Sujet: sujet commun (riders) ; walkers Mer 25 Jan - 21:05
Intrigue générale, "Walkers" shit happens.
contexte Ce n’est un secret pour personne, l’hiver s’installant sur l’état texan n’a rien de rude, du moins contrairement à d’autres états. Une bénédiction a priori, les survivants ne sont pas prêts de perdre leurs orteils, bien que depuis quelques jours la chance semble tourner et prendre la forme d’un futur fléau aux allures menaçantes. Des hordes rôdent, s’accumulant de plus en plus. Le constat est simple : les rôdeurs migrent vers des contrées au climat plus clément. Si pour l’instant, la situation semble gérable, il ne suffirait que d’un pas pour qu’elle tourne incontestablement au cauchemar.
Le ranch, bénéficie d’une sécurité hors pair. Les pâturages les plus éloignés sont régulièrement nettoyés par les gardes et interdits d’accès aux autres survivants, puisqu’ils représentent un danger. Cependant, pas de réelles craintes pour l’instant, les rôdeurs ne sont pas prêts d’arriver jusqu’au campement contrairement à la grippe.
Déroulement de l'intrigue Comme toujours, afin de permettre une avancée rapide, veillez à ne pas dépasser les 400 mots grand maximum, pas d'ordre de passage, faites-vous plaisir. L'intrigue commune prendra place sur plusieurs jours, nous rythmerons cette dernière régulièrement grâce à des PNJ et vous tiendrons informé du temps s'écoulant entre chaque intervention. Vous l'aurez compris, bien que les rôdeurs ne sont pas la première menace, chaque jour un groupe de cavaliers est envoyé afin de dégager les pâturages et réduire la menace des hordes.
Sujet: Re: sujet commun (riders) ; walkers Dim 29 Jan - 22:08
Chouette programme en perspective : avec la pluie qui tombait drue depuis ce matin, les pâturages se transformaient en véritables champs de boue. Sauf que les rôdeurs s'en tamponnaient bien, des intempéries, et que ça ne les empêchait visiblement pas de progresser vers le ranch ou ce qu'ils devaient probablement considérer comme un buffet à volonté. Pas de répit, donc, temps de merde ou pas. Parce que se défouler un coup ne faisait de mal à personne, Abel avait décidé de gérer lui-même les riders aujourd'hui, pour le nettoyage quotidien des pâturages de la Crimson Valley. Un petit groupe de cavaliers s'étaient donc retrouvé sous sa coupe, parmi lesquels figuraient Idyl et Malini. Les chevaux leur permettrait l'accès rapides aux champs les plus éloignés, mais ils les laisseraient sous bonne garde avant d'approcher trop des intrus : six années d'apocalypse n'avaient toujours pas réussi à désensibiliser complètement les animaux à l'odeur et l'apparence absolument nauséabonde des rôdeurs, et Abel ne voulait de toute façon pas risquer de blesser inutilement une bête dans un affrontement où il était de toute manière autrement plus aisé de combattre les deux pieds sur la terre ferme – même si en l’occurrence elle ne le serait pas vraiment aujourd'hui. La vision considérablement brouillée par l'averse qui tombaient drue, le groupe ralentit l'allure et mit pied à terre alors que les premières formes mouvantes commençaient à se laisser discerner à plusieurs dizaines de mètres devant eux.
(hop les débuts ça pue, as always, mais faut bien commencer quelque part j'ai cité que Mal et Dydyl mais si d'autres riders veulent s'incruster, viendez viendez hein)
Cirilla presse Roach avec insistance, et l'étalon noir rechigne malgré tout à avancer par les sentiers boueux et traîtres. Il hennit, se cabre, et fait quelques pas, et puis c'est reparti. La pluie s'abat, glacée, sur le visage de la jeune femme qui l'écarte rageusement en crachant à terre l'eau qui est rentrée dans sa bouche. Malgré s'être portée volontaire, quelques nuits plus tôt, le groupe ne l'avait pas attendue pour partir s'occuper des hordes venues patauger dans les champs du ranch, et à voir la composition de la joyeuse bande qui la précédait de dix minutes, elle ne pouvait pas s'en étonner. Malini et Abel, combo gagnant. Pestant, elle décide de mettre pied à terre et sa botte s'enfonce jusqu'au mollet dans la terre. Cirilla attrape la bride de Roach et le tire derrière elle. Au loin, elle peut discerner quelques silhouettes mais peine à déterminer s'il s'agit là de rôdeurs ou de ses « camarades » cavaliers. Dans le doute, elle attrape l'un de ses saïs et s'y cramponne comme à une bouée. Il n'était pas question d'être prise par surprise, désarmée. Quand elle arrive à leur niveau, elle a le soulagement de reconnaître les membres les plus agaçants du ranch, et leurs chevaux quelques mètres plus loin. « Merci de m'avoir attendue. » dit-elle, un peu essoufflée. Elle doit faire peine à voir, avec de la boue jusqu'aux genoux. Mais elle n'a pas non plus franchement l'intention de les séduire, donc bon.
Sujet: Re: sujet commun (riders) ; walkers Mar 31 Jan - 21:17
L'invasion des rôdeurs était totalement sous contrôle du côté du ranch, mais Malini embarquait aussi souvent qu'elle le pouvait dans ces expéditions de purge pour pouvoir se défouler à l'extérieur. Par mesure de précaution, les recrutements se faisaient plus rares et elle, elle tournait en rond comme un animal en cage. Mais aujourd'hui, la course s'annonçait beaucoup moins agréable, car c'était Abel en personne qui la menait. Le leader et la recruteuse étaient toujours en froid, s'échangeaient quelques mots pour les besoins du travail mais le reste de leur relation s'était embourbé depuis leur dispute dans son bureau. Malini avait l'impression qu'il la mettait à l'épreuve à chaque fois qu'il en avait l'occasion, testant sa loyauté dont il n'était visiblement toujours pas convaincu. De son côté, l'Indienne faisait au mieux pour ne pas envenimer les choses, mais elle ne faisait pas non plus en plus pour les arranger.
Et pour couronner le tout, voilà qu'arrive Cirilla. Encore une personne avec qui elle menait une guerre froide, voire polaire. Son arrivée maladroite – tiens, autre chose d'embourbé – n'arrache même pas un sourire à Malini, mais un marmonnement franchit quand même ses lèvres. "Et moi qui croyais à la sélection naturelle..." La recruteuse remet en place sa hâchette et son couteau avant de s'éloigner le plus possible d'Abel et de Cirilla. La mission du jour était de se vider l'esprit, pas de l'encombrer davantage. La pluie ne l'aidait pas vraiment dans cette situation, par que le terrain était moins praticable, mais aussi parce que son camouflage serait moins efficace si elle était amenée à employer cette technique. "On attend quelqu'un d'autre ou on prend un bain de boue ?" Elle attend, ou du moins espère, l'ordre qu'ils se séparent en plus petit groupe et qu'elle puisse s'incruster avec Miller, un de ses recruteurs, et ses compagnons.
Les mains jointes et crispées sur les rênes du canasson, le dos droit comme un i, des mèches mouillées de cheveux collées à son visage, Idyl était loin d'avoir fier allure. Son cheval, Cheval qu'elle l'avait appelé, était en fait une jument assez docile, et elle en avait de la chance. Idéale pour les débutants, lui avait dit Caden. Mais la pauvre bestiole ne semblait vraiment pas à l'aise à patiner ainsi dans la boue, ce qui tendait encore plus la pauvre jeune femme. Elle en avait déjà marre, en fait. Pourquoi elle ? ça lui apprendra à coucher avec n'importe qui, tiens.
Au début rassurée de voyager en compagnie de Malini, elle se rendit très vite compte que l'ambiance était aussi chaude que la pluie, c'est à dire glacée. Elle pensa alors que rien ne pouvait arriver de pire ; mais, évidemment, à l'instant où cette pensée se formulait dans sa tête, des bruits de sabots pataugeant dans la boue derrière eux se firent entendre, et elle tourna la tête pour découvrir Ciri ; elle aussi visiblement en froid avec Malini, et entretenant une relation cheloue avec Abel. Qu'est-ce qu'elle faisait là, bordel. Une idée fleurit alors dans sa tête, et elle rebondit sur la proposition de Malini : "Ah, bah personne d'autre, Ciri est venue prendre ma place visiblement. Haha. Merci, hein. On se revoie au... Bon, ok. Ok. Très bien" au fur et à mesure de sa phrase, sa voix avait peu à peu failli pour presque devenir inaudible. Le regard d'Abel était explicite. Elle allait patauger dans la boue toute la journée.
Abel observa la nouvelle arrivante – quoique tas de boue ambulant serait un terme plus correct en l'occurrence – sans mot dire, ne prenant même pas la peine de desserrer les mâchoires pour une réflexion désobligeante quant à son arrivée tardive. C’est vrai qu’ils auraient pu l’attendre (ils n’étaient pas à la minute, il n’y avait rien de franchement urgent dans leur situation actuelle) mais, en toute honnêteté, ça ne l’avait pas franchement dérangé de partir sans elle quand, le moment venu, elle n’avait pas été foutue de se pointer à l’heure. « On se sépare » déclara-t-il sur un ton sec après une œillade courroucée à Idyl, coupant court aux répliques ironiques qui s’enchaînaient les unes derrière les autres. « On va les prendre en tenaille plutôt que focaliser leur attention sur un seul groupe. » Ses paroles désignaient un petit groupe d’intrus à proximité d’eux, les premiers à étrenner la patrouille de nettoyage du jour. Laquelle se retrouva donc rapidement séparée en deux groupes plus petits par ses soins, un peu au jugé puisqu’Abel ne faisait pas grand cas des affinités que chacun pouvait bien avoir avec les autres. Il embarqua Malini sans lui laisser le choix de décliner l'invitation tandis que Cirilla et Idyl, quant à elles, étaient envoyées avec l’autre partie du peloton d’exécution.
ce qu'il se passe (fin janvier) + L'orage semble s'éterniser, pire il gagne en puissance mettant à rude épreuve vos nerfs déjà à vif, sans parler du terrain, de plus en plus impraticable. Que de mauvaises nouvelles en somme. CIRILLA & IDYL → Un éclair fend le ciel et le tonnerre gronde, vous faisant perdre le contrôle de vos montures respectives, ces dernières cabrent, échappent à votre vigilance et ne s'attardent pas plus longtemps dans le coin. Le bruit a attiré le groupuscule de rôdeurs vers vous, non seulement, vous devez échapper aux morts, mais de plus, il vous faut retrouver vos chevaux. MALINI & ABEL → La partie du pâturage que vous empruntez est de plus en plus impraticable. Abel ne peut que le constater puisqu'il se retrouve très vite embourbé jusqu'au genou et donc exposé au groupe de putréfiés débarquant tout droit de la lisière du petit bois adjacent. Malini, tout repose sur tes épaules, la prudence est cependant de mise. La vie d'Abel est entre tes mains (tu peux même le laisser crever, si si).
À contrecoeur, elle regarde Idyl être envoyée dans l'autre équipe alors qu'elle est coincée avec Abel. Elle devra donc subir seule la mauvaise humeur habituelle du leader, ses remarques et son regard qui remet constamment en question ce qu'elle fait. En silence, elle suit son groupe. L'espace d'une seconde, elle se dit que ce geste d'Abel, c'est peut-être pas forcément une punition, mais une manière de lui dire qu'il compte sur elle... Mais une autre pensée, gorgée de mauvaise foi vient lui rappeler qu'il est beaucoup trop paranoïaque et borné pour revenir sur ses décisions.
Mécaniquement, ils avancent vers la horde, mais le terrain boueux et la tempête mettent à mal leur mission. Intérieurement, elle se dit qu'il vaudrait mieux rentrer, car rien de bon ne viendrait dans ces conditions. Et ses craintes se cristallisent quand elle entend un grognement d'Abel et surtout, quand elle constate qu'il est un peu plus loin, coincé dans la boue. Malini s'arrête, quelques secondes, fascinée par la tragédie qui peut se jouer sous ses yeux mais elle est vite rattrapée par la réalité. Il s'agit d'Abel Rhodes, et peu importe la rancoeur, elle doit le sauver. C'est comme un serment qu'elle a pris depuis le départ, depuis qu'il l'a sauvée de la famine et qu'elle n'a jamais vraiment eu l'occasion de rendre directement la pareille.
Les autres du groupe pataugent également mais d'un geste elle les arrête. "Stop, n'allez pas plus loin. Vous allez finir dans la boue aussi, ça va pas l'aider." Elle réfléchit à toute vitesse, scrute les alentours et se tourne vers le rider le plus proche d'elle, la main tendue. "File-moi ton flingue." Il l'observe, interloqué, mais le ton souverain le pousse à tendre le revolver vers la recruteuse. "Je vais faire le tour et je vais détourner leur attention. Ils ont pas encore compris qu'on était là, donc faut pas faire de bruit. Je vais tirer, et seulement quand ils auront changé de direction, vous le sortez de là, okay ?" Les quelques hommes n'ont pas l'air de vraiment comprendre. L'un d'entre eux s'apprête à répliquer, mais elle ne lui laisse pas le temps et disparaît de leur vue, longeant la clairière avec prudence. Elle guette la progression fantômatique des rôdeurs et quand elle estime que le moment est finalement bon, elle tire. Un, deux, trois coups.
Alors que Malini s’éloignait afin de susciter une diversion dont l’efficacité fut rapidement prouvée, un autre rider s’approcha et aida un Abel jurant et crasseux à se sortir de ce foutu bourbier. Mais s’il fallait au moins trouver un avantage à cette situation, c’est que les rôdeurs seraient tout autant emmerdés qu’eux par ce terrain à la limite de l’impraticable, et que personne ne viendrait leur filer un coup de main pour se dépêtrer de cette terre molasse. Il était tout de même relativement plus aisé d’achever un ennemi lorsque celui-ci se retrouvait en partie immobilisé. Parce qu’il n’y avait pas de répit possible maintenant que les coups de feu avaient claqué et résonné comme autant de coups de tonnerres, la petite troupe se remit en route aussitôt qu’Abel fut sur ses pieds : Malini avait concentré un maximum d’attention sur elle et elle n’aurait aucune chance s’ils la laissaient se démerder seule face à tous ces rôdeurs qui subitement ne voyaient plus qu’elle (enfin de manière très relative puisqu’il était difficile de discerner quoi que ce soit avec précision dans cette averse qui brouillait tous les contours, mais leur intérêt était en tout cas clairement concentré dans sa direction). L’avancée était laborieuse, en ce qu’ils voulaient au maximum éviter de réitérer encore une fois l’erreur de jugement qu’Abel avait faite, mais les morts-vivants n’étaient pas non plus à des kilomètres. Parce que les bruits de leur progressions étaient quasiment nuls en plein milieu de l’orage, ils bénéficièrent d’une petite poignée de seconde durant laquelle ils eurent clairement l’avantage et leur tombèrent dessus par derrière. La lutte s’engagea aussitôt, sale, brouillonne, et au milieu de tout ça Abel n’avait aucune idée d’où se trouvait Malini. Quant à la seconde partie de l’équipe d’intervention, il avait perdu tout visuel avec elle dès lors qu’ils s’étaient un peu trop éloignés. Bien vite, il fut cependant suffisamment occupé à déblayer du rôdeur pour avoir d’autres pensées dans la caboche.
Influenza
gotta catch them all
Hurlements : 1502
visage : Ton prince charmant.
crédit : BALACLAVA.
survit depuis le : 15/04/2016
capsules de troc : 3251
Sujet: Re: sujet commun (riders) ; walkers Ven 3 Mar - 20:54
Intrigue générale, "Walkers" conclusion.
Les chevaux sont perdus. Ça, ça va encore.
C'est même franchement le cadet des soucis d'Abel et de Malini qui s'en sortent plutôt bien quand les rôdeurs se retrouvent embourbés et à la merci de leurs coups. Si c'est une chance sur le moment, l'humidité et la crasse sont un terrain fertile à la maladie.
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