There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba)
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Sujet: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba) Dim 22 Jan - 22:19
Zed G. Hendrix & Ebba A. Alcaser
We can take the wordl back from the heart-attacked.
C'était toujours quand on avait l'impression que tout allait bien que quelque chose arrivait. Au fond, ça avait toujours été le cas, bien avant Influenza. Mais là, quand on doit vivre au jour le jour, on s'en rend davantage compte. Le bonheur apparaissait comme une étoile filante, parfois présent mais de façon très éphémère, avant d'être avalée par la nuit noire. Pour le coup, Ebba aurait du voir venir l'explosion ayant eu lieu entre la mine et la carrière. Ça durait depuis des mois, ces tensions présentes au quotidien. Mais, bêtement, elle s'était imaginée que ce n'était pas si grave. Comme toujours. A force, pourtant, elle devrait savoir que minimiser les choses n'amenait rien de bon. Le truc, c'est que même si elle se rendait compte que le monde avait changé, que bien des survivants préféraient penser à eux avant de penser aux autres, elle continuait à penser qu'elle pouvait améliorer les choses. Que tout n'était pas perdu au fond. Et même si il y avait eu cet affrontement entre les mineurs et les gens de la Carrière, Ebba continuait à s'imaginer qu'ils pourraient tous vivre en harmonie. Rien ne garantissait que les choses seraient faciles, au contraire, elles risquaient même d'être très compliquées, mais si chacun y mettait du sien, rien ne serait impossible. Le matin même, l'ancienne étudiante avait entendu parler d'individus qui appelaient à la rébellion contre la mine. Ce qu'elle craignait, c'était qu'ils ne parviennent à entraîner d'autres survivants avec eux, ce qui provoquerait une nouvelle émeute et qui porterait atteinte à l'entente déjà fragile entre les deux camps. Alors, il fallait intervenir, et bien entendu, elle n'allait pas le faire seul.
Zed avait tout de suite été d'accord pour la suivre, ce qui n'avait pas étonné un instant la brune. Zed, il voulait faire de son mieux pour aider tout le monde et Ebba semblait parfois être la seule à vraiment s'en rendre compte. Il était peut-être parfois un peu trop impulsif, et peut-être qu'il manquait de diplomatie de temps en temps, mais il restait un bon leader et chacun s'en rendrait compte, si les hommes encore en vie ne passaient pas la plupart de leur temps à pointer les défauts des autres en oubliant, au passage, leurs nombreuses qualités. Elle était tout de même consciente que son comportement lors de l'affrontement ayant eu lieu n'avait pas été idéal, et pouvait même être qualifié de dangereux. Cette balle tirée en l'air, probablement avec l'intention de bien faire, aurait pu blesser quelqu'un. Alors elle comptait profiter de ce début d'incendie qu'ils devaient éteindre ensemble pour lui en parler. Ce n'était pas idéal et elle en avait conscience, mais contrairement à ce qu'on pouvait croire, s'isoler n'était pas toujours tâche aisée. D'autant plus qu'elle désirait lui en parler assez rapidement, pour pouvoir laisser ça derrière eux et aller de l'avant, quand bien même elle ignorait où ils allaient. Faut dire que les choses étaient un peu bizarres entre eux, il y avait comme une sorte de tension, des non-dits qui perturbaient Ebba même si celle-ci s'évertuait de ne rien laisser paraître. Ils avaient une zone à gérer et en ce qui concernait le reste.. Et bien, ça devait passer au second plan, du moins pour l'instant. Quoi qu'il en soit, après avoir attaché ses cheveux dans un chignon lâche, la brune finit par enfin rejoindre Zed. Ils avaient convenu d'arriver ensemble sur les lieux. Après tout, ils ignoraient la réaction que pouvait bien avoir ces survivants une fois qu'ils les auront confronté alors il ne valait mieux pas arriver seul sur place. De toute façon, ils fonctionnaient mieux en duo, surtout ces derniers mois. « T'es prêt ? » demanda-t-elle au leader, au cas où il n'avait pas terminé ce qu'il avait à faire. Enfin, ils se mirent en route. Comme toujours, Ebba gardait sa machette attachée à son pantalon. Elle ne comptait pas s'en servir, certainement par sur des êtres encore vivants. Cependant, elle avait appris qu'il fallait être prête à toute éventualité et désormais, elle ne sortait plus de sa tente sans ça. Son magnum, c'était autre chose. Il était accroché à sa ceinture, caché sous sa chemise, mais elle risquait encore moins de s'en servir. Elle n'était pas vraiment douée quand il s'agissait de viser alors.. « J'espère que ça va pas dégénérer. J'ai pas envie que ça finisse comme la dernière fois. » lâcha-t-elle alors qu'ils marchaient ensemble. Il ne manquerait plus que leur zone soit le lieu de naissance d'un nouvel affrontement entre la mine et la carrière. L'endroit où ils se trouvaient n'était pas bien loin mais ça leur laissait au moins l'occasion de discuter un peu. « Toi, ça va ? » Elle n'allait pas entrer directement dans le vif du sujet, la brune tentait de faire preuve d'un peu de tact. Et puis, Ebba voulait vraiment savoir si tout allait bien pour lui ; les autres n'avaient pas été tendre avec lui et s'en étaient presque tous pris à lui, alors il y avait de quoi se sentir mal.
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Sujet: Re: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba) Lun 30 Jan - 1:22
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Derrière la toile tendue de la tente, sa silhouette se prépare dans un calme désarmant. On peut le voir, lui, le chef de zone, vérifier le chargeur de son arme dans une suite de gestes qui n'ont tristement plus rien d'hésitants, dans une suite de mouvements qui sont même devenus mécaniques. Comme beaucoup d'autres à l'heure de la fin du monde, il les répète tous les jours. Quand ses doigts glissent sur la surface métallique, ils en connaissent les reliefs ; quand il la range dans son holster, il ne saurait pas s'étonner de son poids, seulement trouver rassurante la présence de l'arme à sa cuisse. Toute proche. En toutes circonstances. Elle finira immanquablement par lui faire défaut, cette arme, comme les munitions se font rares avec le temps qui passe mais que les cibles, elles, se démultiplient. Il ne gaspille en principe pas les balles. Elles ne sont pas destinées aux rôdeurs, ou seulement en cas d'urgence. Elles ne sont pas destinées aux siens non plus, mais il y a des exceptions. Il serait imprudent de sortir sans son colt néanmoins, quelque soit l'usage qu'on peut destiner au revolver. Il serait tout aussi imprudent, sinon plus, de risquer de mettre le pied dehors sans une arme blanche. Dans la lumière du jour filtrée par la toile de la tente, le blond passe sur la lame grise un chiffon tacheté. Le couteau est fatigué : il le traîne avec lui depuis le début de l'épidémie, et a descendu avec plus de rôdeurs qu'il ne pourrait raisonnablement en compter. Plus d'hommes, aussi, qu'il ne voudrait l'avouer... Enfin, il serait terriblement imprudent d'affronter le reste du monde sans son arme secrète, et sans conteste la plus efficace, à ses côtés. Quand il sort de la tente, c'est elle qu'il cherche des yeux. C'est elle qui l'a alerté. Elle qui a proposé de se rendre sur les lieux pour calmer le groupe de troublemakers. C'est à elle qu'il a destiné son hochement de tête pensif et contrarié.
Les tensions qui existent entre la mine et la carrière ne datent pas de la veille. Mais Zed ne peut pas ignorer le fait qu'elles s'aggravent chaque jour qui passe. Aaren et Anita ne peuvent plus contenir les débordements ; les autres chefs de zone encore moins. Il fait de son mieux néanmoins pour refréner les émeutes, ralentir ce qui finira inexorablement par arriver, repousser l'échéance. Ça le travaille énormément. Il est dans la Carrière depuis des mois, des années : il n'a jamais convoité la Mine, pas une seule fois, pas pour lui du moins, mais quand il regarde le confort tout relatif des gens dont il est responsable, quand il constate les conditions de vie désastreuses auxquelles la plupart sont exposés, il ne peut pas éloigner la pensée qu'ils s'en sortiraient mieux sous Terre. Pourtant il ne prend pas part aux révoltes. Il ne le ferait que si Ren le lui demandait. En attendant, le jeune chef de zone les combat, car le moindre dérèglement dans le fragile écosystème de la Carrière pourrait tout faire exploser avant qu'on y soit prêt.
Alors il sort de la tente, et ses yeux cherchent ceux d'Ebba. "T'es prêt ?" elle lui lance et le blond hausse les épaules. L'ombre d'un sourire passe sur ses lèvres ; il n'a pourtant pas le cœur à plaisanter, elle a juste le don de faire s'étirer ses zygomatiques. "Tu l'es ?" il rétorque tandis qu'ils se mettent en chemin. Zed n'est pas du genre à sous-estimer celle qu'il considère désormais comme son bras droit, mais il doute qu'elle soit un jour réellement prête. Il n'entend pas pour le petit différend qu'ils ont à régler, mais pour tous ceux qui suivront. Pour les coups de feu qu'il faudra tirer, pour les gens qu'il faudra éloigner, pour ceux qu'il faudra faire tomber. Pour la violence d'un attentat contre le pouvoir d'Anita. Il doute qu'elle comprenne qu'on en soit déjà là, dans la Carrière, dans l'esprit des révolutionnaires. Il ne lui a pas parlé de l'alliance qu'il a deviné entre Abel et Aaren. Un rictus tord sa bouche quand elle évoque la dernière fois que les choses ont dégénéré... Zed s'en souvient avec clarté. C'était il y a quelques jours. Il s'est ridiculisé. "Si on doit intervenir, c'est que ça a déjà dégénéré, tu ne penses pas ?" il fait en lui lançant un rapide regard interrogateur. C'est presque une invitation à la réflexion, mais ses bonnes intentions s'écroulent avec la dernière question de la jeune femme. Zed soupire bruyamment. Presque naturellement, il a fait le lien avec sa médiocre intervention. "Je pourrais aller mieux. Mais ça va. J'ai l'habitude, et de toutes manières il va falloir la prendre." Son ton est devenu moins patient. Il ne s'en prendrait jamais à elle, il ne s'énerverait jamais contre elle, mais l'agacement perce quand même sa voix quand il se tourne vers la jeune brune et la stoppe dans son élan en l'attrapant par le coude. Au fond de lui, le chef de zone aimerait être plus délicat quand il effleure la peau que la chemise d'Ebba a laissé découverte. Mais le contexte ne permet pas ce genre de choses. "Ebba... Tu sais que les choses ne vont pas aller en s'arrangeant ?"
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Sujet: Re: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba) Ven 10 Fév - 23:02
Zed G. Hendrix & Ebba A. Alcaser
We can take the wordl back from the heart-attacked.
L'apaisement, le calme, rien ne durait jamais longtemps. Il y avait toujours quelque chose qui finissait par dégénérer. Et malheureusement, ça ne venait pas toujours des rôdeurs. Parfois, les êtres vivants étaient bien plus cruels qu'eux. Les rôdeurs ne font que suivre leur instinct, cet instinct qui les pousse à apaiser cette faim qui les tiraille. Et d'accord, ils n'avaient plus grand chose d'humain et étaient capables de tout pour se nourrir. Mais ils n'avaient plus vraiment le choix. Alors que les hommes, eux.. Ils étaient capables de tout et parfois, uniquement par méchanceté. Ebba se souvenait encore de ce qu'on lui avait fait, quand tout avait commencé.. Un frisson la parcourut face à ces souvenirs douloureux, souvenirs qu'elle s'efforça de chasser de son esprit. Elle était passée à autre chose, ou du moins, elle s'en persuadait très bien. S'attarder sur le passé était inutile, même si ça lui arrivait souvent, surtout quand elle pensait à son frère. Cependant, elle ne pensait pas à lui avec tristesse ou désespoir ; elle savait qu'il était toujours en vie, elle pouvait le sentir. Sans doute était-ce à cause de ce lien indéfectible qui unissait deux jumeaux.. Mais peu importait pourquoi elle ressentait ça. Ça lui permettait de tenir en se disant qu'un jour, elle le retrouverait. Et en attendant.. Elle avait une zone à tenir, ou plutôt, elle aidait Zed à la tenir. Ebba n'avait pas vraiment l'âme d'un leader. Disons qu'elle était plutôt la voix qui permettait de tempérer Zed, qui le conseillait même si il n'en avait pas forcément besoin. Il était un très bon chef de zone et ça, elle l'avait vu dès son arrivée.
Enfin là, elle préférait lui apporter son aide. Il allait être nécessaire de faire preuve de diplomatie, de tact et surtout, de calme. Du moins, elle espérait que c'était tout ce dont ils allaient avoir besoin. Elle détesterait être obligée d'avoir recours à la violence pour calmer ce conflit naissant, même si il fallait en arriver là.. Elle était capable de faire ce qui était nécessaire à la survie de la carrière. La jeune femme hocha légèrement la tête. Dire qu'elle était prête n'était pas vraiment exact.. Mais elle n'avait pas vraiment le choix. Ils devaient intervenir avant que les choses ne s'aggravent. Alors qu'ils commençaient leur chemin, Zed lui posa une question qui eu le don de la faire réfléchir. Au fond, il n'avait pas tort. Si tout allait bien, il n'aurait pas besoin d'intervenir. « Peut-être un peu. Mais je suis persuadée qu'on peut calmer le jeu. » Après tout, ça pourrait être pire. D'accord, c'était pas la situation idéale mais.. même si les tensions étaient palpables, mineurs et survivants de la carrière continuaient à co-exister pour l'instant, signe que rien n'était totalement perdu. Ce que Ebba veut vraiment, au fond, c'est savoir comment le chef de zone va. Après ce qui était arrivé quelques jours plus tôt, il serait normal qu'il ne soit pas au mieux de sa forme. Elle perçoit rapidement l'agacement dans sa voix. L'ancienne étudiante le connaît, après tous ces mois passés avec lui. Et même si elle sait qu'en parler ne lui plaît pas forcément, elle ne va pas lâcher l'affaire. Elle sait bien qu'il faut insister, avec Zed. Autrement, il ne lâche rien. « Tirer était pas la chose à faire mais.. Je comprends pourquoi t'as fait ça. Il fallait que quelqu'un agisse. » affirma-t-elle tout tournant la tête vers lui. Il fallait qu'il sache, qu'il comprenne qu'elle le jugeait pas, comme toujours. Peu importait ce qu'il faisait, Ebba le soutiendrait, toujours. Elle n'était pas forcément d'accord.. Mais il pouvait toujours compter sur elle pour le soutenir. Alors qu'ils avançaient, la brune fut stoppée par Zed, qui la maintint par le coude. Son regard ne lâcha celui du chef de zone. Elle resta silencieuse quelques secondes, réfléchissant à ces paroles peu rassurantes. Elle n'était pas étonnée ; des deux, elle avait toujours été l'éternelle optimiste. « Je sais que les choses ne sont pas parfaites. Je sais aussi que ça va être compliqué pendant quelques temps et que ça va pas s'arranger en un claquement de doigts. » Il ne fallait pas qu'il s'imagine qu'elle restait cloîtrée dans un monde imaginaire où tout allait pour le mieux. Malgré son optimisme débordant, Ebba avait conscience de la réalité des choses. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle perdait espoir. « Mais je continue à croire que tout est possible, Zed. Toutes ces tensions entre la mine et la carrière.. c'est qu'une crise passagère. Aaren et Anita vont forcément trouver comment faire pour satisfaire tout le monde. Du moment qu'on reste tous ensemble, ça pourra qu'aller. » lui dit-elle, un sourire sincère aux lèvres tandis qu'elle gardait son regard dans le sien. Ebba ne parvenait pas à s'imaginer que tout puisse s'effondrer, que carrière et mine puissent se déchirer définitivement. « Et en attendant, je ferais de mon mieux pour t'aider à maintenir le calme. J'ai déjà vu trop de camps s'effondrer pour laisser celui-là couler sans rien faire. » lança-t-elle, plus bas, son regard se baissant légèrement alors qu'elle repensait à tous ces gens qu'elle avait connu et qui, désormais, n'étaient plus que des souvenirs. Elle refusait que ça arrive. Surtout pas avec Zed. Elle finit par reprendre, désignant le leader, puis elle-même, d'un geste de la main pour illustrer ses propos. « Et puis, regarde nous. Rien peut nous résister. On forme un duo de choc, entre mon charisme légendaire et ton.. euh je vois pas vraiment ce qu'il y a de positif chez toi mais je vais bien finir par trouver quelque chose ! » s'exclama-t-elle, pour finir sur une note plus légère, plus pour le voir sourire qu'autre chose.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba) Mer 1 Mar - 1:48
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Il la lâche dès qu'elle plante son regard dans le sien. Son impatience s'évanouit un instant, et alors le blond peut se vanter de dire qu'il écoute attentivement la jeune femme. Il l'écoute toujours attentivement : elle est de très bon conseil, même si parfois il doute qu'elle ait les pieds sur terre. Zed trouve à la jeune femme quelque chose de très touchant ; pas d'innocent, pas de naïf non plus, car elle n'est pas née de la dernière pluie, elle n'a pas été épargnée par toutes les horreurs qui ont bien pu leur pleuvoir sur la gueule depuis le début de la fin... Il ne sait pas mettre de mot dessus. Elle a quelque chose de touchant. Elle a quelque chose qu'il ne retrouve pas chez les autres survivants. « Toutes ces tensions entre la mine et la carrière.. c'est qu'une crise passagère. Aaren et Anita vont forcément trouver comment faire pour satisfaire tout le monde. Du moment qu'on reste tous ensemble, ça pourra qu'aller. » Son air, légèrement perplexe, se fend déjà en un sourire, un rictus qui déforme ses lèvres. Un rictus amer, qui disparaît dans la barbe mal taillée. Il sait qu'il doit la mettre dans la confession, mais il estime que ça n'est pas encore le moment. Il doit encore collecter des preuves, assembler les pièces du puzzle : si Ren n'a pas tenu à s'entretenir avec lui, c'est qu'il n'est pas encore l'heure. Pourtant il y a les messes basses dans les tentes, les regards noirs que les habitants de la carrière lancent aux mineurs, et les opinions qui volent comme des crochets du droit. C'étaient des incidents isolés jusqu'à maintenant. Depuis le dérapage, le jour où il a dû tirer le coup de feu, ça n'en est plus vraiment sinon un des nouveaux aspects du quotidien. Une violence qui gronde, qui gronde... « Et puis, regarde nous. Rien peut nous résister. On forme un duo de choc, entre mon charisme légendaire et ton.. euh je vois pas vraiment ce qu'il y a de positif chez toi mais je vais bien finir par trouver quelque chose ! » S'il sourit ? Il ricane même. « Ton quoi... ? Cha.. quoi ? » s'amuse le chef de zone, un bref instant comme téléporté loin de leurs problèmes. Malheureusement la pause taquinerie ne saurait durer bien longtemps. Sans prêter l'oreille on peut discerner dans le brouhaha ambiant de la Carrière les idées des rebelles. Zed se ressaisit bien vite. Ces derniers temps, il jongle beaucoup trop entre différents états d'esprit. « Si ton charisme pouvait mettre fin à tout ce cirque... » marmonne-t-il en se dirigeant d'un pas déterminé vers le bruit.
A peine quelques soixantaines de secondes plus tard, ils sont là, devant eux. Zed ne les écoute pas. Il sait qu'il serait tenté d'être d'accord avec eux, et ce n'est pas ce qu'on attend de lui. Pas encore. Oh, il doit vraiment mettre Ebba dans le secret. Ce soir. Peut-être. Son regard glisse vers la jeune brune tandis que l'homme croise les bras sur son torse. Il cherche un regard encourageant, une oeillade rassurante. Il n'en a pas besoin. Il fait ce job depuis trop longtemps pour avoir besoin qu'on le pousse ou même qu'on l'aide... Non, Zed veut qu'elle soit à ses côtés. « Quelqu'un m'explique ce qu'il se passe ici ? » demande le chef et les yeux se braquent sur le couple qu'ils forment. Un court moment les paroles se taisent. Puis elles reprennent de plus belle, plus fortes, plus virulentes, plus désordonnées. Les fouteurs de merde à proprement parler ne sont pas nombreux : une poignée, peut-être deux, cinq, six ; il y a plus de curieux. « Tu sais très bien ce qu'il se passe ici Hendrix, arrête de faire l'autruche ! » Zed lève les yeux vers son interlocuteur mystère. Il le trouve au milieu de la petite foule, et le reconnait sans avoir à froncer le regard. C'est l'un de ses plus anciens amis ici ; il est pratiquement arrivé en même temps que Zed. Plus tôt, même. « Garrett... » le blond soupire. Une négociation risque d'être compliquée. Alors il se tourne d'abord vers les gens que les rebelles ont ameuté, et ceux dont la curiosité a été piquée par l'intervention du chef. La Carrière est un endroit délicat à gérer, vraiment. Le secteur Est un peu plus, il lui semble, comme il regroupe pour la grande majorité des fidèles d'Aaren. Tous ou presque, s'ils ne le disent pas, sont contre Anita. « Je vais demander à ce que tout le monde retourne à ses occupations. Pas de discussion. » Il ne parle pas du groupe de Garrett, auquel il fait rapidement face. « Il y a moyen de parler ? » C'est de cette façon dont Ebba voudrait qu'il traite le problème, il le pense sincèrement comme il l'observe du coin de l’œil.
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Sujet: Re: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba) Dim 12 Mar - 22:44
Zed G. Hendrix & Ebba A. Alcaser
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Le ton de la discussion s'allégea légèrement quand Ebba décida de clôturer ses propos par une petite plaisanterie. Elle était plutôt fière de voir ce sourire sur les lèvres du leader de zone. C'est qu'il avait pas souvent l'occasion de sourire, pas avec tout ce qu'il avait traversé et ce qu'il devait gérer, alors voir qu'elle parvenait à le dérider de temps en temps lui mettait du baume au cœur. Elle faisait de son mieux pour obtenir autant de possible des réactions de ce genre venant de sa part, même si ça n'était pas toujours facile. Il avait ses démons, pas toujours faciles à gérer et même si la brune était assez proche de Zed, elle savait qu'il y avait des choses qu'elle ignorait sur lui, des choses qu'il préférait garder pour lui-même et qui étaient sans doute ce qui l'empêchait d'être heureux. Enfin.. Aussi heureux qu'on puisse l'être dans ce nouveau monde. Bref. Il n'y avait plus vraiment de temps pour les conversations de toute façon. Un brouhaha croissant se fait entendre à proximité de leur localisation. Ebba suit Zed, espérant ne pas arriver trop tard. Elle fut rassurée en voyant que finalement, les personnes responsables de ce chahut n'étaient pas en majorité. Il y avait plus de curieux qu'autre chose. Ce n'était pas nécessairement une bonne chose. Cette agitation pourrait suffire à planter le douter dans leurs esprits et, à terme, les mener à rejoindre la cause des quelques personnes hostiles à la collaboration entre la mine et la carrière. Alors Zed avait raison, en les intimant de retrouver leurs occupations. Bientôt, ils ne sont plus bien nombreux. Il ne reste personne hormis les fauteurs de trouble et eux-même. « Parler de quoi au juste ? On en a marre de causer, on veut agir. » C'était bien ce que la jeune femme craignait. Il ne s'agissait plus de plaintes émises dans le vent contre leurs conditions de vie parfois précaires. Non, ils étaient déjà plus loin que ça ; ils voulaient agir et les retenir n'allait pas être une mince affaire. « Et tu veux faire quoi Garett ? On est là, prêts à t'écouter alors vas-y. » Garett la toisa quelques instants ; elle ignorait si il se demandait si ils allaient vraiment l'écouter ou si, simplement, il se demandait pourquoi elle l'ouvrait. Après tout, en général, elle laissait Zed gérer les choses en cas de conflits, surtout quand il s'agissait d'hommes comme lui. Ebba, elle était plutôt celle qui gérait les problèmes nécessitant de la diplomatie et du tact. Quand il fallait faire preuve de plus de poigne, c'était Zed qui gérait la situation et elle se contenait d'affirmer. Là, l'ancienne étudiante avait l'impression que diplomatie et poigne allaient être nécessaires alors elle intervenait. A vrai dire, elle se faisait déjà une idée des envies de Garett mais elle se disait que si ils voulaient convaincre l'homme de calmer la situation, ils allaient devoir faire comme si ils prenaient en compte ses idées alors qu'au fond, ça n'allait rien changer. Le but restait le même ; maintenir la paix et stabiliser les relations entre la mine et la carrière, et elle savait pertinemment que les idées de Garett mèneraient à tout sauf à ça.
« C'est simple. On est en supériorité numérique alors il suffit de les empêcher de sortir. Ils vont finir par s'affaiblir à cause de la faim et c'est à ce moment là qu'on pourra s'introduire dans la Mine et s'en emparer. » Ebba leva les yeux au ciel, peu étonnée par de tels propos venant de l'homme. Elle sentait sur elle le regard des autres fauteurs de trouble restés avec Garett. Ceux-ci restent silencieux pour l'instant, laissant l'homme s'exprimer pour eux, signe qu'il était visiblement le leader de cette petite rébellion. « Tu penses qu'ils vont nous laisser faire sans broncher ? Ils connaissent la Mine mieux que nous et hésiteront pas à se planquer pour nous attaquer par surprise. Ça va finir en bain de sang et on va pas risquer la vie des nôtres pour rien. » Ebba savait qu'avec lui, les discours sur la paix et l'unité étaient inutiles. Il lui fallait des faits, des éléments concrets pour contrer ses arguments. Aussi peu probable que cela soit, elle continuait à espérer que Zed et elle pouvaient lui faire entendre raison. Elle jeta un coup d’œil au leader, toujours à ses côtés, avant de reporter son attention sur Garett, visiblement peu satisfait par ses propos. « Ouvre les yeux Ebba ! Le monde a changé et on risque tous notre vie tous les jours. On aura peut-être quelques pertes mais parfois, c'est nécessaire. » Le ton montait légèrement. Ebba croisa ses bras sur sa poitrine et secoua légèrement la tête. Elle avait vu les hommes faire ce qu'il y a de pire et pourtant, à chaque fois, elle reste étonnée par si le peu de compassion et d'empathie dont ils peuvent parfois faire preuve. « C'est ce que tu comptes dire à leurs proches peut-être ? Qu'ils sont morts mais que c'est pas grave, que c'est même nécessaire ? » Pour le coup, c'était un argument plus sentimental qu'autre chose mais Ebba était comme ça ; elle pensait toujours à ce qu'autrui pouvait bien ressentir. « Réfléchissez un peu. Nos conditions de vie sont déjà assez difficiles comme ça, on va pas empirer les choses avec une guerre alors qu'on peut s'en passer. » Finalement, c'était aussi une question de logique. Du moins, elle espérait que Garett et ses acolytes voient les choses de la même façon. Autrement.. Il ne restait plus qu'à espérer que Zed trouve les bons mots, quitte à être plus ferme si c'était nécessaire.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: There's no hope for the weary if you let them win without a fight. (Zed&Ebba)
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