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 (VII) there are two sides to every story + abel

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Peyton Yates
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MessageSujet: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMar 18 Avr - 3:13

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Les rumeurs s’accumulent au fil des jours, elles vont et viennent, flux constant et savamment alimenté par olympiens et cavaliers. Ça parle beaucoup, la plupart du temps pour pas grand-chose, ça brasse du vent, aucune fiabilité. On s’y habitue à force, on tente de délier le vrai du faux, ne pas y attacher trop d’importance sous peine de s’ancrer dans une certaine paranoïa. On s’habitue également au fait d’y être placé au cœur, parce que fatalement, si ça concerne une Yates ou un Rhodes, c’est forcément plus intéressant, plus croustillant. Alors, souvent, elle laisse parler, elle laisse couler, ça finit toujours par s’estomper, par être oublié. Elle s’en détache avec brio d’ailleurs, faisant abstraction des regards parfois lourds et des paroles peu plaisantes jetés sur son passage, derrière son dos, parce qu’en face c’est moins amusant, ça perd de son charme. Et puis, l’affronter en personne, aucun ne semble en avoir le culot. Néanmoins, elle ne peut pas toutes les ignorer, ces fameuses rumeurs, pas quand ça concerne Abel Rhodes et une tentative d’assassinat déjouée. Elle préférerait que ce soit faux, même si la pagaille rôdant désormais au sein du ranch peut se révéler profitable et exploitable, sauf qu’elle n’est pas un monstre sans sentiment. Et, malheureusement, ces foutus sentiments obscurcissent son jugement, parce que ces derniers sont destinés au rider en question. Alors, elle s’inquiète, à la place de se projeter plus sérieusement. Elle a beau se répéter que ce n’est autre qu’humain, de réagir de la sorte, elle s’en veut tout de même. Elle l’admet, elle a franchement du mal à se positionner en leader d’Olympia quand il s’agit d’Abel, quand ça l’implique. Pourtant, elle a toujours su faire la part des choses, jusqu’à présent, temps révolu apparemment. Elle nage en eaux troubles, elle perd le sens des priorités, elle s’en rend compte. Elle se sent conne. Ce n’est pas quelque chose qui lui arriverait à lui, surement pas. Il a cette capacité indéniable à pouvoir renfiler son masque de froideur, de leader du ranch, à une allure folle. Elle n’est pas comme ça, elle s’y efforce, mais pour l’instant, elle se sent prise à son propre piège. N’est-ce pas elle, qui le manipulait au tout début ? Qui se jouait de lui ? Et, maintenant, elle en est là, à une sorte de point de non-retour. C’est pénible.

Comme toujours, elle est la dernière prévenue, à se demander qui dirige dans le coin. Comme toujours, il débarque à l’improviste. « Il discutait avec Jamie. » Peyton acquiesce, pince les lèvres, nerveuse. Quelque chose se trame, elle en est persuadée. « Merci d’avoir prévenu, tu devrais retourner à ton poste. » Avec l’arrivée d’Abel, l’agitation est bien souvent à son paroxysme et les tensions également, alors un garde en moins, ça peut faire une différence. Il s’exécute tandis qu’Iris l’aide à enfiler son tee-shirt, réajustant par la suite ce qui est supposé faire office d’attelle. Contrôle de routine, si la plaie cicatrise plutôt bien, la douleur est toujours vive. Elle en a plus qu’assez de se sentir affaiblie. Iris lui adresse un sourire rassurant, bienveillant. C’est rare ces temps-ci. Elle se sent un peu coupable, coupable de délaisser l’infirmière au profit de son devoir, elle sait qu’elle en pâtit. « Merci, Iris. N’hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. » Les mots sont empressés, elle n’attend pas de réponse, elle est déjà partie. Le chemin entre l’infirmerie de fortune et la demeure familiale est comblé en seulement quelques minutes, il faut qu’elle demande à Willa de patrouiller dans la ville, elle est plutôt douée pour calmer les tensions, et puis, c’est son rôle. Elle claque la porte derrière elle, s’attendant à trouver une Willa dénudée dans le salon, puisqu’il s’agit de son nouveau passe-temps. La silhouette trônant fièrement au milieu de la pièce est cependant bien trop robuste pour être celle de sa cadette. « Abel. » Elle est surprise, forcément, heureusement qu’elle n’a rien à cacher, rien qui ne se trouve dans sa propre maison du moins. Elle prend le temps de l’observer, le détaillant sous toutes les coutures, ses prunelles, traduisant peut-être un peu trop d’inquiétude, l’inspectant sans gêne. Il semble bien, si ce n’est les hématomes qu’elle peut entrapercevoir. En revanche, elle se doute que côté psychologique, sa méfiance, pour ne pas dire paranoïa, doit avoir grimpé de plusieurs crans. « Donc, les échos disent vrai ? » Droit au but. Elle ne s’encombre pas de lui demander ce qu’il en est, de son état, s’il va bien. Elle sait pertinemment qu’elle obtiendra du sarcasme pour toute réponse, autant éviter d’user de sa salive pour rien. Elle glisse une main de ses cheveux, se donnant un semblant de fausse contenance, elle n’a pas réellement envie qu’il perçoive son trouble.

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Abel Rhodes
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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMar 18 Avr - 22:13



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Il n’avait pas eu à poireauter longtemps avant que la porte ne s’ouvre sur le passage de Peyton, et ce n’était pas plus mal puisqu’ainsi sa patience était encore intacte, guère agacée par l’attente vaine. Jamie et lui s’étaient quitté à peine plus d’une dizaine de minutes plus tôt et ses pas l’avaient directement dirigés vers la maison familiale des Yates, un chemin qu’il ne connaissait que trop bien pour l’avoir tant de fois parcouru, trop sans doute. Willa s’était rapidement enfuie à l’étage et il n’avait pas cherché à la retenir, elle ne méritait pas d’essuyer sa mauvaise humeur et puis, il n’avait rien à lui dire de toute manière. Alors, livré à lui-même dans le salon, il avait profité pour griller une cigarette, conscient que l’odeur de tabac ne manquerait pas de le trahir dès qu’elle se serait avancée un peu plus, conscient qu’elle n’apprécierait pas l’indélicatesse du geste et conscient surtout, qu’il s’en fichait royalement. Mais le mégot avait disparu depuis longtemps lorsque l’olympienne était rentrée chez elle et qu’ils s’étaient trouvés là, figés à s’observer à quelques bons mètres de distance.
« A ton avis ? » qu’il rétorqua dans la foulée, vaguement agacé par l’examen visuel minutieux auquel elle venait de le soumettre. Sujet sensible, de toute évidence. Il ne s’était certainement pas pointé ici pour en parler avec elle, les conversations tournaient déjà suffisamment autour lorsqu’il était au ranch. « Tu crois vraiment que c’est le genre de nouvelle à se répandre sans fondement ? » Agressif, d’emblée, quoique la fatigue ne donnait pas à sa mauvaise humeur tout l’allant qu’elle avait d’ordinaire, ne laissant ici que l’impression d’un clebs montrant les dents sans réelle intention d’attaquer derrière. Il avait sale mine Abel, entre les marques de coups et le manque évident de repos, mais pouvait-on réellement blâmer quelqu’un de peiner à trouver la sérénité quand on avait mis à profit un de ces moments de vulnérabilité pour aller jusqu’à l’attaquer dans sa propre chambre ? Ce n’était pas la peur qui le tenait éveillé la nuit mais l’expectative d’une nouvelle tentative, et lorsque le sommeil parvenait finalement à le terrasser il était toujours léger, agité, et certainement pas en quantité suffisante. « Tu devrais toucher deux mots à ta sœur quant à la notion de vêtements. » L’allusion à Willa justifiait sa présence ici, il ne s’était pas simplement contenté de s’inviter en profitant d’une porte laissée ouverte (notez qu’il aurait pu). Il n’empêche qu’à se faire accueillir par une version plus jeune de Peyton uniquement vêtue d’un ample t-shirt et d’une culotte, son regard avait glissé. Et s’il n’avait pas émis le moindre commentaire à ce sujet, il savait pertinemment que ses yeux avaient parlé pour lui.
En attendant, rien de son attitude fermée ne trahissait ce qui s’était passé entre eux trois semaines plus tôt. Pourtant, Abel n’était initialement pas venu ici animé de mauvaises pensées, alors peut-être n’aurait-il simplement pas dû discuter avec Jamie en premier lieu : s’il s’était soigneusement abstenu de la croiser après cette expédition qu’ils avaient menée ensemble, c’est parce qu’il ne savait pas vraiment comment il était supposé se comporter avec elle à présent. Il ne lui était plus vraiment possible de continuer à nier le fait qu'il y avait quelque chose et pourtant il ne pouvait pas davantage le prendre en compte vu les rapports de leader à leader qu’ils étaient supposés entretenir. Éviter toute confrontation non nécessaire lui avait alors paru plus simple et ne tranchait pas avec son comportement d’avant l’incident, sinon que la raison n’était cette fois pas une dispute mal terminée. Néanmoins l'envie, le besoin de la voir avait fini par passer outre sa détermination alors quitte à se trouver déjà sur place, il n’aurait qu’à simplement s’informer de son état avant de repartir pour le ranch, s’assurer qu’elle allait bien. Dommage que les révélations de l’autre rider se soient posées là – quoiqu’elles n’étaient pas forcément les malvenues, en ce que la contrariété qu’elles n’avaient pas manqué de faire naître chez Abel à l’égard de l’olympienne lui dicterait une ligne de comportement qu’il avait bien mieux l'habitude de suivre.


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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMer 19 Avr - 0:00

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Le constat est radical, perturbant, diamétralement opposé à leur dernière rencontre. Elle ne sait pas à quoi elle s’attendait, elle ne devrait s’attendre à rien venant de sa part, ça lui faciliterait grandement la vie, elle ne serait pas assaillie par cette pointe persistante de déception en tout cas. C’est dingue tout de même, cette faculté inaltérable qu’il a à la décevoir, constante inébranlable. Peut-être qu’elle peut lui accorder des circonstances atténuantes, pour cette fois du moins, il vient d’essuyer une tentative d’assassinat après tout. Elle ne sait pas exactement pourquoi elle lui cherche constamment des excuses, bien que cette dernière soit valable, ça le tuerait d’adopter un ton moins mordant, d’arrêter de montrer les crocs à tout bout de champ ? Probablement. Elle s’inquiète et lui, il est déjà sur la défensive, lui jetant des œillades agacées. Quoi ? Elle n’a pas le droit de s’assurer qu’il se porte bien ? Puisqu’elle ne peut pas lui demander sous peine de devoir encaisser une bonne dose de sarcasme, il faut bien qu’elle constate par elle-même mais, rien que ça, ça semble déjà l’irriter. Elle prend sur elle. Elle n’a pas envie de se disputer, mais elle ne promet rien, il a le don de la faire sortir hors de ses gonds. Toucher le point sensible, appuyer là où ça blesse, c’est aussi un de ses grands talents. C’est usant à la longue, de ne jamais savoir à quelle version d’Abel Rhodes elle aura droit, à qui elle devra faire face. Elle est fixée immédiatement cette fois-ci, il n’est pas là pour converser ni même prendre de ses nouvelles. Elle est fatiguée d’avance, elle aimerait pouvoir contourner cette altercation. Peine perdue, elle en a conscience.

Son avis. Son avis n’a pas d’importance. Elle ne croit plus en rien, à moins d’être certaine, technique comme une autre, ayant fait ses preuves. Bien sûr, qu’elle l’a considérée avec plus d’importance, cette rumeur, s’obstinant à ne pas s’en faire, à attendre patiemment qu’elle se confirme enfin. Elle roule des yeux. Elle ne comprend pas cette agressivité envers elle. Il est à bout, d’accord. Il a les nerfs à fleur de peau, très bien. S’il est là pour décharger sa frustration et sa colère, autant qu’il passe son chemin immédiatement, elle a d’autres chats à fouetter, d’autres priorités, elle n’est pas son défouloir personnel. « Non, bien sûr que non, je souhaitais simplement avoir confirmation. » Le ton est maîtrisé, bien que n’importe quel abruti, dont lui, puisse y percevoir le fond de contrariété on ne peut plus palpable. Même quand elle tente d’agir correctement, de la bonne façon, elle se trompe sur toute la ligne. Faut croire que rien ne convient à Abel Rhodes. Trop de franchise l’exaspère. Son inquiétude l’exaspère. Son détachement vis-à-vis de cette rumeur l’exaspère. Tout. Qu’est-ce qu’elle est supposée faire, au juste, puisque apparemment elle se trompe constamment ? Elle aimerait bien savoir, qu’il lui dise, elle en a plus qu’assez de devoir deviner, tenter d’anticiper.
Si, elle contrôle pour l’instant son attitude, parce qu’elle lui doit bien ça, après ce qu’il vient de traverser, la référence à Willa est très loin de lui plaire. Elle est irritée, peut-être jalouse aussi, indignée éventuellement. Elle s’en fiche bien qu’il puisse déceler cette multitude d’émotions crispant son visage, elle n’a plus envie de jouer, de se cacher. « Willa est chez elle. » Et fait donc ce qui lui chante après tout, que ce soit se balader à moitié nue, chanter à tue-tête ou s’amuser à rejouer les scènes cultes de Ghostbusters. « Et puis, tu pouvais tout aussi bien garder tes yeux fixés ailleurs que sur ses fesses. » Qu’il l’interprète comme bon lui semble, elle s’en fout totalement. Comment bien commencer une conversation en parlant des fesses de sa frangine, bravo Rhodes, quel tact inouï ! « Bref. » Elle soupire, savant mélange d’agacement et d’épuisement. Elle ne sait plus quoi faire de lui ni même de ses sentiments. « Donc, tu as parlé à Jamie. » Elle perçoit qu’il s’agit là d’un sujet de discorde. Elle n’est pas dupe, elle a remarqué l’incroyable capacité de fouine dont dispose Jamie. Il est toujours là, trop proche d’elle, trop proche quand il se passe quelque chose d’important, quelque chose susceptible d’intéresser son leader. Autant aborder sans plus attendre les sujets fâcheux.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMer 26 Avr - 7:02



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Elle voulait avoir confirmation, le choix du vocabulaire lui avait fait serrer les dents sur une énième remarque désagréable qu’il avait retenu de justesse alors qu’il s’efforçait tant bien que mal de ne pas lui infliger une crise de parano où elle serait au premier rang. Ça n’avait pas empêché quelques hypothèses folles de s’élaborer à toute vitesse dans son esprit (si elle tenait tant que ça à s’assurer que les rumeurs disaient vrai, n’était-ce pas parce qu’elle voulait constater de ses propres yeux quelque chose dans lequel elle aurait eu sa part de responsabilité ?) mais il avait gardé les accusations pour lui, s’était refusé à concrétiser hors de son imaginaire une situation où Peyton n’aurait pas été complètement étrangère à ce qui lui était arrivé quelques jours plus tôt. Une part de lui savait qu’il aurait été trop injuste de lui balancer ça à la figure juste parce qu’il voyait le mal partout et même s’il s’était au final retrouvé chez elle dans le simple but de lui chercher querelle, il ne voulait que ce sujet en soit le pivot principal, de la même manière qu’il préférait éviter de sérieusement penser qu’elle ait pu être responsable.
L’allusion aux fesses de Willa lui arracha un rictus en demi-teinte alors qu’il ne faisait pas le moindre effort pour paraître offusqué par ce qu’elle insinuait et cherchait encore moins à nier les faits. De toute façon, c’était vrai, non ? Il haussa les épaules, balayant l’accusation, puis rétorqua simplement : « Je dis juste qu’ouvrir à n’importe qui à moitié à poil n’est pas la meilleure chose à faire mais bon, c’est pas vraiment mon problème après tout. » Il aurait pu être salaud, aggraver son cas en rajoutant une couche supplémentaire quant à l’agrément du spectacle, mais il n’était pas d’humeur à s’amuser de la contrariété qu’il avait clairement discerné chez l’olympienne en abordant le sujet de sa sœur. Une autre fois, peut-être.

« Aussi étrange que cela puisse te paraître, oui, ça m’arrive de parler à mes hommes en faction ici lorsque je viens leur rendre visite. Ça t’étonne ? » A son tour de sentir l’irritation pointer, elle était bien renseignée, est-ce qu’elle prenait à cœur de faire surveiller le moindre de ses faits et gestes lorsqu’il se trouvait ici ? Probablement, lui souffla une petite voix. « Mais alors tu dois savoir pourquoi je suis venu, ou bien tes petits espions n’ont pas poussé le vice jusqu’à écouter la conversation ? » Et son agressivité de se manifester encore une fois au travers de son sempiternel ton sarcastique, il se doutait bien qu’elle n’était pas encore au courant de ce qu’il savait, la confrontation n’aurait sûrement pas débuté de la même manière sinon. « Figure-toi qu’il m’a appris quelques petites choses intéressantes, mais peut-être que tu peux deviner toute seule ? Je te donne un indice, ça concerne le stock de médicaments que tu m’as si généreusement offert le mois passé. » Offert, oui, comme si elle aurait vraiment eu un autre choix de toute manière… « Tu devrais pourtant savoir, depuis le temps, que j’apprécie moyennement qu’on se paie de ma tronche. » Doux euphémisme.


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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyJeu 27 Avr - 0:22

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Parfois, souvent en réalité, elle se demande ce qu’elle peut bien lui trouver. Aucune réponse logique ne lui parvient jamais, surement parce qu’aucune réponse logique ne peut satisfaire à cette question. C’est irrationnel, de s’accrocher à Abel Rhodes, ça n’a pas de sens. Il s’agit probablement d’une de ses erreurs les plus notables. Elle aurait pu s’enticher du premier venu, d’un Olympien sans souci de paranoïa ou de convoitise. Ou, elle aurait pu se contenter de sa solitude relative, sans que les sentiments ne prennent une place trop importante. Trop facile, bien évidemment. Il fallait forcément que quelque chose dérape, joue en sa défaveur, qu’elle soit prise à son propre piège. Ironie du sort, karma, elle ne sait pas vraiment comment l’appeler. Le fait est que ça fait mal, c’est douloureux, de gérer les phases d’indifférence, de dédain et d’agressivité du rider. Jongler entre ça et ses moments d’égarement déroutants, d’affection envers elle, ce n’est pas simple, c’est tout le contraire, encore plus maintenant. Elle ne le montre pas, elle n’a pas envie de paraître faible, elle ne l’est pas, d’ailleurs. Du moins, elle essaye de ne pas l’être, de ne pas se démonter, parce qu’elle ne veut pas lui octroyer ce plaisir, lui accorder cette victoire, elle s'est déjà montrée beaucoup trop expressive pour aujourd'hui.  

Elle fronce les sourcils, tentant difficilement de déchiffrer les expressions du cavalier. Contrariété, forcément. Irritabilité, pour ne pas changer. Il semble aussi plus nerveux, ce qui en soi est tout à fait compréhensible. Elle se radoucit malgré elle, tandis que l’éventualité qu’il puisse ne plus être de ce monde à l’heure actuelle s’insinue lentement dans son esprit. Mais, ce n’est pas le cas, le pire a été évité, qu’elle s’intime fermement. Il est toujours là, le regard pesant et glacial, dressé devant elle, un rictus sarcastique déformant de temps à autre ses traits. Il respire, il est en vie. Alors, elle se referme aussitôt, adoptant une attitude détachée, maîtrisée à souhait. Parce qu’il ne mérite rien d’autre, même pas son inquiétude ou ne serait-ce que sa considération.
Le retour au bon vieux sarcasme n’a rien de très surprenant, c’est du vu et du revu, elle y est parfaitement accoutumée. Elle roule des yeux, fidèle habitude, face à cette comédie. Non, elle ne le fait pas surveiller, pas concrètement. Et puis, quand bien même, elle est dans son droit. « Mes prétendus espions n’ont pas que ça à foutre, sans vouloir t’offenser bien sûr. Alors, épargne-moi ce soubresaut de paranoïa. » Pour preuve, elle est pratiquement sans arrêt la dernière au courant de ses arrivées et passages express. Ce qui est tout à fait consternant, c’est certain. Le relais des informations n’est manifestement pas au point. La suite de la conversation ne l’enchante pas. Elle se sait en terrain hostile, arpentant une pente escarpée. Comme c’est d’ailleurs bien souvent le cas. Ils ont plus de mauvais moments que de bons au compteur, elle devrait y être habituée également. Mais, elle espère encore, parfois, avant que la réalité ne la rattrape brusquement. Une fois le stock de médicaments évoqué, la situation devient claire, évidente. Donc, elle est en train d’assister à son procès. Elle déglutit péniblement, loin d’elle l’envie d’admettre ses torts mais au fond, pourquoi nier ? « D’accord, je ne vais pas nier. J’aurais pu tout aussi bien ne rien te fournir. » Peut-être que ce n’est pas la bonne réponse. Pas du tout. « J’ai pensé à Olympia avant le ranch, je ne vais pas m’excuser, tu aurais fait pareil, tu aurais fait pire. » Elle soutient avec ardeur le regard ombrageux du cavalier, pas certaine de la finalité de cette conversation. « De toute façon, tu sais pertinemment que les médicaments n’étaient plus d’une grande utilité, pas sur la fin. » Elle se dédouane, elle l’admet, mais elle a raison. Ils ont déjà assez gâché de ressources médicales comme ça. Trop de ressources à son avis. « Et, donc ? » Qu’est-ce qu’il compte faire, au juste ? La punir ? Le lui faire regretter ? Elle attend de voir ça. Elle sait que ce n’est pas l’idée du siècle, d’user de provocation, mais elle n’a pas l’intention de s’aplatir devant lui, il a loupé sa chance.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyJeu 27 Avr - 21:42



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Peut-être qu'il avait espéré la voir paraître surprise, réaliser qu'elle avait très bien pu ne pas être au courant de la répartition inégales des médicaments. Après tout, un de ses subalternes n'aurait-il pas pu prendre cette décision tout seul en se disant que tout le monde n'y verrait que du feu ? Elle ne devait sûrement pas se charger de superviser personnellement chacune des tâches, c'était tout bonnement impossible, donc la magouille aurait très bien pu lui échapper.
Alors oui, il avait espéré, il le réalisa à la pointe de déception qui s'insinua vicieusement dans ses émotions tandis qu'il lisait la responsabilité dans l'attitude et l'expression de Peyton : elle savait, bien sûr, elle n'avait même pas eu la décence de paraître surprise qu'il l'ait finalement appris, tout juste résignée face à l’inévitable confrontation qui n’allait pas manquer de suivre. Mais à quoi s'était-il attendu, au juste ? Elle aurait pu ne rien fournir, se justifiait-elle, et il se retint de justesse de la tourner en dérision. Non, elle n'aurait pas pu, il y aurait veillé en s'octroyant lui-même ce droit aux médicaments. Peut-être aurait-il mieux valu que cela se passe comme ça, d'ailleurs, au moins n'y aurait-il pas eu de mauvaise surprise. Mais il aurait dû le prévoir, évidemment qu'elle n'allait pas lui faire de cadeau : quelle que soit la nature de la relation qu'ils entretenaient, elle avait des responsabilités au même titre que lui et aucune raison de le privilégier malgré l'emprise qu'il avait sur Olympia, et qui avait d'ailleurs sacrément faibli ces derniers temps. Il lui avait fait confiance en croyant en sa bonne foi, fallait voir où ça l’amenait aujourd’hui… mais au moins sa colère face à la mort injuste de son père pouvait désormais se trouver une cible toute désignée en la personne de Peyton.
« Et donc, tu penses t'en tirer aussi facilement que ça ? Qu'il te suffit de te justifier pour que j'adopte ton point de vue ? Pourquoi m'avoir menti en premier lieu alors, pour le plaisir de te foutre de ma gueule ? » Ou simplement parce qu’elle savait que ça n’aurait mené nulle part, elle n’était pas idiote. Enfin, en toute honnêteté, Abel se fichait bien de la réponse qu’elle avait à y apporter, ce n’était pas ça qui l’intéressait aujourd’hui. Il lui en voulait pour ça, certes, mais il avait un autre os à ronger. « Ils auraient pu sauver d’autres vies, on en avait besoin. On avait besoin de chaque putain de dose que t’aurais dû fournir et que t’as préféré garder pour toi, mais il a fallu qu’on en laisse certain crever grâce à ton égoïsme. » Et si Abel aurait voulu, lui aussi, se montrer égoïste, il était certain que tenter de soigner un vieil homme qui n’avait de toute manière que très peu de chance de s’en tirer et dont l’utilité pour le ranch était fortement discutable aurait été un gaspillage vain, ils avaient fait tout ce qu’ils avaient pu mais rien n’avait été assez, pas quand une médecine décente aurait été requise afin de lui donner une chance. Vu les tensions qui régnaient en maîtresses au sein de son campement, agir de la sorte au détriment de certaines personnes plus utiles à la communauté n’aurait fait qu’empirer la situation alors qu’ils étaient déjà trop à râler sur les privilèges aberrant de la famille Rhodes. Puisqu’il n’y avait pas assez pour tout le monde, il avait fallu faire des choix difficiles et le leader, conscient de l’instabilité de sa situation actuelle, n’avait pas eu le loisir de se montrer capricieux, quoi que ça puisse lui en coûter de ne pas faire passer ses intérêts personnels en premier. De toute façon, n’était-il pas de notoriété publique que le chef des riders n’avait pas de sentiment ? « Mon père est mort, au fait, je pensais que ça t’intéresserait de le savoir étant donné que vous vous entendiez bien. » Et s’il ne l’exprima pas à haute voix, les intonations étaient suffisamment accusatrices pour se passer de mot, le regard orageux se chargeait de transmettre le message à lui tout seul : c’est ta faute.


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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyVen 28 Avr - 0:52

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Occuper la place du coupable tout droit désigné n’est pas vraiment pour lui plaire. C’est complètement dingue. Elle se croirait presque dans un monde parallèle, une réalité alternative. Elle ne nie pas ses actes, elle les assume, peut-être un peu tard mais tout de même. Elle ne regrette pas non plus. C’était le bon choix, ce qu’il fallait faire et si, tout était à recommencer, elle n’effacerait rien, ne changerait rien. Parce que ces médicaments, ils ont sauvé des vies, ils ont sauvé des Olympiens. Et, ces fameux médicaments, ils sont à eux, ils les ont économisé au fil des années, certains sont morts lors des nombreux raids visant à récolter ces foutues pilules d’apparence banale. Son geste était légitime, il l’est toujours, malgré le recul, malgré le constat désolant du côté des cavaliers. Elle n’est pas insensible pour autant, mais la décision n’a pas été prise à la légère. Olympia avant le ranch, Olympia avant de possibles remords. Les sentiments n’ont rien à voir avec cette décision, ils n’ont même pas leur place, pas quand elle doit se mettre dans les bottes de Peyton Yates, leader d’Olympia. Ce n’est pas plaisant, ça ne l’enchante pas, de devoir s’efforcer d’évincer la plupart des facteurs personnels, quand elle se doit de catégoriser, de tout scinder en deux parties distinctes. Elle n’a pas d’autres options, enfin si, mais ces options en question ne joueraient certainement pas en faveur de la ville, son jugement en pâtirait clairement. Alors, puisqu’il le faut, elle est prête à endosser le rôle du coupable, de la cible facile, presque trop évidente.

« Ce n’était pas une partie de plaisir, de prendre cette décision, contrairement à ce que tu peux bien penser ou insinuer. » Parce qu’elle n’est pas comme lui, elle n’agit pas par impulsion, ni même pas instinct, elle n’est pas non plus insensible aux conséquences de ses actes, à la peine qu’ils peuvent causer. La réponse est donc non. Non, elle ne pense pas s’en tirer aussi facilement. Parce qu’elle est tout simplement humaine et qu’elle devra vivre avec. Parce qu’elle sait que d’une manière ou d’une autre, il lui fera payer. « Et, évidemment que non, je ne m’imagine pas m’en tirer en un claquement de doigts. Crois-moi, je n’oublie pas à qui j’ai affaire. » L’expression rendre coup pour coup sied parfaitement à Abel. Bien sûr, qu’elle s’attend à un retour de bâton, elle s’y est toujours attendue, loin d’elle l’idée de se voiler la face. Avec la présence des riders au sein de la ville, elle a pertinemment conscience que les murs ont des oreilles et que tout finit par se savoir tôt ou tard. Ce n’était qu’une question de temps. « Ils ont sauvé des vies, pas des cavaliers certes. Nous en avions tout autant besoin, alors oui, pour une fois, j’ai décidé de me montrer égoïste. Ne me dis pas que tu aurais agi autrement. » Quoique, il n’aurait probablement rien cédé du tout, gardant tout pour le ranch. Il est pire qu’elle, mille fois pire et il se permet de la blâmer sans aucune honte. C’est fou tout de même.
Elle est lancée, Peyton, prête à rétorquer avec mordant, à contrer les propos de son interlocuteur avec vivacité. Elle l’était. La nouvelle de la mort du patriarche de la famille Rhodes l’assomme, coup de massue. « Je… » Elle est quoi ? Il était âgé, trop faible, les médicaments n’auraient pas joué en sa faveur, ils n’auraient eu aucun impact. Mais, est-ce qu’elle peut vraiment lui dire ça, à voix haute, dans le blanc des yeux ? Surement pas. « Je suis navrée. » Sincèrement. Il l’appréciait, elle également. Elle est touchée, forcément. « Pour ton père. » qu’elle précise, parce que oui, elle compte bien camper sur ses positions. « Personne n’aurait rien pu faire, les médicaments n’auraient… » Elle se tait. Pourquoi est-ce qu’elle essaye de le convaincre alors qu’elle sait tout à fait qu’il l’attend au prochain tournant ? Elle soupire, résignée. Elle aimerait pouvoir faire quelque chose, se montrer présente, l’aider, mais il est bien trop borné, il a déjà décidé qu’elle est la responsable de ce chaos. « Donc, j’en conclus que tu es là pour me tenir responsable de tous tes maux. » Elle accuse le coup. C’est lourd à porter, trop lourd pour une seule personne. Elle ne le mérite clairement pas. Elle lui en veut, il n’a pas le droit, c'est tout bonnement injuste. Elle n'est plus certaine de vouloir endosser ce rôle sans rechigner.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptySam 29 Avr - 21:39



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Le pire, dans tout ça, était probablement qu’Abel était parfaitement conscient de la justesse des propos de Peyton. Il savait que si la situation avait été inversée, il aurait tout fait pour entuber les olympiens et sur chacun des échanges qui plus est. Mais ça ne l’aidait pas à se montrer compréhensif envers les agissements de l’olympienne, pour la simple et bonne raison qu’il estimait que tout lui était dû. Dès lors, c’était inutile de chercher à répondre à ça, pour ce qu’il n’allait ni mentir en niant, ni affirmer qu’à sa place il aurait été largement plus salaud (ce dont ils étaient, de toute manière, tous les deux déjà au courant). Il tira, en revanche, un plaisir un peu mesquin à la voir subir le choc de l’annonce du décès, comme une sorte de vengeance puérile, ou alors le simple fait de briser tout net son élan alors qu’elle était pourtant pleine de détermination l’instant auparavant. « T’essaye encore de te dédouaner ? » il rétorqua alors qu’elle s‘interrompait d’elle-même. « T’as aucun moyen de prouver ce que t’avances, t’étais pas là. T’as pas vu ce que c’était. » T’as pas eu à supporter de voir ton père crever sans avoir au moins pu essayer de le tirer de là. Et la colère était d’autant plus présente que la peine lui serrait encore le cœur, poison fourbe qu’il n’avait jamais pu évacuer faute d’avoir trouvé quelqu’un pour partager cette tristesse avec lui, avait salement pris racine. Caden n’avait jamais été une option parce qu’ils ne se comprenaient plus et en dehors de lui, le riders s’était retrouvé seul avec cette mort à gérer en plus de la merde quotidienne qui agitait le campement du ranch. « Pas tous, non. Juste le pire. Parce que tu as ta part de responsabilité là-dedans, ne le réfute pas. » L'index accusateur dans sa direction appuyait ses propos, Abel avait bien l’intention de rester intraitable là-dessus et n’était certainement pas prêt de démordre de son opinion sur le sujet. « Peut-être qu’il serait encore vivant, si tu m’avais épargné tes sales manigances. » Et Dieu sait qu’il y avait un paquet de rancune contenue dans ces deux simples mots, peut-être. Toute dirigée vers Peyton. « Peut-être que s’il avait pu être traité à Olympia, dans un lieu prévu à cet effet et avec des personnes compétentes, on en serait pas là aujourd’hui. »
Et pourtant, il n’avait jamais prévu de le lui annoncer comme ça initialement, de s’en servir comme fer de lance d’une énième dispute. Il n’était pas cruel à ce point ; pas à la base. S’il n’avait encore rien dit avant aujourd’hui, c’était simplement parce que l’occasion ne s’était pas présentée lors de leur dernière (et seule) rencontre qu’ils avaient eu depuis cet évènement funeste. Pourtant, et vu comme ils s’étaient quittés, il fallait bien admettre qu’Abel avait plusieurs fois songé pouvoir trouver un soutien chez l’olympienne, qu’il en aurait bien eu besoin, d’ailleurs, parce que peut-être qu’elle au moins aurait été à même de se montrer compréhensive.
A présent, c’était trop tard, rien qu’une opportunité supplémentaire gaspillée, mais ça commençait à devenir récurrent entre eux alors pourquoi briser les habitudes après tout ?



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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyDim 30 Avr - 18:03

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Bien sûr, qu’elle aimerait s’affranchir de toutes responsabilités vis-à-vis de la mort du patriarche Rhodes. Et, elle aurait été stupide de ne pas essayer, de ne pas tenter de se justifier, même si ce n’est pas ce qu’il souhaite entendre, même si ce n’est pas ça, qui lui ramènera son père ou apaisera sa colère envers elle. Mais, elle a besoin de se trouver des excuses, parce qu’elle ne veut pas tout assumer. Elle ne veut pas encaisser ça. C’est certain qu’elle a des morts sur la conscience, son choix n’a pas été sans conséquence. C’était les siens ou eux. Clairement, la question ne se posait pas. Ce n’est pas pour autant qu’elle a envie d’endosser son rôle dans ce décès en particulier, c’est trop personnel, pas assez éloigné d’elle. Mais, il n’a pas tort, elle doit bien le reconnaître et ça la touche, parce qu’elle n’a jamais souhaité blesser Abel, pas de cette manière, parce que le paternel des Rhodes faisait partie de son passé. Indéniablement, elle ne peut s’empêcher de songer à ses propres parents. Elle n’a pas pu les sauver, ils n’étaient pas faits pour ce monde cruel, l’adaptation étant loin d’être leur fort. Elle s’en est voulu, forcément, parce qu’elle s’en veut pour tout, tout le temps. Elle a le sentiment que plus le temps passe et plus elle perd tous ceux qui la raccrochent à son passé, cette facette d’elle pré-apocalyptique. « Je ne réfute rien, je souhaitais simplement… » Encore une fois, elle se tait, parce que ça ne sert à rien, il ne veut pas entendre ce qu’elle a à lui dire. Le pire. Ce n’est pas agréable à entendre, pas évident à emmagasiner. Son visage se crispe en une moue indéfinissable, tandis qu’elle suit du regard son index accusateur. Il a le don pour l’atteindre, il sait exactement de quelle manière l’écorcher, où appuyer pour que la douleur soit vive. « Peut-être, oui. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, Abel ? Qu’est-ce que tu veux entendre, au juste ? » On pourrait refaire le monde avec des peut-être, tout changer, mais ça n’a pas lieu d’être, parce qu’ils ne peuvent pas remonter le temps, ce n’est qu’un moyen de torture. Peut-être qu’Iris aurait pu le soigner. Peut-être que les médicaments auraient endigué la maladie. Peut-être qu’il respirerait encore. Ou peut-être qu’il serait mort. Peut-être qu’ils auraient gâché des ressources pour un vieillard. Peut-être qu’un autre serait mort à sa place. La panoplie de possibilités est infinie. « Tu veux que j’endosse toute la responsabilité ? Très bien c’est fait, tout est de ma faute. » Il est dur envers-elle et pourtant, elle reste, malgré tout, prête à lui servir d’exutoire. « Je n’ai jamais eu l’intention de te blesser. » La manœuvre n’avait rien de personnel. Elle a simplement choisi son propre intérêt, l’intérêt des Olympiens. Ce que tout bon leader aurait fait, en somme. « Mais, si j’étais toi, j’éviterais d’en vouloir de trop à une des seules personnes qui s’inquiète réellement pour toi, qui tient à toi. » Encore plus maintenant, encore plus depuis sa tentative d’assassinat. Ça peut sembler prétentieux, mais elle n’a pas tort. La liste des personnes se préoccupant réellement de lui est mal en point, courte. Il y a ceux qui le craignent et qui n’oseraient pas le trahir, ceux qui le respectent pour son impartialité, ceux qui le détestent tout bonnement et ceux qui sont réellement attachés à lui. Ces derniers se résumant à une poignée d’individus. Alors, ce n’est pas le moment de s’en mettre certains à dos, de s’éloigner d’eux, d’imposer une distance, parce qu’il finira seul, paranoïaque, entouré de personnes indignes de confiance, s’il continue sur sa lancée. Et là, il aura vraiment tout perdu.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyLun 1 Mai - 4:12



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Ce qu’il voulait entendre ? Bonne question, puisqu’Abel ne le savait pas lui-même : il n’était pas venu ici pour écouter des excuses ou des justifications, s’était simplement laissé dicter son comportement dans l’impulsion de l’instant sur les révélations de Jamie. A vrai dire, il n’avait pas réfléchi plus loin après le désir de lui balancer ça au visage et même les quelques longues minutes qu’il avait passées à l’attendre dans le salon de sa propre maison ne lui avait pas refroidi la tête. Alors qu’elle accepte, d’un coup, d’endosser la responsabilité dont il la désignait pleinement coupable le prit de court ; peut-être la considéra-t-il d’un air un peu drôle, à ne pas savoir où s’arrêtait le sarcasme et où débutait la sincérité, mais il ne savait pas quoi rétorquer et resta donc dans son mutisme, statue figée dans une colère qui ne savait plus bien comment porter ces coups après ça. « Avec ou sans intention, le résultat est là. Félicitation. » Le constat était plus amer qu’agressif, Peyton avait réussi à l’atteindre avec brio à travers la mort de son père et il ne pouvait pas, il n’arrivait pas à passer outre ce fait. Il se sentait seul, avec sa famille qui ne ressemblait plus à grand chose, et il avait désespérément besoin d’un appui qu’il ne savait pas où trouver. Fatalement, la remarque d’après ne fit que souligner davantage ce fait alors que l’olympienne remuait le couteau dans la plaie en signalant cette solitude à haute voix. Abel la sonda longuement du regard avant de lui donner la réplique, il y avait bien une dizaine de manière différentes pour répondre à ça mais il préféra rester distant, haussa les épaules. « Et qu’est-ce que tu viens changer dans l’équation, de toute façon ? » Fataliste. Il finit par s’asseoir sur l’accoudoir du canapé, rompant la tension de son corps en le forçant à plier. « C’est pas comme si t’avais quoi que ce soit à apporter vis-à-vis de la situation actuelle au ranch. » Il était injuste et il le savait, il ne pouvait juste pas faire taire le ressentiment qui l’habitait. Sauf que s’il y avait bien un fond de vérité derrière ces paroles, on ne pouvait pas tout résumer avec ça : elle avait beaucoup à apporter, Peyton. Mais à  lui, pas à son précieux et sacro-saint ranch. Alors une fois n’est pas coutume, il fit un effort pour museler son cynisme, prendre le temps de reconnaître qu’elle avait raison. Qu’importe qu’il ait besoin d’un exutoire et qu’elle lui avait paru, sur le moment, la cible idéale et parfaite : il n’était pas vraiment utile de s’entêter encore dans cette voie, pas après tout ce qu’elle venait de débiter. Oh bien sûr, la rancœur n’allait pas s’éteindre comme ça, en un claquement de doigts, mais est-ce qu’il ne pouvait pas la laisser un peu de côté le temps d’admettre que oui, ça ne le laissait pas indifférent de savoir l’inquiétude qu’elle avait eu à son sujet ? Il prit une longue inspiration, se passa une main sur le visage comme si le simple geste pouvait suffire à chasser la migraine naissante due au manque flagrant de sommeil, puis planta de nouveau ses yeux clairs dans ceux de son interlocutrice. « D’accord. T’as raison » Vaincu (mais pour combien de temps ?). Il soupira, puis continua : « J’ai besoin de toi. » Et pas uniquement parce que, comme elle prétendait, elle était une des seules personnes à se soucier de lui.



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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyLun 1 Mai - 22:41

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Elle ne sait pas vraiment, quel est son rôle dans cette foutue équation, aucun probablement, rien de notable du moins. Concrètement, il a raison. Ce n’est pas son affection stupide ni même son soutien insensé qui peuvent aider le ranch à  s’écarter de cette mauvaise passe. En réalité, elle s’en fiche bien du fameux ranch en question. Ce ne sont pas ses affaires. Tout ne se résume pas à Crimson Valley contrairement à ce qu’il peut bien s’imaginer. C’est pour lui, qu’elle veut se montrer présente, le reste n’a que peu d’importance à ses yeux. Alors, oui, sa présence dans l’équation n’est qu’infime, totalement abstraite. Mais, elle est là, tout de même, encore et toujours inévitablement là, alors que d’autres auraient déjà baissé les bras, l’auraient abandonné sans autre forme de cérémonie. Et, pourtant, Dieu sait ô combien elle a souhaité renoncer à lui, à son irritabilité notoire, son impulsivité hors norme, son dédain orchestré jusqu’au bout des doigts. Personne ne devrait jamais s’accrocher à un homme comme Abel Rhodes, c’est beaucoup trop nocif, trop éprouvant. « Non, c’est certain, je n’ai rien à apporter au ranch, rien pour contrebalancer la situation actuelle, c’est de toi que je me soucie. » avoue-t-elle, puisque malgré leurs échanges précédents, il ne semble toujours pas convaincu. C’est fou tout de même, cette manie qu’il a de douter d’elle, de se refermer sans cesse. C’est fou, qu’elle ait besoin de se répéter constamment, inlassablement.

Elle ne s’attendait pas à ça, à ce qu’il admette, à ce qu’il s’avoue vaincu. La confusion règne en maître à cet instant. Il a cette capacité folle à la désarçonner. Encore une fois, elle n’arrive pas à saisir le sens de ces quelques mots. J’ai besoin de toi. Il y a, honnêtement, mille et une façons d’interpréter cet aveu. Est-ce qu’il a besoin d’elle, Peyton, Yates, de sa simple présence ? Du leader d’Olympia ? Est-ce qu’il compte lui demander quelque chose en échange du partage inégal de médicaments ? La tenir redevable ? Peut-être, qu’il a de nombreuses intentions, surement même. Elle le jauge un instant, interdite, à court de mots. Elle ne s’approche pas, n’ose pas, se contente de se tenir bien droite, au milieu du salon, pas convaincue du comportement à adopter à présent. Le ressentiment est palpable, la pièce chargée d’amertume. Elle se pince les lèvres, troublée, ne sachant pas exactement ce qu’elle peut bien faire, dire, ou plutôt, ce qu’elle ne peut pas faire, pas dire, sous peine de raviver sa colère. « On est deux alors. » Parce que ce serait inutile de nier. Elle a besoin de lui pour de nombreuses raisons, qu’elles soient intéressées ou non. Forcément, elle a eu besoin de lui pour sortir Olympia de la misère, elle a eu besoin de lui pour faire perdurer l’espérance de vie de la ville. Mais, maintenant, c’est autre chose, c’est moins concret comme raison, c’est personnel, c’est juste cette sensation de manque. « Je… Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » Elle est perdue, complètement paumée, tiraillée entre les remords et l’injustice dont elle doit faire face. Elle s’avance, rompant la distance, parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle craint au juste, pourquoi ce genre de barrières subsiste encore entre eux. De toute façon, elle est habituée à cette appréhension qui la ronge de l’intérieur, aux refus du cavalier, à ses gestes brusques. Il ne peut plus rien faire pour l’étonner, a priori en tout cas. « On tourne en boucle-là. » Parce qu’ils sont dans une impasse, une impasse bien réelle, bien qu’elle ne le dise pas à voix haute, pas clairement. Toute cette histoire, ça prouve à nouveau, qu’ils n’arrivent tout simplement pas à gérer leurs différents rôles. Et, pour le coup, elle a conscience que c’est de sa faute, en grande partie. Pourtant, elle a envie d’être là pour lui, malgré tout, malgré ce qu’il vient de se passer entre eux, malgré les manigances omniprésentes.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMar 2 Mai - 0:31



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Il ne la quitta pas du regard alors qu'elle se décidait enfin à briser cette distance qu'ils s'étaient imposé depuis le début de la confrontation jusqu'à ce qu'elle se retrouve devant lui, le surplombant de toute sa taille puisqu'il était toujours assis. « Que t'arrête de poser des questions pour lesquelles je n'ai aucune réponse, déjà. » Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Qu'est-ce que tu veux entendre ? Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Mais bordel, il savait pas ce qu'il voulait, il ne le savait plus depuis qu'il avait accepté que la relation qui les liait dépassait largement les cadres d'une simple entente arrangée entre deux chefs de clan. Alors oui, ils tournaient en rond, mais n'était-ce pas ce qu'ils faisaient depuis plusieurs mois déjà ? Simplement, plus le temps passait et plus la situation empirait puisqu'ils n'étaient pas capables de sortir de ce cercle vicieux, encore moins de refouler les sentiments qui se faisaient de plus en plus évidents. Il n'aimait pas ça, Abel, cette faiblesse qui le forçait à sortir des sentiers battus, et surtout pas en ce moment avec la menace d'insurrection qu'il lui fallait mater au plus vite avant que ça ne dégénère. Mais il avait peu à peu perdu pied bien malgré lui et, mis face à l'évidence, fini par abandonner la lutte pour de bon un peu moins d'un mois plus tôt.
Sans précipitation aucune, le cavalier se leva et fit le dernier pas dans sa direction, glissa un bras contre sa taille et l'attira à lui en prenant soin de ne pas la brusquer, son corps était encore en convalescence après tout, le but n'était pas de lui faire mal. Silencieux, toujours, il appuya son front contre son épaule et prit une longue inspiration comme s'il cherchait à se gaver de son odeur alors que ses doigts se crispait dans le bas du dos de Peyton. Les secondes filèrent, une à une, avant qu'il ne relève finalement la tête sans pour autant la lâcher de suite. « Je voudrais pouvoir te détester, tu sais, les choses seraient beaucoup plus simples pour moi. Je voudrais vraiment en être capable, je m'y suis appliqué. » Ainsi il n'aurait qu'à la blâmer sans avoir à se soucier d'éventuels conflits internes, c'était tout de même beaucoup plus facile de rejeter les fautes sur une tierce personne lorsqu'on n'avait pas l'envie irrépressible de solliciter sa présence. « Mais j'ai déjà trop perdu. » Il finit par s'écarter d'elle pour la dévisager, recula et la libéra de la pression de sa main. « D'abord mon père, ensuite Caden. »... et Jenna ? Il l'aimait, c'était évident, mais leur relation connaissait plus de bas que de haut et avec ce qui s'était passé pour son frère, et qu'il n'avait absolument pas vu venir, il redoutait qu'elle lui inflige le même scénario tout en sachant que si cela devait arriver, il n'aurait pas les moyen de l'en empêcher, encore moins de le prévenir. Force lui était d'admettre qu'il ne la connaissait plus aussi bien qu'avant, ils avaient trop changé, s'étaient trop éloignés l'un de l'autre. Et la responsabilité qu'il avait dans cette histoire lui pesait sans qu'il soit fichu d'y remédier. « Je veux pas que tu te rajoute à la liste. » Il lui tira un drôle de rictus, réprimant derrière ce faux sourire sans joie l'envie de se rire de lui et de son comportement. « Sauf que je sais plus comment gérer ça, toute cette situation. Ça me fatigue. Et c'est vraiment pas le bon moment. » Et il lui en voulait, il lui en voulait tellement pour ça...

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMar 2 Mai - 13:25

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Ce serait tellement plus facile, s’il avait réponse à tout, s’il pouvait éclaircir toutes ces zones d’ombre subsistant entre eux. Ils s’égarent de plus en plus et les questions s’accumulent intarissablement. Elle aimerait qu’il lui dise ce qu’ils sont supposés faire, de quelle manière est-ce qu’ils sont supposés agir. Elle en a une petite idée mais elle s’y refuse. C’est certain qu’ils devraient prendre leurs distances, réinstaurer un climat purement classique, chasser leur attachement mutuel. Ça lui semble tout simplement impossible, il est trop tard. Et puis, elle l’a cherché, elle ne nie pas. Elle l’a confronté, elle l’a poussé dans ses retranchements, elle l’a poussé à admettre qu’elle représentait plus qu’une quelconque opportunité pour le ranch. La faute lui revient, elle ne s’en cache pas. Au fond, elle a toujours su que ça n’entraînerait que des complications mais, elle a insisté, parce qu’elle ne supporte pas les non-dits, elle ne supporte pas de ne pas savoir. Malgré toute la pagaille que ces révélations ont générée, elle ne regrette pas. Parce qu’ils ne pouvaient pas rejeter éternellement l’évidence de leurs sentiments, pas elle en tout cas, ça l’aurait rongé.    

L’étreinte est réconfortante, apaisante. Elle se laisse guider par ses bras, bercer par sa respiration. Il cale son front contre son épaule tandis qu’elle glisse sa main valide le long de son dos, les phalanges s’agrippant au tissu de son haut. Elle se sent un peu minable pour le coup. Elle n’est qu’un fardeau de plus pour l’instant, alors qu’il a déjà bien assez de problèmes à gérer. La découverte du partage inégal de médicaments ne pouvait pas tomber plus mal. Merci, Jamie. C’est mesquin de sa part, de tenir ce dernier responsable, elle a conscience qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.
Il relève la tête, leurs regards se croisant à nouveau. Elle ne sait pas ce qu’elle y discerne exactement. Peut-être qu’elle devrait s’offusquer des propos d’Abel. Mais, elle n’y arrive pas, même pas un petit peu, parce qu’elle s’y est évertué également, à l’éclipser de son esprit, à tenter de la haïr pour ses actes. Rien n’y fait. Déjà, il s’écarte d’un pas, la relâchant, sans qu’elle ne puisse trouver les mots censés lui apporter un quelconque soutien. Elle se décompose un peu plus, au fil des paroles, au fil des aveux. Elle ne s’était pas réellement rendu compte du chaos régissant la vie du rider ces derniers temps. Elle est passée à côté de beaucoup de choses, trop de choses peut-être. « Je n’ai pas l’intention de m’ajouter à cette liste, ni même de sortir de ta vie. » C’est vrai et faux à la fois, c’est compliqué. Bien sûr, qu’elle aimerait se dégager de l’emprise du ranch, que l’étau se relâche, c’est n’est pas pour autant qu’elle veut que lui, Abel Rhodes, sorte de sa vie. Mais, l’un ne va pas sans l’autre, si ? « Déjà, tu pourrais arrêter de me considérer comme une menace. » Elle n’en est pas une, pas pour lui. Jamais, elle ne pourrait porter atteinte à sa vie. Si, c’était le cas, elle l’aurait laissé se confronter seul à son triste sort il y a de cela des années. « J’aimerais que tu prennes conscience à quel point c’est insensé, l’idée que je puisse avoir joué un rôle dans cette tentative d’assassinat. » Parce qu’elle sait pertinemment que ça lui a traversé l’esprit, elle l’a vu. Et, c’est douloureux, qu’il puisse y songer. « Je suis désolée de t’avoir déçu mais pour le coup, je te demande d’avoir un minimum confiance en moi, même si d’accord, l’histoire des médicaments n’aide pas. » Si, ça ne vient pas d’elle, elle n’exclut pas l’idée qu’un Olympien puisse être mêlé de près ou de loin à cette histoire. Ça ne l’étonnerait pas, en réalité, étant donné les conflits actuels. Alors, peut-être que le moment de se méfier des siens est également venu pour elle aussi.

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyMar 2 Mai - 23:19



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


Elle ne voulait pas sortir de sa vie ? Evidemment que ça ne le laissait pas de marbre de l’entendre de sa bouche, il dut néanmoins ravaler un sarcasme instinctif. Pour l’instant. Faut dire qu’il n’entretenait guère d’espoir quant à l’avenir de leur relation, il ne s’attendait pas à ce que cela se termine bien, ni même à ce que ça finisse un jour par ressembler à quelque chose. Trop pessimiste, peut-être. Ou simplement désillusionné, trop réaliste pour aspirer à quelque chose de réellement bien et de durable. Il n’empêche qu’il voulait en profiter pour le temps où il y aurait droit, et que faire preuve de cynisme maintenant ne servirait à rien sinon à miner un terrain déjà bien assez semé d’embûches comme ça. Mais il ne put retenir un petit rire moqueur à l’écoute de sa défense. Insensé. Et qu’est-ce qui ne l’était pas, au juste, dans ce foutu bordel ? Se faire attaquer dans son sommeil, dans sa propre piaule malgré la sécurité de sa maison, par des connards ingrats pas foutus de se rendre compte que sans lui, ils seraient déjà mort depuis belle lurette, c’était sensé ça, peut-être ? Et les morts qui refusaient de rester mort, c’était sensé ? Les gens passaient leur temps à se retourner les uns contre les autres, qu’est-ce qui l’aurait empêché d’agir de même alors que, clairement, les cavaliers étaient un cancer qui rongeait Olympia et abusaient de leurs privilèges sans la moindre vergogne ? Il pouvait croire à sa sincérité quand elle le lui affirmait maintenant, les yeux dans les yeux, mais il ne pouvait pas croire au fait que ça n’arriverait jamais dans le futur : il y avait trop de variables à prendre en compte pour ça. On le prétendait paranoïaque mais jusqu’à preuve du contraire, les récents événements avaient bien prouvé qu’il avait eu raison, non ? « Ça n’aide pas non, en effet. » Il leva une main à son visage, goûta la texture de sa peau du bout des doigts. « Elle affirme justement l’inverse de tes propos : que tu le veuilles ou non, tu es une menace. » Le ton un peu dur de sa voix contrastait avec son geste, mais il rompit ce dernier en laissant son bras retomber doucement le long de son corps. « Parce que les décisions que tu prends seront toujours d’abord pour tes survivants, ensuite pour le reste, dont je fais partie. » Il en allait de même pour lui, forcément, mais ce n’était pas un reproche qu’il lui faisait là, juste une constatation. « Et nos intérêts finiront forcément par s’opposer un jour, inutile de se voiler la face en prétendant l’inverse. Alors oui, tu es un danger pour moi, et je ne prendrais pas le risque de te sous-estimer sur ce point. J’ai déjà fait l’erreur, et je l’ai payée cher. Comment tu veux que je te fasses confiance après ça ? » Elle était là, toute l'ambiguïté de cette foutu relation : il la voulait, il avait besoin de sa présence et de ce que ça lui apportait, mais il ne pouvait pas se fier à elle pour ce qu’ils étaient, tous les deux, des leaders enlisés au sein d’une alliance factice qui se délitait de jour en jour, et ennemis peut-être dans un avenir qui n’était pas à écarter. « Aujourd’hui, tes intentions sont louables (et il les appréciait pour ce qu’elles valaient, appuyait son regard) mais demain, Olympia pourrait bien exiger de toi que tu reviennes sur ces propos. »

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyJeu 4 Mai - 1:24

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Entre le fatalisme et le réalisme, il n’y a qu’un pas. Et, peut-être, qu’elle, elle est trop idéaliste. Ils s’équilibrent en un sens. Elle ne sait pas exactement quelle attitude adopter face aux mots du rider, ces fameux mots dénotant parfaitement avec les gestes. Elle s’imprègne de son toucher, de sa douceur, le temps que ça dure, trop court, trop bref. Une menace. Pas là, pas tout de suite. Sur le long terme, elle ne nie pas, elle aimerait pourtant. Mais, peu importe quand, forcément, ça arrivera. Parce que la situation est sans issue, trop délicate et les compromis pas de mises. Ils sont trop différents, trop opposés idéologiquement pour mettre de l’eau dans leur vin. Ils sont cons, à rester braquer sur leurs positions, à ne jamais songer à eux. Ce qui est valable pour elle, l’est bien évidemment pour lui, si ce n’est plus. Elle est désavantagée, c’est l’impression qu’elle en a du moins. Plus radical, pas du genre à se laisser dicter par sa conscience, sans pitié. Elle s’en mordra les doigts, tôt ou tard, elle ne se voile pas la face, elle préfère simplement ne pas y penser, ne pas l’envisager trop souvent. Elle ne répond pas, ne saisit pas réellement s’il constate ou reproche. Au fond, la nuance n’est pas vraiment primordiale puisqu’il a raison, malgré tout ce qu’elle peut bien dire, prétendre, il a entièrement raison. Elle s’en veut, un peu, même si elle n’a pas d’autres choix. Olympia passe avant tout. Elle a envie qu’il prime, qu’il se place au premier plan, qu’il n’y ait plus cette ambiguïté latente, ces tensions omniprésentes. Pas possible, pas envisageable, pas dans l’immédiat, peut-être jamais, surement même. Le bilan n’est pas agréable, pas facile à accepter. Elle a lancé la première offensive officielle, elle s’en rend compte, son écart ne sera pas oublié, il est bien trop rancunier de toute manière. Et, même si elle a conscience qu’il s’agissait de la bonne décision, qu’elle a opté pour la meilleure stratégie, la bonne solution, quand elle le voit, là, face à elle, elle ne peut s’empêcher de douter. Elle se déteste pour ça, elle le déteste pour ça.

Elle l’observe l’espace de quelques secondes, le regard qu’elle pose sur lui n’est ni froid, ni amer, mais plutôt désenchanté, désillusionné. La vérité, l’entendre de sa bouche, est pénible, éprouvante. Elle n’a pas forcément l’envie d’y faire face dès maintenant. « D’accord, j’admets. En attendant, je ne suis pas la première menace à laquelle tu dois faire face. Porter atteinte à ta vie n’a jamais fait partie de mes projets. » Ce qui est stupide, totalement stupide. Parce qu’un Abel mort vaut mieux qu’un Abel déchu, vivant et débordant de rancœur. « Je veux dire, ce n’est pas comme si je le pouvais, même si je le voulais. » Là est le véritable nœud du problème. Le conseil en a d’ailleurs de plus en plus conscience, ce qui la met en danger, en position de faiblesse. Elle a beau démentir, elle se sait mauvaise comédienne à ce sujet, elle ne dupe pas grand monde. « Et, peut-être que nos fameux intérêts gagneraient à être réabordés. » Clairement, la situation dégénère, leur file entre les doigts, s’ils ne souhaitent pas que ces intérêts en question ne divergent sous peu, peut-être qu’une nouvelle discussion s’impose. Qu’est-ce que ça coûte, de renégocier ? De tenter en tout cas ? « Depuis quand est-ce que c’est toi qui te projettes et moi, qui me contente de ne songer qu’à l’instant présent ? » Sa paume s’enroule autour de la mâchoire, les phalanges s’attardant sur la joue du cavalier. Pourquoi est-ce qu’il faut fatalement que tout soit compliqué ? La simplicité, c’est trop demander ? « Est-ce que tu ne peux pas te satisfaire, pour l’instant, de mes intentions louables ? Je veux dire, y’a que nous deux ici, tu peux te contenter d’être Abel Rhodes, survivant comme un autre, et te laisser aller. » Elle ne sait pas ce dont il a besoin, se confier, simplement profiter de sa présence, peu importe. Elle est là, maintenant, et elle sent bien que sa présence ne se résume pas uniquement à son envie de la confronter, de la recadrer suite aux révélations de Jamie. C’est bien plus que ça.  

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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyJeu 4 Mai - 22:54



Peyton & Abel
« there are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.


« Probablement depuis que mon statut est de plus en plus remis en question. A ce stade, c’est pas comme si je pouvais me permettre d’écarter la moindre hypothèse, aussi improbable puisse-t-elle paraître. » Or, une rebuffade d’Olympia ne paraissait pas si improbable que ça : Abel pouvait bien dénigrer la ville autant qu’il le voulait, ses habitants étaient toujours debout, armés… et plutôt mécontent à son égard. Ne songer qu'à l'instant présent n'était pas envisageable, oublier le reste et ne se préoccuper que d'eux deux lui semblait tout bonnement impossible, inaccessible. Alors oui, l’aigreur mordait ses propos, il n’était pas d’humeur pour la légèreté même s’il fallait bien admettre que ça ne lui aurait pas fait de mal, pour ce qu’un peu de détente ne risquait pas de lui être néfaste.
Et au fait, depuis combien de temps cela ne lui était-il pas arrivé, de se laisser aller ? La dernière fois qu’ils s’étaient vus peut-être ? Difficile à dire, ce luxe ne lui était pas vraiment permis, surtout pas ces derniers temps. En dehors des quelques (trop) rares moments qu’il partageait avec son fils, il n’avait guère d’autre choix que celui consistant à donner le change même quand il ne s’en sentait pas capable, et de tout garder pour lui jusqu’à ce que le cumul ne soit plus supportable. « C’est pas aussi simple. » Mais ça devrait, pourtant. Sauf qu’Abel était bien trop englué dans son rôle de leader habitué à tout diriger pour n’être qu’un “survivant comme un autre”. Laisser tomber le masque, oui, parfois, quand la fatigue prenait le dessus, ou un stress trop marqué… moins rares étaient les occasions où il le faisait de manière volontaire et pas sous le coup d’une émotion négative. Aujourd’hui, cela lui paraissait compliqué, pas alors qu’il ne se sentait plus en sécurité nulle part et certainement pas loin du ranch et dans un lieu où l’hostilité des habitants lui était évidente. Pas elle, bien sûr, mais le résultat était là, Abel restait tendu comme la corde d’un arc malgré les quelques attentions qu’il avait pu avoir à l’encontre de Peyton, malgré cette brève étreinte qui lui avait fait un bien fou, et on le devinait prêt à réagir au quart de tour, à la moindre sollicitation.
Alors il captura le poignet, écarta les doigts qui s’étaient un peu trop attardés sur l’hématome étalé sur le bas de sa figure ; le contact le rebutait un peu puisqu’il avait encore les nerfs à fleur de peau, mais au moins avait-il réussi à ravaler de justesse le mouvement de recul instinctif tandis que la main de l’olympienne s’était approchée de son visage, beaucoup trop près à son goût. L’avait-elle décelé malgré tout, cette envie de se soustraire au contact ? Elle n’en avait rien laissé paraître, mais elle le connaissait suffisamment bien pour deviner le fil de ses pensées en fonction de ce qu’elle lisait dans son regard et lui, il n’était pas tant en forme qu’il puisse parvenir à lui masquer toutes ses émotions. « De toute façon, je n’ai pas le temps de m’attarder ici. Comme tu peux t’en douter, je ne peux pas vraiment me permettre de me tourner les pouces. » Pas que ça lui aurait déplu, néanmoins, mais ce n’était pas dans cette optique qu’il s’était rendu ici. S’était-il seulement rendu compte de l’effet apaisant qu’elle avait eu sur lui ? Il l’avait attendue tout engoncé dans sa colère à son égard mais, une fois les mots crachés, il n’y avait eu besoin que de quelques minutes pour le voir se calmer, se radoucir un tant soit peu. Il ne l’avait d'ailleurs toujours pas lâchée, il s’en rendit compte alors que ses yeux accrochaient sa main qui retenait toujours prisonnier le poignet de Peyton.
Ses doigts laissèrent aller leur prise tandis qu’il amorçait un pas vers l’arrière, il fallait qu’il parte. « Alors si tu tiens à renégocier quoi que ce soit, il faudra que tu viennes au ranch. Je doute d’être très présent ici dans les semaines à venir. » C’est-à-dire, s’il ne se faisait pas destituer dans la foulée, mais il avait la ferme intention de ne pas laisser ça arriver, on ne l’abattrait pas aussi aisément. Et puis, ça ne serait pas pour déplaire aux olympiens, qu’il ne soit plus là pour fouler le sol de leur précieuse ville.
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MessageSujet: Re: (VII) there are two sides to every story + abel   (VII) there are two sides to every story + abel EmptyDim 7 Mai - 1:40

Abel & Peyton
« There are two sides to every story,
and the truth usually lies somewhere in the middle.
Ils en arrivent toujours là, à cet instant précis, inévitable, où elle encaisse encore un refus de sa part, un retour brutal aux réalités de ce monde, de leur relation. On remet les masques. Elle en a franchement ras-le-bol, elle commence sérieusement à saturer. Rien n’est jamais simple, non. Et, alors ? Elle lui tourne le dos, ça ne lui convient pas. Elle se montre présente, pour lui, tout de suite, ça ne lui convient pas. C’en est assez de son foutu comportement et de ses foutues indécisions. Elle lit clair en lui, perçoit la moindre parcelle d’émotion, d’insatisfaction, crispant ses traits, déformant son visage. Elle regrette presque son geste. Ou plutôt, elle le regrette totalement lorsqu’elle discerne ce soupçon d’écœurement dans ses yeux. Les doigts se figent, se dénouent, obtempérant immédiatement, inertes, poignet au creux de la paume du rider. Il ne veut pas d’elle, de son contact, de sa présence, de son réconfort. Très bien. Elle retient. Elle freine un soupir. Elle ne sait pas pourquoi ça le blesse autant. Dans le fond, elle s’attendait à quoi ? Comme s’il pouvait une nouvelle fois se comporter comme un être humain lambda sans regretter aussitôt. C’est trop demander. Peut-être, qu’elle en a plus qu’assez de subir son comportement incohérent, ses sautes d’humeur constantes. Peut-être, qu’elle en marre, de ne pas savoir quand pouvoir le toucher, quand pouvoir lui parler sans sarcasme, quand pouvoir se montrer elle-même, vulnérable à ses côtés. Elle est rebutée, c’est certain, c’est tout ce qu’il a gagné. Plus question qu’elle fasse un pas vers lui. Trop c’est trop.

« De te tourner les pouces… » Qu’elle répète faiblement avec amertume. C’est ça, qu’ils font, ils se tournent les pouces, ils perdent leur temps ? Résumé pour le moins concis.  Elle terre son agacement au fond d’elle, du moins, elle essaye, chose peu évidente. Elle a envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux. Elle ne prétend pas qu’il a besoin d’elle, elle pense simplement que ça ne lui ferait pas de mal, de se montrer honnête envers lui-même, d’accepter ce moment de faiblesse, de se laisser aller. Mais il est trop fier, trop obstiné, trop stupide, pour saisir cette échappatoire de courte durée. Il relâche la pression sur son poignet, elle recule instantanément d’un pas, comme si elle avait besoin de réinstaurer une distance entre eux. Il en fait de même, ils sont donc en accord, pour une fois. En réalité, oui, elle en a besoin, de cette distance, et oui, loin d’elle l’envie de continuer à subir sa présence pour aujourd’hui, pas après ça. Peut-être qu’elle est, elle aussi, à fleur de peau. « Je me doute bien, une poignée de minutes, c’est déjà trop. » Le ton est plus las qu’autre chose. Elle ne devrait pas, le prendre au premier degré, pas quand il est comme ça, pas après les récentes révélations, mais c’est plus fort qu’elle. Elle a son fichu caractère, tout comme lui. Pas le courage d’acquiescer sans laisser paraître son aigreur. « D’accord, très bien. » C’est une bonne chose au final, qu’il s’éloigne d’Olympia. Au moins, les tensions entre Olympiens et Cavaliers s’apaiseront éventuellement, si Abel Rhodes ne rôde pas dans les parages. Au moins, pourra-t-elle se contenter de ruminer en paix. Actuellement, elle a usé toute sa dose de bonne foi. Plus l’envie de se montrer compréhensive. Il faut qu’elle se recentre, de toute manière, elle s’est trop dispersée ces derniers temps. Elle sent bien que le conseil s’agite, l’observe, que plusieurs attendent un faux pas de sa part. Elle doit songer à elle avant toute chose, non à lui. Alors, elle ne lui jette même pas un dernier regard, tandis qu’il franchit le seul de l’habitacle. Elle soupire, à plein poumons, froissée, irritée, par lui, par elle-même.
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