Rescue me, again & again - Aaghen Connor

L’inauguration du mall avait tourné assez mal mais avec chance vous vous étiez tous soutenu, tu avais réussi à aider la plupart des survivants, peut importe le camp tu étais là avec ton sniper. Près à déglingué ces foutu rôdeurs.  La gamine avec les bombes avait même réussi à s’en sortir aussi, certainement blessée mais elle était en vie et c’était une petite fierté d’avoir contribué à l’aider même si elle avait fait un bon boulot comme la plupart des survivants ce jour là.  Coincé sur le toit du mall tu n’avais pas pris de dégât physique, tu étais donc dans un bon état pour la suite des événements. Pourtant quelque chose te tracasse, le signe militaire que la gamine avait fait sur la carcasse d’une voiture, un signe que tu connais que trop bien pour avoir était soldat de nombreuses années, à croire qu’elle savait qui tu étais, peut être juste une coïncidence et sa façon de te remercier de ton aide, aucune idée mais ça reste là, coincé dans un coin de ton crâne.



Tu étais incapable de rester plusieurs jours sans sortir, Vlad te demandais parfois de faire des expéditions, tu connais les alentours aussi bien que ta poche alors pour toi c’était une partie de plaisir. Le loup solitaire qui retrouve sa liberté, la porte de la cage qui s’ouvre enfin pour te laisser courir avec plaisir. Tu n’aimes être enfermé, tu veux t’aérer l’esprit au maximum puis les sortis t’aident à te souvenir, parfois tu te retrouve dans une situation que tu as déjà vécu, des souvenirs te reviennent et ça t’aide beaucoup. Ta mémoire reprend peu à peu sa place même si les choses restent encore flou, tu n’arrives pas à mettre des mots, des noms sur ceux que tu vois ou ce que tu fais. Oui, c’toujours compliqué même si t’es moins embrouillé. T’marche sans vraiment savoir où tu vas, c’est plus facile ainsi, le but est juste de ramener des médocs, des objets pour le troc puis des pièces pour ta moto. T’essayes d’être rapide dans ton expédition mais ça prendra le temps qu’il faut après tout personne ne t’attend. La foret, le désert, le paysage change trop vite, alors que tu marchais lentement, tu étais épuisé mais tu attendais le bon endroit pour te posé, un endroit sécurisé. Une silhouette sur le sol, inerte attire ton attention, ton arbalète à la main prêt à te défendre en cas d’attaque tu t’approches lentement mais même ainsi tu restes bruyant, tes pas lourd réveille la demoiselle qui se lève d’un bond.  Sans aucune raison précises, tu baisses ton arbalète, l’impression de connaître ce visage, les traits de la jeune femme devant toi. Son visage qui se fige à ta vu, elle semble voir un fantôme, peut être que tu n’es pas beau à voir mais disons que ça reste normal maintenant. Pourtant sa présence te rappel de lointain souvenir, tu n’es pas méfiant. Ton prénom qui sort d’entres ses lèvres, une mélodie qui caresse ton cœur, le souvenir de ce son, tu crois le connaître. Elle ne comprend pas et toi non plus, alors que tu restes silencieux elle fini par se rapprocher de toi, sans bougé tu ne recule pas au contraire tu l’as laisse venir. La proximité de vos êtres, tu peux ainsi observer les traits de son visage, la lueur de ses yeux brillant et baignant de larmes, l’émotion qui l’envahi te touche réellement. Ses doigts délicats qui trouvent contact avec ta joue, c’est doux, délicat et étrangement tu aimes ce touché, agréable. Tu te croyais mort aussi, un certain temps tu l’étais, tu étais loin d’être vivant… trop près de la mort. Pourtant tu ne savais pas quoi dire, incapable de la repoussée, tu sentais le besoin de l’avoir, là, près de toi, contre toi. Ton cœur sentait l’envie de la prendre dans tes bras alors que ta tête ce demandais bien qui elle était.  – Je… j’étais mort, un temps. Dis-tu doucement, brisant le silence pesant qui venait de s’installé, tu ne savais pas quoi dire, quoi faire pour ne pas la brusquée, déjà fragile, instinctivement tu ne voulais la protéger, la mettre en sécurité dans tes bras. pour toujours. Elle se rapproche, son arme qui s’échappe pour atterrir lourdement sur le sol. Ton arbalète à retrouver sa place sur ton épaule, tu ne sais pas son prénom, tu ne sais rien d’elle encore et pourtant sa proximité t’excite étrangement, ses mains autour de ton visage, son front contre le tien, t’oublie la raison de ta présence ici, la raison de ta venu et c’bien comme ça. Son souffle se mêlant au tien, ta main droite qui trouve refuge dans le creux de ses reins, tu la rapproches de toi, encore plus, toujours plus. Elle t’envoûte, tu te noie dans la profondeur de son âme, le regard remplis de tendresse, personne n’a était aussi heureuse de te revoir ainsi. Le besoin d’être important, d’être aimé, te voilà confronter à tes sentiments que tu as oubliés il y a longtemps. Tu ne prends plus la peine de répondre, de réfléchir, sa bouche frôlant la tienne, tu réduis la distance en glissant ton autre main contre sa joue pour finir par saisir ses lèvres, un baiser enflammé qui répond à  la chaleur du soleil. T’perds la tête, la notion du bien et du mal, t’sais plus mais tu profites, tu l’embrasses avec cette folie qui te caractérise. C’bon.

Les souvenirs s’effacent avec le temps, l’absence. Pourtant ton cas est différent, tu n’as pas oublié volontairement, la chut, l’impact au niveau de ton crâne, tu as cru mourir sur le coup. Tu te voyais déjà mort, loin d’cette vie d’merde. Tu étais bien, paisible parce que tu savais qu’Eliza était partie, elle avait fuit sous tes ordres. Un baiser d’au revoir, d’adieu. Finalement lorsque tu as fermé les yeux tout étais devenu plus froid, sombre et triste. Tu étais près à partir, rejoindre ta femme et tes enfants. Lorsque tu t’es réveillé, tu étais encore là, en vie. Tu avais fais une sacré chute qui aurait pu te tuer sur le coup mais pourtant, trop résistant même si désormais tu as perdu la mémoire, tu as perdu beaucoup trop de choses et malheureusement Eliza en fait parti.


Tout ce passe si vite, ton palpitant qui explose dans ton torse, aucune idée du pourquoi cette demoiselle te fais autant d’effet, tu sais jusque qu’elle te connait, toi, ton prénom. Si attachante, sa proximité qui étourdis tes pensés. T’sais pas si c’est bien, si tu as le droit de faire ça mais elle n’as pas l’air contre ton rapprochement, ta main qui se glisse dans le creux de ses reins, l’autre contre sa joue que tu caresses délicatement de ton pouce. Elle à l’air épuisé, la chaleur n’aide pas vos expéditions et vos manques de rations non plus. Tu es certainement tomber au bon moment pour l’aider. Pourtant la situation dérape, la tension, les retrouvailles alors que tu n’arrives toujours pas à retrouver son prénom, malgré que ton cerveau bouillonne. Elle est si belle, si douce, heureuse de te revoir. Peut être qu’elle est la pièce manquante du puzzle, tu ne sais plus quoi pensais réellement. Incapable d’expliquer la situation sur le moment. Tes gestes ce font simplement, sa bouche, son souffle chaud trop proche du tien, tu es incapable de retenir cette pulsion passionnelle. Tu t’empares de ses lèvres dans un baisé passionné. Avec chance la demoiselle ne recule pas et ne se brusque pas, tu aurais pu recevoir une claque mais au contraire elle prolonge le baiser avec plus de force, attirant ton visage davantage contre elle. Ta main dans ses reins qui descend un peu plus bas, la serrant contre toi fermement alors que ta seconde main descend contre sa nuque, la soutenant pour accentuer le baiser. C’est chaud, c’est fort, tu sens ton cœur battre la chamade dans ta cage thoracique. De longues minutes, tu n’as aucune envie d’arrêter, tu sens la jeune femme répondre à tes agissements, ton corps qui se move contre le sien. Tes sensations son augmenté et bientôt ça pourrait devenir plus fort alors que tu commences à avoir les mains baladeuses. Pourtant tout s’arrêtes, malheureusement le baiser ce coupe, la respiration haletante, tu reprends tes esprits quand tu entends le bruit du moteur au loin. Impossible d’être tranquille même à des kms de tout être vivant. Bougon de devoir relâcher ce trésor, pourtant elle à raison, la sécurité avant tout. Une cachette est la meilleure idée. La cachette, étroite et glissante, elle manque de tomber mais avec chance tu la rattrapes attend, gardant le contacte avec sa main alors que vous vous cachez derrière un tronc d’arbre. La voilà bloqué de nouveau contre toi, tu étais encore chamboulé par ce baisé surprenant et irréfléchis. Face à face, tu essayais de te souvenir, d’elle et même si tu sais que tout es là, dans un coin de ta tête sa reste encore difficile est douloureux. Tu n’as aucune envie de lui faire de la peine en lui avouant la vérité mais elle est trop maligne pour ne rien comprendre. Finalement le moteur s’éloigne jusqu’à ne plus l’entendre du tout. Son murmure attire ton attention, ton regard qui s’éternise sur ses lèvres que tu désirs encore. Mais la raison tire sur l’envie et rapidement elle t’entraîne avec elle vers le centre de l’Oasis. Elle à l’air heureuse de te revoir, tu ne sais pas comment l’annoncer. Alors qu’elle relâche ta main pour s’accroupir près de la rivière, la fraîcheur qui apaise vos cœurs même si la passion reste présente. – J’ai perdu la mémoire. Dis-tu alors que tu restes derrière elle, à quelques mètres, posté debout, gauche, maladroit comme tes paroles. – J’ai perdu des années de survis, des années de souvenirs… et j’crois que tu en fais parti, j’crois que je t’ai oublié. Ajoutes-tu alors que tu lâches un long soupir, le regard distant.

L’endroit est splendide quand tu prends le temps de regarder, l’Oasis, caché par les morts et par les vivants, rien n’est aussi beau, sauf Eliza. La bleutée du lac, l’eau qui donne envie d’y plonger, de laisser ta peau froidir et ton corps s’apaiser. T’es pas vraiment un mec paisible, ton cerveau bouillonne toujours beaucoup, toujours méfiant t’arrives pas à débrancher le fusible, à faire une pause. C’est certainement le bon endroit pour lui expliquer, pour que vous puissiez parlez calmement et en sécurité. T’as pas envie de lui faire de la peine, mais l’honnête et certainement la meilleure des choses de nos jours puis appartement Eliza est la pièce qui te manque, l’ampoule qui te permettra d’éclairer ta lanterne. Contrairement à ce que tu pensais la demoiselle n’était pas en colère de ta perte de mémoire, elle commençait même à ce présenté. Le regard qui retrouve le sien, t’écoute attentivement, t’enregistre ses paroles comme une douce chanson, une chanson que tu connaissais il y a des années. – Eliza. Répètes-tu comme pour le graver à jamais dans ta mémoire. Elle te connaissait donc vraiment, tes mimiques, ton comportement bougon. C’était donc vrai, elle était la pièce manquante, celle que tu as perdue voilà trop d’années. Tu sentais une absence, un vide dans ton cœur sans réussir à le combler, la voilà, Eliza est celle qui te manque depuis tout ce temps. Elle rempli ce trou dans ton cœur, elle reprend sa place peu à peu. La gamine s’approche pour te montrer le bracelet qui appartenait à ta fille, ton bébé, le regard glissant sur le bijou que tu effleures du bout des doigts. – Je croyais l’avoir perdu. Dis-tu dans ta barbe, heureux de voir l’objet qui réanime ton cœur meurtri, pourtant tu es aussi content de lui avoir offert, certainement en guise de confiance, Eliza semblait être importante pour toi et étrangement tu le ressens encore aujourd’hui. Ton cerveau malade, tes souvenirs oubliés mais ton corps gardes chaque instants passé à ses côtés, ton cœur n’oublie pas. Tu te noie dans ses paroles qui te rassurent, elle est là, prête à t’aider pour te souvenir même si ça risque d’être long, de faire mal. Elle saisit ses bras, alors que tu te perds quelques secondes dans son regard, trop silencieux pour le moment, tu l’as suit jusqu’au bord du lac. T’installant près d’elle, les jambes replié tu poses tes avant-bras sur tes genoux. – J’ai parfois des flashs, des rêves qui me permettent de me souvenirs. Ce soir là, j’me suis battu, j’étais en rage. Dis-tu doucement en détournant le regard, vide, essayant de te souvenir. – Tu es parti parce que je te l’ai demandé, je t’en veux pas, tu m’as pas abandonné. Ajoutes-tu en reposant ton regard sur Eliza, près de toi. Le paquet de cigarette qu’elle te tend, tu en saisis une volontiers que tu allumes rapidement. Un rictus apparaît aux coins de tes lèvres alors lorsqu’elle te raconte cette histoire de marque, tu es bien content de lui avoir appris la survis, c’est ainsi que ça ce passe désormais, survivre, apprendre les bases.  – J’crois me souvenir que tu m’emmerdais pas mal. Un rapide coup d’œil vers la jeune femme. – Depuis des années j’sens qu’il me manque quelques choses, dans mes souvenirs il y avait toujours quelqu’un, une présence, un visage flou sans que je puisse réellement savoir qui c’était..  un petit instant tu t’arrêtes, tu tire une taf sur ta cigarette, la fumée qui s’échappe rapidement avant de reprendre. – C’était toi. Eliza. Eliza. Tu me ramène à la vie. Avoue-tu honnêtement, aucune honte, rien de gênant, juste une vérité.

- Eliza, jamais ils ne t’auraient fait du mal, jamais ils ne t’auraient touchaient du moins pas de mon vivant, même mort j’les aurais bouffé. Dis-tu en évitant toujours le regard trop profond de la demoiselle. Tu lâches un petit soupir en haussant les épaules doucement. – Si j’avais eu raison ce jour là tout serait différent. Ajoutes-tu en tirant une autre taf sur ta cigarette déjà bien entamé. Son rire cristallin qui te rappelait soudainement tant de choses, tu as cette impression de l’avoir déjà entendu, tu le reconnais très bien. Alors que finalement tu reposes ton regard sur elle, ses paroles t’intriguent, secouant doucement le visage. – Si je t’ai appris toutes ces choses, si je t’ai gardé avec c’est que tu avais le potentielle d’être une survivante Eliza, sinon je t’aurais laissé dans cette baignoire… dis-tu alors que tu ne remarques pas la référence que tu venais de faire sur votre rencontre, tu te souviens, oui, tu te rappel de sa rencontre maintenant qu’elle est là, qu’elle te parle et que sa présence ravivent de vieux souvenirs. Comme si peu à peu tout te revenait même si la route reste longue. Finalement tes dernières paroles l’amusent plus qu’autre chose, alors qu’elle te taquine gentiment en te poussant l’épaule, tu bougonnes en levant les yeux. – T’sais pas ce que j’ai vécu. Dis-tu en bougonnant encore une fois même si l’humour de la demoiselle ne te gêne pas réellement, les sentiments c’pas pour toi non plus, même si ton cœur en vrac arrive encore à ressentir des choses. Eliza ce lève et enlève sa veste, t’indiquant que tu pouvais lui poser des questions pendant qu’elle prenait son bain, tu n’oses pas vraiment la regarder quand elle commence à se déshabiller, réellement tu n’as aucune idée de comment était votre relation sur la route, si vous aviez déjà était plus intime, votre baiser qui ravivent des souvenirs plus profond. Tu voudrais recommencer, ressentir cette vague de plaisir que tu venais d’avoir en sentant la chaleur de sa bouche, la douceur de ses mains mais t’sais pas encore quoi dire, quoi demander. Tu la laisse faire, le regard baissé même si inconsciemment tu apercevais quelques parcelles de sa peau. La scène beaucoup trop sensuel à ton goût, ta cigarette terminé, t’essayer de t’occuper avec autre chose, sortant ta machette pour jouer avec entre tes doigts. La question d’Eliza, tu relèves le regard vers elle, un instant tu restes figé sur sa beauté, aucun mot ne s’échappe jusqu’à ce que tu avales difficilement ta salive. – Olympia, ils m’on trouvé à moitié mort et m’on ramené au camp. Dis-tu en haussant les épaules doucement alors que son débardeur rejoint le reste de ses affaires, le bruit du t-shirt mouillé, t’inspires profondément, elle reprend la parole pour t’expliquer sa situation, tu fronces les sourcils en voulant ajouter autre chose mais la suite te stoppa net, son soutient gorge qui rejoint aussi le reste de ses affaires. C’est trop pour toi, tu plante la machette dans le sable fin et te relève. – Tu ne devrais pas faire ça Eliza. Dis-tu en la pointant du doigt alors que l’eau si transparente laisse apercevoir ses formes avantageuses, tu grognes en détournant le visage.

C’pas dans ton habitude de te retrouver dans ce genre de situation, tu as déjà vu le corps d’une femme et avec chance tu as gardé ta femme des années. Tu n’es pas pudique ni même gêné réellement mais tu es surtout encore dans le flou concernant votre relation, votre passé. Eliza est jeune, belle et beaucoup trop attirante, tu n’as aucune idée si vous aviez déjà eu une relation intime ou quoi que ce soit d’autre. Au fond t’es pas un connard à brusquer les choses, c’vrais que le baisé était étonnant sur le moment mais c’était arrivé naturellement, Eliza était si proche de toi et elle avait réussi à te transmettre ses émotions, les retrouvailles. Aussi parce que tu en avais envie, la proximité de vos bouches qui te donnais envie de l’embrasser avec folie, tu l’as fais sans regretter au contraire tu penses à recommencer. Malheureusement la jeune femme pris mal tes dernières paroles. Elle s’énerve et hausse la voix, de ton côté tu fronces les sourcils alors que tu reposes ton regard sur elle. – Tu plaisantes ? Tu t’es carrément collé à moi puis tu te dessapes. T’fais ça aussi à tous ceux que tu retrouves ? Dis-tu en sentant la colère t’envahir à ton tour, voilà le comble, elle était bien la première à t’aguicher alors que de ton côté tu avais déjà tes souvenirs en moins alors qu’elle tout aller bien dans sa tête.


Alors qu’Eliza s’éloigne plus loin dans le lac tu commences à bougonner en russe, tu as toujours cette manie depuis que ta femme t’as appris à parler sa langue maternelle. Tu n’as aucune idée de ce qui va se passer maintenant, attrapant ta machette que tu remets à ta ceinture, ton arbalète sur ton épaule alors que la brunette revient enfin sur le rivage, sans gênée elle sort de l’eau dévoilant ses formes avantageuses, désormais tu ne détourne plus le regard, tu l’observes entièrement. Elle enchaîne ses paroles tout en se préparant, alors que de ton côtés tu restes figé, écoutant à moitié ses reproches, tu n’as aucun idée de qu’elle moche l’a piqué mais elle te fait déjà chier cette gamine. – C’quoi ton problème ? Dis-tu en penchant légèrement le visage vers elle, alors que tu commences à perdre patience. – J’sais rien d’accord, j’sais plus rien de toi, de nous. Alors soit tu es claire en me disant qu’on à déjà couché ensemble, qu’on était proche soit tu m’fais pas chier à me dire que tu m’plais pas. J’ai rien dis. Ajoutes-tu en l’observant alors qu’elle enfile son pull et reprend sa machette pour passer devant toi, tu serres la mâchoire et attrapes son poignet pour la stopper dans ses pas. - Le baiser, je m’écouterais j’le ferais encore et bien plus. Dis-tu en tirant légèrement sur son bras pour la rapprocher de toi, ton visage arrivant au niveau de sa tempe, ton souffle contre sa peau, la naissance de ses cheveux attachés désormais. – Mes mains ce seraient baladé, ma bouche t’aurais dévoré. Un murmure plutôt sensuel qui tu espères éveillera son plaisir et calmera sa colère.

T’as arrêté la demoiselle dans sa fuite, son poignet que tu saisis entre tes doigts, t’espères la calmer, lui faire comprendre que t’es pas le méchant dans l’histoire puisqu'au final il t’est juste arrivé un truc pas marrant. T’sais plus ce qui s’est passé entres vous, t’sais pas si tu l’as déjà touché, c’est flou et tu as besoin d’elle pour comprendre votre relation. Elle laisse alors sa colère de côté, tu la sens ce détendre pourtant tu ne relâches pas son poignet, tu la gardes près de toi alors qu’elle te parle de vos nuits, des soirées l’uns contre l’autres, oui, des flashbacks te reviennent. Parfois ça t’arrives, grâce à des paroles tu arrives à te souvenir mais ça reste vague, juste des instants, des moments passé. Eliza dans tes bras alors que tu essayais de résister à la tentation, elle croyait que tu ne pensais qu’à ta femme alors que ce n’était pas le cas. Bien sur tu étais grognon, tu l’es encore mais tu ne parles plus à ta défunte femme désormais, c’est terminé ton deuil est passé. Alors que tu l’écoutes attentivement, t’sais pas si tu regrettes de ne jamais avoir tenté quelques choses, tu n’es plus le même homme, tu ne te souviens plus si tu désirais Eliza auparavant mais aujourd’hui tout est différent, avant même de savoir qui elle était tu étais déjà entrain de lui rouler une pelle. Disons que tu restes un homme et Eliza une femme des plus attirantes ça personne ne pourrait le nier. Ses paroles réveillent tes sens déjà bien affûté, elle chatouille tes sensations alors que son corps se rapproche du tien, ta main encore contre sa peau. Ta bouche toujours près de son oreille, tu arrives encore à sentir son parfum, un mélange de fleurs et d’eau fraîche.


Finalement elle tourne son visage vers le tien, si proche que ton regard croise le sien si profond, la lueur qui enflamme tes entrailles. T’inspires profondément alors que vos bouches, vos soufflent ce mêlent, tu expires doucement. – J’suis qui maintenant ? Tu n’es plus son professeur, elle à raison, désormais tu n’as plus rien à lui apprendre, déjà courageuse et débrouillarde elle connait tant de choses. Alors que t’essayes de réellement comprendre ses paroles, ses envies, ce n’est pas si facile de lire en Eliza mais rapidement ses agissements parlent pour elle. La demoiselle se tourne vers toi, t’es pas trop à l’aise, depuis un moment tu n’as pas retrouvé le contacte avec une femme, quelques mois disons et même si tu ne perds rien. C’comme le vélo ça ne s’oublie pas. Au fond t’veux pas lui faire de mal, t’veux pas qu’elle regrette un jour. Votre relation est différente maintenant. Elle guide ta main contre son cœur, ta paume qui sens son palpitant battre assez vite alors que de son côté elle fait de même contre ton torse, le rythme irrégulier te celui-ci qui prouve ta maladresse actuel. – Ce n’est pas une vie. Dis-tu doucement. Elle a l’air si sûr d’elle que tu restes figé, incapable de bougé alors que ses gestes te débarrassent de tes armes. Elle arrive à te rendre calme, même si sans armes tu ne crains rien, tu es dangereux même à mains nus mais Eliza à ce don d’être sereine à ce moment précis. Son regard qui t’envoûte alors que ses doigts tire sur ton t-shirt pour te l’enlever rapidement, désormais torse nu, l’effleurement de ses mains contre ton ventre, ton ta peau perlent de marques, de cicatrices anciennes et récente, de cette vie et de l’autre. T’sais plus trop comment, ni où mais elles sont là. La survivante t’incites à enlever son pull, les doigts contre les bords de celui-ci, tu hésites quelques secondes puis finalement lui enlève à son tour, étant nue sous celui-ci tu as une vue imprenable sur sa belle poitrine. Incapable de résister, le regard qui la détaille entièrement, ton corps se serre, ta mâchoire puis un soupir s’échappe de ta bouche. – Si cette vie d'merde m’offre un tel cadeau alors j’vais vivre à fond. Grognes-tu avant de finir par céder à la tentation, la merveille sous tes yeux qui te rend fou.  Sans retenu tu te saisis de nouveau de son visage pour l’embrasser avec fougue, ton corps qui se rapproche instinctivement du sien, t’garde une main contre sa joue avant de descendre l’autre dans sa chute de rein puis sur ses fesses bombé, ses fesses que tu presses pour la maintenir fermement contre toi. T’es loin maintenant, t’oublie tout, le reste du monde, juste elle et son corps.