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 On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza

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MessageSujet: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyVen 9 Fév - 19:17




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »

L’une sur l’autre, doucement, voilà, comme ça. Concentration maximale, effort dantesque. Ses doigts tremblent lorsqu’il doit les poser sans faire tomber les autres. Une goutte de sueur perle à son front. D’un geste tout à fait désabusé, il l’essuie avec son index et sèche son doigt en le frottant contre son jean. L’erreur. La panique : il manque de tout faire tomber ! Il s’immobilise et ne respire plus, fige le temps mentalement et attends. C’est bon, c’est stabilisé. Il poursuit son œuvre, rassuré. C’est à ce moment-là qu’il sent qu’on l’observe. Une ombre s’est glissée furtivement derrière lui et il n’a aucune idée depuis combien de temps elle est là. Il se retourne et constate que Dario l’observe construire son château de capsules de bières depuis un petit moment. « Voilà, il va sans doute râler, c’est tout ce que cet homme sait faire », pense Gauge. Gauge a pourtant tout essayé pour essayer de satisfaire le chef de la zone Auspex. Bon d’accord il a peut-être essayé la moitié de toutes les choses qu’il pouvait faire pour satisfaire Dario Mendoza. Il réalisa soudain qu’il avait sans doute été victime d’une trahison. Gauge avait dit tout à l’heure « Mitchell (c’était pas son prénom, ni son nom, c’était juste Mitchell), je vais m’occuper d’un truc dans un coin, fais en sorte que personne ne dérange, c’est très important ! » Et pourtant, voilà que Dario débarquait. « C’est Mitchell qui m’a balancé hein ? » dit Gauge à Dario en plaisantant. Mais Dario n’avait pas l’air de plaisanter alors Gauge ne plaisanta plus.

Terriblement déçu de ne pas avoir pu terminer son château de capsules de bières, Gauge détruisit les fondations en râlant. Il se préparait pour la tempête. Le garçon avait passé sa vie à se faire crier dessus, il en avait l’habitude. Dario allait sans doute lui reprocher les mêmes choses que la dernière fois. À savoir : Gauge se reposait trop sur ses lauriers (c’était l’expression qu’il avait utilisé, ou alors un truc du genre). Si seulement Dario réalisait le travail important que Gauge faisait pour ce camp ! Grâce à lui, des gens qui faisaient la tronche se mettaient à sourire ! Et de plus … Ah non en fait il n’y avait que ce point-là. Mais c’était déjà pas mal. Incroyable mais vrai, Gauge fit l’effort de se lever et d’aller à la confrontation avec Dario. Il écartait les bras pour montrer son désarroi et insolent qu’il était, inversa complètement les rôles. « Écoute, ça va plus du tout ! Si je continue à me faire engueuler, je vais changer de zone tiens ! Je trouverai bien un chef de zone plus sympa que … » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il venait de se faire plaquer contre le mur. « Aïe ! » souffla-t-il. Complètement immobilisé, il ne lui restait plus qu’à écouter le sermon de Dario. Peut-être que pour une fois, il aurait du mal à le convaincre qu’il ferait mieux la prochaine fois.
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyDim 4 Mar - 20:46


Gauge Dario
« on a jamais assez d'une journée pour
ne rien faire »

Dario était resté planté derrière Gauge de longues minutes à l’observer, attentif, debout à moins de deux mètres de lui et à se demander au bout de combien de temps l’autre prendrait conscience des yeux peu amicaux qui dardaient sa nuque sans relâche. L’envie l’avait même démangé, ne nous en cachons pas, de donner un grand coup de pied dans la structure qui prenait doucement forme afin d’annoncer sa présence. Pour sûr, le geste serait jouissif, sans doute presque autant que la face déconfite qu’il se serait ensuite attendu à voir sur le visage de "l’artiste". Dario, toutefois, avait pris son mal en patience – et forcé sa patience à être tolérante, Dieu savait pourtant comme ce n’était pas là une chose aisé, surtout quand l’individu concerné s’appelait Gauge et qu’on aurait très certainement pu lui décerner la couronne du procrastinateur en chef. Fort heureusement, l’attente prit fin avant que l’agacement ne commence à sérieusement s’immiscer en lui ; la question le fit rouler des yeux – il ignorait de quel foutu Mitchell l’autre lui causait tout d’un coup et une infime déception, qu’il se garda bien de laisser transparaître, le saisit brièvement alors que le château de capsules était détruit par son propriétaire et créateur. Tant pis.

Ses mains agirent avant même qu’il n’eut le temps de penser au geste, agrippant le col de son vis-à-vis pour lui faire rencontrer sans trop de douceur le mur en tôle d’un cabanon avoisinant. « En toute honnêteté, Gauge, tu commences sincèrement à me les briser sévère. » Ses mains daignèrent finalement lâcher le morceau de tissu, Dario arrivant à se convaincre – une fois de plus – que la strangulation était certainement une solution beaucoup trop finale face à l’insolence et la paresse de son interlocuteur. « C’est supposé être une menace, dis ? » Parce que s’il était indéniable que la présence de l’hurluberlu apportait un peu plus de vie à Auspex… eh bien, disons qu’il était pratiquement sûr de savoir s’en passer si d’aventure le concerné mettait ses propos en applications. Des illuminés, ce n'était pas ça qui manquait dans le coin. « Franchement, le jour où t’auras assez d’énergie pour te sortir les doigts du cul et bouger ta caravane ailleurs, j’irais boire un coup à ta santé. » Et, qui sait, peut-être même lui en offrir un. « Et puis tu demanderas à Wickham de t’aider, histoire qu’elle foute quelque chose d’utile ici sinon venir dans le coin uniquement pour pioncer. » Rictus sarcastique au coin des lèvres, il croisa les bras contre sa poitrine, le défiant du regard de prendre ses mots au pieds de la lettre et de réellement se tirer dans une autre zone – au hasard, au bourbier. Ce n’était certainement pas Dario qui s’accrocherait à sa jambe en le suppliant de rester. Malheureusement pour lui, Auspex avait bien trop d’avantages pour les branleurs de la trempe de Gauge (au pif, la proximité immédiate du caveau) alors une petite voix lui soufflait que ce n’était pas demain la veille que l’architecte en herbe irait monter ses châteaux de capsules ailleurs. « En attendant, t’es toujours là. Donc, si tu pouvais arrêter deux minutes de te comporter comme un parasite sur le dos des autres, et justifier ton utilité d’une manière ou d’une autre… par exemple, en faisant ce que je te demande de faire, vraiment, ça serait apprécié. »
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyLun 5 Mar - 14:52




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »



Bon c’était parti. Ce qu’il y avait de bien avec Dario, c’est que même lorsqu’il était en colère, il avait une belle voix suave, ce qui rendait l’engueulade un peu moins insupportable. Alors qu’il se faisait réprimander, il jeta un coup d’œil sur ses capsules et regrettait déjà de ne pas avoir pu finir sa construction. Un record allait être battu et tout devait être recommencé maintenant. il fut soulagé quand le chef de zone le relâcha. La menace promise par le garçon n’avait pas fonctionné. Déjà parce que ça n’avait rien d’une menace, et parce que cela n’avait aucun impact sur Dario ; comme il s’y attendait, c’était même le contraire : ça l’arrangeait pas mal si Gauge quittait sa zone pour de bon. Comme il le disait souvent à Leigh, il s’était habitué à ici ! Il se voyait mal tout quitter pour quelques mètres plus loin... Il frottait ses vêtements pour remettre un peu d’ordre après le passage de la main de Dario. « Ok, tu seras le premier au courant si ça se fait ! Je vois pas ce que Leigh a à faire là-dedans… Mais je lui dirais, je lui dirais ! »

Gauge ne savait pas où se mettre. Il n’osait pas trop le regarder dans les yeux non plus. Il se contentait de se gratter l’arrière du crâne tandis que son autre main se trouvait au fond de sa poche. Dario était au courant que Leigh venait se reposer chez lui ? Comment ? Pourquoi ? Le garçon se demandait bien ce que les chefs de zone pouvaient se dire entre eux, s’ils parlaient tous de lui en soupirant ou pas. Il se les imaginaient bien en train de tirer à la courte paille pour savoir lequel allait devoir lui parler afin de se bouger le cul. Dans tous les cas, même s’il faisait ce que Dario lui demandait, à savoir, recruter Leigh pour un éventuel déménagement, il était très probable qu’elle réagisse en rigolant et qu’elle laisse Gauge tout seul se débrouiller. Ça, s’était uniquement si un jour il devait bouger, Dario lui rappela bien que pour l’instant, il était encore là et qu’il était temps de faire quelque chose pour se rendre utile. Le garçon faisait oui de la tête. « Ok, ok ! Pas de problèmes ! Quand tu veux ! Euh, c’est quoi déjà que tu m’as demandé de faire ? » dit-il en se grattant le menton.


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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyLun 26 Mar - 4:37


Gauge Dario
« on a jamais assez d'une journée pour
ne rien faire »

Parfois, il arrivait au chef d’Auspex de se demander si Gauge n’était pas un peu simple malgré tout, s’il ne lui manquait pas une case pour persévérer à agir de la sorte envers et contre tout. L’autre carrière avait la capacité d’attention d’un enfant, un comportement guère plus mature… et malgré tout, il avait réussi à tirer son épingle du jeu des années durant ? Soit il avait le cul le plus bordé de nouilles de toute l’histoire soit il y avait définitivement quelque chose que Dario ne parvenait pas à comprendre chez lui. Quelque chose qui lui tapait sérieusement sur le système et qui, à l’heure actuelle, s’obstinait à l’agacer. Et si encore Gauge avait pu se la fermer face aux remontrances, simplement acquiescer et se mettre à la tâche ! Non, il fallait qu’il s’obstine encore à rétorquer, à en rajouter une couche, parce qu’il n’était de toute évidence jamais à court de répliques lorsqu’il s’agissait de constater à quel point les yeux de son chef de zone pouvaient-ils rouler dans leurs orbites suite à l’exaspération croissante qui grimpait en lui. Un soupir se coinça dans sa gorge, tandis que son poing se serrait sans qu’il ne semble en prendre conscience lui-même – de toute évidence, le mexicain n’avait définitivement pas la moindre patience pour ce genre de situation. « Bordel Gauge, t’en as pas marre de te foutre de la gueule du monde dis ? » Malheureusement, il connaissait déjà la réponse à cette question, avait l’habitude à force de le côtoyer régulièrement. « Tu veux quoi, que je te colle un post-it sur la gueule avec listé dessus ce que t’es supposé faire ? » Il s’était tâté, plusieurs fois, à le balancer sur des tâches punitives avec l’espoir un peu fou que ça lui collerait un peu de plomb dans le crâne. Puis, Dario s’était rendu à l’évidence : Gauge restait Gauge. Il trouverait forcément un moyen de s’y dérober, ou bien de manigancer on ne savait trop quelle connerie pour s’épargner le côté sanction de la mission en question. « J’ai franchement autre chose à faire que jouer à la nounou avec toi, à devoir te surveiller en permanence comme ça. C’est si compliqué, de m’écouter deux minutes quand je te demande un putain de truc ? » De toute évidence, oui, ça l’était. Ou peut-être qu’ils ne parlaient tout simplement pas la même langue, tous les deux… Ou bien la mémoire vive de Gauge était-elle équivalente à ses facultés d’attention et de concentration (hors construction de châteaux en capsules), auquel cas mieux valait abandonner tout de suite. Sauf que ce serait là aller exactement dans le sens du branleur en chef d’Auspex et ça, c‘était tout bonnement hors de question ; Dario n’était pas homme à lâcher le bout de lard aussi facilement. « C’est pas possible d’être un assisté pareil. » S’il exagérait ? Oui, sans l’ombre d’un doute. Mais il continuerait de s’acharner sur lui tant qu’il n’aurait pas obtenu gain de cause et pouvoir enfin constater de ses propres yeux que l’autre pouvait très bien se bouger le cul et prouver qu’il n’était pas juste un parasite passé maître dans l’art de la procrastination.  
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyMer 28 Mar - 12:23




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »



Il se revoyait dans son camping-car la nuit où il était venu s’échouer dans la carrière. Le lendemain,  les gens lui avaient dit « notre chef dans ce coin, c’est Dario, tu verras, il est sympa ! » Et c’était vrai qu’il était sympa Dario, autrement, il aurait déjà viré Gauge de sa zone depuis très longtemps. Il était patient et le garçon se demandait si ça ne cachait pas quelque chose, genre une sorte d’affection honteuse envers lui à dissimuler en permanence. Le garçon se doutait qu’il n’aurait pas dû essayer de négocier, cela avait l’air d’agacer le chef encore un peu plus. Gauge avait tourné la tête, comme s’il allait recevoir un coup mais Dario décida d’utiliser sa voix, sa grosse voix ! « De quoi ?... » Il ne comprit pas dans un premier temps, puis lorsqu’il suggéra d’utiliser des post-it, Gauge considéra sérieusement cette option. « Mais ça pourrait marcher, dit-il tout à fait sérieusement. Peut-être pas un post-it parce que c’est difficile à trouver, mais un système qui… Ah, c’était du sarcasme, hein ? Oh merde… » conclut-il en se frappant le front, comme d’habitude.

Mais qu’est-ce que Dario lui avait demandé de faire ? Et surtout, ça datait de quand ? Est-ce que ça se comptait en jours ? En semaines ? Pas en mois quand même ?! Nettoyer le camp ? Nan… Faire la cuisine ?  Non plus. Construire un chapiteau pour faire un cirque miniature afin de distraire les habitants ? Non, ça c’était une idée de Gauge qu’il n’avait pas encore osé proposer. « Je comprends, je suis désolé… Je te vois pas trop en nounou de toute façon ! Non attends, tu es bon un chef, tu t’occupes bien de nous… J’veux dire,  pas une nounou dans ce sens-là… Oh… » Il s’arrêta parce qu’il ne savait plus ce qu’il disait. « Je vais faire de mon mieux, je serai attentif, promis. » Et ça, c’était pas des paroles en l’air, mais personne à part Gauge ne le savait. Il avait réellement cette volonté de satisfaire les gens autour de lui, mais lorsqu’ils en demandaient autant comme Dario, c’était compliqué ! Un jour peut-être il y parviendrait.

« Moi, un assisté ? Hé ! C’est pas entièrement vrai ça ! Je peux pas mal me démerder seul quand même ! »  Le garçon fronçait les sourcils, il n’impressionnerait personne en haussant le ton comme ça, certainement pas Dario Mendoza, chef de zone d’Auspex. Mais il s’était senti attaqué et il avait voulu se défendre, et peut-être que c’était exactement le type de réaction que Dario souhaitait voir chez le garçon, quelque chose qui le ferait réagir et enfin agir. Plein de bonne volonté, Gauge se frottait les mains et regardait le chef droit dans les yeux. « Vas-y, demande-moi un truc maintenant et je le fais ! C’que tu veux ! » Il espérait cependant qu’il ne lui confit pas une tâche ingrate, juste pour se moquer du garçon.

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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyDim 8 Avr - 20:11


Gauge Dario
« on a jamais assez d'une journée pour
ne rien faire »

Accabler Gauge de reproches semblait avoir l’effet escompté, autrement dit susciter une réaction chez lui autre qu’une indifférente nonchalance fortement prononcée. Et si ce n’était pas, bien sûr, l’unique but de l’avalanche de réprimandes que le chef de zone semblait bien décidé à balancer à la tronche de l’autre quarry, il y avait tout de même une certaine satisfaction à voir que cela ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd. Du moins, pour le moment… parce que vu l’individu, il pouvait très bien paraître affecté par les paroles peu tendres de Dario, et retourner à son château de capsules dès lors que celui-ci aurait le dos tourné.
Une expression quelque peu perplexe s’afficha sur le visage du chef de zone tandis qu’il regardait Gauge s’embrouiller dans ses explications, en même temps qu’un début d’amusement s’infiltrait doucement au beau milieu de son agacement. Peu convaincu, toutefois, par la promesse qui s’enchaîna au reste, il posa sur lui un regard appuyé, légèrement suspicieux et surtout cherchant à juger de la sincérité de cette dernière affirmation. « Jusqu’à la prochaine fois, hein ? Je ne doute pas de tes bonnes intentionsbon, d’accord, si un peu, j’ai surtout un problème majeur avec ta mémoire sélective. » Autant dire qu’il avait le plus grand mal à accorder le moindre crédit à cette motivation soudainement renouvelée. Mais, hey, est-ce que le garçon ne méritait pas une seconde chance ? Enfin, même si dans son cas il s’agissait plutôt de la trentième qu’il allait lui accorder, mais dans l’idée… Gauge avait ce talent merveilleux de l’insupporter et pousser sa patience dans ses derniers retranchements lorsqu’il y mettait du sien, mais beaucoup de gens l’appréciaient ici. Et, parfois, il en comprenait même les raisons.

Voir son interlocuteur sembler vouloir s’insurger de sa dernière remarque ne sembla pas l’impressionner outre mesure, tandis qu’il haussait les épaules en guise d’unique réponse face à son exclamation. Ca, pour se démerder seul… Sur le dos des autres, à son avis. Mais, si les autres en question étaient assez sympa – ou cons, ça revenait au même – pour le laisser faire, alors n’était-ce pas la preuve que le quarry avait un réel talent pour toujours tirer son épingle du jeu ? Et lui, qui continuait de le tolérer jour après jour malgré toutes ses frasques, où se situait-il sur ce vaste tableau alors ? « Ce que je veux, hmm ? » Une vague lueur indescriptible s’alluma brièvement dans son regard, avant qu’il ne s’écarte enfin de lui et tourne les talons. « Suis-moi », qu’il lui balança par-dessus son épaule tout en se remettant en marche. « Et prends-toi une gourde d’eau, t’en auras sûrement besoin. » Ils traversèrent, ensuite, une bonne partie de la carrière pour se retrouver à ses frontières, là où l’un des jobs les moins plaisants, mais néanmoins nécessaire, était effectué chaque jour : le nettoyage des environs, des pièges à rôdeurs et des cadavres de ceux qui parvenaient à les éviter, mais étaient abattus quand même par les gardes. Une tâche dont le chef de zone estimait que chaque personne vivant dans la sécurité de l’endroit devait en tirer sa part, lui compris d’ailleurs, son statut ne le dispensant pas à son avis de ce travail peu gratifiant. Gauge avait sûrement compris ce qu’il avait l’intention de lui demander à partir du moment où ils étaient sortis de la carrière… restait à savoir s’il avait réalisé, déjà, qu’il allait devoir bosser sous la houlette de Dario et n’aurait donc, de ce fait, aucune échappatoire envisageable.
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyVen 13 Avr - 13:04




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »



Les promesses de Gauge avaient plutôt tendance à calmer le chef de zone, ce qui soulagea grandement le garçon. Mais Dario n’avait cependant pas tort : comment s’assurer que ses paroles constituaient un engagement pérenne ? Gauge, au fond de lui, savait que malgré tous les efforts qu’ils feraient, cela allait finir par redevenir comme avant : lassé de l’activité, incapable de résister à l’appel de la paresse, il retournerait à ses activités farfelues avant de se faire de nouveau surprendre par Dario, qui lui reprocherait non seulement de procrastiner mais également d’avoir manqué à sa parole, ce qui lui donnera suffisamment de raisons pour lui demander changer de zone. En envisageant tout cela, Gauge se disait que finalement, ça valait peut-être le coup d’essayer de changer. Ou de tuer Dario, mais c’était plus compliqué et salissant. Le garçon s’apprêtait à lui répondre lorsqu’il amena le sujet de sa mémoire, ce qui fit vivement réagir Gauge, qui faisait oui de la tête et qui pointait du doigt son chef. « Oui ! Exactement ! C’est un problème ! Je dois avoir une carence en oméga-3, je vois que ça. » Ça, c’était juste de la mauvaise foi.

Toujours autant motivé, Gauge attendait patiemment que Dario lui confia une tâche à accomplir. Il vaudrait mieux faire ça vite, car sa motivation pourrait rapidement disparaitre tout d’un coup, comme ça, sans prévenir. C’était maintenant ou jamais quoi. « Oui, c’que tu veux ! » répéta Gauge tandis que son chef de zone avait l’air de réfléchir sur la mission à lui donner. Lorsqu’il lui demanda de le suivre et de se saisir d’une gourde d’eau, ses pires craintes se confirmèrent : il aurait aimé faire quelque chose qui se passe au sein du camp, genre, dans un périmètre de vingt mètres autour de son camping-car ou quelque chose comme ça. Mais non, il avait rapidement compris qu’il allait falloir se déplacer ! Quelle horreur ! Dario s’arrêta quelque part vers les limites du territoire de la carrière et Gauge l’imita. Il en profita pour boire toute l’eau de sa gourde, persuadé que le plus avait été fait. « Alors on fait quoi ? » dit-il en s’essuyant la bouche. Mais Dario ne disait rien.

Gauge inspecta alors les environs et décela plusieurs anomalies dans le paysage. Celui-ci était mort coincé dans des barbelés… Électrifiés ? Gauge n’en savait rien, il ne s’aventurait jamais dans ces coins-là. Celui-ci avait la tête éclatée par une balle de calibre 7.62, mais le reste de son corps pourrissant était encore là. Il y en avait peut-être encore une dizaine d’autres comme ça et c’était à Gauge de les enlever de là. Pour les mettre où ? « Euh… Il y a une fosse ? On les jette quelque part pour les brûler ? Attends une seconde : les gardes savent que nous sommes là ? Ils vont pas nous tirer dessus en pensant qu’on est des … Ok, ok, je me mets au travail. » dit-il lorsqu’il réalisa que chercher des excuses ne l’aiderait pas. Il hésita quelques secondes avant de faire semblant de chuter et d’être blessé, devenant instantanément inapte au travail, mais s’il ne se blessait pas assez, Dario le verrait immédiatement, et s’il se blessait trop, cela le gênerait pour construire d’autres châteaux en capsules de bières. Finalement, il s’approcha du premier, celui tué d’un tir à la tête. Il lui saisit les jambes et le fit glisser lentement sans trop savoir où aller. Lorsque ce fut terminé, il s’approcha de l’autre, se demandait si le piège était électrifié et s’il avait été éteint. « Je dois en faire combien ? »

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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyMar 1 Mai - 2:39


Gauge Dario
« on a jamais assez d'une journée pour
ne rien faire »

Parfois, Dario louait le ciel qu’il soit impossible de se faire une entorse à force de rouler des yeux car s’il avait fallu compter toutes les fois où cela lui était arrivé à chaque fois que Gauge ouvrait la bouche… Aujourd’hui, de toute évidence, n’allait pas y faire exception. « Les gardes ne sont pas stupide », il se contenta de répondre dans un grognement quelque peu agacé. Les gardes ne sont pas comme toi, sous-entendit le regard qu’il lui jeta et qui poussa son compagnon à abandonner toute plaidoirie et à envisager de peut-être commencer à se mettre au travail. De fait, et puisque ce travail ingrat était une tâche qu’il fallait pratiquement exécuter tous les jours, les gardes en questions étaient habitués… puis, il restait tout de même relativement aisé de ne pas confondre humain et rôdeur en plein jour. La nuit, c‘était autre chose… mais la nuit, l’on évitait généralement de trop s’éloigner des zones sécurisées si l’on tenait un minimum à sa vie.
Parce qu’il ne comptait pas passer son temps à le regarder tout en se tournant les pouces – le chef de zone, en ce qui le concernait, n’était définitivement pas fait de cette étoffe là –, Dario ne tarda guère à imiter l’infortuné flemmard en s’intéressant à l’un des corps coincé sur un pieu, et qui bougeait encore. Sa machette ne tarda guère à achever le travail, filant se planter d’un coup sec et précis dans le crâne de la créature. Puis, un léger rire lui échappa alors que la question lui parvenait aux oreilles ; abandonnant l’arme plantée dans l’os et la cervelle du rôdeur, il se retourna vers celui de la bouche duquel s’était échappé les mots et le regarda d’abord fixement quelques secondes, sans mot dire. Puis, sa bouche se fendit d’un rictus quelque peu ironique alors qu’il se piquait finalement d’une réponse un peu sèche. « Jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. » Il n’était pas vraiment question de combien mais plutôt de jusqu’à quand, en ce qu’ils n’étaient pas venu ici pour enfiler des perles. « Ou jusqu’à ce que tu tombes de fatigue. » La moquerie, cette fois, était aisément perceptible mais à peine avait-il prononcé ces mots que Dario réalisa qu’il se trouvait face à Gauge, et que cette information ne manquerait pas d’être retenue et utilisée à bon escient. L’avertissement qui passa dans son regard, alors, était clair et sans équivoque : si l’autre se piquait de l’envie de jouer la comédie, son compagnon se ferait un plaisir tout personnel de lui en faire promptement passer l’envie.
Se retournant pour récupérer la machette qu’il glissa dans sa ceinture après s’être assuré que la carcasse était à présent bel et bien inanimée, Dario entreprit de la décrocher de son piège avec une légère grimace et un grognement étouffé. « La fosse la plus proche est là-bas. » Levant la main, il désigna d’un geste un léger renflement à l’est de leur position, situé à une bonne centaine de mètres d’eux. « On s’occupe de nettoyer uniquement dans ses environs, compris ? » Il était raisonnablement convaincu que son interlocuteur n’irait pas s’éloigner trop loin du point où il fallait se débarrasser des corps, mais estimait tout de même nécessaire de bien mettre les points sur les i avant de commencer. « Et si tu me fais trop chier, je t’y balance avec eux », acheva-t-il sur un ton pince sans rire avant de poser un genou à terre et d’entreprendre de faire les poches du cadavre dans la recherche d’objets quelconques susceptibles de se montrer utiles.
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyMar 8 Mai - 12:59




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »



Gauge lui affirma que les gardes n’étaient pas stupides… Tous ? Comment pouvait-il être aussi sûr que l’un d’entre eux n’a pas passé une nuit blanche et n’a plus les yeux en face des trous et que pour couronner le tout, il a bu un coup, le coup de trop ? Il était clair que Gauge n’aurait pas de justifications supplémentaires quant à son postulat, si bien qu’il lui adressa un sourire en le pointant de ses index et se mit, lentement, paisiblement, tranquillement, et encore d’autres adverbes de manière, au travail. Il trouvait que ça ne lui allait pas du tout, mais il se réserva bien de le dire à voix haute. Tout cela lui paraissait surnaturel, et il n’était motivé que par l’idée de satisfaire au moins une fois dans sa vie Dario afin qu’il le laisse tranquille encore un bon moment. Il sursauta à l’idée de penser que Dario puisse s’habituer à le voir travailler et lui en demander plus en conséquence.

Lui aussi travaillait, pas sûr que ça soit pour aider le garçon cependant : il se disait peut-être que si Gauge était seul sur le projet, il risquait pas de se coucher de bonne heure. Ou alors il se servait de sa machette sur un zombie pour ne pas avoir à s’en servir sur le procrastinateur. Il avait bien relevé le ton sardonique du chef de zone mais de toute façon Gauge s’était mentalement préparé à ce que cela dure longtemps et pas forcément dans un climat de relaxation. Il n’était pas question non plus de s’effondrer, prétextant que la piqûre d’un scorpion l’empêchait alors de continuer le travail : ce genre de tour de passe-passe Jedi ne marchait que sur les esprits faibles.

Le garçon répondit d’un signe de tête quand la direction de la fosse la plus proche fut donnée. Il n’avait pas quitté la machette de Dario des yeux, fasciné par celle-ci. Ça avait l’air tellement plus pratique et efficace qu’une batte de baseball. « Oui, oui, oui… » répondit-il au chef de zone. C’était rassurant pour Gauge de savoir que la zone d’action s’était rétrécie aux environs, il se voyait déjà faire ça tout autour de la carrière jusqu’à ce que Dario lui dise de s’arrêter. Alors qu’il cherchait un nouveau corps -celui qui lui paraissait le moins lourd- à trimballer, il éclata de rire au commentaire de Dario. « Ha ha ! Excellent celle-là !... C’était pour … hein ? Dario tu… plaisantais hein ? Non en fait je veux pas savoir. » dit-il en terminant à voix basse. « Je comprends pas… Si moi un jour je deviens chef… Non ne rigole pas tout de suite s’il te plait. Si je deviens chef, c’est pour arrêter de faire ça, là… dit-il en désignant les cadavres autour d’eux. Je laisserai faire les autres. Alors, alors chef, pourquoi tu le fais toi ? Pour montrer l’exemple ? Ou pour autre chose ? »
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyMar 12 Juin - 22:17


Gauge Dario
« on a jamais assez d'une journée pour
ne rien faire »

Je ne plaisante jamais, aurait pu répondre le chef de zone, effectivement peu connu pour ses paroles légères sinon un espèce de vieil humour grincheux et souvent bien trop sarcastique pour que la personne visée goûte à ladite “plaisanterie”. Gauge étant ce qu’il était, il serait fichu de finir par le croire parfaitement sérieux s’il continuait sur cette lancée. « Je suis contre le gaspillage inutile de main d’œuvre » rétorqua-t-il alors à la place sur le même ton inflexible, clignant des yeux sur la brève lueur amusée qui les avait traversés durant la petite seconde où Gauge avait paru croire qu’il pensait ses propos en parlant de le balancer avec les cadavres. Le fait était, bien évidemment, que Dario n’aurait jamais pu se prêter à ce genre d’acte, envers qui que ce soit et ce peu importe son animosité envers la cible visée. Gauge, en ce qui le concernait, ne risquait rien de sa part sinon un bon coup de pied au derch et quelques remarques peu aimables. Rien que le fait qu’il ne l’ait toujours pas expulsé d’Auspex en le traînant par la peau du cul (Dieu savait pourtant qu’il en avait déjà exclu plus qu’à son tour, des têtes d’enclumes) suffisait à prouver qu’il ne l’exécrait pas tant que ce qu’il s’appliquait à lui montrer au quotidien – du moins lorsqu’ils s’y croisaient.
« Bien sûr que tu comprends pas », il soupira tout en se redressant une fois sa fouille terminée et les quelques bricoles peu valeureuses (mais toujours utiles, peut-être, un jour) récoltées, balancées au fond de son sac. Mieux ne valait pas imaginer un univers alternatif où son partenaire aurait réussi à se hisser jusqu’à un poste à responsabilités. Gauge, il déléguait déjà dès que l’opportunité se présentait à lui alors rien que de penser un instant à ce que cela pourrait être… Non, définitivement non. « Si tu deviens chef – l’hypothèse fut formulée avec l’impression que ces trois petits mots menaçaient de l’étouffer –, c’est parce qu’à un moment, t’auras fait quelque chose en ce sens. Et, pour info, se tourner les pouces à longueur de journée ne risque pas de te mettre dans la bonne voie pour ça. » Mais l'autre quarry avait déjà la chance d'être dans un endroit où il pouvait (parfois, souvent, selon son ingéniosité à tout refourguer à autrui) se reposer sur les autres pour faire marcher la machine. Un luxe pas donné à tout le monde, quanf on y pensait, et ce malgré les conditions de vie quelques peu douteuses de la Carrière. « Attrape les pieds et aide-moi », il demanda à son partenaire, désignant le rôdeur qu’il venait de fouiller tandis qu’il lui glissait les bras sous les épaules. Ils iraient plus vite à deux que chacun de leur côté et puis, cela limiterait les risques vis-à-vis de la manière dont un corps en pleine phase de putréfaction était fragile face aux efforts de tractions qu’on lui appliquait. Pas besoin de se compliquer la tâche davantage, et puis les risques d’infections étaient déjà bien assez présent comme ça dans ce nid à virus pour en plus venir les y chercher volontairement. « Je vois pas pourquoi être chef te donnerait le droit de t’épargner ce genre de travail », il reprit après que les deux hommes se furent mis en route vers la fosse avec leur colis encombrant. « Bien sûr, toi t‘es un branleur de première alors c’est différent, vu que tu sembles avoir du mal à comprendre pourquoi tu devrais faire des efforts tout court mais… – il s’interrompit pour dégager d’un coup de pied un obstacle qui lui entravait le passage – à quel point tu crois que tu peux mériter de continuer à survivre dans ce putain de merdier, si tu laisses tout le monde morfler à ta place ? » A chacun sa manière de voir les choses, bien évidemment, mais pour Dario c’était assez clair. Parce qu’il était en bonne phase de devenir un vieux con aigri d’ici quelques années ? L’hypothèse n’était pas inenvisageable, certes, mais pour lui il n’y avait plus guère de place pour les parasites dans un univers qui ne vous faisait pas le moindre cadeau. Il fallait se battre pour survivre, et chacun était logé à la même enseigne. « Tu crois que parce que Diggs a décidé de me placer à la tête d’Auspex, je suis différent de vous ? Je crèverai de la même manière que tout le monde si on se fait avoir par les rôdeurs. Donc, je vois pas pourquoi je devrais pas faire le même boulot que tout le monde pour éviter que ça arrive. »
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MessageSujet: Re: On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza    On a jamais assez d'une journée pour ne rien faire | ft. Dario Mendoza  EmptyDim 24 Juin - 17:50




Dario & Gauge
« in the long run we are all dead »



Gauge ne prêta que très peu d’attention à la remarque de Dario, même si d’un côté, cela voulait dire qu’il avait encore de l’espoir pour le garçon s’il en était déjà à le considérer comme de la main-d’œuvre, et ce, même s’il y avait un gros poil dedans ! Gauge remarqua un cadavre très récent à ses pieds : il n’était que très peu déformé. Le cadavre, pas Gauge ; si bien qu’il se demanda dans un premier temps s’il ne s’agissait pas d’une victime humaine. En s’y rapprochant, il constata une seule morsure au niveau de l’épaule, des yeux vitreux, mais ce fut l’odeur qui lui confirma qu’il s’agissait bien d’un infecté. Gauge soupira et planta un couteau dans le crâne du rôdeur.

Dario s’adressait de nouveau à lui : il se stoppa net, comme si cela l’aidait à mieux se concentrer pour l’écouter. Il sentait bien qu’il allait se lancer dans une longue explication, et à sa grande surprise, ce ne fut pas des moqueries. Dario détaillait très sérieusement la manière dont Gauge pourrait devenir chef un jour. Le garçon hochait la tête en baissant le regard. « Je vois. » Il marqua une pause dans son exposé, le temps de demander à Gauge de l’aider à déplacer un rôdeur qui devait être un sacré sportif dans son ancienne vie tant il paraissait imposant. Gauge s’exécuta rapidement : il pensait que plus il réagirait rapidement, plus Dario le remarquerait et apprécierait le geste. Luttant pour ne pas lâcher le corps tant l’odeur lui était insupportable, le survivaliste du canapé tenta de penser à autre chose, mais c’était sans compter Dario. La fin de sa question coïncidait avec le moment où ils arrivaient au niveau de la fosse. « Tu penses que je suis égoïste, dit-il essoufflé. Mais c’est pas ça, c’est… Je sais pas, on n’est pas sûr d’être encore là demain, alors je préfère profiter de chacune de mes journées en faisant les choses que j’aime… Il s’arrêta un instant, le temps d’interroger son cerveau en fixant le vide. C’est-à-dire rien. »

Il amenait un point important auquel Gauge n’avait pas spécialement pensé : Dario aussi avait un chef. Et ce chef-là n’était pas connu pour se terrer dans son antre à ne rien faire. Dès lors, une partie de la théorie du garçon s’effondrait : que fallait-il être pour ne rien faire et ne pas avoir de remords ? Être chef de bandits ? Personne ne remettait en cause l’autorité d’un chef criminel non ? « Chacun ses spécialités, dit Gauge. Mais je comprends… Tu as raison, comme souvent. » avoua-t-il. La suite des opérations se déroula sans encombres. Ce ne fut qu’une heure plus tard que Dario estima qu’ils en avaient fait assez pour aujourd’hui. Peu habitué à travailler autant, Gauge était lessivé. Cependant, ils avaient eu une longue et intéressante conversation tous les deux. Ils étaient encore loin d’être amis, mais chacun en avait appris un peu plus sur l’autre, et tout ça sans s’étriper.
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