Mini intrigue (hamilton's quarry) ; la carrière se rebelle

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la carrière se rebelle

« i'll fight you bitch ! »

fin avril 2018 ✻ Les anciens Jackals ont fini par se mélanger au reste de la population de la Carrière et si on continue de les regarder de travers, la décharge reste le seul endroit dans les environs qui offre une seconde chance. Si certains font profil bas, d'autres font parler d'eux, bien décidés à ne pas abandonner leur style de vie et leurs querelles passées. La plupart des habitants évitent soigneusement de croiser leur route et ne s'aventurent jamais sur leur territoire. Mais aujourd'hui, impossible d'ignorer les anciens Jackals qui investissent la Grande Place.

Très vite, le ton monte et la querelle menace. Deux hommes se détachent largement de la foule : un ex-jackals et un quarry. Les reproches faits par ce dernier ne sont pas clairs, aucun habitant des deux camps ne souhaitant vraiment se mêler de cette histoire. Parmi les injures, on parvient à distinguer les propos du quarry qui impute la mort d'un de ses compagnons lors d'un récent raid, aux anciens Jackals. Un discours surprenant quand on sait que les anciens Jackals font tout pour s'intégrer à la Carrière. Il est toujours plus facile d'accuser ses vieux ennemis.

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Dans quel camp vous rangerez-vous ? Êtes-vous de ceux qui ne peuvent faire leur deuil ? Ceux qui demeurent tourner vers le passé ? Ou avez-vous choisi le camp du futur, décidez d'effacer les vielles rancœurs pour avancer ? Il est temps de se décider. La querelle qui oppose les deux hommes fait tranquillement le tour de la Carrière et rameute peu à peu du monde. Si personne n'intervient encore, c'est parce que les deux hommes n'en sont pas encore venus aux mains. Pourtant, la tension est plus que palpable et on se tient prêt à intervenir à tout moment.

Pour rappel, afin de favoriser une avancée dynamique dans l'intrigue, merci de ne pas dépasser les 400 mots par rp. Chaque rp compte comme un véritable post dans votre activité mensuelle. Et si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondante :

Citation :

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qui peut participer ? ✻ Tous les quarries sans exception ainsi que quelques olympiens de passage. Dans la foule, il y a quelques visages de cavaliers qui se cachent, leur présence devant rester secrète. Vous pouvez participer avec plusieurs comptes sur une intrigue et à plusieurs intrigues en simultané du moment qu'elles ne se déroulent pas en même temps (logique).

Invité

Gauge est probablement le mec le plus neutre du monde, incapable de faire un choix, de dire pourquoi il préfère un truc par rapport à un autre et encore moins de choisir un camp ou un autre. Mais comme ça gueule fort, il entend des trucs et comme beaucoup d’autres personnes de la carrière, il se rapproche du lieu du conflit et écoute ce qu’il se dit. Si ça ne tenait qu’à Gauge, il n’y aurait plus qu’un seul groupe d’hommes, un seul groupe de survivants unis sous une même bannière. Mais la naïveté du garçon était à des lieues de la réalité de la nature humaine.

L’affaire est récente, les arguments de cet homme s’appuient sur des querelles passées et quelque chose cloche dans tout ça. Gauge n’est ni spécialement pour les quarries, ni forcément pour les jackals, il est pour la paix, tout simplement. Il ne connait pas assez les jackals pour leur en vouloir, et il remercie tout juste assez les quarries pour ne pas l’avoir jeté lorsqu’il est venu s’installer… pardon, s’échouer avec son camping-car dans le coin. Gauge observe, il croise les bras et attend : il sait que de toute façon, ça sera sans doutes les chefs de zones qui interviendront, si intervention il y devait y avoir. Peut-être même qu’Aaren ferait une apparition ?

survit depuis le : 06/04/2018

Même si cela ne faisait que quelques semaines que la blonde logeait à la carrière, elle avait rapidement senti les tensions qui s'y trouvaient et ne fut pas vraiment surprise lorsqu'une dispute éclata dans son dos. L'arrivée de jackals à la carrière ne plaisait pas à tout le monde et si jusqu'ici la plupart des opposants étaient restés silencieux, l'un d'eux aujourd'hui avait décidé de changer la donne. Ayant elle-même combattu les jackals pendant plusieurs années aux côtés des crimsons, elle ne pouvait que comprendre les vieilles rancunes qu'exprimait l'homme en ressassant le passé. Seulement, si elle avait quitté son ancien groupe, c'était avant tout pour éviter ce genre de conflits, uniquement guidés par la vengeance et qui finalement n'apportaient rien d'autre que des peines supplémentaires. Dès lors, refusant de prendre part à ce spectacle, la blonde restait dans la foule, observant de loin, sans lâcher son arme au cas où la situation déraperait.

En effet, même la situation restait pour le moment totalement gérable, Erin était persuadée que ce n'était qu'une petite partie de l'iceberg et que ce léger accrochage pourrait bien déclencher une vague de violence s'il n'était pas vite arrêté. Comme beaucoup de réfugiés, elle restait attentive, espérant peut-être l'arrivée des chefs pour clore cette histoire une bonne fois pour toute.

Invité

Aaren n’avait pas spécialement été dur à dénicher, c’était ça l’avantage quand on avait un statut comme le sien : au moins quinze personnes pouvaient vous dire en simultané où se trouvait le roi de la carrière et même, parfois, pourquoi. Quoique ce genre de sujet intéressât peu Dario, qui à cet instant précis était surtout motivé pour l’aiguiller vers la foule qui s’amassait lentement mais sûrement dans une partie de la carrière, et les éclats de voix qui en ressortaient, et l’orage qui y menaçait méchamment. « Ren ! », il alpagua la silhouette facilement facilement reconnaissable de l’homme, qui se profilait enfin sous son nez. « Tu ferais mieux d’aller jeter un œil du côté de la Grand Place. » Parce que ça pue la merde sévère, boss. A la place de quoi il opta plutôt pour un résumé on ne pouvait plus concis de la situation avec l’effort notable de ravaler un “je te l’avais bien dit que ça allait finir par dégénérer”, qui n’aurait été que l’expression de sa mauvaise foi face à une cohabitation qui avait pourtant déjà réussi l'exploit de durer quelques longs mois sans esclandres notables.
Du moins, jusqu’à aujourd’hui.
La tension avait grimpé de quelques crans supplémentaires depuis son départ précipité quelques minutes et Dario laissa échapper un juron dans sa barbe, jaugeant d’un regard quelque peu inquiet le rassemblement disparate et évaluant mentalement tout ce qui pouvait en découler si personne (soit Aaren, voire Marisa, voire simplement quelqu’un de moins con que ces deux qui s’engueulaient) n’intervenait à temps. Et de se dire qu’ils n’avaient, définitivement, pas besoin de ce genre d’embrouilles ici.

Invité

Jamais le moyen d’être tranquille ici. Alors qu’Aaren comptait profiter de sa journée pour se reposer après une semaine chargée en travail et en organisation suite aux vagues de maladie dû au vaccin et à l’intoxication alimentaire de Stonebriar, voilà qu’un nouveau bordel était organisé sur la Grande Place. Aaren fut évidemment immédiatement averti et briefé par Dario. Cela concernait les jackals, ce qui surprenait en même temps que cela inquiétait Aaren. Si les jackals étaient restés calmes, bien tenus par Marisa, et que leur territoire Rocbruyère était à bonne distance des autres quartiers résidentiels et places publiques de la Carrière, il ne pouvait s’empêcher de craindre que les rancoeurs passées refassent un jour surface. « La vache, mais faut leur dire en quelle langue qu'il faut se tenir à carreau ? » dit-il en s'approchant avec sa lance - histoire de paraître officiel pour l'occasion - de la Grande Place. Il entendit ainsi un membre de la Carrière se plaindre de… quoi exactement ? Si Aaren était déjà plus ou moins au courant grâce à Dario, les aboiements de l'indigné n’étaient pas clairs, et les murmures et parfois ricanements autour de lui n’aidaient pas à le comprendre. La plupart des yeux se tournèrent vers Aaren et ce dernier avança, les gens s’écartant de son chemin. Il alla se placer entre le Carrière qu’il avait déjà vu et le jackal. « Christopher c’est ça ? » l’homme acquiesça. « Peux-tu nous dire précisément ce que tu reproches à ce jackal et quelle preuve tu as pour affirmer cela ? Un témoin ? Des preuves matérielles ? » Il se tourna vers le jackal, qu’il ne connaissait pas. En même temps, il ne connaissait pas beaucoup de jackals, car peu s’étaient faits remarqués ou investis dans la Carrière depuis leur arrivée. Il n’avait pas envie de juger à la hâte, et peut-être qu’un des membres de la Carrière viendrait défendre l’un ou l’autre dans cette espèce de procès improvisé public, qui ne plaisait guère à Aaren sur la forme.

survit depuis le : 30/10/2017

Elle en a ras le bol de ces conneries, de ces petites querelles qui se règlent dans l'heure, de ces bagarres qui n'ont pour seul but que de savoir qui a la plus grosse... Sa vielle casquette brunâtre abaissée sur ses yeux, Amalia soupir pour la énième fois, après qu'on la dérangeante encore pour une broutille. « Okay c'est bon j'arrive. » Pas le choix. Comme si il n'y avait pas plus grave. Comme si ils n'accumulaient pas assez les problèmes. Entre Stonebriar, l'intoxication alimentaire, les maladies... Voilà que maintenant, il fallait s'interposer entre les petites guerres de bonhommes. « Et il est où Aaren hein ? Putain ! » Jamais là quand il faut. Si on venait la chercher elle, c'était forcément pour une bonne raison. Il valait mieux pour eux ! Amalia n'était pas d'humeur. Elle ne l'était plus depuis des semaines. « Mierda. » Qu'elle jure entre ses dents, en arrivant vers la grande place où déjà on se regroupait pour assister au spectacle. Sa vue ne la trompe pas : Aaren est déjà sur place accompagné de la quasi totalité des chefs de zone. Amalia presse le pas jusqu'à arrivée près des premiers badauds. Elle se fait une place, joue des coudes, pousse ici et là jusqu'à arriver au premier rang où Aaren Diggs s'interpose, stop la dispute et instaure un semblant de dialogue. Les bras croisés, Amalia observe, se balance d'un pied à l'autre, nerveuse, avec une seule idée en tête : se casser d'ici au plus vite. « Estupidos. » qu'elle murmure, le regard vissé sur la scène qui pourrait bien dégénérer à tout moment. Elle scanne la foule de l'autre côté, craignant finalement que la menace ne vienne de là. Cette altercation a tout l'air d'une diversion et Amalia n'aime pas ça. « Restez sur vos gardes. » qu'elle glisse à ses hommes à côté d'elle. Elle capte le regard de Dario et lui lance un signe de tête entendu.

survit depuis le : 05/04/2018

Un de ces quatre, ça allait finir par arriver : Willie avait tout bêtement espéré que l'incident se passe le plus tard possible et surtout, pas là où elle se trouverait. Déjà présente lorsque les deux individus dont le ton montait depuis quelques minutes à son goût, la brune qui n'était venue au départ que pour le commerce de quelques plantes médicinales avait tendu l'oreille par curiosité. Comprenant très rapidement vers quelle pente glissante le sujet se dirigeait dangereusement, la soigneuse s'était finalement dit qu'il était temps de ne pas traîner plus longtemps sur la grand-place. Moins elle en saurait et moins elle serait mêlée à tout ça, mieux ce serait pour elle et pour autrui. Et alors qu'habitants de la Carrière, jackals et badauds en tout genre étaient de plus en plus attirés par le bruit de l'altercation qui enflait - comme autant de mouches attirées par du vinaigre -, Whilelmina, elle, prenait peu à peu ses distances. Son instinct de conservation parlait pour elle mais si elle fuyait sans raison apparente et surtout sans être en faute dans quoi que ce soit, elle risquait d'avoir plus l'air louche que de raison. Et puis qui pourrait l'informer de la suite des événements si les choses s'aggravaient ?

Déjà, plusieurs fortes têtes de la Carrière se montraient pour tenter d'imposer un premier dialogue pour dénouer la situation et surtout comprendre ce qui s'était passé. Il ne s'agissait pas de déclencher une esclandre supplémentaire, on avait déjà fort à faire en ce moment. Cela étant la présence de plus en plus marquée des Jackals au sein de la carrière commençait à peser et les chefs des zones où ceux-ci avaient choisi de s'installer suite à l'attaque du mall allaient finir par perdre patience à force de devoir intervenir pour le moindre problème. Whil, déjà bien assez soucieuse de protéger sa couverture et celle d'Angel, n'avait aucunement envie d'être reconnue. Parmi les différents hauts placés de la carrière (Aaren et Dario) la présence d'Amalia lui confirma qu'elle avait tout intérêt à se faire la plus discrète possible aux yeux des plus sceptiques.

Au beau milieu de tout ce petit monde en pleine ébullition, le visage d'Erin lui apparut comme une planche salutaire au beau milieu d'un naufrage : ce fut donc dans sa direction que Whilelmina évolua tant bien que mal - non sans devoir pousser gentiment quelques quidams.

Invité

C’était bien le cadet de ses soucis de savoir ce que l’un reprochait à l’autre; mais comme beaucoup de curieux, Angel s’était senti obligé de garder un oeil sur les événements. L’implication d’un ex-jackal mettait tous les anciens membres sous les feux des projecteurs et il tenait à être certain que les retombées ne l’atteignent pas de si tôt. Mais à traîner ici trop longtemps, Angel prenait le risque qu’on le prenne à partie et lui demande de s’impliquer, ou simplement qu’on le reconnaisse. D’ailleurs, la situation semblait déjà être encadrée par quelques figures marquantes ㅡ le signal pour Angel, d’en profiter pour s’éloigner.

Son regard tomba rapidement sur la tête familière de Whilelmina ㅡ elle ne l’avait visiblement pas vu mais Angel se fraya un chemin à travers les gens, en bousculant quelques uns pour l’attraper le bras. « Will. » Il se planta en face d’elle et la stoppa dans son mouvement, jetant quelques coups d’oeil autour pour trouver un moyen de se faufiler loin d’ici le plus discrètement possible. « J’te propose qu’on se tire avant que ça vire à l’émeute ? » fit-il assez bas pour n’être entendu que par elle. Il ne faisait pas bon de rester ici si les choses tourneraient vraiment mal - ou quand elles tourneraient mal.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la carrière se rebelle

« fight fight fight ! »

fin avril 2018 ✻ La situation ne va pas tarder à se dégrader et la foule qui se masse tout autour des deux hommes n'arrange rien. Finalement, l'intervention du Roi de la Carrière apaise quelques esprits sans pour autant stopper la querelle. L'ex Jackal fait profil bas, laisse le Roi s'occuper de son homme qui lui, ne veut rien entendre. « Je sais que c'est sa faute c'est tout ! Quoi, tu préfères croire ce rat ? » En rage, il se débat, se faufile pour abattre son poing sur le nez de l'ex Jackal. « Vas-y Chris ! Il mérite que ça ! » La voix vient de derrière, difficile de dire à qui elle appartient mais cela suffit pour envenimer la situation. L'ex Jackal réplique et la bagarre devient vite incontrôlable. Pourtant, dans la foule, personne ne cherche à les rejoindre ni à créer d'autres querelles. Les gardes restent vigilant, à l'affût du moindre problème. Le problème il est juste devant eux. Dans le feu de l'action, Aaren Diggs qui tente de faire cesser ces conneries, se prend un violent coup dans la mâchoire.

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Il n'est plus vraiment question de camp désormais. Les deux hommes en viennent finalement aux mains et même Le Roi de la Carrière ne parvient pas à les calmer. La situation pourrait très vite dégénérer... A vous de voir ! Il est encore temps d'essayer de les raisonner. Ou vous pouvez entrer dans la mêlée, foncer dans le tas et défoncer votre voisin pour régler un vieux problème.

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Invité

S’il avait espéré que l'intervention du roi de la carrière changerait quoi que ce soit à ce qui était en train de se passer, Dario n’eut que le loisir de prendre la pleine mesure de son erreur. Et dire que pour le coup, l’on ne pouvait même pas imputer la faute au chacal, qui lui avait au moins eu la décence de se tenir à carreau lorsqu’Aaren s’était interposé… Pas pour longtemps, toutefois, puisque la bagarre eut tôt fait de supplanter toute tentative de conversation. Comme toujours.
Le chef de zone n’avait pas spécialement eu l’intention d’intervenir, laissant ce plaisir à son leader pour se contenter de n’être, lui, qu’un spectateur à la scène ; Chris n’était pas de ses hommes et, quant au chacal, sa tête ne lui revenait pas davantage que son prénom. Pourtant, il n’eut pas y réfléchir à deux fois lorsqu’un coup partit en direction du roi et même si celui-ci était certainement en mesure de se défendre sans son aide, son impulsion le fit s’avancer d’un pas et finalement se mêler à cette mascarade stupide alors que l’agitation dans les rangs s’était soudainement faite bien plus tangible face à celui qui avait osé ce petit coup d’éclat. Acte qui, à n’en pas douter, n’allait pas tarder à monter à la tête de tous ceux qui avaient le sang chaud. Et de là à la baston généralisée… il n’y avait qu’un pas, qui serait franchi en l’espace d’un instant si on laissait faire.
Dario s’intéressa à Chris, tentant de l’isoler de son adversaire tandis qu’il se glissait dans son dos et lui passait un bras autour des épaules, cherchant dans la manœuvre à le ceinturer et l’empêcher de continuer sa pseudo vendetta stupide qui n’était bonne qu’à semer le bordel. « Tu te calmes, tout de suite, qu’il lui grogna alors que l’autre gigotait dans sa prise, nullement enclin à coopérer sagement. C’est pas en cherchant à faire justice toi-même que tu vas arranger quoi que ce soit. » Le carrière, toutefois, n’avait pas l’air le moins du monde enclin à faire un pas en arrière dans ses projets immédiats.

Invité

Si le combat entre les deux hommes étaient proches, Aaren ne pensait pas qu'il arriverait si vite. Et en sa présence. Alors qu'il pensait justement avoir calmé le ton. Il faut croire que la colère aveugle. Beaucoup. Ce n'est pas lui qui dirait le contraire, ayant déjà fait des choses plus que discutables sous l'effet de la colère, mais là pour le Christopher, ça relevait de l’impardonnable. Alors qu’Aaren lui offrait une bouée de secours et l’occasion de s’exprimer devant lui en civilisé pour qu’il punisse éventuellement le jackal en conséquence, il se jeta sur lui sans se soucier des formalités. Comme à son habitude, Aaren et sa lance avance vers les deux imbéciles pour tenter de les séparer mais se prend un coup de la part du jackal dans la mâchoire qui le désarçonne, il recule de quelques pas avant de perdre l’équilibre et tomber. Pas vraiment sonné, juste surpris et assis sur son derrière comme un enfant qui ne sait pas marcher, il se relève rapidement, à la fois un peu humilié et fortement agacé. Il voit Dario s’occuper de Chris pour l’isoler et alors qu’il s’apprêtait à lui foutre un coup de bâton avec sa lance ou le menacer pour couper court au débat, voilà qu’il se rend compte qu’en tombant elle a glissé de ses mains. Mais surtout, que la lance a disparu. Il regarde autour de lui dans la foule un peu agitée devant eux. « Qui a pris ma lance ? Rapportez-là tout de suite, sinon vous allez vraiment me voir énervé. » Il voit les gens parler, mais personne n’ose balancer visiblement. Quelle espèce de ninja peut piquer une lance, même si elle n’était pas non plus très grande et disparaître de la sorte ? Le poing d’Aaren est serré et il regarde les jackals de côté. Est-ce que cela faisait partie de leur plan ? Il vient vers le jackal. « Toi, j’ai vraiment envie de vous faire confiance mais c’est difficile lorsque la seule fois où vous foutez le bordel, je me prends un coup et on me vole ma lance. » Il pointe alors du doigt la foule. « Je veux une réponse et ma lance, maintenant. » Il y avait forcément des témoins. A voir si l’un d’entre eux serait assez courageux pour s’avancer ou lui ramener sa lance.

survit depuis le : 05/04/2018

Avant même qu’elle ait pu faire trois pas supplémentaires, la silhouette d’Angel s’imposa droit sur son chemin pour lui barrer la route. A la tête qu’il tirait, elle comprit qu’il n’avait aucune envie de s’attarder là – et une moitié de son inconscient était séduite par cette option de fuir très rapidement. Sauf que… Non. « Je … Ok mais est-ce que c’est pas encore plus bizarre si on se barre maintenant ? Après tout, on a rien à se reprocher non ? » marmonna t-elle un brin naïvement sur le même ton que son comparse. A bien y réfléchir, s’ils détalaient comme des lapins, ils avaient plus de chances d’attirer inutilement l’attention sur eux. L’agitation redoubla d’intensité alors qu’ils n’étaient pas si près des fauteurs de trouble. Dans la tête de la brune, ça cogitait à toute allure – et d’autant plus qu’Erin les avait peut-être aperçus. Rester et prendre le risque d’être mis à jour par un éventuel Jackal qui les reconnaîtrait ou fuir et passer pour des lâches si la bagarre s’aggravait et que les habitants de la Carrière protégeaient les chefs de zone qui étaient venus temporiser la situation … Il n’y avait là aucun plan meilleur que l’autre. Des insultes fusèrent au même rythme que plusieurs coups de poing et un grognement – une arme venait d’être volée. La fameuse lance pouvait maintenant être dans n’importes quelles mains et ça c’était mauvais ; très mauvais. « … Ca va mal se finir … » Whilelmina trancha finalement : hors de question de prendre des coups ici, où ils étaient encore tranquilles et surtout hors de tout soupçon et d’inquiétude. Ils n’étaient plus des jackals et surtout, ils avaient choisi de vivre ici sans chercher les problèmes, aujourd’hui n’était pas le jour où ça allait changer. « On va chercher Erin et on retourne au Bourbier. »

survit depuis le : 30/10/2017

Chris marquait un point, il fallait bien le reconnaître. Donner l'asile à tous ces dégénérés n'avait pas fait l'unanimité et il avait suffit d'un rien pour mettre le feu aux poudres. La présence d'Aaren n'arrange finalement rien, même sa voix ne porte plus assez. Chris ne voulait rien entendre. Il irait jusqu'au bout. Très vite, le conflit ne regarde plus que ces deux hommes. Il se généralise et le combat de coqs éclatent, se répand comme un poison dans les veines. Amalia jure entre ses dents tandis qu'on s'engueule, qu'on en vient aux poings tout autour. Elle a la présence d'esprit de rester en retrait, d'observer et d’apercevoir le comportement suspect de Whilelmina, visiblement pas à l'aise. Si on le lui demandait, Amalia n'hésiterait pas à dire que la lance d'Aaren se trouve entre ses mains. Difficiles à dire d'ici mais la jeune femme fait un suspect parfait avec ses airs d'ange. Amalia n'aura pas le temps de se lancer dans la querelle, d'y aller de sa parole. Une main se glisse furtivement dans son dos, une voix suave murmure une information capitale à son oreille. Et si elle tressaille d'abord, c'est ensuite pour suivre résolument Ryan Havener loin de l'agitation générale. C'est elle qui fait une suspecte parfaite désormais.

HRP:

Invité

Ce n'était pas vraiment une surprise, mais ça avait fini par dégénérer. Oh en vrai, ça pouvait allait encore plus loin que ça, mais pour le cerveau compact de Gauge, c'était déjà trop. Aaren s'était pris une mandale en pleine poire, et Dario, tel un ninja, maitrisait le quarry un peu vénère dont Gauge avait déjà oublié le nom. Pendant ce temps-là, le garçon faisait ce que des dizaines d'autres personnes faisaient : il observait, il écoutait, sans même penser à intervenir. D'ailleurs, il se disait bien que c'était le moment de se barrer, il fallait en profiter pendant que Dario était occupé et le ne voyait pas, autrement, il aurait pu rajouter un truc à lui reprocher lors de la prochaine engueulade.

Il fit deux pas en arrière, à reculons avant de trébucher sur ce qui ressemblait à un bout de bois : un bâton même. Se pourrait-il que ce soit... Mais oui, ça ressemblait pas mal à une lance ça ! Face contre terre, poignet abimé, il peinait à se relever car la foule était pas loin de l'écraser. Il se saisit de l'objet qui l'avait trahi (comme bien d'autres objets auparavant d'ailleurs) et le plaça en évidence au dessus de lui, en tendant les bras. « Euh, c'est ça ? » demanda-t-il quelque part en direction du roi de la carrière. « C'est pas moi qui... Euh... Je l'ai trouvé par terre... J'l'ai pas... » Le regard pesant de la foule combiné au stress provoqué par l’éventualité qu'Aaren puisse le considérer comme le voleur de son arme, l'empêchait de s'exprimer convenablement, encore moins que d'habitude quoi, si bien qu'il décida d'arrêter de parler.

survit depuis le : 06/04/2018

Si l’espace d’un instant l’intervention du maître des lieux calma légèrement les deux hommes, il ne fallut qu’une seule seconde pour qu’elle ne reprenne de plus belle. La situation à la carrière avait à priori atteint une sorte de point de non-retour, et même si elle ne résidait pas ici depuis très longtemps, la blonde se douta rapidement qu’il fallait mieux ne pas trop s’attarder dans le secteur. Alors qu’Aaren se retrouvait projeté au sol, par l’un des deux hommes qu’elle ne connaissait absolument pas elle commença discrètement à se faufiler entre les corps qui commençaient sérieusement à s’échauffer. Vigilante, comme toujours, Erin restait sur ses gardes, hache en main, espérant sincèrement ne pas se retrouver mêlée à s’être histoire et encore moins récolté un coup maladroit en chemin.

Dans le charivari total qui régnait sur la place, la blonde capta néanmoins les paroles agacés du chef des lieux (Aaren) qui semblait plus que jamais en mauvaise posture. Sa position de dirigeant en prenait un coup et bien qu’elle ne comptait pas vraiment prendre de parti, elle ne put s’empêcher en arrivant à son niveau. Se retrouver de cette manière sans arme au milieu d’une histoire de règlements de compte n’était jamais bon, encore moins quand certains vous en voulez personnellement pour avoir fait certains choix discutable. En effet, à n’importe quel moment un homme ou une femme en colère contre l’entrée des jackals pourrait profiter de cette mauvaise posture pour passer à l’action. Pour une raison qui lui échappait ou simplement par esprit de solidarité, elle resta sans mot dire près de lui, jouant les gardes de fortune en attendant d’être sûre qu’il soit de nouveau vaillant.

Alors qu’elle cherchait du regard une éventuellement trace de cette fameuse lance disparue, un homme (Gauge) s’extirpa de la foule, tenant dans ses mains la précieuse. Vis-à-vis de son apparence et de son attitude en approchant le roi de la carrière, Erin jugea sans se tromper qu’il n’était en rien une menace et resta immobile. Maintenant qu’Aaren récupérait son arme, elle pouvait se reconcentrer sur sa petite fuite personnelle, bien que la foule s’était largement épaissie entre temps.

survit depuis le : 15/04/2016

Mini intrigue :

la carrière se rebelle

« does that hurt ? »

fin avril 2018 ✻ Si le quarry Chris est pour l'instant maîtrisé par Dario, la rage qui bouillonne en lui est loin d'être calmée. L'énervement général s'aggrave quand même le Roi de la Carrière se met à beugler au vol. La bagarre est momentanément interrompue, la plupart des badauds rassemblés cherchant la fameuse lance perdue de leur Roi. Enfin, Gauge, feintant l'innocence, retrouve l'objet de tous les désirs et la brandit devant lui. L'espace de quelques instant, un semblant de calme revient sur la Grande Place.

Cette accalmie, c'est le moment idéal pour regarder son voisin, jeter un œil tout autour de soi. On s'aperçoit vite que quelques têtes manquent à l'appel. On s'interroge sur différents départs plus ou moins précipités de certains membres de la Carrière, comme celui d'Amalia Ortiz. En bonne chef de zone, elle devrait rester et épauler le Roi non ? On ne s'en occupe pas dans l'immédiat mais l'idée persiste, reste collée dans un coin de la tête des plus attentifs.

« Meurtriers !! » Finalement, il n'aura pas fallu longtemps avant que la querelle ne reprenne de plus belle. Les hostilités sont relancées par des individus se fondant dans la masse. De tous les côtés, on entend des injures fuser à l'encontre des ex-jackals. « Ils ne méritent pas notre sympathie ! » Partout c'est le même refrain. On veut voir les Jackals quitter la Carrière, purement et simplement. Dans la cohue générale, l'étau autour des Jackals se resserre et une jeune femme est violemment poussée sur la lance que tient encore Gauge.

explications et déroulement de l'intrigue ✻ Ce qui devait arriver est finalement arrivé. Une femme s'est empalée sur la lance du Roi de la Carrière. Dit comme ça, ça vous fais rire c'est sûr. Mais c'est vraiment pas drôle Mini intrigue (hamilton's quarry) ; la carrière se rebelle 958701893

Mini intrigue (hamilton's quarry) ; la carrière se rebelle 958701893

une femme est morte. La tension monte d'un cran et il devient impossible de faire marche arrière, de stopper le mouvement anti-jackals. Les Quarries sont nombreux à vouloir les voir se faire expulser ou même tuer tout simplement. A vous de voir, à vous de décider : prendre la fuite avant de vous faire tuer aussi, sortir votre couteau et assassiner des gens en douce, jouer au hippie en sortant votre guitare !

Pour rappel, afin de favoriser une avancée dynamique dans l'intrigue, merci de ne pas dépasser les 400 mots par rp. Chaque rp compte comme un véritable post dans votre activité mensuelle. Et si vous mentionnez un personnage, joué ou non joué, inscrivez son pseudo entre les balises correspondantes :

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qui peut participer ? ✻ Tous les quarries sans exception ainsi que quelques olympiens de passage. Dans la foule, il y a quelques visages de cavaliers qui se cachent, leur présence devant rester secrète. Vous pouvez participer avec plusieurs comptes sur une intrigue et à plusieurs intrigues en simultané du moment qu'elles ne se déroulent pas en même temps (logique).

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Aaren regardait dans la foule, à la recherche de quelqu’un de suspicieux ou qui n’oserait pas témoigner. Il en profita d’ailleurs pour remarquer l’absence d’Amalia, qu’il avait pourtant juré d’avoir aperçu tout à l’heure. Son esprit se met à tourner. Se pourrait-il que…. ? Non, impossible. Amalia était quelqu’un de réglo et loyal, qui plus est avec un enfant à charge. Se mettre dans une situation de trahison comme celle-ci paraissait être une mission-suicide. Elle traînait cela dit avec un ex-jackal ces derniers temps… Il n’eut pas le temps de cogiter davantage, Gauge brandit la lance de la foule, l’air confus et au propos brumeux. Il ne savait pas grand chose de lui, des dires que cet homme était à l’ouest et n’avait pas la lumière à tous les étages. Croire à une manigance de sa part semblait donc tiré par les cheveux vu l'attitude du bonhomme mais Aaren ne put s’empêcher d’avoir l’air agacé lorsqu’il s’avança vers Gauge pour récupérer sa lance. « Meurtriers !! » Aaren se retourne, tentant de savoir d’où vient l’insulte. Bientôt, une masse informe fait des mouvements dans tous les sens et il est difficile pour le Roi de la Carrière d’accéder à sa lance. Il tente bien de pousser, les gens sont tous collés les uns contre les autres avant que l’impensable n’arrive : il voit une femme emportée par un mouvement de foule se faire empaler sur sa lance. Aaren se met alors à crier et jouer des poings pour accéder à sa lance. Il voit quelques poings se balancer entre les jackals et les carrières mais il n’en n’à que faire, il faut d’abord tenter de sauver cette femme. Il parvient à récupérer sa lance et s’éloigne légèrement du mouvement compact, près d’Erin, tenant la femme en tentant de ne pas faire bouger la lance toujours enfoncée dans son ventre. « Est-ce qu’il y a un médecin ou un soignant quelque part ici ? » Il regarde autour de lui avant de repérer une brune (Whilemina) qu’il a déjà vu soigner auparavant. « Toi, viens ici, on doit la sauver, tu dois t’occuper d’elle. » Il préférait laisser la femme entre de bonnes mains avant d’essayer de régler l’émeute potentiellement meurtrière qui pouvait avoir lieu entre les carrières agacés et les jackals. Il espérait que ses chefs de zone et des membres bienveillants tenteraient de mettre de l’ordre en son absence de quelques minutes à peine avant que cela ne dégénère…

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Angel avait acquiescé et même proposé qu’elle parte devant tandis qu’il récupérerait lui-même Erin. C’était cependant mal connaître Whil, qui n’avait aucunement l’intention de laisser son acolyte seul dans cette galère. Sur ses talons, elle se faufilait donc dans l’espoir vain de trouver leur camarade dans la foule de plus en plus dense. Les cris et les injures autour d’eux s’intensifiaient alors que des coups commençaient à être donnés. Willie crut voir voler quelque chose – la fameuse lance ? – mais continua d’avancer avec la sensation que plus ils progressaient, plus ils se rapprochaient de la zone sensible. Elle crut reconnaître Erin et s’arrêta. Alors qu’elle s’apprêtait à balancer à Angel qu’elle n’y voyait rien, elle constata deux choses : l’ancien jackal n’était plus dans son champ de vision ; et un cri déchirant venait de transpercer l’air.

Un homme de la Carrière (Gauge) tenait la lance dûment recherchée, mais l’arme avait cueilli une malheureuse au passage. Les mouvements de foule l’y avaient semble t-il précipitée – l’autre n’avait en effet pas l’air d’un taré ou d’un bagarreur, loin de là. Son cœur battit un peu plus fort quand ses yeux cherchaient déjà un point de fuite mais une voix la rattrapa beaucoup trop vite. « Toi ». Le Roi en personne – celui-là même auprès duquel se tenait la fameuse Erin, évidemment - venait de l’interpeller et mettait dans le même temps fin à toute possibilité de s’échapper. Son estomac se noua mais elle n’en laissa rien transparaître : après tout, une vie comptait. Ses pas la projetèrent au cœur de la tension. Un dernier coup d’œil pour tenter de faire déguerpir Angel, et elle abandonnait enfin toute tentative de quitter les lieux sans encombre.

Elle fit signe de ne pas déplacer davantage la quarry au ventre transpercé. La femme semblait avoir perdu beaucoup trop de sang et d’office, Whilelmina apposa ses doigts le poignet de la victime pour vérifier son état - ses yeux vitreux presque révulsés et son teint de plus en plus pâle à vue d’œil n’engageaient rien de bon. « Je … Je n’ai pas de pouls. » Un murmure avant qu’elle n’annonce d’une voix un peu plus forte. « Elle est morte, je suis désolée. » Ses yeux osaient à peine affronter ceux d’Aaren – comme si elle se sentait responsable, mais surtout parce qu’elle pressentait que cet incident allait achever de mettre le feu aux poudres.

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L'esprit victorieux qui l'accompagnait lorsqu'il avait trouvé la lance disparu assez rapidement, à peu près au même moment ou cette jeune femme s'empala sur l'arme du roi de la carrière. Les yeux exorbités, Gauge ne voyait plus que le corps transpercé de la victime et de l'autre côté de la lance, ses mains tremblantes qui le firent lâcher l'outil. « Oh merde, oh merde, oh merde ! » ne pouvait-il s'empêcher de répéter en boucle. Il se demandait seulement si suffisamment de personnes s'étaient rendu compte qu'il ne s'agissait que d'un accident et qu'il n'était pas un assassin.

À ses côtés se trouve Ren qu'il décide de suivre lorsqu'il s'éloigne du grabuge. Il ne contrôle plus ses mouvements, ses yeux sont rivés sur la femme, il ne contrôle plus ses paroles non plus. Lorsque Ren demande un médecin, il répète la même chose. « Oui, oui, faut la sauver oui ! Faut que tu viennes ! » dit-il paniqué quand Ren ordonne à Whilemina de secourir la victime. Elle a l'air de savoir ce qu'elle faisait, le garçon l'observe silencieusement en se couvrant la bouche mais malheureusement, le verdict funeste tomba rapidement. « Mais non ! Oh non ! Putain ! C'est de ma faute ! C'est de ma faute ! Est-ce que j'ai tué cette femme ? Oh merde ! » disait-il en regardant tour à tour Ren et Whilemina sans réellement attendre de réponses.

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Alors qu’elle tentait déjà une tentative de retrait des plus audacieuses, un mouvement de foule se déclencha, l’obligeant à revenir sur ses pas. Même si elle n’y était pour rien dans cette histoire, Erin se retrouvait désormais au coeur d’une embrouille qu’elle aurait largement préféré éviter. L’espace d’un instant, elle se détesta de ne pas avoir pris la fuite plus rapidement et surtout de ne pas se mêler à des histoires qui ne la concernaient pas. Seulement, même si elle assurait le contraire, il était dans sa nature d’agir et de ne pas rester bras ballants à regarder les autres mourir. Seulement, à vouloir jouer les héros, elle se retrouvait coincée dans une sorte de piège invisible qui semblait se refermer peu à peu sur eux, sans qu’ils ne puissent s’en échapper. Faits comme des rats, ils devenaient spectateurs du drame qui se dessinait dans l’ombre et même si elle restait activement agrippée à sa hache, elle ne put rien faire pour éviter l’inévitable.

Quand des cris se firent entendre dans son dos, Erin savait qu’elle devait s’attendre au pire et ce qui se confirma rapidement quand ses yeux se posèrent sur le corps de la femme empalée sur la fameuse lance. La situation pouvait difficilement être pire et il était trop tard pour partir. Aaren prit rapidement les devants, cherchant de l’aide médicale pour la mourante, ce qui tomba ironniquement sur sa propre soigneuse qu’elle ne pensait pas ici présente. Whilelmina commença sans rechigner les premiers soins, toujours au coeur de la tornade et Erin n’eut d’autre choix que rester ici pour la protéger. Ils allaient devoir reprendre le contrôle de la situation avant voir le compteur des morts augmenter. Seulement, trouver des alliés dans un moment pareil n’allait sûrement pas être simple. « On s’en fiche, faut faire quelque chose, alors reprend toi ! » Bien qu’elle comprenait la panique chez l’homme (Gauge), il ne pouvait pas continuer de rester là à rien faire, les larmes attendront. Pas certaine de savoir pour quelle méthode opter, Erin adressa un regard à Aaren attendant d’avoir des ordres à suivre. En attendant, elle se contenta de retenir les quelques personnes qui essayaient de forcer le passage.

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Erin avait évidemment raison : il fallait absolument qu’ils se calment, la panique était à proscrire sauf s’ils voulaient engendrer encore plus de mouvement de foules, de confusion et de risques de s’entretuer. Mais l’angoisse lisible dans les yeux de Gauge faisait écho en elle. Elle pouvait plus qu’aisément comprendre qu’il n’était absolument pas prêt à endosser la responsabilité de la mort d’une de ses coéquipières, et surtout qu’il s’était apparemment seulement trouvé là au mauvais endroit au mauvais moment. « Non, non bien sûr que non c’est pas votre faute … » rassura la jeune fille à l’égard du trentenaire, voulant bien faire.

Le mieux était de passer à autre chose : ce n’était sûrement pas facile au vu de la fraîcheur de l’incident mais plus ils s’attardaient sur le sort de la défunte, plus ils perdaient de temps. Inspirée par l’énergie d’Erin, Willie reprit, un peu plus assurée. « Il faut qu’on la sorte d’ici de toute manière. Sinon les gens vont vraiment paniquer. » C’était un peu trop tard ; mais plus les gens verraient le corps mort de cette innocente et plus ils prenaient de risques de voir le début de bagarre s’amplifier. « Et on peut pas la laisser là et pas comme ça avec ce truc dans le ventre. » Si elle avait de la famille dans la Carrière, ses proches voudraient la voir et quand bien même, elle méritait d’être mise en sécurité au moins pour assurer à la dépouille un enterrement digne de ce nom. Du menton la brune montra la lance et chercha spontanément du regard parmi l’assistance – évitant néanmoins de trop scruter Aaren, mue par un malaise inexplicable. « Quelqu’un pour m’aider ? » Retirer la lance était la priorité : maintenant qu’elle était assurément morte, il n’y avait plus aucun risque à déloger cette arme encombrante qui lui avait coûté la vie.

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Il avait perdu Erin de vue ㅡ dans le mouvement de foule, impossible de retrouver la petite blonde. Il songeait maintenant à attraper Will et disparaître à deux. Mais bien sûr, leur plan n’allait pas se dérouler si facilement: une lance volée, puis retrouvée quelques mètres plus loin dans les mains d'un homme (Gauge)… Ça ne présageait rien de bon. Angel commençait à regretter de ne pas avoir mis les voiles immédiatement ou quand Will, appelé à jouer les médecins de secours, lui avait jeté un regard voulant tout dire. Mais c'était bien mal le connaître; il n'allait sûrement pas la laisser seule au milieu d'une zone où elle risquait d'être reconnue par des gens avec tout sauf de bonnes intentions.

« Je m’en occupe. » fit-il en répondant à la demande de Whilelmina avant que quelqu’un ne se porte volontaire. Il se fraya un chemin pour atteindre la malheureuse, retirant sans plus d’état d’âme l’arme du crime. Il jeta un regard autour de lui avant de la rendre à celui (Aaren) qui lui semblait être le propriétaire de ladite lance. « C’est à toi, je crois. » Valait mieux qu’elle reste entre les mains de son propriétaire plutôt qu’il y ait encore un mort. Il attrapa par ailleurs son couteau et s’accroupit avant de le planter profondément dans le crâne de la décédée. Là encore, mesure de précaution; il n’avait pas vraiment envie de rajouter à l’hystérie collective en lâchant un rôdeur au milieu de la carrière. « C’est bon, on peut la sortir. Y’a plus que ça à faire. » fit-il en essuyant la lame sur le bas de son jean, cherchant du regard quelqu'un pour l'aider à la porter.

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Les nouvelles concernant l'état de santé de la femme furent immédiatement mauvaises : elle était morte. Whilelmina indiquait ne pas trouver de pouls et Aaren s'agaça à travers un râle discret. Il ne voulait pas y croire et ne put s'empêcher de poser ses doigts à son tour sur le cou de la femme pour y chercher un pouls. Comme s'il était capable de la ré-animer par un simple toucher. Il pesta dans sa barbe avant de regarder la masse informe à quelques mètres qui continuait de se bousculer. Il valait mieux que cette femme reste à l'écart en effet, et la panique de Gauge n'aidait pas à rester discret. Aaren soupira avant de l'attraper par le col pour le rapprocher de lui. "On vient de te dire mille fois que c'est pas de ta faute et de te calmer, donc maintenant tu te tais et tu restes là, comme ça tu caches le corps." Sa carrure permettait de le cacher du reste de la Carrière, puisqu'ils étaient désormais en cercle autour de la victime. Aaren continuait de réfléchir silencieusement à comment intervenir et comment se débarrasser de cette femme discrètement, ignorant la remarque de Whilelmina qui attendait qu'on retire sa lance. C'est finalement un autre jeune homme (Angel) qui arriva, semblant connaître Erin et Whilelmina, et retira la lance avant de la rendre Aaren et achever la transformation inévitable de cette femme. "Oui, il faut la déplacer, et maintenant qu'il y a de la distraction." Aaren commençait à regarder autour de lui pour la placer dans un endroit désert où personne ne viendrait fouiller, juste le temps d'ensuite régler le conflit global afin d'ensuite pouvoir l'enterrer comme il se doit. Il n'eut pas le temps de se décider, un homme dans la foule se mit à crier en pointant du doigt Angel qui avait un couteau à la main. "Et lui, pourquoi il est pas avec eux ? C'est une pourriture d'ex-jackal aussi, j'me rappelle bien de sa gueule. Pourquoi t'as un couteau ensanglanté hein ?" Aaren se tourna vers l'homme qui les regardait, et qui avait attiré avec lui l'attention d'une petit dizaine de Carrière armés et passablement agacés. Puis il tourna sa tête vers Angel. "C'est vrai ce qu'il raconte ?" demanda-t-il simplement à l'homme. Sans jugement aucun. "Je peux aller les distraire ou les arrêter, mais par pitié, trouvez un endroit discret pour cette femme." dit-il à voix basse au groupe derrière lui alors qu'il fit un pas en avant, comme pour signifier sa présence auprès des Carrières qui venaient à leur rencontre. Ce qui ne les empêchait pas d'avancer pour autant. Il n'était pas sûr que sa seule présence les arrête, et s'il pouvait avoir quelqu'un d'autre avec lui pour ce faire, ce n'était pas de trop.

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Angel déglutit et rangea rapidement le couteau dans sa poche, gardant les yeux désespérément rivé sur le corps, dans l’espoir que l’homme qui le pointait du doigt se lasse, ou pense s’être trompé. Il avait presque espérer se laver de toutes suspicions en agissant pour le bien de tous, mais visiblement, à part le mettre sous les projecteurs et à la vue de tous, révélant son passé, il n’y avait pas grand chose d’autres qui en découlait. Le blond se mordit nerveusement l’intérieur de la joue, se décidant enfin à relever les yeux; son regard allant et venant entre l’homme qui l’accusait, Aaren qui lui demandait des explications et Whilelmina. « Je… » commença-t-il, avant de se racler la gorge et relever le menton pour se donner un peu de confiance. « J’vois pas de quoi il parle. Je veux juste sortir cette femme et éviter qu’il y ait d’autres blessés. » se justifia-t-il, un peu sur la défensive. Pas une défense très convaincante, mais c’était sa parole contre celle de l’autre.
Angel se releva pour masquer Whilelmina du groupe qui s’approchait d’eux. « Ecoute, si t’as un problème avec moi, pas la peine de venir en bande et de faire ça ici. » S’adressa-t-il à l’homme. Angel s’avança d’un pas pour les confronter et il espérait que les autres profitent de cette distraction pour faire disparaître rapidement le corps.

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Si Erin avait pensé l’espace d’un instant que la situation ne pouvait pas s'aggraver, elle se mettait le doigt dans l’oeil. L’accident n’avait fais qu’éveiller la colère et la haine des habitants de la carrière qui cherchait désormais un bouquet missaire. Chacun accusait son propre voisin, créant une cacophonie générale d’où pouvait à chaque instant sortir le danger. Lorsqu’un groupe de quarries se démarqua de la foule pour venir pointer du doigt Angel, la blonde resta aussi à l’écoute que vigilante. Même si elle s’était toujours doutée du chemin qu’avait pris son ancien allié après leur séparation, l’apprendre de la bouche d’un autre restait assez déstabilisant. Cependant, même si elle avait longtemps détesté et combattu les jackals, elle savait faire la part des choses dans un moment pareil, surtout quand ce même ancien jackal essayait justement d’aider une quarrie. « Abrutis. » Un instant, elle hésita à s’interposer dans le conflit, avant de finalement porter un regard au corps inerte et la frêle Whilelmina qui ne risquait pas d’aller loin toute seule.

Toujours hache à la main, Erin s’agenouilla à côté de la brune, avant de passer un bras autour de la défunte femme, afin de la relever et faire semblant qu’elle n’était que dans les vapes. « On l’amène où ? A la tente pour les malades ? » Le poids mort de la femme n’aidait pas vraiment le déplacement, il fallait mieux trouver un lieu à proximité, à condition que la foule les laisse passer.

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