quand reid débarque dans ta réssoi, j'ramène soit des sons carrés, soit des nes-jeu en pagaille. et tu flippes, derrière l’œil de bœuf, mais les gens m'réclament et j'rentre très calme, j'te remercie et je cueille deux meufs.
fin juillet deux-mille seize. stonebriar mall.
"On se retrouve ici dans trente minutes." Tom la regarda avec un petit sourire, avant de ne reposer son regard brun sur l'immeuble qui leur faisait face. Par chance aucun chacal, parce qu'on les appelait ainsi, ne traînait dans le coin alors que les deux adolescents faisaient leurs au revoirs. Chaque séparation pouvait être la dernière avec les temps qui couraient, tous deux le savaient. Le garçon soupira d'ailleurs : "Immy ? Viens là." Son bras se tendit et attrapa celui de la blondinette, qui se laissa volontiers entraîner dans une énième étreinte, une énième tendresse. Les lèvres du garçon s'écrasèrent sur les siennes avec une certaine passion, puis sur son front avec délicatesse. L'instant d'après il avait tourné les talons pour faire face à son destin. Et elle au sien. Elle posa d'ailleurs une main sur son revolver, seule arme qu'elle avait à la ceinture et s'engouffra dans le bâtiment menaçant qui deviendrait bien assez vite sa maison.
Elle avait évité de passer dans les couloirs et avait directement emprunté les premiers escaliers qui s'étaient présentés à elle, se figurant que si le centre commercial était de toutes façons habité, elle avait autant de chance de trouver son bonheur au rez-de-chaussée qu'au premier ou au deuxième. Cela avait été sa première erreur. Déjà l'appréhension la rendait un petit peu plus bruyante qu'elle n'aurait dû l'être. Elle tremblotait presque en montant les marches unes à unes, et d'ailleurs trébucha sur la dernière, lorsqu'elle arriva à la hauteur d'une porte scellée par une barre de fer. Des rôdeurs ? Ils se pressaient déjà contre l'entrée, et le vacarme la fit presser le pas. Il n'aurait pas fallut qu'elle se fasse repérer parce qu'elle avait énervé les sens de trois ou quatre glandus pas foutus de mourir dignement...
En parlant de glandus, la jeune blonde se demandait bien où étaient passés tous les vautours dont on lui avait fait jurer de ne pas s'approcher... L'allée qu'elle empruntait était vide de monde. Des cartons, papiers et autres déchets jonchaient le sol. Une silhouette affalée dans un coin répondait à une autre sans jeter une seule fois un seul regard vers elle. C'était trop facile, pensa même Immy. Il suffisait de faire comme si elle avait sa place parmi eux, et personne ne ferait attention. Elle était déjà toute flanquée de noir, habillée avec le plus grand des débraillements. On lui avait dit que les Jackals ne se lavaient pas. Immy n'avait pas vu d'eau, sinon pour s'hydrater, depuis plusieurs jours. L'illusion était presque parfaite. Non ?
En imaginant cela, Immy s'était glissée dans l'un des anciens magasins du centre commercial. Il ne ressemblait plus du tout à un magasin. Il s'agissait plutôt d'une planque ; un repère, où plusieurs sacs de couchage s'entassaient et où l'on avait érigé quelques réserves sur les vieilles étagères à vêtements. Emballée, l'adolescente se dirigea tout de suite vers ces ressources inestimables mais n'eut le temps de n'en fourrer qu'une ou deux dans son sac à dos avant qu'un pied ne fasse craquer la poussière derrière elle.
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Mer 12 Oct - 13:06
J’détestais quand Archie se la jouait solo. Parfois il faisait les filles de l’air et moi je l’appelais comme un con. Souvent c’était pas bien grave, il avait juste décidé d’aller serrer une nénette mais bon y’avait que des thons aux alentours. On avait promis d’arrêter d’en faire la pêche parce que c’est une espèce protégée à cause des jap’. Dieu bénisse les japonais et leurs porn déviants en passant. Putain qu’est-ce que j’ai pu me marrer et parfois même me branler. Enfin, je vous raconte pas parce que leurs trucs avec des tentacules ça me laisse encore un peu perplexe. Laissons les hentais là où ils sont et revenons à moi. Comme j’ai rien à foutre je fais ce que je faisais déjà avant l’apocalypse et je traîne au centre commercial. Il a pas mal changé n’empêche. Maintenant tout le monde prend ce qu’il veut quand il veut c’est Papi Capitalisme qui serait à la fois mécontent et en même temps extrêmement fier. En tous les cas, tout ce qui se trouvait ici ça appartenait aux jack’ maintenant. Si un connard tentait de se procurer des trucs, j’aurais de quoi m’occuper au moins. Je déambulais, joli mot ça tient ma maman serait heureuse, dans les allées observant les vitrines brisées et les cadavres qui fleuraient bon la merde et les entrailles. C’était un super avantage pour masquer le fait que j’avais pas pris de douche depuis deux semaines au moins. L’odeur d’un corps en décomposition ça masque tout mieux que l’odeur dans la maison des vieux.
J’étais hyper au taquet, je prenais des poses de beau gosse en parcourant les allées. Je me voyais dans un film à côté de Jackie Chan ou Bruce Lee. C’était super stylé. En vrai, dans ma vie tout était vachement plus fun depuis l’apocalypse. Avant on pensait que l’avenir c’était la réalité augmentée pour les jeux vidéos mais je vous jure que left for dead dans la vraie vie c’est un truc de fou. C’est irréel tellement c’est réel. Ce que je viens de dire est très con ou c’est moi ? On s’en fout de toute manière. Je marchais et je commençais à me dire que j’étais partie pour une longue journée d’emmerdes que je voyais une petite nana en train de fouiller dans nos affaires. Je me demande si c’est pas une jack mais je pense qu’une jackal blond platine toute choupie et toute menue comme ça je m’en serais souvenue. Elle est mal fagottée mais elle me fait pas l’effet d’êt’ des nôtres. Ça doit être une chapardeuse. La règle normalement c’est de refaire le portrait à coups de battes mais c’est une gosse. On a tous nos propres règles morales, moi je touche pas aux gosses et j’évite les femmes sauf si y’a pas d’aut’ solutions. Y’en a certaines qui aiment ça en plus. Je comprends mieux pourquoi on dit que plus elle sont cinglées et plus ce sont des bons coups. Je décide de tenter de lui faire peur.
« Hey Babyface, c’est le territoire des chacals ici. » Je l’observe me demandant si elle va détaler comme un lapin. Elle a pas trop l’air décidé, je me demande comment elle va réagir. Si elle a du répondant peut-être que ma journée ne sera au final pas si perdu que cela. Je l’observe avec une expression hyper sérieuse. Genre j’ai limite mal aux sourcils tellement j’ai pas l’habitude de les froncer comme ça. En général, j’ai pas trop l’air du méchant. Je remonte ma batte pour me gratter l’arrière du dos. « S’tu tiens à la vie chaton, tu devrais te tirer vite fait d’ici. T’as déjà d’la chance que ça soit moi qui t’ai trouvé les aut’ sont pas du genre à prévenir. »
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Ven 14 Oct - 18:27
dans ta réssoi + gummy
quand reid débarque dans ta réssoi, j'ramène soit des sons carrés, soit des nes-jeu en pagaille. et tu flippes, derrière l’œil de bœuf, mais les gens m'réclament et j'rentre très calme, j'te remercie et je cueille deux meufs.
"Hey Babyface, c’est le territoire des chacals ici," lança la voix derrière elle et Immy eut soudainement peur pour ses fesses. Bien sûr en foutant les pieds dans le centre commercial, elle avait eu quelques appréhensions et s'était faite une liste de choses à faire, ou à dire, si jamais une boulette arrivait. Mais là sur le coup, la liste ne se déroulait pas... Elle pivota lentement, la boîte d'haricots à la sauce tomate dans la main, pour poser un regard mi-apeuré, mi-coupable à l'homme qui l'avait interpellée. Elle le dévisagea quelques temps en silence, comme lui devait très certainement le faire avec elle, au regard insistant qu'il lui lançait... Ou alors il essayait de froncer les sourcils ? De lui faire passer un message ?
Un petit air d'incompréhension tordit son visage juvénile. Juvénile, c'était le mot. Elle avait de grands yeux clairs, qui semblaient tantôt gris, tantôt bleus, tantôt verts. La peau pâle, même si quelques peu assombrie par la poussière du désert qu'elle venait de traverser. Tout était désert, de toutes manières, aux portes de la ville. Tom et elle avaient traîné un peu trop longtemps dans les coins arides et ça se voyait, sur son visage, sur ses fringues, dans le creux de ses semelles. Ils avaient aussi traîné trop longtemps sans dormir suffisamment. Et leur état de fatigue avancé les obligeait à dormir toujours moins : si un rôdeur surgissait alors qu'ils dormaient profondément, ils n'auraient pas même le temps de se réveiller qu'ils seraient déjà morts. Il fallait constamment être sur ses gardes. C'était horrible. De profonds cernes se dessinaient sous ces orbes clairs. Et aussi ils avaient traîné trop longtemps sans rien avaler de vraiment consistant. Le ventre d'Immy était désespérément vide. Elle était prête à tout, ou presque, pour ne serait-ce que planter ses dents dans quelque chose. Même à fouiller chez les grands méchants chacals... Ca valait mieux pour elle : si elle se faisait tuer dans l'épopée au moins elle n'aurait plus à se soucier de son estomac. Et elle n'avait de toutes façons plus d'ongles à ronger pour se donner l'illusion de manger quelque chose. Les doigts qu'ils finissaient, serrés autour de la conserve Heinz aux couleurs turquoises, semblaient d'ailleurs squelettiques. Enfin... Un squelette de plus ou de moins, dans ce monde post-apocalyptique, qu'est-ce que ça pouvait bien foutre ?
C'était une gamine épuisée et en lambeaux qui se présentait devant le chacal. Et l'espace de quelques secondes un éclair de soulagement passa dans les yeux d'Immy, quand il lui annonça qu'elle avait eu de la chance de tomber sur lui. Et puis ses lèvres se pincèrent. C'était généralement ce que disaient les sales types qui lui voulaient tout sauf du bien, qui disaient ça. Il n'avait pas l'air d'en être un néanmoins... Perplexe, et voulant avant tout sauver ses fesses, Immy déglutit faussement péniblement. Elle hésita à inonder ses longs cils noirs d'eau salée, pour finalement ne pas le faire, et plutôt s'expliquer sur les motifs de ce cambriolage raté. "Je suis désolée, mon groupe..." Elle souffla. "Mon groupe s'est fait attaquer, je suis toute seule maintenant," chuchota Immy largement à côté de la plaque, et tant pis pour Tom, il était bien trop loin pour la sortir de ce pétrin de toutes manières, "mais je me suis pas faite mordre, j'te promets, je suis trop rapide pour ça." Profitant du fait que l'homme semblait avoir braqué son regard sur son visage et rien que sur lui, elle fit discrètement tomber la boîte de conserve dans son sac à dos ouvert avant qu'il ne puisse le remarquer.
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Mer 19 Oct - 11:57
J’savais d’expérience que plus une fille avait l’air innocente et plus il y avait de chances qu’elle vous colle un coup de pied entre les parties. Je dis ça malheureusement d’expérience. J’aimais pas trop ces airs de midinettes. J’avais envie de la croire et en même temps elle avait cet air des gens trop polis pour être honnête. Son petit visage tout mignon me faisait penser à ma p’tite sœur Victoria dont je ne savais rien. J’espérais qu’elle s’en était sorti. C’est que c’était une gamine pas toujours hyper débrouillarde. Elle se laissait pas mal porter par la vie. Si l’apocalypse ne la réveillait pas, rien ne le ferait. P’tre que le hasard ferait que je la reverrais. Après tout, on a échoué dans le même coin. Elle ne devait pas être si loin. Je me rabrouais mentalement parce que la gosse aurait le temps de filer à l’anglaise si je faisais pas attention. Je n’étais pas prêt à laisser filer mon amusement comme ça. J’avais envie de croire à son histoire même si je sais pas pourquoi mais je l’imaginais pas être aussi perdue qu’elle en avait l’air.
« Tu sais faire les yeux de biche, je te reconnais bien ça Bambi ». Je préférais la jouer un peu au bluff même si je pouvais pas véritablement savoir si elle était sérieuse ou non, je voulais pas laisser partir le fun comme ça. Je l’observais un moment, sa peau blanche semblait naturelle. Elle ne présentait pas les signes de transformations. Je les connaissais bien vu qu’on les avait un peu étudiés avec Harry. Enfin, en gros on l’avait regardé se transformer au fur et à mesure en truc de plus en plus dégueu. Cela dit c’était cool parce qu’avec le temps on sentait plus du tout son odeur de pourriture. « En tous les cas, désolée mais t’es pas autorisé. C’est un territoire privé. Tu vas devoir vider ton sac si tu veux repartir princesse. » Je désignais le sac avec ma batte de baseball, j’avais pas forcément envie de lui mettre des coups. J’avais l’impression que sa peau allait se fendre comme une tasse en porcelaine si je me permettais de faire cela. Elle semblait fragile mais je ressentais qu’elle avait plus d’un tour dans son sac. J’espérais qu’elle tenterait pas de filer à l’anglaise alors j’en profitais pour augmenter la pression. Je désignais du doigt le fusil qui pendait à ma hanche. « Je te conseille pas d’essayer de te barrer, je suis un rapide aussi. » Sincèrement j’avais l’impression que j’étais en train d’essayer de piquer le goûter d’une collégienne alors que j’étais lycéen. Ça faisait un peu de la peine. J’avoue que je l’avais déjà fait jeune parce que comme disaient mes profs j’étais une mauvaise graine mais bon mes conneries et moi on avait muri. Maintenant, on faisait des trucs plus recherchés avec Archie, on avait passé le stade supérieur.
Ça aurait tenu qu’à moi, j’aurais laissé cette gosse repartir par où elle était venu avec sa bouffe. Les temps sont durs mais ça veut pas dire qu’on doit tous être des fils de pute. J’aurais bien pu finir par lui proposer de venir chez les jack si elle était toute seule mais j’avoue que je pense qu’elle aurait été plus en danger là-bas. Je pouvais pas déterminer si elle avait ce qu’il fallait. Je pourrais toujours la défendre un peu remarque mais c’était une responsabilité que j’étais pas sûr de vouloir prendre. Quoique je kifferais avoir un petit apprenti qui deviendrait un mini-moi et qui m’adulerait. Sachant que je suis près d’avoir un gosse, ça pouvait être l’occasion. Ça pourrait être fun de transformer ce petit bout en tornade. Il allait falloir que je vois. Ça me ferait une petite sœur en attendant de retrouver la mienne en plus. L’idée me plaisait bien. Je me disais qu’il était temps de commencer le test.
« Tu crois que j’ai que ça à foutre ? Tu vas te magner oui ?! » Quand je voulais faire le méchant j’imitais Archibald quand il était pas de bonne humeur. Ça marchait bien.
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Jeu 27 Oct - 19:42
dans ta réssoi + gummy
quand reid débarque dans ta réssoi, j'ramène soit des sons carrés, soit des nes-jeu en pagaille. et tu flippes, derrière l’œil de bœuf, mais les gens m'réclament et j'rentre très calme, j'te remercie et je cueille deux meufs.
Son regard glissait encore et encore sur elle, et Immy commençait à s'impatienter. Mais aussi l'attente lui murmurait une idée : s'il ne l'avait pas encore descendue ou jetée dehors par la peau du cou, c'était parce qu'il ne comptait pas le faire. Les jackals avaient une sale réputation. Ils ne s'encombraient pas des fouineuses. Ou... Ou alors il voulait juste s'amuser avant de l'achever. C'était aussi une option. Une option à laquelle Immy ne devait pas penser. « Tu sais faire les yeux de biche, je te reconnais bien ça Bambi. » Elle arrêta son jeu tout de suite, laissant le petit air qui déformait ses traits glisser de son visage. Enfin, même sans le surjouer, Immy avait tout de même un petit air innocent. Elle n'y pouvait pas grand chose non plus si ses yeux étaient grands et bleus, et se finissaient par de longs cils noirs. C'était la nature qui, puisqu'elle n'avait pas su l'armer de muscles pour se défendre, l'avait dotée de charmes dont elle avait appris à se servir. Ils étaient d'ailleurs bien plus utiles qu'une poitrine généreuse ou d'autres courbes plus prononcées. On désirait rarement Immy pour l'image qu'elle renvoyait. On la laissait généralement tranquille parce qu'elle était taillée comme une brindille.
Mais le jackal devant elle n'avait pas l'air d'en démordre. Enfin, si les quelques denrées qu'elle venait de piquer était les siennes, la blondinette pouvait comprendre.. Mais de là accéder à ses demandes, il ne fallait pas pousser le bouchon. « En tous les cas, désolée mais t’es pas autorisé. C’est un territoire privé. Tu vas devoir vider ton sac si tu veux repartir princesse. » La princesse qu'on dénommait baissa les yeux sur le sac à dos aux coutures fatiguées et soupira doucement. Il était hors de question qu'elle rende quoi que ce soit qu'elle ait pu mettre dedans. Elle et Tom étaient trop faibles, et avaient trop faim. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça... Il ne comprenait pas, ce type devant elle, qu'il était question de vie ou de mort là. Son regard dévia et se posa sur le relief dans son t-shirt. Sous lequel se dessinait timidement la crosse de son revolver, mais rapidement les deux orbes couleur nuit furent attirées par l'index du blond (brun ? difficile de faire le discernement) tendu vers le fusil qui pendait à sa ceinture. C'était une belle bestiole, ouais. « Je te conseille pas d’essayer de te barrer, je suis un rapide aussi. » Entre ça et le gun, Immy savait qu'elle n'avait pratiquement aucune chance. Elle invoqua seulement le souvenir d'une fenêtre, à quelques pas de sa position. Mais même si elle arrivait à la fenêtre, elle allait quand même pas en sauter... Jamais elle en ressortirait vivante. Elle semblait réfléchir, avec sa petite mine pensive, ses lèvres pincées et ses sourcils doucement froncés. Contrariée. Elle se vida en un nouveau soupir, qui n'eut pas tout à fait le temps de s'échouer sur ses lèvres gercées.
Un sursaut secoua brusquement ses os. Immy reposa sur l'homme un regard surpris. Qu'est-ce qu'il avait à beugler comme ça lui ?! La petite blonde semblait froissée. Elle releva le sac qu'elle tenait pour en fermer définitivement la fermeture, et se planta en face du grand méchant loup. Elle s'était décidée dans les quelques secondes d'égarement. "Je me barrerai pas. Je veux rester ici, j'ai rien à perdre," commença la jeune blonde en ne mentant qu'à moitié. "J'te rends la moitié de ce que j'ai pris si tu me mets pas dehors... S'te plait... J'ai vraiment nulle part où aller..." C'était le deal le moins avantageux qu'elle ait pu envisagé de conclure, mais encore une fois, quand on a rien à perdre, on tente tout. Il pouvait toujours lui rigoler au nez, avec le pas qu'elle venait de faire elle était assez proche pour le lui amocher. Et lui assez prêt pour la frapper avec la batte de baseball. Ou lui tirer dessus à bout portant. Mais elle avait encore une chance.
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Sam 12 Nov - 17:12
Je commence à me demander ce qui se passe dans la tête de cette fille pour qu’elle dise vouloir rester. Elle doit pas bien être au courant de comment ça se passe chez les chacals. Rien que de l’imaginer au milieu des autres, je me dis qu’elle se ferait bouffer ou violer en moins de cinq minutes. C’est que ce sont pas des enfants de cœur. Enfin moi ça me dérange pas, parce que chacun fait ce qu’il veut, encore plus en temps d’apocalypse, mais une crevette comme ça, ça va finir en tempura. Elle a pas trop l’air de comprendre la gravité de la situation. J’espère que ma tête hébétée, pas de commentaire hein, j’ai le droit de connaître quelques mots classes, lui donne un signe de ce qui se passe dans mon crâne.
« Tu serais pas en train de te foutre de moi, petit bout ? » Je la toise du regard un peu suspicieux, ça pue vachement l’entourloupe. En même temps, elle a quand l’air d’être seule. Si tout ce qu’elle disait était vrai, ce serait con de laisser une pauvre gosse sans aucun espoir de survie. Quoique que chez les jackals, pas certain qu’elle en ait beaucoup plus. Remarque, elle a ce petit quelque chose qui me déplaît pas dans ses attitudes. Elle me semble pas si conne et pas si innocente. Evidemment, c’est pas facile de savoir parce qu’elle a des airs de petite princesse qui sort d’un château pour moi. Et puis, elle me rappelle Victoria. Encore et toujours.
« Tu sais pas dans quoi tu veux t’embarquer. Mon groupe, ce sont ceux qui font ce qu’ils veulent quand ils veulent. Et je parle pas de jouer avec des petites licornes en buvant le thé. Ce sont des pilleurs, des violeurs pour la plupart, des violents, des sans pitiés et le reste est un savant mélange de tout ça. Ils sont complètement siphonnés. Tu crois qu’ils diraient quoi si je ramenais un bout de viande mignon et inoffensif comme toi ? Surtout, si je précise en plus que tu volais les stocks. T’es complètement inconsciente. Ces gars, les zombies sont des enfants de cœur à côté. » Je suis un enfant de chœur par rapport à certains. Pourtant on peut pas dire que je sois l’archétype du mec parfait. Je suis du genre à faire mille conneries par jour et si les gens sont blessés ça me dérange pas particulièrement. Je cumule les 400 cents coups et pourtant je suis convaincue que tous les autres sont dangereux. Sans doute parce que contrairement à la plupart, il reste encore un semblant de rationalité dans ma caboche. Ou parce que j’ai arrêté de grandir quand j’avais huit ans. « Je suis prêt à te présenter à nos chefs, mais maintenant, tu sais à quoi t’en tenir. » Je me souviens pas avoir tenu à dire autant de trucs presque sérieux en aussi peu de temps, je commence à fatiguer. D’ailleurs, je me doute que ma grimace de méchant doit être complètement partie en vrille. Foutue trop grand expressivité faciale. Le méchant guss pouvait aller se rhabiller. Je soupirais, j’étais de nouveau comme d’habitude.
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Lun 21 Nov - 1:34
dans ta réssoi + gummy
quand reid débarque dans ta réssoi, j'ramène soit des sons carrés, soit des nes-jeu en pagaille. et tu flippes, derrière l’œil de bœuf, mais les gens m'réclament et j'rentre très calme, j'te remercie et je cueille deux meufs.
Le petit bout attendait le verdict avec une certaine appréhension. Détachée du discours pourtant si engagé de l'homme devant elle. Les mots flottaient dans l'air, comme des flèches qui rateraient leur cible, faute de puissance dans le tir. Pilleurs. Violeurs. Violents. Ils ne l'affectaient pas. Les yeux d'Immy se remplissaient juste de tristesse, alors qu'elle se rendait lentement compte que Tom ne serait pas de la partie. Il était resté dans le fond de sa pensée tout le temps qu'elle avait passé à Stonebriar. Quelques minutes, soit. Elle aimait sincèrement Tom ; mais elle se disait aussi qu'il s'en sortirait peut-être mieux sans elle. Et qu'elle s'en sortirait peut-être mieux sans lui. Et si ça n'était pas vrai, il ne fallait pas plus y penser que ça. Quand ses yeux recherchèrent ceux de Guss pour l'énième fois, ils étaient embués de larmes, que la mioche s'empressa de ravaler. Elle ne repasserait pas les portes du centre commercial seule et en un seul morceau s'il ne l'y accompagnait pas. Elle ne repasserait pas les portes du centre commercial seule, en un seul morceau et avec des provisions s'il l'y accompagnait. Et ni Tom, ni elle, ne survivraient si elle ne sortait pas du centre commercial avec un semblant de vivres. Ouais, elle avait bien fait les maths. Elle avait une chance de pas crever. Peu importait qu'il y ait des pilleurs, des violeurs et des violents dans l'équation. Peu importait qu'il n'y ait pas Tom. L'inconnue saurait se défendre. Elle n'avait pas d'autre choix. « Je suis prêt à te présenter à nos chefs, mais maintenant, tu sais à quoi t’en tenir, » lui répondit-on. Elle hocha la tête.
Et dans un élan d'émotion, peut-être, ou dans une nouvelle volonté de manipuler ce qu'elle ne connaissait pas, Immy s'avança. Assez rapidement pour qu'on ne puisse pas la stopper, assez lentement pour qu'on n'ait pas peur de sa maigre figure. Elle s'avança pour passer ses bras de part et d'autre du torse du jackal, sa joue venant frotter contre l'épais tissus du sweat-shirt sale, son nez niché dans un pli. Il pouvait tout juste constater la faiblesse de son étreinte, l'encombrement de sa respiration... Et les quelques sanglots qui s'étouffaient entre eux dans le fond de sa gorge. « Je saurai m'adapter, » renifla la petite blonde en relevant les yeux. Elle s'éloignait déjà, si rapidement, son pas pressé en encourageant un autre. Elle trébucha sur son sac à dos et manqua de tomber en arrière. Elle rit nerveusement, au bord de l'implosion ; passa une main sur son visage fatigué. « On peut les voir quand, tes chefs ? »
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Sujet: Re: dans ta réssoi + gummy Mar 29 Nov - 16:34
Parfois on se lève le matin et on s’attend pas à ce qu’une petite bougresse blonde et manipulatrice mais choupi viennent se glisser dans vos bras en pleurnichant. Je peux pas m’empêcher de penser qu’il se trame un truc pas très net dans son esprit. Elle veut rencontrer Gabriel et Marisa déjà. Même moi je les évite parce qu’ils sont trop malsains à mon goût. Pas parce qu’ils couchent ensemble ou quoi mais parce qu’ils aiment bien faire du mal aux gens et ça c’est super bizarre. En tous les cas, elle a pas l’air d’aller très bien. Elle est clairement pas très stable pour passer du rire aux larmes comme ça. Je rajoute rien de plus. Après tout des nanas y’en a chez nous, pas beaucoup et ce sont les pires, mais bon elle sera pas seule. Je perçois qu’elle a plus à montrer que ce qu’elle veut bien faire croire. Je suis pas incroyablement bon pour cerner les gens mais j’arrive à percevoir je crois ceux qui me ressemblent et les autres. Elle elle me fait penser à Vicky alors forcément elle me fait un peu penser à moi. Je lui tapote la tête affectueusement. « Ils doivent être dans leur piaule. Viens suis-moi » Il n’y avait pas grand-chose à rajouter. Pas grand-chose à dire de plus, je crois pas que ce soit mon devoir de la décourager. De toute manière, je suis très souvent celui qui fait les conneries et pas celui qui empêchent de les faire. Une question quand même vient de me traverser l’esprit. C’est si con que ça ne m’avait pas encore effleuré l’esprit. Tout en posant une main sur son dos pour l’inciter à avancer vers l’antre des lions. « C’est quoi ton nom au fait ? Moi c’est Guss. »
Je sais pas trop quoi penser de cette journée mais au final ça m’a permis de pas m’ennuyer. Je réalise que depuis l’apocalypse, j’ai pas tellement eu le temps en fait. Survivre l’air de rien ça occupe pas mal. Je sais pas pourquoi j’ai cette image à la con en tête mais je nous imagine la jeune blonde et moi avancer avec un soleil couchant en fond comme si ça marquait le début de quelque chose d’important. Vous savez c’est une de ces journées où on a l’impression qu’on a fait quelque chose qui influencera plus tard notre vie de manière significative. Cette phrase est brumeuse même pour moi, je devrais arrêter de dire des trucs aussi cons. Pourtant, j’ai pas souvent l’occasion de boire dans ce trou à rats.
Spoiler:
si ça te va, je propose que mon post soit celui de la clôture de notre rp. On supposera qu'Immy a répondu à la question de guss. XD J'avoue que j'ai pas d'idées sur comment le poursuivre là.