire au sein d'un marché, on constate que le virus s’attrape également par voie entérale.
mi mai 2018 → Un premier antiviral naît.
début septembre 2018 →Le premier enfant atteint du virus Lazarus est diagnostiqué.
mi décembre 2018 → On commence à travailler sur un second antiviral, on cherche à confectionner un sérum ralentissant les symptômes, puisque le premier antiviral ne convient pas aux enfants.
mi janvier 2019 → Le premier rôdeur 2.0 est constaté et on prend conscience de la dangerosité du virus.
mi février 2019 → Le premier antiviral mis au point détruit le système immunitaire des enfants malades et des adultes ayant subi des traitements médicaux lourds avant l'apocalypse.
mi mars 2019 → On constate que les survivants "immunisés" au virus Lazarus sont invisibles aux yeux des rôdeurs 2.0.
mi avril 2019 → Un sérum permettant de traiter les enfants et les adultes ne tolérant pas l'antiviral voit le jour.
début août 2019 → Le nouvel antiviral, plus performant, naît et est ainsi administré aux survivants, remplaçant son prédécesseur ainsi que le sérum. Il permet d'endiguer la propagation du virus par voie sexuelle et sanguine.