Sujet: it is so hard to leave – until you leave (noyce) Jeu 13 Oct - 22:51
It is so hard to leave – until you leave. And then it is the easiest goddamned thing in the world.
Boyce ferma son sac d’un coup sec sur la fermeture éclair. Il avait déjà fait et refait ses valises deux fois au cours de la dernière heure, persuadé qu’il avait forcément oublié quelque chose d’indispensable et qui lui manquerait sitôt qu’il se rappelerait l’avoir laissé derrière lui ; et lui et Nova seraient déjà trop loin pour faire demi-tour. Mais il devait se rendre à l’évidence : il avait tout ce dont il avait besoin. Le vieux téléphone portable qu’il gardait au cas où son smartphone le lâche mais qu’il avait décidé d’utiliser comme téléphone, tout simplement parce que sa batterie durerait plus longtemps et que la 4G n’était, finalement, pas si indispensable que ça en temps d’apocalypse. Il avait vidé son compte en banque, et la moitié de celui de ses parents également, lorsqu’il avait été apparent que plus personne n’y effectuait de retrait – sa gorge s’était serrée lorsqu’il avait vu que les derniers mouvements de solde dataient d’il y a déjà plusieurs semaines. Il y avait laissé une bonne moitié, au cas où Tom s’en soit miraculeusement sorti et qu’il ait besoin de fonds pour subsister une fois qu’il aurait trouvé un distributeur de billets, mais il savait qu’il se raccrochait à un espoir futile. Il avait pris des habits, trop peut-être, qui étaient bourrés dans les recoins les plus improbables de son sac. A manger, de l’alimentation sous vide qui se conserverait longtemps, des boîtes de conserve qui pesaient leur poids mais valaient bien qu’elles lui cisaillent les épaules, des biscuits secs, et à boire dans une gourde en métal. Le reste de ses affaires, celles qu’il considérait comme moins essentielles, avait été rangé dans son sac de sport - Nova, en le voyant d’arriver avec ce sac, avait même réussi à faire un trait d’humour en l’enlaçant, en lui demandant ce qu’il pouvait bien faire avec un sac de sport, lui qui était l’antinomie du sportif par excellence. Boyce avait presque ri, et ç’avait été un exploit, parce qu’après des jours à essayer de contacter sa famille sans succès, il avait surtout été au bord des larmes. Des larmes, il en ravalait à ce moment-même rien qu’en imaginant le déchirement que devait ressentir Nova en cet instant. Mais il avait tout. Il n’y avait plus lieu de retarder l’inévitable. La moindre seconde qu’ils perdaient à s’attarder ici, c’était une seconde de trop, la seconde qui pouvait faire la différence entre leur fuite et leur perte. Boyce ne pouvait ignorer le son de la radio et de la seule chaîne de télé qui subsistait encore ; l’épidémie progressait, et avec elle une vague de mort qui emportait tout sur son passage. Boyce aurait voulu ne pas avoir à faire ça, ne pas être celui qui toquerait à la porte de la chambre de Nova pour lui demander si elle était prête, lui rappelait qu’ils ne pouvaient s’attarder, que le temps leur était compté. A eux comme à son père.
M. Monroe l’avait accueilli et hébergé sans poser la moindre question. Quand Boyce avait allumé la télévision pour voir les informations, qu’il avait essayé sans succès de joindre sa famille restée à New York, zone désormais déclarée en quarantaine, Nova avait été la première personne qu’il avait appelée. C’était elle qui lui avait proposé de quitter Seattle avant que les choses tournent mal, de s’éloigner de la ville, de se réfugier en campagne, où elle et son père vivaient dans une maison isolée. L’endroit idéal pour tenir un siège, même si Boyce se souvenait des nombreuses plaintes de son amie quand elle lui relatait le long trajet en bus qu’elle devait faire pour assister à ses cours tous les jours. Et quand Boyce était arrivé sur le pas de la porte, le père de Nova n’avait fait aucun difficulté. Pendant un temps, Boyce avait espéré que l’épidémie sera comme une fièvre, violente mais brève. Mais l’infection, semble-t-il, ne perdait aucunement de sa vigueur. Elle gagnait du terrain, au contraire, au point que Boyce avait pris l’habitude de guetter par sa fenêtre pendant la nuit, pour s’assurer qu’un zombie ne viendrait pas les surprendre dans leur sommeil, s’immiscer dans la maison pour les attaquer. Le père de Nova leur avait tous deux donné de quoi se défendre. Boyce n’était pas un bon tireur à la carabine en dehors de Call of Duty, mais il ferait aller.
Au départ, ils avaient cru que c’était un simple rhume qui avait réussi à frapper M. Monroe. Plusieurs jours plus tard, cependant, son état avait empiré, et le père de Nova savait que ses heures étaient comptées. Il avait demandé à Boyce d’emmener Nova loin d’ici, là où elle ne le verrait pas grossir les rangs des marcheurs, ne le verrait pas devenir la bête sauvage et incontrôlable qu’elle ne reconnaîtrait plus. Elle devait être emmenée quelque part où elle serait en sécurité. Cela faisait longtemps que M. Monroe n’était plus militaire, mais même affaibli par des quintes de toux et une fièvre qui faisait ruisseler son visage, il conservait une prestance qui avait fait tressaillir Boyce. Il s’était senti se redresser comme un soldat au garde-à-vous et s’était entendu répondre « Oui, monsieur » d’un ton discipliné, les yeux baissés.
Les Monroe lui avaient donné un foyer, et aujourd’hui, il avait l’impression d’être un traître en toquant à la porte de la chambre de Nova, son sac sur l’épaule. « Hé », souffle-t-il en ouvrant doucement la porte pour signaler sa présence sans pour autant la faire sursauter. « Tu es prête ? » Il faisait encore sombre au petit matin, mais il crut voir que Nova avait les yeux rouges. A moins que ce fût que le reflet du soleil rouge sang qui se profilait à l’horizon. Maladroitement, il posa sa main libre sur son épaule, l’autre portant toujours son sac.
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Sujet: Re: it is so hard to leave – until you leave (noyce) Sam 15 Oct - 0:13
It is so hard to leave – until you leave. And then it is the easiest goddamned thing in the world.
La veille, enfouie sous ses couvertures, Nova avait finalement laissé couler les larmes qu'elle retenait depuis si longtemps. Trop longtemps. Elle les avait laissées inonder son visage jusqu'à ce qu'elle finisse enfin par s'endormir, épuisée, vidée de toutes ses forces. Depuis le début de l'épidémie, elle s'était montrée forte, comme elle l'avait toujours été. Elle avait gardé la tête haute, refusant de s'avouer vaincue. Un trait de caractère qu'elle tenait autant de sa mère que de son père. Mais tandis qu'elle se libérait enfin du poids de ses larmes, elle avait tâché de rester silencieuse, malgré tout. Pour la première fois de sa vie, elle avait envie de hurler de désespoir. Au lieu de cela, elle avait simplement enfoncé sa tête dans son oreiller, attendant que ça passe. Son père avait eu le courage de prendre l'une des décisions les plus difficiles de toute sa vie et elle voulait l'honorer en tentant de ne pas perdre ses moyens devant lui. Parce qu'elle savait qu'il faisait cela pour la protéger.
La sonnerie du réveil l'arracha difficilement à son sommeil mais elle l'éteint rapidement, peut-être un peu pour éviter de faire savoir aux autres habitants de la maison qu'elle était réveillée. Allongée sur le dos, dans une obscurité quasi-totale, elle fixa le plafond durant quelques minutes. Parfois, elle avait du mal à croire que seuls quelques mois s'étaient écoulés depuis que tout avait commencé. Tout s'était enchaîné tellement vite que cela lui semblait plus souvent ressembler à des années. Les premiers malades, les premiers morts, l'installation de Boyce chez elle, les disputes avec Alec qui avaient mené à leur séparation, les nouvelles de Rowan qui avaient cessé de leur parvenir, les premiers marcheurs repérés non loin de chez eux,... Et puis les premiers signes de la maladie que son père avait montrés. Lorsqu'il s'était mis à cracher du sang, Nova le savait, ils avaient tous les trois espéré que ce n'était qu'une très mauvaise toux. Mais ils avaient du se rendre à l'évidence. L'épidémie avait réussi à atteindre le père de Nova. Celui qu'elle considérait depuis toujours comme son invincible héros. Il fallait cependant croire que, pendant l'apocalypse, plus personne n'était invincible.
Ses bagages étaient bouclées depuis un moment déjà lorsque Boyce entra dans sa chambre. Elle avait encore versé quelques larmes alors qu'elle remplissait ses sacs, tentant de n'emporter que le strict nécessaire. Les dernières larmes qu'elle verserait, s'était-elle alors promis. Larmes qu'elle avait séchées d'un revers de manche décidé. Assise sur son lit, elle contemplait désormais la photo qui trônait sur sa table de chevet depuis des années. Une photo de sa famille, prise peu après l'anniversaire de ses cinq ans. Peu avant que sa mère ne décède. Celle-ci était enlacée par son père, tout sourire. Au premier plan, Rowan pressait sa joue contre la sienne, leurs taches de rousseurs se côtoyant alors de près. Une scène de joie, telle que les Monroe en vivaient presque tous les jours, à l'époque. Relevant un instant la tête vers Boyce lorsqu'il lui demanda si elle était prête, elle ne lui répondit qu'une fois après qu'il ait posé sa main sur son épaule, dans un geste qui se voulait sans doute réconfortant, bien que maladroit. « Tu l'es, toi? » demanda-t-elle en posant sa main sur celle de son ami. Parce qu'elle ne l'était pas et n'était pas certaine de l'être vraiment un jour. Comment pouvait-elle être prête à quitter cette maison qui l'avait vue grandir? Le dernier endroit qui lui rappelait toute la banalité de sa vie d'antan? Pire, comment pouvait-elle être prête à laisser derrière elle son père, alors qu'il vivait sans doute ses dernières heures? Mais c'était une décision nécessaire. Elle la détestait, mais elle ne pouvait nier qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Elle ne pouvait pas être là quand son père se transformerait. Parce qu'elle serait incapable de le tuer.
Retirant la photo du cadre, elle la glissa dans son sac à dos avant de se lever, une détermination nouvelle dans le regard. Son autre sac sur l'épaule, elle jeta un dernier coup d’œil à cette chambre où elle ne dormirait plus jamais. Cette chambre qui avait été son havre de paix durant la majeure partie de sa vie. Puis, doucement, elle tira sur la manche de Boyce, commd pour l'inciter à la suivre. « Viens, il est temps de partir. » Son ton était plus calme qu'il ne l'avait été quelques secondes plus tôt, ne trahissant pas une seule seconde le feu qui bouillonnait dans ses veines. Boyce la suivant de près, elle descendit les escaliers et marcha vers le salon, presque sur la pointe des pieds. Elle savait que son père avait dormi là. Cela faisait plusieurs nuits désormais qu'il ne montait plus dans sa chambre, se contentant de faire les cent pas dans le salon jusqu'à ce que la fatigue l'oblige à s'allonger dans le canapé pour quelques heures. L'avant-veille, Nova l'avait longuement observé, assise sur les marches de l'escalier. Tapie dans l'ombre pour qu'il ne la remarque pas. Elle ne fut pas surprise de le découvrir assis dans un fauteuil, le regard perdu dans le vide. « Papa? » Sa gorge se serra tandis qu'elle se rendait compte qu'elle s'adressait sans doute à lui pour la dernière fois. Lentement, il releva la tête vers elle, ses yeux injectés de sang semblant presque regarder à travers elle. Nova ressentit un pincement au cœur alors qu'elle se rendait à l'évidence: il n'était déjà plus vraiment lui-même. Pourtant, un éclair de lucidité sembla le traverser et il se leva pour les rejoindre, sans toutefois trop s'approcher d'eux. « Prenez soin de vous. » Nova ne vit pas le regard appuyé que son père adressa à Boyce, trop occupée à observer l'enveloppe qu'il venait distraitement de lui fourrer dans les mains. Cependant, se ressaisissant rapidement avant que ses yeux ne s'embuent à nouveau de larmes, elle releva la tête vers l'homme qui l'avait élevée et lui adressa un faible sourire. Elle lui avait déjà dit tout ce qu'elle avait à lui dire la veille, pour éviter les adieux déchirants. Alors, sans quitter son père des yeux, elle attrapa la main de Boyce. Le contact tiède de sa paume contre la sienne l'apaisa. Ce n'était pas un geste anodin, sans doute, mais elle avait besoin de le sentir près d'elle pour éviter de s'effondrer. Elle sourit une dernière fois à son père puis, sans lâcher la main de son ami, sortit de la maison pour gagner la rue où une rafale de vent la frappa en plein visage au moment même où une nouvelle constatation lui sauta aux yeux. Désormais, ce n'était plus que Boyce et elle.
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Sujet: Re: it is so hard to leave – until you leave (noyce) Mer 19 Oct - 14:01
It is so hard to leave – until you leave. And then it is the easiest goddamned thing in the world.
Boyce s’attendait à trouver la main de Nova froide contre la sienne, mais elle était tiède. Est-ce que pleurer, ça réchauffait ? Est-ce qu’un cœur brisé faisait circuler le sang plus vite que n’importe quelle autre émotion ? Ou bien était-ce simplement l’adrénaline, l’instinct qui maintenait en vie ? Comme si le fait de savoir que le temps leur était probablement compté amenait leurs cœurs à battre plus vite, à pomper dans leurs veines l’équivalent d’une vie entière. Il aurait voulu donner une réponse assurée à Nova, le même genre de réplique bravache quand elle lui demandait s’il était préparé pour ses examens. Evidemment, qu’est-ce que tu crois ? répondait-il avec une assurance exagérée et un sourire. Mais aujourd’hui, cela lui paraissait tellement inimaginable de faire une telle réponse que ce souvenir aurait tout aussi bien pu appartenir à une vie antérieure, ou à celle de quelqu’un d’autre, dans une autre dimension. Quand il lui avait demandé si elle était prête, il avait surtout fait allusion à ses affaires, de toute évidence préparée, plus qu’à son état d’esprit. Personne ne pouvait être prêt à faire ce qu’ils étaient sur le point de faire ; mais il se garda bien de dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas. « Faut bien. », marmonna-t-il, haussant les épaules pour montrer la sangle de son sac à dos plein à craquer et le sac de sport volumineux qui pesait sur son bras gauche. Délicatement, il laissa glisser sa main sous les doigts de Nova, venant à nouveau assurer sa prise sur son sac. Il ne fit pas d’autre geste pour partir, cependant, que de se dégager doucement de leur pudique étreinte, immobile, sans faire un geste vers la porte. Il ne voulait pas être celui qui dirait à son amie qu’il était temps de partir, celui qui insisterait pour qu’ils partent. Il aurait dû la presser, et il le ferait s’il voyait l’aiguille de sa montre avancer trop loin, mais pas avant que ce soit absolument nécessaire, pas avant de n’avoir plus d’autre choix.
Nova, cependant, était plus forte qu’il ne l’aurait cru. Plus forte qu’il ne l’avait lui-même été, en tout cas, quand il avait dû quitter son appartement du centre-ville de Seattle. Il lui avait fallu des heures pour se décider, pour abandonner tout espoir de voir ses parents et son frère surgir sur le pas de la porte. Il n’avait jamais vraiment cru que les siens avaient réussi à fuir New York, mais il s’était accroché à la prière que, peut-être, ils avaient décidé ce week-end-là de lui faire une visite-surprise à Seattle, que par miracle, ils n’avaient pas été dans la Grosse Pomme le jour où les militaires avaient condamné la zone. S’il avait été dans la situation de Nova, mille fois pire, il ne savait pas s’il aurait été capable de tourner les talons et de faire marche dans la direction opposée à celle de la maison de son enfance, s’il aurait pu tout laisser derrière lui ; ses souvenirs et ceux qu’il aimait. La jeune femme, elle, se contenta de garder un instant le silence avant de tendre la main vers le cadre qu’elle contemplait comme si elle avait voulu s’y fondre, comme si, rien que par la force de son regard, elle avait pu passer au travers du verre et rejoindre un univers parallèle, revenir au temps où le cliché avait été pris. Des temps plus heureux, quand Rowan et elle avaient été réunis, quand son père était bien portant. Qui ne se répèteraient plus jamais. Son ton était rigide lorsqu’elle reprit la parole, d’une fermeté que d’aucuns auraient pu croire sans âme, mais que venait contredire la timide traction que Boyce sentait au niveau de sa manche ; un calme de façade. Comme un enfant à qui on vient de donner le signal du départ, Boyce lui emboîta le pas.
Ses pas étaient lourds sur l’escalier de bois alors qu’il descendait à la suite de Nova. Il entendit le bruit d’une toux grasse au rez-de-chaussée, ferma les yeux pour ne pas voir le mouchoir blanc que M. Monroe pressait contre sa bouche sanguinolente. S’il s’était écouté, il serait tout de suite sorti dans la cour et serait monté en voiture, à attendre que Nova le rejoigne. Il ne voulait pas être témoin de leur séparation, devoir supporter la vision d’une Nova désemparée, attendre comme un intrus qu’ils se fassent leurs adieux. Par respect pour Nova, cependant, il resta où il était, certes un peu en retrait pour leur donner un semblant d’intimité, mais pas loin, pour que son amie puisse encore sentir sa présence proche. Il savait que Nova et son père s’étaient déjà dit tout ce qu’ils avaient à se dire. D’une certaine manière, ça rendait les choses plus facile. Il acquiesça au signe de tête que lui faisait M. Monroe, un rappel inutile de l’instruction qui était gravée au fer rouge dans son cerveau et qui faisait lentement son chemin vers son cœur. Prends soin d’elle. Protège-la. Même si personne ne pipa mot, l’atmosphère était chargée d’émotion. Boyce serra les doigts de Nova entre les siens lorsqu’elle lui attrapa la main, et il la laissa le tirer sans résister vers la porte. Il la referma derrière lui et tira de sa poche le trousseau de clés que le père de Nova avait fourré entre ses mains la veille. Il aurait aimé que Nova soit déjà à la voiture, mais elle lui tenait toujours la main et il ne voulait pas avoir à s’en défaire. Résigné, les yeux fixés sur ce qu’il faisait pour ne pas croiser le regard de son ami, il glissa la clé de la porte d’entrée dans la serrure et donna deux tours secs. Le clic du loquet retentit comme un couperet dans l’air froid et matinal et Boyce relâcha la poignée, conscient qu’il venait d’enfermer M. Monroe. Cela faisait partie de ses ordres. Enferme-moi, que je ne sois pas capable de sortir de la maison quand vous serez partis. Pour ne blesser personne.
Cette fois, ce fut lui qui prit l’initiative de faire un pas en avant vers la voiture. Il la déverrouilla, ouvrit la portière arrière pour y jeter ses sacs sur la banquette et tendit la main vers Nova pour prendre ses affaires. Se penchant dans l’habitacle, il mit le contact, noyant le lourd silence qui s’était installé dans un rugissement de moteur, et tira de la boîte à gants une carte routière avant de se redresser. « Si tu veux bien être ma copilote… ? » offrit-il, hésitant.
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