Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze
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Almaze Talisker
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Sujet: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Mar 6 Mar - 22:01
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Dim 11 Mar - 17:21
Aaren Diggs Almaze Talisker « et là, normalement... »
Aaren bouillonnait. Comment avait-elle osé ? Il venait d’apprendre de la bouche de sa fille des révélations pour le moins choquantes. Père. Ca, il l’était déjà. Mais, visiblement, un nouvel enfant était désormais à ajouter à ses gènes. Et tout semblait prendre désormais forme. La fuite de Jenna. Son silence l’autre jour. Le comportement étrange et distant de Zed qui n’était en fait pas le père de l’enfant qu’elle avait eu. Aaren se sentait trahi. L’impression d’avoir été roulé dans la farine. Elle savait probablement qu’en lui disant, il aurait cherché à s’occuper de l’enfant et peut-être causer plus de problèmes qu’autre chose. Enfin, il ne sait même pas comment il se sentait vis-à-vis de cet enfant dont il avait entendu parler mais qu’il n’avait jamais vu. Ce n’était pas comme si la chose avait été prévue. La chose. Son esprit le trahissait-il déjà ? Il n’arrivait pas à digérer l’information et il avait besoin de s’isoler. Taper dans quelques rôdeurs pour se défouler et agiter ses muscles tendus. Se fatiguer jusqu’à ce qu’il finisse par pouvoir réfléchir. Il pensait d’abord se rendre à la forêt mais il avait peur de faire des mauvaises rencontres ou de rencontrer trop de rôdeurs, et sous la colère, de faire des mauvais choix. Il préféra donc se rendre au cimetière de voitures, ou personne n’osait s’aventurer en raison de la réputation légendaire du lieu, et puis au moins, il restait en territoire familier. L’endroit est silencieux en cette fin de journée avec le soleil qui commence sa descente. Pas de rôdeur dans le coin mais une vieille batte de baseball qu’il trouve coincé sous un pneu. Il décide de s’en emparer et sans réfléchir se met à taper sur la première voiture pas complètement défoncée qu’il trouve. Il casse tous les carreaux avant de commencer à taper sur le capot fort, jusqu’à ce qu’il finisse par se tordre et qu’il le vire d’un coup de main enragé. Il est loin d’être fatigué. Une fois le capot enlevé, il grogne et commence à taper sur l’engin moteur et l’ensemble des autres parties de la voiture. Commençant à transpirer et sentant ses muscles le lâcher, il laisse tomber la batte de baseball des mains avant de donner un coup de pied dedans et reste là quelques instants, haletant. Il met alors les mains dans les poches pour parcourir les allées désertes du cimetière, pensif. Il parle à voix basse à lui-même, se ressassant les événements de ces derniers jours avec Jenna et les paroles il y a quelques heures de sa fille quand soudainement il croit entendre une voix. Comme un murmure même si plongé dans ses pensées, il n’a pas su déchiffrer ce qui a été dit. Devient-il fou ? Il se retourne, regarde aux alentours, ne voit personne. Pourtant la voix semblait si proche. Et puis il entend un bruit métallique et voit une portière lui arriver sur le pied. Il échappe un petit cri de douleur ainsi qu’un juron. Il jette un oeil lorsque sa voix se remet à dire un truc sans queue ni tête pour voir Almaze allongée dans une voiture, visiblement très à l’aise. « Mais ça va pas ou quoi ? Tu viens de me balancer la portière sur le pied. » Il la connaît Almaze, elle est probablement saoûle à l’heure qu’il est, mais sa présence ici semble assez inexplicable, surtout pour une miner. « Je peux savoir ce que tu fous ici ? J’suis pas un fantôme et j’aurais aucun problème à te traîner hors de là dans la boue pour que tu te rendes compte. » C’était le genre de fille sympa avant qu’elle ait cinq ou six verres dans le nez, mais elle lui avait toujours été utile, pas une mauvaise fille dans le fond. Et puis, il la connaissait d’avant l’apocalypse, elle avait été une habituée de son bar et de ses paris clandestins, alors évidemment il avait toujours une forme d’attache particulière pour ceux qui avaient fait partie de sa vie avant ce merdier. Il tapa sur le haut de la voiture violemment afin de la réveiller. « Putain Almaze c’est Aaren et t’as cinq secondes pour sortir de là sinon c’est moi qui te sors. » Ses mots étaient plus durs que d’habitude et sa patience limitée, elle n’aurait probablement jamais dû l’ouvrir car il risquait désormais de passer sa colère sur elle.
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Lun 11 Juin - 16:01
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Pardon
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Jeu 21 Juin - 14:34
Aaren Diggs Almaze Talisker « et là, normalement... »
Aaren n’avait pas vraiment envie de jouer là tout de suite. Il était hors de lui et l’attitude nonchalante de la mineuse n’aidait pas à le calmer. Elle restait là, tranquille dans sa voiture abandonnée, quand Aaren sommait qu’elle sorte. Aaren n’aimait pas se répéter. Il n’en n’avait plus l’habitude. Les seules personnes qui pouvaient le mettre en pétard et ne pas exécuter ses ordres tout de suite, c’était ses enfants et ce foutu Abel. Personne d’autre n’avait le droit d’avoir son nom en tableau en dehors de ces trois-là. Et le fait qu’il connaisse Almaze d’avant l’apocalypse ne lui permettait pas d’avoir ce droit. Leur relation était comment dire toujours un peu imprévisible et pouvait rapidement osciller entre l’attachement et l’agacement. Aaren ferma les yeux et secoua la tête, tentant de comprendre ce qu’elle pouvait bien lui débiter à l’heure actuelle. Elle délirait complètement. Il se mordait la lèvre. La dernière chose qu’il voulait, c’était la voir bourrée actuellement. Même si cela devait être le cas. Logiquement, elle était saoûle quatre fois sur cinq, donc les statistiques n’étaient pas en faveur d'Aaren. « Ferme ta gueule et sors de là. » qu’il dit simplement, alors qu’elle continue de le provoquer et qu’il se mord de l’intérieur de la joue pour ne pas la traîner d’un coup sec dans la boue. Aaren tonne sur le capot de la voiture et l’ours mal léché finit par sortir de sa tanière. Il la voit traîner son corps las hors de la voiture et la regarde quelques instants. Elle semble saoûle, ça c’est sûre. Mais il y a quelque chose d’autre. Elle n’est jamais aussi… poétique, d’habitude lorsqu’elle dans cet état. Il plisse les yeux, pas sûre de mettre le doigt sur sa condition. Maintenant qu’elle est là, il ne sait pas trop quoi lui dire. « T’es au courant que c’est dangereux de traîner là ? T’es suicidaire ? T’attendais de te faire buté, violée, torturé ou bouffée ? C’est quoi ton problème de rester là ? » Dans le fond, ça lui est peu égal. Mais il a besoin de passer sa colère sur quelqu’un et son ton est donc agressif, un peu disproportionnée par rapport à la situation. Il grogne presque lorsqu’il balance sa verve. Son poing tonne une nouvelle fois sur le capot alors que Almaze s’essaie à un trait d’humour cynique. Ce n’est pas le moment de rigoler. « Ne te fous pas de ma gueule. J’ai pas besoin de tes remarques à la con là tout de suite. Qu’est-ce que tu fous ici ? Si tu voulais te saoûler, tu pourrais le faire à la mine. » Il sait bien qu’Almaze peut se saoûler n’importe où. Mais elle le faisait en ses terres et du coup ça le dérangeait. Enfin pas réellement, mais il était énervé et trouvait une excuse à n’importe quoi.Heureusement que c’était Almaze, punching ball notoire et pas un membre honnête de la Carrière sur lequel un tel excès de colère injuste aurait pu avoir des conséquences. Le vent qui hurlait en lui ne pensait plus à demain, il était bien trop fort il a lutté en vain, rien à faire, il passerait ses nerfs sur elle et cela ne pouvait pas être autrement. Au diable les conséquences de son attitude. Il s’approcha d’elle, la regarda de plus près. Il la renifle même comme un chien méfiant. Son regard était vide, et elle ne sentait qu’à peine l’alcool. Son ton devint plus doux, comme le calme soudain avant une nouvelle potentielle tempête qui gronde au loin. « Qu’est-ce que t’as pris ? Qu’est-ce qui te fait parler de mille-pattes et autres conneries du genre ? » Ses yeux perçaient celle de son interlocutrice. Il doutait qu’Almaze s’était soudainement trouvée une fibre de poète. Elle n’avait pas besoin de cela pour donner du sens à sa vie. Elle vivait une vie épicurienne et elle n’était pas prête de changer son lifestyle du jour au lendemain. Il attendait des réponses tout de suite, et pas des conneries d’insectes et de pâquerettes.
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Lun 25 Juin - 19:42
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Mar 24 Juil - 14:49
Aaren Diggs Almaze Talisker « et là, normalement... »
Quelque chose échappait à Aaren. Il connaissait bien Almaze. Et pourtant, là tout de suite, quelque chose lui échappait. Son comportement était atypique, et pour quelqu’un comme elle, c’était déjà beaucoup. Elle était certes insolente, arrogante, parfois même clairement imblairable sous l’effet de la boisson, mais là elle avait une espèce de malice en plus, cette étincelle dans ses yeux qui était habituellement absent de sa mine ivre grisâtre et blasée. Peut-être qu’Aaren était parano, qu’il s’imaginait des choses sur l’effet de la colère. Cette option était également tout à fait envisageable vu l’état de rage aveugle dans lequel il était. Il grogne à nouveau et la pointe du doigt. « Ne me cherche pas Almaze parce que tu risques de me trouver bien vite et s’il te faut tirer par la peau du cul vers ta grotte de dépressifs, je le ferai sans scrupules. » Peut-être que la Mine avait eu raison d’elle. Il faut dire que cet endroit foutait sacrément le cafard. Depuis qu’Aaren était à la Carrière, il n’était jamais retourné à la Mine, et s’il aimerait récupérer la Mine pour unir les deux clans, la Mine en elle-même ne lui manquait pas. Cette humidité permanente, cette impression de ne jamais respirer. L’atmosphère était étouffante, et le leadership vampirique d’Anita ne devait pas aider à détendre les lieux. Almaze confirma d’ailleurs les pensées du Roi de la Carrière en évoquant le caractère coincé des gens à la Mine. Il n’y avait qu’à voir la gueule des conseillers d’Anita, ou le fait que la plupart des gens ne sortaient pas de leur trou pour se dire que la plupart des miners devaient être des ermites névrosés. Et puis, lorsqu’on regardait Almaze, on voyait très bien que pour une fêtarde comme elle, elle était une fille en manque de compagnie, elle parlait aux murs et à ses portraits qui l’entouraient. Ou du moins, des portraits probablement imaginaires et hallucinatoires sous l’effet de l’alcool… et d’autres trucs. S’il était dans le fond d’accord avec elle, cela ne l’empêchait de vouloir traduire une fois de plus de la haine, juste afin de pouvoir s’énerver davantage et avoir l’impression de se vider de quelque chose. « Eh bah alors pourquoi tu restes avec eux abrutie ? Tu leur prend des champignons c’est ça ? C’est vos merdes qui te rende complètement suicidaire comme ça ? » Aaren se doutait que certains allumés de la Mine devaient cultiver des trucs pas nets, mais dans la mesure où les miners ne quittaient que très peu leur lieu de vie, difficile de se rendre compte du désastre. Et c’est peut-être la première fois qu’Aaren en était par conséquent témoin, si Almaze avait bien pris ces champignons de merde. Mais cette dernière ne semblait que très peu se foutre des questions d’Aaren de toute façon, ni même de ces conseils. Elle nageait encore en plein délire avec des histoire de thé et d’anniversaire. Aaren se mord la joue, se retenant vraiment, mais vraiment de la claquer. Il lui attrapa alors violemment le poignet histoire de se faire entendre et la faire tenir en place, elle qui sautillait partout autour de lui avec sa pseudo chanson débile. C’est alors qu’elle lui fit clairement que c’était de la drogue, lui proposant même d’essayer. Donner son fournisseur ne semblait pas être envisageable vu ses propos. « T’as de la chance, tu es probablement tombée sur le type de la Carrière qui déteste le plus la drogue. Et il se trouve que je suis aussi celui avec le plus d’influence. Jackpot pour toi on dirait. » Le ton cynique mais il avait sifflé entre ses dents, lui faisant des gros yeux menaçants. Le jackpot était à vrai dire probablement plus pour lui, puisqu’il avait peut-être l’occasion de dénicher un traffic qui pourrait éventuellement menacer la Carrière à l’avenir. Face à son refus d’en dire davantage, il attrapa les joues de la métisse d’une main pour la forcer à croiser son regard. « T’es pas obligée de dire un nom, on sait tous les deux que ton sens moral se fait un peu beaucoup la malle parfois, donc je veux des infos, tout ce que tu peux me dire qui t’empêchera pas de bien dormir la nuit si ça peut t’aider. » Autant être conciliant, Aaren sentait que ça sentait très mauvais cette histoire, et sans forcément avoir un nom, il exigeait d’avoir des infos capables de mener une première enquête discrète sur la question. Si cela ne restait qu’entre les murs de la Mine, grand bien lui en fasse ce n’était pas ses oignons, mais si cela venait à toucher des membres de la Carrière… Alors là ça devenait son problème, et il ne lâcherait pas Almaze sans les informations nécessaires.
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Mar 18 Sep - 21:21
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Sujet: Re: Et là, normalement il faut une citation latine. | Aaren & Almaze Mar 2 Oct - 14:54
Aaren Diggs Almaze Talisker « et là, normalement... »
Ca va mal finir, il le sait, le sent. Il espérait la sortir de sa torpeur en la saisissant violemment, lui montrer qu’il n’est pas là pour déconner. Il a besoin d’une nouvelle cause, un nouveau truc sur lequel se rabattre pour oublier la terrible nouvelle qu’il vient d’apprendre. Déverser sa rage dans un autre projet. Est-ce vraiment un mal ? Ne vaut-il pas mieux qu’il se focalise sur la drogue, cette espèce de quête souvent assez vaine puisque comme les champignons, ça pousse dans tous les sens et qu’il est impossible de totalement l’endiguer. S’il se focalisait trop sur l’ex-cavalière, il risquait de se mettre dans de beaux draps et rentrer dans un mini-incident diplomatique qui ne serait bon pour personne. Alors oui, peut-être qu’il se défoulait un peu sur Almaze et son attitude de drogué cynique et nonchalante, mais c’était ça ou se jeter sur le premier cavalier qu’il trouvait aux abords de la Carrière. Il se rend compte que sa poigne est forte sur la mineuse et tente de la lâcher doucement mais son regard narquois insupportable ne l’aide pas dans son entreprise. Ses dents grincent et il montre les crocs, tentant de manière presque primate de la forcer à baisser les yeux et s’écraser. Aux dernières nouvelles, il était dans ses terres et c’était lui le Roi de la jungle pour ainsi dire. Si elle n’était pas heureuse, elle n’avait qu’à se défoncer dans le trou noir étouffant de la Mine. « Toi, je te conseille également de changer d’attitude. Tu n’as rien à faire ici et comme tu peux le voir, je ne suis pas dans mon meilleur jour. » Autant mettre carte sur table, oui, il est énervé et pas seulement par la vue d’Almaze. Alors oui, c’est peut-être injuste, mais oui, elle ferait mieux de la fermer un peu et lui donner ce qu’il souhaite. Il s’est désormais reculé d’elle et a lâché sa prise, bien qu’il reste à bonne distance de l’attraper à nouveau. Son souffle est rauque et sa posture jambes écartés et bras le long de ses jambes ne laisse aucun doute : il tente de maîtriser sa colère, respirant fort avec un regard noir dans les yeux. Mais c’est sans compter le geste d’Almaze qui lui crache soudainement à la figure, Aaren ayant le bon réflexe de reculer de deux pas, permettant que le crachat ne l’atteigne que partiellement. Mais il sent tout de même un léger filet de liquide visqueux se poser sur le bout de son menton et il grimace alors, échappant un râle avant de s’empresser de l’essuyer de sa manche. Une plus grande distance s’installe entre eux alors qu’Almaze marmonne une insulte qui n’a aucun sens. Aaren grogne. « Trompe moi une fois, honte à toi. Trompe moi deux fois, honte à moi. Connasse. » Il sent à nouveau son sang ne faire qu’un tour, sa poitrine suffoquer sous le poids de la colère et de la rage. Il fait un pas en avant décidé vers Almaze, prêt à faire quelque chose de peut-être impardonnable. Mais il s’arrête net dans sa course lorsqu’il voit le corps d’Almaze se raidir, comme sous l’emprise d’un second effet secondaire imprévisible. Il s’approche d’elle doucement alors qu’elle bascule en arrière pour taper une voiture dans son dos. « Almaze ? » dit-il simplement, sa voix pointée d’une légère teinte d’inquiétude. Il voit son regard aux pupilles dilatées, le regardant avec mépris et paranoïa. Elle se met alors à débiter une énième bribe pseudo-philosophique, avec sa voix chevrotante qui ne lui donne pas beaucoup de crédit, même si le fond de sa pensée fait tout de même mouche. « Commence pas tes envolées racistes Almaze. On se connaît suffisamment pour savoir que t’essayes simplement de te sauver. » Ca aurait pu être elle comme quelqu’un d’autre, et il ne souhaite pas revenir sur son accusation de punching-ball, puisqu’il sait que c’est vrai. Il rit presque, lorsqu’il se rend compte du ridicule de la situation, espérant vraiment sous-tirer des informations à un déchet public comme Almaze, même pas capable de soutenir une conversation sans risquer de faire une overdose. Il s’approche d’elle, à son tour avec un air narquois au visage, sa tête au-dessus de la sienne alors qu’elle à moitié allongée sur la voiture de la décharge. « Regarde-toi poubelle sur pattes, t’as plus vingt ans tu sais, tu tiendras pas éternellement à ces conneries. Tu sais quoi, tu veux pas te mouiller très bien, j’aurais aucun mal à les trouver sans ton aide. T’as qu’à crever seule dans ce vieux tacot pourri, j’vois plus bien ce que ça peut me foutre à ce stade. » Il frappe du poing à côté d’elle sur la carrosserie rouillée qui fait un bruit sourd avant d’à son tour cracher aux pieds de Talisker. Il s’éloigne, se foutant bien de savoir ce qu’elle va encore pouvoir lui gueuler dessus ou si elle va réellement se taper une overdose dès qu’il sera sorti de son champ de vision. Il l’aura un jour, il l’aura. Elle et son putain de fournisseur.
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