Sujet: push it to the limit (amalia) Ven 31 Aoû - 19:34
Ryan HavenerAmalia Ortiz «push it to the limit »
Ca avait commencé doucement. Des petites rumeurs par-ci par-là. Des gens un peu plus joyeux que d’habitude. Un peu plus égarés qu’à l’usuel. Des gens qui semblaient avoir un peu trop bu et qu’on allait coucher en riant le soir. Rien qui n’inquiéta beaucoup Ryan au début. Il avait revu Amalia depuis leur dernière rencontre à Olympia. L’avait fait rencontré Wyatt pour se refaire une bonne conduite sur ce qui était arrivé à Paco, espérant mettre derrière lui tout soupçon et aussi un peu effacer leur dernière entrevue conflictuelle. Il pensait qu’il avait été clair et qu’Amalia s’était résignée à étendre son trafic à Olympia. Mais après quelques semaines, ce n’est que lorsqu’il tomba un soir tard sur quelqu’un en train de se délecter de cette fameuse drogue, la même dont il avait gardé un échantillon chez lui, qu’il comprit qu’Amalia avait fait son bout de chemin sans lui. La garce. Pas qu’il soit jaloux, il était toutefois énervé qu’elle n’écoute pas ses conseils avisés. Qu’elle se mette en danger indirectement. Olympia était désormais alliée à la Carrière, et si l’un comme l’autre de leurs chefs venaient à apprendre ce qu’il se passait à Olympia, Amalia risquerait bien se retrouver en position difficile. Il décida alors de jeter l’échantillon qu’il avait sur lui, manquerait plus que quelqu’un qui vienne fouiner le trouve et se mette à l’accuser d’être à l’origine du trafic. Grâce à ses quelques rares amis à Olympia, il savait déjà que certaines personnes murmuraient son nom à voix basse quand il évoquait le trafic de drogue de la Carrière, après tout, n’était-ce pas lui qui avait reçu chez lui cette latine un peu louche il y a quelques temps ? Pour l’instant, la chose restait bien couverte par l’ensemble des Olympiens et il n’avait pas de quoi réellement s’inquiéter. Pourtant, la nature paranoïaque de Ryan bouillonnait. C’était le début de quelque chose qui allait partir en sucette, il en était persuadé. C’était donc désormais à lui d’aller jouer son tour de force et directement parler à Amalia. Il ne s’en irait pas lâchement comme elle dès que le ton commencerait à monter. Il voulait avoir cette discussion dans ses terres, ne pas lui donner l’occasion de fuir. Il se rendit donc à la Carrière, dans la zone d’Amalia et demanda à tous les passants où elle pouvait bien se trouver. Elle était visiblement au stand mécanique, en train d’admirer les dernières constructions des habitants, très branchés mécano dans ce coin. Il s’y rendit donc immédiatement. Il la trouva en effet, avec différents mécaniciens qui confectionnaient par-ci par-là. Il se planta d’abord près d’eux pendant quelques instants, souhaitant rester correct. Après un moment, elle finit par le remarquer, là, en retrait, bras croisés. Probablement pour être mesquine, elle fit mine de l’ignorer et continua à discuter avec ses mécaniciens mais Ryan ne se démonta pas et resta immobile, planté juste assez près d’elle pour que sa présence soit remarquée et agace et juste assez loin pour montrer qu’il ne faisait pas partie de leur conversation. Lorsqu’elle s’en alla, il la suivit alors avant de la rattraper et se planter devant elle, si bien qu’elle lui rentra dedans. « On peut parler en privé un moment ? » Pas de formalité de se saluer ou quoique ce soit, il voulait être droit au but, pour une fois. Il regarda autour de lui, certains passants de la Carrière se demandaient ce qu’il se tramaient, sans s’en formaliser davantage. « Si tu veux qu’on parle de ton trafic ici devant des gens qui n’en n’ont aucune idée, j’ai zéro problèmes avec ça. » Il la savait toujours un peu butée, et il fallait donc qu’il fasse cet effort supplémentaire pour qu’elle se décide à bouger et mettre de côté du temps pour lui dans son agenda.
Amalia Ortiz
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Jeu 6 Sep - 15:08
ryan havener amalia ortiz «push it to the limit. »
Implanter son petit business à Olympia s'était finalement avéré plus compliqué que prévu. Les échecs s'étaient d'abord succédaient avant que le premier rayon de soleil ne pointe le bout de son nez. Et elle devait bien admettre qu'elle ne devait son salut qu'à son associée Rayna. Ryan avait balayé ses idées d'un revers de la main et leur dernière conversation s'était soldée par un échec cuisant pour la jeune femme. Pire, ils s'étaient quittés à coups de grands cris et de porte qui claque. Elle ne voulait plus le revoir, surtout pas si il comptait lui refaire son numéro d'homme modèle auquel elle ne croit absolument pas. Mais le petit terrain de jeu qu'ils se partageaient étant relativement petit, ils devaient cohabiter. La vie étant ce qu'elle est, Ryan et Amalia sont intimement liés par un passé tenace, pas des événements plus tragiques les uns que les autres. Elle se sent redevable, lui doit des remerciements qui restent coincés au fond de sa gorge. Elle n'a pas pu l'éviter indéfiniment, même si elle dira qu'elle n'avait rien à voir dans leur nouvelle rencontre à la Carrière. C'est lui qui est venu à elle prétextant avoir repéré Wyatt. C'est lui qui a renoué un semblant de contact entre eux. Elle n'a rien demandé et quand ils se sont à nouveau quitté, Amalia était déterminée à ne plus le revoir. Tout a été dit. Ou presque. Il reste cette dette impayée qui tourbillonne au-dessus la tête de la jeune femme. Une dette insolvable dont elle ne s'acquittera probablement jamais.
Ryan n'était qu'un souvenir, une pensée reléguée au second plan maintenant que leur business touchait enfin à l'Olympe et que ses habitants innocents ne l'étaient plus tant que ça. Avec les talents linguistiques de Rayna et sa disposition naturelle pour la communication, elles avaient pu s'étendre et dominer le marché de l'angélus. Bien aidée par Aaren et la nouvelle alliance avec la ville, plus rien ne semblait pouvoir stopper Amalia et ses envies de grandeur. Adossée au capot ouvert d'une vielle voiture, elle écoute un de ses mécaniciens, donnant son avis sur telle ou telle méthode, ravie de pouvoir remettre les mains dans l'huile de moteur. Il y avait trop longtemps qu'elle s'était détournée de cette pratique, ses affaires de chef de zone lui prenant la plupart de son temps. Sans parler de son fils, de la mort d'Emilio qui lui avait porté un sérieux coup au moral. Revenir à ses premiers amours lui permettait de respirer un grand coup, d'oublier ses problèmes. Jusqu'à ce qu'ils reviennent discrètement, se positionne derrière elle sous la forme de Ryan Havener. Se sentir observée est un sentiment des plus désagréables et quand Amalia s'aperçoit qu'il s'agit du grand blond, elle serre les dents, agacés. Bien décidée à l'ignorer jusqu'à ce qu'il laisse tomber, elle poursuit sa conversation l'air de rien. Il ne lâche rien Ryan, à croire qu'il avait vraiment quelque chose d'important à lui dire. Amalia, elle, n'a plus rien à lui dire et la jeune femme en a assez. S'éloignant finalement du garage, bien décidée à rentrer chez elle et à lui claque (encore une fois) la porte au nez, elle tente d'ignorer les pas lourds de Ryan qui la suit. Jusqu'à ce que l'ignorance ne fonctionne plus, qu'il se plante devant elle sans prévenir et qu'elle lui fonce droit dessus. « A quoi tu joues Havener, putain ? » Elle n'a pas le temps. Elle n'en n'a surtout pas envie. Parler avec lui c'est la dernière chose qu'elle souhaite. Et parler ce n'est certainement pas ce qu'ils vont faire. Tôt ou tard, par sa faute à elle sans doute, la conversation tournera à la dispute et aux cris. Il ne lui laisse pas vraiment le choix, persuadée qu'il parlera ici. Il n'a rien à perdre contrairement à elle. « Suis moi. » qu'elle siffle, agacée, avant de prendre la direction de sa cabane.
A l'intérieur, le petit Leandro s'amuse avec des soldats de plomb et se stoppe net en voyant sa mère. Ou peut-être est-ce la vision de Ryan qui l'arrête. « Leandro, ángel, va a jugar fuera por favor. » L'enfant accepte et se dirige lentement vers la porte, non sans un geste affectif de sa mère qui lui ébouriffe les cheveux à son passage. Elle s'assure qu'il s'éloigne assez pour ne pas entendre leur voix avant de se retourner vers Ryan, bras croisés sous sa poitrine, en attente de son petit discours moralisateur.
Ryan Havener
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Jeu 27 Sep - 17:14
Ryan HavenerAmalia Ortiz «push it to the limit »
Par où commencer. Maintenant qu’il avait son attention, difficile de choisir ses mots avec soin pour être le plus clair possible, et surtout, bien se faire comprendre. Pas de trafic à Olympia. Ca paraissait simple et clair, non ? Le ton de la brune ne laisse pas beaucoup d’espace à une discussion approfondie. Heureusement pour lui, après l’avoir suivie, Léandro débarque et offre un peu de temps supplémentaire au blond pour réfléchir. Ryan lui lance un petit sourire avant de faire un petit coucou de la main également, sous le regard noir de la mexicaine. Il regarde les alentours, observant l’habitat d’Amalia et son enfant. Modeste, mais suffisamment luxueux pour l’endroit et la zone. Lorsque l’enfant est parti, Amalia se retourne vers lui et Ryan se racle la gorge, tournant en rond dans la pièce. « Toi à quoi tu joues Ama’ ? Tu veux me foutre dans la merde c’est ça ? » Car elle ne sait pas dans quelle merde elle risque de le foutre si elle continue son petit manège. Ses dents sont serrées, ses poings également. Peut-être qu’ils ont déjà eu cette conversation la dernière fois à Olympia. Peut-être, voire même probablement qu’Amalia se contrefout de son avis sur le sujet. Mais il a besoin d’essayer, essayer une dernière fois de la raisonner. De lui faire comprendre qu’elle ne peut pas faire ça. Qu’elle ne peut pas lui faire ça. « Sérieux, j’ai vu des camés à Olympia. Pour l’instant, la chose reste au stade de chuchotements, mais je connais trop bien ce genre de situation pour savoir que ça va exploser. Bientôt. » Ryan était rôdé. Rien ne restait secret éternellement. Bientôt, des gens allaient poser des questions, des camés allaient se faire remarquer. Peut-être même qu’un jour l’un ferait une overdose ou se mettrait à tuer quelqu’un sous l’influence de la drogue. Il y avait mille façons possible que cela parte en cacahuète. Et Ryan avait étudié et envisagé toutes les éventualités probables. Il tente de percer la muraille que représente le reg ard d’Amalia, conscient du challenge que cela constitue. « T’es au courant que bientôt des olympiens en manque vont directement débarquer à la Carrière, à la source, voire même peut-être ici s’ils sont bien informés. Tu comptes leur répondre quoi ? Tu comptes balancer quoi comme salade à Diggs ? » Si ce dernier était à la tête de la Carrière depuis si longtemps, c’est qu’il n’était pas tout à fait idiot comme type, et Ryan était prêt à parier qu’il n’apprécierait pas que sa chef de zone le prenne pour un con. Il tire une clope de sa poche qu’il allume, se foutant bien de savoir si cela dérange son interlocutrice ou non. « S’il y a bien un moment ou tu peux encore te retirer avec toutes tes plumes, c’est maintenant Amalia. » Il faut qu’elle ait conscience de cela, qu’après il sera trop tard pour elle et son associé. Elle sera trop mouillée pour pouvoir s’en sortir. Il se rapproche d’elle, ses doigts effleurant doucement les siens, dans un moment plus calme. Sa voix se fait plus chaleureuse. « Et, vraiment, je t’implore de le faire. » Ses yeux se concentrent quelques instants sur les doigts de la brune qu’il touche du bout de son épiderme, dans un geste affectueux et timide, avant de remonter vers le regard d’Amalia. Allez, écoute-moi Ama’. Ecoute-mon instinct. Ca va mal finir.
Amalia Ortiz
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Mar 2 Oct - 12:02
ryan havener amalia ortiz «push it to the limit. »
Si il pense sincèrement qu'elle a le temps, il se met le doigt dans l’œil. Mais au-delà du temps, de ses diverses occupations, Amalia n'a surtout pas envie de l'écouter. Elle sait déjà ce qu'il va lui dire et leur petite conversation se soldera par un échec, comme la dernière fois. Aussi têtu l'un que l'autre, toutes leurs discussions sur le sujet resteront à jamais stériles. Elle l'observe, le regarde tourner en rond, nerveux tandis que sa voix s'élève. Et voilà qu'elle ricane en levant les yeux au ciel, déjà exaspérée alors qu'il n'est pas entré dans le vif du sujet. Elle veut l'arrêter, lui ouvrir la porte et le mettre dehors sur le champs. A quoi bon continuer ? « Oh oui parce qu'il n'est toujours question que de toi, pas vrai ? » Ryan se regarde le nombril alors même qu'il bute sur ses mots, qu'il cherche à contrôler le démon qui sommeille en lui. Elle sait pertinemment qu'un mot de trop pourrait le faire déraper, qu'il n'a besoin que d'une toute petite excuse pour envoyer valser tout ce qu'il se trouve sur son passage. Et c'est bien cette sauvagerie silencieuse, son côté si imprévisible qui avait attiré Amalia à l'époque. Parce que toute sa vie avait été écrite depuis longtemps, qu'on l'avait souvent empêché d'écouter son cœur. Impulsive, elle l'était au moins autant que lui, si ce n'était plus. Pourtant, en ce moment même, elle se retenait de lui sauter dessus, pour le meilleur ou le pire. Elle retenait ses coups, retenait même sa langue, la faisant claquer contre son palais avec l'envie de mordre dans sa propre chair. Elle serre les poings à s'en faire pâlir les doigts et ricane encore. Elle ne comprend pas Ryan et son sentiment d'appartenance à une communauté comme Olympia. Selon les critères de la jeune femme, il n'a rien à faire là-bas. Pas si il se contente d'être un gentil chien à la botte des puissants. Ce n'est pas le Ryan qu'elle a connu.
« Putain mais ça t'regarde pas tout ça Havener ! » Elle ne tient plus. Il ne peut pas lui faire la moral encore et toujours, pas sans arrières pensées. Pas sans vouloir quelque chose d'elle ou de son business. Elle comprendrait. Elle est prête à lui offrir une place à ses côtés. Seulement si il osait la lui demander. Pas avant. « Qu'est-ce que ça peut bien te foutre hein ? » Un semblant de réponse se forme dans son esprit tandis qu'il s'approche d'elle, que le calme l'envahit alors qu'elle bouillonne encore de l'intérieur, pas tout à fait prête à lâcher prise. Elle ne peut pas abandonner. Pas maintenant. Elle a trop besoin de cette adrénaline, trop besoin de se sentir en vie. Quand ses doigts effleurent les siens, elle desserre lentement le poing, regard vissé sur son visage qui refuse de lui faire face. Il y a quelque chose qui la pousse vers lui, encore et toujours. Un désir inavoué, jamais vécu. Un plaisir coupable qu'elle garde pour elle. Un moment de faiblesse tout simple qu'elle paiera tôt ou tard. Sa garde finalement baissée, elle laisse tombée toutes ses barrières, le laisse voir ses faiblesses cachés au fond de son regard, deux grandes billes foncées un peu perdues qui cherchent du réconfort dans le bleu de son océan. Ses doigts s'accrochent aux siens et elle ne réfléchis plus. « Yo no puedo. » Craquement de la voix, murmure douloureux qui lui coûte plus qu'il n'y paraît. Petit bout de femme vulnérable à la recherche du sens de la vie.
Ryan Havener
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Ven 12 Oct - 18:14
Ryan HavenerAmalia Ortiz «push it to the limit »
Il est dur de rester de marbre face à Amalia. De ne pas ouvertement lui crier dessus. Lui dire que c’est une idée complètement débile et qu’elle va se faire tuer. Qu’il n’a pas envie qu’elle meure bêtement de cette façon, et surtout que sa réputation soit salie, que le sort de son fils demeure incertain lorsqu’elle sera exilée ou pire exécutée. Qu’il n’a pas envie qu’elle meure tout court en fait. Mais dire tout cela, ce serait s’exposer à une révélation pour laquelle ni lui ni elle n’étaient probablement prêts. Ce qu’il se cachait dessus toute cette pseudo-relation anciennement amicale. Ses non-dits qui flottaient dans l’air et qu’ils feignaient tous les deux sciemment de ne pas voir. Ryan savait qu’une petite voix dans sa tête le savait d’ailleurs, mais cette petite voix était écrasée sous le poids de sa fierté et de son ego personnels. « Putain mais je parle pas de moi là Amalia, mais de toi. Entiendes ? T’as la mémoire courte ? Tu te rappelles pas ce que les camés en manque font à leurs dealers avec un système d’acheminement aussi peu sûr ? Ca va commencer, s’ils te trouvent ils vont rêver qu’ils te tuent. Mais ils ne feront pas que te tuer. Ils te découperont en petits morceaux, et peut-être même que ton gosse sera témoin ou de la partie aussi. » Ryan envoie alors une balle de baseball qui traînait sur une minuscule table, ou peut-être était-ce un tabouret, voler dans les airs. La balle rebondit légèrement sur un bout métallique de la pièce dans un bruit sourd avant de tomber par terre. Il continue à tirer sur sa clope, les traits fermés. Pourquoi elle est si butée ? Il essaie d’être cru dans ses propos, de la dégoûter et de la faire penser au pire, paranoïaque qu’il est. Il se dit que ça va peut-être la faire reculer. Et il la sent, lorsque ses doigts arrivent à toucher doucement les siens, dans un geste tendre qui se veut volontairement en retrait, l’air de rien, là, il sent qu’il peut avoir une manoeuvre d’action et qu’elle va peut-être céder. Seule la fumée de sa cigarette dans son autre main sépare leurs deux visages, intervient entre eux comme un fin mur qui les empêche d’un ultime rapprochement. Et quand ses doigts s’enroulent enfin autour de ceux de l’ex-jackal, il se dit qu’il a réussi. Qu’il peut presque s’autoriser à esquisser un sourire au bout de ses lèvres, voire même à faire plus. Mais la voix de la brune la ramène à la réalité et lui refuse encore sa demande. Le blond déchante alors. « Il y a un comme une inéquation entre ce que tu dis et ce que tu fais, Amalia. » constate-t-il simplement, sa voix saupoudré d’un léger agacement. Ses doigts se resserrent autour de la brune de sorte que sa main englobe entièrement la sienne, dans un geste qui ne fait désormais plus l’ombre d’un doute. Plus possible de plaider l’innocent et de tourner autour du pot. « C’est bien simple Amalia : c’est ton trafic ou moi. Je ne suis pas ici pour jouer avec ma vie ou avec la tienne. » S’il jouait avec beaucoup de monde au quotidien, ses petits clients à Stonebriar, des petits pions à la Carrière, d’anciens jackals qui voulaient sa peau, avec Amalia, il ne voulait pas jouer. Alors quitte à jouer le grand dramatique et faire des ultimatums, autant que ce soit maintenant et que ce soit clair une bonne fois pour toute. Le reste reposait désormais entre les mains d’Amalia, alors que le regard du blond ne quittait pas celle de son interlocutrice.
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Lun 15 Oct - 13:05
ryan havener amalia ortiz «push it to the limit. »
Elle n'a aucune idée du petit jeu auquel il s'adonne mais Amalia en a assez. Elle ne joue pas, elle n'a pas le temps pour ça. Elle n'a pas besoin qu'il lui dise tout ça, pas besoin d'entendre les risques et de visualiser les conséquences dans sa tête. Elle sait tout ça. Elle est assez grande pour comprendre, elle en a assez vu dans sa vie. Elle ne prend pas cette affaire à la légère, loin de là. Amalia a prit toutes les précautions du monde pour que son business ne retombe pas sur les épaules de son fils, pour qu'il soit loin de tout ça. Le petit Leandro n'est jamais seul et Amalia a toujours plus ou moins un œil sur lui. Sa propre sécurité, elle l'a relègue au second plan. Elle sait se défendre toute seule. Elle gère. Ou du moins elle est persuadée de tout gérer, d'avoir toutes les balles en main. Elle joue avec le feu, l'adrénaline qui pulse dans ses veines, lui fait enfin ressentir quelque chose. « Je gère Ryan. Je sais ce que je fais, okay ? Tu crois vraiment que j'ai pas pris d'assurance ? Que j'ai personne pour veiller à ce que rien n'arrive à mon gamin et à moi ? » Elle secoue la tête, incrédule, fatiguée d'avoir encore et toujours la même conversation. Elle sait très bien comment gérer ce genre de business. Durant des années, Amalia s'est contenté d'observer. Aujourd'hui, elle prenait le pouvoir. Un pouvoir qui lui revenait. Elle n'a pas peur. Sa voix ne tremble pas. Elle est sûre d'elle et de ses gestes. Ce business, l'angélus et Rayna, c'est un moyen de rester en vie, de retrouver un bout de son passé. C'est reprendre sa vie en main. Exister de nouveau.
Elle sursaute, les nerfs à vif, quand il envoie valser la balle de baseball appartenant à Leandro, son regard passant de l'objet qui retombe mollement au sol au regard de Ryan. Leurs yeux s'accrochent l'un à l'autre, à la recherche d'une étincelle, d'un changement dans la pupille. Amalia reste déterminée, droite et pourtant terriblement troublée par la proximité de leurs corps, par leurs mains qui se rejoignent. Elle a conscience des inéquations dans tous ses gestes, dans toutes ses belles paroles. Ça l'a frappe en plein cœur, lui fait ressentir une telle douleur qu'elle pourrait tout lâcher. Mais c'est trop difficile pour Amalia. Elle ne peut pas. Ce qui la retient est mort presque un an plus tôt et cette douleur là ne lâche rien. Le souvenir est encore bien vivace dans sa tête. Elle ne peut pas. Elle n'a pas encore la force nécessaire pour avancer sans se retourner. Et pourtant, les mots qu'elle s'apprête à prononcer lui font presque aussi mal, lui serre le cœur et la gorge. « Dans ce cas c'est un au revoir. » qu'elle murmure avec difficulté. Elle presse son corps contre le sien, sa tête reposant contre son épaule. Elle s'efforce de ne pas laisser ses émotions la submerger, mélange incertain de tristesse, de rage et de honte. Elle essaie de repousser les larmes dans ses yeux, la boule de sanglots qui se forme dans sa gorge. Et quand la main de Ryan quitte la sienne, elle sait que c'est terminé. Elle a laissé passer sa chance, a fermé cette porte à tout jamais. Elle sait qu'elle a encore perdu un homme de sa vie.
Ryan Havener
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Sujet: Re: push it to the limit (amalia) Dim 4 Nov - 19:23
Ryan HavenerAmalia Ortiz «push it to the limit »
Malgré son assurance dans ses geste et le ton de sa voix, Ryan ne croit pas Amalia. Il n’a pas vu foule de monde autour de lui lorsqu’il s’est approché d’elle pour lui parler. Quand il est venu la trouver à la Carrière lors de la réunion qui avait évolué en zizanie générale, personne n’avait semblé la retenir, personne en connaissance de de la réputation de l’ex-jackal ne semblait s’inquiéter de son sort ni de sa disparition avec lui. Alors soit elle avait évoqué Ryan dans des termes de noblesse et sa réputation au sein de la Carrière était désormais rachetée, ce dont il doutait fort, soit la protection d’Amalia n’était pas aussi forte qu’elle le pensait. Personne ne parlait jamais de sa zone, qui était une zone sans histoire, elle n’était pas parmi les plus proches conseillers d’Aaren de ce qu’il avait compris, bien qu’il se trompât peut-être. Dans tous les cas, sa place semblait aussi bonne à prendre que celle d’un autre. Ryan avait suffisamment bossé avec des personnes importantes et recherchées par las autorités pour connaître une bonne protection d’une médiocre voire mauvaise. Et de son expérience, il ne savait que trop bien également que face à la mort, celui qui méritera de vivre et celui vivra sont deux choses bien différentes. Il se contenta de lâcher un petit rire incrédule en passant sa langue sur le bout de ses dents avant de la faire claquer contre son palet. « En attendant, personne ne m’a empêché d’accéder ici parce que je suis un Olympien mais si j’avais voulu te buter ou t’attirer dans un piège, je l’aurais fait sans problème et sans aucune intervention de ce que tu appelles ton clan. » Un clan en carton surtout. Cela dit, Ryan ne pouvait pas réellement se la ramener puisqu’à part une ou deux personnes, pas sûr que grand monde lève le petit doigt pour lui à Olympia. Mais bon, ce n’est pas lui qui comptait monter un business de drogue là-bas non plus. Il en attendait beaucoup d’elle lorsque les doigts vinrent se lier. Lorsqu’il lui posa son ultimatum. Sûrement trop. Il ne tarda que trop peu à déceler le retrait dans son regard, ses yeux qui se plissent dans la négation et une pointe de tristesse, le début d’une phrase qui se noue dans une gorge serrée. Il se mordit la joue. Le blond finit par détourner son regard, sa bouche formant une moue contrit qui ravale sa fierté. La légère d’humiliation d’avoir été conduit et d’avoir pensé l’espace d’une seconde qu’il pouvait être plus important qu’un futile business de drogue qui ne lui apporterait ni richesse ni promotion. « Je vois. J’ai compris. » répondit-il simplement, désormais à une bonne distance d’elle, la main agrippée sur le dossier d’une chaise qu’il aurait envie d’aller faire éclater contre l’autre bout de la pièce. Son autre main sur la hanche, il digéra son refus quelques instants avant de se racler la gorge et passer une main dans sa barbe. « Bon vent à toi Amalia. » finit-il par ajouter au bout d’une minute avant de passer à côté d’elle en prenant le soin d’éviter de la toucher même accidentellement de quelque façon que ce soit, et quitta l’habitation de la mexicaine. Il ne pouvait plus rien pour elle, il avait fait sa proposition et avait été sincère comme rarement il l’avait été dans sa vie, maintenant toutes les emmerdes et son lot de conséquences qui allaient probablement lui arriver seraient entièrement de sa responsabilité. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au coeur. De se demander comment il aurait pu faire pour la convaincre autrement.