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 Easier to command than to teach ft. Malini

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MessageSujet: Easier to command than to teach ft. Malini   Easier to command than to teach ft. Malini EmptyDim 17 Juin - 9:24


Malini Chaï
« Easier to command than to teach »
Alors, il paraît que tu vas faire partie de la cour des grands, me taquina l'un des habitants d'Olympia. La caisse à outils en métal entre les doigts d'une de mes mains, mes phalanges se serrèrent autour de la poignée et ma mâchoire supérieure s'aplatit fortement contre l'inférieure. Je préférais rester silencieux et maintenir dans mon champ de vision mon objectif, plutôt que de relever les pics lancés par l'un des voisins du champ de plantation. Ils étaient tous au courant. Ils l'avaient probablement été avant même que je ne sois prévenu. Depuis mon arrivée en ville quatre ans auparavant, j'avais certifié ne jamais vouloir prendre qui que ce soit sous mon aile, et mon vœu avait été exaucé pour différentes raisons. La première, et la plus évidente, était que j'avais toujours été hostile envers les nouveaux, recrues appelées à entrer entre les murs d'un endroit affaibli de l'intérieur par deux camps bien distincts et dont nous ne connaissions rien. La deuxième était que j'agissais très souvent seul. S'il m'arrivait de travailler avec Jensen et Adam de temps  à autre sur de gros boulots, le travail d'équipe n'était que ma tasse de thé lorsqu'il touchait un domaine auquel je n'y connaissais absolument rien, pour le reste l'autonomie était ma principale alliée. Et pour finir, -parce que ça serait trop compliqué d'énumérer tous les points-, on ne m'avait jamais fait entièrement confiance à Olympia. Si j'avais réussi à mes faire quelques amis fidèles, les autres se méfiaient toujours de l'asiatique mystérieux, celui qui se prononce par le silence, celui qui observe plus qu'il ne se mêle aux potins, celui dont le regard perturbe facilement la bonne humeur de ses comparses. Pour toutes ces raisons, on m'avait octroyé le droit de ne pas devenir le mentor d'un/e recrutée. Aujourd'hui, il en était tout autre. Depuis quelques mois, j'avais obtenu le droit de m'aventurer en-dehors des tôles avec autorisation préalable. Autorisation qui ne m'était pas longtemps à m'être donnée. Je participais de plus en plus aux activités à l'extérieur, notamment aux raids, et quelques missions m'étaient achetées contre des soins continuels et ponctuels pour Christie, ma dite compagne. J'aurais dû me douter que cela cachait quelque chose de contraignant, à la longue. La totale liberté n'existait que dans les rêves et, à ce jour, j'étais tombé dans le panneau. On parie pour qui ? Un nouveau, une nouvelle, interrogea-t-il un autre habitant qui passait dans le coin, le sourire aux lèvres lorsqu'il me vit m'affairer à transporter les matériaux nécessaires à la réfection des barrières du jardin, la clôture de quelques bêtes et le mur troué. J'suis sur qu'ils lui ont affecté un moins que rien, histoire de le faire trimer au maximum, discutèrent-ils encore dans mon dos, conversation qui m'anima de l'intérieur mais pour laquelle je n'eus aucune réaction visible. C'est clair, après toutes ces années où il a pu plonger les mains dans ses poches sans s'mouiller la queue, affirma l'un en mettant, lui-même, ses gros doigts en-dessous de sa ceinture. Un sourire malicieux prit possession de mes lippes une fois que j'eus posé la valise en acier sur l'herbe verte : c'est sûr que c'est mieux de perdre trois "élèves" d'affilées, n'est-ce pas Erik, tiquai-je le plus vaniteux et hautain des deux, celui qui avait laissé les nouvelles recrues mourir sans daigner les protéger à leur juste valeur, simplement pour sauver sa propre peau. Son coéquipier de potins le pointa du doigt, riant de sa mésaventure, s'esclaffant même au point d'en perdre quelques souffles. Désolé, mais j'ai pas le temps de m'amuser avec vous, j'suis déjà en r'tard, les informai-je au moment même où une Olympienne, fraîchement arrivée en ces lieux, surgit de nulle part. Malini. Mes yeux croisèrent les siens un instant avant de porter toute mon attention sur les différents outils, une fois la boite ouverte, j'suis en r'tard, ... et j'ai rendez-vous, quelqu'part, insistai-je, bien que le lieu n'avait pas été fixé. Depuis le retour en ville de l'Indienne, j'avais tout fait pour éviter une seconde rencontre. Pour la simple et bonne raison que mes relations avec Bass ne s'étaient pas arrangées comme je l'aurais pensé, j'avais préféré garder mes distances avec sa compagne, histoire de ne pas me créer de problèmes. Si Bass paraissait tel un nounours doux, gentil et attentionné, je le voyais plutôt comme un mammifère d'apparence mignonne aux dents fortement aiguisées. J'ai pas l'temps Malini, passai-je devant la jeune femme en accrochant la ceinture d'outillage autour de mon corps, rejoignant la première barrière de l'enclos qui avait reçu plusieurs coups de pattes arrière d'un animal. Tu ne devrais pas traîner dans le coin, dis-je à la demoiselle qui ne semblait pas daigner retrouver le trajet du chemin qui menait à la rue principale d'Olympia, là où elle pouvait rejoindre son nouveau chez-elle, j'attends quelqu'un et j'ai horreur qu'on reste dans mes pattes quand j'bosse, l'incitai-je à me laisser tranquille. Déjà que je n'étais pas enchanté d'être dans l'obligation de faire connaissance avec une nouvelle recrue,... J'peux savoir ce que t'attends, questionnai-je l'Indienne en tournant violemment la tête vers elle, agacé de sa présence à mes côtés alors que, depuis tout à l'heure, je lui faisais comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue. Mes yeux foudroyants rencontrèrent les siens tout aussi sombres. Accroupi devant le morceau de bois usé, une main me permettant de trouver l'équilibre sur l'enclos, un jeu de regards se mit en place jusqu'à ce que les deux acolytes de tout à l'heure ne se mettent à rire, spectateur d'une scène plus que marrantes à leurs pupilles : Tu piges pas que t'es l'instructeur de la p'tite brune sexy, m'informèrent-ils d'une manière bien déroutante. Mes billes ténébreuses encore plongées dans le ténèbres des siennes, mes sourcils se levèrent lentement vers mon front et l'un de mes doigts s'éleva dans les airs pour la pointer de ma pulpe. Tu..., murmurai-je, étonné et loin d'être rassuré par l'identité de l'héritière de mes connaissances, l'élève de mon éducation olympienne. 
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Malini Kapoor
Olympians + le monde qui est le mien
Malini Kapoor
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MessageSujet: Re: Easier to command than to teach ft. Malini   Easier to command than to teach ft. Malini EmptyLun 30 Juil - 0:11


Malini Chaï
« Easier to command than to teach »
Olympia. Ses murs se dressent à perte de vue, érigeant une pseudo sécurité entre le cocon de civilisation et l’hostilité du monde extérieur. Ou l’inverse, selon Malini.
Après avoir affirmé de nombreuses fois à qui voulait bien l’entendre qu’elle avait beau convoler avec le recruteur des lieux, elle ne s’installerait ici pour rien au monde, la voilà obligée de ravaler son orgueil alors qu’elle réarrange les livres de la bibliothèque selon la classification de Dewey. Le ballet des curieux est enfin terminé et elle peut jouir de quelques minutes de silence où les badauds ne viendraient pas poser mille et une questions à la jeune femme comme s’il s’agissait d’une attraction touristique dont ils devaient découvrir tous les secrets. Il fallait dire que les facteurs ancienne cavalière ; recruteuse connue malgré elle ; danseuse au milieu des rôdeurs ; copine de Bass et ancienne célébrité attiraient pas mal de personnes en mal de découverte de l’extérieur. Depuis qu’elle avait pris poste à la bibliothèque, l’un des seuls endroits de la ville où elle se sentait entièrement à l’aise en plus de sa nouvelle maison, le lieu avait retrouvé une activité grouillante et les gens défilaient, prétextant vouloir relire les classiques, profitant de sa disponibilité pour tenter de lever le voile sur celle qui a été pendant longtemps une rumeur dans les rues de la ville.

Malini, elle s’en accommodait tant bien que mal, articulait des sourires et répondait platement aux questions, désireuse de faire une bonne impression malgré sa réputation. Elle se savait surveillée, par Peyton d’abord, qui se demandait toujours si c’était une bonne idée de laisser l’Indienne intégrer la ville et surtout graviter autant autour du nouveau né dont Bass a la charge ; et par Bass lui-même, soucieux de savoir si elle se plaisait, si elle pouvait s’épanouir, s’il pouvait répondre au moindre de ses problèmes par son extrême bienveillance. Elle, elle était perchée sur une corde raide au-dessus de la réalité, obligée d’aller de l’avant parce que se retourner, c’était prendre le risque de perdre l’équilibre : Abel l’avait reniée et elle avait interdiction de remettre les pieds au ranch.

Comme le monde change. Parfois il suffit d’un battement de cil.
Malini n’avait rien prévu de tout ça, mais elle avait quand même eu un mot à dire dans cette transition. Iris était morte et les médecins avaient réussi à sauver son bébé et maintenant, le nourrisson se retrouvait dans les bras des plus proches amis de l’ancienne infirmière : Peyton et Bass. Et elle, elle aurait pu ne pas intervenir, regarder la pièce se jouer de loin et attendre la conclusion. Mais Bass avait besoin d’aide et elle ne le voyait plus assez, alors elle avait décidé d’entrer en scène, dans un coup de théâtre inattendu, pour Olympia qui n’avait rien demandé et qui ne voulait certainement pas d’elle et pour Abel, qui ne pensait pas que Malini puisse les quitter un jour. La conclusion se jouait maintenant, alors qu’elle devait tout reconstruire maintenant, des relations, une place, une vie… Et Meera lui manquait terriblement, mais au moins avec un statut d’Olympienne, l’ancienne recruteuse pouvait plus facilement se rendre à la Carrière.
Tout aurait-il pu être pire ? Oui, évidemment, mais l’Indienne avait quand même du mal à relativiser. D’autant plus qu’elle ne pouvait plus sortir à sa guise, que le monde en dehors des murs commençait à lui manquer, et que Peyton avait pour nouvelle lubie de coller un « parrain » à la recruteuse. Quelqu’un pour l’intégrer, quelqu’un qui serait objectif, quelqu’un qui pourrait témoigner de l’attitude de la recruteuse sans édulcorer les choses… Le dispositif durerait aussi longtemps que nécessaire à en croire la chef des lieux, et compte tenu de la méfiance de Yates à son égard, ce serait même plus longtemps que nécessaire.

Alors elle laisse la bibliothèque derrière elle, à une classe d’enfants qui vient pour son heure de lecture, et elle se dirige vers le point de rendez-vous fixé par la chef des Olympiens. Sa chef. La peau entièrement exposée au soleil dans son short et son débardeur, elle profite de l’air frais et fait le chemin vers les plantations en s’imaginant être dehors, dans Pedernales, à courir les sentiers et à sauter au-dessus de la rivière. Quelques minutes dérobées à la réalité, juste de quoi lui donner du courage pour affronter ce qui l’attend, sous la forme d’une vieille connaissance au milieu d’un groupe de travailleurs dont elle perçoit les rires moqueurs. Ce genre de type, elle avait la même chose au ranch et au moins, elle savait comment les calmer, comment leur parler et comment se faire respecter. Avec eux, elle pouvait se permettre des railleries, du second degré et le ton méprisant qu’on lui connait d’ordinaire, c’était leur façon de communiquer. Mais lui, il était différent. Leur dernière rencontre, qui s’était presque soldée en altercation n’avait pas laissé que de bons souvenirs à l’ancienne recruteuse, et depuis qu’elle était arrivée à Olympia, elle ne l’avait pas croisé. Presque comme s’il l’évitait.
Il l’apostrophe presque immédiatement, uniquement pour l’envoyer chier. Et alors qu’elle s’apprête à répliquer, elle comprend. Bien avant lui visiblement, parce qu’il continue dans le vide à l’inciter à partir, chaque mot percutant un mur d’agacement à mesure que la nouvelle prend de l’ampleur dans l’esprit de l’Indienne. C’est lui son putain d’instructeur, chargé de l’intégrer. Sacrée Yates, comment elle avait réussi ce coup-là ? Elle lui aurait collé Eleanor que ç’aurait été pareil : le scénario d’un long dialogue de sourd. La brune laissa un sourire flotter légèrement sur ses lèvres alors qu’elle attendait qu’il fasse l’addition et comprenne par A+B que la personne qu’il attendait n’était autre qu’elle. Et pour le coup, ses collègues se montrent plus futés alors qu’ils lui annoncent l’évidence, évidence qui arrache une expression d’incrédulité chez lui. « Oui Chaï, je. »

Elle place ses deux mains derrière son dos, se redressant pour donner une posture un peu plus autoritaire. « Déjà, on va établir quelques règles de base. Petite brune sexy a un prénom, elle s’appelle Malini et je n’accepterai pas le moindre autre quolibet. Et avant que vous ne demandiez bêtement ce que vous risquez si vous ne suivez pas ce conseil, et bien je vous annonce que je vous casserai une dent à chaque fois. C’est bien clair ? »  Sûrement trop consternés pour répondre, elle poursuit, cette fois à l’attention de Chaï. « Pour quelqu’un qui voulait que je m’installe à Olympia, t’as pas l’air super enchanté de me voir. » Elle raille, sa langue se délie, relâche ce qu’elle retient depuis des jours : son incapacité à communiquer normalement. Et pour éviter que la situation ne stagne encore dans cet étrange quiproquo, elle embarque la caisse à outils et fait signe à son instructeur de la suivre pour s’éloigner des oreilles trop curieuses des quelques hommes spectateurs. Et entre ses dents, elle siffle : « À en juger par ta tête, déjà je sais que c’est pas toi qui as demandé ça. Donc soit c’est une coïncidence vraiment malheureuse, soit quelqu’un veut nous punir. Qu’est-ce que t’as fait pour qu’on te colle une tâche pareille ? » 
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