(04/18 au 08/19) intrigue générale : le virus lazarus

La vaccination publique reste gravée dans les mémoires, un souvenir qu'on aimerait oublier, un souvenir pas tellement lointain malheureusement. Alors que les volontaires (ou pas, coucou ryan havener), ayant reçu le vaccin et surtout ayant survécu à ce dernier, souhaitent oublier qu'un certain agent pathogène inconnu jusqu'alors semble désormais présent dans leur organisme, le monde bascule, encore. Foutu karma !

Début avril, de nouveaux symptômes apparaissent chez certains vaccinés, d'autres semblent épargnés, la raison reste encore inconnue. On note notamment l'apparition de frissons, vertiges, une certaine pâleur de la peau, une perte de cheveux, du sang dans la toux, etc. Tout naturellement, on commence à s'inquiéter et c'est ainsi qu'une sorte d'alliance, ou plutôt un partage de connaissances, naît entre la Mine et Olympia qui s'associent le temps de comprendre ce soudain revirement de situation.

Mi avril, de fraîches découvertes bouleversent les communautés. En effet, on comprend que l’agent infectieux ayant été administré par Lazare et ses sbires est toujours présent au sein de l’organisme, ce dernier ayant entraîné une modification des anticorps chez certains sujets et donc une modification du système immunitaire et de ses moyens de défenses. Les symptômes n'ont rien de grave pour l’instant, cela n’en reste pas moins inquiétant puisque ces derniers sont synonymes d’un processus de zombification. Les médecins/scientifiques d’Olympia et de la Mine joignent leur force afin de concocter une sorte d’anti-virus capable de refréner les symptômes et surtout le processus lent de zombification s’étant déclenché suite à la vaccination. Pour l’instant, le virus est encore à l’état latent chez certaines personnes donc totalement endormi et peu susceptible de s'animer, éveillés chez d’autres (ce sont ces personnes qui ressentent les symptômes). On soupçonne que le déclenchement de l’agent pathogène soit lié au groupe sanguin, les personnes touchées par l’éveil du microbe disposent des groupes sanguins suivants : O+, B+, O-, B-. Les personnes disposant d’un autre type sanguin sont donc hors d’atteinte (pas d'effets suite à la vaccination), cela ne signifie pas pour autant que le vaccin administré à ces derniers ait fonctionné et ainsi provoqué la guérison et la disparition du gêne zombie présent chez toute la population depuis 2010.

Le virus Lazarus est désormais sur toutes les lèvres depuis maintenant un mois et demi, si ce n'est plus. Les survivants atteints des premiers symptômes craignent la suite, craignent pour leur vie. Les autres, les non-contaminés ou les privilégiés disposant d'un groupe sanguin les mettant à l'abri du virus, ne sont pas épargnés par la panique ou même la peur. Et, si le virus mutait encore ? Si, ceux ayant contractés la maladie, se transformaient en cadavre ambulant plus vite que prévu ? Heureusement, on évite un premier vent de panique grâce à l'ébauche d'un anti-virus, le tout premier, savamment concocté par les soins d'Olympia et de la Mine.

(+) L'anti-virus en question permet de ralentir la progression de l'agent pathogène actif et éveillé. Autrement dit, les symptômes acquis ne disparaissent pas, ils se stabilisent, n'empirent pas (c-à-d qu'il n'y a pas d'apparition de nouveaux symptômes). On remarque cependant que ces derniers sont atténués après l'administration de l'anti-virus mais qu'ils reprennent de la vigueur après environ trois semaines. Il est donc primordial que chaque survivant disposant du gêne Lazarus reprenne sa dose d'anti-virus toutes les quatre à cinq semaines, six semaines au plus tard en fonction des métabolismes. (voir l'annexe pour l’explication du fonctionnement de l'antiviral)

(+) Attention, bien qu'en bénéficiant de l'anti-virus les sujets soient stables, cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas capables de transmettre l'agent pathogène (aux groupes sanguins capables d'être contaminés, pour rappel, il s'agit des ceux-ci : O+, B+, O-, B-). La contamination par voie sanguine ou sexuelle est toujours d'actualité. Il est primordial de s'en inquiéter.

(+) La Mine et Olympia sont les fournisseurs officiels de l'anti-virus (qui se présente sous forme de pilules permattant d'interrompre le cycle de replication du virus et l'infection à plusieurs stades différents). Ils bénéficient donc en premier lieu du remède. Le Ranch est de son côté fourni par Jones grâce à leur alliance. Pour ce qui est de la Carrière, elle bénéficie de la générosité de Yates, mais rien n'est encore certain concernant la longévité de ce don de la part des Olympiens.

(+) à l'heure actuelle, on s'accorde à dire que l'antiviral est fonctionnel, non seulement les symptômes sont sous-contrôle et diminués, mais de plus le remède ne semble disposer d'aucun effet secondaire apparent. La prise de ce dernier est obligatoire, bien qu'aucun moyen de recenser les "sujets Lazarus" ne soit possible, il est déconseillé de louper sa prise d'antiviral. En effet, personne ne sait exactement jusqu'à quel stade le virus est capable de s'étendre, ni même à quoi ressemblerait un individu non-traité.

(+) On constate que les survivants empoisonnés au cours du marché mensuel disposant d'un groupe sanguin O-, O+, B- ou B+ (à l'instar des vaccinés) ont développé les symptômes synonyme de l'activation du virus, il est donc primordial qu'ils prennent leur dose d'antiviral, cependant ils peuvent espacer (tous les deux à trois mois) ces dernières étant donné que les symptômes sont plus faibles. Merci de lire cette annexe.

(+) Une crainte obnubile les médecins et scientifiques ; sont-ils en capacité de fournir (sur le long terme) des pilules antivirales à tous les sujets Lazarus ? Combien de temps avant que le stock ne s'épuise ? On s'accorde à dire qu'il est primordial de travailler sur un remède permettant également d'enrayer la propagation par voie sanguine et sexuelle cependant le climat actuel difficile (et inhérent à beaucoup de clans) n'est pas propice aux avancées médicales.  

(+) Malgré les efforts fournis par les scientifiques/médecins de la Mine et d'Olympia aucune avancée remarquable n'est découverte. Outre l'antiviral déjà concocté, on arrive que très mal à comprendre le virus, à l'isoler encore moins. Avouons aussi que le manque de ressources n'aide pas. Il est donc difficile de l'étudier et encore plus d'élaborer un remède plus efficace que l'actuel. Certains survivants perdent donc espoir, d'autres se veulent optimistes. On croise les doigts afin que le nombre d'infectés ne s’accroisse pas et on travaille dur sur la production de l'antiviral actuel afin de contenir le virus.
Les survivants touchés par le virus ne voient en aucun cas leurs symptômes évoluer ou diminuer, ces derniers stagnent tout simplement. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi puisque cela signifie que le virus n'évolue pas. Autant voir le verre à moitié plein. Il est à noter qu'à ce jour aucun survivant n'est décédé suite au processus de zombification lent, cela signifie donc que l'antiviral est bel et bien opérationnel. Tous les infectés sans exception sont surveillés et monitorés afin que cela reste ainsi.
Malgré la conjoncture actuel et bien que les contacts soient réduits, Olympia et la Mine continuent de partager leurs connaissances et leurs découvertes. La plupart des clans s'accordent sur une chose : faire primer la santé des survivants avant les conflits. Pour autant, une certaine tension règne et on se doute que des secrets sont biens gardés.

30 AOÛT 2018. Jour tragique. Le premier cas d’enfant atteint du virus Lazarus est décelé et confirmé. Silas Rhodes s’ajoute à la longue liste de survivants en sursis. Ayant probablement contracté le virus par voie sanguine ou suite à une contamination alimentaire, le destin du descendant Rhodes reste plus que jamais incertain. Tout le monde se trouve à présent dans le flou le plus total. Jamais le virus n’a encore été observé chez un sujet aussi jeune.

(+) L’enfant est pris en charge à Olympia sous l’impulsion d’Abel Rhodes et ce, malgré les alliances actuelles (mises en pause quand il s’agit du virus Lazarus). Bien qu’une batterie de tests se doit d’être encore menée, les premières découvertes affluent déjà. On constate donc que les symptômes sont plus virulents chez l’enfant que chez l’adulte, le virus s’est déclaré très rapidement (seulement quelques-signes avant coureur sont à noter). Ainsi, il est impératif que l'antiviral soit dosé d’une manière plus légère mais cependant plus régulière, des effets secondaires sont envisageables bien qu’à l’heure actuelle, tout semble incertain. Ce n’est que sur le long terme que d’autres révélations et découvertes majeures aboutiront.

(+) Olympia s’improvise donc centre de commandement concernant tout ce qui touche de près ou de loin le virus Lazarus. Silas Rhodes est scrupuleusement examiné et surveillé, il demeure dans l’enceinte de la ville, il est cependant l’unique Cavalier pris en charge à Olympia. Il n’est pas impossible de croiser des scientifiques tout droit issus de la Mine dans le coin, ces derniers apportant leur aide et leurs connaissances (uniquement une présence justifiée de la part des Mineurs est autorisée - médecins ou scientifiques). Aussi, il est à prendre en compte que quelques Carrières se baladent au sein de la ville afin de surveiller tout ce remue-ménage ainsi que d’assurer la sécurité des Olympiens.

(+) Toute cette nouvelle agitation semble à nouveau attirer l’attention des fanatiques du fameux Lazarus, ainsi il n’est pas impossible d’en croiser ou d’en voir certain débarquer devant les murailles d’Olympia (d’où la présence plus importante des Carrières destinée à renforcer la sécurité).

FIN OCTOBRE 2018. Il est démontré que l'antiviral actuel n'est pas assez efficace chez les sujets les plus jeunes. On commence à s'inquiéter de l'avenir des tous ces enfants qui semble compromis. Et si, le virus se répandait bientôt comme une traînée de poudre chez ces derniers ? Silas Rhodes est pour l'instant le seul cas connu, mais surement qu'il ne sera pas l'unique. L'hypothèse donne froid dans le dos. Les options sont analysées et malheureusement presque épuisées si ce n'est une seule, toute l'attention est tournée vers Olympia ainsi que sur le bambin miraculé : Elie.

(+) Pas vraiment de bon cœur, Peyton Yates autorise les tests sur Elie dont la santé est inébranlable jusqu'à présent. Pour rappel, le bambin est le fils d'Iris Monroe. Cette dernière avait choisi de participer à la vaccination publique et de recevoir le fameux vaccin. De retour à Olympia, les effets du vaccin sont brutaux et Iris tombe dans un profond coma. La jeune femme est surveillée avec l'espoir qu'elle revienne à elle. Malheureusement, aucun changement ne se manifeste au fil des semaines et l'accouchement est imminent. Afin de sauver Elie, la décision d'effectuer une césarienne est prise. L'enfant est sauvé, Iris décède à la suite de l'accouchement. Depuis ce jour, l'hypothèse que l'enfant soit sain et ne soit donc pas affecté par le virus (que ce soit le virus Lazarus ou la première version de l'Influenza) est émise. Au départ, aucun test n'avait été autorisé mais désormais la situation est critique et l'avenir dépend de ce bambin ainsi que de ses anticorps. Ainsi débute une batterie d'analyses en tous genres. Bien sûr, on veille à ce que Elie soit préservé et ne devienne pas un simple cobaye.

(+) Sous l'influence des multiples rumeurs, il paraîtrait que le fameux Lazare et bon nombre de ses sbires se soient installés dans le coin. Personne ne sait où exactement, les survivants - peu importe leur groupe - se montrent dès lors très vigilants envers les nouveaux arrivants. Par moment, certains fanatiques sont entassés devant les portes d'Olympia et les esprits s'échauffent ainsi de plus en plus. En cas de débordement de leur part il est désormais envisagé de tirer à vue, ce n'est pas très pacifiste mais c'est nécessaire si l'on souhaite préserver la ville et surtout Elie.

MI DECEMBRE 2018. Alors que l'élaboration d'un nouvel antiviral semble stagner et n'en rester qu'à l'état d'ébauche inutilisable, le groupe de raiders composé de Cavaliers et d'Olympiens parti en quête de nouveau matériel au cours du mois d'octobre revient finalement les bras chargés. Le soulagement est de mise.

(+) Après bientôt deux mois et demi de raid, Olympiens et Cavaliers reviennent du Kansas avec un butin non-négligeable. Non seulement, les fournitures médicales basiques sont rechargées plus que nécessaire, mais ce qui intéresse surtout les scientifiques et médecins sont les matériaux et les appareillages plus spécifiques permettant non seulement des tests plus poussés - et moins risqués - sur Elie (aussi surnommé l'enfant sain), mais également de mieux traiter les malades, les blessés graves, etc. En résumé, ce raid n'était guère une idée vaine. Les stocks d'Olympia sont renfloués.

(+) On ne perd pas de temps et on commence à retravailler presque immédiatement sur l'ébauche du nouvel antiviral élaboré à base des anticorps d'Elie. Le problème reste cependant que les anticorps monoclonaux humains ont une durée de vie limitée. On pense ainsi à fabriquer des anticorps humanisés par fermentation microbienne et bien d'autres options sont encore envisagées. Le temps manque mais on ne lâche rien.

(+) Etant donné que la fabrication du nouvel antiviral pose de multiples problèmes et n'est pas encore sur le point de voir le jour, on envisage l'élaboration d'un sérum anti-Lazarus obtenu en prélevant les anticorps produits par un organisme immunisé (autrement dit, l'organisme d'une personne ayant reçu le vaccin Lazarus et n'ayant contracté aucun symptôme). Le but étant de ralentir les symptômes - notamment chez les enfants touchés - le temps de trouver une véritable solution.

MI JANVIER 2019. Tandis que les recherches concernant l’élaboration d’un nouvel antiviral se poursuivent sans pour l’instant donner de résultat concluant – mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter ici étant donné que le raid à peine un mois plus tôt et que les nouveaux essais prennent du temps, tant au niveau de la mise en place que de l’obtention de résultats fiables –, une nouvelle vient assombrir les esprit : on sait désormais ce qui se produit lorsque l’on cesse d’administrer le remède à une personne atteinte du virus Lazarus… et cela n’a rien de réjouissant.

(+) Une expérience a été conduite sur une prisonnière du ranch, à laquelle on a retiré tout accès à l’antiviral permettant de contrer les effets du virus. Pendant pratiquement deux mois (après renouvellement des symptômes), les changements opérant chez elle ont été scrupuleusement notés au jour le jour. Jusqu’à ce que la cavalière semble clairement ne plus rien présenter d’humain, sinon son apparence.
On décide toutefois de ne pas l’abattre : il s’agit ici après tout de la première victime (connue) du virus Lazarus, et il convient donc de la garder en vie afin de savoir si d’autres changements sont susceptibles d’arriver avec le temps.
Tous les clans sont instantanément avertis malgré l’inimitié régnant entre certains d’entre eux.

(+) Il apparaît impossible de consigner avec certitude le processus de zombification lente dans toute son évolution : un seul cobaye ne représente pas une valeur à 100% sûre, il faudrait pouvoir disposer d’informations provenant d’autres contaminés afin d’avoir un échantillonnage plus étendu. Pour des raisons éthiques et morales, cela n’est bien évidemment pas faisable. On se contente donc des données déjà existantes avec l’espoir de pouvoir en apprendre plus et le plus rapidement possible afin de ne pas se retrouver démuni face à cette nouvelle menace.  

(+) Les individus contaminés par le virus se retrouvent de nouveau sous le feu des projecteurs : maintenant que l’on sait ce qu’il risque d’advenir d’eux, la méfiance à leur égard renaît de plus belle après s’être tassée au fil des mois passés. On les craint, on craint surtout que l’antiviral actuel cesse de fonctionner ou que l’un d’eux ne prenne pas sa dose. En résulte un vent de suspicion dont tout le monde se serait volontiers passé, à commencer par les concernés qui plus que jamais se sentent considérés comme des pestiférés.

MI FÉVRIER 2019. De nouvelles découvertes animent les recherches de nos scientifiques et médecins. En effet, voilà quelques semaines déjà que le premier antiviral mis au point ne semble plus être totalement efficace et adapté chez certains individus. Si, au départ, l’information est tenue secrète, cette dernière est désormais divulguée aux survivants. On remarque que l’antiviral nécessite une prise beaucoup plus régulière non seulement quand il s’agit d’enfants, mais également chez les adultes ayant subi des traitements lourds avant l’apocalypse (chimiothérapie, radiothérapie, etc).

(+) La prise trop régulière de l’antiviral semble provoquer de nombreux effets secondaires. En effet, la personne malade développe de la fièvre, des nausées, des vertiges, plus ou moins fréquents, parfois modérés, parfois assez virulents. Le remède affaiblit en effet le système immunitaire du patient lorsque les prises sont trop rapprochées. Cela concerne uniquement les enfants et les adultes ayant subi des traitements assez lourds avant l’Influenza (donc, les organismes plus jeunes ou faibles).

(+) La première solution mise en place par les médecins est d’espacer les doses d'antiviraux et donc de laisser le virus Lazarus gagner en quelque sorte du terrain. Dans ce cas précis, les survivants concernés sont surveillés de très près et passent une partie de leur temps non-négligeable à l’infirmerie.

(+) La deuxième solution n’est autre que le sérum mis au point à base d’anticorps de survivants vaccinés mais n’ayant pas développés les symptômes du virus. Le hic ? Ce dernier n’est qu’à l’état de test pour l’instant. Quelques survivants se sont portés volontaires pour jouer le rôle de cobaye humain. Pour l’instant les résultats sont bons.

(+) Les scientifiques et médecins travaillent toujours comme des forcenés sur un deuxième antiviral, les premiers tests seront bientôt effectués (surement d’ici quelques semaines). Elsie Ferguson s’est d’ores et déjà portée volontaire pour être la première à tester l’antiviral d’ici les prochaines semaines/mois à venir.

MI-AVRIL 2019. Le mois d'avril est riche en rebondissements plutôt positifs (bien que négatifs sous certains angles). Notamment, au niveau de l'élaboration d'un sérum permettant de traiter les enfants et les adultes réagissant extrêmement mal au premier antiviral. Mais, également dans le domaine de la découverte, puisque le virus Lazarus semble ne pas encore avoir révélé tous ses mystères.

(+) Après plusieurs mois d'un travail acharné ainsi que de nombreux tests, notamment sur des sujets vivants et plus particulièrement sur des survivants s'étant portés volontaires, le sérum est finalement prêt à être administré. Les enfants et les adultes ayant subit des traitements médicaux lourds et dont le système immunitaire réagit extrêmement mal au premier antiviral peuvent désormais être traités. Pour rappel, le sérum est élaboré à base d'anticorps produits par un organisme immunisé (autrement dit, l'organisme d'une personne ayant reçu le vaccin Lazarus et n'ayant contracté aucun symptôme par la suite). Ce dernier permet, à l'instar du premier antiviral, de ralentir les symptômes suite à une prise régulière, bien que les survivants bénéficiant du sérum doivent être suivis de près. Bien que la nouvelle soit plus que positive, n'oublions pas les quelques pertes humaines à déplorer suite à l'essai du sérum, notamment deux Olympiens et trois membres du Royaume.

(+) Suite à une expédition à Austin visant à dénicher et capturer un rôdeur 2.0, une nouvelle pour le moins surprenante est découverte : il semblerait que les sbires de Lazare n'attirent guère ces nouveaux rôdeurs. En effet, ils semblent invisibles aux yeux de ces derniers qui ne paraissent pas les remarquer (à moins qu'ils n'attirent l'attention sur eux par des gestes brusques ou des bruits forts, mais cela ne les pousse pas à les attaquer pour autant). Cela s'avère être une découverte pour le moins inquiétante puisque l'on ignore à ce jour ce qui rend les lazarus différents des autres survivants. Olympia hébergeant néanmoins encore quelques prisonniers en son sein, des test sont dirigés sur eux afin de tenter de percer le mystère.   

JUIN 2019. On en parle depuis des lustres et pourtant l'élaboration d'un nouvel antiviral semblait de plus en plus improbable, cependant l'espoir des survivants atteints du virus Lazarus s'anime à nouveau en ce mois de juin. Et pour cause, les premiers essais concernant ce fameux et tant attendu antiviral ont débuté officiellement dans le courant du mois de mai.

(+) Nouveau antiviral. Deux mots qui animent toutes les bouches. Aux environs de la mi-mai débutent les premiers essais concernant ce remède que l'on espère miracle. Pour l'instant, les résultats sont mitigés mais cependant guère catastrophiques. Une avancée en soi pour les scientifiques travaillant sans relâche sur cet antiviral. Mais, qu'est-ce que ce dernier apporterait de plus que son prédécesseur ? Non seulement, il est supposé être mieux toléré par l'organisme et ainsi convenir aux enfants et aux adultes dont le corps ne supporte plus les effets secondaires du premier remède. Mais de plus, il a été conçu dans l'optique de rendre nulle la contagion du virus d'être humain à être humain. Une avancée pour le moins non-négligeable.

(+) La première batterie de tests et pour l'instant effectuée sur des survivants consentants. Malheureusement, certains décès sont déjà à déplorer (la faiblesse physique des patients est mise en cause). Pour autant, quelques survivants présentent une évolution positive quoique difficile. Les scientifiques et médecins doivent encore ajuster les dosages ainsi que certains paramètres de l'antiviral mais ils se considèrent sur la bonne voie.

(+) Il se susurre que les survivants atteints par le virus Lazarus seraient "invisibles" aux yeux des rôdeurs améliorés. Une information obtenue via un infiltré côtoyant la secte des Lazarus. Pour autant, cette nouvelle n'est pas confirmée et le doute subsiste largement.

AOÛT 2019. Voilà désormais presque un an et demi que le virus n'a de cesse de faire parler de lui (du moins, dans nos environs). Après des hauts et surtout beaucoup de bas, sans parler de longs mois de recherches intenses, il semble désormais envisageable de tourner la page et d'envisager l'avenir sans craindre ce fléau (ou plutôt, ancien fléau). Comme quoi, l'espoir existe toujours bel et bien, tout comme les "miracles" scientifiques.

(+) Après une année entière de recherche ainsi que deux longs mois de tests sur un panel de personnes volontaires, il s'avère que le travail acharné des scientifiques, médecins et autres, ait porté ses fruits. Désormais, le sérum mis en place quelques temps plus tôt ainsi que le tout premier antiviral sont relégués au second plan (à moins qu'une personne s'avère intolérante au nouveau traitement, ce qui - on l'espère - sera rare). Les survivants touchés par la tragédie qu'est le virus Lazarus sont ainsi poussés à se rendre à Olympia afin d'acquérir ce remède jusqu'alors inespéré, bien que certains restent septiques.

(+) Le traitement se déroule comme suit : la première dose de ce nouvel antiviral se trouve être sous forme d'injection, cette dernière est hautement concentrée et peut provoquer quelques effets secondaires (nausées, fatigue, étourdissements) pendant deux à trois jours. Par la suite, la personne infectée doit ingérer toutes les huit à dix semaines un comprimé "d'entretien" (aucun effet secondaire cette fois-ci) afin de préserver les effets de l'injection et de continuer à bloquer la propagation du virus ainsi que ses symptômes.

(+) Grâce à ce nouveau remède, terminé le teint blafard, les nausées contraignantes, la perte de cheveux, la toux sanglante et l'envie de chair fraîche (à moins d'apprécier naturellement le cannibalisme). Il est également désormais à prendre en compte que ce nouvel antiviral est beaucoup plus performant que l'ancien, notamment parce qu'il permet d'éviter la propagation du virus. Ainsi, les personnes infectées mais traitées ne sont plus susceptibles de transmettre le virus, que ce soit par voie sanguine ou sexuelle. Le nombre de malades devenant ainsi moins préoccupant.

(+) L'élaboration du traitement ne s'est pas avéré être un long fleuve tranquille. En effet, au cours des derniers moins, la moitié des volontaires sont décédés avant que le remède ne puisse être correctement ajusté à chacun. Sans oublier les nombreux raids visant à récupérer du matériel de plus en plus pointilleux, raids au cours desquels ont également péri des survivants. Chaque chose à son coût et ce nouvel antiviral ne fait pas exception à la règle.