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 stone walls crumbling down (malini)

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MessageSujet: stone walls crumbling down (malini)   stone walls crumbling down (malini) EmptyDim 30 Sep - 22:56


début septembre 2018
« stone walls crumbling down »
Couchée sur le toit d’un bus, Alexandra observait les nuages défiler sous ses yeux. Quelques rôdeurs passèrent et se cognèrent contre les parois du véhicule sans se rendre compte qu’un casse-croûte était juste là au-dessus de leur tête. A l’intérieur, il y en avait aussi. Au début, ils faisaient beaucoup de brouhaha lorsque l’éclaireuse est montée sur le toit. A présent, ils s’étaient calmé et déambulé dans l’allée centrale. Ils étaient au nombre de cinq, quatre enfants de moins de dix ans et un adulte. Alexandra pourrait les abattre, les attirer vers l’une des fenêtres brisées et enfoncer son épée dans leur crâne, mais elle ne fit rien. Ils n’étaient pas une menace pour elle et puis, elle souhaitait garder ses forces pour le reste du trajet à faire jusqu’au ranch. Sa dernière virée dans le Texas l’avait épuisé. Le toit véhicule était un endroit idéal pour éviter de se faire bouffer par les zombies, mais il n’était pas assez sûr pour faire une petite sieste. Actuellement, les walkers n’étaient plus réellement un danger. Le vrai danger venait des autres survivants. De ce fait, Alex restait vigilante dans le cas où elle entendrait des éclats de voix, des bruits de moteur ou des coups de feu. Le moindre son suspect, elle prendra la fuite. La jeune femme était certes intrépide mais pas suicidaire. Avant de foncer tête baisser, elle préférait être certaine de s’en sortir vivante et avec le moins de blessures possible. Bien que les zoneurs n’étaient plus un vrai problème, ils pouvaient le devenir s’ils venaient en nombre. Le raffut qu’un affrontement entre survivants pouvait occasionner ferait indéniablement rappliquer un groupe important de ces créatures. Et ça compliquerait les choses pour la brune, elle aurait plus de mal à fuir et à s’en sortir indemne. Ce serait un mensonge de dire qu’elle n’avait pas peur de mourir. Comme tout le monde, elle espérait vieillir et mourir paisiblement dans son lit, sans souffrance. Mais elle savait que le pourcentage de chance d’avoir une mort “naturelle” était faible par rapport à la mort causée par une maladie et encore plus faible si on la compare avec la mort par morsure de zombies. Les décès suite à une maladie mortelle étaient plus fréquents déjà à l’époque avant l’épidémie, mais aujourd’hui, malgré la vie précaire qui menaient les humains, c’était ce virus qui faisait le plus de victime. Même si après le corps se relevait ensuite, ce n’était plus un humain. Des personnes se sont suicidées pour éviter de se voir mourir suite à une morsure d’infectés. Vivre ou mourir, c’était à eux de choisir. L’ancienne escorte girl comprenait cette décision puisque sa meilleure amie avait mis fin à sa vie d’une balle dans la tête pour cette raison. Il lui arrivait parfois de penser à Maureen lorsque certaines choses lui rappelaient des moments passés ensemble. Sa mort ? Elle essayait d’y échapper mais la scène lui revenait toujours violemment en mémoire quand elle ne s’y attendait pas comme à cet instant. Tout doucement, Alex sombra dans le sommeil. Elle lutta quelques fois pour rester éveiller, mais finalement, Morphée eut raison d’elle. La fin de cet horrible événement la réveilla en sursaut. La cavalière croyait au début, que le coup de feu venait de son rêve mais comprit vite qu’il venait du monde réel.

Son premier réflexe était de prendre le chemin opposé du vacarme qui se faisait entendre au loin. Finalement, après quelques secondes d’hésitation, elle décida d’aller au moins observer la scène de loin. Ainsi, elle pourra décider d’aider les personnes aux prises avec les rôdeurs ou tout simplement tourner les talons et partir. Mais lorsqu’Alex vit que ce n’était que de jeunes adolescents, une sœur avec son petit frère, elle ne réfléchit pas longtemps et les aida à s’extirper du groupe de rôdeurs qui s’étaient formés autour d’eux. Puis une fois loin du lieu, Alexandra examina les deux jeunes et elle les reconnu. Elle ne les connaissait pas personnellement, mais elle les avait vu sur une photo. Ils étaient plus âgés que sur le cliché, mais elle était sûr que c’était eux. « Vous n'êtes pas censé être dehors. » Non, ils devraient être à Olympia avec leur mère, bien à l’abri derrière les murs. « Qu'est-ce que t’en sais !? On ne te connait pas ! » La demoiselle devait avoir environ dix-sept ans et son frère pas plus de quatorze ans. Ils étaient jeunes, trop jeunes pour s’en sortir seul à l’extérieur. Pourquoi n’étaient-ils pas avec leur mère ? « Non, mais je connais votre mère. Où est-elle ? » Leurs têtes se baissèrent et ils regardèrent le sol sans dire un mot. Il n’en fallait pas plus pour qu’Alex comprenne que leur mère était morte. Elle n’insista pas pour savoir les détails car ça n’avait aucune importance. Ils étaient déjà orphelins d’un père et voilà qu’ils venaient de perdre la seule adulte capable de s’occuper d’eux. « Je vous ramène à Olympia. » La rider n’était pas enchanté de devoir aller là-bas, depuis que le traité était rompu, les relations entre les clans étaient assez tendues. Ceux du ranch pouvaient encore circuler dans la ville, cependant ils devaient être désarmés. Rien de bien grave, mais ça lui faisait un sacré détour alors qu’elle aurait bien aimé rentrer rapidement. Néanmoins, les deux olympiens n’étaient pas du tout d’accord avec cette décision, ils lui sautèrent dessus en criant des “non’ à tout va. « Pourquoi ? » Seulement un mot balançait dans un soupir et elle apprit le terrible sort de l’ancien leader des Olympiens. Les deux jeunes avaient peur pour leur sécurité, ils n’avaient plus personne pour s’occuper d’eux. Il y avait bien une personne qui les avait recueillis, mais elle avait déjà d’autres enfants qui avaient besoin de plus d’attention. « Et vous pensez que dehors c’est moins dangereux ?! On va à Olympia ! » Ils étaient sur le point de protester à nouveau qu’elle les fit taire d’un signe de la main. « Je vais voir pour qu’on vous trouve quelqu’un d’autre de moins occupé. » Aussitôt dit, aussitôt regrettait. Dans quoi elle s’embarquait à nouveau ? Mais il est vrai que ces deux-là lui faisaient penser à sa vie avant l‘apocalypse. Bien avant lorsqu’elle était trimbalé de famille d’accueil en foyer. Elle n’avait jamais connu la stabilité étant enfant et elle ne souhaitait pas voir d’autres enfants vivre ça et même si c’était presque normal maintenant dans ce monde post-apo.  

Voilà comment Alexandra Wright, l’éclaireuse du ranch des Rhodes, s’était retrouvé à Olympia. La femme qui devait veiller sur eux parlait avec des raides pour les convaincre d’aller chercher les deux fugueurs. Puis elle leva les yeux sur les trois arrivants et poussa un cri de surprise en les voyant arriver avec l’inconnue. Les deux ados restèrent prêt d’Alex alors qu’elle les appela pour les inviter à retourner à la “maison”. « Ils n'ont pas envie de vivre avec vous. » La cavalière s’avança vers la quinquagénaire, faisant rempart entre elle et les deux jeunes. « COMMENT CA ILS N’ONT PAS ENVIE DE VIVRE AVEC MOI !!! ET PUIS, QUI ETES VOUS ! » Hurla cette dernière. Il était trop tard pour rebrousser chemin, Alexandra n’avait plus le choix que de poursuivre la conversation. D’abord en donnant son opinion avant de réclamait quelqu’un qui serait moins hystérique que cette bonne femme qui ne voulait rien entendre. Elle ne le disait pas clairement, mais la trentenaire comprit que cette femme tenait plus à son image qu’au deux jeunes. Elle voulait les récupérer seulement pour ensuite se faire plaindre par les autres habitants et aussi avoir leur respect parce qu’elle accueillait des orphelins chez elle.
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Malini Kapoor
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MessageSujet: Re: stone walls crumbling down (malini)   stone walls crumbling down (malini) EmptyMer 3 Oct - 14:52


début septembre 2018
« stone walls crumbling down »
On ne peut plus dire que les jours se suivent et se ressemblent dans la paisible ville d'Olympia depuis que la mort d'Elijah Weiss avait fait trembler les murs de toutes les théories du complot existantes. Mais les bruits de couloir n'intéressaient pas certainement l'ancienne recruteuse, elle avait l'esprit tellement occupé que ça ne la sortirait même pas de sa torpeur d'apprendre que le coupable soit le bras droit de l'ancien chef. Et pourtant, ça serait un sacré rebondissement.
Non. Malini était bien trop préoccupée par l'état de Bass. Son compagnon avait beau tout endossé sur ses larges épaules, prétendre que tout allait bien, l'Indienne voyait derrière le masque. Il n'avait pas l'air d'en mener large et elle non plus et s'ils n'arrangeaient pas les choses très vite, ils allaient encore descendre dans une spirale infernale dont eux seuls avaient le secret. Et ce n'était certainement pas le moment, trop de gens comptaient sur eux. Meera, Peyton, le bébé, voilà longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de pression sur ses épaules et elle se demandait bien comment elle arrivait à tenir le coup.

Toute la situation transparaissait à travers son humeur cependant. Ces derniers temps, les visiteurs à la bibliothèque se faisaient rare car ils avaient découvert que sous ses sourires d'ancienne gamine du peuple, il se cache également une vipère au verbe acerbe. Ses sarcasmes et son air profondément indifférent avaient tôt fait d'effrayer les quelques bonnes âmes qui pensaient pouvoir l'apprivoiser et ils avaient fini par comprendre la légende autour de la femme. Malini n'a rien de sympathique. Et elle s'en foutait bien maintenant que ça puisse lui coûter le respect des supérieurs ou encore l'évolution de poste qu'elle visait, maintenant elle n'avait d'appétit que pour l'odeur du napalm et la sérénité du chaos.
Le cocktail néfaste fermait justement la bibliothèque pour rentrer dans cette maison qui ressemblait plus à une bombe à retardement qu'à un foyer heureux. Ou alors, il n'y avait qu'elle qui dérivait et en fait tout le monde allait bien. Jézabel, par exemple, vivait sa meilleure vie, imperméable aux intrigues politiques grâce à sa candeur d'enfant. Bon sang, faites qu'elle ne traverse jamais la crise d'adolescence, elle était tellement pure. Mais pour ce qui était du reste de la maisonnée, aucun d'eux n'était serein. Les temps étaient incertains, leur avenir tout autant, surtout maintenant que Malini n'en avait vraiment rien à faire. Le seul moment où elle ne déraillait pas, c'était quand elle avait le bébé dans les bras.

« Malini ? » La voix était hésitante, pas parce qu'elle ne connaissait pas son nom, mais parce que l'ancienne cavalière n'affichait pas vraiment un air ravi d'être abordée. Ses yeux se posèrent sur une jeune fille à la tignasse rousse qui lui rappela Mallory et renvoya l'Indienne des mois en arrière. Désarmée par le flashback, elle se contenta de grommeler un « oui » en retour, en attendant ce que la rouquine voulait lui dire. Elle devait avoir la vingtaine tout juste et passait beaucoup de temps à la bibliothèque mais la brune était incapable de se rappeler son prénom. Ce qu'elle était mauvaise en social... « Je pense que tu devrais venir aux portes... Il y a quelqu'un... C'est un peu le bordel. » La concernée ne répondit rien d'abord, cherchant le lien possible avec elle. D'un ton presque pas hargneux, elle répondit : « En quoi ça me concerne? » La jeune fille hésita avant de reprendre, les yeux cloués au sol. « C'est une cavalière... Et je sais pas, ça a pas l'air de bien se passer, peut-être que tu pourrais aider. »
Il ne manquait plus que ça. Elle était partie trois mois plus tôt et le ranch continuait à hanter chacun de ses pas. Ça ne s'arrêterait donc jamais ? Malini se contenta d'un hochement de tête puis prit la direction de l'entrée principale de la ville où s'était effectivement formé un petit troupeau. Sans ménagement, elle se fraya un chemin vers le centre de l'agitation et trouva Alexandra, flanquée de deux adolescents et se faisant hurler dessus par une petite femme rubiconde. Les gardes n'avaient pas l'air de savoir comment gérer la situation. Ils étaient plantés là, armes à la main, à se demander s'ils devaient intervenir ou laisser le drame sous leur nez jusqu'à ce que quelqu'un au pouvoir décisionnaire vienne leur donner les clés pour résoudre le problème.

« Hey... HEY ! Ça sert à rien de gueuler comme ça. » La petite quinquagénaire se tourna vers elle, choquée, avant de lui retourner un regard pour le moins mauvais. « Tu donnes pas d'ordres ici, toi ! » Le dédain dans ce dernier mot ne laissait aucun secret sur ses sentiments envers les cavaliers, ou les anciens cavaliers. « Toi non plus, à ce que je sache, » rétorqua Malini, solide sur ses jambes, le regard dur, pas prête à se laisser démonter. « Peut-être justement que ce serait mieux d'emmener cette petite sauterie à la mairie et laisser ceux qui décident faire leur boulot ? »
Les regards mitigés tanguaient entre l'approbation et la méfiance. Elle ne savait pas se faire d'amis, Malini. La rumeur allait certainement se propager qu'elle était toujours à la botte du ranch. Mais encore une fois, c'était le cadet de ses soucis. La foule avait fini par convenir qu'il fallait peut-être en discuter auprès de Peyton ou d'un conseiller pour trouver une solution et rapidement tout comme il fut convenu que seuls les adolescents et la quinquagénaire devaient témoigner car il s'agissait d'une affaire d'Olympiens et le sous-entendu pesait aussi lourdement sur Malini. Alexandra avait été cependant invitée à rester pour témoigner en cas de besoin.
Voilà que les étoiles s'alignaient pour laisser la cavalière et la nouvelle Olympienne seules, forçant l'ancienne recruteuse à s'appliquer à l'exercice qu'elle redoutait tant : les explications. Aucun doute que ça allait lui tomber dessus. Fran était venue chercher les siennes de force, il n'y avait pas de raison que d'autres personnes viennent réclamer également le fin mot de l'histoire.

« C'était sympa, ce que t'as fait pour ces gosses, » énonça Malini sur un ton placide, même si son estomac à l'intérieur s'était retourné à l'idée d'affronter une énième personne à qui elle tenait pourtant. Elle avait appris sa leçon avec Fran, se lancer tête baissée ne servait à rien. « Comment vas-tu ? »
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MessageSujet: Re: stone walls crumbling down (malini)   stone walls crumbling down (malini) EmptyVen 12 Oct - 18:07


début septembre 2018
« stone walls crumbling down »
Très vite, Alexandra regretta sa décision. Elle aurait mieux fait de les emmener avec elle au ranch. Seulement, qui s’occuperait d’eux là-bas ? Certainement pas elle ! Elle était constamment à l’extérieur. Cependant, ça lui aurait évité de se retrouver au milieu d’une foule qui ne cessait de s’agrandir au fil des minutes qui s’écoulaient. Et de s'en prendre plein les mirettes par une des leurs. “Surtout que personne ne la fasse taire...” Gardes et habitants d’Olympia, personne n’osait dire quoi que ce soit. Ils étaient plantés là comme des idiots en attendant que quelque chose se passe. Il faut dire que la femme en face de la rider ne lui laissait aucune chance de s’exprimer. Alors, si quelqu’un osait l’interrompre, il risquait une franche engueulade. Après avoir dit deux mots, Alex se faisait couper la parole par gardienne d’enfants. Une horrible mégère qui malgré l’apocalypse tenait tant à son image de femme au foyer parfaite. Elle se fichait bien des enfants à sa charge et Alex en connaissait un rayon sur ce genre de personne. Elle en avait connu des comme ça parmi ses trente-sept familles d’accueil. La cavalière se rappelait de chacune de ses familles qui l’avaient prise sous leur toit. La plupart du temps, elle ne restait que quelques jours parmi elles et comme ses deux jeunes, elle avait fugué plus d’une fois pour ne plus subir les mauvais traitements. Une fois, elle était restée beaucoup plus longtemps et serait sans doute devenue un membre à part entière s’il n’y avait pas eu cet incident qui l’a forcé à retourner dans un orphelinat. Des souvenirs, c’était tout ce qui lui resté de son passé et c’était un peu prêt pareil pour tout le monde. Normalement, la grande brune n’était pas du genre empathique. Elle évitait de se mêler aux histoires des autres. Peut-être parce qu’elle savait que ça allait lui causer plus de problèmes ou qu’elle ne réussira pas à changer quoi que ce soit. Mais les résolutions, c’était comme les migraines, on les oubliait quand la douleur partait. Surtout quand il s’agissait de jeunes orphelins. Là, malgré toute la volonté du monde à vouloir rester égoïste, elle finit toujours par leur venir en aide. Cependant, pour ce qui est de ce cas précis, Alexandra Wright allait avoir bien du fil à retordre. Elle finit même par proposer d’emmener avec elle les deux fugueurs au ranch.  

Malheureusement, la harpie n’en démordait pas, elle voulait les garder sous sa coupe. Ce qui fit réagir l’aînée au doux prénom de Louise qui menaça de fuguer à nouveau. Le regard de la quinquagénaire s’embrasa, elle se pinça les lèvres pour se retenir de dire une chose mais Alex savait très bien ce qu’elle avait en tête. Cette dernière fera tout pour que Louise et son frère ne s’enfuit plus, en les enfermant et en les battant s’il le faut jusqu’à ce qu’ils perdent toute envie de se rebeller. Profitant de son silence, la texane proposa à nouveau de voir une personne décisionnaire pour en discuter. « IL N’Y A RIEN A DISCUTER !!! LOUISE ET DANIEL SONT SOUS MA RESPONSABILITE ! » Mais cette fois-ci, une autre voix s’éleva dans la foule d’olympiens. Et très vite, la propriétaire de la voix apparut non loin. “Malini.” L’arrivée de l’indienne arracha un petit sourire à Alexandra. Elle savait que la recruteuse du ranch s’était installée dans la ville, or elle ne s’attendait pas à la voir. Son intervention fit bouger les choses ce qui était une bonne chose pour les deux enfants, mais pas tellement pour l’éclaireuse. Etant mêlée à cette affaire, on l’a donc invité à rester pour témoigner au cas où. "Génial, comme si je n’avais que ça à foutre...” Pourtant, ce n’était pas comme si elle avait des obligations. Son rôle au sein de son groupe lui laissait pas mal de liberté comme pouvoir venir et partir à sa guise. Alors, si elle ne rentrait pas pour l’heure du soupé, ce n’était pas grave. Au moins, elle avait la possibilité de voir et parler à Malini puisqu’elle n’était pas là pour son pot de départ trois mois auparavant.  

Après avoir discuté une dernière fois avec leur sauveuse, Daniel et Louise ont suivis d'autres Olympiens, loin de la folle en attendant de régler cette histoire. Alex les regarda s'éloigner et disparaître dans une rue. Puis, elle se retourna vers Malini qui avait la tête baissée. Cette dernière brisa le silence avec une petite remarque et d’un haussement d’épaule, l’ancienne escorte girl lui répondit : « Je devais bien ça à leur mère. » Quant aux spectateurs, ils reprirent progressivement leurs activités respectives, si bien que, quelques minutes plus tard, on eût dit que rien ne s'était passé et laissant les deux femmes seules. « Ca va. Merci d'être intervenue. Cette folle était vraiment insupportable à beugler. » Alex avait l'impression que c'était hier la dernière fois qu'elle avait vu Malini. De ce fait, elle était décontractée et souriante lorsqu'elle poursuivit : « Puisque je suis coincée ici. Tu pourrais me faire une petite visite guidée ? » Elle ne pouvait pas ignorer les ragots qui circulaient chez les cavaliers sur le départ de la recruteuse. Néanmoins, elle avait choisit de ne pas prendre le partie des uns ou des autres, préférant avoir la version de la concernée avant toute décision. Pour cela, elle allait devoir être très patiente et diriger sa conversation sur sa nouvelle vie pour regagner sa confiance.
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MessageSujet: Re: stone walls crumbling down (malini)   stone walls crumbling down (malini) EmptyDim 4 Nov - 3:29


début septembre 2018
« stone walls crumbling down »
Le calme revenait sur Olympia, imperturbable, toujours ordonnée, toujours droite dans ses bottes, malgré l'ébullition secrète des habitants derrière le rideau de leur demeure. Toute indignation semblait se faner derrière un petit sourire de circonstance, deux voisins se croisent et parlent du beau temps, mais jamais de ce qui compte. Ce qui compte pourtant dans les esprits, c'est la mort d'Elijah, la peur que les choses ne dégénèrent ici, que les tensions atteignent un pique duquel on ne puisse redescendre. Malini, elle contemplait le chaos de loin, mais elle voyait ses effets tous les matins quand Bass se levait le regard vide, plein de doutes. Elle ne l'avait jamais vu ainsi, aussi proche du précipice. Quand ils avaient écumé les routes ensemble, à deux, il était tellement fort, tellement sûr de ce qu'il faisait... Et maintenant... Il était perdu et elle encore plus, dans une ville inconnue, qu'elle méprisait encore par moment. Pour la première fois, la pensée que l'amour ne suffisait pas à tout faire fonctionner lui avait cloué l'estomac.
Les vieux démons pleins la tête, Malini serrait des dents mais elle n'était pas loin de craquer aussi et le choc serait brutal. Surtout si les épreuves continuaient à s'empiler sur son crâne et que les visages familiers continuent à charrier des problèmes devant sa porte.

Pourtant, Alexandra ne semble manifester aucune animosité. On était loin de l'agression verbale de Fran, avant même que la conversation ne prenne. Et en bonus, l'éclaireuse n'essaie même pas de se défiler ou de l'éviter, pas que ce soit son genre en général, mais Malini s'attendait à tout depuis son départ du ranch. C'est même avec un sourire qu'elle enchaîne et si l'ancienne recruteuse se cache toujours derrière une barrière de méfiance, quelque chose en elle aimerait tendre la main et sauter sur cette occasion de parler, de vider son sac entièrement. Il y avait tellement de choses qu'elle ne pouvait pas dire à Bass, parce qu'elle ne voulait pas le blesser, parce qu'il avait trop en tête déjà, parce que de toute façon, toutes les choses n'étaient pas forcément bonnes à dire... Mais en attendant, elle était seule avec sa charge émotionnelle et bon sang, ce que c'était lourd à porter.
Alors Malini, elle lui retourne un regard plein de reconnaissance, un simple merci, certes silencieux mais discernable. « Oui bien sûr ! Je vais commencer par la bibliothèque, là où je travaille. » Il y a comme une pause gênante du point de vue de l'ancienne cavalière et elle se sent obligée de s'expliquer. « Je préférais rester à l'intérieur pour l'instant, histoire de m'intégrer, mais j'aimerais bien un poste un peu plus libre plus tard. Une fois que j'aurai la confiance de Peyton. » Difficile à dire si c'était gagné ou pas. Si les relations étaient cordiales au départ, bien que teintées de méfiance, la garde d'Elie et le bien être du bébé avaient créé un terrain commun qui avait permis aux deux femmes d'échanger un peu plus. Si Malini reconnaissait toutes les qualités de Peyton, elle était incapable de déterminer si la chef l'appréciait en retour.

Alors sans plus tarder, l'Indienne entraîne l'éclaireuse dans le dédale des rues de la ville, aux maisons bien alignées et bordées d'arbres, à la vie paisible en apparence. Au loin, les chansons des enfants dans la cour d'école, ci et là, des bâtisseurs passaient avec leurs brouettes de matériels, doublaient des agriculteurs qui ramenaient les dernières victuailles à partager, puis les portes de l'infirmerie se dresse sur sa droite. Malini explique ce qu'elle connaît, mais elle n'en sait pas tant que ça sur l'histoire d'Olympia alors elle se concentre plutôt sur les choses pratiques, sur la vie des gens, comme si elles traversaient une ville musée et qu'elles ne participaient pas à l'activité en ces murs.
Et puis, après quelques minutes de ce manège, la question qui commençait à créer une certaine tension dans ses muscles finit par franchir ses lèvres. « Alors dis-moi, il se passe quoi de nouveau au ranch ? Comment tu vas ? Comment vont les gens ? » Les gens en général, mais surtout ceux auxquels elle tient, Silas, Idyl, Fran, Caden, Beckett et les quelques âmes qui ont su trouver grâce à ses yeux au fil des ans.
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