Fermeture définitive de Influenza ! There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir

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MessageSujet: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyJeu 24 Aoû - 17:38



I don't want my freedom, there's no reason for living with a broken heart. It's a hard life To be true lovers together, To love and live forever in each others hearts. It's a long hard fight To learn to care for each other, To trust in one another right from the start When you're in love.



Les jours passaient, les uns après les autres. Et les heures s’égrenaient lentement, comme si le sablier avait été abîmé, mal façonné, et que le sable ne s’écoulait pas assez vite. Iris ne vivait plus vraiment – elle ne voulait plus vivre, plus pour elle, du moins. Pour d’autre, ça, elle en avait encore la force. Être comme ces rôdeurs au-dehors, se lever, manger, soigner ceux qui avaient besoin de l’être, rentrer, manger, dormir. Elle voulait bannir les émotions, toutes tant qu’à faire : pas seulement celles qui lui faisait mal. Pas seulement celles qui entravaient son cœur et le serraient jusqu’à l’explosion lorsqu’elle se couchait dans son lit qui lui semblait à présent trop grand, trop froid, trop vide. Elle voulait même oublier le bonheur et la joie pour ne plus avoir à les regretter plus tard, pour ne plus avoir à souffrir. Néanmoins, ce débat n’avait lieu qu’à l’intérieur d’elle-même. Extérieurement, elle luttait pour sourire, rire, rester comme elle était : enjouée, douce, à l’écoute. Au chevet de ses patients, rester concentré sur ses tâches lui demandait plus de concentration qu’auparavant, mais moins que quelques semaines plus tôt. Elle supposait que, petit à petit, la vie reprenait son cours. La douleur était toujours présente, mais les habitudes revenaient, doucement, se mêler à la souffrance lancinante de son cœur brisé.

Lorsqu’elle sortit de l’infirmerie, ce soir-là, elle adressa un petit salut aux personnes qu’elle croisait, avant de s’enfermer chez elle et de prendre une grande bouffée d’air. Se composer à nouveau un visage radieux pour tenter d’embobiner son frère, qui ne devait pas être si dupe que ça. Lucas était intelligent, et attentif. Il savait que le diable se cachait dans les détails, et ce n’était pas parce qu’il ne venait pas embêter sa sœur pour la forcer à se livrer qu’il ne voyait pas sa peine. Après tout, lui aussi était passé par là, lui aussi avait vécu des choses plus traumatisantes encore qu’elle : et il ne reparlait toujours pas, et elle n’arrivait à rien y faire. Ce n’était pas pour autant qu’il ne la réconfortait pas, à sa manière, et que ça ne lui mettait pas du baume au cœur. Alors, elle relevait courageusement la tête et décidait d’affronter le destin. La vie était une chienne, elle le savait, elle en avait fait les frais bien trop souvent à son goût. Sa famille, qu’elle avait dû abattre elle-même excepté son jeune frère. Bass, qui l’avait longtemps tourmenté sans même le vouloir. Les Jackals, qui avaient la paix de leur foyer et qui l’avait violé. Hannibal, auprès duquel elle pensait avoir enfin trouvé la paix et qui avait disparu…

Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle se sentait défaillir. Elle sentait sa gorge se nouer, son ventre se tordre. Elle posa ses mains dessus avec un lourd soupire charger de chagrin, et alla dans la cuisine pour se changer les idées : et faire des pancakes étaient toujours une bonne idée. Surtout qu’elle avait faim. Le chagrin lui donnait faim, et manger pour deux la réconfortait un peu, sans qu’elle ne s’en rende compte, même si elle essayait de se maîtriser – elle allait finir par ressembler à une boule. Une fois qu’elle eut terminé la pâte, elle la posa dans un coin pour la laisser reposer, et monta dans sa chambre. Son cœur s’accéléra légèrement. Elle avait pris la sale habitude d’espérer trouver son amant endormit au creux des draps, mais il n’était jamais là, évidemment. Elle pinça les lèvres en secouant la tête et alla se changer, pour mettre une tenue plus ample, cachant les légères rondeurs qu’elle avait commencé à prendre, et plus confortable pour simplement traîner chez elle. Elle enfilait son pantalon lorsqu’on frappa à la porte.

Son cœur manqua un battement, avant qu’elle ne se reprenne : ça ne pouvait pas être lui. Peu de monde venait toquer à la porte de l’infirmière, et à chaque fois elle avait un espoir fou qu’elle étouffait immédiatement. Ça n’était jamais Hannibal, cela faisait presque trois mois qu’il était parti, il n’allait sans doute jamais revenir. La vérité de ces propos, qu’elle tentait d’assimiler, d’avaler, fit monter une boule dans sa gorge, mais elle tapota ses joues, toussota et pris une nouvelle inspiration, profonde, pour se redonner contenance. Alors, elle descendit les marches pour aller ouvrir, et découvrir avec une certaine surprise – mais une bonne surprise – Vladimir. Elle lui sourit doucement. « Oh, Vlad’ ! Entre donc, je viens de faire des pancakes. » Elle s’effaça d’un pas sur le côté pour le laisser entrer, avant de refermer doucement la porte derrière lui, et l’invita dans le salon. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Grand sourire, qui sonnait sans doute un peu creux. Il était certainement difficile d’avoir Vladimir, mais elle ne perdait rien à essayer.


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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyDim 17 Sep - 22:42

Iris & Vladimir
∞ Pancakes are the best comfort in the world sweet child. ∞

Cela faisait maintenant plusieurs mois que Hannibal avait disparu. Aucune nouvelle. Aucun cadavre. Qu’il soit bien mort ou à moitié. Tout un mystère entouré la disparition du blond. Et personne dans Olympia ne savait vraiment si on le reverrait un jour. Mais malgré le fait qu’il appréciait Hannibal, il s’inquiétait surtout au sujet de celle chez qui il vivait et dont il était très proche. La douce Iris. C’est elle avec Elanor qui avait pris soin de lui et de sa fille lorsqu’ils étaient arrivés il y a quelques mois. Et Iris s’était montrée autant efficace qu’une jeune femme d’une grande gentillesse. Alors malgré les sourires et les « Oui, je vais bien » qu’elle pouvait distribuer aux gens autour d’elle ; Vladimir n’arrivait pas à y croire. Non, elle n’allait pas très bien. Et le serbe avait envie de faire quelque chose pour elle. Bien qu’il ne sache pas en quoi il pourrait lui être bien utile. Mais il se devait d’essayer au moins de lui remonter le moral. Si ce n’est au moins de lui arracher un petit sourire et dans le meilleur des cas un rire qui viendrait éclairer son visage.

Vladimir jetait un coup d’œil à l’extérieur de la maison pour voir le jour se coucher à grande vitesse. Il hochait la tête avant d’attraper tranquillement une veste alors qu’il voyait Jézabel dans la cuisine en compagnie de Bass. L’état de son ami l’inquiétait tout autant si ce n’est plus. Depuis la mort de son frère, Bass était encore plus renfermé qu'avant -no shit Sherlock. Il soupirait un peu avant de faire un signe pour attirer son attention alors qu’il faisait un tour de magie à Jézabel -visiblement toujours autant passionné par le même tour. « Je vais voir Iris. Je reviens dans la soirée. T’es sûr que ça ne te dérange pas ? » Son colocataire releva la tête vers lui, tout comme la plus jeune. Bass lui répondu d’un hochement simple de la tête avant de revenir à son tour de magie. Alors que Jézabel mimait quelque chose. Vladimir souffla un merci aux deux habitants de la maison avant de fermer sa veste et prendre enfin la porte et la refermer derrière lui. Inspirant un grand bol d’air frais, il enfonçait ses mains dans les poches de son jean avant de commencer sa marcher dans les rues d’Olympia.

Il croisa d’autres marcheurs qu’il saluait poliment d’un hochement de tête, une cigarette entre les lèvres. Il voulait éviter d’avoir une envie de nicotine pendant qu’il serait avec la demoiselle. Il tirait tranquillement sur le bâton de poison tranquillement alors qu’il se dirigeait vers la maison d’Iris. Le serbe se passait une main dans les cheveux pour les ramener vers l’arrière en étant plus qu’à quelques mètres. Il terminait sa cigarette avant de jeter la cigarette dans une bouche d’égout avant de monter les trois marches du perron avant de tapoter tranquillement de son doigt contre la vitre de la porte d’Iris. Il n’eut pas à attendre très longtemps avant de voir la silhouette d’Iris derrière la porte. Pour finalement la découvrir quand la jeune femme lui ouvrit sa maison. En tout cas, elle semblait autant surprise que contente de le voir. « Surprise ? » Dit-il d’une voix tranquille avant d’hocher la tête. S’excusant au passage pour passer devant elle pour entrer dans la maison. « Non, je ne vais pas te piquer tes quelques pancakes quand même si ? » Il lui offrait un sourire complice avant de s’avancer un peu avec elle en direction de la cuisine pour la suivre.

Bien sûr. Elle voulait savoir ce qu’il faisait là. Une fois dans le salon, il la laissait redevenir maître de sa cuisine sans oser rien toucher. « Je peux t’aider ? » Demande-t-il cependant, observant la jeune femme devant lui. « Tu sais que je suis franc… Je viens voir comment tu vas Iris. Donc je ne passerai pas par quatre chemins. Je ne veux pas t’ennuyer. » Il fait une pause. « Moi-même je n’aime pas trop parler de mes problèmes. » Oh le joli euphémisme qui passe comme ça. « Et si tu ne veux pas parler d’accord. Et si tu veux que je parte aussi. Mais je veux que tu saches que je suis là si tu as envie de parler de quoi que ce soit. » Parce que c’était son rôle pas vrai ? Être celui qui reste debout quoi qu’il se passe pour aider les gens qui l’entourent. Mais sept ans ainsi, même Vladimir commençait à être exténué. Même s’il ne s’en rendait pas compte. Et qu’il ne voulait pas s’en rendre compte de toute manière. « Mais je peux aussi juste passer un peu de temps avec toi, à parler de tout et rien et manger un pancake. » Il ne voulait pas se voir chasser. Il voulait juste rester. Au moins pour lui tenir compagnie.
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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyLun 9 Oct - 18:10



I don't want my freedom, there's no reason for living with a broken heart. It's a hard life To be true lovers together, To love and live forever in each others hearts. It's a long hard fight To learn to care for each other, To trust in one another right from the start When you're in love.



Pour être surprise, oui, elle l'était un peu, en effet. Elle ne s'attendait pas à recevoir de la visite : en fait, elle ne s'attendait à rien du tout. A part l'espoir fou que son amant ne rentre miraculeusement, elle en avait presque oublié tout ce qui faisait qu'une vie valait la peine d'être vécue, mais des parenthèses bienvenue venaient parfois toquer à sa porte - comme Vladimir à l'instant même. « Surprise, mais bonne surprise. » affirma-t-elle en s'effaçant pour le laisser passer tandis qu'il s'excusait. Un léger sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'elle refermait la porte derrière eux. « C'est avec plaisir que je partagerai mes pancakes avec toi, voyons... » La jeune femme se retint bien de rajouter qu'elle mangeait certainement trop de ce moment, de toutes manières, parce qu'elle semblait prendre du poids à vu d'œil. De son point de vue à elle, en tous cas, parce qu'elle tentait tant bien que mal de le cacher. Elle le conduisit au salon et passa derrière le comptoir pour allumer l'une des plaques de cuissons pour commencer à faire cuire quelques pancakes : peut-être ne seraient-ils pas aussi gonflés que prévu puisque la levure n'avait pas reposé aussi longtemps qu'elle en avait l'habitude, mais elle savait que ça n'en altèrerait pas le goût. « Si tu veux, oui, viens, j'ai une deuxième poêle. » lui indiqua-t-elle en sortant ladite poêle avec un léger sourire reconnaissant.

Lorsque Vladimir reprit la parole pour lui expliquer la véritable raison de sa venue, elle devait bien lui reconnaître sa franchise. C'était, en revanche, une deuxième surprise, peut-être un peu moins bonne que la première mais, au fond, tout aussi touchante. La jeune femme laissa doucement la louche retomber dans le saladier plein de pâte, pour poser ses mains sur le plan de travail et fixer l'homme pendant qu'il parlait, sans l'interrompre. Elle se demandait s'ils s'étaient passé le mot, avec le Bass, ou si il y avait quelque part quelqu'un bien décidé à la faire parler. Elle l'observa longuement, laissant un silence s'étirer entre eux, réfléchissant. Il était comme elle, au fond : il soignait les gens, à sa manière, il les écoutait. Comme elle, il n'aimait pas vraiment parler de ses problèmes, peut-être parce que lui aussi ne voulait pas accabler les personnes qu'il ne désirait que soigner, soutenir. Elle soupira légèrement, avant de secouer la tête : « Non, ne pars pas. C'est gentil. » Elle reprit une louche de pâte après avoir fait fondre un peu de beurre au fond de sa poêle, et y versa un peu de pâte avant de se retourner vers Vladimir : « Et puis, je tiens vraiment à partager ces pancakes avec toi maintenant que tu es là. »

Elle lui adressa un léger clin d'œil, mais elle n'en menait pas large. Il était venue la voir parce qu'il s'inquiétait pour elle malgré ses demi-sourire et l'illusion qu'elle tentait de donner sur le fait qu'elle aille bien ; elle lui devait peut-être des explications. Retournant le pancakes, elle pinça légèrement les lèvres avant de soupirer, préférant encore surveiller la petite crêpe épaisse que de regarder Vladimir. Une fuite comme une autre. « Je n'arrive pas à passer à autre chose. Je suis persuadée qu'il est toujours vivant, quelque part, dehors, et je continue à espérer qu'il rentre un jour. J'essaie de me raisonner mais... Ca ne fonctionne pas très bien. » Elle haussa légèrement une épaule, avant de lui lancer un coup d'œil : « Mais on est des battants, maintenant. La vie est dure, elle se mérite, ça finira certainement par passer... » L'infirmière sortie le pancakes de la poêle et le déposa dans une assiette, avant de recommencer l'opération pour en faire un deuxième : « Mais je ne veux pas t'embêter avec tout ça. Comment tu vas, toi ? » Elle tenta un sourire, autant inquiète pour lui qu'il pouvait l'être pour elle. Cela ne devait pas être très facile pour lui non plus à la maison, avec Bass dans un état similaire au sien, si l'état de Bass n'était pas même pire.



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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyMer 25 Oct - 21:29

Iris & Vladimir
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Au moins, même s’il n’était pas voulu, l’effet de surprise était réussi. Il aurait voulu venir un peu plus tôt, mais la première fois qu’il avait voulu essayer de venir… Disons simplement qu’un ami venait de refaire surface et que pour une fois, Vladimir avait complètement oublié le monde autour de lui. Pour ne se concentrer seulement que sur ce qu’il avait sous les yeux, émerveillé et terriblement heureux. Il avait encore cette sensation dans la poitrine, comme si son cœur allait exploser d’une minute à l’autre si jamais le chien n’était qu’une copie conforme d’un autre chien venant de ce passé qui le hantait plus souvent qu’il ne l’aurait voulu. Mais il était là maintenant, il était venu voir Iris et personne d’autre. Il fit un signe de ses doigts pour montrer qu’il avait compris l’ordre. Lorsqu’elle sortait la fameuse seconde poêle, il se permit de passer derrière elle pour récupérer celle-ci avant de commencer à la préparer. Au moins, si la discussion sérieuse ne menait à rien, il pourrait encore une fois la féliciter pour les délicieux pancakes qu’elle savait préparer. Souvent Jézabel lui demandant d’un air presque innocent quand est-ce qu’ils retournaient manger chez Iris.

Le fait qu’il ne la vire pas était déjà un très bon signe. Le second fait qu’elle ne semblait pas du tout fermer à la conversation était un autre point positif pour lui. Et pour eux. Mais surtout pour elle dans le fond. Il s’approchait enfin de la cuisinière, tout à côté d’elle pour prendre à son tour un peu de beurre pour faire fondre dans la poêle. Suivant religieusement les gestes d’Iris pour ne pas se rater lorsque la pâte serait dans son plat a son tour. Aussi, alors qu’il fixait tranquillement la nourriture fondre, il écoutait tranquillement les propos qu’elle lui offrait, recueillant chaque mot sans jamais faire de commentaire pour la couper dans son élan. La laissant simplement venir à lui tranquillement. Mais alors qu’elle enlève ses pancakes, il en profite pour enfin mettre la pâte à cuir. « C’est normal Iris. Tu n’as pas à t’excuser parce que tu as de l’espoir. Surtout pas devant moi. » Il se pinçait les lèvres à son tour, visiblement, cela semblait toucher Vladimir. Il était touché par ce qu'elle lui avouer. Il détournait le regard pour lui offrir un petit sourire en coin, alors qu’elle revenait avec ses nouveaux pancakes et lui qu’il retournait les siens. Les observant prendre une belle couleur.

L’embêter ? Lui ? Il devait se répéter ? Il se retournait un peu vers elle, un sourcil arquait et un sourire charmant sur son visage. Il était venu dans ce but précis lui semblait-il non ? Il se poussait légèrement pour aller poser ses créations pendant que Iris faisait cuir les siens. Recommençant à son tour l’opération. « Je vais bien. » Assume le serbe sans plus de commentaire au début. Il semblait réfléchir, avant de soupirer doucement et revenir auprès d’elle avec ses nouveaux pancakes. « J’ai retrouvé… Un ami, très proche. Il était chez les Riders, depuis tout ce temps… » Avalant difficilement sa salive, il cherche visiblement ses mots. « Pendant presque sept ans il était là-bas… Il est toujours en vie après toutes ces années. » Il oubliait quelques instants sa poêle, se concentrant pour plonger son regard dans les beaux yeux clairs de la jeune femme. « Tu comprends pourquoi je dis qu’il serait mal placé de ma part de te dire d’abandonner ? Même si j’essayais de ne pas y penser pour ne pas me faire du mal… J’ai toujours eu espoir de le voir un jour au détour d’un chemin. »

Son ami. Et plus encore. Il sourit, un peu plus assuré avant de reprendre sa concentration sur ces pancakes. Pourtant, sa main libre monte doucement et après une hésitation, il ose la poser doucement dans son dos, frottant doucement le haut de son dos, au niveau des omoplates. « Donc je vais bien. Je peux encaisser. Concernant Bass… Le conseil… Il a beaucoup de mal à encaisser. » Comme tout le monde pouvait sans douter et pouvait le lire sur le visage du blond lorsqu’il voulait bien sortir de chez lui en tout cas.
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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyJeu 23 Nov - 15:21



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La jeune femme haussa légèrement une épaule avec un maigre sourire. Elle était d’accord avec le fait que s’excuser d’avoir de l’espoir était proscrit. Après si on perdait l’espoir, ne perdait-on pas tout ? Non, elle se demandait plutôt si son cas n’était pas vain. Depuis combien de temps avait-il disparu ? Sa main effleura son ventre avec un soupire, avant qu’elle ne la repose bien rapidement sur le plan de travail. Son sourire devint un peu franc lorsqu’il lui annonça que lui allait bien, puis qu’il lui expliqua ensuite pourquoi. Elle comprit mieux pourquoi il pouvait se sentir particulièrement touché par sa situation. Peut-être était-il arrivé une bricole à Hannibal, tout pouvait arriver. Elle doutait cependant qu’il se trouve chez les Riders, pour sa part, mais… Il n’était peut-être pas mort. De toute manière, elle ne parvenait pas à y croire. Elle souffrait de cette absence, elle souffrait de ne pas savoir, elle souffrait de ne pouvoir faire son deuil, mais elle vivait de cette souffrance et de cet espoir malgré tout.

« Je suis heureuse pour toi. Enfin une bonne nouvelle ! »

Elle hocha doucement la tête. Bien sûr qu’elle comprenait, comment pouvait-il en être autrement ? La jeune femme refit quelques pancakes tout en l’écoutant, et lui laissa le loisir de terminer la pâte. Au moins, c’était presque prêt, ils allaient pouvoir déguster. Si la situation n’était pas la meilleure, au moins était-elle assez… Douce. C’était un mauvais moment à passer, pour tout le monde. Elle, et Bass peut-être plus encore. Ils n’avaient pas l’habitude de se confier, mais… Elle soupira, hésitante, les yeux se posant partout autour d’eux, quelques secondes. Elle cherchait ses mots, parce qu’il y avait quelque chose qu’elle avait sous-entendu, qu’elle avait cru comprendre, qu’elle avait fait jurer à Bass de ne pas dire tant qu’elle n’en serait pas certaine. Parce qu’il était beaucoup plus facile de vivre dans le déni que… Que ça.

« Viens t’asseoir à table, j’apporte de quoi manger. »

Evasive, peu causante. Elle n’était clairement pas dans son assiette. Iris attendit que Vladimir soit assis pour venir prendre place non loin de lui, après l’avoir servi en pancakes et avoir ramené sur la table diverse confitures ou un peu de sucre. Maigre réconfort. Esquivant le sujet, tentant la fuite, elle finit par lâcher un gros soupire.

« Vlad’... Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit. » elle hésitait encore, mais elle s’était jeter à l’eau. Elle devait continuer. « Je ne voulais rien dire tant que je n’en étais pas sûre… Et encore, sûre est bien grand mot. J’étais dans le déni. » Nouveau soupire. Elle finit par arrêter de faire valser son regard autour de l’homme pour ancrer ses yeux dans les siens ; « Je suis enceinte... »


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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyJeu 21 Déc - 19:41

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Oui. Enfin une bonne nouvelle pour lui. Ce n’est pas comme s’il avait attendu un miracle pendant sept longues, très longues années sans entendre son rire, voir son sourire et même sentir ses foutues mains au cul de la manière la plus délicate au monde. Éprouver la sensation de ses lèvres sur les siennes comme une douleur fantôme. Rien que d’y penser, il avait envie de passer sa langue sur ses lèvres, comme un vieux réflexe, se donner la sensation d’une chaleur contre lui. Sentir une poitrine battante aussi fort que la sienne bien que la surprise soit la première chose qui avait traversé son esprit à ce moment. Avant de se rendre compte qu’il était trop tard. Et voir son ombre disparaître par la fenêtre. Souvenir douloureux d’une époque où il y avait des regrets qui ne pourraient peut-être jamais être réparé. Mais aujourd’hui, il était dans une nouvelle idée, une nouvelle optique de sa relation avec Wyatt. Et il ne lâcherait rien cette fois-ci. Son mauvais caractère et sa pudeur ne lui feraient plus autant défaut que par le passé. Il finissait par lui adresser un petit sourire reconnaissant, c’était agréable de se sentir soutenu par une personne que l’on appréciait autant que la jeune infirmière.

« Tout va bien Iris ? » Il la sentait malgré tout, ailleurs, perdu dans ses pensées. Etait-ce Hannibal qui continuait d’hanter ses pensées ? Certainement. Ils venaient d’aborder le sujet et Vladimir venait de lui balancer en plein visage que lui venait de retrouver quelqu’un alors que les chances étaient infimes. Encore moins à une journée de marche. Bon gré, malgré lui il finit par lui obéir pour aller s’asseoir à table sans vraiment quitter la jeune femme des yeux. La laissant tout installer, n’osant pas la contredire et encore moins lui hérisser le poil. Elle avait quelque chose, hormis Hannibal, qui lui causait des soucis. Alors les pancakes passèrent au second plan quand elle finit par s’asseoir, n’osant pas toucher la nourriture. Son regard bleuté tentant d’encourager la jeune femme. Alors il se tait, patient. Et puis la nouvelle tombe enfin. Enceinte. Il reste silencieux pas plus d’un instant, avant de s’approcher doucement de la jeune femme, levant légèrement le bras pour envelopper son épaule un moment. Cela pouvait tout dire et rien à la fois. « Tu peux compter sur moi Iris. ».

Il frottait doucement son dos, avant de froncer un peu les sourcils en la regardant… Hannibal… ? « Pardon de poser la question Iris mais… Est-ce qu’il… ? » Est-ce que l’allemand était courant ? Mais il était certain que la jeune savait très bien où il voulait en venir. Est-ce qu’elle l’avait annoncé à l’autre blond et s’était-il tout simplement barré ? Cette hypothèse était très peu probable. « Ca me surprendrait énormément, mais je me devais de poser la question. Ne m’en veux pas s’il te plaît. » Demandait-il avec douceur a la douce infirmière, une certaine appréhension dans les yeux d’entendre la réponse de celle qui détenait la vérité.
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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyDim 28 Jan - 23:07



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Iris esquissa un léger sourire en hochant la tête. Un sourire qui sonnait creux, épuisée, fatiguée de pleurer, fatiguée d’être constamment inquiète, constamment pleine d’espoir, fatiguée d’être seule la nuit. Même Lucas ne passait plus autant de temps avec elle depuis qu’il avait compris que rien ne pourrait totalement la distraire du deuil qu’elle ne pouvait pas faire en espérant Hannibal toujours en vie, sur le chemin du retour. Elle sentait la main du blond dans son dos, et puis ses sourcils se froncer. Evidemment, elle venait de lâcher une bombe, comme ça. Enceinte. En plein apocalypse. D’un homme disparu. Enceinte. Il est légitime que Vladimir se pose des question, s’inquiètes, fasse cette drôle de tête. Et la question qu’il posa ensuite, elle aussi, elle était légitime. Iris ne devrait pas lui en vouloir, elle aurait sans doute dû s’y attendre : pourtant, elle est surprise. Presque choquée. Et cela se voit sur son visage qui s’anime soudain, son expression mélangeant souffrance, outrage et surprise. Mais elle finit par secouer doucement la tête.

« Non... Non, ce n’est pas possible. Je ne l’ai découvert que très récemment, il était déjà... Il avait déjà disparu. Nous ne savions rien... ».

La jeune femme baissa un instant les yeux sur son ventre qui s’arrondissait petit à petit, lentement mais sûrement. Si on ne savait pas, si on ne se doutait de rien, elle n’avait pas l’air d’être si enceinte que ça. Elle n’avait pas encore gonflé comme un balon. L’infirmière se souvenait avec une certaine nostalgie de sa mère, lui disant qu’il n’y avait rien de plus beau qu’une femme enceinte. Pouvait-on compter une femme enceinte potentiellement « veuve » et toujours triste et mélancolique comme l’une des plus belles choses au monde ? Elle n’en était pas certaine. Avec un léger soupire, elle repoussa son assiette, sa faim ayant fui.

« Je suis désolé, Vald, je suis épuisée... » elle hésita un instant, puis lui offrit un petit sourire en relevant la tête vers lui. « Je crois que je vais aller faire une sieste. Merci d’être passée, n’hésite pas à revenir quand tu veux. Je... J’essaierai de passer, moi aussi. » promit-elle sans grande conviction. Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas rester dans cet état végétatif. Elle embrassa la joue du blond en se levant : « Prends donc quelques pancakes pour Jezabel, je suis certaine que ça lui fera plaisir. »

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MessageSujet: Re: There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir   There's no reason for living with a broken heart | ft. Vladimir EmptyMer 31 Jan - 18:51

Iris & Vladimir
∞ Pancakes are the best comfort in the world sweet child. ∞

Sans grande surprise la jeune femme prend mal les propos de Vladimir. Il aurait été gonflé de se sentir vexé par cette réaction. Bien sûr que c’était choquant qu’il puisse demander une telle chose, mais pouvait-on réellement lui en vouloir de s’inquiéter pour Iris ? Et pire, qu’Hannibal prenne la poudre d’escampette en apprenant qu’il allait être papa ? Il n’osait pas se montrer lâche en baissant les yeux en signe d’excuse. Il savait -il l’espérait en tout cas- qu’Iris ne prendrait pas trop mal ces propos, il la savait trop gentille et surtout, ils se connaissaient assez tous les deux pour savoir que le serbe n’était pas bien méchant avec elle. Pourtant, il sentait le nœud dans sa poitrine se défaire tout doucement à la réponse de la métisse. Voilà quelque chose de rassurant à apprendre. Mais maintenant, à savoir où était passé Hannibal… Mort ou vivant ? Tout était la question. Il aurait soupçonné peut-être un enlèvement si les Jackals étaient encore parmi eux… Mais tel n’était plus le cas. « Pardonne moi Iris. Tu sais que je ne pensais pas à mal. » S’excusait-il en la regardant dans les yeux, finissant à son tour par jouer avec ses doigts.

Sans oser continuer de manger, il la regardait se lever. Avant de commencer à faire de même, ne désirant pas s’imposer un peu plus longtemps à la jeune femme. Il toussait doucement, se frottant très légèrement le bout du nez. « Ne t’excuse pas… » Répondait-il simplement en levant sa grande carcasse, étirant très légèrement les épaules pour se détendre un peu les muscles et les tensions dans sa nuque. Non, il n’avait vraiment pas envie que Hannibal soit mort. Ni qu’Iris affront ça toute seule. « Tu sais que tu peux compter sur moi. » Promesse renouvelée avec un petit sourire en coin alors qu’il accueillait avec plaisir le baiser de la jeune femme. Il passait un bras dans son dos pour la réconforter, mais aussi pour la remercier pour tout ce qu’elle avait fait ce pour lui. « Repose toi, je repasserai. » Il attrapait l’assiette pour tout embarquer dans une petite boîte. Tu parles que Jézabel serait contente. Tant qu’elle avait à manger, elle était heureuse. Il lui aurait bien proposé de faire la vaisselle, mais il sentait qu’Iris voulait être toute seule pour le moment. Il serrait un peu sa veste contre lui, quittant la pièce pour aller vers la porte « N’hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. Merci Iris. » Il lui adressait un sourire doux avant de sortir de la maison silencieusement. En profitant simplement pour s’allumer une cigarette sur le chemin. Iris enceinte. Hannibal disparut. Bass qui devient fou. Wyatt qui est en vie… Il portait de nouveau la cigarette à ses lèvres, inspirant lentement, puis expirant dans le même rythme. Cela commençait à faire un peu trop de choses à gérer au goût du serbe. Vraiment, il avait besoin de vacances. Karma is a bitch.
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