This moment that we share, feelings could be appear. If you could see that... (ft.Lucia)
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Sujet: This moment that we share, feelings could be appear. If you could see that... (ft.Lucia) Mer 17 Aoû - 21:51
Le soleil peinait à s'immiscer, entre la brume matinale et les nuages gris qui ne laissaient aucune chance à la luminosité de venir éclairer la mine un peu boudeuse de la jeune Jackson. Elle ignorait pourquoi mais ce matin même, elle n'avait envie de rien. C'était sûrement qu'une émotion passagère mais le fait était là : elle devait s'aérer l'esprit. Elle avait passé quelques jours compliqués, notamment en la présence de Tamsin qui commençait sérieusement à lui chercher la petite bête. Elle ignorait pourquoi elle adoptait un tel comportement à son égard. Elle aurait pu chercher davantage la raison de ce mal être et de ce changement soudain mais elle n'en avait pas la force. Aujourd'hui, elle avait envie de s'éloigner des tensions, se concentrer sur la vie en collectivité et ramener le maximum de vivres et de sécurité dans son camp. Daphné n'était que trop préoccupée par l'intérêt vital de son campement, son instinct de survie ne faisant que s'accroître de jour en jour. Elle avait besoin d'eux comme -elle l'espérait aussi- ils avaient besoin d'elle. Elle se faisait si petite, si effacée qu'elle espérait demeurer de cette façon parmi eux. Elle aurait pu croire que cela allait la desservir mais il n'en était rien. Elle était bien à sa place et , elle savait qu'elle avait des gens sur qui compter.
Alors que les missions du jour se profilaient, elle se demandait ce qu'elle allait bien faire aujourd'hui. Elle aperçut un attroupement près des tentes principales et elle découvrit au milieu de toutes ces têtes une qu'elle connaissait bien : Lucia. Elle était si belle, avec sa chevelure brune ondulée et ses yeux en amande noirs. Sa silhouette svelte se mariait parfaitement dans son jean et son top décolleté par dessus duquel elle avait pris soin de mettre son anorak rouge.Elle était là, à écouter les indications sans broncher. Quelque part, Daphné savait qu'elle était son repère, sa boussole du camp. Certes, Alma était sa protectrice, mais Lucia était autre chose. Elles avaient énormément de choses en commun et en plus de cela, Lucia était mécanicienne. Son côté garçon manqué lui rappelait sa jumelle, Rey. Portée disparue, Daphné était sans nouvelles d'elle et son absence la rongeait. C'était comme une plaie qu'elle s'efforçait d'effacer, tous les jours.
Alors que les échanges se terminaient dans un brouhaha général, Daphné se rapprocha de Lucia et lui dit gentiment : " Une petite virée dans la culture souterraine ça te tente ? " Bien sûr, elle avait oublié de lui dire qu'elles allaient chercher des provisions ou même autre chose. Elle savait que cela coulait de source, elles avaient l'habitude de se balader par là bas toutes les deux. Elle attendait que Lucia lui réponde tout en lui adressant un clin d'oeil. Aujourd'hui, elle allait découvrir des choses avec elle, ramasser pour les provisions et parler avec elle. Lucia avait une écoute que personne d'autre n'avait pour elle dans le camp. Elles étaient unies amicalement, elles étaient toujours là l'une pour l'autre. Alors qu'elle commençait à marcher devant, elle se retourna pour attendre sa réponse. L'attention qu'elle cherchait dans son regard, Daphné était même prête à sourire. Lucia était comme un rayon de soleil dans ce ciel presque noir.
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Sujet: Re: This moment that we share, feelings could be appear. If you could see that... (ft.Lucia) Dim 21 Aoû - 12:05
This moment that we share
Lucía & Daphné
The less I know the more I learn, How much love means to me. Every day I’m walking out the front door; Leaning on your ghost.The best feeling of the day is one that I lean toward most
C’est à peine l’aube et pourtant le camp fourmille déjà de vie. Tous se lèvent et se pressent pour commencer la journée. Pour se montrer aussi utiles que possible. Les fainéants n’ont plus leur place dans le nouveau monde désormais. Pour assurer sa pitance et sa survie il faut travailler. Sans s’arrêter du soir au matin. Chaque paire de main est utile que ce soient celles qui rapportent à manger, celles qui plantes, celles qui ramènent les objets ou celles qui les réparent. Comme une horloge bien réglée chacun vaque aux tâches quotidiennes en espérant pouvoir en faire le plus avant l’arrivée de la nuit. Ils sont tous devenus plus fort. Même chez les plus jeunes, les muscles dansent sous la peau. Habitués qu’ils sont désormais à l’effort. Endurants. Une qualité nécessaire pour avoir survécu jusque là. Il faut aussi apprendre à obéir. Rien d’inutile ne doit être fait. Heureusement Lucia a toujours été douée pour obéir.
Un léger soupir lui échappe. Parfois elle souhaiterait ne serait-ce qu’une petite matinée de repos. Mais le repos est un luxe qu’aucun des membres de la mine n’a expérimenté depuis bien longtemps. Sauf évidemment ceux qui ont connu la malchance d’être blessé l’or d’un raid ou d’un accident. Mais en ce cas-là on ne peut pas réellement parler de repos. La brune roule lentement des épaules et cherche ses outils dispersés dans le sac qui ne la quitte jamais. Il y a toujours quelque chose à réparer ou à améliorer. Toujours quelque chose à faire pour s’assurer du bon fonctionnement du camp. Après tout ils sont bien nombreux à vivre dedans et certaines choses ne tiennent que grâce à des bouts de ficelles. Elle pourrait presque en rire Lucia. Elle qui regardait enfant les aventures de MacGyver en admirant son ingéniosité. Et voila. Maintenant eux tous doivent faire la même chose. Tout à partir de rien.
Son regard accroche soudain celui de Daphné. Lucia ne peut s’empêcher de lui sourire. C’est ainsi. Elles sont amies. Peut-être plus que cela. La brune et ses yeux lumineux émouvant Lucia bien plus qu’elle ne souhaite l’admettre pour le moment. Tout d’abord car elle ne souhaite certainement pas perdre son amitié et ensuite simplement car le timing ne semble pas être le bon. Tellement de morts. Tellement de sang. Elle n’a plus la force de perdre qui que ce soit Lucia. Elle se casserait. Se briserait en un million d’éclats. Pourtant elle est incapable de s’éloigner. Alors son sourire s’agrandit un peu plus quand la jeune femme vient lui parler. « Bien sûr. Pourquoi pas ? De toute façon ils ont toujours besoin d’un coup de main là-bas. »
Réaliste. Récolter, planter, bêcher et tout cela dans un cycle infini. Infiniment ennuyeux surtout. « Mais heureusement que tu m’accompagne, sinon je serais bien incapable de trouver un quelconque intérêt à cet endroit » Un flirt léger peut-être ? Ou une simple boutade ? Elle-même ne sait plus. Elle sait seulement que le temps est plus doux en la compagnie de la brune. Rapidement les deux jeunes femmes se dirigent vers l’endroit susmentionné et un nouveau soupir échappe à Lucia en apercevant les rangées de plante. Son dégoût doit se lire sur son visage, ses sourcils sont froncés et elle parait perdue. « Est-ce que je t’ai déjà dit que je n’ai jamais eu la main verte ? J’ai même réussi à faire crever un cactus quand j’étais à l’université. » Une pause. « Je n’avais donc jamais pensé à me transformer en fermière à mi-temps. » Un léger rire lui échappe. « Donne moi n’importe quelle voiture ou objet à réparer et je suis ta femme mais là vraiment je ne sais pas quoi faire. »
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