Sujet: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Lun 18 Juin - 22:13
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mar 19 Juin - 19:16
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mar 19 Juin - 22:54
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Jeu 21 Juin - 15:05
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Jeu 21 Juin - 17:37
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Dim 24 Juin - 17:13
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Dim 24 Juin - 22:17
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Ven 29 Juin - 20:32
Spoiler:
Le contenu +16 ans commence à partir de maintenant, tout est sous hide les enfants Donc vous étonnez pas si le RP à un drôle de sens, des choses vous sont cachés
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Sam 14 Juil - 12:17
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Ven 27 Juil - 19:14
19 juin 2018 | Wy-mir
Trois mois. Trois mois de solitude et de rêves trop brûlants pour son propre bien était et sa stabilité mentale. Pas qu’il s’en plaignait, loin de là. Mais l’attente avait été longue et douloureuse avant de retrouver le chemin du ranch et celui du lit de Wyatt. Il passait lentement sa langue sur ses lèvres en lui jetant un coup d’œil presque moqueur. Exigeant, lui ? Si peu. Après tout, s’il ne voulait pas qu’il attrape un coup de soleil, il fallait lui trouver un coin à l’ombre au lieu de lui reprocher qu’il faisait trop chaud et lumineux au Texas. Duh. Pour l’hygiène, on repassera aussi, mais l’eau était trop précieuse pour se permettre une douche tous les deux jours, donc il ne préférait même pas le provoquer sur ce point-là. Ses doigts se promenaient sur le torse dénudé de son amant, laissant quelques soupires leur échapper face aux caresses de l’un et de l’autre. Il ne peut empêcher un rictus satisfait quand il soulage Wyatt d’un certain point alors qu’il lui arrache quelques gémissements supplémentaires quand leurs peaux s’expriment mieux par les gestes que par les mots. Il y avait un temps à tout. Mais c’était surtout leur moment.
Affalé sur le dos, Vladimir reprenait lentement son souffle alors qu’il levait le bras pour cacher la luminosité à ses yeux trop claire. Il y voyait trouble, mais en grande partie à cause de Wyatt qui le rendait extatique. Le souffle lourd, il reprenait conscience de son propre corps tandis que son ventre se soulevait dans un rythme de plus en plus harmonieux et silencieux. Il relevait une de ses jambes, avant de détourner la tête vers Wyatt qui lui faisait face. Un sourire conquis peignait son visage alors qu’il répondait à ces mots par un baiser avant de revenir reposer sa tête sur la terre et les fleurs écrasées par leurs ébats. « Tu dois continuer à me surprendre comme ça… » Il se sentait bien, alors que ses mots n’étaient plus en anglais mais bien en russe alors que ses doigts frôlaient le flanc de Wyatt, s’assurant qu’il restait bien là où il devait être. Un petit rire le traverse, soulevant sa poitrine et inscrivant le bonheur sur son visage. « Dans un champ de fleurs… Pendant la fin du monde… You know you’re amazing, right ? » Ses yeux plongèrent dans les siens, admirant les traits de son visage, attendrie par ce visage. Parce que oui, Wyatt était extraordinaire. Mimant de ses lèvres un je t’aime qu’il ne voulût garder que pour eux.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mar 31 Juil - 13:37
19 juin 2018 | Wy-mir
Son corps irradiait d’une chaleur de fournaise. Si Wyatt avait eu l’âme un peu plus poétique, ses classes plus lettrées, il se serait permis des rapprochements lyriques. Comme quoi la force de leur amour et de leur étreinte poisseuse, physique et cul par terre valait dix soleils. Comme quoi la sueur qui formait une carapace qui séchait sur leur torse ne devait rien à la puissance de l’hélianthe texan et tout à ce que les deux hommes éprouvaient l’un pour l’autre, avaient tus l’un de l’autre durant tant d’années. Comme quoi ils pourraient oublier encore un petit peu le monde, dans l’Eden revisité. Oublier qu’ils ont du à peine mordre leurs lèvres pour étouffer les soupirs et les sons inintelligibles. Oublier qu’un ou deux gardes doit sans doute chercher où se trouve Wyatt, ayant comme toujours oublié qu’il n’était ni le seul chef de la sécurité, ni le bras droit d’Abel, et qu’il n’était pas forcément plus amène qu’Abel lorsqu’on lui interdisait les clopes et l’alcool et les chiens et les bras de Vladimir. Non, quand la passion vient d’aussi loin, le danger s’efface. Mais gare au cœur de glace, au pas martial des éperons, à la démarche insolente du maître des liens qui voit les fleurs hautes onduler dans l’isolement parfait du champ maternel. Wyatt ne pense à rien d’autre qu’embrasser la peau blanche de son amant. Enfin si, à d’autres, mais aucune n’évoque l’odeur du crottin portée par le vent, ni les murmures de complot qui le maintiennent éveillé la nuit.
Wyatt n’est que fatigue, il ne tient que par l’exaltation et les relents de l’orgasme qui menacent de le noyer dans les fleurs. Rouvrir les paupières est un effort, électrisé par la brillance de la peau pâle du serbe, brillante sous les assauts coups sur coups du soleil, de son amant et de l’écume des corps. Les doigts de Vladimir sur son flanc l’appellent un peu plus à ses côtés, il roule pour se glisser contre son côté. La main calleuse du cavalier prend le visage barbu en coupe, détaille ses traits. La tendresse qu’il a dans ses yeux, on ne la voit pas si souvent. Pas aussi longtemps. Pas sans la honte, pas sans la discrétion, pas sans l’équivoque du moment volé. Il perd le fil jusqu’à ce que le russe vienne à ses oreilles. Le frisson électrique qui remonte de ses orteils à son aine rappelle l’effet que la voix slave a sur lui, mais ses doigts qui glissent sur sa gorge restent doux, encore sous l’emprise du plaisir qui redescend, le laissant vidé de tout désir, de toute énergie. La pression que lui met Vladimir en quelques mots est toute différente. Le surprendre. Comme avant – quand les couples parlent de se surprendre, de raviver la flamme, de garder l’étincelle. De ne pas sombrer dans la routine. Y avait-il vraiment une routine quand on risque de mourir dévoré à tout moment, lorsqu’on habite à côté des humeurs des Rhodes, lorsqu’on a un sacré bagages émotionnel derrière soi, quand on habitude à des kilomètres l’un de l’autre, séparés par les risques des rôdeurs, et le temps compté entre étreintes fugitives et rappels de leur complicité entre deux cigarettes. Pourtant la tension naît au creux de son ventre, angoisse suscitée par les mots innocents du serbe. Il n’avait pas le droit à l’erreur, le droit à un seul amour, langui après tant d’années. Rien n’était parfait dans leurs erreurs, mais il restait attiré, magnétisé par Vladimir. Et son rire. Son pouce effleure la commissure de ses lèvres, la fossette qu’on voit si peu. « - Je fais de mon mieux darling. » Wyatt sourit en coin, joli cœur et lui adresse un clin d’œil. Un champ de fleurs était à peu près le mieux qu’il pourrait lui offrir. Il faisait avec ce qu’il avait pour essayer de le surprendre, de le combler. De le garder auprès de lui, terrifié à l’idée de voir Vlaidmir s’écarter de lui. « - J’aime les défis. » Il admet, et son regard goguenard déshabille le serbe des yeux.
Il se redresse un peu, remontant son pantalon sur ses hanches– il l’avait toujours aux chevilles, même si c’est crade et désenchanté, pourriture du stupre et des relations charnelles. Il repose les fesses dans l’herbe dans un mouvement rapide et léger. Le cavalier saisit des fleurs des champs, aux pétales froissés par leur poids pour en emmêler les tiges, un sourire séducteur aux lèvres. Avant de poser la couronne sur le front prématurément ridé du père, Wyatt se trouble et retient son geste. Les fleurs fragiles, empruntées, déplacées, dans sa poigne, entre ses doigts abîmés, au bout du poignet aussi velu que décoré de bracelets usés. Il signe sans le réaliser : « - Je ne comprends pas. » Il a bien vu les lèvres bougées, et il les dévore assez des yeux pour former sans souci les syllabes qu’il avait appris à lire, une vie auparavant. Il les dévore assez des siennes et des dents quand il se penche pour obtenir un nouveau baiser insatiable pour savoir que ce que lui a dit Vladimir n’est pas un secret prononcé en anglais ou en russe. C’est un secret pour leurs lèvres uniquement, un secret qui n’atteint pas les oreilles, qui va directement du souffle au cœur. Le genre de secret qui vous rend sourd au monde et aux règles de prudence élémentaire en temps d’apocalypse, qui vous rend niais, qui vous rend formidable, qui vous rend con.
Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mer 1 Aoû - 21:10
Il n’avait pas voulu se trouver là ; peu était de dire qu’il ne le voulait toujours pas, d’ailleurs. Mais c’était le corniaud qui le flanquait qui avait attiré son attention quand ses oreilles s’étaient subitement dressées vers un endroit où personne n’était supposé se trouver – et où il ne voyait personne, en fait, mais les hautes herbes et les tiges fleuries s’agitant mollement sous le coup d’un petit coup de vent chaud auraient pu dissimuler n’importe quoi à cette distance – ; l’animal s’était figé et un léger grondement avait fait vibrer sa poitrine. Abel, qui connaissait suffisamment bien ses animaux pour savoir ce qu’il convenait de prendre à la légère ou non dans leur attitude, avait préféré suivre l’instinct du clébard. Un rampant pouvait très bien se trouver là, hors de la vue des tours de guets ainsi dissimulé et si tel était le cas mieux valait s’en charger immédiatement. Ça, ou pire, un certain nombre de choses étaient envisageables et le chien n’aurait pas réagi ainsi pour un simple lapin – quoique l’hypothèse d’un peu de viande fraîche pour un futur repas vaille bien, de toute manière, le détour. Sa main était venue trouver sa place habituelle comme à chaque situation potentiellement dangereuse, la paume caressant la crosse du flingue sans pour autant s’y agripper comme si sa vie en dépendait – ce qui était peut-être le cas, en fait, mais clairement pas dans l’immédiat. Sauf que plus le cavalier avançait, léger bruissement des rangers qui écartaient ou écrasaient indifféremment les fleurs sauvages lui barrant la route, et plus il voyait clairement le chien se détendre, la truffe ayant finalement perçu une odeur qui ne valait pas que l’on se monte en pression. Énigme qui amena son maître à froncer les sourcils mais pas à presser le pas et il fallut finalement qu’il ne se retrouve qu’à une quinzaine de mètres de la raison de sa venue ici pour finalement comprendre. L’animal prit d'un coup ses distance dans son galop un peu pataud dû à son âge encore vert, déboulant sans crier gare pour s’immiscer au beau milieu d’un couple de toute évidence bien trop pris par la passion (et les galoches) du moment pour remarquer les spectateurs avant que le plus téméraire des nouveaux venus n’insiste à ce point pour se joindre aux réjouissances, faisant la fête à celui des deux qu’il connaissait le mieux et insistant pour avoir droit, lui aussi, à son lot d’affection.
Jusqu’à, du moins, que le sifflement bref de son maître ne le rappelle à l’ordre, et au pied, et que l’obéissance ne le pousse à rebrousser chemin aussi vite qu’il s’était ramené ici. « C’est comme ça que tu bosses, Wyatt ? » Pas de journée de repos, jamais avec Abel. Pourtant, il avait envoyé chier le premier lambda venu se plaindre à lui de ne pas trouver le chef de sécurité du ranch, mais il regrettait un peu, maintenant, d’avoir pris sa défense. La tronche qu’il tirait, là, elle était plutôt austère, peu avenante avec les lèvres pincées et le regard vaguement contrarié qui dardait les deux tourtereaux. « Stanković, tu te refroques et tu dégages. T’as rien à foutre ici. » Ici, sous son nez. Ou ici, au ranch. Quoique l’insolence pourrait en pousser l’un des deux à affirmer l’inverse, puisqu'on parlait de foutre quelque chose – ou quelqu'un. Mais ce ne serait sûrement pas la meilleure idée à l’heure actuelle. « Toi non plus, d’ailleurs. » Le regard retourna se river à celui de Wyatt, pas amusé pour un sou d’avoir surpris une amourette planquée aux yeux des autres. « Si tu veux baiser, aies au moins la décence de pas faire ça comme un putain d'animal devant tout le monde. » Le champ fleuri était pratiquement tabou, non pas parce qu’il avait une valeur quelconque – comprenant même sentimentale, ce n’était jamais rien d’autre que des putains de fleurs et si on les laissait là en hommage à Louise ce n’était pas pour autant qu’Abel y fût attaché – mais plutôt parce que personne n’avait à faire ici hormis quelques gardes pour leurs rondes, ce que les deux autres n’étaient pas. Et la réalité de son inutilité (autre que visuelle) ne rendait pas pour autant cette parcelle du territoire disponible pour les loisirs d’autrui ou les parties de jambes en l’air débridées. « Et quand t’auras fini de te rouler dans l’herbe et faire des couronnes de fleurs, tu viendras me voir, j’ai à te causer. » Le dédain dégueulait de sa voix sans qu’il ne fasse le moindre effort pour le contenir. « Enfin, il reprit, un poil mesquin, si tu te sens apte à assumer tes fonctions, je voudrais pas te bousculer. » Pour les planter là, tourner les talons sans autre forme de procès et retourner à ses moutons.
Spoiler:
In and out, sans mauvais jeu de mot. Mais je reviendrai vous taper sur les fesses si vous recommencez vos bêtises.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Jeu 9 Aoû - 19:55
19 juin 2018 | Wy-mir
Il voulait bien l'avouer a qui lui poserait la question que sa relation avec Wyatt touchait a de la niaiserie pure par moments. Bien que ces moments-là ne soit souvent réservés qu'à eux et personne d'autre, encore moins faire ce genre de choses à la vue de tout le monde. D'habitude, il laissait plutôt Wyatt paraître amoureux pour deux plutôt que de montrer son affection lorsqu'ils étaient en groupe. Bien qu'en petit comité, Vladimir se laissait aller à quelques gestes tendres sans que cela ne gêne personne. Le blondinet se passait une main dans ses cheveux un peu trop long à son goût pour l'observer en coin alors qu'il passait son autre bras derrière sa nuque pour se maintenir la tête un peu plus en hauteur. Maintenant qu'il y pensait, il n'aimerait pas retrouver quelques fourmis se promener sur son cuir chevelu, bien qu'il ne pense pas dans l'immédiat au reste de son corps nu sur les fleurs aplatis. Son regard se perdait sur le projet de couronne de fleurs de Wyatt d'un oeil peu convaincu par la manoeuvre. Il n'était pas... aussi fleur bleue que l'homme qu'il aimait. Vladimir était persuadé que quiconque verrait cette scène pourrait sûrement cracher un arc-en-ciel. L'erreur était de croire que cela gênait le serbe, alors qu'il n'en était rien.
Il voulait lui répondre, lui répéter une fois encore dans sa langue maternelle une chose qu'ils pourraient comprendre même si Wyatt ne connaissait que trois mots de serbe. À la place, c'était pour goûter une fois encore à ses lèvres sans modération, aucune. Il laissait son bras libre venir se glisser à l'arrière de la nuque du brun, remontant dans sa chevelure pour la saisir de quelques doigts pour la garder contre lui. Il n'avait nullement envie de répéter, sans comprendre un traitre mots, il avait compris l'idée, le sentiment que Vladimir voulait lui transmettre et cela lui allait parfaitement. Il y avait ce sentiment d'être hors du temps et du monde, d'être seul et à deux à la fois. On pouvait tout oublier, le temps d'un bref instant avant que l'apocalypse ne revienne les ramener à la réalité. Celle-ci se présentant d'une manière vocale et en la personne d'Abel Rhodes dont il apercevait la silhouette a quelques mètres d'eux, le visage fermé, la colère lancinante dans sa poitrine. Peut-être même de la fatigue. Ou un mélange subtil des deux, laissant présager pour sûr, que le chef du ranch n'était pas dès plus heureux de découvrir la scène dont il était témoin.
Au contraire de Wyatt, il était toujours cul nu, lui. Pourtant ce n’est ni la honte, ni la gêne qui envahisse sa poitrine. C’est plutôt la surprise avec une pointe d’amusement qu’il préfère garder pour lui-même. Avec l’intelligence de ne pas répondre au chef de famille. Pourtant, le rictus est bien présent, presque incontrôlable malgré toute sa bonne volonté de paraître le plus impartial possible. Lentement, il se redressait pour ne plus être inconfortablement installé sur les fleurs, sur ses fesses, ramenant ses jambes contre le reste de sa poitrine alors qu’il écoutait Abel incendier Wyatt -et lui en second plan. Que dire, il ne pouvait rien répliquer, pour le coup, ça ne serait pas bienvenue. Ce n’est pas pour autant qu’il baissât la tête, tenant la silhouette du brun dans son visuel avant qu’il ne tourne les talons sur une remarque acerbe et disparaître en direction de la maison familiale. Le silence s’installait entre eux pendant quelques instants, une bonne minute même avant que finalement un petit s’échappait des lèvres du blond, incontrôlable, bien loin des oreilles d’Abel. C’était une situation tout à fait ridicule, limite burlesque « Est-ce que ça vient d’arriver ? Pour de vrai ? ».
De nouveau, il essayait de se recoiffer, avant de se pencher pour attraper boxer et pantalon pour se refroquer comme l'avait si bien ordonné Abel. Avant de remarquer la tension dans le dos de Wyatt... Hm. C'est vrai que lui, habitant ici... Il passait sa langue sur ses lèvres en saisissant son t-shirt, posant sa main sur la cuisse de Wyatt, cherchant son regard. « Hey. Ça va aller. Je suis à peu près certain qu'il a vu bien pire. » Par son amant, il connaissait l'homophobie latente ou assumé de son chef, mais il remarquait qu'Abel n'avait absolument rien souligné à ce propos. Simplement qu'ils n'avaient rien à foutre là et qu'il valait mieux pour eux qu'ils aient décampé avant qu'il ne revienne. Et lance potentiellement le chien a leurs culs fissa. Il se penchait, venant déposer un baiser contre sa joue, appuyé, présent contre lui. « On ressemble surtout à deux lycéens qui se sont fait chopper dans une de ces comédies américaines... ».
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Dim 12 Aoû - 1:07
19 juin 2018 | Wy-mir
Ce devait être la première fois que Wyatt Earl Wooding n’était le plus heureux des hommes de se faire léchouiller et fêter par un chien aussi content que lui. Il accueille la bouille de poil contre lui par réflexe, puis ses mains se figent dans le pelage, puis ça siffle, puis le maître incontesté ramène ses basques et ses commentaires. Il serait en colère, plus tard. Abel n’avait pas vraiment quoi que ce soit à lui dire sur où quand et avec qui il baiser après avoir laissé Peyton à la rue. Après avoir baisé des mortes et laissé derrière lui le cortège, après avoir tiré une balle dans la tête d’André et entraîné le ranch dans sa déchéance. Il serait en colère, plus tard. Pour l’instant, il est glacé de l’intérieur avec la désagréable impression d’être surpris au pieu à 15 ans par son père et ne pouvoir rien répliquer. Sauf qu’il avait eu du respect pour Thomas, pas pour Abel. C’est un coup d’eau glacial en pleine face, un coup dans les couilles. C’est comme ça qu’il bosse. Wyatt serait en colère, plus tard – il rappelait qu’il a une vie et que la moitié des emmerdes du ranch sont du à la manière dont Abel se vide les couilles n’importe comment. Il a une vie, il ne crève pas jour et nuit. Il serait devenu fou et une balle dans la tête. Mais il a honte soudain - il était en train de faire l’amour au lieu de faire son job ; les remarques polaires d’Abel sont justifiées, chacune d’entre elle que Wyatt se prend en pleine gueule, il aurait été moins tendre à repérer quelqu’un en train de ken en service ou en public. Wyatt n’a pas de soucis de pudeur, bossant torse nu gratuitement autant qu’il flanque des remarques salaces à tour de bras. Baiser comme un animal n’est pas quelque chose dont on peut facilement lui faire honte. Ne pas faire son job par contre, c’était une autre histoire.
Wyatt reste assis par terre dans l’herbe, les bras jetés en travers de ses genoux repliés vers son torse. Il arrache une fleur entre ses cuisses, dos rond et raide. Il remâche sa colère, s’étouffe sur sa bile. Le rire de Vladimir est une discordance à ses oreilles. On entend l’écho des ongles sur le tableau noir, le cri de cinquante banshees, le grésillement des radios blanches, et les barres de métal qui frappent contre la taule. Ce n’est pas drôle. Wyatt se dégage des bras de son amant qui venait l’enlacer et embrasser sa joue. Sa barbe ripe, sèche et piquante contre les lèvres du serbe, quand Wyatt se relève et ôte les brins de fleurs de son pantalon. Vaguement dégouté, très certainement écœuré. « - Je suis un peu trop vieux pour jouer aux lycéens en rut. J’ai du boulot, Abel a raison. » réplique-t-il un peu plus sèchement qu’à son habitude. Il voulait se lover dans ses bras. Il voulait ses baisers et se blottir contre son abdomen, caresser le creux de sa hanche et oublier qu’il n’y aurait plus jamais de sieste crapuleuse, de grasse matinée ni de jours de repos dans ce monde de merde où ils survivaient.
A la place, Wyatt se frotte la barbe et sent la colère monter en lui. Il ignore soigneusement Vladimir, il ignore Vladimir comme quand s’ils étaient dans le placard et qu’ils allaient se faire tabasser. « Tout ça parce que monsieur a personne en ce moment et que ça l’emmerde, il peut parler avec ces baisades. » Râle à mi-voix, il cherche à expulser sa colère, rediriger sa culpabilité et le sensation glaciale d’avoir tout perdu. Il n’a pas beaucoup de temps à passer avec Vladimir, et cela le bouffe de l’intérieur. De crisper les dents à se faire mal alors qu’il a encore le goût de Vladimir sur les lèvres. D’avoir eu tort de faire l’amour à Vladimir. « - Qu’il aille se faire foutre ! » jure le chef de la sécurité entre ses dents, la gorge nouée. Le coup de pied décapite un œillet et le barbu récupérer son t-shirt, le passant par-dessus de sa tête, le mouvement aussi fluide que haché par l’agacement.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Lun 13 Aoû - 0:37
19 juin 2018 | Wy-mir
Peut-être que la comparaison avec un film teenagers américain avec ce qu’il venait de se passer n’était pas la meilleure idée au monde. Il ne s’en rendait compte qu’à retardement, alors qu’il sentait une tension palpable se développer sur le corps de Wyatt. Tourner trois fois sa langue dans sa bouche la prochaine fois serait la meilleure chose à faire. Inconsciemment, il se mordait l’intérieur de la joue. Certes, ce n’était pas une situation qu’on avait envie de vivre et même si Vladimir prenait ça avec du recul, cela ne semblait pas être le cas du brun. Ce n’est que quand l’autre se relève que le blond comprend que Abel venait de briser quelque chose en Wyatt. Dans son esprit, il se voyait lever le bras pour rattraper celui de son amant pour l’empêcher de se relever et de le quitter. Il avait un travail et il venait de rompre le contrat qu’il avait avec le propriétaire du ranch. Venait-il d’être accusé d’une manière ou d’une autre, d’être un nouveau genre de tentateur ; détournant le chef de la sécurité du droit chemin et de son putain de job ? Le rêve de quelques instants venait de se briser en un clin d’œil, assommé par les propos du cavalier. Non, ils n’auraient plus jamais le droit à ce genre de moments tous les deux.
La réalité lui claque le visage et l’esprit au moment où Wyatt lui griffe presque le visage à cause de sa barbe. Une inquiétude se forme au creux de son ventre alors qu’il écoute l’homme pester en arrachant des fleurs sous sa colère grandissant ; alors quelques minutes avant elles était leur alliée pour les cacher à la vue du monde. D’un mouvement rapide, il reboutonnait son jean sali par les roulades sur la terre avant de se relever un peu maladroitement pour espérer suivre le mouvement de Wyatt. Le voir dans cet état, c’était comme revenir dix ans en arrière, l’impression désagréable de le voir s’éloigner de lui pour une connerie causait par sa faute, incapable de sortir de sa peur d’être celui qu’il était vraiment pour partager son affection avec son ancien partenaire. Il refusait d’y retourner et encore moins de laisser ce pouvoir à un homme qu’il ne connaissait nullement et qui n’avait aucune idée de ce qu’ils avaient pu vivre avant ni de ce qu’ils partageaient dans le présent. Tout était si fragile entre eux, ils cherchaient encore le bon équilibre et puis merde quoi, ce n’était pas ce connard de chef qui allait briser ce qu’ils venaient de partager.
« Wyatt, vozljúblenne. » Sans avoir remis son t-shirt, il saisissait son bras avec douceur pour le retourner vers lui, plongeant son regard dans le sien pour le ramener auprès de lui. Tant pis pour le soleil qui continuait de brûler sa peau, il l’avait totalement oublié. Ses doigts remontaient jusqu’à son biceps, rapprochant son front du sien jusqu’à ce qu’ils se touchent. Sans se montrer contraignant, Vladimir voulait garder ce contact avec lui. Simplement pour le garder avec lui, ils étaient là tous les deux. Quelqu’un avait brisé leur bulle, avait brisé leur moment par éthique professionnel ou par simple jalousie comme le suggérait le brun. Son regard clair se plongeait dans le sien, son pouce, toujours sur son muscle avait entrepris un mouvement circulaire sur son épiderme comme pour le calmer, comme pour lui donner quelque chose sur lequel se concentrer.« I love you. » Il déposait un baiser contre ses lèvres, capturant ses lèvres pulpeuses des siennes avant de continuer. « You’re a good man. You’re doing a fucking great job. Shit, the ranch would be dead without you. Don’t let him take you this moment. » L Il reniflait un peu, remontant ses deux mains jusqu’à son visage pour le prendre en coupe, se balançant presque, réconfortant. Il ne pouvait pas laisser cet homme alourdir un peu plus le poids sur les épaules de Wyatt. Il ne pouvait pas le laisser leur voler leur moment, à eux, seuls. « Vozljúblenne… » Les yeux légèrement fermés, il continuait de l’appeler, encore et encore, son souffle frôlant contre ses lèvres comme des dizaines de baisers emportés par le vent.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Lun 13 Aoû - 2:14
19 juin 2018 | Wy-mir
Il ne pouvait prendre du recul, puisqu’il était dedans jusqu’au cou, les deux pieds dans le purin. Abraham Rhodes l’avait condamné à trouver la mort au ranch en lui apportant un refuge. A partir du moment où Abel Rhodes lui avait accordé ce fragile privilège et la main tendue, Wyatt avait signé un pacte avec le débile, sa loyauté d’orphelin, indélébile, le marquant dans l’os. Il suivrait cet enfoiré jusqu’en enfer, quand bien même il y irait à reculons. Il ne pouvait pas prendre du recul, quand son horizon s’arrêtait à la fin de la vallée et qu’il aurait à revoir ce regard chaque jour, quand il aurait à avoir une discussion avec Abel, quand il serait capable de faire son job.
Wyatt tire avec violence sur le tissu fragile et usé jusqu’à la corde de son t-shirt, le rabattant sur son ventre, sur son ceinturon encore pendant sur ses hanches. Le russe le tire de la colère qui gronde et de la frustration qui grandit en lui. Il est faible pour ces sonorités là. Pour la manière dont Vladimir les prononce et la douceur derrière chacun des roulements sur la langue. Wyatt laisse Vladimir l’attirer à lui, bien qu’il détourne la tête, les yeux, un tic agitant sa mâchoire. Mais c’est dur de lui résister quand il le prend par les sentiments, quand il est affamé de contact et d’affection. Quand chaque tendresse et chaque syllabe cyrillique l’enchaîne un peu plus à Vladimir, par le cœur et par le ventre. Wyatt le laisse poser son front contre le sien, lui donnant un petit coup sans le faire vraiment. « - Je serais mort sans le ranch. Eli aussi. » rétorque Wyatt un peu sèchement, rongeant son frein. Les baisers de Vladimir ne suffisent pas à rajouter du miel à sa voix, à sa rancœur. Il se mord la lèvre, jouant avec celle-ci comme un enfant buté. A la différence que l’enfant est un homme armé, dont la barbe rêche cache les lèvres trop pleines, que l’enfant à le regard sombre fixe d’un homme qui sait tuer. « - Il a raison. C’était une connerie. » Il devra assumer devant le bureau d’Abel. Devant sa conscience, surtout. Il devra mettre les bouchées doubles, et ne plus faillir. Ne plus faillir alors croiser le regard de Vladimir lui donne envie de tout oublier et qu’il l’ignore avec une indifférence sourde.
Mais le russe chatouille ses oreilles et quand on l’aime, il ne marche pas, il court. Quand Vladimir l’aime, il fait le beau. Il l’a regardé se détacher dans l’ombre de son salon jour après jours pendant des années, et l’idée de le perdre le prend au tripe. C’est débilitant. C’est à crever. Cela interrompt le fil de ses pensées, et au fur et à mesure que Wyatt s’humecte les lèvres avec agacement et au fur et à mesure que son amant l’embrasse, Wyatt murmure du même ton rageux, mais le fil dévie. « - Si le ranch était attaqué… Merde, tu m’as manqué. Cela me tue. Je peux pas rester si longtemps sans ton cul, love. » Son cul. L’ultime pudeur. Son cul, son sourire et son accent. Son cul, la ligne de son dos et la façon dont il boxe. Son cul, sa compréhension infinie et tacite, son cul et le bras qui l’accueil. Son cul et la fossette de sa joue et de ses fesses. Son cul et la manière dont Wyatt revient toujours à lui comme la marée, son cul et le fait que Vladimir est toujours là après tant d’années et de morts. Wyatt a glissé ses mains sur ses hanches, sur sa taille et ses cicatrices pour laisser ses bras reposer autour de son amant. Il relève un peu plus la tête et le fixe enfin, se laissant embrasser plus sincèrement, refusant de se mettre sur la pointe des pieds. Pas quand il doit y aller à reculons et reculer de l’étreinte. « - Le moment est fini. On peut pas rester là. » Il serait resté la journée dans les fleurs avec le serbe. Peau contre peau, âme face à l’âme. A oublier. A se gorger de lui. Mais maintenant le champ est sordide et on entend les éclats de voix des gardes et les hennissements et les sens implosent comme s’ils n’avaient jamais été seuls. Comme s’ils ne seraient plus jamais seuls.
Vladimir Stanković
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mar 14 Aoû - 13:57
19 juin 2018 | Wy-mir
La pilule passe mal pour Vladimir. Pas de s’être fait attraper d’une manière aussi random. Mais de la manière dont Wyatt n’arrête pas de répéter que c’était une erreur, que c’était une connerie. S’il n’était pas assez détendu, il aurait répliqué, acerbe, qu’il n’était pas au courant que l’aimer c’était des conneries. Que le serbe était une erreur dans sa vie. Non, il préférait ne pas le prendre personnellement sans risquer une dispute conjugale juste après ce qu’il venait de se passer. Il aborderait le sujet plus tard, peut-être, s’il n’était pas trop fatigué pour ça. Il ne remettait pas en question la gratitude que Wyatt avait envers le ranch, simplement qu’il fallait apprendre à mesurer ces mots avant de lui balancer en pleine gueule. D’une inspiration sourde, il préférait balayer les remords de Wyatt pour passer à autre chose. Plutôt, il préférait perdre ses lèvres et son souffle sur le brun pour le ramener à lui et qu’il arrête de tourner en boucle là-dessus. C’est parce qu’il agit ainsi, qu’il voit son compagnon faiblir lentement contre sa poitrine. Avec toute la bonne volonté du monde, il n’arrive pas à cacher le rictus qui apparaît lorsque celui qu’il aime redevient celui qu’il connaît.
Il en était au point où si le chef de la sécurité ne faisait pas de commentaires sur son postérieur, il commençait à s’inquiéter pour lui. A pris sa température du dos de sa main et lui demander s’il avait besoin de parler. Mais il n’en était rien. Il revient à lui, penchant légèrement la tête sur le côté avant de séparer son front du sien quand l’autre se charge de les garder connectés par les hanches. Un frisson le parcours presque quand il sent son pouce caresser ses vieilles cicatrices. « Qu’est-ce que tu ferais sans moi, hm ? » Question rhétorique. Wyatt avait survécu pendant plus de six ans sans lui, il en était de même pour le serbe. Ils avaient continué à avancer et à survivre malgré le manque et le deuil qu’ils avaient fait chacun de leur relation, de l’un et l’autre. Qu’est-ce qu’une remontrance par un chef de ranch pouvait faire contre ça finalement. Ils avaient surmonté trop pour se laisser enfoncer pour ça. Il voulait se convaincre de ça et il espérait un jour que Wyatt en prenne conscience. La séparation se fait finalement et il ne va pas contre. Il avait quand même raison : il était temps de revenir à la réalité.
Il retournait son haut qui n'était pas à l'endroit pour finalement s'en revêtir. L'adrénaline redescendu, il pouvait à présent sentir son dos chauffer légèrement contre le tissu. Il ne préférait pas le signaler à Wyatt pour ne pas se prendre une remarque moqueuse et un « je te l'avais bien dit ». Il emboîtait le pas du brun, alors qu'il approchait sa main de son épaule la plus éloignée de lui, comme une accolade réconfortante en appuyant de ses doigts sur sa peau. Ils laissaient les fleurs et leur moment intime pour revenir à la civilisation et aux odeurs d'écuries. Il était temps de revenir. Il était temps de reprendre le travail pour chacun.
Wyatt E. Wooding
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Sujet: Re: (Intermède) 19 juin - Vladimir & Wyatt Mar 14 Aoû - 21:46
19 juin 2018 | Wy-mir
Putain qu’il aimait Vladimir. Cela le rendait con très certainement, mais il était sérieusement mordu du serbe. Con au point de niquer dans les pissenlits au nez et à la barbe de Abel. Con au point d’oublier son boulot, son sacerdoce et la bande de bouseux qui devaient survivre entre un tas de fumier et un fumier. Con au point de se laisser manipuler et d’avoir les deux neurones qui se font la malle quand leurs lèvres se rejoignent, et incapable de lui dire non quand il a les mains sur les fesses. Un écho d’un foyer et de l’amnésie pour tout ce qu’il traîne sur les épaules. Son pouce frotte doucement sur le bourrelet de chair qui meurtri sa hanche, les marques rougies encore fraîches qu’il y a rajouté. Les vieilles cicatrices font partie du charme serbe. Sans Vladimir ? “- Je serais devenu aveugle.” réplique avec humour le texan, sa main glissant, très naturellement, de sa hanche à sa fesse.
Wyatt se laisse attirer sous le bras de Vladimir, miniature contre sa grande carcasse malgré la largeur de ses épaules. Il glisse deux doigts sous son t-shirt, le long de sa colonne vertébrale et remonte lentement, appuyant sur l’os en délicatesse. La peau est chaude sous ses doigts, brûlante, rappelant le soleil qui les a enlacé tous les deux. Wyatt se hisse sur la pointe des pieds pour murmurer à l’oreille du blonde, sa barbe chatouille le lobe de son oreille et le sourire est perceptible contre sa chair ; ”- Je te l’avais bien dit.”
Il se souvient de ce qu’il n’a pas compris, du serbe qui lui a coupé le souffle mais qu’il n’a pas compris. Il sait juste que ça lui fout le ventre de travers et que ce n’est plus le moment. Il aimerait le pousser contre le poteau le plus proche et lui refaire la vie, lui refaire les derniers outrages. Lui rappeler qu’il l’aime le plus au monde et qu’il aimerait le laisser trop pantelant pour refaire la route jusqu’à Olympia. Il va pleurer s’il fait ça, il ne va jamais le lâcher, jamais cesser de l’embrasser et Wyatt passe son avant-bras devant ses yeux. Il refoule ses problèmes d’abandon, de loyauté et tutti quanti. A la place, quand ils approchent du campement proprement dit et que la manoir de Rhodes se détache nettement, il termine par une retentissante claque sur les fesses de Vladimir et tourne les talons, sifflant Bullet tandis qu’il accélère et accélère encore, la main vibrante du choc contre le postérieur tant aimé.