Sujet: he had the nerve and he had the blood (dawn) Mar 3 Juil - 0:36
fin avril 2018 « he had the nerve and he had the blood »
Il y a quelques jours, j'ai chevauché pour la première fois de ma vie sur un cheval . Au début, je n'étais pas convaincu que ce soit une bonne idée. Je me souviendrai toute ma vie de cette mésaventure avec un petit chien qui m'avait échappé et avait fini sous une camionnette. Mais aujourd'hui, j'étais prête à monter à nouveau sur un cheval. Et pas n'importe lequel ! Comanche, un bel étalon noir dont le trait de caractère principal était la patience. Chose qui me manquait cruellement. On disait sur moi que je possédais un tempérament de feu. Ce qui était vrai, à certaines occasions et avec certaines personnes. D'ailleurs, c'était l'une des raisons qui faisait que je n'entretenais pas beaucoup de relation amicale. Mon côté autodidacte faisait que la plupart du temps, je rejetais l'aide qu'on voulait m'apporter. Il fallait bien l'admettre, j'arrivai à me débrouiller très bien toute seule. Puis mes facultés d'adaptation donnaient l'impression que j'étais une personne fausse. Et n'oublions pas non plus que j'excellais dans le mensonge aussi. Je pouvais vous faire croire n'importe quoi. Côté qualité ? J'en possédais bien sûr quelques-unes, mais peut-être pas assez prononcé pour qu'on puisse les remarquer. Mais tout cela importait peut à l'animal. Lui tout ce qui l'intéressait, c'était de pouvoir galoper jusqu'à l'épuisement. Malheureusement, assise sur son dos je l'en empêchais. Ma tâche actuelle me demandais de la discrétion, ce que je n'aurais pas eu avec une moto. Il fallait également que je puisse décamper rapidement si les événements tournaient au vinaigre et à pied, ce n'était pas possible. La mission se déroula sans encombre. Je n'ai rencontré aucun problème et après une dernière vérification, j'ai donc décidé qu'il était temps pour nous de rentrer. D'abord, avec une allure calme, puis au trot pour ne pas trop frustrer mon compagnon de route. Ensuite, une fois passée les endroits sensibles, j'ai fini par lui accorder un vrai galop.
N'étant pas pressée de rentrer, j'ai autorisé une pause dans une prairie pour que Comanche puisse se reposer un peu. De mon côté, j'ai fais quelques pas pour dégourdir mes pauvres jambes. On ne croirait pas comme ça, mais faire du cheval ça épuise et ça muscle les cuisses. Après une bonne demi-heure, je suis retourné auprès du cheval qui fixait quelque chose sur le sol. « Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? Oooh, sur la feuille tu vois ramper le mille-pattes aventureux, ou peut-être regardes-tu la blonde pâquerette qui rêve d'un papillon sérieux... C'était bien ça ! Tu regardais la pâquerette ! Et bien bon appétit mon grand ! » Indiquais-je en lui tapotant le flanc. Pendant ce temps, l'étalon mastiquait la petite pâquerette qui n'aura jamais la chance de rencontrer son papillon. Enfin, une fois son repas terminé, nous avons reprit notre route vers le ranch. Tantôt au trot, tantôt au galop pour notre plus grand plaisir.
Mais dans l'euphorie d'un galop, je n'ai pas eu le temps de voir les fils barbelés qui barraient notre route. Comanche s'emmêla les pattes dedans et moi j'ai fini la course dans la boue à quelques centimètres d'un cadavre. Se devait être un campement auparavant. Les survivants ont été tous tués et en jugeait par leurs blessures, ils ont été massacré par d'autres humains. Dans mon dos, Comanche s'énervait. Ne me faisant pas plus prier que ça, je l'ai rejoints pour l'aider à se débarrasser des fils qui lui lacéraient la peau. « Et merde ! Fais chier ! » Le cheval saignait abondamment. Les plaies n'étaient pas profondes, cependant, il y en avait beaucoup. Moi-même, j'étais blessée, en dessous du genou gauche, or je ne sentais rien. L'adrénaline sans doute. Comment ai-je pu être aussi imprudente ? Il était clair maintenant, c'était la dernière fois que je montais sur un cheval. A mes prochaines sorties, je reprendrais mes vieilles habitudes, à pied ou à moto. C'était plus facile de réparer une bécane qu'un cheval. Je devais vite rentrer au ranch pour qu'un soigneur puisse s'occuper de Comanche.
C'est donc avec beaucoup plus de prudence que nous sommes repartis en directement de Crimson Valley. A noté, que j'ai évité les tours de guet pour ne pas avoir droit à des réflexions stupides de la part des gardes. Une fois arrivée devant les écuries, ma voix s'éleva dans le silence pour interpeller n'importe qui dans le coin. « J'ai besoin d'un soigneur et vite ! Comanche est blessé ! » Avant d'entrer, je me suis laissé glisser sur le sol pour tirer le cheval à l'intérieur de son écurie. La douleur de ma jambe gauche se réveilla lorsque mon pied toucha le sol. Une grimace se dessina sur mon visage mais j'ai décidé de ne pas prêter plus d'attention que ça. La priorité, c'était Comanche et une fois installé dans son box, j'attendis auprès de lui. Je trépignais d'impatience, à l'affût de bruits de pas. « Ah ben quand même ! Ce n'est pas trop tôt ! » Lançais-je sans me retourner lorsque j'entendis quelqu'un s'approchait de nous.
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Mer 4 Juil - 0:10
Alexandra & Dawn — « He had the nerve & he had the blood. »
Le début de journée avait été plutôt calme, et l'après-midi s'annonçait tout aussi tranquille. Enfin, malheureusement, ce n'était que le calme avant la tempête. Cela ne faisait même pas une heure que Dawn était retournée aux écuries après son déjeuner, lorsque les problèmes débarquèrent au pas de course dans les écuries, sous la forme d'une jolie blonde et de sa monture, tous deux visiblement mal en point. La blonde s'égosillait, hurlant à qui voulait l'entendre que sa monture avait besoin de soins. Dès qu'elle aperçut ce spectacle, Dawn roula des yeux, agacée, avant de se précipiter en direction des nouveaux venus. Si elle ne pouvait rien pour la malheureuse cavalière, en revanche, elle s'empressa de se tourner vers l'étalon pour le rassurer, tout d'abord, avant d'examiner ses blessures. A première vue, aucune des entailles n'était profonde. Cependant, elles étaient nombreuses, et la chair était à vif. De plus, il était difficile de juger de l'état exact de l'ensemble des blessures, la plupart ayant été en partir recouvertes par de la poussière, certainement sur le chemin du retour. La première étape consistait donc à emmener l'équidé à la douche. Dawn le reconnaissait. Il s'agissait de Comanche, un étalon remarquablement calme dont elle s'était déjà occupé par le passé. Sa cavalière aussi lui était familière, mais beaucoup moins agréablement. Elle ne se souvenait pas de son prénom, mais l'avait déjà croisée plusieurs fois, et celle-ci ne s'était jamais montrée franchement sympathique. C'était même plutôt l'inverse. Et la remarque qu'elle lança lorsqu'elle entendit la soigneuse s'approcher confirma les soupçons que Dawn avait à propos de cette femme. N'étant cependant pas du genre à juger trop vite, elle décida de ne pas tenir compte de ses à-priori, et de faire comme si de rien n'était, ignorant simplement la remarque. « Ok, on va commencer par rincer ses plaies. On le déselle, et on l'emmène à la douche. » Elle se saisit d'un licol et d'une longe pour remplacer le filet, avant de mener Comanche jusqu'au point d'eau. L'idéal aurait été d'avoir à proximité un jet d'eau. C'était un luxe qu'ils n'avaient pas, malgré la splendeur des écuries, étant donné les conditions. Le seau d'eau propre à disposition, ains qu'une éponge, feraient néanmoins l'affaire. Elle entreprit de rincer délicatement les plaies de l'étalon qui s'agitait au moindre contact, tout en lui parlant doucement. Elle était, à ce moment là, parfaitement en confiance malgré l'étalon de six cent kilos qui remuait sans cesse juste à côté d'elle. Tout simplement car elle était à cent pour cent dans son élément, et que plus rien n'existait autour d'elle à ce moment précis.
Lorsque toutes les plaies furent parfaitement nettoyées, Dawn put constater de l'étendu des dégâts. Elle se tourna alors vers la jeune femme blonde, et l'interrogea du regard. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, exactement ? » Elle ne pouvait s'empêcher d'arborer une pointe d'arrogance dans la voix, toujours agacée, visiblement outrée que la cavalière ait pu laisser sa monture subir de telles blessures. Elle attendait des explications, et elles avaient tout intérêt à être valables.
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Jeu 5 Juil - 18:48
fin avril 2018 « he had the nerve and he had the blood »
Pendant que la jeune femme examine Comanche, j'en profite pour regarder la blessure sur mon genou. Le fil de fer m'avait également touché et un morceau s'était accroché à ma chair rougie par le sang. Sans attendre, je décide de l'enlever. Puis d'enrouler mon foulard rouge autour du genou blessé pour arrêter le saignement. Je n'ai pas besoin de plus le temps que je sois sûre que le cheval ira bien. Je me vois mal expliquer à un Rhodes que j'ai tué un des meilleurs chevaux du ranch. Je sais que je devrais plutôt m'inquiéter de l'état de ma blessure. Après tout, ça doit faire bien quatre ans que je ne suis plus à jour avec le vaccin du tétanos. Cependant, ça me paraît tellement insignifiant par rapport à la colère de l'aîné de la fratrie. Alors, en silence, je laisse la soigneuse me donner des ordres. Dawn sait ce qu'elle a à faire... Enfin je l'espère autant pour moi que pour elle. Je la connaissais un peu pour l'avoir croisé quelques fois dans le domaine. Très vite, je me suis rendu compte qu'elle cachait sa vraie nature derrière un masque. Cette femme me fait penser à Maureen. Fragile, beaucoup trop pour ce monde et pourtant, Dawn était là devant moi à rincer les plaies de l'étalon pendant que je le tenais. Pourtant, elle a réussi à survivre pendant huit ans. Dois-je avoir du respect pour elle ? Peut-être, je ne connais pas son histoire après tout. Seulement, chaque fois que je la côtoie, je ne peux pas m'empêcher d'être désagréable... Enfin plus que d'habitude pour la faire fuir. Nourrir mon aversion envers elle, pour ne pas m'attacher pour ne pas souffrir. Un jour, elle abandonnera comme Maureen, ou se fera tuer comme tous les autres. Peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais un jour prochain et je ne veux pas me lier avec des personnes comme cette brune pour cette raison. Comanche s'agite au contact de l'eau. Les blessures doivent le faire souffrir et j'ai mal pour lui. Dawn a l'air dans son élément contrairement à moi. Elle lui parle avec douceur, le rassure, tout en le nettoyant de la poussière. A côté d'elle, je passe vraiment pour une abrutie. Je tiens le licol et lui caresse la crinière qui tombe sur son front. Je commence à ressentir la douleur à mon genou, maintenant que l'adrénaline est tombé. Alors je me concentre sur elle, je retiens chaque geste qu'elle a envers le cheval, sa façon de lui parler, de le décrasser. J'apprends tout ce que je vois pour que la prochaine fois je sache quoi faire. Trop concentrée, je ne parle pas. Cela évite que je m'énerve et d'effrayer la pauvre bête.
Malheureusement, il a fallu qu'à ce moment-là, la soigneuse m'adresse la parole pour me demander ce qui s'est passé. Se fixant droit dans les yeux, je décèle dans sa voix une pointe d'arrogance. Sérieux !? Elle pense peut-être que j'ai fait exprès ? Que je voulais faire du mal à ce cheval ? Je n'ai pas de compte à rendre à cette fille ! Elle n'a pas à exiger de moi quoi que ce soit ! Sauf qu'elle avait l'air bien décidé à ce que je lui dise toute l'histoire et en attendant, l'équidé n'est pas soigné. Et puis zut ! Je me mords l'intérieur des joues pour ravaler ma fierté et débute mon récit. « Toute la journée, Comanche était impatient de pouvoir galoper. Sur la route du retour, j'ai emprunté un chemin forestier que je connaissais bien et qui normalement était dégagé puisque je l'ai emprunté hier encore. Alors que nous courrons dans les forêts d'or et de lumière, j'ai remarqué trop tard un campement droit devant nous. Comanche s'est pris les fils de fer barbelés et je me suis retrouvé nez à nez avec des cadavres tout récents, tués par d'autres survivants. » Pas d'excuses et pas de remords devant elle. Je me sens bien évidemment coupable, mais je n'ai pas à lui montrer ça. Son job est de le soigner, pas de me punir pour mon manque de prudence. « Ma réponse te satisfait-elle ? Peut-on passer à la suite ou on laisse Comanche se vider de son sang devant nous pendant que tu me fais la leçon de moral ? » Les mots m'échappent de la bouche. Je lui parle sans aucune animosité, calme et imperturbable. Je ne veux pas de dispute, mais le temps pressé pour ce mammifère à crinière. Je veux aussi passer à la suite et oublier cette mésaventure. « Bon et à présent, on fait quoi ? » Je sens que cette journée allait être très longue.
Spoiler:
Voilà, petite Dawny. J'espère que ma réponse te plaira.
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Ven 6 Juil - 11:47
Alexandra & Dawn — « He had the nerve & he had the blood. »
En réalité, Dawn se fichait éperdument de l'excuse que pourrait lui trouver Alexandra. Tout ce qu'elle voyait, c'est qu'elle s'était montrée imprudente. Encore aurait-elle du échapper à toute vitesse à une horde de rôdeurs, là, éventuellement, Dawn aurait pu comprendre l'incident. Mais pour un simple galop ? Simplement par plaisir de l'adrénaline ? C'était irresponsable. Et en plus, voici qu'elle se mettait à lui conter son aventure en faisant de la poésie, avec ses forêts d'or et de lumière, là... Décidément, Dawn n'arrivait pas à éprouver autre chose que de l'antipathie pour cette jeune femme. Elles étaient si différentes que cela était plutôt compréhensible, même si la haine d'entrée de jeu n'était pas dans les habitudes de Dawn. Cependant, dans le récit de la cavalière, un autre point inquiétait l'Arkansaise. Un campement et des barbelés sur un chemin, non loin du ranch, qui était jusqu'ici désert. Mais aussi et surtout, des cadavres récents. Dawn ne releva pas tout de suite, car le ton se fit de plus en plus dur dans la voix d'Alex tandis qu'elle commençait à perdre patience face à une simple question. Son cheval n'allait pas mourir, loin de là ; peut-être essayait-elle simplement de mettre la pression à Dawn, comme le faisaient beaucoup d'autres cavaliers du ranch, la prenant pour une sous-fifre tout juste bonne à ramasser le crottin. Mais Dawn ne s'était jamais laissé parler sur ce ton, et aujourd'hui ne ferait pas exception. « Pour commencer, on se calme. Comanche va s'en sortir, les plaies sont superficielles. Même si elles ont l'air impressionnantes, j'ai vu bien pire, ne t'en fait pas. » Son ton, malgré sa mésentente avec son interlocutrice, se voulait rassurant. Visiblement, Alex tenait à ce cheval et s'inquiétait réellement de son sort, ce qui la faisait légèrement remonter dans l'estime de Dawn. « Tiens le, j'arrive. »
C'est au pas de course qu'elle se rendit dans la sellerie, ou elle conservait une petite caisse contenant le nécessaire de soin. C'était bien peu de choses, ce genre de ressources étant déjà rares pour eux, humains. Mais pour les plaies de Comanche, elle n'avait pas besoin d'énormément de matériel. Quelques compresses stériles, de la bétadine, et des bandages pour maintenir le tout. Elle revint vers le cheval et sa cavalière tout aussi vite, les mains chargées, et se mit immédiatement à panser les plaies de l'étalon, non sans un regard appuyé à Alex, empli de reproches. Son boulot, elle le faisait plus que correctement. Elle faisait bien souvent passer le bien des chevaux du ranch avant le sien. Ne pas paniquer pour ne pas transmettre son stress à l'animal faisait parti de son travail, et Alexandra ne semblait pas le comprendre. Lorsque les plaies les plus importantes furent traitées, Dawn se contenta de désinfecter les plus petits coupures, et de les laisser à l'air libre. « Bon. J'ai fait avec les moyens du bord, mais ça devrait suffire à contenir les saignements. Les plaies vont se refermer d'elles-mêmes, mais il va falloir le garder au box quelques jour, le temps que ca cicatrise. » Maintenant que Comanche avait été pris en charge, et sa cavalière rassurée par ces paroles - enfin, Dawn l'espérait - elle avait radoucit le ton de sa voix, espérant pouvoir gommer un tant soit peu l'animosité qui s'était installé entre elles. « Je vais garder un oeil sur lui, t'as pas à t'inquiéter. Je sais ce que je fais. » Elle insista sur ces derniers mots, pour prouver à l'éclaireuse qu'elle n'était pas une moins que rien, et que la situation était sous contrôle. « Maintenant, tu ferais mieux de t'inquiéter de ce fameux campement que tu as trouvé sur ta route. C'est pas normal. Tu devrais peut-être mener l'enquête, ou en parler à quelqu'un. »
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Ven 6 Juil - 21:13
fin avril 2018 « he had the nerve and he had the blood »
Je me demande vraiment pourquoi je me fais chier à me justifier. Je vois bien qu'elle s'en fiche de ce que je lui raconte. Tout ce qu'elle voit, c'est qu'elle a du boulot en plus à cause de mon imprudence. C'est clair et net que cette femme aussi je ne m'en ferais pas une amie. Ce n'est pas comme si ça me faisait vraiment quelque chose, j'ai l'habitude de ne pas être apprécié. C'était déjà mon lot avant l'épidémie. J'étais une escorte girl, pour beaucoup cela voulait dire que j'étais une pute, mais une pute de luxe. Pour un peu d'argent, je m'habillais chiquement et je minaudais dans les bras des hommes beaucoup plus vieux que moi. Cependant, ce que les gens ne savaient pas, c'est que j'ai fait beaucoup d'autres jobs de merde avant celui-là. J'ai essayé de me socialiser, mais je n'y arrive seulement quand je joue la comédie. Pendant les soirées de charité et autres trucs mondains, j'ai fait semblant et cela a marché. Aujourd'hui, je ne vois pas l'utilité de faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Pourquoi devrais-je me montrer gentille et compréhensible envers des personnes qui ne m'apporteraient rien ? Je ne dis pas que je ne suis pas loyale envers les Rhodes. Au début, j'avoue que je faisais les choses juste pour gagner mes privilèges, mais avec le temps, ils ont sût gagner ma confiance. Par contre, pour ce qui est des autres qui vivent sur le domaine, c'est autre chose. Je ne m'attache pas à eux. D'ailleurs, je les vois très rarement, seulement quand ils ont besoin que je leur récupère un truc à l'extérieur. Des objets que les groupes de ravitaillement ne veulent pas récupérer parce qu'ils jugent l'objet inutile et donc encombrant. Or, je ne fais pas gratuitement ! En échange je réclame des services. Si sur l'instant, je ne demande pas tout de suite quelque chose en retour, on peut être sûre que je n'oublie pas ce qu'on me doit. Je viens toujours réclamer mon dû. Je suis une personne individualiste et arriviste, mais le monde dans lequel on vit, ça ne sert qu'à se faire tuer d'être un bisounours. C'est peut-être triste, or c'est la vérité. Je l'ai vu plusieurs fois avant de trouver le ranch. J'ai vu des enfants innocents se faire violer et torturer avant d'être abattu devant les yeux horrifiés de leur parent. Et tenter quelque chose de mon côté aurait signé mon arrêt de mort. C'est comme ça que j'ai réussi à survivre, en ne me mêlant pas des problèmes des autres. Suis-je fière ? Bien sûre que non ! Cependant, je suis en vie et c'est tout ce qui compte.
Si je ne relève pas la première partie des paroles de la soigneuse, il faut savoir que je la note dans un coin de mon cerveau pour une prochaine fois. Elle ne m'a jamais vu m'énerver celle-là. D'ailleurs, il vaut mieux pour cette brunette qu'elle ne me voit jamais m'énerver, du moins contre elle. « Tu sais mieux ce genre de choses que moi, alors je te crois. » J'observe très attentivement, les plaies du pauvre cheval, maintenant qu'elles sont nettoyées du sang et la poussière qui les recouvraient, on peut voir que ça ne saigne plus déjà. Puis elle me demande de le tenir et s'en va, me laissant seule avec mon compagnon d'infortune. Je le regarde droit dans les yeux et lui caresse le chanfrein. « Je suis désolée mon vieux. Si il y a une prochaine fois, on ne s'amusera que quand on rentrera au domaine. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Mais les prochains temps, je vais te laisser tranquille pour que tu puisses te reposer et guérir. » L'autre fille revient aussi vite qu'elle était partie, les bras chargés. Toujours aussi concentrée que tout à l'heure, je la regarde faire en silence, prenant note de ses méthodes. Chaque geste était rapide et méthodique. On voyait bien qu'elle n'était pas à son premier animal blessé. Tant mieux, je serais pour la prochaine fois. Bien que j'espère ne pas avoir de prochaine fois. Les conneries ça suffit pour moi. Dawn finit de désinfecter les petites plaies, puis elle s'adresse à moi. « Merci... Huumm. Dawn ? C'est ça. » J'ai beau être une personne asociale, je reste quand même polie. Je note un élément dans sa phrase qui me fit tiquer. « Les moyens du bord ? Il te manque des choses pour soigner les chevaux ? Si tu me dis quoi, je pourrais toujours ouvrir l'oeil à mes prochaines sorties pour récupérer le matériel qui te manque. » Et ainsi ne pas avoir d'autres dettes envers cette fille du Arkansas.
Durant quelques minutes, j'ai presque oublié ma résolution de ne pas être sympathique avec elle. Énervée, je prends la longe de l'étalon et l’entraîne vers son box pour qu'il se repose de sa dure journée. Je me suis retenue contre cette femme, mais ce n'est pas l'envie que me manque. Je voudrais bien me laisser exploser et me défouler sur elle tout de suite. Or, si je le fais, Comanche prendra peur et je ne veux pas qu'il ré-ouvre ses plaies. Ensuite, je reviens sur mes pas pour me planter devant elle. « Est-ce que je t'ai dit comment faire ton taff avant ? Non ! Alors ne me dis pas ce que je dois faire ! Tu crois que je ne me suis pas déjà occupé ça ? D'accord, on n'est pas obligé de s'apprécier, mais évites de me chercher ou tu risques vraiment de le regretter. » Quand même, je n'ai eu aucun commentaire sur comment soigner Comanche, donc elle n'a pas à me dire ce que je dois faire. En arrivant sur le domaine, j'ai croisé la route d'un chasseur à qui j'ai parlé de ce campement. Il est partit fissa en parler avec son supérieur et certainement faire un raid pour trouver les survivants tueurs. Franchement, il faut être vraiment bête pour être resté là à glander et regarder une soigneuse faire son job. Elle s'est peut-être sentie épier, que je devais la prendre pour une incapable, or il n'en est rien. J'ai remarqué que Dawn avait de l'assurance dans ce qu'elle faisait ce qui pouvait me faire penser qu'elle devait déjà être une sorte de vétérinaire avant l'apocalypse. Puis tournant les talons, je suis sur le point de quitter cette femme sur ces derniers mots.
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Jeu 12 Juil - 16:28
Alexandra & Dawn — « He had the nerve & he had the blood. »
C'est avec un agréable étonnement que Dawn entendit Alexandra la remercier. De plus, elle connaissait déjà son nom, avait donc dû entendre parler d'elle. En revanche, le contraire n'était pas le cas. C'est donc un peu gênée qu'elle répondit « Ouais, Dawn, c'est ça. Par contre excuse moi, mais je connais pas ton nom... » Si elle l'avait déjà croisée, Dawn n'avait aucun souvenir d'avoir déjà entendu son nom, ne pouvait donc pas le deviner. Cela n'allait certainement pas arranger la situation déjà tendue entre les deux jeunes femmes, mais au moins les présentations seraient faites. Pour ne pas trop accentuer le malaise, elle répondit sans attendre à la remarque suivante. « Oh tu sais, on est un peu juste au niveau ressources médicales pour tout le monde. Que ce soit nous, ou les chevaux. Quand je sors, j'essaye toujours de trouver le nécessaire, mais ça devient de plus en plus dur... » C'était pénible, mais c'était la triste vérité. Son poste dans l'équipe de raids lui permettait de se ravitailler plus souvent, cependant la tâche demeurait compliquée. La proposition lui faisait néanmoins chaud au coeur. « Mais si tu trouve du matos utile, je te serai reconnaissante de me le ramener. »
Elle commençait à se dire que l'ambiance pourrait redevenir cordiale. C'était avant que la cavalière ne s'offusque à nouveau à cause de la simple remarque que Dawn avait émis, avant de tourner les talons brutalement. Pendant un instant, Dawn hésita à simplement la laisser partir. C'est ce qu'elle failli faire d'ailleurs. Mais elle ne pouvait pas se laisser parler sur ce ton. C'est donc sa fierté qui lui fit rétorquer « Et ben ravie d'avoir pu t'aider, ta bonne humeur est un vrai plaisir ! Du coup, tu peux garder tes services pour toi, et te les mettre où j'pense ! J'me démerde très bien toute seule pour trouver ce dont j'ai besoin ! » Toute notion de politesse était oubliée. Dawn n'en avait clairement rien à faire de surveiller son langage face à l'attitude odieuse de cette femme. Elle avait tâché de garder patience tout au long de ce moment qu'elles ont du passer ensemble, mais l'attitude ingrate de la cavalière l'avait finalement fait sortir de ses gonds. C'est donc sans se poser plus de questions qu'elle tourna les talons à son tour, en direction de la sellerie qu'elle devait à présent ranger. Elle reviendrai surveiller Comanche un peu plus tard. Elle ne chercha même pas à savoir si son interlocutrice allait lui répondre ; à présent, elle ne voulait même plus savoir que cette femme existait, ne voulait plus entendre parler d'elle, ni la côtoyer.
Spoiler:
Y a de l'ambiance Tu peux clore si tu veux, la prochaine rencontre risque d'être un peu plus pimentée Et pardon de la qualité un peu médiocre
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn) Sam 14 Juil - 0:27
fin avril 2018 « he had the nerve and he had the blood »
« Alex. » Alexandra ne lui en voulait pas de ne pas connaître son prénom, elle n'était pas aussi populaire que les Rhodes ou certaines personnes dans les environs. Le fait est qu'elle était très souvent à l'extérieur du domaine. Les gens vont et viennent sur le domaine, ceux qu'elle connaissait depuis longtemps sont partis pour d'autres horizons, tandis que d'autres sont morts. Il ne restait plus que les nouvelles têtes ainsi que ceux que l'éclaireuse n'avait pas eu affaire comme Dawn. Et à la fin de toute cette mésaventure, la texane espère ne plus jamais croiser cette soigneuse. Non seulement, elle cachait ses faiblesses, mais en plus elle était hautaine, tout comme Maureen les derniers mois de sa vie.
Alex était loin lorsque Dawn lui lança son sarcasme. Elle n'avait donc rien entendu à part un flot de paroles incompréhensibles. Ce qui n'était pas plus mal parce que dans le cas contraire, la trentenaire aux yeux clairs aurait fait demi-tour pour lui fermer son clapet une bonne fois pour toute à cette brune. Hors, n'ayant rien compris du sarcasme de Lukas, Wright se contenta de secouer la tête et filer tout droit vers sa caravane pour soigner sa blessure. Elle avait aussi envie d'un bon décrassage et de peigner ses pauvres boucles blondes. Tout ça l'aidera à oublier cette fâcheuse aventure. Du moins, c'était ce qu'elle espérait. Au fond d'elle, Mae savait très bien qu'elle allait y penser tout le restant de la journée. Ce campement dans la forêt était inquiétante. Depuis combien de temps était-il là ? Était-ce d'anciens cavaliers qui se serait implanté dans ce lieu ? Après tout, un petit nombre de survivants ont décidé de partir du domaine parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec la façon de faire du leader ces derniers temps. Auraient-ils eu peur d'aller trop loin ? Trop loin de la sécurité du domaine des Rhodes ? Était-ce un cavalier qui aurait tué ce groupe sous les ordres du seigneur de la vallée ? Plus elle y réfléchissait et plus ses questions commençaient à lui faire froid dans le dos. Bien entendu, ce n'était pas possible, des gens influents du ranch n'auraient pas permis de tel acte. Même pour faire disparaître un groupe qui dans un futur pourrait provoquer des problèmes. C'est donc perdu dans ses pensées, qu'Alexandra se dirigea jusqu'au campement. Quelques inconnus la saluèrent sur leur passage, par politesse la plupart du temps, mais elle ne leur répondit pas.
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Sujet: Re: he had the nerve and he had the blood (dawn)