Sujet: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 11:21
« you're fucked up, mister. but you're cool. that's what they call the human condition »
BASS LAURENCE FERGUSON
Nom & Prénom Bass Laurence FergusonNaissance 36 ans, Wisconsin, 15 juillet. Vie avant l'épidémie je travaillais dans un bar : officiellement barman tendance homme à tout faire, surveiller les stocker, faire le videur, organiser un ou deux petits trafics, tendre l’oreille. Avant ça j’avais essayé l’armée et des gadgets informatiques : à croire que je n’avais pas le naturel pour ça. Vous vous étonnez que je me raccroche à ma place au sein d’Olympia avec désespoir ? Je connais mon naturel qui revient au galop, mais je veux éviter ça à tout prix. Célibataire depuis longtemps, depuis que sa dernière petite amie stable est partie faire médecine. Vie aujourd'hui recruteur pour ma nouvelle famille, ceux d'Olympia, avec une tendance à participer aux raids - prêter main-forte, gagner ma place, sortir de cet univers que je chéris autant que je ne le mérite pas, et malencontreusement, à espionner et moucharder pour le compte d'Elijah - j'ai trop de personnes à qui je ne peux dire non, je me tue à petits feuxNombre de rôdeurs tués énormément de rôdeurs, mais toujours pas assez pour en épurer les environs d'Olympia Nombre d'humains tués7 humains – mes 7 péchés, comme une petite ombre dans le coin de mon esprit à se moquer. C’était avant Olympia. Le premier, involontaire m’a envoyé en prison, mais ce n’est pas celui qui me hante – ce n’était pas un homme bien, c’était un homme comme moi sans le bon fond, et il y avait cette fille qui hurlait. 6 autres, depuis l’apocalypse, je les comptes chaque soir. Je refuse d’en parler, comme si les paroles d’Elijah était vrai et que peut-être un jour je pourrais me racheter, je pourrais être pardonné – et me pardonner. J’avais des raisons à chaque fois, et je n’y ai pas pris plaisir - cela ne veut pas dire que je les oublie. + 1 début 2016 Arme(s) de prédilection aucune à l’intérieur d’Olympia, j’emporte toujours un couteau de combat, emprunté à un rôdeur de l’armée au début, et un revolver, emprunté lors d’un vol en solitaire, avant Olympia. Mes mains sont aussi attirées par les barres de fer et outils contondants dans les raids, c’est à noter. et on dit que j'ai du talent pour Juger les gens et leurs fonds – être à Olympia m’apaise pour cette raison, j'ai mis du temps à le montrer, mais c’est le premier groupe croisé depuis mon enfance dont aucun membre ne me donne secrètement envie de vomir par l’impression qui me renvoie dans les tripes. Observer, rester silencieux des heures durant, me sortir de toutes les embrouilles et m’adapter, écouter sans juger, inciter les gens à se confier ( voire leur répliquer « pour te faire parler » , car autre talent, les réparties à la con ), voler, survivre, foirer mes tentatives d’être quelqu’un de bien, passer inaperçu et me fondre dans le décor.
Caractère du personnage Bass est chaos inconsistant, perdu, confus. Il a longtemps cherché sa place et qui il était, voltigeant entre les extrêmes de son caractère – lorsque Peyton l’a ramené par la peau du cou à Elijah et que celui-ci lui a offert une deuxième chance… il a cru avoir trouvé cette place, ce foyer, et maintenant qu’il a, il découvre que rien a changé et qu’il est toujours aussi tiraillé. Silencieux, facilement pris pour muet, il a le visage perdu et les yeux souvent hagards. Il écoute, observe beaucoup, même s’il parle aussi souvent trop vite, les répliques acerbes et sarcastiques presque des feulements entre ses lèvres. Il a bon fond : innocent, doux, gentil, bon. Profondément. Il rit comme un enfant. Prêt à s'émerveiller pour rien si cela peut faire renaître un sourire et un espoir chez autrui. Mais il est avant tout instable et peut se montrer violent, par les mots – il a un humour très particulier, des sarcasmes teintés, en demi-teintes, de tristesse, qui le rend difficile à comprendre, passant parfois pour méchant alors que c’est une chose qu’il n’est pas, loin de là - comme par les gestes. Si on parle de charme rustre et involontaire, on parle de lui – il s’impose d’une certaine façon, mais contre son gré. Il ne voudrait pas à avoir à parler, ne pas attirer le regard – pire, les affections, rester dans un coin, mais s’il sait en général se montrer inaperçu, il est une présence difficile à ignorer sur le long terme. Il peut se montrer curieux et délicat, timide, parlant à voix à basse plus qu’autre chose, souriant doucement.
S’il est farouchement rancunier c’est surtout qu’il est loyal un point presque inouï – longtemps à la recherche d’un saint à qui se vouer, il l’a trouvé, et est prêt à mourir pour Elijah et les autres. Il veut bien faire – désespéré à l’idée d’échouer, de rompre des promesses. Que ceux qui comptent à présent pour lui, et qui comptent sur lui soient déçus. Pourtant, au fond, il est convaincu que cela va arriver : comme pour l’armée, comme toutes les fois où il a essayé de bien faire, ou qu’Uzo a essayé de le remettre droit avant d’abandonner il va échouer. Il a l’habitude faire des compromis avec sa conscience – mais il pensait avoir tourné la page. Sa conscience le brûle et le tue intérieurement : tuer des vivants pour protéger Olympia lui pèse déjà mais il se salit les mains s’il le faut. Mais espionner, mentir, envers ceux qu’il veut protéger ? Il devient fou. Sous un vernis parfois cynique se cache un Bass rêveur, timide et mal à l’aise. Il veut s’améliorer, il cherche sans cesse des modèles à suivre pour s’améliorer, apprendre – il veut rendre fier Olympia, se montrer digne de sa chance. On a l’impression qu’il a du mal à baisser sa garde, et c’est en partie vrai : après des années à survivre seul, il est paranoïaque et réagit souvent plus par instinct qu’autre chose – l’un de ces instincts les plus fortement ancré en lui est de protéger. Protecteur envers les siens, il est prêt à tout pour eux… mais a besoin de repères pour trouver ce que doit devenir ce tout.
Derrière ton écran
Prénom & pseudo Elvire / Elorin Âge 24 Pays France Où as-tu trouvé le forum ? Partenariat Mot de la fin écrire ici. Mon personnage est poste vacant Crédit Kz pour l'avatar
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 11:21
« Tell me your story please tell me everything »
+ there's before ... Il déteste le ton qu’a pris le recruteur de l’armée. C’était le genre de ton qui annonçait les problèmes parce qu’il était trop doux, trop sirupeux mais pas assez sucré pour dissimuler le mépris derrière. Il a les coudes sur le bureau, un sourire sur les lèvres dans son uniforme bien soigné. Soudain Bass se demande vraiment ce qu’il fait là – si, il sait, les arguments raisonnables. La grimace et le regard presque dégoûté d’Uzo qui lui donne des envies de violence ou de s’enterrer dans un fossé. Sa sœur qui passe ses soirées sur les genoux des types avec qui son grand frère mal tourné traîne, son petit frère qui bosse comme un fou même s’il sait qu’il ne pourra pas être envoyé dans une université dont Bass ne peut pas prononcer le nom. Sa mère et ses yeux devenus caves, presque aussi pâles que ses traits tirés, au milieu de ses cernes qui ressemblent à des coquards. La manière dont elle l’accueille toujours avec un doux sourire et une main sur la nuque mais que la fierté, celle à la lumière de laquelle Bass avait poussé, s’était nourrit, enivré, cette fierté maternelle, elle, est partie depuis de nombreuses années.
Il a besoin d’argent et de se regarder dans un miroir, c’est con comme chou. Il a besoin de règles, aussi. Il aime sa mère et jamais il ne dira quoi que ce soit contre elle, mais il faut regarder les choses en face – le foyer Ferguson ne luisait ni par le temps passé au ménage – Bass s’en occupait, en général, pour que sa mère ait le temps de manger entre les jobs, ni par les règles qui régissaient la vie en commun. Un bonheur pour un gamin, capable de passer ses journées entières dehors sans surveillance, à jouer avec ces petits camarades. Pour un homme fait, qui grandit sans son père ? Pas top. Bass reste toujours sur ses gardes, dit qu’il n’a rien à dire sur lui et montre sombrement les dents dans la semi-pénombre. Parle-moi de toi, plutôt.. Un bon moyen de lui faire rompre la glace est de lui faire parler de sa mère – comment elle était la lumière de son existence comme il était un temps la sienne. Comme il voulait la rendre fière. La figure paternelle, celle biologique, elle s’est cassée la gueule il y a trente ans de cela – toute sa vie Bass a assuré qu’elle lui manquait autant que la bouffe de la prison. Mais il lui manque, fondamentalement et sans ça, il serait peut-être pas en à Olympia, avec sa seconde chance et sa loyauté à en crever.
Bass fixe le recruteur de l’armée, redresse le menton, fièrement malgré ses mains glissées entre ses genoux tremblantes. Retour à la case départ, il avait échoué. Désolé Uzo – ton vieux camarade n’est pas à la hauteur. Pauvre cinglé, dégénéré de la campagne, consanguin, tu sais lire au moins ? Instable. Tendance paranoïaque. Tempérament instable. Antécédents de violence. Introverti. Manque de repères. Est-ce que je pense sincèrement que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Il avait dû répondre oui, sans doute. Ca faisait mal - il avait eu des ennuis, oui. En désespoir de cause ou pour la bonne cause. Il n'avait l'air, dans l'ancien monde, du gendre idéal - mais il avait toutes les bonnes intentions, esprit travailleur et loyauté du monde.
Il a grandit à la campagne paumée du Wisconsin, entre ses deux cadets et sa mère. Il faisait froid, et il y avait des tas d’étendues où jouer et revenir auprès de sa mère les genoux crottés et les yeux qui pleuraient, leur bleu brûlé sous le soleil réverbéré par les premières neiges et les larmes de sa mère. Il tient ses yeux d’elle. Pas la couleur, paraît que la paternel les avait bleus aussi, comme toute la fratrie. Mais leur manière presque surnaturelle de ils semblent briller, étinceler – au soleil, à la pluie, presque pailletés sous les rires et la fierté, d’un doux halo de tendresse, facilement vernis d’un glacis de larmes jamais versés lorsque c’est un coup au cœur ou à l’estomac qui prend.
Enfant, Bass n’était sans doute pas le pire des gamins. Sa mère l’a élevé seul, lui puis les deux petits qui l’avaient suivit. Il adorait sa mère et malgré l’amour de celle-ci pour un type qui l’avait délaissée sans un au revoir, c’était une femme bien. Fière, douce, dévouée, crevant sous la charge. Bass a appris ses bonnes manières, à prendre ses responsabilités, à ne jamais hausser le ton - essayer du moins -, à être quelqu’un de bien. Elle n’était pas très autoritaire, et rapidement Bass s’est mis à jouer à la sauvage, courant un peu partout sans surveillance – mais revenant toujours au nid, remplissant ses corvées, s’occupant de son frère et de sa sœur, embrassant sa mère, avec une concentration qui plissait son front.
Après coup, Bass survivra, en loup solitaire, seul dans ce territoire désolé où il n’y a pas un seul humain à perte de vue. Facile, ça ressemble à avant. Les gens veulent votre mort. Vous vous couchez le ventre vide et la peau froide. Vous voyez ceux que vous aimez partir ou mourir. Il a toujours eu l’habitude responsabilité, du travail dur et des efforts forcenés – qui finissent par faire un caillou dans l’eau, à peine une ridule à la surface, à pic, vain. D’essaye de préserver l’innocence au fond de lui et les plus petits que soi dans ce monde crade. On peut dire beaucoup de choses de Bass, mais au moins n’avait-il jamais pris plaisir à faire ce qu’il a fait. Parce que des emmerdes et des sales choses, il en a fait, avant comme après.
Il avait à peine dix-sept ans quand ça a commencé. Un peu avant déjà, sécher les cours, traîner, fumer, se perdre. Puis, lâcher l’école, et commencer les embrouilles. La contrebande, la drogue, les bastons de sales ruelles. Il se détestait. Il détestait le regard ‘Uzo, amie d’enfance, Ne pouvait-elle pas comprendre ? Qu’aurait-elle voulu qu’il fasse ? . C’était un pincement, une déchirure – il en a nourrit de la rancœur, peut-être à tort, mais elle est toujours là. Il a horreur de la sensation d’être abandonné – ou pire qu’on l’abandonne en lui faisant sentir que c’est lui qui a lâché l’affaire. Qu’on lui dise pas que les embrouilles c’est plus facile qu’un travail honnête, qu’il était juste feignant et un mauvais garçon. Ce n’est pas vrai, pas dans le cas de Bass. Ils avaient tous des boulots, vous savez ? Des vrais métiers. L’armée. Vendeur dans l’immobilier. Coiffeur. Pas forcément des choses qui font gagner des milles et des cent, mais des truc dont on peut parler autour d’un verre. On ne peut pas parler autour d’un verre de l’art du pique-pocket, de comment o na eu cet œil au beurre noir et du trafic de dope. Et on ne peut certainement pas en parler le dimanche midi lorsqu’on retourne dans le giron de sa mère, qu’on ébouriffe les cheveux des cadets et que la seule chose que l’on désire au monde est que l’argent et le baiser qu’on donne à sa mère soit accueilli par autre chose qu’un regard noir et qu’as-tu fait encore Laurence Bass Ferguson Laurence était le nom de son père.
Uzo était dans l’armée, et à 22 ans, Bass n’avait pas encore fait de prison : il avait voulu s’engager. C’était une solution rêvée pour lui : repères, solde, honneur, une tâche à effectuer jour après jour, un but auquel se dévouer, fierté. L’effort physique : check. Les ordres : check s’ils ont un sens. L’autorité, il n’avait jamais connu, impossible de savoir sa réaction. Servir, avoir un sens, un idéal : check. Les tests psychologiques : pas check.
Il était sorti du dernier entretien avec un recrutement avec l’estime de soi d’un moins que rien et du sang dans la bouche, à force de mordre l’intérieur de sa joue – lutter contre l’envie d’envoyer chier ce type, de laisser libre cours à son tempérament instable, de se rouler en boule et pleurer. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Il avait arrêté l’école à 17 et s’il avait un esprit vif, tendre et débrouillard, le secteur intellectuel n’avait jamais été son fort – pas vraiment mauvais, plutôt moyen et avec de gros soucis de concentration. Il ne savait rien faire d’honnête. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Se présenter dans toutes les boutiques et endroits qu’il trouve avec un petit sourire timide et de jolis yeux pétillants, dire bonjour, s’il vous plaît, merci, faut croire. Il a un temps trouvé un job, dans un magasin d’électronique. Honnête, avec une paie minimale mais fixe et légale, chaque mois. Vendre, ce n’est pas vraiment le truc de Bass – recruter, « vendre » Olympia, jauger autrui, il sait faire. Mais sourire au consommateur et vanter un produit matériel qu’il sait utiliser mais dont il se contrefout… Il a tenu presque un an dans ce job. Presque.
Il a fini par s’en faire virer et c’était un soulagement pour lui, son boss et les visiteurs. Il a écumé quelques petits jobs par-ci par-là, jamais plus de quelques semaines, avant d’arriver derrière un bar. C’était bien, à cette époque, vous savez ? Bass avait vraiment l’impression d’y être, arrivé, dans le droit chemin – il aimait même son job. Travailler le soir et de nuit, prêter une oreille attentive, sans avoir besoin de faire un discours. L’alcool évidemment, bien qu’il ne soit pas du genre à tomber ivre mort de son côté du bar. Un salaire décent. Se cacher dans l’obscurité relative du bar. Au milieu des gens ivres, désespérés ou plein d’hormones, Bass avait l’illusion persistante d’avoir sa vie en main. Relativement, bien sûr. Cela n’avait pas duré longtemps, bien sûr. Bass réussissait à jongler entre son job et ses petits travers. Il arrondissait ses fins de mois. Que ce soit en prêtant main forte pour évacuer les petits cons et les soulards avant qu’ils ne vomissent, décharger les camions, surveiller les stocks, faire le ménage, arriver en avance, dormir là. Fermer les yeux sur les messes basses et les trafics. Y participer. Herbe, drogues, contrebande, une ou deux fois des armes. Jamais rien d’envergure, pas vraiment de bande non plus, entre deux eaux, toujours. Magouiller une clope au bec, des étincelles dont ne sait l'origine dans les yeux, l'air de s'en foutre et le coeur fendu. Homicide involontaire. Tout est allé trop vite avait dit Bass au tribunal. Il n’avait pas dit grand-chose d’autre : oui, il avait vendu de la drogue ce jour-là, comme tous les jours depuis les … quoi, cinq dernières années ? Oui, il avait tué un homme. Oui, il n’avait pas voulu le faire. Ou peut-être que si . Il ne le regrettait pas en tous cas, même s’il prenait un sacré chiffre en années de mitard pour drogues et homicide involontaire.
+ and then there's today : « On est pas bien là, dans notre propre zone de quarantaine ? »
Le prisonnier ricanait lourdement sur sa chaise de plastique défoncé, bien content de sa connerie alors que les nouvelles défilaient sur le petit poste de télé – le seul mérite de l’influenza était qu’on se battait nettement moins pour changer de chaîne et que presque tout le monde préférait les infos aux seins nus de la télé-réalité. Il regardait Bass – et Bass livra un petit rire qui avait l’air de dire « tu es intelligent, et j’apprécie ton opinion, merci de l’avoir partagé ( du con ) ». Sans s’impliquer, en équilibre instable sur deux pieds de sa chaise, la Bible piquée à la bibliothèque de la prison sur ses jambes. Pour un jeune homme aussi insociable que Bass, la prison c’était perdre sa foi en l’humanité – l’apocalypse lui redonnerait, a contrario.
29 ans, 2 ans qu’il était en prison et que ses yeux brillaient d’une lueur de moins en moins joyeuse, enfermé, sans espoir de sortir avant longtemps. C’était mieux pour tout le monde. Bass ne se souciait pas vraiment des nouvelles à la télévision et de leurs informations au goût d’apocalypse. Il était inquiet, pour sa famille, dehors, mais n’avait pas d’amis, ni dehors, ni dedans. Peut-être qu’il tomberait malade avant de finir sa peine ou de l’allonger d’une rixe. Peut-être que la lie de l’humanité leur survivrait tous dans leur zone de quarantaine imprévue – fin 2010 il y avait quatre types de conversation en taule : est-ce qu’on va survivre à ces connards de flics ? Est-ce qu’ils vont sauver leur peau et nous oublier là ? Est-ce qu’on va servir de cobayes ( C’était quoi ce vaccin, de l’intox ? Ils nous empoisonnent ! ) ? Est-ce que nos murs et nos grilles empêcheront la malade d’entrer ? Ca et bien sûr les bribes d’info lâchées par les gardiens et la TV. Un beau bordel qui rongeait l’anxiété de Bass jusqu’à l’os. Personne n’avait jamais été aussi content que Bass, de courir pour échapper à un apprenti zombie comme on disait encore à l’époque. Lorsque le gouvernement a lâché prise sur les hôpitaux et les zones de quarantaines, les prisons étaient depuis bien longtemps laissées de côté. Sauve qui peut et certainement pas les sales gosses d’abord.
Un garde à moitié crevé qui voulait sa peau alors que la moitié des prisonniers s’étaient déjà barrés et que les gardes qui restaient pour s’occuper d’eux étaient soit des saints les prenant en pitié, soit les pires des tortionnaires. Le gardien en transition à qui Bass doit la vie ? Le pire c’était que c’était un type sympa – pas sadique, qui refilait des clopes si on le payait. La bile dans la gorge, Bass l’avait repoussé, encore et encore, jusqu’à le bloquer et prendre ses jambes à son cou. Drôle hein – il a tué un humain avant l’épidémie, a pas eu l’estomac ni la connaissance pour empaler le premier walker qu’il a croisé… et depuis il a un charnier derrière les semelles.
Après deux ans passée entre des murs, à partager ces deux mètres carrés de vie avec un autre homme, entendre à toute heure du jour et de la nuit des cris, pleurs et insultes – pire, lorsque le monde s’était enfiévré et avait regardé les prisonniers comme loin des priorités immédiates - .. Bass avait adoré le silence du Wisconsin abandonné. Sa solitude. Pas le bonheur loin de là – le froid, les zombies, les râles qui réveillent au milieu de la nuit, l’impression que votre cœur ne battra jamais un autre rythme que la chamade, le pas chaloupé devenu hagard, le sang des vivants et des morts. C’était mieux que la prison. L’hiver du Wisconsin l’avait mis sur les dents, creusant ses flancs et son âme, ses nuits, son espérance. Jusqu’à le transformer en pilleur, en animal traqué et en loup solitaire. Le froid dans les os, il avait osé faire un détour jusqu’au village de sa mère. Aucune idée de où ses cadets vivaient, depuis le temps. Jusque pleurer était idiot quand le froid piquait autant les yeux et qu’il n’y avait personne, et qu’il ne passerait pas un hiver seul ici. Il avait pillé les baraques abandonnées, emporté une photo de sa petite sœur, un immense châle de laine chaude tricotée par sa mère, de la gnôle et un paquet de cigarettes. Foutant le camps alors que les rôdeurs revenaient sur ses traces. Techniquement, il avait plus ou moins passé la fin de cet hiver là au nord des Etats-Unis – maudissant le climat qu’il adulait étant enfant quand il était défié de marcher pieds nus dans la neige ou sur un lac gelé fragile. Manquant d’en crever mille fois. Puis se relevant, parce que ce n’était pas une option et qu’il n’avait pas de but. Mais il le cherchait, sans le savoir. Il a passé plusieurs années sur les routes, sans se lier à quiconque, fuyant les groupes pour les piller lorsque le moment lui était plus propice. Doué pour jauger le danger, prendre la poudre d’escampette, le vol, la survie aux dépens des autres et l’impossibilité de fermer l’œil.
Il y a un peu plus de deux ans, il est tombé sur Olympia. Hasard. Olympia. Une ville, une vraie, viable, et vivante, avec des médications et un potager. Mal gardée par de la tôle ondulée, deux ou trois gardes qui savaient à peine par quel côté manier leur fusil et n’avaient visiblement jamais tué de vivants. Le premier camp sédentaire ( à long terme ) que Bass croisait en presque 4 ans d’errance. Il aurait pu en pleurer s’il n’avait pas été autant déshydraté. Il s’était aussitôt mis en tête de s’infiltrer dans le camp et de voler leurs ressources, une fois, deux fois si possible. Il s’était fait attrapé, capturé. Il avait résisté, c’était le cas de le dire et ses premières minutes au sein d’Olympia avait mal débuté. Et pourtant, on lui avait offert de rester ou de partir. Un choix. Il avait hésité et pas que sur le coup. Il avait dit « rester ». Parce qu’il doutait qu’être renvoyé dehors se fasse sans lui péter les dents au passage - il avait mis du temps à croire que les olympians n’était pas comme ça. Le temps de le réaliser, son cœur était à déjà eux. – Parce qu’ils avaient l’air d’être propres et bien nourris, en relative sécurité malgré leurs tôles tout juste abîmées par des rôdeurs avant lui. Parce Peyton, aussi. Hey, pas de coup de foudre au premier regard, loin de là : il ne s’attendait juste pas à se faire prendre la main dans le sac par une femme aussi énergique et sur le coup – leurs premiers échanges avaient vifs et hargneux. Parce qu’il était incapable de répliquer sans montrer les crocs, parce qu’elle était dévoué à cet endroit. C’était pas rien – c’était intriguant.
Bass avait hésité un temps à rester, mais il n’avait jamais hésité face à l’espoir de rédemption qui see cachait derrière ce mot, rester. Cette deuxième chance, cette possibilité d’autre chose, d’oublier ses erreurs, de se racheter – il est prêt à mourir pour être à la hauteur cette fois. Il était resté – plus longtemps qu’il ne le pensait. Dans cette ville qui ne ressemblait à rien de ce qu’il connaissait, au milieu de beaucoup plus de gens qu’il n’appréciait. Il y avait des choses sur lequel s’émerveiller. Des enfants à distraire d’un tour de passe-passe avec une pièce de monnaie qui n’avait plus court dans ce monde. Du travail à faire – des tôles à réparer, des trucs bêtes, mais qui donnent un sens. Et qui lentement l’avaient enraciné là. Ce type qui semblait hanter Olympia en silence, insociable, et dont les mains tremblaient parfois, sauf lorsqu’il les avait au fond de ses poches, adossé un arbre ou à une bâtisse ou lorsqu’il fait passer une pièce sur ses phalanges, machinalement. Des cernes sous les yeux et des réflexes typiques de quelqu’un qui a erré trop longtemps sans personne pour garder ses arrières. Ca ne s’est pas effacé, même avec le temps, mais Bass s’est ouvert aux autres. Progressivement, lentement, jusqu’à ce qu’un sourire lumineux finisse par éclairer ses traits. Bizarre de révéler son véritable caractère à plus de 30 ans hein ? Et pourtant. Gagnant mutuellement leur confiance jusqu’à ce qu’il soit jugé digne de confiance et important dans leur communauté. Sa communauté, sa famille, qu’il aime profondément – il a des liens profonds avec certains, mais tient à tous. Il a parfois l’impression de leur avoir porté la poisse – depuis qu’il est là, ils ont perdu pas mal de membres. Alors qu’ils l’ont accueilli, et accordé une renaissance, une nouvelle chance – alors il fait de son mieux. Il sort pas mal de la ville, ce qui est plutôt une bonne chose pour son équilibre mental, qui n’a jamais été aussi stable que depuis qu’il est à Olympia. Raids de fournitures, et surtout recrutement, pour grossir avec discernement les rangs de la petite ville oasis dans l’apocalypse. Il s’y voue corps et âme, prenant ça avec un sérieux teinté de tendresse.
De tristesse aussi, parce que les tensions qu’il y a au sein de la ville depuis quelques temps ébranlent ces nerfs, comme s’ils débordaient sur lui et déteignait sur ses propres émotions. Le meurtre d’un des leurs, gifle en pleine face qui lui rappelle son passé l’a profondément ébranlé. La « demande » d’Elijah n’aide pas non plus, refermant un peu la coquille de Bass à son grand désarroi : écouter, et lui rapporter les propos des membres du conseil, s’il y a quelque chose d’intéressant à savoir. Et par intéressant, on peut facilement entendre « contraire à Elijah » - une simple demande, pour le bien de la communauté. Une bonne âme dirait « en jouant sur la fidélité, l’idolâtrie et la culpabilité » de Bass, mais ce n’est pas ainsi que celui-ci le voit. Il ne sait pas comment il voit, il sait juste qu’il n’ose plus adresser la parole à quiconque de peur de devoir rapporter quelque chose. Il sait que ça le rend physiquement malade de faire l’espion et la taupe. Qu’il y ait besoin de faire la taupe, entre deux personnes qu’il respecte et admire, profondément. Il idéalise sans doute trop Elijah, et est incapable de lui dire non – de le décevoir, lui, sa nouvelle figure paternelle, son messie. - Mais qu’est-ce que ça veut dire vis-à-vis des autres, se tourmente Bass, mordillant l’ongle de son pouce en observant les va-et-vients de leur groupe. Il sait qu’Elijah à ses raisons et qu’il a raison de lui demander ça, que c’est une preuve de confiance, qu’ils sont entre de bonnes mains, mais il ne peut nier son sentiment de panique et de culpabilité. A partir du moment où Elijah l’a attiré à l’écart dans la confidence.. ; c’était déjà trop tard. Le monde d’Olympia a explosé – du moins dans le kaleidoscope de Bass. Tant qu’il se mord la joue en silence, seul Elijah et lui ont à se voiler la face. Plus tard…
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 11:41
Bienvenue sur Influenza toi (même si t'es un olympien et les olympiens c'est... ) !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! :marisa:
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 11:55
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 13:30
Je plussoie Billie pour le choix de PV ! (et ce que tu as déjà écrit, j'aime bien ) Bienvenue !
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 14:39
Bienvenue à ces yeux bleus petant !!
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 15:06
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Tellement stylé Travis Fimmel
Jenna Rhodes
Riders + j'peux pas j'ai poney
Hurlements : 1601
visage : phoebe tonkin.
crédit : gajah (avatar) astra (sign)
survit depuis le : 15/04/2016
capsules de troc : 3640
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 15:48
BASS MON ENFANT je suis tellement heureuse de le voir à nouveau tenté, j'espère que cette fois-ci ce sera la bonne parce que sinon finalement tu as pris Travis, je trouve ça plutôt cool, après si jamais ça te perturbe vraiment tu peux tout de même changer d'avatar hein (bien que je n'ai rien à te proposer ) bon courage pour la suite de ta fiche et bienvenue en tout cas
ps: j'espère que c'est bien toi l'invité qui voulait prendre Bass, sinon tu vas rien comprendre pour l'histoire de l'avatar ci-dessus
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 22:05
Le fameux Bass, et en plus il est trop cool avec la tête de Travis Fimmel. Bienvenue Olympien !
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1971
visage : Travis Fimmel
crédit : gaja & miss pie & malini
survit depuis le : 14/10/2016
capsules de troc : 2961
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 14 Oct - 22:33
Immy : Vous êtes jaloux j'suis sûr voilà tout Merci
Billie : J'aime aussi beaucoup ton perso j'avais un peu stalké, jusqu'à ce que ton scénario soit ( magnifiquement et avec talent ) pris et résolve mon dilemme entre eux *sort* , merci
Jenna : Oui c'est moi c'est le petit point noir en effet, mais j'aime beaucoup Travis quand même et j'aime déjà ce petit Bass du coup, ça va le faire ( sauf si j'ai une illumination durant la rédaction de l'histoire, mais ça va faire un mois que je me creuse les ménages, alors yeux-qui-brillent-dans-le-noir-Travis ce sera je pense ) Merci
Abel : Hiii merci
Idyl & Ichabod : *papillonne des yeux magiques qui brillent* Merci à vous !
Riley: Hi Coupine Olympia
Merci pour votre accueil et je vais faire de mon mieux
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Sam 15 Oct - 9:20
Ce PV + TRAVIS !!!
Bienvenue sur le forum & bon courage pour ta fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Sam 15 Oct - 14:52
Baaaaaass. (je suis amoureux de lui, oui, oui.) Bienvenue parmi nous, et putain-de-super-choix de personnage. En plus, j'adore la première partie de ta fiche, j'ai hâte de lire toute l'histoire et comment tu vas la tourner... Bonne rédaction !
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1971
visage : Travis Fimmel
crédit : gaja & miss pie & malini
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Sam 15 Oct - 20:27
Wesley : hehehe Merci
Gabriel : ... Ton lapin moustachu pervers là, il me fait peur, c'était le but que je m'enfuie en courant, ou ... ? Merci en tous cas, j'vais faire de mon mieux et je m'y remet !
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Sam 15 Oct - 22:21
Immy A. Reid a écrit:
(même si t'es un olympien et les olympiens c'est... ) !
Tu veux te battre, toi ? Vilaine !
J'vous jure qu'à chaque fois que je vois Travis, j'ai envie de faire des tresses avec sa barbe, voilà, vous savez tout *sbaff* Bienvenue compagnon Olympien et bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Dim 16 Oct - 15:09
Bass.
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Mar 18 Oct - 15:48
Bienvenue sur Influenza
Bass Ferguson
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 21 Oct - 15:44
La joueuse a envie de lui couper le bout de barbe un peu plus long sur le menton à chaque fois, c'est pire
Merci vous tous , je vais finir ça
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Ven 21 Oct - 17:02
Bienvenue !! Super choix de PV (et de groupe )
Jenna Rhodes
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock Dim 23 Oct - 23:50
Bon jeu sur Influenza ! Félicitations. Tu vas bientôt toucher le fond, c'est bien.
Alors, que dire ? J'aime beaucoup ta fiche, c'est fou comme tu as bien cerné Bass, je l'imaginais tout à fait comme ça bref, je suis vraiment contente que tu ais cédé pour ce personnage, ton interprétation est parfaite. Je vais donc te valider de ce pas, ah et aussi, il nous faudra un lien sous Rory (j'espère qu'elijah, peyton et uzo vont bientôt débarquer ) edit: hésites pas à venir t'incruster dans la deuxième mini intrigue :marisa:
Et te voilà officiellement validé/e ! Pour commencer, il te faut recenser ton avatar. On t'invite ensuite à revendiquer ton titretes responsabilités, si tu en as. Et, si ce n'est pas déjà fait, pense à remplir ton profil.
Pour bien démarrer, tu peux poster une fiche de liens (en pensant bien à la tenir à jour) et en demander aux autres, créer un scénario si tu as des besoins précis ou un pré-lien s'ils le sont moins. On rappelle qu'il faut impérativement poster un sujet d'activité et que les Wanderers doivent intégrer un groupe dans le mois qui suit leur validation.
Tu peux maintenant librement flooder et surtout RP.
Et tout le staff d'Influenza te souhaite un bon jeu.
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Sujet: Re: Bass Ferguson | The wayward flock
Bass Ferguson | The wayward flock
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