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 no escape from reality

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MessageSujet: no escape from reality   no escape from reality EmptyLun 14 Nov - 21:37



Harrison & Joe
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Elle s'était inquiétée. Elle ne le lui dirait pas, mais elle s'était inquiétée. Rester à son poste, tout en sachant que c'était le chaos dans la Mine... elle avait vraiment passé une nuit de merde et forcément, les nouvelles n'allaient pas jusqu'à elle, ce qui en soit était plutôt normal mais n'arrangeait rien à son affaire.
La grisaille morne du petit jour s'était levée sur un campement affairé à sauver ce qui était encore sauvable et à les observer s'agiter elle avait l'impression d'étudier une fourmilière en pleine effervescence sur laquelle un pied aurait marché avec un peu trop d'entrain. D'un certain côté, elle n'était pas plus mal ici, elle avait au moins le calme pour elle et personne pour lui piétiner son espace vital ou lui gueuler ce qu'elle avait à faire.
Mais tout de même, elle aurait bien voulu savoir.
Joe se força à abandonner son observation des événements parce que ce n'était pas cet horizon-là qu'elle se devait de guetter, le danger n'arriverait pas de ce côté, son utilité servait ailleurs. Ses yeux, néanmoins, ne pouvaient s'empêcher d'y retourner un peu trop souvent, trop indisciplinés pour obéir à la partie rationnelle de son esprit  qui lui assénait que ce n'était pas son rôle, qu'ils se débrouillaient – avaient-ils seulement le choix ? Ainsi il lui fut impossible de manquer la silhouette qui s'avançait vaguement dans sa direction, et qu'elle lorgna au viseur de son fusil tout en sachant déjà pertinemment de qui il s'agissait. Bien calée sur son perchoir planqué au milieu des arbres qui cerclaient la carrière, elle suivit sa progression à la trace comme elle l'aurait fait pour un gibier et même son index était venu machinalement se glisser tout contre la gâchette de l'arme par la force de l'habitude, son souffle se caler sur le rythme des bruits qui l'entourait.

Il ne la vit pas, déjà parce qu'il ne s'attendait sans doute pas à la trouver ici – elle avait bougé depuis la veille, elle bougeait tout le temps, elle n'aimait pas trop stationner trop longtemps au même endroit car c'était un risque en plus de se faire repérer à son insu –, ensuite parce qu'il n'avait probablement pas la tête à dénicher les signes qui dénonçaient sa présence pour peu qu'on sache y faire attention. Il passa sous son poste d'observation et à peine eut-il fait encore quelques pas de plus qu'elle se laissa glisser de sa branche avec la souplesse silencieuse de celle qui a déjà effectué les gestes mainte et mainte fois, la paume de sa main frottant contre l'écorce rugueuse du vieux tronc qui avait daigné la supporter sans broncher. « Toujours pas mort ? », elle lança à son dos tandis que le fusil quittait sa pogne pour repasser en bandoulière, sage. « T'as vraiment une sale tronche », commenta-t-elle tandis qu'il se retournait, un coin de sourire retroussant ses lèvres alors que leurs regards se croisaient. Elle ne lui dirait pas qu'elle s'était inquiétée, mais elle était contente de le retrouver en un seul morceau. « C'est comment, là-bas ? »
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MessageSujet: Re: no escape from reality   no escape from reality EmptyJeu 1 Déc - 22:59

Harrison n'est sorti de la Mine qu'à la quatrième injonction d'Anita. Elle semblait aussi épuisée que lui, et sûrement davantage. Passés l'urgence et le péril, la rumeur s'était doucereusement répandue puisqu'il avait fallu trouver des responsables. Plus que n'importe qui, Anita en était marquée. Aussi Harrison lui avait-il obéi en silence, la quatrième fois seulement. En ramassant ses vêtements trempés et sans passer par la cavité qui aurait contenu de quoi lui permettre de se changer, il débouche sur tout Hamilton. Les visages lui jettent le même sentiment coupable, et l'éternelle accusation. S'il avait plongé plus tôt, et s'il avait nagé plus vite... S'il n'avait pas laissé l'épuisement le gagner, il aurait pu sauver deux vies. Le chiffre et les noms tournent en boucle. Ils l'assomment. Les pas qui le font descendre de la Mine vers la Carrière vivent des automatismes, comme s'il n'allait rien faire que partir en mission. Le travail des éclaireurs ne s'arrête jamais. Il n'y a ni dimanche ni vacances. Et l'inondation des tunnels compte à peine. Dès qu'il aura pris un peu de repos, il s'extraira du camp. Dès qu'il aura repris conscience, il s'en fait la promesse. Mais, pour l'instant, Harrison trempe dans la fatigue, l'hébétude et des nuances plus crasses (le malaise, la faim, l'horreur, le deuil, la colère). Parce qu'il ne sait pas quoi faire de tout ça, il rejette tout pêle-mêle à la lisière de son esprit.

Il enfile sa veste humide, et il traverse la Carrière. Habitants de la Mine et habitants de la Carrière coopèrent, indépendamment de leur sentiment profond, les uns pour les autres ou pour l'évènement en lui-même. Le camp exige qu'on s'aide, qu'on déplace ceux qui ne peuvent plus habiter les sillons vers la ville-basse, et qu'on comptabilise ce qu'il reste des vivres, des médicaments et des armes. Beaucoup de choses étaient à l'abri, croyait-on, dans la Mine. De connaître le dédale, Harrison sait que ses effets sont intacts, et ça ne lui est d'aucune consolation. Il vise uniquement la sortie du camp, le temps d'en longer les limites et d'en apprécier les protections. C'est, en tous les cas, le motif qu'il s'est donné. En vérité, il aspire à de l'air solitaire, rien qu'un moment où aucun des regards compagnons ne peut le jauger, le juger, et comprendre qu'il aurait pu mieux faire. Il aurait pu sauver deux vies.

« Oh. » Un hoquet lui entrave la gorge. Une fraction de seconde, Harrison croit qu'il va pleurer. Fort heureusement, le timbre, inattendu mais réconfortant, de Joe le dissuade de commettre une pareille idiotie. En tournant les talons, il est heureux de découvrir un sourire sur sa bouche. Il n'a pas eu l'occasion de s'inquiéter pour elle (ou alors il savait, naturellement, qu'elle ne serait pas là). Néanmoins, elle est là et elle va bien. Ils vont tous les deux bien. « Non seulement j'ai une sale gueule, mais je pue, c'est une horreur... » De toute évidence, il s'agit d'une plaisanterie – quoi que l'odeur, des eaux glacées et mélangées à d'autres choses immondes, soit bien réelle. Harrison n'y met pas tout à fait le ton. Ou il se retient. Il se demande si Joe sait que deux d'entre eux ne s'en sont pas sortis. Son instinct le pousse à croire que oui. Mais ce n'est pas là-dessus qu'il lui répond : « Ça va. » Il hausse les épaules, avec un vague sourire en travers de la bouche. « La Carrière et la Mine ne se sont pas encore entretuées, mais. » Ça n'est pas amusant, et il n'a pas envie de plaisanter. « Ça va prendre du temps de réhabiliter les zones inondées, annonce-t-il de ce qu'il a compris quand il était encore dans la Mine. Voire impossible, et la situation provisoire deviendrait définitive. Bref. Le plus inquiétant, fait-il le rapport, ce sont les armes. Ou ce qu'il en reste. »  
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MessageSujet: Re: no escape from reality   no escape from reality EmptyLun 5 Déc - 23:11



Harrison & Joe
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« Si ça peut te rassurer, t'as encore un peu de marge avant de faire concurrence aux rôdeurs » grimaça-t-elle à l’évocation de l'odeur d'Harri tout en restant dans le ton de la tirade. C'était pas bien le moment de faire de l'humour, mais pourtant ça soulageait un peu : un moyen comme un autre de faire face à la catastrophe qui venait de se produire au sein de la mine. Joe avait les épaules solides, comme tout le monde elle avait appris à encaisser le cumul des mauvaises nouvelles au fil des ans, sauf que parfois il lui était nécessaire de dédramatiser un peu la situation pour mieux l'accepter.
Toutefois, le bilan n'avait pas fini de tomber et à l'aube des propos qu'il lui déclara ensuite, Joe vit son visage s'assombrir davantage tandis que les dernières traces du petit rictus vaguement moqueur étaient définitivement gommées. Savoir l'armurerie en sale état n'avait rien de réjouissant, même pour elle qui n'usait que de son propre matériel et rarement dans des intentions belliqueuses. « Si la nouvelle se répand  –  et  on sait  qu'elle sortira des frontières de la carrière... » Ça attirera du monde, termina son regard ancré à celui de son compagnon. Et pas nécessairement du monde bien intentionné. Inutile de citer quelle faction en particulier guignait la Mine depuis un paquet de temps déjà. « Comme si y avait pas assez de tensions avec ceux de la carrière, déjà. » Comme si on avait déjà pas assez d'emmerdes au quotidien.

Joe lâcha un soupir tandis qu'elle coulait un regard en coin à la fouille grouillante, là-bas, dont ils s'étaient isolés. En ce qui la concernait, elle n'avait jamais cherché à exacerber personnellement les dissensions qui régnaient au sein des deux clans bien distincts d'Hamilton, mais elle savait très bien que le conflit grondait en permanence et était prêt à surgir pour la moindre querelle un peu trop poussée. Ça, ce serait peut-être la goutte qui ferait déborder un vase déjà bien trop rempli.
Elle n'aborda pas le sujet des éventuelles pertes humaines. Elle se doutait que tout ne serait pas rose ici aussi, mais ne voulait pas savoir, pas tout de suite. Pour dire quoi, de toute façon ? Qu'elle était désolée ? Ça ne changerait rien. Les gens passaient leur foutu temps à mourir, de toute façon. Pas pour rien qu'elle errait en loup solitaire (quand elle n'était pas avec Harri) en évitant au maximum de se mêler des affaires des autres.

Les doigts décrochèrent d'une épaule la bretelle du sac à dos usé jusqu'à la trame et ce dernier tomba au sol dans un petit bruit amorti par le tapis naturel de la forêt. Elle s'accroupit pour l'ouvrir et fouilla quelques secondes dedans avant de finalement se redresser pour flanquer entre les mains de son compagnon une lamelle de viande séchée. « Ptit dej. Va bien falloir que tu reprennes un peu du poil de la bête, si on doit se préparer à un coup d'état d'Aaren Diggs. » La pointe d'ironie était de retour dans les paroles. Pourtant, au fond, elle n'était pas si sûre que ça ne soit rien qu'une blague.
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MessageSujet: Re: no escape from reality   no escape from reality EmptyMer 21 Déc - 17:38

Parce qu'il en a terriblement besoin, Joe parvient à débloquer un sourire au coin de la bouche d'Harrison. Il a très envie d'un baquet d'eau tiède, où décrasser sa peau et nettoyer ses vêtements. Il aimerait quitter cette odeur d'humidité glaciale, et de sueur angoissée. Mais il faudrait retourner à la Mine, où tous les visages reflètent ce même sentiment d'échec, de perte et de deuil. Le sien. Alors il s'installe contre une souche (de celles qui parsèment les alentours du camp et leur dégagent autant de points d'observation que de cachettes) et il attrape la viande séchée entre son pouce et son index. « Merci, il dit doucement. » Puis un rictus, tout à fait sarcastique, entaille la bouche qui mord dans la lamelle. « Je suis sûr qu'Aaren se prépare... » D'abord, il n'a pas vraiment le choix : les occupants de la Carrière comptent sur lui, et sur ses tactiques, pour survivre. Et si Harrison ne s'est jamais mêlé aux différends de la Carrière et de la Mine, il vit à la Mine et il est au service d'Anita. Quand il a affronté son regard, plus tôt, il a senti la même crainte, la même détermination et le même devoir que ceux qui l'habitent lui. S'il devait choisir, il choisirait Anita. Et, en attendant, il repousse le plus possible, et de toutes ses forces, l'obligation de choisir. S'il travaille assez dur à ce qu'il fait, et à maintenir les liens de la communauté, ce sera inutile... Mais Joe a raison. Eux, plus qu'aucun autre peut-être, savent très bien le pouvoir qu'on tire d'apprendre les faiblesses de tous les autres camps à la ronde. Une guerre interne, une guerre civile, achèverait le travail de l'inondation, armes ou pas. La Mine serait en ruines avant l'approche d'aucun envahisseur. « Anita se prépare, elle. » Harrison mâche lentement. Il se raccroche à la sensation bienfaisante d'avaler quelque chose, sachant que ça pourrait être n'importe quoi. Il se console, aussi, d'avoir Joe sous les yeux. Ses tempes ressassent l'idée qu'elle va bien, qu'ils vont tous les deux bien. Et que ça peut être suffisant. S'il n'y avait eu deux morts... « On devrait les avertir nous-mêmes. » L'idée lui vient soudain. « Avec l'accord d'Anita et Uzo, bien sûr. » Cette perspective, évidente, Harrison la balaie d'un revers de la main pour en revenir à sa pensée première. « Olympia ne nous ferait rien... Mais le ranch. » Aussi loin qu'il s'en souvienne, l'éclaireur a toujours eu de la méfiance pour la famille Rhodes et leurs protégés. Non qu'ils comptent quelques qualités enviables, mais ils sont aussi sûrs de leur force que prompts à l'employer. De plus, leur convoitise est légendaire. Légendaire, mais fondé. « Puisqu'on ne peut pas les empêcher de l'apprendre, on devrait les prévenir nous-mêmes. Pour... présenter les choses ? » Peut-être que son esprit veut seulement s'activer à quelque chose, pour rompre avec la fatigue, et le sentiment prégnant d'échec. Reste qu'il est déjà prêt, il croit, à cavaler, et peu importe la direction ou l'ordre de mission. Harrison se jette sur ses jambes, et il ignore la douleur qui le lance dans les cuisses. La dernière bouchée de viande est engloutie. « J'ai l'impression... » Une petite grimace se suspend puis disparaît sans qu'on ait clairement distingué le sentiment qui y domine. « On aurait du prévoir que ça arriverait, il fait en haussant les épaules. Et puisqu'on n'a rien prévu, il faut prévoir maintenant, pas vrai ? » L'éclaireur plante son regard dans celui de Joe. Il espère lire une lueur moins abîmée que la sienne. Puisqu'elle était loin, elle a peut-être l'énergie, ou l'inventivité, qui lui fait cruellement défaut pour le moment. À ce stade, Harrison n'est qu'une débâcle, les poings emprisonnés par la catastrophe à peine éteinte.
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MessageSujet: Re: no escape from reality   no escape from reality EmptyLun 2 Jan - 21:31



Harrison & Joe
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Joe s'assit sur ses talons face à Harrison, ne quittant pas ce dernier du regard alors qu'il mangeait le casse-dalle de fortune qu'elle lui avait autoritairement donné. A l'image qu'il lui renvoyait, elle n'osait trop imaginer le calvaire que ça avait dû être, là-bas, l'enfer de la montée des eaux dans un espace clos dont les avantages devenaient handicap face à cet ennemi insidieux. Pour rien au monde elle n'aurait voulu être à sa place : si elle appréciait le confort très relatif que la vie à la Mine lui offrait depuis toutes ces années, elle lui préférait la liberté que son post lui offrait. Se trouver enfermée sous des tonnes de pierre pour dormir ou effectuer quelque activité requérant sa présence, elle n'avait rien contre bien au contraire, mais la même situation en rajoutant la menace de l'eau en plus... un coup à faire une crise de claustrophobie. Avec ou à la place d'Harrison, elle n'aurait sûrement pas su s'armer de courage afin de réagir correctement face à la l'urgence.
« T'as raison, vaudrait mieux qu'ils l'apprennent directement de nos bouches plutôt qu'avec les rumeurs » plaça-t-elle entre deux remarques de son compagnon. Anita ni Uzo ne refuseraient pas l'idée, du moins le pensait-elle : c'était la meilleure manière de procéder auprès des autres communautés "amies" après cet incident.
Harrison se redressa et elle suivit le mouvement, quoique avec un peu moins d'empressement que lui. « Maintenant ? » Elle ne questionnait pas tant le besoin d'une information rapide que l'état de son coéquipier et la manière qu'elle avait de le dévisager faisait assez bien la part des choses. « Tu crois vraiment être en état pour repartir dans la foulée sans t'octroyer une minute pour te ressourcer ? » Evidemment, elle ne le maternerait pas s'il lui affirmait l'inverse et elle le suivrait, comme elle l'avait toujours fait : il était plus à même de juger ses propres capacités qu'elle et elle n'irait pas à l'encontre de ce jugement. Mais il n'était pas non plus dans les intérêts de Joe de voir son partenaire et ami s'épuiser à la tâche. Et il s'était déjà activé toute la nuit sans relâche afin de sauver ce qu'il y avait à sauver à la Mine, alors ce n'était certes pas ces quelques instants passés à discuter et grignoter qui allaient compter comme un repos suffisant après ça.
« On pouvait rien prévoir du tout » glissa-t-elle finalement d'une voix plus calme, une voix qu'elle avait dépouillé de toute l'inquiétude qui s'était bien malgré elle glissée dans sa tirade précédente. « On a déjà trop à faire avec tous les événements extérieurs, la Carrière, les rôdeurs... si en plus il faut compter dans l'équation les problèmes liés à l'environnement, autant quitter la Mine de suite avant que ça ne se reproduise encore. Depuis qu'on est installé là, c'est la première fois, Harri. Alors va pas te monter le bourrichon avec de la culpabilité mal placée : on va déjà avoir assez de soucis à régler comme ça. A choisir, autant s'estimer heureux que ça n'ait pas été encore plus grave. » Un effondrement plus important, ou la voie de sortie bloquée et empêchant les mineurs de s'exfiltrer de l'intérieur... Elle avait la mine un peu réprobatrice, Joe, mais dans la tirade sa main s'était portée à l'épaule de son vis-à-vis, maigre réconfort ; elle mourrait d'envie de l'étreindre dans ses bras sauf que vu sa tête de déterré, elle avait l'impression qu'elle l'aurait cassé comme une brindille.
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